Complexité de l`entreprise : une approche transdisciplinaire

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Complexité de l`entreprise : une approche transdisciplinaire
Actes du Colloque international francophone « Complexité 2010 »
La pensée complexe : défis et opportunités pour l’éducation, la recherche et les
organisations – Lille (France) mercredi 31 mars et jeudi 1er avril 2010
Complexité de l’entreprise : une approche transdisciplinaire
Marie-Joëlle BROWAEYS , Nyenrode Business Universiteit (Pays-Bas)
Résumé L’objet d’étude de prédilection des sciences de gestion reste l’entreprise.
Une entreprise dans laquelle phénomènes organisationnels, économiques et sociaux
s’entremêlent. Mais l’entreprise n’est plus ce qu’elle était. On voit apparaître de
nouvelles formes d’organisation et avec elle de nouvelles formes de pensée. Une
approche complexe de l’organisation nous amène à considérer les travaux d’E.
Morin sur la pensée complexe et l’entreprise.
Non seulement l’épistémologie, mais aussi le statut même des sciences de gestion
suscite de nombreux débats à l’heure actuelle. Selon certains auteurs, elles
n’emprunteraient qu’aux autres sciences ou même ne seraient qu’un art pratique.
D’autres - comme ceux de la nouvelle sociologie des entreprises - soulignent que les
théoréticiens ne saisissent pas assez l’entreprise comme un espace multiformes,
qu’ils ne se penchent que sur un objet spécifique de l’entreprise.
Malgré cela, on remarque l’émergence de la notion de ‘transdisciplinarité’ dans les
sciences de gestion. Une science qui serait vue non plus comme un champ ayant sa
propre structure, ni comme un champ qui n’a à proprement parlé pas d’existence,
mais comme une méta-science pénétrant dans les domaines qui ne sont pas les
siens, s’appropriant les disciplines tout en essayant de les synchroniser dans le
cadre de l’entreprise.
L’utilisation des principes et des concepts d’une discipline par une autre semble
être une pratique courante. C’est pourquoi il est intéressant de chercher s’il existe
un parallèle entre des sciences qui au premier abord semblent très éloignées l’une
de l’autre comme les sciences physiques et les sciences de gestion. Puis de se
demander s’il y a des sciences qui se prêtent mieux que d’autres au transfert de
concepts applicables aux sciences de l’organisation et à l’entreprise. Il ne s’agira pas
ici de débattre des problèmes épistémologiques inhérents à la science, mais plutôt
de s’interroger sur le possible du transfert des principes d’une science à une autre
et de leur applicabilité dans un autre domaine que le sien.
Cette interrogation soulèvera des questions se rapportant principalement à la
transdisciplinarité qui permet d’utiliser les démarches de la pensée, les modèles et
les concepts de différentes disciplines et essayera de saisir en quoi il peut être
intéressant de chercher ailleurs les moyens de comprendre la complexité de
l’entreprise.
Mots clés
Transdisciplinarité – épistémologie - systèmes complexes – sciences de l’organisation
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organisations – Lille (France) mercredi 31 mars et jeudi 1er avril 2010
Complexité de l’entreprise : une approche transdisciplinaire
L’objet d’étude de prédilection des sciences de gestion reste l’entreprise. Une
entreprise dans laquelle phénomènes organisationnels, économiques et sociaux
s’entremêlent. Mais l’entreprise n’est plus ce qu’elle était. On voit apparaître de
nouvelles formes d’organisation - qui privilégient le micro management - et avec
elles de nouvelles formes de pensée. La pensée managériale actuelle s’éloigne de la
pensée classique et serait plutôt vue comme une méta science pénétrant dans les
domaines qui ne sont pas les siens. (Péron, 2002).
Cette remise en question du champ d’étude principal de la recherche
organisationnelle nous amènera à considérer les travaux d’Edgar Morin sur la
pensée complexe et l’entreprise. Ceci soulèvera aussi des questions se rapportant
principalement à la transdisciplinarité qui permet d’utiliser les démarches de la
pensée, les modèles et les concepts de différentes disciplines. Nous essayerons de
montrer en quoi il peut être intéressant de chercher dans d’autres disciplines les
moyens de saisir la complexité de l’entreprise, tout en sachant que « la
complexité est un mot problème et non un mot solution». Morin (1990, 2005, p.10)
Epistémologie et sciences de gestion
Avant d’aborder l’épistémologie et les sciences de gestion, il semble ici
opportun de faire une remarque concernant la définition du terme ‘Epistémologie’.
(Browaeys,
2004).
Dans
la
tradition
philosophique
de
langue
française,
l’épistémologie se définit comme la théorie de la science en général. On parle
d’épistémologie des sciences physiques et chimiques, de la biologie ou encore de la
logique. Cette épistémologie de la logique se rapproche de la définition anglosaxonne de l’épistémologie puisqu’elle s’intéresse entre autres, aux différentes
formes de pensée vues au travers d’une théorie de la connaissance. Une théorie qui
cherche à comprendre les fondements de la connaissance, son développement, son
objet, ses fins et ses objectifs.
C’est surtout avec Bachelard que le terme ‘épistémologie’ émerge comme
philosophie des sciences : « Pour le philosophe, les méthodologies, si diverses, si
mobiles dans les différentes sciences, relèvent quand même d’une méthode initiale,
d’une méthode générale qui doit informer tout le savoir, qui doit traiter de la même
manière tous les objets. » (Bachelard, 1971, p.121). Pour lui, les progrès de la
pensée scientifique contemporaine ont transformé les principes mêmes de la
connaissance. Connaître, selon le principe ontologique, c’est rechercher une façon
de penser et non plus vouloir décrire la vérité.
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L’épistémologie complexe s’intègre dans cette démarche cognitive tout en
n’excluant pas les cadres de l’épistémologie classique, mais ce qui la distingue, c’est
que tout en maintenant la problématique de la vérité, elle envisage aussi une
connaissance qui se croit vraie, qui peut alors être aussi une illusion ou une erreur.
(Morin, 1986, p.24).
Non seulement l’épistémologie, mais aussi le statut même des sciences de
gestion suscite de nombreux débats. Selon certains auteurs, elles n’emprunteraient
qu’aux autres sciences ou même ne seraient pas une science mais un art pratique.
Le travail des chercheurs ne se réduirait qu’à l’observation méthodique de l’action
des gestionnaires. D’autres - comme ceux de la nouvelle sociologie des entreprises soulignent que les théoriciens ne saisissent pas assez l’entreprise comme un espace
ayant des formes multiples et qu’ils ne se penchent que sur un objet spécifique de
l’entreprise, tels que par exemple, la question du pouvoir ou de la culture (Amblard
& al., 1996, p.192).
L’objet d’étude – l’entreprise – est alors tellement fragmenté qu’il ne rend plus
compte de sa cohérence globale. C’est pourquoi la recherche en entreprise doit être
abordée comme tout système complexe dans lequel l’interaction entre la totalité du
système et de ses éléments en particulier est essentiel. C’est-à-dire que l’entreprise
(l’organisation) et le personnel (les individus), doivent être appréhendés comme
« deux processus inséparables et interdépendants » (Morin, 2005, p.116).
Cette approche forme le cadre épistémologique des démarches de recherche
qui privilégient l’interaction sujet-objet dans la construction de la connaissance.
Une connaissance dont il faut être conscient de ce qui la mutile. Comme le principe
d’explication simple des phénomènes complexes de la science classique qui ne
prend pas en compte « l’aléa, notamment pour comprendre tout ce qui est évolutif »
et « un univers où se combinent hasard et nécessité. » (Morin, 1994, p, 318).
Cette réflexion touche à la notion de transdisplinarité qui est sous-jacente
dans la pensée complexe puisqu’elle utilise des procédures intellectuelles qui
privilégient une pensée plurielle. (Wunenburger, 1990)
Notion de transdisciplinarité
Tout d’abord il faut définir les approches autour de la ‘transdisciplinarité’.
Dans l’approche interdisciplinaire (qui sous-entend la réciprocité), les situations et
les thèmes sont vus au travers de l’interaction de plusieurs disciplines alors que
l’approche pluridisciplinaire permet d’étudier les mêmes thèmes ou situations selon
les
points
de
vue
spécifiques
des
différentes
disciplines.
L’approche
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transdisciplinaire va plus loin puisque les démarches de la pensée et les mêmes
concepts sont utilisés dans différentes disciplines.
Cette notion de transdisciplinarité est repris dans une note de lecture de J-L
Le Moigne (2005) sur le livre de Legay & Schmid (2004). Ce livre - une
correspondance sur la recherche scientifique, la modélisation et les objets
complexes - permet de relativiser et de re-poser la question : Pourquoi certaines
sciences s’approprieraient-elles certaines notions ? Comme la complexité par
exemple, une notion qui n’est ni l’apanage des sciences mathématiques ou de la
nature. C’est ce que montre Prygogine (1998) concernant la révision du concept de
temps en physique faite grâce aux systèmes dynamiques instables. Cette révision
lui a permis de se détacher de la science classique – qui privilégiait la prévisibilité
du futur, l’ordre et la stabilité - en utilisant la notion de chaos, une notion devenue
si populaire qu’elle est utilisée dans tous les domaines de la science.
Prygogine (2000) va plus loin quand il voit dans les lois en mathématiques,
physique et chimie une source possible d’inspiration pour les sciences humaines,
spécialement pour les économistes et sociologues qui sont en présence de
problèmes complexes. C’est le cas des sciences de l’organisation qui serait vues par
certains chercheurs non plus comme un champ ayant sa propre structure, mais
plutôt comme une science qui s’approprie les disciplines tout en essayant de les
synchroniser dans le cadre de l’entreprise. (Péron, 2002)
On pourrait alors ici s’interroger sur le possible du transfert des concepts et
des principes d’une science à une autre et de leur applicabilité dans un autre
domaine que celui d’origine. Se demander, par exemple, si un concept relevant des
sciences physiques ou de la biologie pourrait être applicable aux sciences de
l’organisation.
Transfert des concepts et principes d’une science à une autre
Il semble au premier abord intéressant de considérer la notion d’entropie. Il
est communément admis que l’entropie est la mesure du désordre dans un système.
Plus le désordre est grand plus l’entropie augmente. Or, en physique, s’il est admis
qu’il y a toujours une tendance vers le désordre, la fonction de l’entropie comme
mesure du désordre reste difficile à utiliser alors qu’elle est assez bien définie en
termes de chaleur et de température par la deuxième loi de la thermodynamique. Il
est par exemple problématique pour les physiciens de « mesurer le degré d’ordre
dans l’eau » pendant la congélation, « où l’apparition de structures cristallines
s’accompagne en permanence d’une libération d’énergie » (Gleick 1989, p.385-386).
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En s’appropriant ce concept, la biologie, l'économie, et même la sociologie
l’ont modifié et lui ont donné le sens général de tendance à la désorganisation ou à
la déstructuration. (Petit lexique Complexité MCX-APC).
Ceci ne pose pas seulement la question du transfert d’un concept d’une
science à d’autres mais aussi des principes appartenant à un système. Pour
reprendre le deuxième principe de la thermodynamique cité plus haut, sans
échanges, le système ne peut évoluer que vers la mort ou tout au moins décliner.
Les structures se paralysent ou se fixent. Ce type de systèmes hypercomplexes se
rencontre aussi dans les systèmes du vivant et humain. (Donadieu et Karsky, 2002)
Cet exemple nous amène à la biologie, un système qui se rapproche le plus
des systèmes humains. Il semble en effet plus adéquat d’essayer d’appliquer les
concepts de la biologie aux sciences de l’organisation plutôt que ceux de la
physique. Kauffman (in Benkirane, 2002) réunit déjà ces systèmes puisqu’il trouve
que la pensée biologique prend une place de plus en plus importante dans le
management des organisations. Il essaie d’appliquer les concepts venus des
sciences de la complexité dans les entreprises qui cherchent la résolution de
problèmes pratiques du monde des affaires.
Systèmes biologiques et humains
En biologie, les systèmes sont particulièrement complexes. Il n’est pas inutile
de rappeler ici les travaux de Darwin sur le rôle de la sélection naturelle dans
l’évolution puisqu’on peut retrouver un processus similaire dans les sociétés
humaines. L’évolution se fait par des changements (mutations génétiques) qui
arrivent au hasard et se combinent avec la sélection naturelle. Les organismes les
mieux adaptés à un certain milieu survivent et peuvent procréer. Ces changements
donnent ainsi graduellement une modification des propriétés des organismes d’une
espèce et à la longue naissance à de nouvelles espèces.
Dans la nature, chaque espèce a sa place, une niche écologique où elle peut
exister en équilibre avec son environnement. Nous voyons un système bien organisé
qui est capable de s'adapter aux changements environnementaux. Il se comporte
comme un système ayant une stratégie précise et un objectif bien défini. Cependant
il n’en est rien. Il faut savoir que l’évolution se passe par des changements
aléatoires spontanés et se fait sans aucun objectif. Que les espèces changent,
s’adaptent et meurent, c’est le fruit du hasard.
On retrouve le même système dans le monde de l’entreprise en tout au cas
quand on regarde au niveau macro-économique. On voit arriver et partir des
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entreprises. Seules les entreprises qui se sont adaptées aux marchés se développent
et survivent. Les autres meurent. Il se forme alors une nouvelle situation où
l’ensemble des entreprises ont leur place dans le système économique sans que cela
ait été planifié.
La différence se situe au niveau micro-économique, puisque
contrairement
la
à
sélection
naturelle
du
système
évolutionnaire
où
les
changements sont dirigés par le hasard, ici chaque entreprise doit diriger son
évolution. Les dirigeants ne peuvent pas se permettre de laisser tout changement
sujet au hasard. Ils doivent choisir une stratégie.
Pour rester dans le domaine de la biologie, prenons comme deuxième
exemple, le système immunitaire. Pour se battre contre des micro-organismes
pathogènes, ce système produit des anticorps. Comment le corps peut-il faire des
anticorps spécifiques pour chaque micro-organisme, alors qu’il y a des millions de
structures différentes possibles qui peuvent changer dans le temps et sont alors
inconnus? La réponse, c’est que cette production d'anticorps par le système
immunitaire est aussi basée sur la génération aléatoire et la sélection naturelle et
fonctionne ainsi de façon tout à fait semblable au système évolutionnaire. Le corps
produit au quotidien des milliards de leucocytes dont chacun porte un anticorps
différent avec une spécificité aléatoirement construite et seulement les leucocytes
qui rencontrent un micro-organisme avec lequel ils peuvent s’accorder resteront en
vie, les autres – la plupart – mourront. Ainsi, le système immunitaire se comporte
comme un système qui a une réponse bien définie: il fait exactement le bon
anticorps et seulement quand c'est nécessaire. Tout se passe comme s’il y avait une
gestion centrale. Cependant il n’en est rien. Le système s’auto-organise, évolue et
combine hasard et nécessité.
Ainsi, les systèmes biologiques - évolutionnaire et immunitaire - sont
capables de s'adapter aux changements imprévus. Il semble alors attirant
d’appliquer leurs principes sur des systèmes économiques et humains. Cependant,
l'inconvénient des deux systèmes biologiques mentionnés, c’est que leur adaptation
va de pair avec une perte importante d’organismes ou de cellules, donc d’individus.
Si nous voulons appliquer le mécanisme de changement au niveau de l’entreprise,
nous devons admettre que ce n'est pas une option pour le management de
soumettre au processus aléatoire ou à une sélection naturelle les changements
organisationnels. Les entreprises doivent faire des projets et prendre des décisions
pour changer ou s'adapter, c’est pourquoi elles doivent choisir une stratégie pour
diriger leur évolution.
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Conclusion
Grâce à la transdisciplinarité, les sciences utilisent des concepts et des
principes
qui
permettent
d’enrichir
les
différentes
disciplines
scientifiques.
Cependant ces termes n’ont toujours la même valeur selon les sciences. Selon
Varela (1989, p.44), il faut distinguer les notions. Il y a des notions qui concernent
le « paradigme explicatif de la phénoménologie d’un système » et d’autres qui servent
« pour les besoins de la communication dans le domaine de l’observateur. »
D’ailleurs, certains concepts et principes semblent être peu ou pas utilisables
dans un autre domaine que celui où ils ont été conçus. Ils ont été formulés dans un
cadre bien précis où leur fonction est bien définie. L’entropie en est un exemple. Par
contre d’autres concepts semblent avoir un champ sémantique plus large, ce qui
leur permet de mieux s’adapter au domaine d’accueil.
C’est
pourquoi,
dans
les
démarches
de
recherche
en
sciences
de
l’organisation, il semble plus adéquate pour rendre compte de la complexité de
l’entreprise, de choisir les concepts et les principes relevant de la biologie – comme
l’évolution – puisque il y a là une analogie avec les organisations humaines assez
frappante.
La pensée d’Edgar Morin - qui privilégie le principe d’explication complexe
des phénomènes complexes - a été le point de départ de cette réflexion. L’approche
transdisciplinaire nous a permis de montrer qu’il peut être intéressant d’essayer de
chercher ailleurs les moyens d’appréhender la complexité de l’entreprise.
Bibliographie
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Bachelard, G. (1971) Epistémologie. Paris : PUF
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Browaeys, M.J.(2004) Complexity of epistemology : Theory of knowledge or
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philosophy of science?. Meeting of the European chaos and complexity in
organizations network.
Donnadieu, G. Karsky, M. (2002).La systémique, penser et agir dans la complexité.
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Legay, J-M. Schmid, A.F. (2004) Philosophie de l’interdisciplinarité; Correspondance
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Paris : Editions Petra
Le Moigne, J-L. (2005). Note de lecture sur Legay,J-M, & Schmid A.F, (2004),
Philosophie de l’interdisciplinarité. Paris : Editions Petra .
Morin, E. (1986). La méthode : La connaissance de la connaissance. Paris : Seuil
Morin, E. (1994). La complexité humaine. Paris : Flammarion
Morin, E. (1990, 2005). Introduction à la pensée complexe. Paris : Editions du Seuil
Péron, M. (2002) Transdisciplinarité : Fondement de la pensée managériale anglosaxonne? Paris : Economica
Prigogine I. (1998) La fin des certitudes . Paris : Editions Odile Jacob
Prigogine, I. (2000). Le futur est-il donné ? In Ricciardelli, M. Urban S. Nanopoulos,
K. (Eds) Mondialisation et sociétés multiculturelles : L’incertain du futur. Paris : PUF
Varela, F.J. (1989). Autonomie et connaissance. Paris : Editions du Seuil. Traduit
de : Principles of biological autonomy.
Wunenburger, J-J. (1990). La raison contradictoire. Paris : Editions Albin Michel
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