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La réalisation des document locaux d’urbanisme est l’occasion d’établir un bilan de l’état de la ressource, des actions engagées en vue d’améliorer le réseau d’adduction et de mettre en évidence les points sur lesquels une attention particulière est requise lors de la réalisation d’opérations de renouvellement urbain ou d’extension de l’urbanisation. Les orientations proposées par le SCoT vont dans ce sens et sont à décliner, en fonction des problématiques locales, au niveau des PLU. Dans son étude de sécurisation de l’alimentation en eau potable, le Conseil général de la Moselle a fait différentes propositions d’aménagement pour répondre aux enjeux de sécurisation de l’alimentation en eau potable. Celles-ci sont rappelées à titre d’information dans le tableau suivant. Collectivités Aménagements proposés par le Conseil général de Moselle Ars-sur-Moselle alimentation par la ville de Metz Corny-sur-Moselle alimentation par Fey Dornot alimentation par Ancy-sur-Moselle Gorze augmentation du volume fourni depuis les sources de la ville de Metz ; alimentation par Novéant-sur-Moselle ou alimentation par le SIEGVO Jouy-aux-Arches réhabilitation de la station de déferrisation de Jouy-aux-Arches La Maxe création d’une deuxième alimentation par la ville de Metz Metz remplacement partiel de la conduite d’adduction depuis le Rupt-de-Mad SIEGVO 1 création d’un réservoir et augmentation du volume fourni par la ville de Metz dans la limite des capacités en place ou création d’une interconnexion avec le SMPE Fensch-Lorraine SIE de Verny création d’un nouveau réservoir ou alimentation par la ville de Metz Source : Etude de sécurisation de l’alimentation en eau potable des collectivités mosellanes, 2010 Des mesures à prendre en matière de protection de la ressource L’essentiel des captages AEP du territoire du SCoTAM bénéficient de périmètres de protection mis en place au travers de servitudes d’utilité publique. Outre la nécessité de cohérence entre les règles d’occupation et d’utilisation du sol instaurées par les documents d’urbanisme et les prescriptions édictées dans les périmètres de protection, il apparait important d’appréhender un niveau de protection plus large des ressources actuelles ou potentielles en eau potable au niveau des PLU. Ainsi, dans l’optique d’une diversification de la ressource, il peut s’avérer utile de préserver certains captages, sources ou puits, bien que ceux-ci ne fassent aujourd’hui l’objet d’aucune servitude. En intégrant cette préoccupation dans la manière d’envisager l’occupation et l’utilisation des sols, les documents d’urbanisme peuvent contribuer à préserver ces ressources d’appoint ou potentielles. Cela peut se traduire notamment par un classement en zone N stricte (inconstructible) ou A inconstructible, ainsi que par la limitation des possibilités d’implantation d’activités susceptibles d’altérer la ressource, en tenant compte de sa vulnérabilité. Les captages dont la procédure de déclaration d’utilité publique est en cours méritent eux aussi une attention particulière. Le SDAGE Rhin-Meuse souligne par ailleurs le potentiel que peut représenter, à long terme, l’eau retenue au niveau des anciennes galeries de mines du bassin ferrifère et la nécessité de préserver cette ressource 2. Si l’opportunité d’utilisation de ces eaux doit être, pour les collectivités concernées, mûrement étudiée, le principe de préservation de cette ressource potentielle est acquis et relayé par le SCoT. La protection de la ressource passe également par la maîtrise des rejets polluants dans le milieu naturel. Il s'agit de s'assurer que les eaux pluviales et les eaux usées soient gérées de manière appropriée (voir aussi à ce sujet les dispositions prises au niveau des cibles 73 et 75). Se donner les moyens de répondre à l’ensemble des besoins en eau de l’économie locale Pour offrir aux collectivités et aux entreprises du territoire du SCoTAM les moyens de se développer tout en garantissant la pérennité, à long terme, de la ressource en eau, il apparaît utile de s’interroger sur la manière dont la réponse aux besoins en eau pourrait être à l’avenir davantage rationalisée et optimisée. L’industrie, comme l’agriculture, sont de grosses utilisatrices d’eau. Seule une partie de cette eau est toutefois consommée. En particulier, le secteur de l’énergie utilise des volumes importants d’eau, qui est majoritairement reintroduite dans le milieu naturel (unités hydro-électriques, eaux de refroidissement des centrales thermiques, etc), la fraction consommée étant marginale. Pour ce type d’activités, l’enjeu principal consiste à garantir que les eaux rejetées dans le milieu naturel n’aient pas fait l’objet de pollution au cours de son utilisation. Pour les activités consommatrices d’eau, en tant 1 que matière première ou au cours des processus SIEGVO = Syndicat intercommunal des eaux de de transformation industrielle, la qualité requise Gravelotte et de la vallée de l’Orne. dépend de son usage. Dans certains cas, l’utilisation 2 Orientation T1-01.1 relative à la préservation des zones d’eau non alimentaire peut être suffisante. Elle peut futures d’alimentation en eau potable. permettre de réduire les coûts pour les entreprises Rapport de présentation Tome 4 / SCoT approuvé le 20 novembre 2014 page 117