L`instant présent» au format PDF

L’erreur serait de laisser filer le temps et l’occasion et de dire : « C’est tout vu, je n’ai pas le
temps ! » Ou de penser : « J’ai tout mon temps,
on verra plus tard ! » Mais Dieu fixe à nouveau
un jour qu’il appelle aujourd’hui.
Pas hier, pas demain, mais maintenant. Dieu
maintient son appel, il n’est ni trop tard, ni trop
tôt pour répondre.
Aujourd’hui si vous entendez la voix de Dieu,
ne fermez pas votre cœur. Ce jour que Dieu fixe
à nouveau peut devenir un jour nouveau pour
vous : le jour de Dieu avec vous pour toujours.
Qu’est-ce qui est le plus long : l’éternité avec
Dieu ou l’éternité loin de lui ? n
JÉSUS-CHRIST dit :
« Dieu a tant aimé le
monde, qu’il a donné
son Fils unique, afin
que quiconque croit
en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie
éternelle 3 ».
Auteur : Philippe de Pol
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« Quiconque écoute
mes paroles, et croit
en celui qui m’a
envoyé, possède la vie
éternelle. Il ne sera
pas condamné, mais
il est déjà passé de la
mort à la vie 4 »
o  Un évangile, partie de la Bible
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La bonne nouvelle pour vous
© Média Espérance Mars 2014 • 8A
L’instant
présent
L’adulte, du haut de sa sagesse, fera justement remarquer qu’un kilo c’est un
kilo, qu’il soit de plume ou de plomb. Pourtant cette question que les enfants
s’amusent à poser laisse place à une certaine hésitation. Il y a un tel contraste
dans notre esprit entre la légèreté de la plume et la lourdeur du plomb qu’un
kilo de ce dernier nous paraît instinctivement plus lourd qu’un kilo de l’autre.
Mais notre intelligence nous ramène à la froide réalité : un kilo reste un kilo.
Soit !
On en avale une par semaine et l’on n’éprouve
plus le besoin de boire.
« - Pourquoi vends-tu
ça ? dit le petit prince.
- C’est une grosse économie de temps, dit le
marchand. Les experts
ont fait des calculs. On
épargne cinquante-trois
minutes par semaine.
- Et que fait-on de ces cinquantetrois minutes ?
- On en fait ce que l’on veut...
- Moi, se dit le petit prince, si j’avais
cinquante-trois minutes à dépenser, je
marcherais tout doucement vers une
fontaine... »
Qu’est-ce qui est plus long : une heure de travail ou une heure de
vacances ?
Le temps du sablier
Un temps qui passe
Qu’est-ce qui est le plus lourd: un kilo de plume ou un kilo de plomb ?
Une heure, c’est une heure dira l’adulte du haut de sa paresse. Il faut cependant bien reconnaître que les vacances ont la légèreté de la plume et que le
travail pèse à certains aussi lourd que le plomb. Là encore notre instinct nous
dit qu’une heure de labeur paraît plus longue qu’une heure de détente. Cette
différence d’appréciation tient au fait que le temps ne s’écoule pas de la même
manière quand on s’ennuie ou quand on s’amuse. Notre perception du temps
varie entre beau fixe et pluie. Considérons-le sous ces deux aspects évoqués.
Il y a un temps pour tout, dit le sage. Il y a donc un temps pour le travail et un
temps pour les vacances.
Un temps pour le
travail
Au travail « le temps c’est de
l’argent », il nous est compté. Par
les temps qui courent il faut savoir
« l’économiser ». Pour cela nous
allons chercher à gagner du temps à
tout prix. Ainsi sont nés le train à très
grande vitesse, la restauration rapide,
le courrier électronique et le smartphone. Et voilà l’homme moderne qui
passe son temps à essayer d’en perdre
le moins possible. Dans cette course
contre le temps, nombreux sont ceux
qui, au bout d’un certain temps, se
lamentent : « je n’ai pas le temps ». À
croire qu’à vouloir trop en gagner ils
ont fini par le perdre.
Le temps d’une pause
Perdu pour perdu, prenons le temps
de faire une pause avec un extrait du
Petit Prince de Saint-Exupéry :
« - Bonjour, dit le petit prince.
- Bonjour, dit le marchand. »
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif.
Le temps du travail et celui du repos
sont comme les deux parties d’un
sablier. Le sable, qui symbolise aussi
le temps, s’écoule imperturbablement
de la partie à moitié vide dans l’autre
à moitié pleine. On a beau retourner
le problème dans tous les sens, il y a
toujours une partie qui se vide alors
que l’autre se remplit. Le temps passe
quel que soit notre passe-temps ! Il y
a cependant un point sur lequel nous
pouvons arrêter notre attention. C’est
le goulot d’étranglement qui fait la
jonction entre les deux parties. Là où
le sable passe grain par grain. Là où
les choses se
passent. Ce
point fixe a
la particularité d’être
toujours
présent.
L’instant présent
Quelle que soit notre perception du
temps qui s’écoule, qu’il passe plus
ou moins vite selon les moments, il y
a forcément ce passage obligé qu’est
l’instant présent. Cette jonction entre
le passé et le futur. C’est là que se
déroulent nos jours, ou plutôt notre
jour : celui d’aujourd’hui. Ce jour présent dans lequel Dieu, notre créateur,
veut nous rencontrer. Sa parole écrite
nous dit : « Dieu fixe de nouveau
un jour, et il l’appelle aujourd’hui :
Aujourd’hui, si vous entendez la voix
de Dieu, ne
fermez pas
votre cœur 1 ».
Le passé peut
nous poursuivre, l’avenir
nous laisser
songeur,
mais qu’en
est-il de nous
aujourd’hui ?
Dieu nous
désire pour
nous combler
dans l’instant
présent et pour
toujours. Tant
que l’on peut
dire « Aujourd’hui » Dieu interpelle l’homme
par sa Parole. Chère lectrice, cher
lecteur, Dieu, par Jésus Christ vous
invite à lui ouvrir votre cœur : « Voici, dit-il, je me tiens à la porte, et je
frappe. Si quelqu’un entend ma voix
et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je
souperai avec lui, et lui avec moi 2 ».
Sa parole est une interpellation et une
promesse. Il attend maintenant une
réponse de votre part.