Communiqué de presse

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Eliane Panek
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Le moral des consommateurs est intact : les Suisses veulent encore
plus mettre la main à la poche pour leurs achats de Noël
Le budget consacré aux cadeaux augmente de 7 % et atteint une moyenne de CHF 289 /
Trois Suisses sur cinq préfèrent acheter leurs cadeaux de Noël sur place / La préférence
pour les livres se maintient, les cadeaux en espèces sont, quant à eux, en légère baisse
ZURICH, LE 5 NOVEMBRE 2014 – Les achats de Noël seront conséquents cette année en
Suisse : les consommateurs prévoient en effet de dépenser CHF 289 pour leurs cadeaux. Une
enquête EY a été réalisée dernièrement à ce sujet. En 2012, le budget s’élevait à CHF 271, ce
qui représente une légère augmentation de 7 % pour cette année. Trois consommateurs sur
cinq, contre la moitié seulement lors de la dernière enquête il y a deux ans, veulent dépenser
plus de CHF 200 cette année pour leurs achats de Noël. Cependant, un consommateur sur six
se montre plus économe et prévoit de dépenser moins de CHF 100 pour ses cadeaux de Noël.
Les plus généreux sont principalement les hommes, les jeunes hommes et les habitants de la
Suisse du Nord-Ouest. Les ménages au revenu brut élevé et ceux avec des enfants
envisagent également de dépenser davantage. L’écart entre les sexes est encore plus
frappant qu’il y a deux ans en ce qui concerne le comportement d’achat à la période de Noël :
tandis que le budget est en légère baisse chez les femmes et s’élève à CHF 272 (2012 :
CHF 274), les hommes se montrent plus dépensiers avec un budget de CHF 311 (2012 :
CHF 267). L’augmentation du budget est également saisissante chez les consommateurs âgés
de 18 à 35 ans : ceux-ci désirent dépenser en moyenne 34 % de plus (CHF 261) que pour
Noël 2012 (CHF 195). La Suisse du Nord-Ouest est la région la plus dépensière, devant la
Région lémanique et Zurich (en moyenne CHF 333, 2012 : CHF 286).
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Comme toujours, les consommateurs réservent les montants les plus élevés aux cadeaux en
espèces et aux bons d’achat (en moyenne CHF 36). La hausse la plus importante concerne la
somme moyenne prévue pour les bijoux (plus CHF 8) et celle pour les vêtements et
l’électronique de loisirs (plus CHF 5 chacun).
La situation incertaine n’altère en rien la fièvre de l’achat
Malgré la légère détérioration de la conjoncture, les perspectives économiques de la Suisse
sont encore relativement bonnes. Le désir d’achat des consommateurs suisses avant la
période de Noël ne s’en trouve pas altéré.
« Dans la quasi-totalité des catégories de population, les consommateurs suisses prévoient
d’augmenter leurs dépenses pour les cadeaux de Noël cette année », affirme Martin Gröli,
responsable Retail & Consumer Products chez EY Suisse, en analysant les résultats du
sondage. « Malgré la situation incertaine et les tensions géopolitiques, les ventes de Noël
semblent prometteuses. Les consommateurs locaux sont apparemment confiants quant à une
évolution économique positive à moyen terme : les prévisions conjoncturelles hebdomadaires
revues à la baisse ne dégradent en rien l’envie d’acheter », assure Martin Gröli.
Les centres commerciaux ont le vent en poupe
Les plus grandes sommes sont dépensées dans les magasins spécialisés. Elles devraient
s’élever en moyenne à CHF 114 au total cette année (2012 : CHF 163). Cela représente 40 %
du budget prévu, alors que cela représentait encore 60 % il y a deux ans.
Cette année, les grands magasins et les centres commerciaux risquent de faire la différence
avec leur vaste gamme de produits : c’est ici que les consommateurs veulent dépenser le plus
d’argent pour leurs cadeaux de Noël, en moyenne CHF 82 (2012 : CHF 48), ce qui explique
l’augmentation de 18 % à 29 % de la part de marché de ce type de commerce.
Les consommateurs souhaitent dépenser CHF 50 dans les boutiques en ligne, somme qui
s’élevait à CHF 32 en 2012. La part de marché de ces boutiques pour les cadeaux a ainsi
augmenté de 12 % en 2012 à 17 % aujourd’hui. « Avec le développement des boutiques en
ligne, les petits commerçants traditionnels ont perdu quelques plumes, cependant, avec des
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concepts adaptés, ils peuvent encore marquer des points auprès des consommateurs » affirme
Martin Gröli. « Les centres commerciaux et les grands magasins ont bien appris leur leçon : ils
font les yeux doux à leurs clients dès la période de l’avent grâce à une ambiance chaleureuse,
des événements passionnants et un service exclusif. Certains centres commerciaux et grands
magasins se sont même revitalisés du point de vue architectural. Le facteur de « l’expérience »
permet d’allécher les clients souhaitant davantage que le premier cadeau venu, une tendance
qui est manifeste pour toutes les générations. »
L’avantage de pouvoir toucher et emporter
Bien que les boutiques en ligne soient en pleine croissance, les consommateurs trouvent
encore des avantages considérables aux petits commerces locaux. Ils y affectionnent en
particulier la meilleure possibilité de juger les produits (76 %), l’absence de frais d’expédition
(73 %), la disponibilité immédiate des produits (72 %) et les conseils de qualité (65 %). « Les
clients veulent pouvoir toucher les produits et les évaluer de façon détaillée », affirme Martin
Gröli. « Surtout en ce qui concerne les cadeaux car, pour les êtres chers, ils doivent être juste
parfaits. »
Les boutiques en ligne présentent aussi des avantages pour les clients, principalement la
possibilité de faire ses achats à toute heure (71 %), mais également de façon détendue à
l’écart des centres-villes surpeuplés (68 %), et l’immense choix de produits (55 %). Malgré tout,
seuls 17 % des consommateurs font leurs achats de Noël principalement en ligne. 60 % des
sondés préfèrent les commerces locaux.
Des livres et des confiseries sous l’arbre de Noël
Les livres et les e-books sont toujours aussi populaires cette année : pour 56 % des
consommateurs interrogés (2012 : 54 %), les livres seront les cadeaux les plus prisés. Les
denrées alimentaires et les confiseries prennent également la tête du classement avec une
croissance importante de 44 % en 2012 à 56 % actuellement. Un consommateur sur deux
compte déposer de l’argent ou un bon d’achat au pied de l’arbre de noël (2014 : 51 %), même
si cette tendance est en légère baisse (2012 : 53 %). 51 % des consommateurs citent
également les vêtements pour leurs cadeaux de Noël.
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La qualité est de loin le critère le plus important pour les consommateurs lors de l’achat de
cadeaux (73 %). En outre, les cadeaux doivent être pratiques : la fonctionnalité est importante
pour presque deux tiers des sondés (63 %). Le développement durable et l’origine des produits
(31 %), ainsi que la protection de l’environnement (32 %) ne jouent quant à eux qu’un rôle
relativement mineur pour les consommateurs. A peine un acheteur sur quatre dit porter
attention à la marque de son cadeau.
A propos de l’étude
La présente étude repose sur le sondage de 500 consommateurs majeurs en Suisse. Les sondages par
téléphone ont eu lieu à la fin du mois d’octobre 2014. L’enquête a été réalisée par un institut de sondage
indépendant pour le compte d’EY. Ce sondage porte exclusivement sur les achats prévus pour les
cadeaux de Noël et ne concerne pas le comportement des consommateurs de façon générale lors de la
période de l’avent. L’étude a été réalisée chaque année de 2009 à 2012. Aucune étude n’a été réalisée
en 2013. Les résultats des études 2009 à 2012 sont également mentionnés lorsque cela est pertinent.
EY | Assurance | Tax | Transactions | Advisory
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