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Running :
la bonne tenue commence dès les sous-vêtements
Par Emilie JOUBERT (Rédaction)
le 24 octobre 2013
Source : http://www.lepape-info.com/equipement/running-la-bonne-tenue-commence-des-les-sous-vetements
Durant l’activité sportive comme dans la vie quotidienne, porter de bons sous-vêtements est
primordial. Mais quand on sait par exemple que 7 à 8 femmes sur 10, selon les études, ne portent
pas la bonne taille de soutien gorge, cela vaut la peine de se pencher sur la question…
Avez-vous déjà essayé de faire votre footing
en talons aiguilles ?
La question paraît saugrenue, mais elle a le
mérite d’interpeller sur un sujet fondamental :
pratiquer une activité sportive requiert un
équipement adéquat.
Et pas besoin d’aborder des notions de look ni
même de performance, il s’agit là uniquement
de confort et de santé.
En matière de textile running, de nombreux
coureurs se soucient de leur « première couche », à savoir ce vêtement anti-transpirant qui permet
de rester au sec et d’évacuer la transpiration.
Mais combien incluent réellement dans leur réflexion les sous-vêtements ?
Premiers contacts directs avec la peau, ils peuvent pourtant rapidement être source d’inconfort s’ils
ne sont pas adaptés.
Privilégier des slips, boxers, culottes aux coutures non irritantes, pour éviter tout risque de
frottement ; et laissez les dessous en coton au placard, au profit de matières plus respirantes
spécialement conçues pour la pratique sportive : voilà des réflexes essentiels à adopter durant
l’activité physique.
Autre point primordial pour les femmes : protéger leur poitrine. Les seins sont en effet soumis à de
forts mouvements (verticaux et latéraux) durant le sport, et particulièrement en course à pied, que
seul un soutien-gorge adapté peut minimiser. Problème : il n’est pas rare d’entendre des runneuses
affirmer qu’elles courent avec leur soutien-gorge de tous les jours, ou qu’elles ont acheté leur
brassière à la va-vite dans les rayons d’un magasin.
« Il y a beaucoup de choix en matière de brassière de sport. Pour les femmes, c’est un marché qui
reste assez flou », note le Dr Nicola Brown. Chercheuse à l’université de Portsmouth en Angleterre,
elle fait partie du groupe de recherche sur la santé des seins. Un groupe qui a notamment publié en
avril 2013 les résultats d’une étude sur près de 1 300 femmes qui ont participé au marathon de
Londres 2012. Parmi les enseignements : un tiers de ces coureuses ressentait des douleurs à la
poitrine pendant l’effort. Des douleurs qui les incitaient parfois à réduire leur activité.
De la simple gêne à la réelle atteinte des ligaments suspenseurs (pouvant entraîner un irréversible
affaissement de la poitrine), les conséquences d’un mauvais maintien des seins sont réelles, dans la
vie quotidienne et a fortiori durant la pratique sportive. Et ce quelle que soit la taille des seins, « et
quelle que soit l’intensité de pratique, de la plus modérée à la plus intense, insiste le Dr Nicola
Brown. Un bon confort de maintien, est aussi important pour une femme qui participe
occasionnellement à des séances de sport, que pour celle qui s’entraîne plus régulièrement ».
Comme c’est le cas pour les chaussures, choisir sa brassière ou son soutien-gorge, ne doit pas se
faire au hasard. Au risque d’en perdre les bénéfices. Si le Dr Nicola Brown et son équipe étudient
les conséquences de l’activité sportive sur la poitrine féminine, leur travail consiste également à
sensibiliser les femmes à bien choisir leur protection. « Beaucoup ne portent pas la bonne taille.
Les erreurs les plus courantes sont un bonnet trop serré et un tour de poitrine trop relâché ».
Premier conseil de la chercheuse britannique : « Essayez toujours votre brassière de sport avant de
l’acheter. Sautez sur place dans la cabine d’essayage, afin d’être sure qu’elle vous offre le maintien
dont vous avez besoin ».
Et de poursuivre : « La bande en dessous des seins doit vous maintenir fermement, il ne doit pas y
avoir d’espace vide dans le bonnet, ou au contraire de sein qui dépasse, et les bretelles doivent être
ajustées pour rester confortable sans être trop tendues ». Et pour assurer un bon maintien, le
groupe de recherche conseille des bretelles croisées dans le dos, et recommande de vérifier qu’un
doigt (mais pas plus !) peut être glissé sous une bretelle.
Des bons conseils qui, s’ils ne vous assurent pas de faire baisser vos chronos de référence, vous
permettront de préserver votre capital-santé, tout en améliorant vos sensations.

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