Dossier de presse - Association des Cinémas du Centre

Transcription

Dossier de presse - Association des Cinémas du Centre
Larmes de joie
(Risate di gioia)
Italie - 1960 - 1h46 - copies neuves 35mm et DCP
FICHE TECHNIQUE
RÉALISATION
MARIO MONICELLI
SCÉNARIO
SUSO CECCHI D’AMICO
AGENORE INCROCCI
MARIO MONICELLI
FURIO SCARPELLI
d’après deux récits
d’ALBERTO MORAVIA
Risate di Gioia et Ladri in chiesa
PHOTOGRAPHIE
LEONIDA BARBONI
MUSIQUE
LELIO LUTTAZZI
MONTAGE
ADRIANA NOVELLI
SON
MARIO MESSINA
PRODUCTION
TITANUS
FICHE ARTISTIQUE
GIOIA
ANNA MAGNANI
UMBERTO PENNAZZUTO
TOTO
LELLO
BEN GAZZARA
L’AMÉRICAIN
FRED CLARK
MILENA
EDY VESSEL
MIMI
GINA ROVERE
L’AMI DE MILENA
TONI UCCI
Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, deux figurants de cinéma se promènent en ville : ils échouent d’un lieu à
l’autre, d’une fête à une réception, sans pouvoir être admis, ni même respectés...
Dernier des sept films de Toto dirigés par Monicelli. Le film est peu connu et l’auteur n’en parle presque jamais dans ses
interviews. C’est pourtant l’un des meilleurs titres tant de sa filmographie que de celle de Toto. Toto sort ici du burlesque
et de la farce (où son talent n’est plus à vanter) pour pénétrer dans une comédie de mœurs de la meilleure eau. On y trouve
un dosage spécifiquement italien et quasiment sublime entre l’ironie et la compassion — jamais mièvre — vis-à-vis des
personnages. L’auteur y dessine un superbe portrait de Toto dans ses composantes éternelles : moral d’acier triomphant
de tous les déboires, galanterie et respect des femmes (parfaitement anachronique), incapacité quasi physiologique à se
mettre en colère, flegme et résignation. Les scènes où Toto et Magnani évoquent ensemble leur «expérience
cinématographique» sont anthologiques.
Jacques Lourcelles Dictionnaire du cinéma
Monicelli aborde cette fois le genre de la comédie mélancolique, élégante et raffinée, qui renvoie aux meilleurs
Blake Edwards. Le film convoque des sujets assez graves comme la solitude, la vieillesse, la pauvreté avec
autant de cruauté que de bulles de champagne. Le trio d’acteurs est époustouflant, surtout Toto et Anna Magnani bouleversants, dont toute la fragilité est captée dans un cinémascope noir et blanc splendide. Cette galerie de héros fait couler
de ces «larmes de joie» qu’il serait regrettable de vouloir sécher.
Anthony Plu 1 Kult, le webzine du cinéma alternatif
AU CINÉMA LE 3 AVRIL 2013

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