Evocation d`un syndrome myélodysplasique à partir d`une NFS

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Evocation d`un syndrome myélodysplasique à partir d`une NFS
Evocation d’un syndrome myélodysplasique à partir d’une NFS
Epidémiologie des infections urinaires basses
Quand évoquer un syndrome
myélodysplasique à partir d’une NFS ?
Les syndromes myélodysplasiques sont des
affections correspondant à une altération des
cellules hématopoïétiques. Ils constituent le plus
fréquent des états pré leucémiques puisqu’ ils
évoluent fréquemment en leucémie aigue
myéloïde. Ils prédominent chez le sujet âgé pour
les formes primitives mais peuvent être
secondaires dans 10% à des agents alkylants
(chimiothérapie), dérivés benzéniques ou
radiations ionisantes.
Les circonstances de découverte peuvent être
liées aux conséquences cliniques des anomalies
biologiques suivantes :
• Anémie normochrome, le plus souvent
macrocytaire et toujours arégénérative. Cette
anémie est inexpliquée et non carentielle
(dosages vitamine B12 et/ou folates dans
l’intervalle de référence).
• Thrombopénie inexpliquée qui s’accroit
régulièrement. Dans le cas particulier du
syndrome 5q-, on observe une thrombocytose
modérée.
• Leucopénie avec aspect de pseudo Pelger (hypo
segmentation du noyau) et dégranulation des
polynucléaires neutrophiles.
On peut observer une atteinte d’une lignée
(cytopénie réfractaire), deux ou des trois lignées.
Le diagnostic de certitude se fait par le
myélogramme et le pronostic est fonction du
nombre de cytopénies, du caryotype, et du
nombre de blastes dans la moelle.
Dans le cas des monocytoses chroniques, c’est à
dire de plus de trois mois avec plus de 1000 /mm3
monocytes dans le sang : lors qu’elles sont non
réactionnelles et sans étiologie retrouvée, on peut
s’orienter vers une leucémie myélo-monocytaire
chronique (LMNC). Cette pathologie, appartenant
avant au syndrome myélodysplasique
(classification FAB), est maintenant considérée
comme un syndrome frontière entre syndrome
myélodysplasique et syndrome myéloprolifératif
(classification OMS).
Rubriques
Syndrome myélodysplasique
Epidémiologie des infections urinaires basses
Ces points de vue sont disponibles également sur le site
Web du laboratoire http://www.abpluslabo.com
Epidémiologie des infections urinaires basses
au laboratoire AB+ LABO entre 2011 et 2012
Les infections urinaires basses (IUB) sont une
pathologie très fréquente puisque les urologues
estiment que 50% des femmes auront au moins 1
IUB dans leur vie. L’épidémiologie montre une
large prépondérance de femmes de tout âge en
période d’activité sexuelle, pendant la grossesse
et à la ménopause, alors que chez l’homme les
IUB s’observent avant 10 ans ou après 50 ans. Les
facteurs favorisant sont, par ordre de fréquence,
diabète, mictions peu fréquentes, vessie
rétentionnelle, malformations des voies urinaires
et transplantations rénales.
Les agents pathogènes responsables des IUB
figurent dans le graphique ci-joint.
Dans notre étude, Escherichia coli représente 82%
des germes avec pour résistance 43,7 % aux
amino-pénicillines, 21,3 % aux béta-lactamines +
inhibiteur, 22,3 % au cotrimoxazole, 14,3 % aux
fluoroquinolones, 0,8 % aux nitrofuranes.
La concentration urinaire de l’antibiotique est
essentielle dans l’éradication de la bactérie
infectante, mais la CMI doit être significativement
inférieure à la concentration de l’antibiotique dans
les urines (démarche pharmacodynamique).
Antibiotiques
Norfloxacine
(400 mg x 2)
Concentrations
150 à 200
urinaires
CMI E. coli
0,06 – 1 mg/l
Urinaire / CMI
13-226*
* 226 fois supérieur à la CMI
Ciprofloxacine
(250 ou 500 mg x 2)
200 à 500
0,015 – 0,12 mg/l
1900
Recommandations thérapeutiques officielles pour
l’adulte (ANDEM) :
Traitement de 8 jours avec nitrofuranes
Traitement de 3 jours : Norfloxacine,
Loméfloxacine pour le traitement de la cystite
simple.
Traitement mono dose : Monuril mais aussi Uniflox
ou Monoflocet.
Le Bactrim est moins recommandé car des
résistances sont observées.
AB+LABO – Castres (Juin 2012)
LBM de Lameilhé – LBM de l’Albinque