La justice pénale et les drogues CRM 3714 A Professeure
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La justice pénale et les drogues CRM 3714 A Professeure
Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences La justice pénale et les drogues CRM 3714 A Professeure Line Beauchesne Hiver 2014 PLAN DE COURS Horaire du cours : Mardi, 13h00 à14h30 Jeudi, 11h30 à 13h00 Salle VNR 5070 Disponibilité du professeur: ou sur rendez-vous. Bureau 13045, pavillon FSS Courrier électronique : [email protected] Assistante : Catherine Giguère Sur campus virtuel : Oui DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS Description du cours CRM 3714. La justice pénale et les drogues (3h.p.s.s.-3cr.) Enjeux sociaux, politiques et économiques du contrôle pénal et de son application en matière de drogues. Analyse critique des modes de prévention et de traitement. Préalable : 15 crédits CRM complétés. OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS 1.- Évaluer l'efficacité des lois actuelles en termes de promotion de la santé et analyser les enjeux politiques et économiques qui les maintiennent en place : connaître les lois sur les drogues, les pratiques policières et judiciaires et les dynamiques économiques et politiques du marché des drogues illicites. 2.- Identifier les éléments qui ont joué un rôle dans la mise en place des lois actuelles sur les drogues et l'historique de l'implication juridique au Canada en ce secteur. 3.- Présenter les arguments, les études et les pratiques de ceux qui privilégient la voie de la prohibition et de l'antiprohibition et comprendre l'impact individuel sur l'intervention et l'impact collectif sur les stratégies privilégiées dans les politiques de ces deux grandes tendances en abordant les différents choix en ce secteur selon divers pays. 4.- Comprendre à quels besoins de contrôle social répond la définition d'un <<problème de drogues>>; illustrer le rôle de boucs émissaires que jouent les drogués et les dealers. 5.- Comprendre les nouvelles directions politiques et de terrain en matière de réduction des méfaits ces dernières années en illustrant les tensions et contradictions entre les discours et pratiques des Ministères de la justice et de la santé. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Voir les descriptifs des thèmes du cours MÉTHODES PÉDAGOGIQUES Exposés magistraux MODALITÉS D’ÉVALUATION 1e évaluation : Examen de 30% sur le thème I, le 11 février Examen sans matériel sur le sujet. (Réponses à développement) 2e évaluation : Travail de 30% sur le thème II, à remettre le 13 mars. Longueur : 12 pages MAXIMUM ou encore 20 pages MAXIMUM si fait à deux. 3e évaluation : Examen sur le thème III de 30% à la date de l’examen final Examen sans matériel sur le sujet. (Réponses courtes) 4e évaluation : Films et conférence = 10%. Pondération /Résumé Outil d’évaluation Pondération Échéance Examen Thème I Examen Thème II Travail final Films et conférence 30 % 30 % 30 % 10 % 11 février 2014 13 mars 2014 Avril Tout au long de la session Pour des conseils utiles sur la façon de rédiger des travaux universitaires, veuillez vous référer au site Web suivant : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/USB/cleusbkey.swf . Absence à un examen ou remise tardive d’un travail L’absence à un examen ou à un test ou la remise tardive d’un travail pour cause de maladie doit être justifiée dans les 5 jours MAXIMUM suivant l’absence ou le retard, sinon la personne sera pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont pas acceptées. Attention à la fraude scolaire ! La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante1 qui peut fausser l’évaluation scolaire (c’est-à-dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères. On ne peut plaider l’ignorance en cas de fraude. En cas de doute, il est de votre responsabilité de consulter l’annuaire de votre faculté ou le site Web de l’Université à l’adresse suivante : http://www.socialsciences.uottawa.ca/pdf/plagiat.pdf sous la rubrique « Outils pour la rédaction des travaux ». Au cours de la dernière session, la majorité des personnes trouvées coupables de fraude ont eu la note « F » dans le cours concerné et se sont vues imposé l’ajout de trois à douze crédits supplémentaires dans les exigences de leur programme d’études. Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante : http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html 1 Dans ce syllabus, le féminin inclut le masculin. CONSIGNES SUR LE COMPORTEMENT EN CLASSE Prière de faire preuve de respect à l’égard des autres en éteignant la sonnerie de votre téléphone portable et en ne consultant pas votre téléphone durant les heures de classe. EN RESUME, PAS DE CELLULAIRE SUR LES BUREAUX. Les ordinateurs ne sont tolérés qu’à condition qu’ils ne soient pas branchés au réseau sans fil de l’université. Les enregistrements audio ou vidéo sont strictement interdits sans une permission explicite de la part de la professeure. Les étudiantes qui ne suivent pas ces consignes seront invitées à quitter la salle de classe. S’il y a des points de participation ce jour-là pour une activité, l’étudiante perd ses points. Lectures à se procurer pour le cours En classe (50.00$) BEAUCHESNE, L. (2005) Drogues, mythes et dépendance, en parler avec nos enfants Montréal : Bayard Canada. (Introduction) BEAUCHESNE, L. (2003) Les drogues : les coûts cachés de la répression Montréal : Lanctôt éditeur. (thème I et II) BEAUCHESNE, L. (2006) Les drogues : légalisation et promotion de la santé Montréal : Bayard Canada. (thème III) + sur le WEB COALITION CANADIENNE DES POLITIQUES SUR LES DROGUES (2013) Se rendre au lendemain : un rapport sur les politiques canadiennes sur les drogues Canada : SFU. http://drugpolicy.ca/fr/progresser/se-rendre-au-lendemain/ Déclaration de Vienne en juillet 2010 adoptée lors du XIIIe colloque international sur le Sida. http://www.viennadeclaration.com/the-declaration/ COMMISSION MONDIALE POUR LA POLITIQUE DES DROGUES (2011) Rapport. Juin. http://www.globalcommissionondrugs.org/wpcontent/themes/gcdp_v1/pdf/Global_Commission_Report_French.pdf NEVE, J. (2011) Le marché des «legal highs» sur Internet : le requiem de la prohibition ? Revue Prospective Jeunesse, Drogues, santé et prévention no.58, 2-9 NEVE, J. (propos recueillis par)(2011) Achat, vente et consommation de «legal highs» : la parole aux usagers Revue Prospective Jeunesse, Drogues, santé et prévention no.58, 10-15 THYSSEN, S. (2011) Témoignages sur les «research chemicals» sur Erowid.org Revue Prospective Jeunesse, Drogues, santé et prévention no.58, 16-21 DUVOSQUEL, M. (2013) Les 100 ans de la MDMA Revue Prospective Jeunesse, Drogues, santé et prévention, no.65, 29-35 Les quatre articles précédents peuvent se retrouver au site suivant : http://www.prospective-jeunesse.be/-No63THOËR, C. et M. ROBITAILLE (2011) Utiliser des médicaments stimulants pour améliorer sa performance : usages et discours de jeunes adultes québécois Drogues, santé et société, Vol.10 (2) 143-183. http://www.erudit.org/revue/dss/2011/v10/n2/1013481ar.pdf + texte sur le changement à la loi sur la Marijuana à des fins thérapeutiques au Canada sur le campus virtuel. DÉROULEMENT DU COURS THÈME I Les origines de la prohibition et les intérêts des États 1. 2. 3. 4. Une histoire américaine Le versant canadien L’histoire du marché des drogues illicites 1960 à aujourd’hui THÈME II Les voix/voies de la prohibition 1. Les voix de la prohibition 2. Les voies de la prohibition 3. Bilan de la guerre à la drogue THÈME III Légalisation et promotion de la santé 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. La remise en question de la prohibition Les débats juridiques au Canada Les Conventions internationales Interprétations plus libérales des Conventions La mise en marché des drogues par l’industrie privée La mise en marché du jeu et de l’alcool par l’État Vers la légalisation réglementée des drogues : les conditions. Au plaisir de travailler ensemble ! Line Film : 30 ans de guerre à la drogue Points de repère. À la fin des années soixante À la fin des années soixante, l’usage récréatif de drogues devient à la mode chez les jeunes blancs de classe moyenne américaine. La stigmatisation sociale associée auparavant à l’usage de drogues diminue au fur et à mesure qu’il s’agit de blancs de classe moyenne qui consomment. Cet usage de drogues chez ces jeunes représente une forme de protestation sociale et de rébellion dans une période de turbulence politique énorme. 1968 Création du Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs) L’administration Johnson regroupe plusieurs agences travaillant dans le domaine des drogues dans le Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs du Département de la Justice. L’intention est de diminuer les rivalités entre ces agences, mais les tensions entre ce nouveau Bureau et l’agence des douanes continue. 1969 Des études lient le crime et la dépendance à l’héroïne Le psychiatre Robert DuPont conduit une analyse d’urine de tous les détenus entrant dans les prisons fédérales de Washington en 1969. Il constate que 44% testent positifs à l’héroïne. DuPont convainc alors le maire Walter de Washington, de lui permettre de procurer de la méthadone aux héroïnomanes. 1969 (sept) L’opération Intercept ferme pratiquement la frontière mexicaine Dans une tentative de réduire le trafic de marijuana en provenance du Mexique, les douanes, sous la gouverne de Myles Ambrose, soumettent chaque véhicule traversant la frontière mexicaine à une inspection de 3 minutes. Cette opération dure deux semaines et nuit à l’économie des deux côtés de la frontière. Le Mexique accepte de s’attaquer plus sérieusement au trafic de la marijuana, mais cette opération n’affecte pas vraiment le trafic. 1970 NORML est créé La National Organization for the Reform of Marijuana Laws (NORML) est créée par Keith Stroup. Plusieurs groupes commencent à revendiquer la décriminalisation de la marijuana. 1970 Financement du traitement majoritaire L’administration Nixon permet au Dr. Robert DuPont d’étendre son programme de méthadone à Washington. Le programme est controversé parce plusieurs croient que la méthadone n’est rien d’autre qu’un substitut à l’héroïne, et d’autres qu’il s’agit d’aide trop orientée vers les Noirs. Toutefois, un an après le début du programme, les vols diminuent de 41% à Washington. 1970 (octobre) Le Congrès américain adopte le Comprehensive Drug Abuse Prevention and Control Act. Cette loi renforce les lois précédentes sur les drogues mais réduit les sanctions en matière de simple possession de marijuana. Cette loi renforce également les pouvoirs policiers en permettant les fouilles sans préavis. Cette loi inclut le Controlled Substances Act, qui établit 5 catégories (schedules) de drogues selon, annonce-t-on, leur valeur médicinale et leur potentiel de dépendance. 1971 (mai) Des soldats au Vietnam consomment de l’héroïne Les congressistes Robert Steele et Morgan Murphy déposent un rapport explosif sur la croissance de consommation d’héroïne au Vietnam 1971 (juin) Nixon déclare la Guerre à la drogue Lors d’une conférence de presse, Nixon déclare l’abus de drogue comme étant <<l’ennemi public numéro 1 des États-Unis.>> Il annonce alors la création du Special Action Office for Drug Abuse Prevention (SAODAP), dirigé par le Dr. Jérome Jaffe, un pionnier du traitement à la méthadone. Durant la période Nixon, pour la seule fois dans l’histoire de la guerre américaine à la drogue, la majorité du financement en ce secteur va au traitement plutôt qu’à la répression. 1971 (septembre) L’opération Golden Flow cherche à diminuer l’usage d’héroïne au Vietnam En juin 1971, l’administration militaire américaine annonce un programme de tests d’urine pour tous les soldats revenant du Vietnam. Le programme durera jusqu’en septembre et les résultats sont jugés favorables. Depuis ces tests, uniquement 4,5% des soldats testent positifs. 1972 L’Office of Drug Abuse Law Enforcement est créé L’administration Nixon crée l’Office of Drug Abuse Law Enforcement (ODALE) pour faire un lien entre les polices fédérales et locales dans la lutte contre le trafic local de drogue. Myles Ambrose en est le directeur. 1973 (juillet) La Drug Enforcement Agency est créée Le président Nixon crée une super agence qui a pour mission d’encadrer tous les aspects des interventions en matière de drogues. La DEA coordonne les policiers en ce secteur de la BNDD, des douanes, de la CIA et de ODALE et est dirigée par Myles Ambrose. Il sera connu sous le nom du <<cowboy>> des tactiques de répression, utilisant les fouilles sans mandat, les poses de micro, les interrogatoires secrets, etc. 1975 (septembre) L’administration Ford dépose le White Paper on Drug Abuse La Domestic Council Drug Abuse Task Force dépose un rapport qui recommande que la <<priorité des efforts fédéraux, tant en matière de réduction de la demande que de l’offre, soit les drogues qui posent le plus grand risque pour les individus et la société.>> Ce document considère la marijuana comme non prioritaire en contraste avec l’héroïne, les amphétamines et les barbituriques et la montée de la cocaïne. 1976 Campagne de Carter en faveur de la décriminalisation de la marijuana Comme plusieurs États américains ont déjà décriminalisé la marijuana, Jimmy Carter fait campagne en faveur d’une dépénalisation de la simple possession de moins d’une once de marijuana. Le Dr. Peter Bourne, responsable du dossier, ne considère pas la marijuana, et même la cocaïne, comme une menace sérieuse à la santé publique. 1976 (août) Le mouvement d’organisation des Parents contre les drogues débute. Troublé par la découverte de consommation de marijuana de leur fille de 13 ans lors de son party d’anniversaire, Keith Schuchard et sa voisine Sue Rusche crée Familles en Action, la première organisation de parents consacrée au combat contre les drogues chez les jeunes. Cette organisation, au fur et à mesure de sa croissance, aura une influence politique considérable. 1978 L’introduction d’un pouvoir de saisie des biens Le Comprehensive Drug Abuse Prevention and Control Act est amendé. Il permet maintenant aux policiers de saisir l’argent ou tout autre bien que l’on croit lié au trafic de la drogue. 1979 Carlos Lehder achète la propriété de Norman’s Cay Carlos Lehder, un trafiquant important qui deviendra plus tard membre du cartel de Medellin, révolutionne le trafic de la cocaïne avec l’achat d’une île des Bahamas. Lehder est le premier à utiliser de petits avions pour transporter la drogue. Il utilise cette île pour que les petits avions puissent faire le plein d’essence dans leur aller-retour entre la Colombie et les États-unis. 1979 (juillet) Le commerce de la cocaïne devient de plus en plus violent Une tuerie entre trafiquants colombiens en plein jour dans un centre d’achats de Miami attire l’attention de la police sur leur trafic. 1982 (janvier) La South Florida Drug Task Force est créée Outrés par la violence croissante liée au trafic de la drogue dans leur ville, les citoyens de Miami demandent au gouvernement fédéral de les aider. La réponse de Reagan sera la création d’une force policière relevant directement de son cabinet et dirigée par son vice-président, George Bush. Cette force policière comprend des agents de la DEA, des douanes, du FBI, de l’ATF et de l’IRS, de l’armée et de la marine afin de lutter contre le trafic à Miami. Reagan créera plus tard plusieurs autres forces policières régionales similaires à celle-ci à travers tous les États-unis. 1984 La campagne de Nancy Reagan <<Just Say No>> commence. Cette campagne de Nancy Reagan deviendra une pièce centrale de la lutte à la drogue de Reagan. Ce mouvement vise les enfants blancs de la classe moyenne américaine et est financé par des dons de compagnies privées. 1985 L’usage du crack connaît une montée fulgurante à New York En novembre 1984, la couverture du New York Times fait un reportage saisissant sur le crack qui attire l’attention du public sur ses méfaits. 1986 (juin) Mort de Len Bias La mort par overdose de cocaïne d’une recrue prometteuse de ballon panier, Len Biais, fait la nouvelle et contribue grandement à transformer la vision populaire sur la cocaïne. Les drogues deviennent de plus en plus un enjeu politique. 1986 (octobre) Reagan ratifie le Anti-Drug Abuse Act Reagan ratifie un énorme programme sur les drogues qui comprend un budget énorme de 1,7 billion de dollars. 97 millions est pour la construction de nouvelles prisons, 200 millions pour l’éducation, 241 pour le traitement, et le reste pour la répression. La première conséquence de ce programme est la création de sentences minimum obligatoires en matière de drogues. La possession de 1 kilo et plus d’héroïne et de 5 kilos et plus de cocaïne est punissable d’au moins 10 ans de prison. In réponse à la croissance de consommation du crack, la vente de 5 grammes de cette drogue entraîne une peine minimale de 5 ans. Ces sentences minimales seront de plus en plus critiquées dans les années à venir du aux disparités raciales évidentes dans leur application, de même qu’à la différence, liée à ce premier item, entre les sentences pour le crack et la cocaïne, pourtant des drogues identiques. 1989 (hiver) L’Office of National Drug Control Policy est créé Le président Bush nomme William Bennett pour diriger l’Office of National Drug Control Policy (ONDCP). Il fera agressivement campagne contre l’usage de drogues, une approche qu’il appelle <<dénormalisation>>. Les dépenses fédérales pour le traitement et la répression croissent considérablement sous Bennett, mais la répression accapare toujours les 2/3 du budget. 1989 (14 avril) Kerry dépose devant le Congrès un rapport sur l’implication des Contras dans le trafic de drogues Un sous-comité du Congrès en matière de drogues, police et politique étrangère, présidé par le sénateur John Kerry, constate que les efforts de Reagan pour combattre le trafic de drogues sont contrecarrés par le fait que des pans de ce trafic sont ignorés pour satisfaire les intérêts américains, particulièrement la filière de financement des contras, où l’on croit que le général Oliver North est impliqué. 1990 Bush propose une augmentation de 50% du budget militaire consacré à la lutte aux drogues. Le président Bush propose d’ajouter 1,2 billion de dollars au budget de l’armée pour qu’elle se consacre davantage à la guerre à la drogue. 1993 (novembre) L’accord de libre-échange est signé Le président Clinton signe l’accord de libre-échange nord-américain avec le Mexique, malgré que le président, selon ses agences, finance sa dette avec l’argent des drogues. Cet accord accroît considérablement la possibilité d’échanges entre le Mexique et les États-unis, rendant encore plus difficile pour les douanes de contrôler le trafic de drogues. 1995 La Commission américaine sur la détermination de la peine demande d’enlever les sentences minimales en matière de drogues La U.S. Sentencing Commission, qui donne les lignes directrices en matière de peines au fédéral demande que soient enlevées les sentences minimales en matière de drogues, de même que la fausse distinction de sentence entre le crack et la cocaïne, jugeant que ces sentences n’ont fait que créer des disparités raciales épouvantables. Pour la première fois de son histoire, le Congrès va rejeter la recommandation de cette Commission. 1996 (février) Clinton nomme le général Barry McCaffrey à la tête du Bureau fédéral sur les drogues. Le général McCaffrey est nommé sans débat au congrès ni au sénat et est reconnu pour sa volonté d’accroître la répression. Les budgets vont suivre….