LA MÈRE - Festival international du film documentaire en Cévennes

Transcription

LA MÈRE - Festival international du film documentaire en Cévennes
en partenariat avec
LA MÈRE
Antoine Cattin & Pavel Kostomarov
2007 | 1h20mn | Suisse,France, Russie | VOSTF | Copsi Vidéo Production, France 2
Pavel Kostomarov est né à Moscou. En 2002, il termine ses
études au VGIK (Institut national du cinéma), à la faculté de
formation des opérateurs et collabore à une quinzaine de
films.
Antoine Cattin est né à Saignelégier, dans le Haut Jura. Il a
obtenu une licence en Lettres (histoire, cinéma et russe) à
l’Université de Lausanne.
Ensemble, Pavel Kostomarov et Antoine Cattin ont déjà réalisé un
court métrage, Le Transformateur (2003), et un moyen métrage
multiprimé, Vivre en paix (2004), tous deux tournés en Russie.
Aussi sombre que soit ce tableau
d’enfants prédestinés à la prison ou à l’armée,
le film met en lumière
l’espoir que suscite cette mère,
“superhéroïne de l’amour”: [...]
Jusqu’au bout, les deux réalisateurs
maintiennent une tension palpable,
enchaînant les moments de vie
stupéfiants, tantôt pathétiques,
tantôt truculents.
Vincent Darbellay / tsrinfo.ch - Avril 2008
Prix George Foundation du Meilleur Film Newcomer / Meilleur image et meilleur montage au RIDM 2008.
Prix George Foundation du Meilleur Film Newcomer - Nyon 2008 / Prix Eurodoc Golden Giraldillo - Séville
2008 / Prix de la ville de Clermont Ferrand au festival Traces de Vie 2008 / Prix de la critique russe comme
“Meilleur documentaire de l’année” / Prix Triomphe à la jeunesse “meilleur film de l’année” à Moscou /
Prix de la Mitteldeutscher Rundfunk (radio et télévision d’Allemagne centrale) pour le meilleur documentaire,
à Leipzig / Le film a également été honoré au festival de Soleure comme l’un des cinq meilleurs documentaires
suisses de l’année 2007
La Mostra de Venise s’est démarquée de ce flot de louanges, le comité de sélection affirmant sèchement :
“C’est un film sur des animaux. Il n’a pas sa place à notre festival.”
C’est un film sur des femmes fortes, avec tous leurs espoirs ;
sur des enfants fragiles, avec toute leur innocence ;
sur des hommes faibles, avec tous leurs défauts.
Et au cœur de ces relations, un paradoxe : dans les mains
de ces femmes fortes, ces enfants innocents deviennent ces futurs
hommes faibles.
Surtout, c’est un film sur l’amour, celui qui fait souffrir :
quand un immense amour ne trouve pas de cible
ou quand un immense besoin d’amour n’est pas comblé.
Filmé durant près de trois ans, La Mère tente de mélanger le documentaire
et la fiction, de brouiller les pistes, de noyer les codes.
Pour Antoine Cattin, il s’agit avant tout «d’un film qui parle d’amour».
Dans la patrie de Dostoïevski, les critiques ont mis en avant le côté réaliste
et poétique du montage établi par le cinéaste suisse et son collègue russe.
Pour les Russes, ce documentaire plonge en apnée dans leur société
afin d’en dénoncer certains aspects peu reluisants. Forcément matriarcal et
forcément engagé, La Mère confronte les hommes à leur propre image.
Une image qui oscille entre alcoolisme, violence et lâcheté.
Mais dans ce tableau aux contours sombres, la lumière finit par s’imposer.
Une lumière qui s’appelle Lioubov.
Jean-Frédéric Debétaz / 24heures - août 2008
Pour Antoine Cattin, cet aspect romanesque est primordial :
«Ce film relève de la fiction : il y a des caractères, des personnages,
un dénouement, c’est très important pour nous d’avoir des sentiments
véritables à l’écran».
Le souffle de liberté qui traverse La Mère, s’il peut parfois sembler irréel,
imprègne durablement.
Vincent Darbellay / tsrinfo.ch - Avril 2008
S A M E D I 2 3 M A I / ÉGLISE / 14 h
sans intervenant
FESTIVAL DE LASALLE 2009 - au fait il est où le bonheur ?

Documents pareils