Dossier de presse -- Le climat du XXIè siècle à la BFM Limoges

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Dossier de presse -- Le climat du XXIè siècle à la BFM Limoges
Association ALDER Climat-Energie
DOSSIER DE PRESSE
contact : Jacques Boulan / 05 55 00 04 19 / 07 80 05 58 12 / [email protected]
________________________
Mais qu’arrive-t-il
au climat du 21è siècle ?
Le premier semestre 2016 a été le plus chaud au niveau mondial depuis le début des
mesures. L'atmosphère terrestre affiche même, pendant ces six mois, une température
moyenne supérieure de 1,3°C à celle constatée au début de l'ère industrielle en 1880. C'est
très proche de l'objectif fixé par la COP 21 pour la fin du siècle : « contenir le réchauffement
climatique bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les
efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5°C, en 2100 ».
Le changement climatique est en cours. Chacun le ressent et ses effets sont visibles. Les
événements météorologiques extrêmes (exceptionnels) se succèdent : sécheresses
prolongées, incendies gigantesques, précipitations diluviennes, retrait du trait de côte,
mortalité de la mangrove, blanchiment des coraux, etc. Le nombre de victimes ne cesse
de croître.
Les prévisions scientifiques faites depuis 25 ans ont été, année après année, validées par les
mesures. Le réchauffement suit précisément le scénario le plus pessimiste étudié par le GIEC
(Groupe International d'experts pour l'Evolution du Climat). Après l'accord unanime de 195
pays à Paris, le 13 décembre 2015, la réalité du changement climatique ne fait plus débat :
reste à mettre en pratique les décisions prises.
C'est pour cela que l'association ALDER Climat-Energie organise
une EXPOSITION pour prendre la mesure du phénomène
ainsi que deux TABLES-RONDES
et un CAFE-DEBAT pour aborder les moyens de le contrer.
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SOMMAIRE - - page 1 : Introduction / page 2 : Menu / pages 3 et 4 : Exposition / pages 5, 6 et 7 :
Table-ronde Mobilité / pages 8 et 9 : Café-débat Habitat / pages 10 et 11 : Table-ronde Energies
renouvelables / page 12 : présentation des associations
Une EXPOSITION,
deux TABLES-RONDES et
un CAFE-DEBAT
Exposition
è
Mais qu'arrive-t-il au climat du 21 siècle ?
De +1° à +6°C, que va-t-il se passer ?
du 19 septembre au 8 octobre 2016
Bibliothèque Francophone Multimédia centre-ville
2, rue Louis Longequeue 87000 LIMOGES
Table-ronde « Mobilité et Climat »
Comment préserver le climat,
en réduisant les émissions de CO 2 de NOS DEPLACEMENTS QUOTIDIENS.
Avec marche, vélo, transports participatifs et transports en commun en ville, dans l'agglo et ailleurs,
aujourd'hui et demain.
le mercredi 21 septembre 2016 à 18h30
Auditorium Clancier de la BFM - Bibliothèque Francophone Multimédia centre-ville
2, rue Louis Longequeue 87000 LIMOGES
Café-débat « Habitat et Climat »
Comment préserver le climat
en réduisant les émissions de CO 2 de NOTRE HABITAT.
Des solutions concrètes pour rénover les bâtiments, limiter leurs émissions de CO2 et réduire, à
confort égal ou supérieur, les consommations de chauffage des logements.
le mardi 27 septembre 2016 à 18h30
Café Littéraire de la BFM - Bibliothèque Francophone Multimédia centre-ville
32, rue François Mitterrand 87000 LIMOGES
Table-ronde « Energies renouvelables et Climat »
Comment préserver le climat
en réduisant nos émissions de CO 2 grâce aux ENERGIES RENOUVELABLES.
Développer la production des énergies renouvelables en faisant appel au financement participatif...
le jeudi 6 octobre 2016 à 18h30
Auditorium Clancier de la BFM - Bibliothèque Francophone Multimédia centre-ville
2, rue Louis Longequeue 87000 LIMOGES
2
EXPOSITION DU 19 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE
ème
Le 5
rapport du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) publié en
2013 prévoit un réchauffement d’ici 2100 de 1,8°C à 5,4°C par rapport à la température moyenne de
l’atmosphère en 1880. Cette augmentation dépendra de la façon, sobre ou sans frein, dont l’humanité va
consommer les énergies fossiles au cours des prochaines années.
Le GIEC nous dit que +2°C de réchauffement est un seuil critique qu’il ne faut pas dépasser, ni au 21
siècle, ni après.
ème
è
Mais, qu'arrive-t-il au climat du 21 siècle ?
Il change sous nos yeux, trop vite ...
EXPOSITION
du lundi 19 septembre au samedi 8 octobre 2016
Bibliothèque Francophone Multimédia – BFM centre-ville
2, rue Louis Longequeue 87000 LIMOGES
(1)
Degré par degré, en s’appuyant sur plus de 300 articles scientifiques et en puisant des comparaisons dans
l’histoire du climat terrestre, le journaliste scientifique Mark Lynas, dans son livre « Six degrés Que va-t-il se
passer ? », décrit les conséquences probables pour notre planète de ce réchauffement. Le dernier chapitre
insiste sur la nécessité d’agir vite et sur les possibilités d’action. C’est de ce livre qu’est tirée cette
exposition.
Le changement climatique sera la toile de fond de l’histoire du XXI è siècle.
Un humain averti en vaut deux.
En raison de l’inertie thermique de la planète, les températures augmenteront fatalement au-delà de 1°C.
Les concentrations actuelles en CO2 impliquent même près de 2°C.
D’après les modèles de changement du climat, il ne reste que peu de temps pour réduire les émissions de
carbone et éviter d’atteindre les 2°C et l’emballement du réchauffement, avec successivement la libération
de carbone piégé dans le sol des forêts tropicales, dans les pergélisols, puis dans les hydrates de méthane
des océans.
L’urgence impose de combiner diverses actions : économies d’énergie, efficacité énergétique et production
d’énergies renouvelables. Un mince espoir subsiste encore d’une société à faible usage de carbone qui évite
le cauchemar des 6 degrés et transmette son héritage de calottes polaires, de forêts tropicales humides et
de civilisations épanouies à un nombre sans fin de générations futures.
Réalisée par :
l’association ALDER Climat-Energie, www.alder.ouvaton.org / 06 59 46 11 05
et l’association Je vote pour le Climat !, www.jevotepourleclimat.fr
Soutenue par :
l’ADEME
_____________
(1) Les 300 articles dont il est question ici ont été publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture.
Ils peuvent donc être considérés comme fiables. Les conclusions auxquelles aboutissent les études
scientifiques, relatées dans ces articles, reposent sur des probabilités plus ou moins fortes. Avec un système
aussi complexe que le climat mondial, il ne peut y avoir de certitude. Beaucoup de ces études ne
s’intéressent qu’à un secteur géographique plus ou moins vaste et rarement à l’ensemble de la planète. Bien
évidemment pour une région qui n’est pas citée, cela ne veut pas dire que celle-ci ne subira pas les
conséquences du réchauffement de l’atmosphère.
Entrée libre
3
Base pour article / rédigée par Michel Teissier (Alder)
Une révolution géologique d’origine humaine 1.
Que signifie pour nous de savoir que l’avenir de la planète que nous habitons dépend du comportement
collectif de l’ensemble des humains qui y vivent ? Quel peut être notre poids et notre rôle à nous, en France, face
aux mutations en cours ?
2010-2016 : déjà dix ans que le «Pacte écologique» était signé par la quasi -totalité des candidats à la
Présidence de la République, plus de 400 députés et sénateurs et 750000 personnes. Dans une Lettre ouverte au
futur Président de la République, Nicolas Hulot expliquait le choix devant lequel nous nous trouvons : «Ou bien
les sociétés humaines décident d’entreprendre la mutation à laquelle l’histoire les contraint, ou bien elles laissent
au temps la liberté de leur dicter ce qui va changer et de leur imposer un monde implacable dans lequel elles
devront survivre.»2
7 janvier, 13 novembre 2015 ... : Ce nouveau monde implacable, n’est-ce pas celui que nous découvrons
soudain et qu’il annonçait déjà en écrivant dans cette lettre ouverte : « Dans quel contexte géopolitique
les conséquences du changement climatique, celles de la raréfaction des hydrocarbures, de l’amenuisement
des ressources et de la pénurie d’eau douce, ou encore celles liées à l’érosion de la biodiversité, vont -elles
s’inscrire ? Le choc nous est promis à un moment où l’incertitude, les déséquilibres, les inégalités s’aggravent
sur la planète. Dans les pays occidentaux, nous vivons avec le sentiment d’une paix relative, mais il ne s’agit que
d’une illusion. (...) La communication planétaire qui devait rapprocher les hommes cristallise au contraire des
rancœurs qui ont tôt fait de se transformer en haine. »
2016 : Les événements météorologiques extrêmes se succèdent. Le premier semestre a été le plus chaud au
niveau mondial depuis le début des mesures. L'atmosphère terrestre affiche même, une température moyenne
supérieure de 1,3°C à celle constatée au début de l'ère industrielle en 1880 3. Le changement climatique est une
des manifestations du dépassement des limites de la planète par notre consommation d'é nergies fossiles 4. Les
prévisions scientifiques ont été depuis 25 ans validées par les mesures. Le réchauffement suit le scénario le plus
pessimiste étudié par le GIEC (Groupe International d'experts pour l'Evolution du Climat).
Depuis 2009, selon l'Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR), on estime à plus de 22
millions de personnes en moyenne qui sont déplacées chaque année à cause d'évènements climatiques 5. Ainsi,
pendant les années 2007-2010 qui ont précédé le « printemps syrien » en 2011, la Syrie a subi la plus grave
sécheresse jamais enregistrée dans la région, forçant 1,5 million de personnes à migrer vers les villes. Ajoutés au
million de réfugiés irakiens fuyant la guerre et à un système agricole très vulnérable, ces chocs ont conduit à un
effondrement catastrophique du pays 6.
Ailleurs, la hausse du niveau des mers sera à l'origine de nouveaux déplacements de population s. Par
exemple, aux Etats-Unis où des élus locaux s’alarment 7 : 12 millions de personnes pourraient devoir abandonner
leurs logements dans les régions côtières d'ici 2030. Globalement, en l'absence d'efforts de réduction des
émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation, une hausse de 50 cm du niveau des mers im plique le
déplacement de 72 millions de personnes 8
Après l'accord unanime de 195 pays à Paris, le 13 décembre 2015, la réalité du changement climatique
ne fait plus débat : reste à mettre en pratique les décisions prises et œuvrer à renforcer la résilience de
notre société !
1
Nous empruntons ce titre à l’ouvrage de deux historiens des sciences et techniques, Christophe Bonneuil et JeanBaptiste Fressoz : «L’événement anthropocène» éd. Points - Paris - mai 2016
2
Nicolas Hulot : Pour un pacte écologique, éd. Calman-Lévy - 2016
3
Organisation Météorologique Mondiale : public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/climat-mondialle-premier-semestre-de-2016-affiche-de-nouveaux-records
4
Donella et Denis Meadows, Jorgen Randers : Les limites à la croissance dans un monde fini. éd. Rue de l'échiquier,
2012
5
www.unhcr.org/fr/environnement-catastrophes-naturelles-et-changementclimatique.html?query=changement%20climatique
6
Article pour Repoterre de Pablo Servigné du 9 septembre 2015 : reporterre.net/Les-migrants-venus-de-Syrie-sontaussi-des-refugies-climatiques
7
Tampa Bay Times (Floride), 4 avril 2016 : Des maires républicains réclament une taxe sur le carbone :
www.tampabay.com/opinion/columns/column-a-carbon-tax-is-a-conservative-answer-to-climatechange/2271865?utm_source=climatenexus&utm_medium=referral
8
www.internal-displacement.org/assets/library/Media/201507-globalEstimates-2015/20150713-global-estimates-2015en-v1.pdf
TABLE-RONDE DU 21 SEPTEMBRE
Il change sous nos yeux, trop vite ...
Comment préserver le climat
en réduisant les émissions de CO 2 de NOS DEPLACEMENTS QUOTIDIENS ?
Avec marche, vélo, transports participatifs et transports en commun en ville, dans l'agglo et ailleurs,
aujourd'hui et demain.
TABLE-RONDE « Mobilité et Climat »
Mercredi 21 septembre 2016 à 18h30
Auditorium Clancier
BFM - Bibliothèque Francophone Multimédia - centre-ville
2, rue Louis Longequeue - LIMOGES
Trois experts de la mobilité, élus ou militants, seront présents
Quatre
pour répondre à cette question et débattre avec le public.
Antonin Boyer, Co-fondateur du Collectif BSP (Bon Sens Paysan)
Limoges avec ses environs possède l'un des plus riches héritages ferroviaires de France avec une
cinquantaine de gares. Et pourtant la plupart des déplacements quotidiens se font par la route ! Pour y
remédier, le collectif BSP propose Tram-train.
Stephane Destruhaut, Conseiller départemental, Président de RDTHV
Avec les services Moohv87 et Haute-Vienne en car, le Conseil Départemental facilite les déplacements en
car. Il organise les transports scolaires et promeut le covoiturage.
David Grossoleil, Président de Véli-Vélo
A l’échelle des villes, les modes actifs comme la marche et le vélo sont une bonne alternative à la voiture
individuelle. Alors qu’aux Pays Bas, la part modale atteint 27% des déplacements en ville, en France, cette
pratique stagne à seulement 3%. On pourra s’interroger sur les leviers qui permettront dans le futur de
provoquer un report modal massif de la voiture vers le vélo.
Jacques Migozzi, Vice-Président de Limoges Métropole en charge des transports du futur
Limoges Métropole projette la mise en place d’un réseau de transport modernisé, accessible à tous, réalisé
avec des véhicules « propres » et confortables. Elle veut créer une chaîne de déplacements « vertueuse »
par le biais notamment du développement des modes doux et en facilitant l’intermodalité.
Animée par :
Organisée par :
Soutenue par :
Christophe Lambert, membre d’Alternatiba-Limousin
l’association ALDER Climat-Energie, www.alder.ouvaton.org / 06 59 46 11 05
l’ADEME
Entrée libre
5
Base pour article / rédigée par David Grossoleil (Véli-Vélo)
Les transports routiers constituent une source de gaz à effet de serre importante. Ils causent également, au niveau local,
des pollutions de l’air par les oxydes d’azote, l’ozone ou les particules fines.
A l’échelle des villes, les modes actifs comme la marche et le vélo sont une bonne alternative à la voiture individuelle. Il
faut rappeler qu’en France 50% des trajets en ville effectués en voiture font moins de 3 km. Le vélo est également un
bon moyen de rabattement vers les transports en commun. Les pays du nord de l’Europe ont encouragé avec succès la
pratique du vélo depuis les années 80. Aux Pays Bas, la part modale atteint 27% des déplacements en ville. A contrario,
en France, cette pratique stagne à seulement 3%.
On pourra s’interroger sur les leviers qui permettront dans le futur de provoquer un report modal massif de la voiture
vers le vélo.
Base pour article / rédigée par Jacques Migozzi (Limoges Métropole)
Le souhait d’un territoire durable, équitable et solidaire implique de mieux répartir les déplacements entre les différents
modes de transport urbain et de freiner l'essor de l'usage exclusif de la voiture particulière.
La finalité est de concilier l'enjeu énergétique et environnemental avec celui de l'accessibilité aux emplois et aux
services urbains. Pour cela, les leviers d'action concernent bien sûr le transport public, mais aussi les politiques
urbaines, les politiques en faveur des transports doux, les politiques donnant leurs places respectives aux différents
modes (cohabitation des VL, TC, vélos, piétons) en ville.
C’est donc sur fond de limitation en ressources énergétiques naturelles, de respect de l’environnement, de nécessaire
amélioration du cadre de vie et de maintien de l’activité économique, qu’il devient essentiel de développer une nouvelle
politique de Mobilité.
Limoges Métropole en tant qu’Autorité Organisatrice de la Mobilité, souhaite mettre en place un réseau de transport
modernisé, accessible à tous, réalisé avec des véhicules « propres » et confortables mais souhaite également renforcer
l’usage des autres modes alternatifs à la voiture particulière afin de créer une chaîne de déplacements « vertueuse » par
le biais notamment du développement des modes doux et en facilitant l’intermodalité.
La modernisation du transport passe par plusieurs actions (dont certaines ont déjà été mises en œuvre) avec :
-
la mise en place d’une nouvelle gamme tarifaire socialement plus équitable (mise en place au 1er juillet 2016)
une intermodalité renforcée (avec le V'LiM depuis avril 2016 et avec les TER à compter de la rentrée de septembre 2016)
une amélioration des dessertes des communes de seconde couronne (à compter de la rentrée de septembre 2016)
des études en cours sur la mise en œuvre de deux lignes structurantes exploitées avec des véhicules électriques
circulant sur des voies dédiées (sites propres) et permettant une restructuration profonde du réseau avec la création de parcs-relais et de pôles d'échanges adaptés
une réflexion sur l'acquisition de véhicules « propres » (nécessitant également la construction d'un second dépôt
pour l'exploitant) afin de remplacer progressivement la flotte de bus fonctionnant au diesel par des véhicules présentant de meilleures performances environnementales
Le développement des modes doux a démarré par l'ouverture du service V'LiM à tous les usagers début septembre
2015, en proposant à la location à la fois des vélos classiques mais aussi des vélos à assistance électrique avec des tarifs
incitatifs. La réussite de ce service ne semble plus à démontrer au vu du nombre de vélos loués.
Ce développement s'est poursuivi par la définition d'un Schéma Directeur Intercommunal des Aménagements Cyclables
(SDIAC) approuvé par le Conseil Communautaire en mars 2016 et dont les premiers aménagements commencent à voir
le jour. Au total, plus de 400 kilomètres d'itinéraires à aménager ont été définis avec les 19 communes membres de
Limoges Métropole afin de mettre en place un maillage intercommunal des liaisons cyclables.
En parallèle, des stationnements (consignes collectives, consignes individuelles , abri-vélos et arceaux) sont
progressivement installés sur l'ensemble du périmètre de Limoges métropole pour permettre un stationnement des vélos
plus aisé et plus sécurisé.
Enfin, l'outil politique et juridique au service d'une politique « Mobilité » est le Plan de Déplacements Urbains (PDU).
Cet outil de planification urbaine permet, sur la base d'un diagnostic sur l'offre et la demande de transport, d'organiser
de manière plus rationnelle le partage de l’espace public à moyen et long termes (horizon à 10 ou 15 ans).
C’est pour cela que Limoges Métropole vient de lancer la refonte de son PDU dont la version actuelle avait été élaborée
en 2003.
6
Base pour article / rédigée par Antonin Boyer (Collectif BSP)
Se déplacer concerne tout un chacun dans ses habitudes du quotidien, mais consiste en une multitude
d’expériences propre à chaque individu. Poser la question de la mobilité implique donc de regarder d’abord du côté des
habitants et de leurs usages. C’est en ce sens qu’il est primordial d’adopter systématiquement autours de ces sujets, une
démarche collaborative associant l’ensemble des acteurs (usagers, décisionnaires et techniciens).
Sur notre territoire, la majeure partie des déplacements journaliers correspondent à des échanges routiers entre
villes et campagne dans un rayon d’une soixantaine de kilomètres autour de Limoges. A cette échelle, le riche héritage
ferroviaire se révèle comme un potentiel énorme pour l’innovation et l’évolution de notre lieu de vie face aux grands
enjeux de ce début de siècle. Le projet de tram-train porte à toutes les échelles, un nouveau regard sur la sauvegarde et
la transformation de ce patrimoine spécifique du Limousin. Mais il permet surtout de poser les bases d’une
réorganisation globale des différents modes de transports et de leur articulation entre eux, de manière à offrir partout et
pour tous, de réelles alternatives à la voiture individuelle qui soient à la fois pratiques, rapides et confortables.
7
CAFE-DEBAT DU 27 SEPTEMBRE
Il change sous nos yeux, trop vite ...
Comment préserver le climat
en réduisant les émissions de CO2 de NOTRE HABITAT ?
Des solutions concrètes pour rénover les bâtiments, limiter leurs émissions de CO2 et réduire, à confort égal
ou supérieur, les consommations de chauffage des logements.
CAFE-DEBAT « Habitat et Climat »
Mardi 27 septembre 2016 à 18h30
Café Littéraire de la BFM
32, rue François Mitterrand 87000 LIMOGES
Quatre professionnels de la région, tous experts du bâtiment, seront présents
pour répondre à cette question et débattre avec le public.
Nicolas André, ingénieur thermicien, Société Dynamic-Energie à Soyaux, Charentes
Il réalise actuellement à Angoulême la réhabilitation par l’extérieur d'une maison au standard passif EnerPHit
et une extension au standard PassivHaus, le tout dans un contexte urbain…
Benoît Reinhard, maître d’œuvre-concepteur à Limoges
Spécialiste de la rénovation de l'habitat ancien à haute performance thermique, proche du label EnerPHit.
Alain Rousset, directeur-adjoint de Limoges Habitat (Office Hlm), Limoges
Limoges Habitat s’engage dans les économies d’énergies par la réhabilitation de ses résidences ou par la
construction de nouveaux logements à basse consommation énergétique (BBC). Un bâtiment au standard
passif est également en cours de construction rue Aristide Briand.
David Sinnasse, ingénieur, chef de projet au Cluster éco-habitat Poitou-Charentes-Limousin
Spécialiste des constructions passives. Celles-ci ne nécessitent pas de s stème de chauffage dédié.
L’énergie du soleil ainsi que les apports internes suffisent quasiment à chauffer la maison.
Animé par :
Organisé par :
Soutenu par :
Christophe Lambert, membre d’Alternatiba-Limousin
l’association ALDER Climat-Energie, www.alder.ouvaton.org / 06 59 46 11 05
l’ADEME
Entrée libre sous réserve d’une consommation
8
Base pour article / rédigée par Michel Teissier (Alder)
Rénovation thermique des bâtiments et construction passive
Quelles solutions concrètes pour rénover les bâtiments, limiter leurs émissions de CO2 et
réduire, à confort égal ou supérieur, les consommations de chauffage des logements?
Une fois encore, le premier semestre 2016 a été le plus chaud observé sur la Terre depuis que les organisations
météorologiques de tous les pays, vers la fin du 19è siècle, ont établi un système mondial de mesures. On observe des
années de sécheresses « exceptionnelles » qui se suivent, comme en Californie, ou bien des précipitations diluviennes et
des inondations, comme en Europe. On observe au sud le blanchiment des coraux dans l'océan Pacifique, au nord la
fonte des glaciers arctiques et, partout, des millions de personnes déplacées à la suite de désastres qui ont souvent fait
suite à des phénomènes climatiques graves… Chacun peut percevoir l'ampleur des effets de ces changements
climatiques en cours.
Face à ces mauvaises nouvelles, il importe aussi de prendre toute la mesure des nombreuses initiatives qui sont
entreprises pour y faire face. Ainsi, le secteur du bâtiment est, depuis des années, emblématiques de ces efforts pour
limiter les émissions de CO2 et réduire les consommations d'énergie. Voici 25 ans, par exemple, que le « Standard
Passif » a été créé. La première « maison passive » construite en Allemagne, à Darmstadt, offre toujours les mêmes
performances ! Un quart de siècle après, des milliers de logements passifs ont été construits à travers toute l'Europe
(dont quelques-uns tout près de Limoges). Ils ont démontré la possibilité de diviser par dix le besoin de chauffage et
permettre un bien meilleur confort, l'hiver comme l'été sans recourir à la climatisation.
Ces logements passifs sont souvent en bois (mais pas nécessairement), afin de « stocker le CO2 » en utilisant de
préférence des bois issus de forêts régionales pour limiter la dépense énergétique des transports. Certains matériaux
permettent d’aller plus loin dans la réflexion pour réduire l'empreinte écologique des constructions. Ainsi, le choix de la
paille, sous-produit agricole bon marché et jusque-là délaissé, a franchi avec succès les certifications légales. Ce type
d'isolation en paille a démontré ses qualités dans des réalisations remarquables. Ainsi, un immeuble de 26 logements
sociaux, en ossature bois de 7 étages et certifié passif a été réalisé en 2014 dans les Vosges (un pays de montagne au
climat plutôt froid !) pour un coût modique : les charges locatives pour un T4 s'élèvent à moins de 12€ par mois,
chauffage compris.
Mais le parc de logements est déjà considérable en France, avec une population plutôt stable. Un grand nombre
de ces bâtiments est solide car (re)construit après 1945, mais ils sont souvent inconfortables car c'était une époque où le
chauffage, bon marché, palliait à toutes les insuffisances en isolation thermique : ne vaudrait-il pas mieux rénover le
plus possible avec une excellente efficacité thermique plutôt que laisser en l'état et reconstruire à neuf plus loin ?
Dans ce contexte, le secteur du bâtiment est fortement concerné : avec près de 20 % des émissions de gaz à effet
de serre et 40 % des consommations énergétiques du pays, réduire les émissions est un besoin impératif. De nombreux
efforts ont été entrepris pour rénover les constructions, mais lentement et pour quels coûts ? Choisir la rénovation
thermique efficace du plus grand nombre s'impose dans les perspectives ouvertes en 2015 par l' Accord mondial de
Paris sur le Climat et par la Loi sur la Transition énergétique…
9
TABLE-RONDE DU 6 OCTOBRE
Il change sous nos yeux, trop vite ...
Comment préserver notre climat
en réduisant nos émissions de CO 2 grâce aux ENERGIES RENOUVELABLES.
Développer la production des énergies renouvelables en faisant appel au financement participatif...
TABLE-RONDE « Energies Renouvelables et Climat »
le jeudi 6 octobre 2016 à 18h30
Auditorium Clancier
BFM - Bibliothèque Francophone Multimédia - centre-ville
2, rue Louis Longequeue - LIMOGES
Quatre spécialistes des énergies renouvelables seront présents
pour répondre à cette question et débattre avec le public.
Jean-François Couty, co-gérant d’EOL 87
L’éolienne cito enne de Rilhac-Lastours a commencé à produire ses premiers kWh en mars 2014. Initiée par
un groupe d’agriculteurs, ce projet a été financé par une cinquantaine de pionniers locaux réunis dans
EOL87, avec l’appui de l’association Energie Partagée.
Sylvain Leroux, directeur d’études de la société ENCIS Environnement
La citoyenne solaire est un projet d’une dizaine de toitures photovoltaïques à Rilhac-Lastours, en cours de
lancement. Il mobilisera aussi l’épargne cito enne.
Annabelle Gallitre, Chargée de mission biomasse à la Chambre Régionale d’Agriculture de Nouvelle
Aquitaine
Les agriculteurs disposent de biomasse sous formes diverses. Certains d’entre eux produisent de l’énergie
renouvelable en valorisant cette biomasse : production de Biogaz par méthanisation. D’autres utilisent le
bois issus de l’entretien de leur exploitation comme source d’énergie pour le chauffage de leur ferme ou des
bâtiments communaux.
Charlène Suire, Enercoop - chargée du Réseau des Énergies Citoyennes en Nouvelle Aquitaine
Enercoop est un fournisseur d’énergie 100% renouvelable produite par des particuliers, des PME ou des
collectivités locales. Grâce à l’épargne qu’elle mobilise, Énergie Partagée accompagne et finance des projets d’économie et d’énergies renouvelables maitrisés localement.
Animée par :
Marion Personne responsable du Pôle développement durable et climat
du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin
Organisée par :
Soutenue par :
l’association ALDER Climat-Energie, www.alder.ouvaton.org / 06 59 46 11 05
l’ADEME
Entrée libre
10
Base pour article / rédigée par Pierre Guillon (Alder)
Le développement des énergies renouvelables par le financement participatif
Lorsque la transition énergétique traîne en longueur, l’initiative des citoyens peut la stimuler. C’est ce qui arrive à
Rilhac-Lastours, dans le sud-ouest de la Haute-Vienne.
La citoyenne éolienne
Des agriculteurs de la CUMA des Monts de Rilhac-Lastours créent en 2003 la Sarl EOL87, dans un triple objectif :
-
Environnemental avec la production d’électricité propre et renouvelable,
Economique avec une diversification de l’activité agricole,
Social avec des retombées sur l’ensemble du canton.
C’est en mars 2004, suite à un voyage en Bretagne, qu’ils décident d’investir dans une éolienne. Des études sont
menées pour identifier les sites favorables, évaluer les impacts sur la population, la faune et la flore. Deux sociétés sont
constituées en 2009 : EOL87 pour rassembler les citoyens souhaitant investir, et la Ferme Eolienne des Monts de
Rilhac-Lastours pour l’exploitation du projet.
Le chantier de construction démarre en été 2011 et le contrat de fourniture de l’éolienne est signé en décembre 2012
avec la société danoise Vestas.
Un partenariat est signé avec l’association Energie Partagée et la société financière Energie Partagée Investissement.
Cela permet d’apporter un financement provenant de personnes physiques ou morales souhaitant investir dans les
projets soutenant la transition énergétique. Le solde est obtenu auprès d’établissements bancaires.
En mars 2014, après 10 ans d’efforts, l’éolienne citoyenne de Rilhac-Lastours commence à produire ses kWh. C’est la
première éolienne de Haute Vienne. Elle appartient à une cinquantaine de pionniers locaux d’activités diverses
(agriculteurs, ingénieurs, étudiants, employés, etc.)
La citoyenne solaire
L’objectif de ce nouveau projet consiste à produire de l’électricité photovoltaïque produite par 5 à 10 toitures. Il s’agit
là aussi d’une initiative locale, portée, financée et maîtrisée par des citoyens. Elle vise à l’autonomie énergétique du
territoire, en complément de l’éolienne existante.
Une société citoyenne à capital variable est créée, afin de permettre à de nouvelles personnes de venir y joindre leur
épargne et ainsi d’augmenter l’ampleur de cette initiative.
Energie Partagée et Enercoop
D’autres voies existent pour développer la production d’énergie renouvelable, et notamment :
le recours à Enercoop (http://www.enercoop.fr/) comme fournisseur d’électricité,
l’apport de son épargne à Energie Partagée investissement (https://je-souscris.energie-partagee.org/ ), qui l’utilisera
pour le financement d’éoliennes, de centrales photovoltaïques, etc.
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association ALDER Climat-Energie
1. ALDER Climat-Energie travaille sur la problématique du changement climatique et de l’énergie. Nous
vulgarisons les travaux scientifiques réalisés sur ces sujets, afin de mettre en perspective les ordres de
grandeurs des problèmes et d’apporter une vision globale et cohérente. Ce travail a pour but de mettre en
évidence les actions les plus efficaces et permet d’éviter « les fausses bonnes solutions » afin de contribuer à préparer l’avenir dans notre région. Pour ce faire, nous animons des conférences et des débats sur
ces thèmes.
2. Notre association étant aussi composée d’un certain nombre de professionnels, ALDER
Climat-Energie accompagne des actions de sensibilisation dans les milieux professionnels, en particulier
de l’habitat, pour faire aboutir des projets concrets et efficaces.
3. Si vous souhaitez nous rejoindre et participer aux travaux et actions d’ALDER Climat-Energie, notre
association tient des réunions de travail régulièrement à la Maison de la Nature, 11, rue Jauvion, 87000
LIMOGES. Nous recherchons des compétences et des personnes motivées souhaitant s’investir de manière bénévole sur les objectifs de notre action associative.
Mail :
Téléphone :
Site internet :
[email protected]
06 59 46 11 05
www.alder-ouvaton.org
association Je vote pour le Climat !
Je vote pour le climat est une association de citoyens de toutes tendances inquiets de voir que le changement
climatique est absent du débat politique.
Je vote pour le climat a pour objectifs:
1. d’inciter les citoyennes et les citoyens à interpeller les élus et les journalistes sur le thème du changement
climatique.
2. de remettre le changement climatique dans le débat politique en incitant les élus à tenir compte de cette
problématique dans tous les sujets qu'ils sont amenés à traiter.
3. de pousser les journalistes à donner au changement climatique la place qui lui revient dans les débats
politiques, une place à la hauteur des enjeux.
Je vote pour le climat est une association politique (parce que le changement climatique est un problème
éminemment politique) qui ne prend pas parti. Elle n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre. Elle n’est ni
pour, ni contre le nucléaire, l’éolien ou le photovoltaïque. Elle ne demande pas d’adhérer à un pacte, une
charte, un scénario ou à un panel de solutions. Elle appelle à prendre vraiment au sérieux la menace
climatique.
Mail :
Site internet :
[email protected]
www.jevotepourleclimat.fr
ADEME
L’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie a accordé une subvention à l’ALDER pour la
réalisation de ces quatre événements.
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