Aide-familial(e)
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Aide-familial(e)
14/06/2013 Il s'agit vraiment d'une aide mais aussi d'un accompagnement. Il faut également savoir que c'est un travail en collaboration avec d'autres services, comme les assistants sociaux, les CPAS et les mutuelles. Aide-familial(e) Prénom : Nathalie Age : 49 ans Diplômée aide-familiale et indépendante garde-malade. En quoi consiste votre profession ? Cela consiste à aider la personne dans ses tâches quotidiennes, tout en préservant son autonomie. On l'aide donc pour tout ce qu'elle ne peut plus faire seule. On peut faire ses courses, lui donner les médicaments préparés par les infirmiers ou le personnel soignant, lui servir ses repas, lui faire ses soins, gérer ses factures, se promener avec elle. On peut aussi faire un peu d'entretien mais il reste d'ordre minimum: il ne faut pas non plus remplacer l'aide-ménagère. De même, s'il s'agit par exemple d'une maman malade, en dépression et/ou qui a besoin de repos, on peut s'occuper un peu de ses enfants, le temps qu'elle se repose. Mais ce n'est pas non plus du baby-sitting! Les personnes qui peuvent faire appel à nous sont des familles et des personnes âgées, malades ou handicapées. Editeur responsable : Gwenaëlle Grovonius -FIJWB asbl Rue Saint-Nicolas, 2 à 5000 Namur Comment êtes-vous devenue aidefamiliale. ? J'ai suivi une formation pendant un an, donnée via le CPAS de Bruxelles. J'ai pu faire plusieurs stages dans un home privé, dans une résidence de personnes âgées, dans une crèche et à domicile. Ensuite j'ai travaillé directement comme aidefamiliale. A ce moment-là, les statuts d'aideménagèr(e) et d'aide-soignant(e) n'existaient pas encore. En fonction des communes, on devait donc faire plus ou moins de ménage! Quels sont les aspects positifs et les aspects négatifs de votre métier ? Les aspects positifs: Les contacts avec l'être humain, l'amour que les gens peuvent rendre, les gestes de remerciements, le sentiment d'être utile et d'aider, voir les personnes sourire quand on part. On s'attache réellement à elles. Les aspects négatifs: Quand les personnes abusent et profitent en demandant plus de services qu'elles n'en ont besoin, qu'elles tentent d'éviter de faire encore des choses par elles-mêmes. Mais aussi bien sûr quand elles partent, qu'elles décèdent ou qu'elles sont placées. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui se lancerait dans ce métier? Je lui dirais que c'est un métier qui demande beaucoup d'investissement. Qu'il faut pouvoir prendre du recul, avoir du respect, le sens de l'écoute et surtout de la patience. Encore plus si l'on travaille avec des personnes malades. Par exemple, pouvoir gérer et composer avec quelqu'un qui souffre d'Alzheimer. Il m'est arrivé d'accompagner un malade faire les courses et , arrivés à la caisse, il oubliait que nous étions ensemble et pensait que je le volais... ...Plus encore Quelle est la différence entre l'aide-familial(e) et le garde-malade? Il n'y a pas besoin d'être malade pour faire appel à l'aide-familial(e)! Il y a plus d'entretiens à faire qu'en tant que garde-malade. Celui-ci consiste davantage à rester au chevet du malade, veiller sur lui. Les formations? Via les secondaires professionnelles, le CEFA et la promotion sociale. N'hésite pas à contacter le Centre Infor Jeunes le plus proche de chez toi pour connaître les écoles qui proposent ces formations: www.infor-jeunes.be