Les résidences d`artistes de la Fondation d`entreprise Hermès

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Les résidences d`artistes de la Fondation d`entreprise Hermès
Paris, le 7 décembre 2010
dossier de presse
Les résidences d’artistes
de la Fondation d’entreprise Hermès
S OM M A I R E
Préambule : Stimuler la création par le dialogue entre artistes et artisans
par Catherine Tsékénis, Directrice de la Fondation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
I - Le nouveau programme de la Fondation :
résidences d’artistes dans les manufactures Hermès.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1) Les grands principes
2) Déroulé des résidences d’artistes dans les manufactures
II - Les 4 résidences d’artistes 2010.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1) Elisabeth S. Clark à la Maroquinerie de Sayat
2) Benoît Piéron à la Holding Textile Hermès
3) Olivier Sévère aux Cristalleries de Saint-Louis
4) Simon Boudvin à la Maroquinerie des Ardennes
III - Le soutien à la création contemporaine
de la Fondation d’entreprise Hermès.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Visuels disponibles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
24 , Fa u b o u rg S a i n t- H o n o r é
7 5 0 0 8 Pa r i s
T é l . :+ 33 ( 0 ) 1 4 0 17 4 6 4 3
Fa x :+ 33 ( 0 ) 1 4 0 17 4 6 18
Stimuler la création par le dialogue entre artistes et artisans,
par Catherine Tsékénis, Directrice de la Fondation d’entreprise Hermès
Les résidences d’artistes dans les manufactures Hermès ont débuté durant l’été 2010.
Ce nouveau programme de la Fondation d’entreprise Hermès établit un lien
entre deux des grands axes qui guident sa politique de mécénat : les savoir-faire
artisanaux et l’art contemporain.
La Fondation d’entreprise Hermès accompagne directement les artistes en soutenant
la production des œuvres. Cet engagement est déjà effectif à travers les expositions
produites par la Fondation dans les lieux d’exposition Hermès ou pour les commandes
à des vidéastes pour le programme H Box. S’agissant des résidences, les jeunes artistes
ont la possibilité de produire des œuvres en s’appuyant sur des savoir-faire exceptionnels
et en utilisant des matériaux peu accessibles, comme le cristal, certains cuirs ou la soie.
Ces conditions de production leur donnent la possibilité d’aventures artistiques inédites.
Les manufactures sont parties prenantes de ce programme de la Fondation, et c’est
l’opportunité pour leurs artisans d’aiguiser leur habileté en se mettant au service de projets
inhabituels et d’ouvrir ainsi les ateliers à de nouveaux univers.
En proposant ces résidences à de jeunes artistes, la Fondation affirme son soutien
à l’émergence d’artistes dont la démarche créative est en train de s’affirmer.
Par ailleurs, la Fondation s’engage à donner une visibilité à ces résidences et au résultat
du travail réalisé afin de promouvoir les artistes.
Fondées sur le partage, les résidences doivent être enrichissantes pour chacun et constituer
un défi partagé.
Ce programme de la Fondation s’est rapidement révélé comme une aventure passionnante
par son impact artistique et humain. Au fil du temps, de véritables connivences se sont tissées.
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I – Le nouveau programme de la Fondation :
résidences d’artistes dans les manufactures Hermès
1) Les grands principes
Mûri depuis la création de la Fondation d’entreprise Hermès en 2008, son programme
de résidences d’artistes a vu le jour en 2010, avec les quatre premiers plasticiens invités.
Il est initié par la Fondation, en lien étroit avec les manufactures concernées.
Les jeunes artistes plasticiens en résidences sont proposés à la Fondation par des artistes
confirmés, de renommée internationale, dans un principe de parrainage. Les quatre
premiers « parrains » sont Susanna Fritscher, Richard Deacon, Giuseppe Penone
et Emmanuel Saulnier. Ils ont été choisis pour leurs qualités pédagogiques, leur expérience
du travail de la matière et, bien sûr, pour leur excellence artistique. Ils assumeront
cette mission durant plusieurs années consécutives en proposant de nouveaux artistes.
Ce programme, qui sera reconduit chaque année, a pour ambition d’offrir à de jeunes
artistes motivés les moyens de développer une œuvre originale avec des techniques
et des matériaux qui leur sont habituellement peu abordables. Chaque résidence a lieu
dans un site différent du pôle manufacturier de la maison Hermès.
Les résidences s’adressent à de jeunes artistes francophones (pour simplifier les échanges
au sein des ateliers). En 2010, quatre résidences sont organisées dans quatre manufactures
de la maison Hermès :
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Elisabeth S. Clark à la Maroquinerie de Sayat
Benoît Piéron à la Holding Textile Hermès
Olivier Sévère aux Cristalleries de Saint-Louis
Simon Boudvin à la Maroquinerie des Ardennes
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2) Déroulé des résidences d’artistes dans les manufactures
Chaque jeune plasticien a la possibilité, pendant sa résidence, de développer plusieurs
œuvres avec des techniques et des matériaux habituellement peu accessibles.
Elles demeurent l’entière propriété de l’artiste, excepté une qui sera remise à la Fondation
pour organiser ultérieurement une exposition retraçant, à travers les pièces produites,
le parcours de chacun.
Les artistes ont « carte blanche » mais doivent également commencer avec « une page
blanche », c’est-à-dire sans idée préconçue de leurs travaux à venir. Ainsi, la résidence
débute par une courte période d’observation, immersion préalable pour proposer un projet
à la Fondation, avant le début effectif de la résidence qui dure trois mois environ.
Durant cette période de résidence, les jeunes artistes sont pris en charge par la Fondation et
reçoivent une bourse. Les manufactures sont parties prenantes en accompagnant les artistes
au quotidien, à la fois sur le plan technique et sur le plan logistique.
De plus, la Fondation s’emploiera à assurer leur promotion et les accompagnera
vers une plus grande reconnaissance, en particulier grâce à une publication spécifique
à chacun et une exposition programmée en 2012 ou 2013.
Le dialogue entre les artistes et les artisans doit susciter une émulation qui permet
à chacun de déplacer ses pratiques, de nourrir son imaginaire. Cette rencontre doit être
une expérience enrichissante sur le plan professionnel et humain. Autant de valeurs
que porte la Fondation.
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II – Les 4 résidences d’artistes 2010
1) Elisabeth S. Clark à la Maroquinerie de Sayat
Elisabeth Clark (née en 1983), jeune artiste britannique diplômée de la Slade School
of Fine Art en 2008, a déjà plusieurs expositions à son actif et se trouve depuis peu
en résidence au Pavillon (Palais de Tokyo, Paris). Elle travaille sur la temporalité,
les interstices, l’écriture sonore et se passionne pour la linguistique. L’artiste, conceptuelle
et à l’écoute de la matière, aime à lui donner une autre dimension. En 2008, lors de
sa performance Book Concerto in One Act, elle se pose en chef d’orchestre, utilisant
des livres comme instruments de musique et leurs lecteurs comme musiciens.
Du bruissement des pages tournées s’élève un « book concert ».
C’est la Maroquinerie de Sayat qui reçoit Elisabeth Clark le temps de cette résidence
parrainée par Susanna Fritscher. Situé en Auvergne, ce site était historiquement
celui d’une petite maroquinerie : Bohat, fondée en 1945. Acquise par la maison Hermès
en 1997, elle est devenue un lieu de haute facture dédié au travail des peaux et des cuirs.
La Maroquinerie de Sayat est un lieu favorable aux projets expérimentaux et aux échanges.
Le savoir-faire pointu des artisans y est éprouvé à travers la fabrication des célèbres sacs
mais également dans le développement de nouveaux prototypes. La richesse et la diversité
des étapes de fabrication en font un site particulièrement propice à la rencontre d’univers
distincts et au décloisonnement des pratiques, proposé par le programme de résidence
de la Fondation d’entreprise Hermès.
Le projet / les intentions d’Elisabeth Clark
Lors de son immersion à Sayat, Elisabeth a été fascinée par les mouvements des artisans
au travail. Mouvements qu’elle a associés à des danses, des gestes essentiels ; comme
un langage parallèle, presque invisible, qui coexiste avec la production quotidienne dans
la manufacture. Elle a repéré particulièrement un geste circulaire des bras des artisans
lors de la couture au point sellier. Autour de gestes d’acrobate et de cette notion de cercle,
Elisabeth a poursuivi des recherches historiques et linguistiques qui l’ont menée vers
l’univers du cirque. En parallèle, elle a étudié les plans de certains sacs et s’est intéressée
aux anses et à leurs courbes, comme une trace de ces gestes.
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Elle a également confronté quelques mesures : les pièces de cuir d’un sac Birkin taille 30,
bout à bout, forment une ligne de 12,8 mètres. Cette mesure est aussi le diamètre
d’une piste de cirque…
Son œuvre, un cercle de 12,8 mètres de circonférence (4,07 mètres de diamètre) entièrement
gainé de cuir blanc (réalisé en deux exemplaires identiques), est l’aboutissement de
ses recherches. Elle le considère comme un contour ou un vide, une lentille, une entrée
de scène qui, suspendu au fond de l’un des ateliers du site, offre un regard autre sur
les artisans et ce qui se joue en ces lieux.
La réalisation complexe des œuvres a nécessité une forte complicité avec le directeur
de la maroquinerie, ancien artisan, et avec les nombreux maroquiniers qui ont travaillé
tour à tour avec l’artiste.
Planning : immersion : 3 semaines de mai à juin 2010, période préparatoire : 14-24 juillet
2010, production : 8 septembre à mi-novembre 2010.
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2) Benoît Piéron à la Holding Textile Hermès
Située à Pierre-Bénite à côté de Lyon, ville de la soie, la Holding Textile Hermès reçoit
Benoît Piéron (né en 1983) le temps de sa résidence. Parrainé par le sculpteur britannique
Richard Deacon, diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2007,
le jeune artiste qui se définit comme « archaïque et contemporain » confie : « Mes œuvres
sont à la croisée des chemins du monde extérieur et de l’intérieur. Mes pièces ont un lien
avec des gestes du quotidien. Les dispositifs que je mets en place me permettent de mettre
en regard les différentes composantes de ma pratique dans une écriture singulière. »
Le contexte et le paysage tiennent une place importante dans le processus créatif
de Benoît Piéron. La randonnée pédestre est souvent le point de départ de ses projets.
Qu’il travaille à des formes de nouveaux habitacles, à des outils ou à des vêtements,
le jeune artiste entretient un rapport étroit avec la matière.
Son immersion au sein de la Holding Textile Hermès le confronte à de nouvelles
techniques : du dessin avec un infographiste au travail de coloriste, et jusqu’à l’impression,
la manufacture décline nombre de savoir-faire liés au travail minutieux de la soie.
Le projet / les intentions de Benoît Piéron
Après ce qu’il a nommé une « immersion en mer de soie », Benoît Piéron a choisi de réaliser
une installation nomade, univers en soi(e) prenant la forme d’un lit, support de rêve
et espace d’accomplissement du « drame du mariage ».
Il s’est beaucoup inspiré des archives Bucol* dans lesquelles il a passé beaucoup de temps
à chercher les motifs textiles qui l’inspireraient pour dessiner un ensemble de draps, taies
et voilages de son lit-installation (qu’il produira en deux exemplaires identiques).
Il a également mené des recherches historiques et sociologiques sur les soies et tentures
d’apparat utilisées dans les pratiques nuptiales de certaines civilisations.
Benoît Piéron – dont l’atelier est installé dans une « cabane » en préfabriqué dans la cour
des Ateliers AS* – réalise actuellement ses lits et leurs parures en soie, en collaboration avec
les coloristes et infographistes des Ateliers AS, de Bucol et de la SIEGL*. La construction
des structures est achevée, la phase d’impression de la soie pourra bientôt commencer…
Planning : immersion en juillet, production du 4 octobre au 30 décembre 2010 (à plein-temps).
* Société de la Holding Textile Hermès.
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3) Olivier Sévère aux Cristalleries de Saint-Louis
C’est au sein des Cristalleries de Saint-Louis, à Saint-Louis-lès-Bitche en Moselle,
où depuis 1586 les verriers explorent les secrets du verre puis du cristal, qu’Olivier Sévère
(né en 1978), sculpteur diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
en 2002, s’immerge pour le temps de sa résidence. Six tonnes de cristal y sont produites tous
les jours, 300 000 pièces (verres, vases, carafes, presse-papiers) soufflées à la bouche chaque
année. Les objets sont ensuite taillés à la main, gravés à l’acide et décorés à l’or 24 carats
ou au platine, et peints au pinceau.
Parrainé par l’artiste Emmanuel Saulnier, Olivier Sévère interroge avec humour la plasticité
et la matérialité de l’objet de consommation en le hissant au rang d’œuvre d’art. Ainsi, il
explore le marbre en sculptant un coussin Extra-Dur, baptise un jeu de quilles translucides
en verre Hors-Jeu, compose des brassards flotteurs en bronze dits Submersibles… Ces objets
sculptés au détail près sont reconnaissables, mais le matériau utilisé est hors norme.
La résidence de l’artiste dans la célèbre cristallerie est pour lui une véritable opportunité.
Elle confronte l’imagination amusée de ce dernier au savoir-faire exceptionnel de l’artisan
maître verrier, pour un partage et un échange de savoirs.
Le projet / les intentions d’Olivier Sévère
Olivier Sévère a choisi de profiter de sa résidence à Saint-Louis pour infléchir sa pratique
artistique en explorant de nouvelles voies, autour d’objets sortant du champ quotidien
et usuel. Se concentrant sur l’étude des matières, l’exploration de leur nature, de leur chimie
et de leurs contraintes physiques, il a décidé de « jouer » avec le cristal et les multiples formes
que lui a fait prendre le travail des verriers depuis le xvie siècle. La visite de la Grande Place,
musée de la cristallerie, lui a démontré les caractéristiques et les possibilités infinies
du cristal à incarner en trompe-l’œil d’autres matières : émail, céramique, marbre…
Ainsi, Olivier Sévère a décidé de créer, à partir du « langage » de Saint-Louis et du cristal,
mais en détournant certains effets qui le caractérisent habituellement, des ensembles
de « pierres ». Il reconstitue ainsi un cycle perpétuel de la matière : la roche se délitant
en sable, lui-même utilisé dans la composition du cristal qui sera exploité pour reproduire
l’aspect des pierres. Olivier Sévère constitue ainsi plusieurs ensembles : galets, pavés,
ardoises, roches… Chacun, réalisé avec les verriers de Saint-Louis, utilisera différents
métiers du travail du cristal : à chaud (soufflage, coulage…) et à froid (taille, gravure,
dorure…). Les savoir-faire employés seront nombreux et pointus, impliquant un travail
poussé avec la direction technique de Saint-Louis et plusieurs artisans. Ces pièces seront
ensuite disposées par catégorie, sur des tables, telles des collections de minéralogie.
Planning : immersion 2 semaines en juin, production entre octobre 2010 et janvier 2011
(séjours d’une à deux semaines par mois).
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4) Simon Boudvin à la Maroquinerie des Ardennes
C’est dans le cadre de la Maroquinerie des Ardennes que Simon Boudvin (né en 1979) est
immergé et côtoie les divers savoir-faire liés au travail du cuir. Située à Bogny-sur-Meuse,
cette manufacture s’est dotée en 2004 d’un bâtiment de construction écologique,
entièrement vitré, d’une surface de 5 000 m².
Parrainé par Giuseppe Penone, Simon Boudvin, jeune artiste de trente ans diplômé de
l’Ensba (École nationale supérieure des beaux-arts) et de l’Ensa (École nationale supérieure
d’architecture) de Paris en 2003, s’intéresse à l’empreinte de l’homme dans sa relation
entre matière et construction, à travers le montage, l’installation, la photographie ou
l’intervention in situ.
Au sein de la maroquinerie, sa recherche esthétique se trouve principalement confrontée
au gainage et à ses différentes étapes et gestes manuels hautement qualifiés qu’il pourra
s’approprier.
Le projet / les intentions de Simon Boudvin
Simon Boudvin, qui dès le début de son immersion a pu s’installer à une table – à l’égal
des artisans – au sein d’un atelier de la maroquinerie, s’est intéressé à la personnalité
des maroquiniers et à leurs parcours personnels, fortement inscrits dans l’histoire
industrielle des Ardennes.
Ces rencontres ont amené Simon Boudvin à s’intéresser aux ruines des ardoisières de
Rimogne, à quelques kilomètres de Bogny, où Simon a lancé une enquête archéologique,
historique et sociologique transcrite en relevés précis (photos, relevés archéologiques
et topographiques…).
En parallèle, Simon a mené un travail dans la manufacture. Il s’est penché sur les vides
et pleins générés par la coupe du cuir : une fois les formes voulues découpées dans la peau,
quelle est l’identité des formes restées sans usage ?
Simon Boudvin a travaillé avec un artisan de la maroquinerie pour gainer un bureau réalisé
sur mesure par un ébéniste local. Il a ensuite travaillé avec les chutes de ce gainage,
rassemblées sur elles-mêmes, pour en faire les moules de formes abstraites en plâtre qui
seront posées sur le bureau, tels des « fantômes » de ces restes.
Planning : immersion deux semaines en juillet, production entre septembre et novembre 2010
(séjours de quelques jours répétés plusieurs fois par mois).
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III - Le soutien à la création contemporaine* de la Fondation d’entreprise Hermès
La Fondation d’entreprise Hermès, créée en 2008, encourage les talents et conforte
les nouvelles formes d’écriture artistique. Pour Hermès, maison aux racines artisanales,
la prise en compte des processus de fabrication est primordiale.
Fidèle à cette culture, la Fondation privilégie l’aide directe aux créateurs par la production
de leurs œuvres, ce qui en fait l’une de ses spécificités. Dans le cas de son programme de
résidences d’artistes, la Fondation pousse la démarche encore plus loin en invitant de jeunes
artistes plasticiens au sein des manufactures Hermès, réputées pour leurs savoir-faire et
la confidentialité de cette haute facture.
La Fondation a hérité de son entreprise fondatrice un intérêt pour la diversité de
la création contemporaine. Elle soutient donc les artistes dans de multiples domaines :
les arts plastiques, les arts de la scène, le design.
Certaines de ses activités conjuguent production et diffusion des œuvres. La Fondation
assure ainsi la programmation de six espaces d’exposition à travers le monde (TH13 à Berne,
La Verrière à Bruxelles, The Gallery at Hermès à New York, Atelier Hermès à Séoul,
Third Floor à Singapour, Le Forum à Tokyo) avec le concours de commissaires spécialisés
qui privilégient en majorité des réalisations in situ. Des œuvres vidéo, commandées
chaque année à des artistes, sont projetées dans la H Box, architecture nomade qui parcourt
le monde.
La Fondation organise des prix ayant vocation à encourager les talents : le Hermès
Foundation Missulsang pour l’art contemporain en Corée, le Prix Émile Hermès dans
le domaine du design.
Elle contribue également à la production dans le domaine des arts de la scène. Privilégiant
les spectacles au croisement de plusieurs disciplines artistiques, diffusés en France et
à l’international, elle lance en 2011 le programme « New settings » centré sur les œuvres
cosignées par des artistes de la scène et des plasticiens.
* Quatre axes définissent les domaines d’intervention de la Fondation d’entreprise Hermès : le soutien
à la création contemporaine, la valorisation des savoir-faire artisanaux, l’éducation et l’environnement
(centré sur les questions de biodiversité).
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Visuels disponibles (pour toutes les photos, © Tadzio, 2010)
Résidence d’Elisabeth Clark à la Maroquinerie de Sayat
Elisabeth Clark et sa maquette de l’œuvre
Elisabeth Clark
en phase de collage
Choix du cuir
par Elisabeth Clark
Découpe et assemblage
des pièces de cuir
Assemblage et système
d’accroche de l’œuvre
Accrochage de l’œuvre
dans la manufacture
Résidence de Benoît Piéron à la Holding Textile Hermès
Benoît Piéron dans son atelier
de la manufacture
Travail
avec un infographiste
Construction de pièces en bois
pour les pieds du lit
Travail
avec les coloristes de la soie
Modelage d’argile
pour les montants du lit
Essai de mousseline
de soie sur le lit
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Résidence d’Olivier Sévère dans les Cristalleries de Saint-Louis
Olivier Sévère
devant le grand four
Soufflage
d’un pavé de cristal
Olivier Sévère tenant deux pavés
(clair et flanelle)
Démoulage
d’un pavé soufflé moulé
Soufflage d’un galet
filigrané noir et blanc
Ensemble de galets
de cristal filigrané
D’autres visuels – en particulier des œuvres achevées – pourront compléter cette sélection,
sur demande.
Pour la résidence de Simon Boudvin à la Maroquinerie des Ardennes, les photos seront
disponibles début 2011.
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r e s p o n s a b l e d e l a c o m m u n i cat i o n :
Frédéric Hubin
24, faubourg Saint-Honoré – 75008 Paris
Ina Delcourt
c o n tac t p r e s s e à pa r i s  : Anne-Laure Pandolfi
Tél. : +33 (0)1 40 17 48 23 / [email protected]
13-15, rue de la Ville-l’Évêque – 75008 Paris
d i r e c t i o n i n t e r nat i o na l e d e l a p r e s s e :
www.fondationdentreprisehermes.org
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