Le concours “Olly Gan vous suit dans vos rêves”

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Le concours “Olly Gan vous suit dans vos rêves”
Le concours “Olly Gan vous suit dans vos rêves” s’est terminé il y a quelques semaines.
Nous dévoilons aujourd’hui le grand gagnant, Paul Torossian qui va réaliser son rêve incroyable.
Notre ambition aujourd’hui est d’inspirer les hommes autant qu’ils nous inspirent.
Paul Torossian - Paris
n u m é r o!
2!
p a u l
39
ans
-
p a r i s
e n v o l e - m o i …
Base aéronautique de Nangis où m’emmenait petit un père
passionné d’aviation : l’enfance m’offrait le plus beau des
manèges. Deux ailes, un cockpit, le siège du copilote. A bord de
leurs bolides, les grands aviateurs du Club m’offraient des tickets
gratuits vers le ciel. En piste pour un tour, là-haut, toujours plus
haut… je sentais monter en moi une envie de défi.
Etre le plus jeune pilote de France le jour de mes 17 ans ! Pour
relever ce premier challenge, la Faculté des Métiers de Bondoufle
m’autorisait, sous promesse de bonnes notes, un emploi du temps
partagé entre cours de BEP électro technique et après-midis de
vol. Mission accomplie en novembre 1990. Je volais seul, puis
virevoltais en 1995 vers une nouvelle victoire avec la quatrième place
au championnat de France de voltige.
Après quinze années et huit cents heures de vol en solitaire, l’envie
de partager à deux ces sensations aériennes me poussa en juillet
2004 vers la folie d’un rêve: construire mon propre biplan biplace
de voltige. Un seul modèle existant, élégant et atypique: l’Acro
Sport 2.
Avec seulement six exemplaires en France, cet avion ne pouvait
être réalisé qu’à partir de plans, sans kit. Challenge de haute
voltige, je sautais dans le vide avec une série de schémas, des
mètres de tubes métalliques en acier et plus d’une interrogation.
Etudiées de long en large, les cartes de l’appareil imposaient une
maîtrise en chaudronnerie, soudure, menuiserie, électricité… qu’il
me faudrait apprendre étape par étape.
Tout d’abord, le fuselage, squelette de tubes de cinq mètres
cinquante et un mètre à souder dans les règles de l’art. Mécanicien
avion chez Air France, après un Diplôme de Maintenance
Aéronautique, je remplaçais dès lors mes pauses déjeuners en
heures d’apprentissage auprès des soudeurs de la compagnie.
Observations que je mettais en pratique tous les après-midis dans
mon garage.
Après avoir travaillé de quatre heures du matin à treize heures, j’y
assemblais tube à tube la silhouette d’acier. En parallèle, réservoir
en aluminium, tableau de bord, capot, manche, gouvernes,
attaches de ceinture… prenaient forme à la main. Pièces
dessinées et conçues par mes soins pour une esthétique unique.
L’aventure était titanesque ! La structure de plus en plus
volumineuse. Passionnée par mon projet présenté lors de ses portes
ouvertes, la Faculté des Métiers m’ouvrit à nouveau les bras et
son atelier pour installer la construction. En 2009, ce coup
d’accélérateur venait s’enrichir d’une dimension humaine, avec les
conseils de quatre professeurs spécialisés en chaudronnerie, soudure
et construction mécanique.
Autre élan sans mesure, la rencontre dans mon voisinage de Jean, 85 ans, passionné de menuiserie et d’aviation.
La générosité de son savoir-faire me donna des ailes en bois,
fabriquées à quatre mains. Les deux années et demi passées
ensemble, au froid de son garage, mesurent la détermination et la
chaleur des liens tissés à la sueur de ces après-midis. Enfin
terminées, élancées, mes ailes saluaient avec émotion la fin d’une
collaboration inoubliable pour rejoindre le fuselage qui attendait
dans le hangar de la Faculté. Avril 2013.
Plus que huit mois de peinture et de montage définitif, et mon
Acro Sport II pourra se mettre en piste de décollage. Voler la
beauté sans pareil de son métal.
En attendant, Jean Michel, un des six propriétaires d’Acro
Sport contacté lors de mes recherches, m’avait déjà invité plus de
soixante heures aux commandes du sien.
Ce précieux avant-goût donnait des ailes aux longues heures
de labeur clouées au sol. D’autant que les contraintes de temps et
d’argent m’avaient obligé à réduire au minimum mes heures
de vol : comble du sacrifice pour un aviateur !
L’ambition de tout faire à la main frôlait l’impossible, mais ma
motivation était inébranlable, soutenue par ma femme, mes
enfants Raphaël et Clara, et la volonté sans faille d’aller jusqu’au
bout. En équilibre entre passion, famille et poste chez Air
France, j’avançais sans douter.
Aujourd’hui, à huit mois de la ligne d’envol, l’aventure est déjà si
riche d’humanité, d’émotions et de victoires ! Une fois en piste, je
rêve de partage, pour faire découvrir à mes proches et aux enfants
défavorisés le bonheur ivre de virevolter dans les airs. Comme
l’oiseau.
Là haut, toujours plus haut… décrocher les étoiles et en faire
briller dans leurs yeux.
« Inventer un avion n’est rien.
Le construire est un début. Voler c’est tout »
Otto Lilienthal
Paris. Le 10 Avril 2013. Le Directeur du Développement de la marque Olly Gan, Richard Gigou,
a récompensé Paul et lui a remis avec un immense plaisir un chèque de 1 000€ pour aider à la réalisation de son projet…
…et une silhouette complète d’une valeur de 1 000€. Merci et bravo à Paul.
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CHRISTELLE MATTEACCI
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PHOTOGRAPHE XAVIER JAMONET
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