Prophétesse qui chante
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Prophétesse qui chante
DEB RAH, RAH, prophétesse qui chante - Chant ; découverte de sons… - ♫ Seigneur sois au milieu de nous !... - Juges 5, 1-13.31 - Et nous ? - ♫ Je crois en Dieu qui chante… - Bricolage - Prière Le déroulement de la rencontre est décrit en détail plus loin. Déborah : prophétesse qui chante Le chant… par le chant on dit sa joie, sa reconnaissance ; c’est une manière de prier. Quand nous chantons, les vibrations de la musique transforment nos cœurs. … 1 Ce jourjour-là, Débora et Barac, fils d’Abinoam, chantent en disant : 2 En Israël, les soldats sont prêts pour la guerre, le 3 4 5 6 7 8 Une mère prend soin ; il lui arrive de prévenir les besoins de ses enfants, de sentir et de penser ; de savoir pour eux. Comment prendre soin en respectant, soimême et les autres ? Comment prendre soin sans savoir mieux que l’autre ce dont il a besoin ? Etre mère… apprendre à écouter ; découvrir les besoins réels de ses enfants, pour leur offrir l’amour. 9 10 11 12 13 14 peuple s’offre volontairement pour combattre : remerciez le Seigneur ! Vous, les rois, écoutez ! Chefs des peuples, soyez attentifs attentifs ! Je vais chanter, oui, moi, je vais chanter pour le Seigneur, Dieu d’Israël. Seigneur, quand tu es venu du pays d’Edom, quand tu es descendu des montagnes de Séir, la terre a tremblé. Les nuages ont versé leur eau, une pluie abondante est tombée du ciel. Les montagnes ont tremblé devant toi, le Seigneur du Sinaï, Dieu d’Israël. A l’époque de Chamgar, fils d’Anath, à l’époque de Yaël, les routes étaient abandonnées, les voyageurs prenaient d’autres chemins. Il n’y avait plus de chefs, chefs, plus de chefs en en Israël, Israël, avant que moi, Débora, j’arrive, avant que j’arrive pour être la mère d’Israël. Les gens choisissaient des dieux nouveaux, et aussitôt c’était la guerre. Mais en Israël, pour 40 000 soldats il n’y avait pas un bouclier, pas une lance. Mon cœur est est avec les commandants d’Israël, avec ceux du peuple qui s’offrent volontairement pour combattre. Remerciez le Seigneur ! Vous qui vous déplacez sur des ânesses blanches, vous qui êtes assis sur des tapis, vous qui qui marchez sur les routes, parlez ! Près des des points d’eau, les bergers racontent les bienfaits du Seigneur, ses bienfaits envers les chefs d’Israël. Alors, le peuple du Seigneur est descendu aux portes de la ville.. ville.. RéveilleRéveille-toi, Débora ! RéveilleRéveille-toi ! RéveilleRéveille-toi ! RéveilleRéveille-toi ! Lance un chant de guerre ! Debout, Barac, fils d’Abinoam, ramène tes prisonniers! Ceux qui sont restés en vie ont rejoint les chefs. Le Seigneur m’a permis, à moi Débora, Débora, de vaincre vaincre des combattants courageux. Seigneur, que tous tes ennemis meurent comme Sisra ! Mais que tous tes amis soient comme le soleil, quand il se lève dans toute sa clarté ! Juges 5, 11-13.31 3 … Par le chant, ce qui est sombre peut devenir plus clair ; la vibration de l’amour peut grandir et rayonner. Si nous pensons à des personnes en chantant, nous leur offrons un peu de cet amour, don de Dieu. Quand, dans nos vies, nos relations, nous choisissons de faire grandir la lumière (le soleil !), l’ombre recule, se transforme. Faire grandir la lumière, c’est respecter ; ne pas juger ou exclure ; ne pas rabaisser ; c’est choisir le dialogue avec les autres et avec soi-même. Aujourd’hui, je ne souhaite pas la mort de mes ennemis ; je souhaite tellement faire grandir la lumière, que Dieu vive en moi et autour de moi Rencontre 1° Expérimenter différents sons… Chanter : Aaaaaaaa… observer où ce son résonne dans le corps ; le faire vibrer dans la poitrine, le cœur… Èèèèèèèè… observer où ce son résonne dans le corps ; le faire vibrer dans la gorge… Eééééééé… observer où ce son résonne dans le corps ; le faire vibrer à l’arrière de la tête… Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… observer où ce son résonne dans le corps ; le faire vibrer dans le nez et les os de la face Partage des impressions… Ou… écouter différentes musiques en étant attentif à ce qui se passe à l’intérieur de soi : grégorien ; mystère des voix bulgares… … ce que ça me fait ; ce que ça me dit… 2° ♫ Seigneur sois au milieu de nous ! 3° Nous chantons quand nous sommes joyeux ; quand nous faisons la fête. Le chant est une manière de dire ce qu’il y a à l’intérieur de nous ; parfois il transforme ce que je sens, ce que je ressens… il peut être une manière de prier… de demander ; de dire notre joie, dire merci à Dieu… Autrefois, Déborah a dit merci… Raconter Juges 5, 1-13.31 4° Et nous ?... Dans ce que nous vivons les uns avec les autres pour quoi désirez vous dire merci ?... Composer une prière pour dire merci : chaque enfant dit avec ses mots ce qu’il ressent, ce qu’il pense. 5° ♫ Je crois en Dieu qui chante. Chante et danse pour Dieu, 62 6° Bricolage : fabriquer des instruments de percussion maracas, tambourins… … 7° Dire la prière composée tous ensemble, au son des instruments… N.B : on peut aussi raconter le conte La tortue et le tambour ; faire réagir les enfants ; leur demander ce qu’ils pensent de chacun des protagonistes ; leur demander ce qu’ils auraient fait à la place des abeilles… du lion, de la tortue… Prière Seigneur, Pour la joie de rencontrer mes amis, amis, le plaisir de les découvrir, avec toutes leurs richesses, merci !! Merci, parce que, dans la joie, dans mon cœur, je découvre la vie que tu m’offres. Pour les jeux, avec Emilie, Nathalie, Julien et Sébastien, pour les rires, les sourires, merci ! Merci, parce que j’aime j’aime partager ; j’ai l’impression de faire partie d’une grande famille, celle des vivants. Pour les idées et les paroles échangées, la difficulté d’écouter, merci !! Merci, parce que, quand quand je sais écouter, respecter, je sens la vie, vie, la joie qui grandissent en moi. Merci, Seigneur, Seigneur, de tout mon cœur ! Amen. L’impressionnant bourdonnement d’un essaim en migration a toujours fortement impressionné l’imagination humaine. Les rapprochements avec la musique sont nombreux… La tortue et le tambour Conte du Mali Au temps où les bêtes parlaient, les abeilles s’étaient fabriqué un nouveau tambour. Les abeilles aiment danser, comme chacun sait, et ce jour-là, dans le tronc creux où elles avaient établi leur ruche, elles dansèrent et bourdonnèrent des heures durant au son de leur tambour tout neuf et bien tendu. Doum ! Doum ! Doum la ! La musique résonna à travers la savane. Et le lion qui se reposait indolemment à l’ombre d’un acacia, dressa l’oreille et interpella le léopard qui, caché dans les hautes herbes, guettait une antilope : « Tu entends cette musique ? Il y a fête quelque part ! Qui peut bien jouer ainsi ? Tu le sais, l’ami ? - Je n’en n’ai pas la moindre idée. - Et toi, l’antilope, sais-tu d’où vient cette musique à danser ? - Non, mais j’aimerais bien le savoir ! - Et moi aussi, dit la tortue que tous avaient pris pour une pierre. Si nous y allions ? » Et les voilà partis. A mesure qu’ils avançaient, les battements du tambour vibraient plus fort : Doum ! Doum ! Doum la ! Arrivé au pied du grand arbre, le lion colla son oreille contre le tronc : « Ce sont des abeilles qui font la fête, les amis ! Eh, abeilles ! C’est moi le lion ! Pouvez-vous m’inviter à danser avec vous ? - Bzz, répondit la reine des abeilles ! Nous avons fabriqué un nouveau tambour et nous voulons danser entre nous, sans aucun étranger à notre tribu ! » Doum ! Doum ! Doum la ! « Puisqu’elles ne veulent pas nous inviter, dit le lion, je vais aller voler ce tambour et nous danserons tous. » Le lion grimpa à l’arbre et se laissa tomber dans la ruche. Mais avant même qu’il ait effleuré le tambour, cent, mille abeilles se jetèrent sur lui l’aiguillon en avant et il dut s’enfuir en courant. Doum ! Doum ! Doum la ! « Tu ne cours pas assez vite, dit le léopard, et tu es trop lourd : tu fais trop de bruit, tu vas voir ! » Il bondit en haut de l’arbre, glissa dans la ruche bourdonnante, mais au moment où il tendait sa patte vers le tambour, une abeille l’aperçut : « Au voleur, mes sœurs ! » Cent, mille abeilles entrèrent dans ses yeux, dans ses oreilles et le léopard bondit dehors, poursuivi par un nuage d’insectes. Doum ! Doum ! Doum la ! L’antilope donna son avis : « Vous n’y arrivez pas parce que vous entrez par la porte principale ! D’un coup de corne, je vais éventrer l’arbre et saisir le tambour ! » Mais au premier coup de corne, la reine des abeilles ordonna : « Encore quelqu’un qui vient troubler notre fête. Allez le chasser ! » Toute l’armée royale s’élança hors du tronc creux, lance en avant, et l’antilope dut s’enfuir. Doum ! Doum ! Doum la ! La musique narguait les bêtes qui entouraient le tronc. La tortue dit alors : « Si vous le permettez, je vais essayer, moi aussi ! - Toi, dit le lion, mais tu ne sais pas grimper aux arbres ! - J’ai remarqué un trou entre les racines ! - Gourde comme tu es, tu te feras tout de suite remarquer, s’esclaffa le léopard. - J’ai mon idée, dit la tortue ! - Ta carapace va te gêner, ajouta l’antilope ! - Qui sait, répondit la tortue ? » Lentement, elle se glissa dans le trou de l’arbre. Mais une abeille gardienne lui barra le chemin : « Personne n’entre ici, ordre de la reine ! - Dites-lui que je suis le meilleur tambourinaire du pays. Votre fête n’aura que plus de prix ! » La gardienne se dirigea vers la reine, lui bourdonna à l’oreille, puis revint : « Notre souveraine veut bien te laisser essayer. Mais gare à toi si tu as raconté des histoires ! » La tortue joua à merveille : Doum ! Doum ! Doum la ! Elle varia les rythmes : Doum la ! Doum la ! Doum ! Ou bien : Doum ! Doum la ! Doum ! Doum la ! Les abeilles tournoyaient, ivres de musique. Tout à coup, le tambour se tut. « Je suis un peu fatiguée maintenant, prétexta la tortue. Merci mes amies de m’avoir laissé jouer de ce tambour exceptionnel. C’était un vrai régal pour moi. Au revoir ! » Et, lentement, sans se presser, la tortue repartit. Soudain, une abeille cria : « Arrêtez-la ! Arrêtez-la ! Elle a volé notre tambour ! » Les abeilles essayèrent de la piquer, mais elles cassèrent leurs lances contre la carapace dans laquelle la tortue entrait sa tête et ses pattes. Et ce soir-là, comme la tortue l’avait annoncé, le léopard dansa avec l’antilope et le lion avec la tortue ! Doum ! Doum ! Doum la ! Et voilà ! in : Babils d’abeilles, Edith Montelle, éd.Slatkine 1999