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Rapport Rapport Annuel 2004 A www.attijariwafabank.com n n u e l 2004 Rapport A n n u e l 2004 Sommaire Rapport annuel 2004 Attijariwafa bank SA au capital de Siège social Téléphone Fax Site web 1 929 959 600 DH. 2, boulevard Moulay Youssef - B.P. 11141 Casablanca, 20 000 - Maroc. 212 22 29 88 88 212 22 29 41 25 www.attijariwafabank.com Une banque nouvelle 01 Un projet de développement ambitieux 10 Des partenariats de premier plan 13 L’édification d’une plate-forme au service du développement 14 Activité 2004 : sous le signe du rapprochement 02 Banque des Particuliers et Professionnels 21 Banque de l’Entreprise 24 Banque d’Investissement 28 Services Financiers Spécialisés 31 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance 34 Responsabilité sociale de l’entreprise 03 Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes 39 Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents 49 Rapport financier 04 Rapport de gestion 59 Environnement économique 60 Environnement bancaire et financier 63 Analyse de l’activité et des résultats de la banque 65 Affectation du résultat 68 Activité et résultats des filiales 69 Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire 75 Rapport général des commissaires aux comptes - comptes sociaux 77 Comptes sociaux 78 Rapport général des commissaires aux comptes - comptes consolidés 92 Comptes consolidés 93 Contacts 108 Conseil d’administration Comité exécutif Membres Fonction M. Abdelaziz ALAMI Président d’honneur M. Khalid OUDGHIRI Président directeur général M. Saâd BENDIDI Vice-président M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-président M. Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER M. Hassan BOUHEMOU Représentant SNI M. José REIG Administrateur M. Abed YACOUBI SOUSSANE Administrateur M. Javier Hidalgo BLAZQUEZ Administrateur M. Manuel VARELA Représentant Grupo Santander M. Daniel ANTUNES Représentant Axa Assurance Maroc M. Hassan OURIAGLI Représentant F3I M. Matias AMAT ROCA Représentant Corporacion Financiera Caja de Madrid M. Bassim JAÏ HOKIMI Administrateur M. Henri MOULARD Administrateur M Wafaâ GUESSOUS Secrétaire me Membres Fonction M. Khalid OUDGHIRI Président directeur général M. Omar BOUNJOU Directeur général M. Mohamed EL KETTANI Directeur général M. Boubker JAÏ Directeur général M. Amin BENDJELLOUN TOUIMI Ressources humaines groupe M. Hassan BERTAL Banque de l’Entreprise M. Karim CHIOUAR Gestion globale des risques M. Ismaïl DOUIRI Stratégie et développement M. El Houssine SAHIB Banque d’Investissement M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Finances groupe Mme Wafaâ GUESSOUS Secrétariat général Mot du président Étape majeure dans l’édification d’Attijariwafa bank, 2004 a marqué une année de choix stratégiques, posant les fondements d’un projet de développement d’envergure. Amorcé en novembre 2003, le projet Attijariwafa bank s’est concrétisé en mai 2004, lorsque la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank, à travers une offre publique d’achat et une offre publique d’échange. Une opération réussie, qui a remporté l’adhésion des actionnaires de Wafabank dans leur majorité, témoignant ainsi de leur confiance dans les perspectives d’évolution de la nouvelle banque. Sur le plan opérationnel, le programme de fusion a impulsé une véritable dynamique qui a permis de donner naissance à une banque nouvelle aux fondamentaux solides, structurant ses activités autour d’une organisation proactive et conduite par une vision stratégique clairement définie. L’organisation mise en place dans ce cadre positionne le client au cœur de l’activité et fixe des principes de management basés sur la valorisation des ressources humaines, la collégialité des décisions, la culture du contrôle interne et encadrés par des règles éthiques et déontologiques. Au niveau stratégique, la démarche a été affinée, donnant lieu à un recadrage pertinent des activités et à la définition de business models destinés à favoriser les échanges entre les métiers et à développer les partenariats. Dans ce contexte de transition, et grâce à la formidable mobilisation des équipes, Attijariwafa bank a affirmé son leadership, affichant les meilleures performances sur les opérations majeures du marché et réalisant ainsi des croissances significatives sur les principaux indicateurs d’activité. En termes de résultats, l’exercice s’est clôturé sur un bénéfice net de 685,5 millions de dirhams intégrant l’impact du projet d’intégration. L’exercice 2004 aura permis également de finaliser la mise à niveau du bilan pour toutes nos entités, avec un effort important de provisionnement, situant la dotation aux provisions à plus de deux milliards de dirhams pour la banque et les filiales et conférant au Groupe les conditions d’un développement solide et sain. L’année écoulée a ainsi démontré notre capacité à aller de l’avant et à mobiliser nos ressources autour de notre projet. En 2005, nous aurons à franchir de nouvelles étapes avec un double objectif : asseoir notre positionnement d’acteur de référence au plan national et poser les premiers jalons de notre rayonnement régional. Ce challenge, nous le réussirons en exploitant toutes les possibilités qui s’ouvrent à nous et en inaugurant de nouveaux modes d’approche de nos marchés mais aussi et surtout grâce à la capacité de nos équipes à être réactives, créatives et engagées. Khalid Oudghiri Président directeur général Attijariwafa bank en chiffres Chiffres clés (activité Maroc) Indicateurs (en millions de dirhams) 2004 2003* 2003** Activités Dépôts clientèle Crédits par décaissement Crédits par signature 83 845 55 097 16 994 79 873 50 613 17 516 47 420 29 007 11 210 100 971 1 929,96 11 625 1 368,51 - 55 339 1 368,51 5 541 3 142 1 478 1 719 686 2 980 1 380 1 594 248 2 470 1 048 1 440 429 8,32 % 0,88 % 47,03 % 19,73 12,97 46,33 % 17,58 11,14 7,75 % 0,78 % 42,45 % 19,13 11,70 950 35,52 30 3,1 % - 915 22,24 27 2,8 % 4 249 474 33 - 2 479 268 21 Assise Financière Total bilan Capital social Fonds propres avant répartition Résultats Produit net bancaire Charges générales d’exploitation Résultat brut d’exploitation Résultat net Ratios Rendement des capitaux propres (ROE) Rendement des actifs (ROA) Coefficient d’exploitation Dépôts/Effectif (en millions de dirhams) Crédits par décaissement / Effectif (en millions de dirhams) Indicateurs boursiers Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams) BPA (en dirhams) DPA (en dirhams) Dividende yield Moyens Effectif Réseau Maroc Réseau extérieur (*) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois Wafabank. (**) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc. Répartition du capital au 31 décembre 2004 Rating 2004 Fitch ratings : Support 4 Moody’s : Ba 2/NP La fusion ayant été effective au 1er septembre 2004, les comptes d’Attijariwafa bank, au titre de l’exercice 2004, incluent 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’exercice Wafabank (du 1er septembre au 31 décembre de l’exercice 2004). Les comptes 2003 représentent 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc. ��������������� ��������� ����� ���������� �������� ����� ����������� ���������� �������������� ����� ���������������� ������ ��������� ���������� ���������� ����� �������� ������ ���������� ��������������� ������ ����� ������ ����� �������������� ����� �������������� ������������� ����� ����� ����� 6 Repères Janvier 2004 Mise en place du premier organigramme de la banque dans une optique d’intégration. 15 février - 30 juin 2004 Phase de définition et de planification du plan d’intégration : plus de 350 cadres issus de tous les domaines d’activité sont engagés dans des groupes de travail. 4 avril - 30 juillet 2004 Définition progressive de l’organisation des différentes entités et désignation des responsables. 5 mai 2004 Renforcement du positionnement du nouvel ensemble dans le crédit à la consommation avec l’acquisition de Crédor par Wafasalaf. 15 mai 2004 Première convention réunissant 1 800 cadres des deux banques. Mai 2004 Conclusion d’un accord de partenariat avec le Crédit Agricole dans les domaines du crédit à la consommation de la bancassurance et de la gestion d’actifs. 15 juin 2004 Lancement de la nouvelle identité visuelle et de la dénomination du nouvel ensemble «Attijariwafa bank». - Démarrage du programme d’ouverture d’agences avec pour objectif de porter le réseau d’agences au Maroc à 600, à l’horizon 2007. 28 juin - 12 juillet 2004 Offre publique de retrait sur les titres de Wafabank, en vue de la radiation du titre Wafabank de la cote de la Bourse de Casablanca. Décembre 2004 - Fusion juridique des deux banques à travers la tenue des AGE. - Fusion juridique WafasalafCrédor et Wafabail-Attijari Leasing. 15 juillet 2004 Démarrage de la phase d’intégration. 31 août 2004 Clôture des comptes de Wafabank au 31 août 2004 en vue de la fusion juridique. Octobre 2004 - Déploiement de la nouvelle identité visuelle sur le réseau d’agences. - Début de la mise en place des Centres de Traitement Régionaux. - Radiation du titre Wafabank de la cote. Novembre 2004 - Mise en place de la nouvelle organisation de la banque autour de cinq «business units». Une organisation résolument orientée client. Janvier 2005 Acquisition de Crédit du Maroc Gestion, filiale de gestion d’actifs du Crédit du Maroc, par Wafa Gestion, dans le cadre du partenariat entre Attijariwafa bank et Crédit Agricole SA. Avril 2005 - Finalisation du déploiement des Centres de Traitement Régionaux. - Première simulation de bascule des chantiers Agence, Emplois, Comptabilité, Moyens de Paiement et Référentiel. Juillet - Décembre 2005 Phase de déploiement de la bascule du système d’information sur l’ensemble du réseau. 7 Une banque nouvelle Une banque nouvelle 01 Un projet de développement ambitieux 10 Des partenariats de premier plan 13 L’édification d’une plate-forme au service du développement 14 Une banque nouvelle 1 Un projet de développement ambitieux Création du premier groupe bancaire et financier Le projet Attijariwafa bank a vu le jour en novembre 2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par s’inscrire dans une perspective de rayonnement régional et de compétition internationale. la Banque Commerciale du Maroc. Courant mai 2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank, à travers le lancement d’une offre publique d’achat et d’une offre publique d’échange. La fusion juridique des deux banques est intervenue le 31 décembre 2004. Des fondements solides, s’appuyant sur une expertise multi-métiers Attijariwafa bank est aujourd’hui le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et la huitième banque africaine. Affirmant sa vocation de «champion national» dans tous les métiers de la banque et de la finance, Attijariwafa bank ambitionne de devenir un acteur clé du développement économique du pays et se fixe, dans ce sens, un double objectif : situer ses performances aux meilleurs standards internationaux et Le projet Attijariwafa bank trouve ses fondements dans les capacités reconnues de Wafabank et de la Banque Commerciale du Maroc qui, par leur professionnalisme et leur rigueur, ont pendant plus d’un siècle largement contribué à l’évolution du secteur bancaire marocain. Une banque inscrite dans un projet de société La création d’Attijariwafa bank relève de la volonté de créer une dynamique forte, à même de produire un effet de levier stimulant sur le développement économique du Maroc. Stimuler l’investissement dans une logique de développement durable Attijariwafa bank investit de nouveaux champs d’intervention au bénéfice d’une clientèle plus large en inaugurant des démarches novatrices. Par cette approche, Attijariwafa bank entend accompagner le développement des grands groupes nationaux, renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises, s’impliquer dans le financement de programmes d’équipements ambitieux et rendre les services bancaires accessibles au plus grand nombre. De l’éthique faisons notre force. Une approche déontologique basée sur l’élaboration d’un code de bonne conduite Pour Attijariwafa bank, la prise en compte de la dimension déontologique est la condition nécessaire à un développement professionnel pertinent de ses collaborateurs. Cela passe par le partage de valeurs essentielles telles que : 4 le maintien des plus hauts standards d’intégrité personnelle et d’éthique ; 4l’adoption d’une attitude respectueuse et polie vis-à-vis des clients et collègues ; 4la transparence des opérations ; 4 le respect de toutes les lois et réglementations en vigueur au Maroc comme dans les pays où le Groupe est implanté. L’ensemble de la démarche s’appuie aujourd’hui sur un code de bonne conduite, qui formalise les comportements éthiques que chaque homme et femme travaillant au sein de l’entreprise doivent suivre. Une banque nouvelle un modèle de référence et disposer d’une taille lui permettant de se déployer dans tous les métiers de la banque et de la finance dans les meilleures conditions d’efficacité et de rentabilité. Un projet de développement ambitieux Des partenariats de premier plan Ainsi, le Groupe s’inscrit dans un ambitieux projet de société qui l’engage à relever un défi majeur : construire 01 L’édification d’une plate-forme au service du développement La fusion de ces deux entités et les synergies multiples qui en découlent confèrent à Attijariwafa bank un fort potentiel de croissance, à travers un leadership dans tous les métiers de la banque et de la finance, le niveau de ses fonds propres, l’étendue et la qualité de son réseau, son capital de savoir-faire et ses outils d’expertise au service de tous ses partenaires, clients, actionnaires et collaborateurs. Enfin, la création de la nouvelle banque obéit à une logique industrielle forte, génératrice de synergies de coûts, de revenus additionnels et de capacités technologiques nouvelles. Concilier performance financière et citoyenneté La vision stratégique d’Attijariwafa bank repose sur la délimitation stricte du cadre éthique de ses relations avec son environnement social, économique et financier, impliquant au premier chef les collaborateurs de la banque dans une logique d’exemplarité. Le Groupe s’engage à concilier rentabilité et progrès social à travers une culture d’entreprise fondée sur les valeurs essentielles de son projet industriel : mobilisation au service de la clientèle, participation au développement du pays, promotion de l’esprit d’équipe et des règles éthiques, ouverture à l’innovation et volonté de gagner. C’est au nom de ces valeurs qu’Attijariwafa bank s’est engagée dans un projet de développement durable, où la création de richesse par l’entreprise doit se traduire nécessairement par un mieux-être réel de la collectivité. Bénéficier d’un ancrage régional Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension régionale avec une perspective de rayonnement dans l’espace euro-méditerrannéen, voire africain. Cet engagement recouvre une vision des marchés plus large que l’espace national et implique la construction d’un modèle duplicable hors des frontières, tant dans les métiers de la banque que dans les activités parabancaires. Projet d’implantation régional. Attijariwafa bank pose la première pierre de son programme de développement à l’international Le projet de création d’une filiale au Sénégal, initié au 4e trimestre 2004, marque la première étape du développement du Groupe au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle banque vise à enrichir l’offre actuelle sur le marché sénégalais en matière de produits bancaires et financiers classiques, mais également parabancaires pour les entreprises et les particuliers, à travers l’ouverture progressive d’une dizaine d’agences sur les trois années à venir. Enfin, grâce à cette implantation, Attijariwafa bank entend favoriser et optimiser la coopération maroco-sénégalaise, notamment en termes d’échanges commerciaux et d’investissements. 12 Des partenariats de premier plan 2 Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de création de valeur. 4 Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la distribution et les activités financières, et bénéficie d’alliances avec des multinationales comme Danone, Auchan ou encore Lafarge. 4Second actionnaire de référence d’Attijariwafa bank et première capitalisation boursière au niveau européen, Grupo Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et détient des participations dans plusieurs groupes industriels internationaux. 4Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec laquelle il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management. Ce partenariat se traduit par ailleurs par les multiples synergies développées autour du Crédit du Maroc, filiale marocaine du Crédit Agricole SA dans laquelle Attijariwafa bank détient 35%. Crédit Agricole - Banque Commerciale du Maroc : renforcement d’une alliance historique Le Crédit Agricole SA, partenaire historique de Wafabank, et la Banque Commerciale du Maroc, principal actionnaire de cette dernière, ont annoncé la signature d’un accord visant à renforcer leur alliance stratégique, notamment dans les domaines du crédit à la consommation et de la gestion d’actifs. Au niveau de leurs réseaux bancaires au Maroc, BCM-Wafabank et Crédit Agricole SA-Crédit du Maroc poursuivront leur plan de développement autonome. Signature d’une convention de partenariat entre Marjane et Wafasalaf La chaîne d’hypermarchés Marjane, filiale d’ONA et d’Auchan, a signé mardi 19 avril 2005 une convention de partenariat avec Wafasalaf. Les éléments de cette convention portent essentiellement sur l’introduction d’une gamme de financements étendue et novatrice, incluant notamment le crédit classique, le crédit gratuit et les forfaits. Wafasalaf accompagnera en parallèle le développement de la carte Alfaïz et de nouvelles fonctionnalités seront proposées à ses détenteurs avant fin 2005. Cette alliance sera enfin génératrice d’une forte valeur ajoutée, puisqu’elle scellera l’union de deux acteurs majeurs du secteur de la consommation au Maroc. 13 L’édification d’une plate-forme au service du développement 3 L’intégration des deux banques d’origine et de leurs filiales a constitué une priorité majeure, afin de générer dans les meilleurs délais des synergies favorisant la croissance du Groupe. Le programme de rapprochement, démarré en juillet 2004, se déroule depuis dans le respect des budgets et du planning, grâce à une mobilisation exemplaire des équipes. Le second semestre de l’année 2005 devrait voir la fin du processus de fusion, avec notamment le déploiement de la nouvelle version de l’applicatif informatique en agence, qui intégrera les meilleures pratiques des deux banques. Un processus de fusion dynamique Le processus de rapprochement s’est appuyé sur une organisation et une méthodologie rigoureuses, avec la mise en place de structures de pilotage et de suivi du programme de fusion et la constitution de groupes de travail pluridisciplinaires engageant quelque 400 collaborateurs. Un dispositif spécifique dédié à la «gestion du changement» a pris en charge les formations exigées par l’intégration des meilleures pratiques des deux banques. Cette cellule a également assuré l’accompagnement de la mobilité géographique et fonctionnelle des collaborateurs, induite par la réorganisation des différentes entités. Conscient que la réussite d’une fusion dépend en priorité de l’adhésion des ressources humaines, le management a, dès le début du processus, cherché à impliquer l’ensemble du personnel, positionnant la communication interne en tant que vecteur de cohésion des équipes avec une information régulière, réactive et s’adressant à tous. En direction de la clientèle, une campagne de communication a été mise en œuvre autour du projet de développement de la nouvelle banque et sur les actions inhérentes à la fusion. Dans le même temps, un suivi «Qualité» a été effectué, à travers un dispositif d’écoute client, afin d’évaluer régulièrement les impacts du rapprochement sur la qualité de service. Cette dynamique s’est étendue aux filiales des deux banques, avec le rapprochement des activités de leasing (Wafabail-Attijari Leasing), de gestion d’actifs (Wafa Gestion-Attijari Management) et d’intermédiation (Wafabourse-Attijari Intermédiation), l’activité de crédit à la consommation ayant été marquée par une opération de croissance externe (Wafasalaf-Crédor). 14 Planning des étapes clés Ouverture de 15 agences tous les 4 mois Mixage des équipes Formation Bascule des agences Transfert des clients en pré-bascule janvier-avril 05 mai 05 4Fin des recettes 4Déclenchement des simulations de bascule informatique 4Bascules informatiques Wafabail Attijari Leasing / et Wafasalaf Crédor 4Première opération de transfert des clients particuliers (spécialisation du réseau) 4Fin du déploiement des Centres de Traitement Régionaux 4Unification du réseau de guichets automatiques juin-juillet 05 4Première bascule d’agences octobre 05 4Fin du déploiement du call-center novembre 05 4Rationalisation des réseaux décembre 05 4Dernière bascule d’agences Des projets structurants pour l’avenir Les chantiers mis en œuvre dans le cadre de la fusion ont permis une revue de l’ensemble des processus et dispositifs de contrôle, de suivi et de pilotage, donnant lieu au lancement de projets d’envergure, notamment au niveau de l’organisation commerciale et du management des risques. Rationalisation, transfert d’expertises, développement de synergies entre les lignes métiers, nouveau cadrage stratégique de certaines activités ont ainsi constitué le socle d’une profonde restructuration du Groupe. Bascule informatique vers le système d’information cible La bascule informatique du système d’information source (ex-Wafabank) vers le système d’information cible s’effectuera progressivement par lot d’agences entre le 15 juillet et le 31 décembre 2005. Des simulations de bascule, consistant à simuler l’exécution de tous les travaux permettant d’amener un lot d’agences du système d’information source vers le système d’information cible, sont planifiées entre avril et juillet 2005. L’objectif est ici de s’assurer que l’ensemble des outils informatiques et des procédures de bascule fonctionnent correctement avant le lancement des bascules réelles. D’autres types de simulations sont prévus afin de définir les délais de l’opération ainsi que son coût. En agence et parallèlement à la formation des collaborateurs, un mixage des équipes a été opéré en amont des bascules pour permettre un apprentissage in situ. Une organisation proactive et transparente Aboutissement d’un processus engagé en janvier 2004, l’organisation mise en place en octobre 2004 répond à la volonté d’Attijariwafa bank d’être Trois principes gouvernent l’architecture de la nouvelle organisation : renforcer le management et la culture de la performance, augmenter la responsabilisation et le niveau de délégation et enfin professionnaliser l’exécution en perfectionnant les procédures de gestion et les outils de contrôle. 15 plus proche de sa clientèle et plus apte à porter le projet de développement du Groupe. Cinq «business units» autonomes et dotés de moyens propres, assistés par des fonctions supports, dont le contour et la mission ont été redéfinis pour tenir compte des exigences posées par l’expansion du Groupe, forment l’architecture de cette nouvelle organisation. La Banque des Particuliers et Professionnels (BPP) qui s’articule autour d’un réseau commercial, comptant 480 agences destinées aux clients particuliers et professionnels. La BPP supervise également 33 agences et représentations dédiées au MRE, implantées à l’étranger. La Banque de l’Entreprise (BE) qui regroupe la clientèle des grandes entreprises et celle des PME, auxquelles elle propose un service adapté à leurs besoins spécifiques. La BE est organisée autour d’un réseau de 30 centres d’affaires dédiés aux entreprises, d’une unité commerciale spécialisée dans la clientèle grande entreprise et d’une unité commerciale dédiée au suivi de la PME. Afin de satisfaire l’ensemble des exigences de ses clients, la BE dispose également de pôles de compétences dans les métiers de l’International, du Financement de l’Investissement, du Marketing Produits, de la Gestion de Flux et du e-banking. La Banque d’Investissement (BI) qui réunit les activités de marché, de financement, de conseil et d’intermédiation boursière. Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance (BPGAA) qui rassemble les activités de gestion de l’épargne hors bilan, proposées par Attijariwafa bank. Son périmètre comprend l’Assurance, via Wafa Assurance, la Banque Privée visant à développer une activité de gestion de patrimoine, la Gestion d’Actifs, le Custody et l’Immobilier qui recouvre les activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers hors exploitation. Les Services Financiers Spécialisés (SFS) qui correspondent à l’ensemble des activités parabancaires gérées par les filiales d’Attijariwafa bank dans les domaines du crédit à la consommation, du crédit immobilier, du crédit-bail, du factoring, de la location longue durée et du transfert d’argent. La gestion du nouvel ensemble est assurée par une direction générale collégiale. Un comité exécutif gère la banque sur le plan opérationnel et un comité de Groupe réunit trimestriellement les principaux responsables autour de sujets d’actualité ayant trait à la vie de l’institution. Des comités spécialisés, présidés par le président directeur général ou un membre de la direction générale, complètent le dispositif dans le sens de la collégialité des décisions. 16 Réseau : un dispositif commercial orienté client Les travaux d’intégration des réseaux des deux banques ont donné la priorité à la relation client et ont abouti à une vaste restructuration du dispositif commercial, fondée sur le concept de points de vente spécialisés, aménagés en espaces de vente et de conseil et privilégiant une gestion ciblée de la relation client. Deux réseaux spécialisés ont été créés, l’un dédié aux particuliers et professionnels et l’autre aux entreprises avec la définition et le déploiement d’une nouvelle approche commerciale basée sur la connaissance du client et l’expertise d’équipes commerciales spécialisées. Parallèlement, des back-offices régionaux ont été mis en place pour alléger la charge administrative des agences et libérer du temps commercial, grâce à une meilleure séparation entre les fonctions commerciales et les fonctions de traitement des opérations. Dans le même sens, l’équipement en guichets automatiques de banques s’est poursuivi à un rythme soutenu afin d’atteindre progressivement un taux d’équipement de 100% du réseau d’agences. Un programme d’installation de GAB hors site a été également lancé au 4e trimestre de l’année 2004. Un ambitieux programme d’ouverture d’agences a en outre été initié pour renforcer le maillage du réseau d’Attijariwafa bank dans les agglomérations à fort potentiel. L’objectif est de porter à 600 le nombre d’agences d’ici 2007 avec l’ouverture de 150 agences supplémentaires. 17 Système d’information : une plate-forme au service du développement Au cœur du processus d’intégration, le système d’information a fait l’objet d’une attention particulière et d’une grande vigilance. À ce niveau, l’année a été consacrée à la définition des actions de développement pour la mise à niveau d’un système cible du nouvel ensemble, intégrant les meilleures pratiques des deux banques, et à la préparation des bascules informatiques pour l’unification des systèmes d’information. Une réflexion a par ailleurs été menée pour le lancement d’un nouveau schéma directeur informatique, l’objectif étant d’élaborer un système d’information répondant aux enjeux stratégiques du Groupe et de démarrer sa mise en place dès le début de l’exercice 2006. Le nouveau système aura à : 4 être capable de prendre en charge les besoins prioritaires de la banque et de ses filiales en matière de fonctionnalités métiers, de réflexion marketing, de contrôle budgétaire, de suivi des risques, de contraintes réglementaires…, 4permettre la poursuite d’une croissance soutenue, 4s’inscrire dans une optique structurante pour permettre la mise en place ou l’amélioration des procédures et s’assurer de leur respect. Cette démarche, essentielle pour le développement d’Attijariwafa bank, vise à doter le Groupe d’une plateforme technique à même de porter son projet sur le moyen terme. Un nom porteur de sens, un symbole puissant Utilisée dès le mois de juin 2004 en tant que nouvelle marque commerciale, «Attijariwafa bank» a été définitivement adoptée au moment de la fusion juridique des deux banques au terme de l’exercice. Le logotype d’Attijariwafa bank est né de l’Atlas, symbole de force et de pérennité. Le graphisme y associe un motif authentique de l’artisanat traditionnel, travaillé dans un style qui renvoie à la calligraphie arabe. Dynamique, conviviale et résolument novatrice, l’identité visuelle du Groupe s’est très vite installée dans le paysage urbain, se distinguant de manière positive. Attijariwafa bank : grand prix du jury Top Com, section design Paris, janvier 2005 «... Nous avons été séduits par le dossier où la création de l’identité, son application et sa présentation correspondaient le mieux aux différents critères d’évaluation d’une identité visuelle. Nous avons été impressionnés par la qualité du logo qui fait une très bonne synthèse de la problématique, comme les notions d’intégration ou de proximité, à la fois géographique et sociale...» Magazine l’Expression d’entreprise n°208 / février-mars 2005. 18 Activité 2004 : sous le signe du rapprochement Activité 2004 : sous le signe du rapprochement 02 Banque des Particuliers et Professionnels 21 Services Financiers Spécialisés 24 28 31 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance 34 Banque de l’Entreprise Banque d’Investissement Activité 2004 : sous le signe du rapprochement Banque des Particuliers 02 1 et Professionnels Des unités d’animation commerciale, de marketing et de soutien au réseau réactives Les unités de soutien au niveau central constituent une composante essentielle dans l’animation et la réalisation des objectifs commerciaux du réseau. Elles interviennent principalement pour : 4animer transversalement les marchés : Grand public, Privé, Professionnels, Jeunes ; 4opérer des ventes croisées ; Services Financiers Spécialisés Le réseau des agences constitue une véritable plateforme de développement commercial de la Banque des Particuliers et Professionnels. Aujourd’hui, sous l’enseigne Attijariwafa bank, 475 agences se répartissent sur l’ensemble du territoire national et constituent le premier réseau bancaire du pays. L’ensemble est organisé en 8 réseaux réunissant 34 groupes d’agences 4Casa-Nord (6 groupes) ; Casa–Sud (6 groupes) ; Rabat-Salé–Gharb (4 groupes) ; Nord (2 groupes) ; Fès–Meknès (4 groupes) ; Rif-Oriental (4 groupes) ; Centre–Sud (5 groupes) ; Souss–Sahara (3 groupes). Banque d’Investissement Banque de l’Entreprise Banque des Particuliers et Professionnels Un dispositif de pilotage du réseau des agences adapté Activité 2004 : sous le signe du rapprochement La BPP, dans ses fondements stratégiques et organisationnels, s’efforce continuellement de simplifier l’usage de la banque à sa clientèle de particuliers et de professionnels. Dans cette perspective, l’année 2004 s’est déroulée sous le signe de l’élaboration et de la concrétisation d’un «business model» cohérent dans ses composantes et bâti autour de l’orientation client, à travers la mise en place de leviers efficaces : 4outils de connaissance du marché, 4 organisation commerciale dans les points de vente en adéquation avec les attentes des clients, 4dispositif de pilotage du réseau et couverture géographique étendue en vue d’une plus grande proximité, 4unités d’animation transversales par marché, 4offre produits dédiée à chaque segment de clientèle, 4 communication marchande appropriée, utilisée en tant que levier de contact permanent et de vente. Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance Forte d’une nouvelle organisation commerciale, qui place la satisfaction du client au cœur des objectifs, la Banque des Particuliers et Professionnels (BPP) s’est engagée en 2004 dans une dynamique de conquête, basée sur une offre produits élargie et le développement de son réseau avec l’ouverture prévue de 50 agences par an. 4suivre la mise en œuvre des plans de fidélisation et de conquête ; 4organiser, marketer, intégrer les offres produits et lancer des campagnes marketing de soutien ; 4 étudier les marchés, suivre la concurrence, mettre en place des outils de reporting de l’activité commerciale ; 4qualifier et enrichir les bases de données clients ; 4gérer les ressources humaines, notamment dans leurs aspects formation, recrutement, carrière, mutation... ; 4fournir au réseau les moyens nécessaires à son fonctionnement ; 4auditer l’activité commerciale. Une organisation commerciale différenciée Fondée sur un principe de répartition des portefeuilles clientèle, résultant de la segmentation par catégorie de commerciaux, la nouvelle organisation commerciale a pour seule finalité la satisfaction de la clientèle des Particuliers et Professionnels à laquelle elle propose une offre de produits, un espace agence, une communication commerciale et un marketing différenciés. Afin de servir sa clientèle de manière personnalisée, la Banque des Particuliers et Professionnels est passée d’un marketing de masse à un marketing relationnel ciblé et différencié. Elle a, dans ce sens, investi le domaine de la gestion de la relation client, en réalisant une étude de déploiement et de généralisation auprès des parties prenantes du CRM. Cette étude a abouti à la mise en place de cet outil dans l’ensemble des réseaux. Une offre de produits et services appropriée L’offre en matière de produits et de services, qui compte quelque 55 produits existants, a été organisée en quatre gammes : les crédits - la bancassurance - les moyens de paiements, les packages - les services et l’épargne. Elle a été unifiée avant d’être en partie intégrée au système d’information et élargie à l’ensemble des réseaux. En fin d’année, la BPP s’est distinguée par le lancement d’un produit d’assurance haut de gamme « Confort Santé ». Innovante sur le marché, cette nouvelle formule d’assurance santé a permis de proposer à la clientèle prestige un produit inédit. Un programme d’ouverture d’agences ambitieux Un programme d’ouverture d’agences, à la hauteur des ambitions d’Attijariwafa bank, a été lancé en septembre 2004. Ce programme a pour objectif de renforcer la position de marché du Groupe vis-à-vis de ses cibles prioritaires dans le domaine de la Banque des Particuliers et Professionnels. L’objectif est d’ouvrir 50 agences par an, soit 158 agences de plus entre 2004 et 2007. À la fin de l’année 2004, 13 agences ont vu le jour. Dans le même temps, une opération de renforcement du taux d’équipement des agences d’un GAB a démarré. À terme, toutes les agences devront disposer d’un GAB. 22 MRE : une stratégie de développement adaptée aux nouvelles attentes du marché Au niveau de la clientèle des particuliers MRE, l’année 2004 a été consacrée à la réorganisation du réseau extérieur d’Attijariwafa bank, dans l’objectif d’en faire un outil de conquête du marché, et à la mise en œuvre opérationnelle de la fusion. Parallèlement au projet d’intégration, qui a couvert l’ensemble des composantes de la banque, une refonte des systèmes d’information a permis de s’adapter aux évolutions technologiques et réglementaires des pays d’installation, de renforcer le contrôle interne et de déployer des outils de vente efficaces. Afin de conforter le positionnement du Groupe, en tant qu’acteur de référence sur le marché des MRE, et d’assurer un suivi de plus grande qualité, une politique d’évolution des implantations européennes en réseau d’agences a été initiée. Un modèle de développement européen a ainsi été défini autour d’un socle d’activités historiques de flux internationaux et de financement de l’import-export. Une nouvelle stratégie marketing a également été élaborée, afin d’élargir l’offre de produits et services et d’accroître l’efficacité commerciale, à travers la multiplication d’actions de proximité et le jeu des synergies avec le réseau Maroc. Deux nouveaux produits, tenant compte des attentes actuelles du marché, ont ainsi pu être lancés en 2004, l’un destiné au financement immobilier (Miftah Al Mouhajir), l’autre proposant une formule enrichie d’assurance décès. L’ensemble de la démarche s’est accompagné d’un dispositif de communication d’envergure, initié dans les pays d’accueil (affichage, parrainage associatif, participation remarquée au SMAP Immo...). Enfin, un ambitieux plan de développement a été défini pour permettre à Attijariwafa bank d’assurer la croissance de ses parts de marché dans les activités classiques et de se lancer dans de nouvelles activités génératrices de revenus, grâce à des partenariats avec des spécialistes de la place (crédit, banque libre-service, monétique, épargne...). Comptes chèques locaux ��� ������� � ������ ������� �� Comptes chèques MRE ������� ������ ������� �� ������ ��� ������ ������ ������ ������ ������� ������� ������ ������ �� �� ���� ���� ��� �� ������ ������� �� ������ �� ������� ������ �� �� Comptes sur carnet ���� ���� ������ ������ �� ������� �� �� ������ ���� �� ���� ������������� ������������������ 23 Banque de l’Entreprise La mise en œuvre en 2004 du plan d’intégration et, plus particulièrement, du rapprochement entre les portefeuilles n’a pas impacté la performance de la Banque de l’Entreprise (BE) qui a renforcé son positionnement de leader sur le marché des grandes entreprises et hissé sa toute nouvelle structure de «Financement de l’Investissement» au rang d’opérateur de référence pour le montage d’opérations d’envergure. L’accent a également été mis sur l’aide apportée aux PME avec la promotion de formules de mise à niveau adaptées. La BE regroupe la clientèle des grandes entreprises et celle des PME, auxquelles elle propose un service adapté à leurs besoins spécifiques. Parallèlement, elle contribue au développement des 2 ventes croisées (cross-selling) au profit de l’ensemble des lignes de métiers du Groupe et assure la gestion des flux monétaires. La BE est organisée autour : 4 de 6 réseaux composés de centres d’affaires qui gèrent leur propre portefeuille de clientèle Entreprises ; 4 d’une entité dédiée à la grande entreprise, structurée en 9 secteurs d’activité économique (agro alimentaire, tourisme, agriculture, textile, etc.) ; 4d’une entité dédiée au suivi de la PME, traduisant la volonté d’Attijariwafa bank de promouvoir les activités de cette catégorie d’entreprises. Un accent particulier est mis sur l’aide apportée aux PME en matière de restructuration avec une unité spécialisée dans la mise à niveau. 24 Pour offrir à ses clients l’ensemble des expertises nécessaires à leur accompagnement, la BE regroupe des pôles de compétences dans les métiers de l’International, du Financement de l’Investissement, du Marketing Produits, de la Gestion de flux et du e-banking, à travers lesquels elle propose des solutions personnalisées et innovantes. Enfin, à l’instar de la Banque des Particuliers et Professionnels, la BE dispose d’une structure rattachée à la Gestion Globale des Risques pour contrôler et suivre les risques et assurer le recouvrement des créances. L’année 2004 a été marquée pour la Banque de l’Entreprise par la mise en œuvre du plan d’intégration dans toutes ses dimensions : organisation du réseau des centres d’affaires, finalisation des transferts de clients, harmonisation des procédures, conduite et gestion du changement. La dynamique commerciale a maintenu en parallèle une tendance favorable, grâce à la mobilisation des équipes et aux synergies déployées avec les autres lignes métiers. Encourager le développement des PME par un encadrement de proximité L’entité en charge de l’animation des PME a encadré, tout au long du second semestre, l’opération de transfert des clients, depuis les agences «Particuliers et Professionnels» vers les nouveaux centres d’affaires, en veillant à assurer une proximité commerciale à la clientèle. Cette démarche a concerné quelque 2 500 entreprises, des PME pour l’essentiel, et devrait s’achever avant fin juin 2005. Plusieurs rencontres avec la clientèle «Entreprise» dans les régions ont par ailleurs été organisées, afin d’informer cette dernière sur l’avancement du processus de fusion et de lui assurer un service de plus grande proximité. À cette occasion, des conventions de partenariat ont été conclues avec plusieurs Centre d’Investissement Régionaux, permettant de positionner Attijariwafa bank en leader du financement des projets d’investissement. Les équipes spécialisées ont enfin contribué activement à la promotion des formules de financement de la mise à niveau des PME, avec la participation aux différentes manifestations professionnelles organisées sur ce sujet et la conception d’un guide présentant la palette des produits d’investissement et de mise à niveau proposée par le Groupe et les différents organismes spécialisés. Demeurer l’interlocuteur privilégié des Grandes Entreprises L’entité «Grandes Entreprises» assure la coordination et le pilotage de la relation globale du Groupe avec les grandes entreprises, un segment de clientèle sur lequel la concurrence ne cesse de s’intensifier et qui implique une approche et un suivi spécifiques. En 2004, cette clientèle a fait l’objet d’une attention particulière et d’une relation empreinte d’une forte proximité commerciale afin de conduire les opérations de rapprochement du portefeuille des deux banques dans les meilleures conditions. L’action commerciale s’est par ailleurs poursuivie à un niveau soutenu en mettant en avant une approche généralisant les offres globales et la proactivité par rapport à l’identification d’opérations d’investissement. 25 La banque s’est particulièrement distinguée sur l’opération d’introduction en bourse de 14,9% du capital de Maroc Telecom en donnant la pleine mesure des synergies déployées par le Groupe au service de cette opération historique sur le marché. Ce sont ainsi les équipes de tous les métiers de la banque qui se sont mobilisées chacune dans son domaine : conseil pour l’introduction en bourse, montage financier pour l’acquisition de 16% de Maroc Telecom par Vivendi Universal, placement des titres auprès du grand public, des institutionnels locaux et étrangers, mise en place de formules de financement pour les particuliers et le personnel de Maroc Telecom… Cette approche a permis à la banque de se positionner sur des opérations d’envergure et de consolider sa présence en tant qu’opérateur de référence sur ce marché. Financement de l’Investissement : une activité en pleine expansion Nouvelle structure créée lors de la réorganisation des métiers de la banque, l’unité «Financement de l’Investissement» s’articule autour de trois lignes de métiers : la Promotion de l’Investissement, le Financement de Projets et la Promotion Immobilière. Cette entité a d’ores et déjà un palmarès remarquable avec la mise en place d’opérations d’envergure pour de grands comptes, totalisant une enveloppe globale de financement de plus de 10 milliards de dirhams. Il s’agit notamment : 4du mandat de lead arrangeur pour : - le financement des infrastructures de la Lydec ; - le financement partiel du projet de liaison ferroviaire Tanger-Port Tanger Méditerranée pour le compte de l’ONCF ; - le financement partiel en dirhams de l’acquisition de 16% du capital de Maroc Télécom pour le compte de Vivendi Universal. 4de la participation en tant que co-chef de file pour le financement partiel du projet de modernisation et de mise à niveau de la Samir. L’entité «Financement de l’Investissement» s’est par ailleurs particulièrement distinguée dans le montage de formules de financement innovantes pour le secteur du tourisme, lancées par la banque en janvier 2005 à l’occasion des 2e Assises Nationales du Tourisme. 4 de la participation à un consortium de financement pour la Rédal ; 26 Une activité à l’International renforcée et soutenue Les activités de la banque en matière d’International ont été marquées par une présence commerciale soutenue des équipes du Trade Finance. La production a atteint, au titre de l’exercice 2004, près de 97,4 milliards de dirhams (flux import et export) sur la base d’un matelas de 268 000 opérations. La banque a, de ce fait, confirmé sa position de leader sur ce segment d’activité et ce, malgré la forte implication des équipes durant le second semestre de l’année dans la réalisation des différentes actions d’intégration : harmonisation des conditions applicables à la clientèle, redéfinition du portefeuille, restructuration des comptes ouverts auprès des banques internationales, optimisation des relations avec les correspondants bancaires... Une démarche de réactivation des activités des Desks Corporate (Paris, Bruxelles, Madrid, Barcelone et Milan) du réseau Europe de la banque a, par ailleurs, été lancée dès le mois de décembre 2004. 27 Banque d’Investissement 3 Solide et innovante, la Banque d’Investissement (BI) a enregistré en 2004 une croissance significative de son volume d’affaires, bénéficiant notamment des synergies induites par la fusion, d’un relais de croissance généré par les nouvelles activités et d’un important levier lié à l’organisation mise en place par Attijariwafa bank. Dynamisme et performance des Activités de Marché La Salle des Marchés couvre les activités de change et de taux. Une large gamme de produits de financement et d’investissement est ainsi offerte à la clientèle : crédits spots, financements en devises, placements dans des opérations de pensions, acquisition sur le marché primaire et secondaire et commercialisation de Bons du Trésor et de titres de créances avec une gestion du portefeuille obligataire de la banque. Le Marché des Capitaux propose également des produits de change et de couverture du risque de change (change au comptant, change à terme, options de change) ainsi que des produits de couverture du risque de fluctuation des prix de matières premières. L’année 2004 a été une année de rapprochement des équipes, d’unification des systèmes d’informations et de restructuration autour d’une stratégie orientée «clients». Quatre activités ont été créées et ont chacune déjà dégagé une excellente performance : 4 l’activité «dérivés» : Attijariwafa bank a accompagné la nouvelle réglementation des changes en mettant en place une offre produits de couverture complète et innovante. L’équipe «dérivés» a été étoffée et compte à son actif plusieurs réalisations en termes de stratégies de couverture sur-mesure ; 4l’activité «matières premières» : Attijariwafa bank a fait preuve d’une grande proactivité en mettant rapidement à profit la nouvelle libéralisation des couvertures du risque lié à l’évolution des prix sur les matières premières. Elle s’est ainsi imposée L’année 2004 a permis à la Salle des Marchés de relever le défi d’un rapprochement réussi et de s’imposer comme leader dans les nouveaux métiers. 2005 sera une année de proximité avec les clients, via la mise en place d’une interface unique, permettant de distribuer l’ensemble des produits, et le développement de services innovants et de multiples actions commerciales. 28 comme un opérateur incontournable dans ce domaine et propose aujourd’hui des produits et services en partenariat avec des opérateurs de renommée internationale. Son offre couvre aussi bien le marché des céréales et oléagineux que celui des métaux, de l’énergie et autres sous-jacents soft-commodities ; 4l’activité «taux» : l’exercice 2004 a connu la création d’une activité «taux» à part entière, visant à optimiser la gestion de la trésorerie devises de la banque. Cette activité a réalisé cette année sa première opération au Maroc d’acquisition de titres en devises sous forme de Credit Linked Notes. Elle a également permis d’améliorer considérablement la compétitivité d’Attijariwafa bank en matière de couvertures du change. D’autre part, la Salle des Marchés a occupé une place prépondérante sur le marché marocain des titres à revenu fixe, en étant le deuxième IVT (Intermédiaire en Valeurs du Trésor) et la première banque sur les émissions privées et sur le marché secondaire des Bons du Trésor. Activités de conseil : une stratégie commerciale volontariste Les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination de dette privée ainsi que d’introduction en Bourse et de marché primaire Actions sont assurées par Attijari Finances Corp. Cette dernière a adopté une démarche commerciale agressive et soutenue, avec pour objectif d’inciter fortement les clients approchés à la réalisation d’opérations stratégiques et de marché. Cette démarche a débouché sur des opérations d’envergure telles que le rapprochement BCM et Wafabank, le rapprochement Wafasalaf et Crédor et la privatisation de Maroc Telecom. L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un volume de transactions totalisant plus de 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 21,8 millions de dirhams (hors opération Maroc Telecom). Intermédiation Boursière : des résultats en nette progression L’année 2004 a été marquée par une forte augmentation du volume global du marché boursier, qui est passé de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004, et par deux événements majeurs : l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib, à travers la cession par l’État de 14,9% du capital (17,792 milliards de MAD), et l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA/OPE) initiée par la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank (10,646 milliards de MAD). 29 Le contexte favorable du marché boursier a permis aux sociétés de bourse du Groupe Attijariwafa bank (Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer avec une forte croissance de leur activité, avec un volume global des transactions qui s’est établi à 41 milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams en 2003, soit une évolution de 15% portant la part de marché consolidée à 56% contre 42% en 2003. Le chiffre d’affaires de l’activité «Intermédiation boursière» s’est élevé à 77 millions de dirhams, enregistrant une forte croissance par rapport à l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003). Ces résultats ont été obtenus alors que les deux entités menaient un processus de rapprochement devant aboutir au regroupement des équipes et à la mutualisation des moyens. Capital Investissement : vers un recentrage des activités Capital Investissement gère les prises de participation en capital-risque, la création et la gestion de fonds d’investissements ainsi que le conseil en restructuration et mise à niveau, à travers des filiales spécialisées. En 2004 une transition a ainsi été opérée dans ce métier dans le but de se recentrer sur deux nouvelles missions : le capital investissement et le conseil en restructuration. À cet effet, les dossiers de conseil en cours ont été finalisés (conseil financier pour le comité d’organisation Morocco 2010, conseil stratégique et financier auprès d’investisseurs institutionnels dans des opportunités de fusionsacquisitions, création d’un fonds d’investissement dans le tourisme-immobilier), pour se consacrer dès le début du second trimestre aux activités de montage de fonds et de conseil en restructuration. L’activité de capital investissement s’est caractérisée par la mise en place d’un fonds spécialisé dans l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’une enveloppe globale de 200 millions de dirhams, en partenariat avec Unigrains, opérateur de référence et partenaire de l’industrie agroalimentaire française depuis plus de 40 ans. Un autre fonds dédié aux infrastructures (énergie, télécommunications, ports, eaux), d’un montant prévisionnel d’un milliard de dirhams, a été également lancé. L’activité restructuration a été marquée par trois grandes opérations de conseil en restructuration pour des groupes nécessitant une mise à niveau, et une mission d’assistance d’un investisseur pour la soumission à la reprise d’une grande entreprise en liquidation judiciaire. 30 Services Financiers Spécialisés 4 Regroupant l’ensemble des activités para-bancaires gérées par les filiales d’Attijariwafa bank, les Services Financiers Spécialisés (SFS) ont été placés en 2004 sous le signe du rapprochement et de la concrétisation des synergies. Ainsi, dans le crédit à la consommation, Wafasalaf a racheté Crédor, devenant leader du marché, et Wafabail, spécialisé dans le leasing, a fusionné avec Attijari Leasing, tandis que Wafa LLD et Wafa Cash mettaient à profit leur adossement au Groupe. Wafasalaf, n°1 du crédit à la consommation Leader du marché du crédit à la consommation au Maroc, Wafasalaf dispose d’une gamme de produits très diversifiée : prêts personnels, crédits renouvelables, cartes de crédits, crédit automobile, location avec option d’achat (LOA), crédits d’équipement des ménages et crédits voyages. Au cours de l’exercice 2004, Wafasalaf a confirmé la tendance de consolidation du secteur du crédit à la consommation à travers son rapprochement avec Crédor (4e en 2003), donnant naissance au premier intervenant du marché avec une part de marché de 32% et un effectif de 402 personnes. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus large, avec 24 agences en propre, et un réseau externe de 330 bureaux de postes et 138 concessionnaires. Au niveau du déroulement du programme de fusion, la phase de planification s’est étendue de septembre à novembre 2004, aboutissant à la définition de l’organisation cible et des plans de mise en œuvre. La fusion juridique a été réalisée le 31 décembre 2004, avec effet au 1er janvier 2004, à travers la tenue des AGE des deux entités. La bascule informatique a été effectuée à la fin du premier trimestre 2005. 31 Wafasalaf a, au cours de l’année 2004, généralisé la gestion pour compte de tiers, via Intranet, à l’ensemble du réseau d’Attijariwafa bank. Dans le même registre, Wafasalaf a mis en place une convention de gestion pour compte de tiers avec le Crédit du Maroc qui démarrera dès janvier 2005. Enfin, Wafasalaf a initié en 2004 des partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des ménages qui prendront effet au cours de l’année 2005. En termes de réalisations, les financements du nouvel ensemble ont atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une évolution annuelle de 8,1%, avec une part de marché qui s’est maintenue à 32%. Cette croissance revient notamment à la progression du revolving (+42%), à celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement à la LOA. Enfin, le mix produits de Wafasalaf fait toujours ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui représentent 71% des financements. Wafa Immobilier : une politique d’octroi des crédits plus rigoureuse Spécialisée dans la distribution de crédits pour l’acquisition, la construction et l’aménagement de logements, Wafa Immobilier intervient également dans le financement de la promotion immobilière. Pour s’assurer une meilleure présence sur le marché, Wafa Immobilier dispose de représentations commerciales dans les régions à fort potentiel et notamment à Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger. Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une augmentation des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus perturber l’activité du secteur du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves des conservations foncières et l’entrée en application de la nouvelle loi sur la copropriété. En interne, Wafa Immobilier s’est attelée à mettre en place des normes visant l’amélioration de la procédure d’octroi de crédits et l’instauration d’un nouveau système d’instruction de dossiers (IDP), permettant une automatisation partielle des procédures. Cela devrait se traduire à terme par une fiabilité, une sécurité et une rapidité accrues dans le traitement des opérations. Lancé en 2004 au niveau de Wafa Immobilier, cet outil sera élargi au niveau de l’ensemble du réseau Attijariwafa bank courant 2005. Wafa Cash : leader des transferts internationaux Wafa Cash offre aux clients non bancarisés de leur faciliter toutes les opérations liées à l’argent à travers trois activités : le transfert international (Western Union), le transfert local (Cash Express) et le change manuel. Wafa Cash dispose d’un réseau de 150 agences, dont une partie en propre et une partie gérée par des partenaires. Les produits Wafa Cash sont également disponibles dans certaines agences Attijariwafa bank. Durant l’exercice 2004, l’activité monétique de Wafa Cash a été marquée par la cession de l’activité «Acquisition» au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place d’un serveur monétique unique pour la nouvelle banque, le démarrage du projet de fusion monétique et la mise à niveau des GAB. En parallèle, Wafa Cash a déployé une activité qui lui a permis de préserver sa position de leader du secteur des transferts internationaux rapides et a renforcé sa présence commerciale à différents niveaux : développement du réseau (140 agences contre 69 en 2002), lancement d’une nouvelle formule «Cash Express» caractérisée par une revue à la baisse de la tarification, réactivation de services additionnels et adoption d’une nouvelle identité visuelle. Wafa LLD : montée en puissance de l’activité Wafa LLD est une filiale spécialisée dans la location de voiture longue durée. Cette formule consiste à mettre à la disposition d’une entreprise un ou plusieurs véhicules neufs pour un kilométrage et une durée convenus à l’avance (de 12 à 60 mois), moyennant une redevance mensuelle fixe incluant des services souscrits à la carte : 32 entretien et maintenance, assurance, assistance et gestion des sinistres, gestion de carburants. Wafa LLD commercialise ses produits principalement via Attijariwafa bank. Wafabail : recadrage de la stratégie de développement Wafabail est spécialisée dans le leasing. Son offre, destinée aux professionnels et aux entreprises, couvre le financement des locaux professionnels, véhicules utilitaires, équipement industriel, matériel informatique, voitures de tourisme... Wafabail complète ainsi la gamme de produits d’Attijariwafa bank avec laquelle elle réalise la plus grande partie de son volume d’affaires. En 2004, Wafabail a fusionné avec Attijari Leasing et a conduit à ce titre un programme de rapprochement des équipes et d’intégration de l’activité des deux entités. À cette occasion, la stratégie de développement de l’activité leasing a été recadrée donnant lieu à la définition d’un nouveau «business model». Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004, contre 1,3 milliard de dirhams en 2003 (-7,7%), en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). En revanche, bénéficiant des premières synergies de la fusion, le 2e semestre a connu un rythme de production plus soutenu : +19% par rapport au 2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004. Au terme de l’exercice 2004, Wafabail se situe au second rang des sociétés de leasing de la place avec 19% de parts de marché. Attijari Factoring : des résultats contrastés Attijari Factoring propose à sa clientèle une technique de gestion et de financement à travers laquelle elle s’engage par contrat à : 4couvrir le risque d’impayés de leurs clients marocains et étrangers ; 4prendre en charge la gestion des comptes clients et le recouvrement des créances ; 4assurer le financement des factures. Les produits d’Attijari Factoring sont proposés principalement à la clientèle «Entreprises» d’Attijariwafa bank. Au cours de l’année 2004, Attijari Factoring a connu une évolution de 4,9% de sa production par rapport aux réalisations de 2003. Cette croissance cache une évolution très contrastée : chute brutale de la production export de 37% et hausse de la production domestique de 45%. Ainsi, le factoring domestique représente 65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité export. Quant à la baisse de l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile. La part de marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%. Cependant, les encours factures et encours financement ont connu un net redressement, respectivement de 17,5% et 50,2%, en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique. en MDH Wafasalaf Wafabail Wafa Immobilier Encours 6 633 2 556 3 981 Production 3 570 1 211 1 190 Positionnement 1 2 2 en MDH Attijari factoring Encours créances 176 Encours financement 49,8 Positionnement 1 Nombre de transactions 1 356 950 Volume cash 4 348 Positionnement 1 Nombre de véhicules Chiffre d’affaires Positionnement en MDH Wafa cash en MDH Wafa LLD 1 182 41 ND 33 Banque Privée, Gestion d’actifs et Assurance 5 Regroupant les activités de gestion de l’épargne hors bilan d’Attijariwafa bank, la Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance (BPGAA) a posé en 2004 les premiers jalons d’un développement ambitieux. Tout en opérant une mise à niveau, Wafa Assurance a lancé plusieurs actions de fidélisation de sa clientèle et élargi son offre. Dans la Gestion d’Actifs, Wafa Gestion et Attijari Management ont entamé leur processus de fusion, qui donnera naissance à une nouvelle structure encore plus compétitive et performante. Enfin, le Groupe a confirmé son leadership dans le Custody, mis en place une ligne de métier dédiée à l’Immobilier et donné le coup d’envoi de l’activité Banque Privée. Wafa Assurance : une stratégie de développement ambitieuse L’Assurance, via Wafa Assurance, développe notamment les métiers de bancassurance au profit de la clientèle d’Attijariwafa bank. Au cours de l’année 2004, Wafa Assurance a concrétisé de nombreux projets. Au niveau du marché des particuliers, une campagne d’envergure de fidélisation des clients «automobile» a été lancée, à travers un enrichissement des garanties proposées dans le package «WafaOto». Dans le même temps, et tout en développant l’animation de proximité, Wafa Assurance a continué d’accorder une attention particulière au recouvrement, afin d’imposer progressivement les nouvelles modalités réglementaires de paiement des primes. La même politique de rigueur technique a été poursuivie au niveau du 34 Dans le cadre du partenariat Attijariwafa bank - Crédit Agricole SA, la filiale de gestion d’actifs du Crédit du Maroc a été cédée à Attijariwafa bank pour un montant global de 55 millions de dirhams. À travers cette opération, le Crédit Agricole réaffirme sa volonté d’être un partenaire de premier plan d’Attijariwafa bank et de mettre à profit les synergies possibles entre les deux banques marocaines. Ainsi, le Crédit du Maroc pourra véhiculer les produits de Wafa Gestion, à travers son réseau, et bénéficiera en retour du savoir-faire et de la notoriété du nouvel ensemble de gestion d’actifs Wafa Gestion - Attijari Management - CDMG. marché de l’entreprise, en élargissant les actions de prévention aux partenaires du Groupe. S’agissant du réseau bancaire, cette année de fusion a permis de poser les jalons d’un développement ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre cible. Le processus de basculement de l’ensemble du portefeuille de produits de bancassurance a été défini et planifié. «Confort Santé», produit d’hospitalisation haut de gamme, a été lancé avec succès. Dans le même temps, des accords de partenariats ont été conclus pour la distribution des produits d’assurance avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc. Gestion d’actifs : vers la naissance d’un leader La gestion d’actifs, à travers Wafa Gestion-Attijari Management, a pour objectif la gestion et la valorisation de l’épargne grâce à l’offre d’une gamme complète de produits et services financiers, SICAV et FCP, apportant de la valeur ajoutée au client. L’année 2004 aura été, à l’image de ce qu’a vécu le Groupe, celle du lancement du projet de fusionabsorption des deux filiales, processus au terme duquel a été mise en place la nouvelle entité de gestion d’actifs du Groupe Attijariwafa bank. Dans le cadre du rapprochement, plusieurs actions ont été concrétisées : regroupement des équipes, définition de l’organisation cible, mutualisation des fonctions supports (RH, Finances, SI) et mise en commun des Back-Offices. Ainsi, les deux sociétés de gestion d’actifs, Wafa Gestion et Attijari Management, ont poursuivi leur développement avec des actifs qui ont atteint, à fin décembre 2004, 28,32 milliards de dirhams contre 23,24 milliards de dirhams une année auparavant, soit une amélioration de 22%. Cette performance a permis aux filiales du Groupe de consolider leur leadership, avec une part de marché de 35%, et leur rang de première société de gestion d’actifs au Maroc. 35 Immobilier : une activité dédiée à la promotion et la gestion des biens immobiliers L’Immobilier recouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers, à travers la mise en place de fonds de placement et d’investissement susceptibles de drainer l’épargne institutionnelle et privée. Cette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier hors exploitation d’Attijariwafa bank (gestion des immeubles, encaissement des loyers). La maîtrise d’ouvrage déléguée prend en charge, quant à elle, la conduite et la réalisation de projets immobiliers (construction et réhabilitation de bâtiments à divers usages). Au total, plus de 1,5 milliard d’actifs immobiliers hors exploitation est actuellement géré. Custody : une référence au niveau de l’activité dépositaire Le Custody assure pour le compte des clients institutionnels marocains et étrangers (compagnies d’assurances, sociétés de gestion, brokers, dépositaires) un service personnalisé et centralisé de conservation des titres (en majorité dématérialisés) et de traitement des opérations sur titres (paiement de coupons, augmentation de capitaux). Il assure en outre, pour le compte des émetteurs de valeurs mobilières, l’administration de leur activité titres. L’activité Custody vise à mettre l’accent sur la démarche client avec une refonte de son organisation. L’approche client s’appuiera sur une segmentation plus élaborée du portefeuille, avec une tarification différenciée selon les segments (compagnies d’assurance, gestionnaires, intermédiaires financiers étrangers, réseau, émetteurs...), et une gamme de services élargie afin de développer les produits à forte valeur ajoutée et les offres packagées. L’activité dépositaire de l’exercice 2004 a été marquée par l’introduction en bourse de Maroc Telecom et le regain d’intérêt des clients étrangers pour le marché financier marocain. Les volumes des opérations de bourse ont augmenté de manière significative (près de 4 fois ceux de 2003) et les titres en dépôt ont progressé de 20,3% (toutes valeurs mobilières confondues). Dans ce contexte, le chiffre d’affaires réalisé par l’activité dépositaire s’est élevé à 78 millions de dirhams en 2004 contre 54 millions de dirhams environ en 2003, soit une augmentation de près de 47%. La contribution au chiffre d’affaires étant principalement réalisée par la conservation des titres (actions et OPCVM) et les opérations stratégiques. L’activité «émetteurs», quasi-similaire en 2004, reste toutefois marginale en termes de contribution au PNB. Tous ces éléments ont permis à Attijariwafa bank de se positionner en véritable leader du marché au niveau de l’activité «titres» avec une part de marché moyenne de près de 50% sur l’ensemble des prestations dépositaires. Banque Privée : une gestion de patrimoine sur mesure La Banque Privée développe une activité de gestion de patrimoine. Dans ce cadre, elle est chargée de la gestion d’un portefeuille de clientèle très haut de gamme à travers deux agences dédiées : l’une à Casablanca, l’agence Pléiades, et l’autre à Rabat (en prévision). L’année 2004 a été consacrée à la définition de la démarche stratégique liée à la clientèle ciblée et à la mise en place des moyens nécessaires pour un lancement effectif de l’activité en 2005. 36 Responsabilité sociale de l’entreprise Responsabilité sociale de l’entreprise 03 Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes 39 Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents 49 Responsabilité sociale de l’entreprise Une volonté de répondre 03 1 Le programme de rapprochement et le projet de développement du Groupe impliquent des enjeux multiples pour préparer l’avenir : 4mener dans les meilleures conditions la mobilité professionnelle et le changement des pratiques induit par l’intégration, en respectant l’engagement du maintien de l’emploi pris au lancement du programme de rapprochement ; 4accompagner la mise en place de la nouvelle organisation et l’évolution des métiers ; 4 mettre en œuvre une politique des ressources humaines conciliant le développement professionnel et personnel ; 4 respecter des pratiques équitables au quotidien (non-discrimination, parité dans le recrutement et la promotion...). Une gestion réussie de la mobilité des emplois Au 31 décembre 2004, Attijariwafa bank compte 4 249 collaborateurs contre 4 544 à la fin de l’exercice précédent. Durant l’année 2004, 122 nouveaux collaborateurs ont rejoint la banque (dont 54% en contrat Anapec). Ils ont principalement intégré les équipes du réseau d’agences et ont également contribué au renforcement des compétences métiers au sein des entités centrales. La banque a par ailleurs enregistré le départ de 351 personnes, dont près de 50% de départs en retraite. Ainsi, le turn-over, hors retraites anticipées, s’est établi à 4,66%. Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents Associer les salariés au projet de développement du Groupe Responsabilité sociale de l’entreprise La vision de la responsabilité sociale a conduit la banque à prendre pleinement en considération les aspirations de toutes ses parties prenantes : collaborateurs, salariés, clients, fournisseurs et acteurs de la société. C’est par une écoute et une collaboration avec l’ensemble de ses partenaires qu’Attijariwafa bank mesure et entretient la confiance qu’ils lui témoignent. Ces échanges constituent l’une des clés d’un progrès partagé et d’un enrichissement mutuel. Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes aux aspirations de toutes les parties prenantes Le développement de la mobilité était une des conditions essentielles à la réussite du rapprochement et de la restructuration de l’organisation du Groupe. Dans ce cadre, un dispositif spécifique a permis d’assurer le suivi des synergies et les redéploiements nécessaires à la mise en œuvre de la nouvelle organisation. Évolution de l’effectif permanent d’Attijariwafa bank Structure de l’effectif en 2004 Employés 9% 5000 0 4475 4544 5000 4475 4544 4249 0 2002 2002 2003 2003 2004 Employés 9% 4249 2004 Femmes 29% Gradés 39% Gradés 39% Cadres 52% Cadres 52% Services Centraux 31% Hommes 71% Réseau 69% Une politique de formation adaptée au changement et axée sur l’avenir La politique de formation d’Attijariwafa bank prend en compte les besoins induits par le projet de croissance du Groupe et le principe du droit à l’apprentissage de chaque collaborateur édicté par le nouveau code du travail. Elle vise à assurer la satisfaction des clients et à accroître l’implication du personnel. L’approche adoptée permet de fixer des missions et des objectifs et de déterminer des priorités à long terme et répond aux finalités suivantes : 4intégrer les nouveaux collaborateurs ; 4consolider l’existant par des actions à court terme, visant le perfectionnement individuel ou collectif ; 4préparer l’avenir à moyen ou à long terme en développant la mobilité professionnelle des collaborateurs et en anticipant les exigences du marché tout en prévoyant la relève ; 4établir une relation de partenariat avec le système éducatif public et privé. En 2004, outre l’accompagnement des premières actions inhérentes au rapprochement, les formations dispensées ont été orientées «métiers» avec une volonté de développer l’expertise des collaborateurs. Plus de 12 000 jours hommes de formation ont été ainsi organisés durant l’exercice 2004, pour un montant global de 11,8 millions de dirhams, soit 3,5% de la masse salariale. Un dialogue social régulier et constructif Au niveau de la politique sociale, l’année 2004 a été particulièrement riche en actions favorisant un dialogue constructif et permanent avec les partenaires sociaux. Des rencontres régulières ont été organisées avec les délégués du personnel pour une concertation et un accompagnement réussi de l’opération de fusion. 40 Des avancées notables ont été réalisées pour perfectionner le système de couverture médicale et de la prévoyance, avec une consolidation des acquis. L’harmonisation des actions sociales, notamment celles visant à permettre au plus grand nombre de collaborateurs d’accéder à la propriété de leur logement et à bénéficier régulièrement de maisons de vacances, a été rapidement mise en œuvre en veillant à une amélioration des conditions et des prestations. Au 31 décembre 2004, l’encours des prêts accordés au personnel s’est élevé à 940 millions de dirhams. Un management des ressources humaines basé sur la responsabilisation et la reconnaissance des compétences. Un système de rémunérations harmonisé, équitable et motivant En 2004, Attijariwafa bank a entamé l’harmonisation de son système de rémunération et défini les principes d’une politique de rémunération s’inscrivant dans une vision globale couvrant : 4 une rémunération fixe qui rétribue le niveau de responsabilité et la tenue de poste ; 4 une rémunération variable, concernant la population des cadres, qui tient compte à la fois de la performance individuelle mais aussi des résultats de l’unité à laquelle chacun est rattaché et des réalisations globales de la banque ; 4 la mise en place d’un système d’intéressement, à travers un outil d’épargne à moyen et long terme visant à associer les collaborateurs au développement du Groupe. L’harmonisation du système de rémunération devrait s’effectuer progressivement en favorisant la reconnaissance du mérite. La mise en place, dès janvier 2005, d’un bulletin de paie unifié pour tous les collaborateurs constitue une première étape. L’approche ressources humaines a été repensée dans le sens d’une gestion dynamique centrée sur : 4la valorisation des compétences par la mise en œuvre d’une politique de formation et de gestion des carrières adaptées à la nouvelle vision du Groupe ; 4 la reconnaissance du mérite en s’appuyant sur la mise en place d’un système d’évaluation et de rémunération adossé aux performances ; 4l’information et l’échange à tous les niveaux de l’entreprise ; 4la mise en place d’un cadre social basé sur la solidarité et la proximité. Des dispositifs favorisant une communication interne transparente et interactive L’effort de communication interne déployé a principalement porté sur l’accompagnement du processus de rapprochement. Ainsi, au-delà de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation, plusieurs actions ont été menées dans l’objectif de jeter les bases d’une culture commune. 41 Dès janvier 2004, et parallèlement à la mise en place de supports d’information dédiés (un bimensuel «Passerelles» et une lettre électronique «Passerelles Flash»), une démarche visant à définir un projet d’entreprise et associant des groupes de travail issus de tous les horizons professionnels du Groupe a été initiée. Le projet d’entreprise, «Assil», issu de cette démarche, réunit les six valeurs qui forment le socle de la culture d’entreprise d’Attijariwafa bank et se veut un encouragement à aller de l’avant, à saisir des opportunités nouvelles et à s’inscrire dans un projet résolument tourné vers l’avenir. Assil Nos valeurs fondatrices et nos principes d’action : 4œuvrer pour la satisfaction du client 4participer au développement de notre pays 4cultiver l’esprit d’équipe 4agir dans le sens de règles éthiques 4être ouverts à l’innovation 4exprimer notre volonté de gagner Le dialogue et l’échange ont également été au centre des préoccupations avec la programmation d’une série de manifestations destinées à favoriser les échanges : conventions, séminaires, réunions d’information, rencontres. Autant d’actions qui, grâce à la convivialité qui les caractérise et à l’interactivité qu’elles permettent, constituent des supports de communication interne remarquablement puissants. Placer la satisfaction des clients au rang de priorité et renforcer le lien de confiance mutuelle Engagée dans une démarche Qualité, Attijariwafa bank a mis en place un dispositif d’écoute clients, afin de mesurer les attentes et le degré de satisfaction de ses derniers et de pouvoir ainsi leur apporter des solutions adaptées. Les visites mystère Ces visites consistent à évaluer la qualité de l’accueil dans toutes ses composantes : aspect extérieur de l’agence, facilité de localisation, comportement au guichet, pertinence de l’entretien commercial, ambiance générale de travail... Plusieurs actions correctives ont été menées grâce aux visites mystère, effectuées régulièrement dans tout le réseau d’agences, permettant d’améliorer les comportements commerciaux de manière significative. Enquêtes de satisfaction clientèle Les enquêtes de satisfaction clientèle sont conduites à périodicité trimestrielle en agence. En 2004, 4 000 clients ont été interrogés en agence, à raison de 1 000 questionnaires par trimestre. Ainsi, 93% des clients se disent globalement satisfaits, voire très satisfaits, d’Attijariwafa bank, 75% l’ont déjà recommandé à leur entourage et enfin 80% placent le Groupe au rang de leader sur le marché. « Focus groupes » Les résultats des enquêtes de satisfaction clientèle ont fait ressortir un besoin d’écoute des professionnels afin de mieux cerner leurs attentes et d’élaborer une stratégie commerciale adéquate. C’est ainsi que des « focus groupes » ont été organisés autour de petits-déjeuners débats, auxquels ont été conviés des clients de différents segments de professionnels, sous le thème « Attijariwafa bank à votre écoute ». 42 Enquêtes ponctuelles Les enquêtes ponctuelles sont des actions d’accompagnement de programmes de la banque, ayant un impact direct sur le client. Ainsi, au démarrage des premiers Centres de Traitement Régionaux, qui ont permis la délocalisation d’opérations clientèle vers des back-offices centralisés, des enquêtes ont été menées, par le biais d’interviews directes, auprès des clients pour recueillir leur avis et leurs éventuelles réclamations. Attijariwafa bank a entamé, en parallèle, un programme de spécialisation de son réseau bancaire, de manière à créer des points de vente dédiés aux particuliers et professionnels et des centres d’affaires entièrement consacrés aux PME et grandes entreprises. « Attijariwafa bank à votre écoute » Une action spécifique a été menée par les équipes de la Qualité, tout au long du déploiement du programme d’intégration. À travers un dispositif rapproché d’écoute clients, plusieurs points d’amélioration ont ainsi pu être très vite identifiés et des actions correctives ont été mises en place. L’objectif de cette spécialisation du réseau est d’adapter la qualité de l’accueil et de la prise en charge de la clientèle à chaque segment en fonction de ses besoins. Plusieurs entreprises ont, dans ce sens, été transférées de points de vente « Particuliers et Professionnels » vers des centres d’affaires répondant mieux à leurs besoins et contraintes. Cette opération s’est accompagnée d’une action spécifique en direction de la clientèle concernée et a permis de cerner toutes les problématiques générées par ces transferts de portefeuilles. Le Centre de Relations Clientèle : un atout clé de la politique de fidélisation Un centre de contact à distance, animé par une équipe qualifiée, est mis à la disposition de la clientèle d’Attijariwafa bank, afin de : - centraliser les réclamations (agios, cartes, opérations internationales, etc.) et demandes de documents (copies chèques, duplicata des relevés de comptes, etc.) ; - traiter sans délai, les réclamations pour lesquelles il dispose de moyens appropriés ; - assurer la transmission et le suivi des autres réclamations auprès des diverses unités traitantes (unités du siège et filiales) ; - améliorer la qualité de service de manière préventive ; - établir des reportings pour constituer des statistiques sur les demandes de la clientèle. La mission du Centre de Relations Clientèle devrait prochainement être élargie aux activités de phone banking, permettant d’exécuter des opérations ordonnées par le client via le téléphone (virement, opposition, etc.). 43 Établir des relations alliant réciprocité et loyauté avec les fournisseurs Une entité exclusivement dédiée aux achats a été mise en place par Attijariwafa bank, afin que chaque procédure engagée dans ce domaine puisse respecter les principes d’action de la banque, en termes de transparence, de collégialité des décisions et de maîtrise des coûts. L’entité «Achats», qui s’aligne sur les pratiques et les standards internationaux, constitue une force de négociation et permet la maîtrise des spécifications des produits et services tout en favorisant une culture de la performance. Pour optimiser l’efficacité de son action, l’entité «Achats» a pour missions de : 4constituer un catalogue de fournisseurs en fonction de l’offre du marché ; 4constituer un catalogue de produits et services en fonction des besoins de la banque ; 4qualifier les fournisseurs par produits et services selon des indicateurs de performance : qualité de service, coût, niveau de risque... ; 4offrir une assistance aux utilisateurs pour la définition des spécifications détaillées des produits et services ; 4sélectionner les fournisseurs à consulter ou opérer les appels d’offres nécessaires ; 4organiser les séances d’attribution des marchés ou des choix des fournisseurs ; 4élaborer les contrats avec les fournisseurs et assurer leur suivi et renouvellement. 44 Inscrire les actionnaires du Groupe dans une perspective de création de valeur sur le long terme 31 décembre 2004 Au terme de la fusion juridique des deux institutions, le capital de la banque a été porté à 1 929 959 600 DH et le changement de dénomination sociale sous «Attijariwafa bank» a été effectué. 10 octobre 2004 Enfin, les actionnaires se sont réunis le 31 décembre 2004 pour entériner la fusion entre les deux banques avec effet au 1er septembre 2004, les comptes de Wafabank ayant été clôturés le 31 août 2004. 31 août 2004 Ce processus s’est poursuivi en juillet par une offre publique de retrait visant les titres Wafabank à l’initiative de la Banque Commerciale du Maroc. 28 mai 2004 En mai 2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank à travers une offre publique d’achat et une offre publique d’échange. Une offre à laquelle les actionnaires de Wafabank ont adhéré dans leur majorité, témoignant de leur confiance dans le projet de développement de notre nouvelle banque. Ce sont ainsi 98,78% du capital de Wafabank qui ont été échangés. À l’issue de cette opération, le capital de la Banque Commerciale du Maroc a été porté à 1 926 555 800 DH. 26 avril 2004 Le projet Attijariwafa bank a été lancé en novembre 2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par la Banque Commerciale du Maroc. 14 avril 2004 L’année 2004 aura été marquée par la naissance d’Attijariwafa bank, une banque nouvelle, qui ambitionne de se positionner en tant qu’acteur majeur du progrès économique et social de notre pays et créatrice de valeur pour ses partenaires et actionnaires. QAssemblée générale ordinaire et Assemblée générale extraordinaire. - Clotûre des comptes Banque Commerciale du Maroc 2003. - Lancement de l’OPA/OPE. QOPA/OPE de la Banque Commerciale du Maroc sur les titres de Wafabank. - OPA: 825 DH/action. - OPE: 8 actions Wafabank pour 7 actions Banque Commerciale du Maroc. QAssemblée générale extraordinaire. - Augmentation de capital à 1 926 555 800,00 DH par apport en nature suite à l’OPA/OPE. QClôture des comptes de Wafabank. QRadiation du titre Wafabank de la cote. QAssemblée générale extraordinaire. - Fusion juridique de Banque Commerciale du Maroc & Wafabank. - Augmentation de capital à 1 929 959 600,00 DH. - Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank». 45 Par ailleurs, poursuivant sa politique volontariste de distribution de dividendes et confiant dans les perspectives de croissance de la banque, le conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée générale des actionnaires, un dividende de 30 dirhams par action soit un taux de distribution du résultat net de 84,5%. Données boursières au 31 mars 2005 Nombre d’actions Cours de l’action Performance du titre Volume moyen quotidien Capitalisation boursière Données par action (DH) Actif net par action Bénéfice par action Dividende par action 19 299 596 981 DH + 3,3%. 2,46 M DH 18,9 Mrd DH 593,3 35,52 30,00 Évolution du cours boursier ����� ����� ����� ����� ����� ����� ���� ��������������������� �������� �������� ��������� ��������� �������� �������� �������� �������� ��������� ��������� �������� �������� ������� ��������� �������� ��������� �������� ���� �������� L’évolution de l’action Attijariwafa bank a été en phase avec les évènements marquants du Groupe, conférant un retour sur investissement intéressant pour l’ensemble de nos actionnaires. La performance affichée par le titre depuis le 23 novembre 2003, date de la prise de contrôle de Wafabank par la Banque Commerciale du Maroc, ressort à +19,1% alors que le Masi flottant s’est amélioré de +15,3%, traduisant la confiance des investisseurs dans le projet mené par la banque. Le bénéfice net par action ressort à 35,52 dirhams, conférant ainsi un PER de 26,74x. ������������� Un investissement attractif Actionnaires Banque Commerciale du Maroc Cours au 23 novembre 2003 Cours au 31 mars 2005 Performance Dividende 2002 Dividende 2003 Dividende 2004 Rendement 820 DH 981 DH + 20 % 27 DH 27 DH 30 DH + 11 % Actionnaires Wafabank Cours au 23 novembre 2003 Cours au 31 mars 2005 Performance Dividende 2002 Dividende 2003 Dividende 2004 Rendement 615 (8/7) = 702 DH 981 DH + 40 % 20 DH 0 30 DH (8/7) = 26 DH + 30 % Enfin, la présence et l’assiduité des actionnaires aux assemblées générales de l’année 2004 démontrent la confiance qu’ils portent à ce projet de développement ambitieux et la volonté d’Attijariwafa bank d’impliquer ses actionnaires dans son projet et de les informer sur la vie de l’établissement. Dans ce sens, la banque a initié une démarche de communication régulière envers ses actionnaires afin de les tenir informés sur la vie de leur institution. 46 Agir en entreprise citoyenne, engagée aux côtés de la société civile Les actions menées en 2004 dans le cadre des deux fondations, Actua et Attijariwafa bank, posent les premiers jalons d’une politique structurée de responsabilité sociale dans le domaine de l’engagement sociétal. Celle-ci s’organise autour d’un axe culturel et d’une démarche visant à favoriser l’émergence des potentialités. La promotion et le parrainage de manifestations artistiques et culturelles L’action menée par la fondation Actua vise à promouvoir le patrimoine artistique de la banque auprès du plus grand nombre, à développer les échanges avec des institutions culturelles nationales et internationales et à favoriser la création en encourageant le travail et l’initiative des artistes nationaux. Plusieurs manifestations ont été programmées en 2004 : 4 «Abderrahim Yamou, Mahi Binebine : Terres de silence», une exposition réunissant les œuvres représentatives du parcours des deux artistes ; 4 «Maroc, Al Andalus, itinéraires culturels», une exposition photographique retraçant les itinéraires andalous des Omeyyades aux Almohades ; 4 «Velando la verdad», une exposition de deux peintres marocains, Abdellah Hariri et Houssein Miloudi, et de deux peintres espagnols, Carlos Schwartz et Jose Freixanes. Ces deux événements ont été organisés en collaboration avec l’Instituto Cervantès ; 4 «Le voyage de l’écriture», regroupant une centaine d’œuvres de l’artiste Mehdi Qotbi ; 4 «Imaginaires croisés, collection de peintures d’Attijariwafa bank», présentant une vue d’ensemble de la peinture marocaine, organisés en partenariat avec l’Institut français de Tanger. Ces expositions ont donné lieu à une animation culturelle avec la programmation de conférences, de visites commentées et d’ateliers de peintures auxquels ont été conviées des associations œuvrant pour l’enfance défavorisée. 47 Le soutien et l’encouragement au débat et à l’initiative économique Le cycle de conférences organisé en direction de la clientèle, en collaboration avec le Cercle d’amitié franco-marocain, a vu la participation d’intervenants prestigieux sur des thèmes d’actualité : 4 «Accord de libre-échange Maroc-USA : quel avenir pour les relations entre le Maroc et l’Union Européenne», par M. Christian de Boissieu, Professeur à l’université Paris I Panthéon Sorbonne ; 4 «Ils vont tuer le capitalisme», par M. Claude Bébéar, Président du Conseil de surveillance du Groupe Axa ; 4 «Bâle II : contrainte ou opportunité», par M. Pierre Henri Cassou, Associé Deloitte France ; 4 «Maroc-Europe : comment avancer ensemble», par M. Renaud Donnedieu de Vabres, Vice-président de la Commission des Affaires Étrangères à l’Assemblée Nationale Française. La fondation Attijariwafa bank a recentré ses interventions sur deux axes stratégiques majeurs : le soutien à la création de petites et moyennes entreprises et la collaboration avec les universités. Dans ce cadre, la fondation a pris l’initiative de créer l’association «Réseau Maroc Entreprendre» et s’implique activement dans son développement. Cette association, qui réunit des chefs d’entreprises, a pour objet l’octroi aux porteurs de projets préalablement sélectionnés de prêts d’honneur et surtout leur accompagnement pendant trois ans. Parallèlement, la fondation Attijariwafa bank a entamé une collaboration avec plusieurs universités, notamment avec l’université Al Akhawayn. Une réflexion est également menée autour du programme «Universidades Santander», initié par le Grupo Santander, en direction de 370 universités pour s’inspirer du modèle au niveau de notre pays. Enfin, la fondation a distribué, en partenariat avec Microsoft et Munisys, 500 ordinateurs, préalablement révisés, en faveur de trois centres de formation d’enseignants, de 8 cyber espaces dans diverses facultés et de 36 établissements d’enseignement, en milieu urbain comme rural. Cette action s’est accompagnée de deux séminaires de formation des enseignants et directeurs d’établissements à l’informatique, organisés en collaboration avec Microsoft et l’Association Partenariat-École-Entreprise «Al Jisr». Toujours à l’initiative de la fondation, un second lot de 300 ordinateurs a été livré à d’autres établissements, illustrant ainsi une volonté forte de promouvoir et de rendre accessibles au plus grand nombre les nouvelles technologies de l’information. La fondation a par ailleurs participé au forum «Entreprises Associations» et a réalisé deux projets relatifs à l’équipement de bibliothèques scolaires. Les deux fondations ont aussi soutenu de nombreuses actions culturelles, sportives et sociales sous forme de contribution financière et de mobilisation de moyens. 48 Un engagement 2 porté par une organisation et des moyens pertinents Donner confiance aux différentes parties prenantes de notre entreprise implique que nos comportements et notre organisation leur apportent la preuve que notre éthique des affaires est irréprochable. Dans ce sens, Attijariwafa bank a renforcé son dispositif de vigilance qui repose sur quatre piliers principaux : le gouvernement d’entreprise, la déontologie & le développement durable, la gestion des risques et les processus de contrôle interne. Le gouvernement d’entreprise : une garantie d’ouverture et d’équilibre dans la répartition des pouvoirs Le système de gouvernance, mis en place par Attijariwafa bank, est conforme aux principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ainsi, outre les règles qui régissent le fonctionnement du conseil d’administration, plusieurs organes de contrôle et de gestion ont également été instaurés. Le conseil d’administration prévoit dans sa composition la présence d’administrateurs indépendants. Un règlement intérieur définit les missions ainsi que les modalités d’organisation et de tenue des réunions. Il précise également les missions et les modalités de travail des comités spécialisés. Une charte de l’administrateur regroupe, par ailleurs, l’ensemble des droits et obligations liés à la fonction d’administrateur, notamment sur le plan de la confidentialité des informations, de la gestion des conflits d’intérêts et des opérations portant sur la valeur de la banque. Trois comités spécialisés composés d’administrateurs ont été créés : 4le comité stratégique se réunit tous les deux mois. Sa mission porte sur le pilotage et la surveillance du Groupe ; 4le comité des rémunérations soumet au conseil d’administration les propositions relatives aux rémunérations du président directeur général et des membres de la direction générale de la banque ; 4 le comité des risques et des comptes est principalement chargé d’analyser les comptes du Groupe et toutes les questions relatives à ces comptes, d’examiner le programme d’intervention des commissaires aux comptes et de s’assurer de l’efficacité du contrôle des risques et des services d’audit interne et externe. 49 Respectant le principe de collégialité des décisions retenu au sein du Groupe, plusieurs comités composés des responsables de la banque ou des spécialistes de métiers statuent à différents niveaux. En amont de ce dispositif, le comité de direction générale assure le pilotage stratégique du Groupe. Le comité exécutif réunit, quant à lui, à un rythme hebdomadaire, les cadres dirigeants pour gérer la banque sur les plans opérationnels, organisationnel et administratif, veillant en ce sens à la mise en œuvre de la stratégie approuvée par le conseil d’administration. Les principes instaurés au niveau de la banque concernent également les filiales qui disposent chacune d’instances de gouvernance. Le rôle clé de la déontologie et l’enjeu du développement durable Une démarche «déontologie» formalisée par l’élaboration d’un code de bonne conduite La déontologie fait partie des principes essentiels qui inspirent la démarche du Groupe. À ce titre, l’année 2004 a été marquée par le lancement de projets d’envergure visant à ériger les considérations déontologiques et de développement durable au niveau des pratiques managériales à tous les niveaux du Groupe. Ainsi, Attijariwafa bank a entamé au cours de cet exercice, la phase opérationnelle d’un processus qui a démarré un an auparavant avec la définition d’un code de bonne conduite. Destiné à l’ensemble des collaborateurs du Groupe, ce code de bonne conduite constitue un référentiel sur les attitudes et les comportements professionnels que le Groupe entend entretenir aussi bien en interne qu’en externe. La démarche a reposé sur une approche cohérente et appropriée, s’inscrivant dans un cadre : 4adapté à l’environnement socioculturel marocain, 4basé sur un corpus de valeurs partagées, 4exprimant un engagement fort du Groupe en matière de déontologie, 4reposant sur le maintien de la confiance de la clientèle qui est essentiel à l’exercice de toute activité bancaire et financière, 4s’inscrivant dans une perspective dynamique : les enseignements qui pourront être tirés de son application permettront son affinement progressif. Le code de bonne conduite couvre l’ensemble des activités et s’applique à tous les collaborateurs. Il énonce à la fois des principes généraux, comme la loyauté et l’égalité, et des obligations spécifiques, telles que la transparence, la confidentialité et la coopération. Le code est fondé sur la réciprocité des engagements : 4 les collaborateurs doivent respecter vis-à-vis des clients, de l’entreprise, de leurs collègues et de leur environnement certaines règles de comportement, telles que la cordialité, le secret professionnel ou l’intégrité ; 4 l’entreprise s’engage à respecter des valeurs éthiques vis-à-vis des collaborateurs, en assurant le respect des personnes, l’égalité de traitement, la confidentialité des données individuelles et la sécurité sur le lieu de travail. Le code de bonne conduite est complété par des dispositions particulières à des situations spécifiques (achats, personnel sensible) et répond à un certain nombre de principes communs qui inspirent toute déontologie professionnelle : 50 CODE de BONNE CONDUITE De l’éthique faisons notre force 4le respect de toutes les obligations en vigueur ; 4la loyauté à l’égard du client (secret professionnel, discrétion, devoir de conseil, information sur les tarifs et conditions, etc.) ; 4la primauté des intérêts de la clientèle (prévention des conflits d’intérêts) ; 4l’égalité de traitement des clients comme des collaborateurs ; 4l’intégrité des collaborateurs, des établissements, des marchés et des systèmes bancaires ; 4l’indépendance des fonctions (principe de la «muraille de Chine» et de la séparation des responsabilités hiérarchiques et du contrôle) ; 4l’obligation de consulter, en cas de doute, le supérieur hiérarchique ou les personnes spécialement désignées. Pour accompagner la mise en place du code, un vaste programme de formation et de sensibilisation de l’ensemble des effectifs du Groupe, soit une population d’environ 6 000 personnes, a été lancé en novembre 2004. C’est ainsi que tout au long du premier semestre 2005, 400 groupes ont été formés sur Casablanca, à travers les différentes régions du Maroc et dans les pays où la banque est implantée. Le but recherché par le Groupe, à travers ce programme, est la valeur d’exemplarité en matière de déontologie. 51 Les principes du développement durable déjà en marche au sein du Groupe Au niveau du développement durable, Attijariwafa bank a lancé en mai 2004 une réflexion sur la responsabilité sociale de l’entreprise auprès de l’agence de notation sociale «Vigéo», dans l’objectif d’établir un diagnostic managérial. La «notation sollicitée», délivrée par l’agence, repose sur une analyse approfondie, sous forme d’évaluation/ notation, des zones de vulnérabilité, de risques et d’excellence des systèmes managériaux d’Attijariwafa bank dans les domaines des droits humains, des ressources humaines, du gouvernement d’entreprise, des relations avec les clients et les fournisseurs, de l’environnement et de l’engagement sociétal. Le périmètre couvert par l’analyse est représentatif de l’activité de l’entreprise et s’étend sur les politiques, les process, les moyens et les résultats ainsi que sur la tendance de l’approche managériale observée sur chacun des critères. Cette analyse, destinée à servir de base pour dégager les orientations nécessaires au développement d’axes stratégiques en la matière auprès des différentes entités, constitue pour Attijariwafa bank une première étape qui sera suivie par une notation complète. Une gestion des risques élargie, visant et encourageant un développement économique responsable La gestion des risques est centralisée au sein d’Attijariwafa bank au niveau de la Gestion Globale des Risques qui se charge de la supervision, du contrôle et de la mesure des risques encourus par le Groupe à l’exception des risques opérationnels. L’indépendance de cette structure vis-à-vis des «business units» et des métiers permet d’assurer une objectivité optimale aux propositions de prise de risque qu’elle soumet au comité de crédit et à son contrôle. Fonctions et organisation : des rôles et des missions partagées pour une meilleure maîtrise La Gestion Globale des Risques (GGR) est organisée autour des entités suivantes : 4l’entité «Risque de crédit», dont la mission principale est d’analyser et d’instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes forces de vente de la banque. Elle a en outre pour prérogatives l’évaluation de la consistance et de la validité des garanties, l’appréciation du volume d’activité de la relation et le bien fondé économique des financements sollicités. Chaque «business unit» est doté d’une structure d’engagement et d’une structure de recouvrement clairement indépendantes et hiérarchiquement liées à la GGR ; 4l’entité «Surveillance et contrôle des risques de crédit», qui a pour fonction de passer en revue régulièrement l’ensemble des engagements, d’examiner les états hebdomadaires des autorisations et utilisations, de relever les dépassements et de prendre les mesures nécessaires pour leur apurement. Cette entité veille également à appréhender les situations de lourdeur des comptes, à repérer les incidents de paiement et à suivre avec les réseaux la récupération de ces créances ; 4l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées et d’être alerte à toute déviation de ses positions ; 52 4l’entité «Études économiques et sectorielles», dont la mission est de veiller sur l’actualité et l’évolution des secteurs d’activité, de contribuer à la dynamique commerciale sectorielle et d’aider à la prise de décision en répondant à des besoins récurrents identifiés ou spécifiques ponctuels, à travers la mise à disposition d’une production d’études; 4 l’entité «Normes et méthodes», qui est chargée de l’introduction et de la mise en place des techniques quantitatives de mesure des risques, des procédures et des techniques adéquates d’établissement des limites et des normes de fonctionnement des entités opérationnelles ; 4l’entité «Suivi Bâle II», qui gère la coordination transversale du chantier Bâle II, sachant que les spécialistes des risques de crédit, de marchés et opérationnels sont responsables du développement des projets relatifs à chaque métier. Par ailleurs, un comité «Risk Management» a été institué avec pour mission : 4d’établir les politiques de risques pour le Groupe en accord avec le comité exécutif, 4de fixer les règles d’acceptation des risques, 4de fixer les limites de risque et les niveaux de délégation, 4de déléguer aux comités inférieurs, 4de réviser systématiquement les expositions sur les clients importants, 4de contrôler la réalisation des objectifs en matière de risques, 4de vérifier que les opérations autorisées sont conformes au degré de tolérance aux risques préalablement fixés, 4de définir et mettre en place les règles de déclassement et de provisionnement à l’intérieur du cadre réglementaire, 4d’approuver les objectifs en matière de risques. Le comité «Risk Management» est responsable devant le conseil d’administration des risques de crédit, de marché, de contrepartie, de liquidité, des risques opérationnels et informatiques. Une politique générale de crédit réaliste et rigoureuse La politique de crédit du Groupe Attijariwafa bank s’appuie sur les principes généraux suivants : 4déontologie : le Groupe s’astreint au respect absolu des principes déontologiques développés dans son code interne, dans le respect des lois et des droits des tierces parties ; 4indépendance des risques : les structures de risques préservent une indépendance fonctionnelle totale visà-vis des autres entités du Groupe afin de préserver la qualité des conditions de prise de risques ; 4 responsabilité des risques : les «business units» restent pleinement responsables des risques et engagements qu’ils sont amenés à prendre. Cette responsabilité est également partagée par les organes de la Gestion Globale des Risques ; 4collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double signature et un double regard, celui des organes commerciaux et celui du risque ; 4suivi : chaque risque est suivi sur une base continue et permanente ; 4rémunération satisfaisante : chacun des risques pris par la banque doit être correctement rémunéré, l’aspect rentabilité des opérations présentant une importance primordiale. Activité crédit : La Gestion Globale des Risques gère un volume de risques crédit de l’ordre de 88 milliards de dirhams, intégrant les filiales du Groupe. L’activité de crédit s’inscrit dans le cadre de la politique générale en matière de risques, approuvée par le comité exécutif du Groupe et s’appuie sur : 4une sélection stricte de la clientèle ; 4une diversification large des contreparties ; 4un système de notation précis et cohérent ; 4la mise à contribution d’entités spécialisées par métiers (immobilier, crédit-bail, affacturage). 53 Sélection de la clientèle : Le Groupe ne traite qu’avec des contreparties bénéficiant d’une bonne réputation et s’assure de la bonne origine des ressources de sa clientèle. La mise en place effective de «black lists» depuis 2004 concourt également à cette sélection stricte de la clientèle. Diversification : La diversification des risques joue un rôle essentiel dans l’atténuation de la charge des risques. Elle porte sur la diversité des secteurs économiques financés, la diversité géographique des crédits octroyés et la diversité des contreparties. Dispositif de notation : Le Groupe développe un système de notation pour évaluer l’ensemble de ses contreparties. Ce système de notation est en phase avec les exigences de «Bâle II». Pour le risque des entreprises, la notation proposée s’étage de la note «A» à la note «F», en plus d’une classe «X» correspondant aux dossiers en souffrance. Son utilisation dans les processus de gestion du risque de crédit est effective depuis le deuxième semestre 2004, à travers les systèmes de délégation et d’appréciation des risques. Attijariwafa bank pourra adopter, d’ici quelques années, l’approche de notation interne simple recommandée par «Bâle II». Pour les sociétés financières, le département «Normes et Méthodes» a développé, sur la méthodologie Moody’s, un système de notation opérationnel servant à déterminer les limites de contrepartie vis-à-vis des établissements financiers. Pour les opérations immobilières, un développement spécifique est en cours. La mise à contribution d’entités spécialisées : Afin de bénéficier des effets d’échelle et de la compétence particulière des filiales, la gestion d’un certain nombre de crédits est délocalisée dans les filiales (Wafasalaf pour les crédits à la consommation, Wafa Immobilier pour les crédits acquéreurs et les crédits à la promotion immobilière, Wafabail pour le crédit leasing, Attijari Factoring pour l’affacturage). Déclinaison de la politique de crédit La politique de crédit, s’appuyant sur les principes définis «supra», se décline et se déploie en fonction des différents métiers du Groupe et intègre plusieurs composantes. Vision globale des risques : La politique proposée est une politique globale et centralisée des risques de crédit intégrant les filiales Wafasalaf, Wafabail, Wafa Immobilier et Attijari Factoring. La Gestion Globale des Risques est présente dans chacune de ces filiales à travers un représentant des risques indépendant fonctionnellement de la hiérarchie de la filiale. Ce représentant a pour tâche de participer aux prises de risques et de vérifier à tout moment la conformité des décisions avec la politique de crédit, telle que définie par le comité «Risk Management». Une réunion de coordination est tenue au sein de la Gestion Globale des Risques mensuellement afin d’assurer l’unité et la cohérence de la vision tant vis-à-vis des contreparties que des choix stratégiques. Un système de reporting déjà actif mais en cours de perfectionnement formalise la démarche. Politique sectorielle : En plus de l’évaluation individuelle des contreparties, la politique des risques intègre une vision sectorielle des risques de contrepartie. La diversification sectorielle des risques est un des éléments majeurs de la politique des risques. Des études sectorielles précises ont été réalisées et présentées en comité pour arrêter la position du Groupe vis-à-vis de chaque secteur d’activité. Cependant, il est essentiel de préciser que ces préconisations ont un caractère macro-économique, des entreprises performantes existant dans des secteurs en difficulté. À cet égard, l’approche reste très pragmatique et prend en compte les spécificités de chaque entité. 54 Procédures de décision : Les procédures de décision obéissent aux principes de collégialité (double signature impérative : commercial et risques) et d’indépendance des risques. Un système de délégation pour la banque, distinguant les différents «business units», a été défini. Contrôle des grands risques : Les risques encourus sur un même bénéficiaire font l’objet d’un suivi particulier. La réglementation exige que les risques portés sur un client ou un groupe de clients considéré comme un seul bénéficiaire ne dépasse pas 20% des fonds propres de la banque. Par ailleurs, sont soumis à déclaration les engagements excédant 5% des fonds propres. Un système de suivi permanent et proactif : Avec une fréquence au moins annuelle, voire plus si nécessaire, l’entité de «Suivi des Risques» s’assure que les ratings sont effectivement revus. Une entité en charge du recouvrement, sur la base de la détection effectuée par l’entité de suivi, classe en suivi spécial, avec différents niveaux de gravité, les créances détectées et met en place les plans de réduction de l’exposition. Un suivi permanent des risques de marché En matière de risques de marché, l’objectif est de mettre en place les méthodes les plus avancées. Cependant et afin d’être prêt pour une éventuelle réglementation, un premier modèle a déjà été développé et permet de calculer les exigences en fonds propres selon la méthode standard (amendement 1996). De la même façon, un modèle interne, appuyé sur le calcul de la VAR et permettant d’évaluer les économies en fonds propres possibles, a été mis en place. Pour le risque de change, les limites fixées et suivies sont d’ordre aussi bien réglementaire qu’interne. Un reporting mensuel suit les dépassements éventuels de limite. Par ailleurs, un dispositif spécifique de contrôle des risques de marché, s’inscrivant dans le cadre du dispositif global du Contrôle Interne conformément aux dispositions de la circulaire n° 6/G/2001 de Bank Al-Maghrib, a été élaboré. Il s’articule autour de trois niveaux d’intervention : 4l’autocontrôle, assuré par les opérateurs du Front Office qui sont tenus de se conformer aux dispositions réglementaires et à la politique définie par la banque en matière de suivi et de gestion des risques ; 55 4le suivi des risques par le Middle Office, qui s’assure quotidiennement du respect des limites relatives aux risques de change, de taux et de contrepartie. Il informe périodiquement la direction et les autres entités de contrôle à travers un système de reporting. 4 l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», qui a pour fonction de détecter, analyser et suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, puis de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées, et enfin être alerte à toute déviation de ces positions. Un contrôle interne renforcé à tous les niveaux de l’entreprise Le système de contrôle interne est un axe fondamental dans les principes d’action d’Attijariwafa bank. Il a fait l’objet d’une réflexion spécifique, courant 2003, dans l’objectif d’asseoir un dispositif conforme aux : 4dispositions réglementaires ; 4recommandations du Comité de Bâle ; 4normes professionnelles et internationales. Le dispositif de contrôle interne constitue un cadre global impliquant l’adhésion et la participation de l’ensemble des entités du Groupe, afin d’instaurer une «culture du contrôle». C’est ainsi que quatre niveaux de contrôle ont été définis pour assurer la viabilité et l’efficience de ce système : 4le premier niveau est exercé lors du traitement de chaque opération par l’autocontrôle effectué par son initiateur ou par la validation de son supérieur hiérarchique ; 4 le deuxième niveau est assuré par les personnes ou les structures désignées pour exercer des activités de contrôle ; 4le troisième niveau est confié aux responsables des «business units», des lignes métiers ou des fonctions supports et porte sur la surveillance de l’évolution de l’exposition aux différents risques à travers des reporting spécifiques ; 4le quatrième niveau est exercé par l’audit général à travers ses missions d’audit et d’inspection. Ainsi, les «business units» et les fonctions supports sont les premiers responsables de l’organisation et de l’animation des niveaux de contrôle 1, 2 et 3. Pour sa part, l’audit général est le garant de la cohérence des dispositifs de contrôle. À ce titre, l’année 2004 a été marquée par l’amorçage accéléré de la mise en place du système de contrôle interne au niveau de l’ensemble des activités du Groupe. Cet effort a été essentiellement concrétisé par : 4 la prise en charge de la problématique de contrôle interne par les groupes de travail constitués pour l’élaboration du plan directeur du projet d’intégration opérationnelle ; 4la mise en place des actions ainsi identifiées à travers : - la création d’entités dédiées au contrôle interne au niveau des différents «business units» et entités de support du Groupe ; - la rédaction d’un manuel de procédures couvrant la diversité des activités d’Attijariwafa bank ; - la désignation des équipes en charge des activités de contrôle à tous les niveaux. De son côté, l’organisation de l’audit général a connu certains aménagements fin 2004, afin de mieux accompagner les dispositifs de contrôle du Groupe. Cette fonction s’articule désormais autour de trois fonctions : 4l’audit interne : assure une couverture transversale des risques inhérents aux activités du Groupe selon une logique «Processus», réalise des missions d’audit et de diagnostic des processus, des engagements et des systèmes d’information de la banque, veille au déploiement du système de contrôle interne et valide ses dispositifs ; 4l’audit opérationnel : assure une couverture verticale des risques inhérents aux activités du Groupe selon une logique «Entité», réalise des missions d’inspection de contrôle de conformité comptable et procédurale et instruit les missions spéciales et les réclamations relevant de pratiques suspectes ou frauduleuses ; 4la surveillance permanente : effectue le contrôle à distance des opérations de la banque, coordonne avec les entités de contrôle interne la remontée de l’information sur les résultats de leurs activités et suit la mise en place des recommandations de l’audit général. Cette organisation est supportée par deux chargés de mission gérant respectivement les volets normes/méthodes et administration des ressources humaines de l’audit général (formation, rotation des équipes). 56 Rapport financier Rapport financier Environnement économique 59 60 Environnement bancaire et financier 63 Analyse de l’activité et des résultats de la banque 65 Affectation du résultat 68 Activité et résultats des filiales 69 Résolutions de l’Assemblée 75 Rapport de gestion 04 Générale Ordinaire Rapport général des commissaires aux comptes - comptes sociaux 77 Comptes sociaux 78 Rapport général des commissaires aux comptes - comptes consolidés 92 Comptes consolidés Contacts NB : Ce document reprend les principaux éléments du rapport de gestion consigné dans le dossier de l’assemblée générale des actionnaires. Rapport financier 93 108 4 14 avril 2004 : Assemblée Générale Ordinaire et Assemblée Générale Extraordinaire - AGO : approbation de l’arrêté des comptes de l’exercice 2003 - AGE : décision d’augmentation de capital par apport en nature 4 28 mai 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire - Augmentation de capital par apport en nature suite à l’OPA/OPE de la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank 431 décembre 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire - Fusion juridique de la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank - Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank» Avant de procéder à la présentation des réalisations de la banque au titre de l’année 2004, il convient d’exposer l’évolution de la conjoncture nationale et de l’environnement bancaire et financier durant cette période. COMPTES SOCIAUX Nous vous rappelons que le projet de votre nouvelle banque, Attijariwafa bank, a donné lieu en 2004 à plusieurs assemblées d’actionnaires : RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Conformément à l’article 19 de nos statuts et aux dispositions légales, nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire pour vous rendre compte des résultats de l’activité de votre société durant l’exercice clos au 31 décembre 2004 et soumettre à votre approbation le bilan et les comptes arrêtés à cette date, ainsi que le projet de répartition des bénéfices. RAPPORT DE GESTION Mesdames, Messieurs, Rapport financier Rapport de gestion COMPTES CONSOLIDÉS 04 Environnement économique 1 L’évolution des principaux indicateurs économiques et financiers au terme de l’année 2004 témoigne d’un comportement relativement favorable de la majorité des secteurs d’activité (tourisme, BTP, mines…). Le taux de croissance du PIB devrait s’établir à 5,5%. Cette tendance résulte principalement du bon comportement du secteur agricole en 2003 et 2004 et du redressement de certains secteurs non agricoles, en particulier le tourisme, le BTP, l’énergie et les mines. Toutefois, le déficit commercial s’aggrave et le taux de couverture se détériore. Ce creusement résulte essentiellement de l’importance de l’accroissement des importations par rapport aux exportations. 1- Le secteur du bâtiment et des travaux publics Le secteur du bâtiment et des travaux publics continue de profiter des opérations programmées ces dernières années et dont la période de mise en œuvre va au-delà de 2004. L’amélioration des conditions de financement du logement ainsi que la réglementation de l’immobilier ont apporté de manière générale plus d’appui au secteur des bâtiments et travaux publics. Ainsi, au terme de l’année 2004, le cumul des ventes de ciment s’est chiffré à 9,8 millions de tonnes, en hausse de 5,6% par rapport à la même période de 2003, sous l’effet de la poursuite des travaux d’infrastructures routières et de construction des logements sociaux. 2- Le secteur de l’énergie et des mines Au terme des onze premiers mois de l’année 2004, la consommation totale de produits pétroliers a atteint 5,8 millions de tonnes et a progressé en un an de 2,6%. Cette évolution est attribuable à la hausse de la demande de la plupart des produits, à l’exception des essences et du fuel dont les ventes ont pratiquement stagné. L’électricité totale disponible a progressé de 7% en 2004 pour s’établir à 17,9 milliards de Kwh. Parallèlement, les ventes d’électricité se sont élevées à 16,3 milliards de Kwh en progression de 7,1%, sous l’impulsion de l’accroissement de la demande du secteur industriel et des ménages. Pour ce qui est du secteur des mines, la production de phosphates bruts a atteint à fin novembre 23,2 millions de tonnes, en progression de 9,7% d’une année à l’autre. La production et les exportations d’acide phosphorique se sont accrues respectivement de 12,9% et de 23,0%, tandis que celles des engrais ont fléchi de 3,5% et de 8,7% par rapport à la même période de 2003, sous l’effet du recul de la demande mondiale. 3- Le secteur touristique Au titre de l’année 2004, le nombre de touristes ayant visité le Maroc s’est établi à 5,5 millions, en accroissement annuel de près de 16%. Les arrivées en provenance des marchés européens et américains, principaux émetteurs de touristes, se sont accrues respectivement de 25,8% et de 17,6%. Parallèlement, les nuitées enregistrées au niveau des hôtels classés ont enregistré une nette progression avec une hausse de 18% à la faveur de l’augmentation de 21% et de 8% respectivement 60 des nuitées des Français et des nationaux. Au niveau régional, les villes de Marrakech et Agadir demeurent les principales destinations. 4- Les échanges extérieurs À fin décembre 2004, la balance commerciale a dégagé un déficit de 69,6 milliards de dirhams, en progression de 33,5% par rapport à celui enregistré à la même période de l’an dernier. Cette évolution est imputable à la hausse de 14,1% des importations, rythme plus élevé que l’accroissement de 2,1% affiché par les exportations. Aussi, le taux de couverture s’est sensiblement détérioré, revenant en un an de 61,6% à 55,2%. Chiffrées à 155,3 milliards de dirhams, les importations ont augmenté de19,2 milliards de dirhams (+14,1%). Cette évolution a concerné particulièrement les importations de pétrole qui ont progressé de 57,7% ainsi que la quasi-totalité des autres rubriques (+11,0%). Parallèlement, les exportations ont rapporté 85,7 milliards de dirhams, recette en hausse de 1,8 milliard de dirhams (+2,1%) par rapport à leur niveau d’il y a un an. Cette progression est attribuable en grande partie à la bonne performance des exportations de phosphates et dérivés qui ont progressé de 22,0%. Le groupe OCP a en effet réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de 13,4 milliards de dirhams, en hausse de 26,1%. Quant aux autres exportations, elles ont accusé une baisse de 1,2%, en raison de la chute des ventes des produits alimentaires (-24,7%) particulièrement celles de crustacés, mollusques et coquillages, agrumes, poissons frais et tomates. 5- Les recettes de voyages et celles relatives aux MRE Les recettes voyages ont affiché une hausse de 12,0% pour atteindre 34,6 milliards à fin 2004. Cet accroissement a concerné les virements bancaires reçus par les opérateurs touristiques (+23,3%) et les apports en devises billets de banque (+6,6%). À fin décembre 2004, suite à la progression des dotations accordées en devises billets de banque (+8,6%), les dépenses voyages se sont inscrites en hausse de 2,9% pour s’établir à 5,396 milliards de dirhams. Par conséquent, la balance voyages a affiché un excédent de 29,183 milliards de dirhams, en hausse de 13,8%. Les recettes MRE sont passées de 34,582 milliards de dirhams sur la période 2003-2004, soit un accroissement de 7,4%. Ceci est dû à la bonne tenue des virements bancaires (+6,1%), des virements postaux (+17,5%) et des recettes en devises billets de banque (+6,6%). 6- Les investissements et prêts privés étrangers Les investissements et prêts privés étrangers ont atteint 13,9 milliards de dirhams en 2004, soit une baisse de 44,4% par rapport à la fin de l’année 2003, qui a connu la privatisation de 80% de la Régie des Tabacs. Notons que cette année a été marquée par la réalisation de l’opération de cession de 16% du capital de Maroc Telecom, pour un montant de 12,4 milliards, couvert à hauteur de 6,4 milliards par des apports en devises et de 6 milliards par des recours au crédit bancaire local. 7- Les finances publiques Au terme de l’année 2004, la situation des charges et ressources du Trésor a dégagé une épargne budgétaire de 12,6 milliards de dirhams, en hausse de 6,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Ainsi, les recettes ordinaires chiffrées à 116,6 milliards de dirhams ont enregistré une hausse de 6,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution est attribuable 61 à l’amélioration de 6,7% des recettes fiscales suite à l’accroissement des produits de la TVA de 11,8%, de l’IS de 9% et de l’IGR de 10%. Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 5,5% pour atteindre 15,8 milliards de dirhams, à la faveur de l’augmentation de 41,6% du produit des monopoles. Les recettes de privatisation sont, en revanche, revenues en un an de 6,3 milliards à 5,2 milliards de dirhams, dont 760 millions ont résulté de la privatisation de 20% du capital de la Banque Centrale Populaire et 4,4 milliards correspondant à la partie du produit de la cession du capital de Maroc Telecom revenant au budget de l’Etat. Les dépenses ordinaires se sont pour leur part élevées à 104 milliards, augmentant de 6,7%. Cette hausse est liée essentiellement aux dépenses de fonctionnement, qui ont progressé de 6,0% pour atteindre 79,8 milliards de dirhams. Les débours au titre de la compensation se sont également inscrits en hausse passant de 4,9 à 6,8 milliards, tandis que les charges en intérêts de la dette sont demeurées quasiment stables à 17,4 milliards de dirhams. Quant aux dépenses d’investissement, elles se sont inscrites à 22,1 milliards et ont progressé de 11,3%. Compte tenu du solde négatif des comptes spéciaux du Trésor (4,8 milliards) et de tous les éléments cités ci-dessus, le budget général fait apparaître un déficit de 14,3 milliards au lieu de 13,8 milliards correspondant à l’année précédente. 8- Agrégats monétaires et placements liquides En décembre 2004, l’agrégat de monnaie M3 s’est établi à 415,8 milliards de dirhams, marquant une hausse de 49,3 milliards ou 7,6% par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Cette évolution de la masse monétaire recouvre une hausse de la monnaie scripturale de 19,7 milliards ou 11,2% et une progression des placements à vue de 4,9 milliards soit 10,4%. Les agrégats de placements liquides se sont chiffrés à 45,5 milliards de dirhams, en progression de 25,4% par rapport à décembre 2003. Cette hausse est le résultat de la forte progression des OPCVM (agrégats PL2 et PL3) atténuée par la baisse des titres de créances négociables (PL1). Encours en millions de DH AGRÉGATS M1 Placements à vue M2 Placements à terme M3 Placements liquides 2003 251 137 47 843 298 980 87 360 386 340 36 323 2004 275 361 52 780 328 141 87 741 415 882 45 466 Variation M/DH +24 261 +4 980 +29 161 +381 +29 542 +9 143 % +9,6 +10,4 +9,7 +0,4 +7,6 +25,4 La progression de la masse monétaire au sens large a résulté d’un renforcement des avoirs extérieurs nets de 12,9% et d’un développement du crédit intérieur à caractère monétaire de 4,7% recouvrant un accroissement des concours à l’économie de 6,8% et, à l’inverse, un repli des créances sur l’Etat de 7,4%. 9- L’inflation Le taux d’inflation ressort à 1,5% en 2004, contre 1,2% en 2003. Ainsi, tous les groupes de produits constituant l’ICV ont contribué à la hausse des prix à la consommation. Il s’agit particulièrement des loisirs et culture (+2,6%), des soins médicaux (+1,8%) ou encore de l’habitation (+1,7%). Globalement, les produits alimentaires ont vu leur indice augmenter de 1,6% et les non alimentaires de 1,5%. 62 Environnement bancaire et financier 2 Événements marquants Fusion Banque Commerciale du Maroc – Wafabank et naissance d’Attijariwafa bank L’année 2004 s’est caractérisée par la naissance d’Attijariwafa bank, nouvelle banque issue du rapprochement entre la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank. Utilisée dès le mois de juin comme une marque commerciale, cette dénomination a été définitivement adoptée au moment de la fusion juridique des deux banques, soit le 31 décembre 2004. BCP en bourse Avec l’introduction en Bourse de 20 % du capital de la Banque Centrale Populaire (BCP) en juin dernier, la part de l’État est passée de 65% à 45%. Lors de l’OPV, les actions ont été sur-souscrites près de 9 fois soit un taux de satisfaction de 11,5%. Renforcement de BNP Paribas dans le capital de BMCI BNP Paribas a renforcé sa participation dans sa filiale marocaine en acquérant 10% supplémentaires dans le capital de BMCI. Elle détient désormais 63,13% des parts de capital de cette dernière. Cette acquisition s’est faite auprès de la compagnie d’assurances Axa qui a réduit sa participation à 9,73%. Nouveaux partenaires étrangers pour BMCE bank La BMCE a enregistré en juin 2004 l’entrée du CIC, filiale du groupe bancaire français Crédit Mutuel, dans son capital à hauteur de 10%. En outre, son tour de table a enregistré en septembre l’entrée à hauteur de 3% de la banque américaine Morgan Stanley à travers sa filiale de gestion d’actifs Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Fusion Crédor-Wafasalaf En 2004, la concentration du secteur du crédit à la consommation se poursuit avec la fusion de Crédor et Wafasalaf qui a permis à cette dernière de se positionner en tant que leader national du crédit à la consommation, avec une part de marché de 32%. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense avec 24 agences en propre et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138 concessionnaires. Évolution du secteur L’année 2004 s’est caractérisée par une surliquidité quasi permanente du système bancaire, qui a entraîné une baisse continue des taux. De plus, les mesures prises par Bank Al Maghrib au début de l’année 2004, dans le cadre de la régulation du marché monétaire, ont contribué à la détente des taux monétaires à un taux approximatif de 2,25% et, par conséquent, à la baisse des rendements obligataires durant l’année 2004. 63 Les excédents de liquidités sont passés, en moyenne, de 4,1 milliards de dirhams en décembre 2003 à 5,8 milliards de dirhams en décembre 2004. Reflétant cette situation, le taux du marché interbancaire a évolué tout au long de l’année à un niveau légèrement supérieur à celui de la facilité de dépôt quotidienne (2,25%) et s’inscrit à 2,38% contre 3,15% une année auparavant. Le marché obligataire a suivi la même tendance malgré un léger relèvement en fin d’année et en août pour les maturités courtes. Les taux des Bons du Trésor à 52 semaines, 2 ans, 5 ans et 10 ans ont ainsi accusé respectivement une baisse de 104 pbs, 95 pbs, 98 pbs et 39 pbs sur une année. Les taux des dépôts à terme et bons de caisse à 6 mois et à 12 mois ont évolué également à la baisse, cédant respectivement 10 pbs et 31 pbs, s’inscrivant ainsi à 3,29% et 3,48% en décembre 2004. Les taux servis sur les dépôts en comptes sur carnets auprès des banques se sont inscrits à 2,35% pour le second semestre 2004, après 2,49% pour le premier semestre 2004 et 2,95% pour le second semestre 2003. L’année boursière 2004 s’est inscrite dans la continuité par rapport à 2003. La tendance haussière du marché s’est poursuivie en 2004 et les indices MASI et MADEX ont clôturé l’année respectivement à 4 521,98 et 3 483,61 points, avec une performance respective de +14,7% et de +10,9%. Le volume global de transactions a atteint 71,7 milliards de dirhams contre 53,2 milliards de dirhams en 2003, soit une progression de 34,8%. Toutefois, en excluant les opérations stratégiques, OPV et OPR (37,2 milliards de dirhams), le volume actions (marché central et marché de blocs) a atteint 34,5 milliards de dirhams en 2004. La capitalisation boursière, quant à elle, s’est située au 31 décembre 2004 à 206,5 milliards de dirhams en progression de 78,8% par rapport à fin 2003. Cependant, le volume des transactions enregistrées à fin décembre 2004 sur le marché actions est de l’ordre de 34 528 millions de dirhams, soit une baisse de 22,7% par rapport à l’année 2003. Cette régression s’explique surtout par une chute du nombre d’opérations stratégiques enregistrées sur le marché de blocs (-49,4%), malgré une forte hausse de l’activité sur le marché central (+132,5%). Dans ce contexte macro-économique, Attijariwafa bank a réalisé une croissance satisfaisante de ses principaux indicateurs d’activité et de résultat tout en menant à bien son programme de fusion. 64 Analyse de l’activité et des résultats de la banque 3 Activité Dépôts Les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank se sont établis à la fin de l’exercice 2004 à 83 845 millions de dirhams, s’inscrivant en hausse de 5% (+ 3 972 millions de dirhams) contre 7,5% pour la profession, engendrant ainsi une perte en part de marché de 0,5 point. L’évolution des dépôts provient essentiellement des comptes chèques qui ont atteint 35 086 millions de dirhams, soit une progression de 10,2% (+ 3 261 millions de dirhams). Cette croissance concerne davantage les comptes chèques MRE (+11,2%) que les comptes chèques locaux (+9,7%). Les comptes courants se sont situés à 11 660 millions de dirhams, soit une progression de 9,1%. La part des dépôts rémunérés a baissé de 2,45 points passant de 43,59% en 2003 à 41,14% en 2004. Les comptes sur carnet ont totalisé 11 352 millions de dirhams à fin décembre 2004, soit une progression de 7%. Les DAT se sont situés à 20 738 millions de dirhams, soit une baisse de 8,3% (-1 871 millions de dirhams), justifiée par la réalisation d’une opération exceptionnelle à fin 2003. En conséquence, la structure des dépôts s’est améliorée. Attijariwafa bank se place en deuxième position avec une part de marché de 29% (-0,52 point) à moins de 1,31 point du premier et à plus de 13,67 points du suivant. Au niveau des comptes chèques locaux et des comptes d’épargne, la banque se positionne en première place avec une part de marché respectivement de 32,45% et 28,63%. Crédits par décaissement Les crédits ont enregistré une forte évolution, atteignant 55 097 millions de dirhams, soit une hausse de 8,9% par rapport à 2003 (+4 485 millions de dirhams) contre 9,14% pour les banques commerciales. À fin décembre 2004, la part de marché d’Attijariwafa bank s’est située à 28,86%, confirmant ainsi sa place de leader sur le marché et dépassant le second d’environ 6 points. Cette évolution provient essentiellement des : 4 créances sur les sociétés de financement : +31,6% (+1,7 milliard de dirhams); 4 crédits de trésorerie : +11,4% (+2,1 milliards de dirhams) ; 4 crédits immobiliers : +22,5% (1,6 milliard de dirhams). Par contre, les crédits à l’équipement ont régressé de 10,5% (-1,2 milliard de dirhams). L’effort consenti au niveau des créances en souffrance a permis d’enregistrer une baisse de 3,38% par rapport à 2003. Par conséquent, la part de marché des crédits sains s’est améliorée de 16 points de base pour atteindre 29,2%. Crédits par signature Les crédits par signature de la banque ont affiché une baisse de 2,98% par rapport à 2003, engendrée essentiellement par les avals-refinancement en devises (-1,8 milliard de dirhams). La part de marché sur cette activité (30,35%) confère à la banque le premier rang de la profession. 65 Résultats Au terme de l’exercice 2004, les résultats d’Attijariwafa bank incluent 12 mois d’activité de la Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’activité de Wafabank. Les comptes de l’exercice 2003 des deux entités ont été retraités sur la même base afin de permettre une comparaison entre les deux exercices. Produit net bancaire Au 31 décembre 2004, le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 3 142 millions de dirhams contre 2 979 millions de dirhams au 31 décembre 2003, s’inscrivant en hausse de 5,44% (+162,18 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur une augmentation de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire (PNB) se présente comme suit : Décembre 2004 Marge d’intérêt Part / PNB. Marge sur commissions Part / PNB. Résultat des opérations de marché Part / PNB. Divers autres produits bancaires Diverses autres charges bancaires Produit net bancaire 2 456,6 78,19% 429,9 13,68% 265,3% 8,44% 120,1 129,9 3 141,9 Décembre 2003 2 417,5 81,13% 355,0 11,91% 245,7 8,25% 70,1 108,5 2 979,7 Variation en% KDH 39,1 -2,94 points 74,9 1,77 point 19,5 0,20 point 50,0 21,4 162,2 % 1,6 21,1 7,9 71,4 19,7 5,4 NB : • l’activité et les résultats de la banque correspondent à l’activité Maroc ; • les encours 2004 d’Attijariwafa bank sont comparés à la somme des encours 2003 des deux banques d’origine. Marge d’intérêts À fin 2004, la marge d’intérêt a augmenté de 1,62%, s’établissant ainsi à 2 456 millions de dirhams. Cette progression est due essentiellement à la hausse des encours moyens des crédits par décaissement de 13,15%. 4 Les intérêts et produits assimilés n’ont évolué que de 0,75%. Cette légère hausse a été affectée par la baisse des produits sur titres de 15,9% (-126 millions de dirhams). 4 À l’inverse, les intérêts et charges assimilées ont baissé de 1,75%. Marge sur commissions La marge sur commissions a affiché une forte croissance de 21,1% pour s’établir à 429,88 millions de dirhams, soit +74,9 millions de dirhams par rapport à 2003. Cette évolution porte principalement sur des commissions rétrocédées par les filiales. Résultat des opérations de marché Le résultat des opérations de marché a enregistré une hausse de 7,9%, pour s’établir à 265,25 millions de dirhams. Cette progression s’explique par le bon comportement du résultat de change qui a augmenté de +41,2% (+67,5 millions de dirhams). Par contre, le résultat des opérations sur titres de placement marque un recul de 43,8 millions de dirhams en décembre 2004, soit une baisse de 53,5% en raison de la diminution des taux et des encours. Charges générales d’exploitation Au 31 décembre 2004, les charges générales d’exploitation ont marqué une hausse de 7% (+97 millions de dirhams) due à l’imputation des coûts d’intégration des deux banques (119,9 millions de dirhams). Hors charges d’intégration, les charges générales d’exploitation s’inscrivent en baisse de 1,6%. 66 Le coefficient d’exploitation ressort ainsi à 47,03% contre 46,33% en 2003, soit +0,7 point. À noter que hors coûts d’intégration, le coefficient se situe à 43,23% en 2004, soit une baisse de 3,1 points. Décembre 2004 Frais généraux Charges de personnel (1) Charges d’exploitation (2) Autres charges générales d’exploitation Redevances crédit-bail immobilier Dotations aux amortissements d’exploitation Charges générales d’exploitation 1 222,1 702,1 520,1 Décembre 2003 Variation en% KDH % 1 120,2 696,4 423,8 101,9 5,7 96,2 9,1% 0,8% 22,7% 2,6 6,6 -4,0 -60,3% 36,4 46,1 -9,7 -21,1% 216,3 207,5 8,8 4,3% 1 477,5 1 380,4 97,1 7,0% (1) dont 49 MDH de coûts d’intégration (2) dont 62 MDH de coûts d’intégration Résultat brut d’exploitation Le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 7,9% par rapport à l’année précédente, passant de 1 593,6 millions de dirhams en 2003 à 1 719,2 millions de dirhams en 2004. Cette évolution s’explique par la hausse du produit net bancaire (+5,4%), accompagnée d’une maîtrise continue des charges générales d’exploitation (+7%), illustrant une gestion rationalisée des moyens généraux. Résultat courant Le résultat courant est passé de 453,65 millions de dirhams en 2003 à 1 029,97 millions de dirhams en 2004, soit une progression de 587 millions de dirhams. Impactée par la fin du programme de mise à niveau du bilan engagé depuis deux années pour l’ensemble des sociétés du Groupe, la dotation aux provisions nettes des reprises s’est établie à 674,7 millions de dirhams. Les dotations de provisions clientèle ont atteint 913 millions de dirhams, Cependant que le volume des reprises de provisions clientèle s’est situé à 427,8 millions de dirhams, attestant de l’attention dont les récupérations de créances ont fait l’objet. Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions a ainsi été porté à 77,64% au 31 décembre 2004 contre 70,52% au 31 décembre 2003. Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à une provision pour risques généraux de 100 millions de dirhams et à une provision pour investissement de 110 millions de dirhams. Résultat net Le résultat net de la banque pour l’exercice 2004 ressort à 685,51 millions de dirhams contre 248,49 millions de dirhams en 2003, soit une progression de 176% (+ 437,02 millions de dirhams). Fonds propres Au terme de l’exercice 2004, les fonds propres de la banque, avant répartition des bénéfices, totalisent 11,625 milliards de dirhams. Total bilan Le total bilan, hors succursales à l’étranger, s’est élevé à 100,971 milliards de dirhams à fin décembre 2004. 67 Affectation du résultat 4 L’exercice 2004, dont le détail du compte d’exploitation est présenté dans le rapport de Messieurs les commissaires aux comptes, fait ressortir un bénéfice net de 685 506 174 dirhams. Le projet d’affectation de ce résultat se présente comme suit : Pour les résultats réalisés au Maroc : . Résultat net de l’exercice ................................................................................................................. 685 506 174 dirhams . Mise en réserve légale .........................................................................................................................34 275 309 dirhams . Report des exercices précédents .......................................................................................................... 125 196 dirhams . Bénéfice distribuable.................................................................................................. 651 356 061 dirhams Répartition : . Dividende statutaire ............................................................................................................................ 115 797 576 dirhams . Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH ................................. 463 190 304 dirhams . Soit un total de distribution de .............................................................................. 578 987 880 dirhams . Mise en réserve extraordinaire.........................................................................................................72 089 116 dirhams . Report à nouveau .......................................................................................................................................... 279 065 dirhams Pour les résultats réalisés à l’étranger : . Succursale de Paris (ex BCM) : le résultat net de l’exercice 2004 ressort à 149 326 euros soit la contrevaleur de 1 646 649 dirhams à inscrire en report à nouveau. . Succursale de Bruxelles (ex BCM) : l’exercice 2004 fait ressortir un déficit de 345 723 euros soit la contrevaleur de 3 812 359 dirhams à inscrire en report à nouveau. . Succursale de Bruxelles (Ex Wafabank) : le résultat net de l’exercice 2004 s’établit à 336 400 euros soit la contrevaleur de 3 709 553 dirhams à inscrire en report à nouveau. Perspectives 2005 En 2005, Attijariwafa bank poursuivra sa stratégie de croissance avec pour double objectif de finaliser le programme de fusion dans les meilleures conditions d’efficacité et de poser les fondements de son projet de développement. Ainsi, la phase opérationnelle du programme d’intégration, démarrée en juillet 2004, devrait être achevée en décembre 2005, au terme de la bascule progressive de l’ensemble du réseau d’agences vers le système d’information cible. À fin avril 2005, le programme se déroulait en phase avec le planning et les budgets. Par ailleurs, la banque déploiera une politique s’inscrivant dans la démarche stratégique qu’elle s’est fixée et qui s’articule autour des axes suivants : 4consolider ses parts de marché et développer les créneaux à fort potentiel en s’appuyant sur la force de distribution de l’activité retail et en optimisant les synergies intra-groupe ; 4développer les partenariats pour une croissance plus rapide ; 4préparer et lancer la mise à niveau des systèmes d’information afin d’accompagner la croissance du Groupe sur la prochaine décennie ; 4démarrer le développement régional. L’année 2005 devrait enregistrer une forte progression des volumes et des résultats grâce notamment à la concrétisation des premières synergies de la fusion tant au niveau de la banque que de ses filiales. 68 Activité et résultats des filiales 5 Filiales parabancaires Wafasalaf Durant l’année 2004, la production totale du secteur de crédit à la consommation a évolué de 8% soit un financement de 10 milliards de dirhams. Cette croissance demeure soutenue puisqu’en 2003 elle était de 6,5%. La répartition de la production entre les différents produits confirme la prépondérance des prêts non affectés qui représentent 73,8% des financements en 2004. Par ailleurs, cette année a été marquée au niveau du secteur par une augmentation de la part de l’automobile et plus particulièrement au niveau du leasing aux particuliers avec la LOA (location avec option d’achat). En 2004, la concentration du secteur crédit à la consommation s’est poursuivie avec la fusion de Crédor et Wafasalaf permettant à cette dernière de se positionner en tant que leader national du crédit à la consommation. Le rapprochement de Crédor (4e en 2003) et Wafasalaf (2e en 2003) a donné naissance au premier intervenant du secteur avec une part de marché de 32% et un effectif de 402 personnes. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense avec 24 agences en propre et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138 concessionnaires. Au cours de l’année 2004, Wafasalaf est devenue prestataire de l’ensemble du réseau Attijariwafa bank après généralisation de la gestion pour compte de tiers. Une convention a également été signée dans ce sens avec le Crédit du Maroc. Wafasalaf a aussi initié des partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des ménages, qui seront opérationnels courant 2005. En 2004, le financement du nouvel ensemble a atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une évolution annuelle de +8,1%. Ainsi, à périmètre constant, la part de marché s’est maintenue à 32% tandis que le principal concurrent s’est situé à 24%. Le mix produits de Wafasalaf fait ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui représentent 71% des financements. La croissance de 8,1% s’appuie notamment sur la progression du revolving (+42%) et celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement la LOA. Quant au prêt personnel, il a enregistré une augmentation de 2,7%. En 2004, le résultat net social de Wafasalaf s’est situé à 49 millions de dirhams. Ce dernier se trouve affecté par l’effort de provisionnement de 96 millions de dirhams afin d’être en conformité avec les normes de Banque Al Maghrib sur l’ex-Crédor. En 2005, Wafasalaf finalisera son processus de rapprochement et mettra en œuvre les partenariats initiés en 2004. Ainsi, elle pourra consolider sa position de leader du secteur et impulser une nouvelle dynamique de croissance de son activité. 69 Wafa Immobilier Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une augmentation des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus perturber l’activité du secteur du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves des conservations foncières et l’entrée en application de la nouvelle loi sur la copropriété. Le résultat net de l’année 2004 s’est établi à 10 millions de dirhams contre 19 millions de dirhams pour l’année 2003, accusant ainsi un recul de 47% relatif à l’effort important de provisionnement. Wafabail En 2004, le secteur du crédit-bail a connu une progression exceptionnelle de 18% avec une production totalisant 6,4 milliards de dirhams contre 5,43 milliards de dirhams en 2003. Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004 contre 1,3 milliard en 2003 (-7,7%) en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). Par contre, le 2e semestre a enregistré un rythme de production plus soutenu soit +19% par rapport au 2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004. Ainsi, la production 2004 a placé Wafabail au 2e rang des sociétés de leasing de la place avec 19% de parts de marché. L’évolution favorable du 2e semestre 2004 a eu un impact positif sur le niveau de l’encours financier qui marque une hausse de 8% par rapport à fin 2003 (2,56 milliards de dirhams à fin 2004 contre 2,37 milliards de dirhams à fin 2003). En conformité avec les nouvelles orientations stratégiques du Groupe, l’apport des réseaux Attijariwafa bank a contribué dans cette production à hauteur de 80%, soit 966 millions de dirhams. Le produit net bancaire a atteint 117 millions de dirhams à fin 2004 contre 98 millions en 2003 (+19,6%). Le résultat financier de l’exercice 2004 s’est situé à –5,1 millions de dirhams suite à un effort important de provisionnement (91 millions de dirhams de dotations nettes en 2004), portant le taux de couverture des créances en souffrance à 85% en 2004 contre 66% en 2003. L’exercice 2004 s’est achevé par la fusion des deux entités Wafabail et Attijari Leasing dans le cadre global du processus d’intégration du projet Attijariwafa bank. Pour l’exercice 2005, il est prévu une production de 1,7 milliard de dirhams, résultat de la forte synergie avec les réseaux de la banque. Ceci permettra à Wafabail d’être en phase avec le positionnement du Groupe : devenir le leader du secteur avec une part de marché de 25% dès 2005 et 30% à l’horizon 2006-2007. Attijari Factoring Le secteur du factoring a évolué de 8% en 2004 en raison du bon comportement de l’affacturage domestique qui enregistre un taux de croissance à deux chiffres. Ce segment représente 70% du marché de l’affacturage au Maroc. La baisse de volume du marché de l’affacturage export trouve son origine dans une désaffection du secteur textile. La montée des risques sur ce secteur a en effet amené les sociétés de factoring à se montrer très restrictives pour les nouvelles entrées en relation. L’affacturage domestique a enregistré une forte progression en raison de l’arrivée de nouveaux utilisateurs : les grandes entreprises multinationales, les PME/PMI du secteur tertiaire, les entreprises fournisseurs de la grande distribution. Ces derniers souhaitent externaliser la fonction recouvrement auprès d’un factor pour bénéficier d’un levier de financement. Attijari Factoring a connu une légère évolution de 4,9% par rapport aux réalisations de 2003. Cette 70 croissance recouvre une évolution très contrastée : chute brutale de la production export de 37% et hausse de la production domestique de 45%. Ainsi, le factoring domestique représente 65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité export. Quant à la baisse de l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile. La part de marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%. Cependant, les encours factures et encours financement ont connu un net redressement (+17,46% et 50,17%) en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique. Concernant les indicateurs de résultat, le PNB est en léger repli (-2,37% à 7,26 millions de dirhams) par rapport à celui de 2003 en raison de la baisse de l’activité export, génératrice de fortes commissions : 1,48% contre 1% pour le domestique. Au niveau du résultat brut, la baisse (-9,50% à 4,38 millions de dirhams) est amplifiée par la hausse des charges d’exploitation et la baisse du PNB. Le résultat net ressort à 2,49 millions de dirhams, en baisse de 14,69%, subissant le recul du résultat brut (-9,50%) et la constitution d’une provision de 250 000 dirhams pour porter le taux de couverture des créances contentieuses de 92,5% à 95%. Les prévisions 2005 tablent sur une production en forte hausse qui sera générée essentiellement par l’activité affacturage domestique, ce qui devrait assurer une part de marché de 22%. Les indicateurs d’activité devraient connaître une forte croissance en 2005 avec une augmentation de l’encours factures et surtout financement. Les commissions à percevoir devraient bénéficier partiellement de l’effet volume. Le résultat net devrait croître sensiblement pour aboutir à un ROE en amélioration. Wafa LLD Le marché de la location longue durée a connu une importante évolution pour atteindre 8 500 véhicules au 31 décembre 2004, toutes catégories confondues. Le secteur a été marqué au cours de l’année 2004 par l’arrivée d’un nouvel opérateur, Chaabi LLD, filiale de la Banque Centrale Populaire. L’exercice 2004 a été caractérisé par le transfert à Wafabank de la totalité des actions Wafa LLD détenues par Wafabail, ainsi que le transfert du siège social. Wafa LLD a aussi procédé à une augmentation de capital pour passer de 5 à 20 millions de dirhams. Wafa LLD a connu en 2004 la signature d’un contrat important, pour une durée de 5 ans, avec Maroc Telecom portant sur 447 véhicules destinés aux villes de Casablanca et Rabat. Le chiffre d’affaires de Wafa LLD a fortement augmenté en 2004 (40,6 millions de dirhams contre 14,6 millions de dirhams en 2003). Malgré la hausse des charges d’exploitation qui ont doublé en 2004 (38,2 millions de dirhams contre 16,3 en 2003), Wafa LLD a clôturé l’année 2004 avec une progression du résultat net de +81% (-0,5 million de dirhams). En 2005, la stratégie de développement de Wafa LLD prévoit de mettre à profit les synergies du Groupe Attijariwafa bank, avec les objectifs suivants : 1 800 véhicules, 18% de parts de marché et 67 millions de dirhams de chiffre d’affaires. Wafa Cash Wafa Cash poursuit et consolide sa politique de croissance. Ainsi, au terme de l’exercice 2004, les volumes réalisés ont enregistré une progression de 10% pour atteindre un montant de 5,8 milliards de dirhams. Parallèlement, le produit net bancaire s’est élevé à 150,4 millions de dirhams en progression de 6% par rapport à l’exercice 2003. Le résultat avant impôt, après dotations aux amortissements et constitution de provisions, a atteint 94,2 millions de dirhams. 71 Durant l’exercice 2004, l’activité monétique a été marquée par le transfert de l’activité commerçants et la cession des TPE au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place du nouveau système monétique «Magix», le projet de fusion BCM-Wafabank et la migration de la monétique vers la banque. À fin 2004, Wafa Cash a préservé sa position de leader sur le secteur des transferts internationaux rapides et a renforcé sa présence commerciale par le développement de son réseau (140 agences contre 80 une année auparavant) et le lancement d’une nouvelle formule «Cash Express». En 2005, Wafa Cash se fixe pour objectif d’accroître les performances de ses produits existants et de diversifier ses revenus par l’élargissement de son offre. Filiales de la banque d’affaires Attijari Finances Corp Au titre de l’année 2004, Attijari Finances Corp a mené une démarche commerciale agressive et soutenue, qui a permis la réalisation d’opérations stratégiques et de marché de grande envergure (rapprochement BCM-Wafabank, rapprochement Crédor-Wafasalaf, privatisation de Maroc Telecom). L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un volume de transactions d’environ 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires 2004, réalisé au niveau de l’activité conseil, s’établit à 21,8 millions de dirhams (hors opération Maroc Telecom). Le résultat net 2004 s’est établi à 49 millions de dirhams contre 29 millions de dirhams l’année précédente, soit une hausse de 72%. Les axes de développement d’Attijari Finances Corp pour l’année 2005 porteront sur : 4 le renforcement du positionnement actuel, en tant que leader sur son marché, à travers une consolidation du métier de fusions-acquisitions en tant que « core business » de la nouvelle entité, en favorisant la constitution de champions nationaux, en focalisant sur des tailles de transactions significatives, en rehaussant la contribution du métier « émission d’actions » dans la structure de revenus et en développant les synergies potentielles avec le métier fusionsacquisitions (cessions partielles...) ; 4 le développement des synergies Groupe (Attijariwafa bank & Groupe ONA) ; 4 le renforcement du positionnement à l’international et l’identification en amont des opportunités de développement. Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation et Wafa Bourse L’année 2004 s’est caractérisée par une forte augmentation du volume total sur le marché boursier, qui passe de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004. Deux événements majeurs ont marqué cet exercice : 4l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib à travers la cession par l’Etat de 14,9% du capital (17 792 millions de DH) ; 4l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA / OPE) initiée par la BCM sur les titres Wafabank (10 646 millions de dirhams). Le contexte favorable du marché boursier 2004 a permis aux sociétés de bourse du Groupe Attijariwafa bank (Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer avec une forte croissance de leur activité. Ainsi, le volume des transactions en 2004 (pour les deux sociétés) s’établit à 41 milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams en 2003, soit une évolution de 15%. La part de marché consolidée à fin 2004 s’établit à 56% contre 42% en 2003. 72 Le chiffre d’affaires consolidé de l’activité Intermédiation Boursière s’établit à 77 millions de dirhams, enregistrant une forte croissance par rapport à l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003). Ainsi, malgré des charges d’exploitation élevées enregistrées par Attijari Intermédiation en 2004 (36 millions de dirhams contre 5 millions de dirhams en 2003), correspondant à une commission de rétrocession de 30 millions de dirhams versée à Attijariwafa bank (pour les opérations Ittissalat Al Maghreb et OPA/OPE Wafabank), le résultat net consolidé Attijari Intermédiation et Wafa Bourse ressort à 28 millions de dirhams contre 4 millions de dirhams en 2003. Les principaux axes de développement pour l’année 2005 seront centrés autour : 4des institutionnels locaux, en déployant une démarche de proximité avec une forte présence des analystes et des commerciaux afin de proposer des restructurations de portefeuille basées sur l’analyse fondamentale ; 4des institutionnels étrangers, en instituant une action proactive avec le département « recherches et analyses boursières » pour préparer le retour des investisseurs étrangers dans un contexte boursier relativement favorable ; 4du réseau, en sensibilisant le réseau de la banque sur le métier d’intermédiation boursière et en drainant ainsi le volume d’affaires de la clientèle dépositaire de la banque qui opère avec d’autres sociétés de bourse. Wafa Trust Wafa Trust a opéré en 2004 une transition dans le but de se recentrer sur deux nouvelles missions qui lui ont été assignées : le capital investissement et le conseil en restructuration. Durant l’année 2004, Wafa Trust a donc procédé à la finalisation des encours de dossiers de conseil pour se consacrer, dès le début du deuxième trimestre, aux activités de montage de fonds et de conseil en restructuration. Dans l’activité Capital Investissement, Wafa Trust s’est chargée du montage d’un fonds spécialisé dans l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’un montant de 200 millions de dirhams, en partenariat avec Unigrains. Par ailleurs, elle a lancé un autre fonds dédié aux infrastructures (énergie, télécommunications, ports, eau…) d’un montant prévisionnel de 1 milliard de dirhams. Dans l’activité restructuration, Wafa Trust a réalisé trois grandes opérations de conseil en restructuration pour des groupes nécessitant une mise à niveau et une mission d’assistance à un investisseur pour l’achat d’une grande entreprise en liquidation judiciaire. Pour l’année 2005, Wafa Trust continuera son processus d’intégration par la création d’une nouvelle entité dédiée à l’activité du capital risque : Attijari Invest. Wafa Investissement Wafa Investissement est une filiale à 100% d’Attijariwafa bank, détenant un portefeuille de participations dans des sociétés non cotées valorisé à 30 millions de dirhams à fin 2004. Ces participations concernent essentiellement les secteurs du textile, des télécommunications et du papier. En 2004, la société a enregistré une perte de 48,6 millions de dirhams, due à la constitution de provisions pour dépréciation des titres d’un montant de 47,7 millions de dirhams. En 2005, un renforcement de l’actionnariat de Wafa Investissement est prévu au niveau de certaines sociétés avec, en parallèle, un désengagement dans d’autres sociétés dans lesquelles elle détient des participations. Filiales assurance et gestion d’actifs Gestion d’actifs : Wafa Gestion et Attijari Management Dans un contexte de marché financier favorable, où tous les indicateurs d’activité et indices ont enregistré des performances satisfaisantes durant l’année 2004, l’activité gestion d’actifs a su 73 maintenir son développement avec une forte progression des encours sous gestion (81 milliards de dirhams contre 68 milliards de dirhams en 2003, soit un taux d’évolution de 19%). Les actifs des deux sociétés, Wafa Gestion et Attijari Management, ont enregistré une hausse de 22%, soit 28,32 milliards de dirhams en 2004 contre 23,24 milliards de dirhams en 2003. Le résultat net (consolidé de Wafa Gestion et Attijari Management) à fin 2004 ressort à 35 millions de dirhams. Cette performance a permis aux filiales du Groupe de consolider leur position de leader sur le marché, avec une part de marché de 35%. L’année 2005 s’inscrit sous le signe de la consolidation des acquis de la nouvelle filiale dont les perspectives concordent avec l’élan de développement souhaité. Wafa Assurance Wafa Assurance a concrétisé de nombreux projets en 2004 conformément à son plan stratégique. Au niveau du marché des particuliers, l’année 2004 a été caractérisée par une campagne d’envergure de fidélisation des clients en automobile. L’entrée en vigueur des nouvelles dispositions du code des assurances a conduit à revoir le traité de nomination des agents généraux, dans une perspective plus dynamique, notamment en matière de soutien et de partage des fruits de l’expansion. Les devoirs et droits de l’agent, qui devient réellement exclusif, sont aussi mis en exergue. Pour ce qui est du marché de l’entreprise, la même politique de rigueur technique a été poursuivie, en élargissant les actions de prévention à nos partenaires. Concernant le réseau bancaire, cette année de fusion a permis de poser les jalons d’un développement ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre cible. Le processus de basculement du portefeuille a été identifié et planifié. Le produit Confort Santé, hospitalisation haut de gamme, a été lancé avec succès. Des accords de partenariats ont été conclus pour la distribution des produits d’assurances avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc. Au niveau de l’organisation et des systèmes d’information, le projet de migration du Front Office a été initié. Par ailleurs, les modules de connexion au système agents ou partenaires continuent à se déployer progressivement. Sur le plan de la gouvernance, les organes de contrôle et de régulation ont été renforcés par la mise en place de trois comités issus du Conseil d’Administration. Il s’agit des comités stratégiques, d’audit et des rémunérations. Au niveau de l’activité, les primes émises se sont élevées à fin décembre 2004 à 1 516 millions de dirhams, en baisse de 11,9%, ramenant notre part de marché à 12,8% contre 14,3% en 2003. Les prestations et frais payés se sont élevés à 1 049 millions de dirhams contre 1 216 millions de dirhams en 2003, alors que les provisions techniques brutes totalisent 8,1 milliards de dirhams contre 7,6 milliards de dirhams au terme de l’année 2003, en variation brute de 656 millions de dirhams, soit 44% des primes contre 36,7% un an auparavant. Les charges techniques d’exploitation de 376 millions de dirhams, s’inscrivent en hausse de 21,4% par rapport à l’année précédente. Les produits de placements nets de charges ont atteint 750 millions de dirhams contre 285 millions de dirhams à fin décembre 2003, en hausse de 162,6%, et ce à la faveur de la plusvalue réalisée sur l’OPE BCM/Wafabank de 467 millions de dirhams. Au terme de l’exercice, l’activité technique de la compagnie affiche un bénéfice avant impôts de 288 millions de dirhams contre une perte de 66 millions de dirhams en 2003. Compte tenu du résultat non technique (0,9 million de dirhams) et compte tenu d’une charge de l’IS de 7 millions de dirhams, le bénéfice net ressort à 282 millions de dirhams contre -89 millions de dirhams en 2003. 74 Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire 7 Ê Première résolution L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du conseil d’administration et des commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2004, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 685 506 174 DH. Ê Deuxième résolution L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées. Ê Troisième résolution L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le conseil d’administration à savoir : Pour les résultats réalisés au Maroc . Résultat net de l’exercice .....................................................................................685 506 174 dirhams . Mise en réserve légale ............................................................................................ 34 275 309 dirhams . Report des exercices précédents ............................................................................. 125 196 dirhams . Bénéfice distribuable......................................................................651 356 061 dirhams Répartition : . Dividende statutaire ................................................................................................115 797 576 dirhams . Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH..... 463 190 304 dirhams Soit un total de distribution de ...................................................578 987 880 dirhams . Mise en réserves extraordinaires ...................................................................... 72 089 116 dirhams . Report à nouveau ............................................................................................................. 279 065 dirhams En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance, de 30 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du lundi 4 juillet 2005 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur. Pour les résultats réalisés par la succursale de Paris L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à euros 149 326, soit la contre-valeur de dirhams 1 646 649, en report à nouveau. L’assemblée générale rappelle et confirme que le résultat de la succursale de Paris pour l’exercice 2003 était de euros 80 200, soit la contre-valeur de dirhams 868 950 affectée en report à nouveau. Pour les résultats réalisés par la succursale de Bruxelles Succursale ex-BCM L’Assemblée Générale décide d’affecter le déficit de l’exercice 2004 s’élevant à euros 345 723, soit la contre-valeur de dirhams 3 812 359, en report à nouveau. Succursale ex-Wafabank L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à euros 336 400, soit la contre-valeur de dirhams 3 709 553, en report à nouveau. 75 Ê Quatrième résolution En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du conseil d’administration, quitus définitif et sans réserve de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux commissaires aux comptes pour leur mandat durant ledit exercice. Ê Cinquième résolution L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du conseil d’administration au titre de l’exercice 2005 à 4 000 000 DH. Le conseil d’administration répartira cette somme entre ses membres dans les proportions qu’il jugera convenables. Ê Sixième résolution L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur Ali Iben Mansour El Houti El Hassani et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion. Elle rend hommage à son action depuis plusieurs années au développement de la banque et le remercie pour sa contribution aux travaux du conseil d’administration. Ê Septième résolution L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur Hassan Ouriagli et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion. Ê Huitième résolution L’Assemblée Générale ratifie la cooptation, décidée par le conseil d’administration du 9 mars 2005, de Monsieur Saad Bendidi, en qualité d’administrateur, en remplacement de Monsieur Hassan Ouriagli et ce, pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006. Ê Neuvième résolution L’Assemblée Générale, après avoir constaté que les mandats d’administrateurs de la SNI, représentée par Monsieur Hassan Bouhemou, et de Monsieur Abed Yacoubi Soussane venaient à échéance à l’issue de la présente assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la durée statutaire de six années qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale devant statuer sur les comptes de l’exercice 2010. Ê Dixième résolution L’Assemblée Générale nomme en qualité de commissaires aux comptes le cabinet Ernst & Young, représenté par Monsieur Ali Bennani, et renouvelle le mandat du cabinet Deloitte & Touche, représenté par Monsieur Faouzi Britel, au titre des exercices clos au 31 décembre 2005, 2006 et 2007. Ê Onzième résolution L’Assemblée Générale, ayant pris connaissance du projet de vente d’actions de la société au personnel du Groupe, approuve ce projet et confère tous pouvoirs au conseil d’administration ou à toute personne qu’il désignera, pour mettre en place, fixer les modalités et réaliser ce projet. Ê Douzième résolution L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres, prescrites par la loi. 76 Price Water house 101, Bd Massira Al Khadra 20100 Casablanca Deloitte et Touche Auditors 288, Bd Zerktouni 20000 Casablanca Rapport général des commissaires aux comptes exercice du 1er janvier au 31 décembre 2004 Aux Actionnaires Attijariwafa bank Casablanca Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank arrêtés au 31 décembre 2004, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC), relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres totalisant DH 11 707 249 970 dont un bénéfice net de DH 687 050 051 sont la responsabilité des organes de gestion de la Banque. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion. Opinion sur les états de synthèse A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et ainsi qu’il est décrit dans l’état B.35 de l’ETIC, nous attirons votre attention sur le fait que le rapport général des commissaires aux comptes relatif aux états de synthèse de Wafabank au 31 décembre 2003 faisait mention de la notification de redressement reçue en 2002 par celle-ci suite à un contrôle fiscal. Au cours de l’exercice 2004, un accord a été signé entre l’Administration fiscale et Wafabank, moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de l’ordre de DH 160 millions. Vérifications et informations spécifiques Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque. Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance que la banque a acquis au cours de l’exercice : 465,44% du capital de Wafasalaf pour DH 819,4 millions ; 496,99% du capital de Wafa Cash pour DH 318,7 millions ; 465% du capital de Wafa Gestion pour DH 192 millions ; 499,99% du capital de Wafa Immobilier pour DH 164,4 millions ; 4100% du capital d’Attijari Immobilier pour DH 179,2 millions. La Banque a également procédé à la création d’une filiale au Sénégal «Attijariwafa bank Sénégal» avec un capital de DH 35,9 millions. Par ailleurs, et suite à l’opération de fusion-absorption de ex-Wafabank par ex. BCM (Attijariwafa bank) décidée par les Assemblées Générales Extraordinaires du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif au 1er septembre 2004, Attijariwafa bank détient, tel que mentionné dans l’état B.6 de l’ETIC, une participation ou le contrôle dans les sociétés qui restaient détenues par ex. Wafabank à la date de la fusion-absorption pour une valeur nette comptable globale de DH 619 millions. Les Commissaires aux Comptes Le 12 avril 2005 77 Comptes Sociaux au 31 décembre 2004 Bilan (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 ACTIF 31/12/2004 31/12/2003 Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés À vue À terme Créances sur la clientèle Crédits de trésorerie et à la consommation Crédits à l’équipement Crédits immobiliers Autres crédits Créances acquises par l’affacturage Titres de transaction et de placement Bons du trésor et valeurs assimilées Autres titres de créance Titres de propriété Autres actifs Titres d’investissement Bons du trésor et valeurs assimilées Autres titres de créance Titres de participation et emplois assimilés Créances subordonnées Immobilisations données en CB et en location Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles 13 777 710 14 326 708 5 935 043 8 391 665 45 048 970 23 110 126 10 949 242 8 563 431 2 426 172 5 548 678 9 023 037 5 288 654 3 734 382 24 549 745 13 030 367 7 310 596 2 799 545 1 409 237 14 640 603 10 954 133 3 058 711 627 760 1 591 467 4 316 225 2 579 961 1 736 264 5 554 723 10 384 211 9 716 778 649 964 17 468 548 234 2 693 933 1 819 528 874 405 2 990 813 166 836 1 417 211 2 494 215 90 288 1 654 996 TOTAL ACTIF 103 334 669 57 483 935 PASSIF 31/12/2004 31/12/2003 3 805 495 1 548 387 2 257 108 85 135 761 48 592 882 11 657 631 20 989 975 3 895 272 2 346 517 780 896 1 565 621 48 014 115 24 984 216 6 728 712 15 050 162 1 251 025 1 885 623 690 540 110 000 661 199 379 285 420 9 019 087 1 929 960 420 4 180 192 1 368 514 70 733 101 185 687 050 432 509 103 334 669 57 483 935 Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés À vue À terme Dépôts de la clientèle Comptes à vue créditeurs Comptes d’épargne Dépôts à terme Autres comptes créditeurs Titres de créances émis Titres de créances négociables Emprunts obligataires Autres titres de créance émis Autres passifs Provisions pour risques et charges Provisions réglementées Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Écarts de réévaluation Réserves et primes liées au capital Capital Actionnaires. Capital non versé (-) Report à nouveau (+/-) Résultats nets en instance d’affectation (+/-) Résultat net de l’exercice (+/-) TOTAL PASSIF 78 HORS BILAN Engagements donnés Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie d’ordre de la clientèle Titres achetés à réméré Autres titres à livrer Engagements reçus Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir 31/12/2004 31/12/2003 18 259 434 32 532 4 546 950 1 722 734 11 957 217 10 855 544 3 969 2 635 306 1 426 287 6 789 983 9 222 193 3 774 721 9 196 626 25 568 3 774 721 Compte de produits (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/2004 31/12/2003 I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle Intérêts et produits assimilés sur titres de créance Produits sur titres de propriété Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location Commissions sur prestations de service Autres produits bancaires 4 298 120 455 306 2 224 966 675 451 103 367 33 072 468 199 337 759 3 319 386 348 757 1 764 452 649 502 63 280 II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location Autres charges bancaires 1 063 306 112 993 744 636 783 441 70 713 604 067 25 296 180 381 108 660 III. PRODUIT NET BANCAIRE Produits d’exploitation non bancaire Charges d’exploitation non bancaire 3 234 814 78 733 21 410 2 535 946 35 507 1 078 IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION Charges de personnel Impôts et taxes Charges externes Autres charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 1 565 980 695 814 32 653 609 583 4 275 223 654 1 109 202 493 454 28 507 401 246 8 217 177 777 V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Pertes sur créances irrécouvrables Autres dotations aux provisions 2 106 074 1 065 989 813 134 226 951 1 904 608 1 083 823 623 393 197 392 VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Récupérations sur créances amorties Autres reprises de provisions 1 415 187 915 304 27 735 472 149 1 076 746 909 728 8 970 158 048 VII. RÉSULTAT COURANT Produits non courants Charges non courantes 1 035 271 44 349 61 319 633 310 11 276 62 577 VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS Impôts sur les résultats 1 018 301 331 251 582 009 149 500 687 050 432 509 IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 307 289 186 106 79 État des soldes de gestion (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/2004 31/12/2003 I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS (+) Intérêts et produits assimilés (-) Intérêts et charges assimilées 3 355 723 857 629 2 762 711 674 780 MARGE D’INTÉRÊT (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 2 498 094 33 072 25 296 2 087 930 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION (+) Commissions perçues (-) Commissions servies 7 776 469 303 4 083 307 294 468 MARGE SUR COMMISSIONS (+) Résultat des opérations sur titres de transaction (+) Résultat des opérations sur titres de placement (+) Résultat des opérations de change (+) Résultat des opérations sur produits dérivés 465 220 306 826 38 093 238 303 -4 179 35 747 126 524 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ (+) Divers autres produits bancaires (-) Diverses autres charges bancaires 272 217 121 434 129 927 162 271 68 549 89 630 PRODUIT NET BANCAIRE (+) Résultat des opérations sur immobilisations financières (+) Autres produits d’exploitation non bancaire (-) Autres charges d’exploitation non bancaire (-) Charges générales d’exploitation 3 234 814 19 552 56 393 21 410 1 565 980 2 535 946 -11 969 35 507 1 078 1 109 202 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION (+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 723 370 -936 085 1 449 203 -788 519 247 985 -27 375 1 035 271 633 310 -16 970 331 251 -51 301 149 500 (+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions RÉSULTAT COURANT RÉSULTAT NON COURANT (-) Impôts sur les résultats RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 687 050 432 509 II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières (+) Dotations aux provisions pour risques généraux (+) Dotations aux provisions réglementées (+) Dotations non courantes (-) Reprises de provisions (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles (+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières (+) Moins-values de cession sur immobilisations financières (-) Reprises de subventions d’investissement reçues 687 050 223 654 6 339 104 834 110 000 11 766 453 916 15 273 8 230 22 340 432 509 177 777 18 843 143 650 (+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (-) Bénéfices distribués 660 345 363 624 630 353 357 750 (+) AUTOFINANCEMENT 296 720 272 603 21 311 163 596 1 221 1 078 80 ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉ Principales méthodes d’évaluation appliquées 1. Présentation 5.4. Titres d’investissement Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que des succursales et agences établies au Maroc et à l’étranger, Paris et Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités Marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés. Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titre, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers. 2. Principes généraux Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit. La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. 3. Créances et engagements par signature Présentation générale des créances • Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours : À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés. 5.5. Titres de participation Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque. À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation. 5.6. Pensions livrées - créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit, Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. - créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle. Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan. Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle). Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Créances en souffrance sur la clientèle Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales dispositions appliquées se résument comme suit : - les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises. - Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de : - 20% pour les créances pré-douteuses, - 50% pour les créances douteuses, - 100% pour les créances compromises. Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés. Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement. Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des créances en souffrance sont jugées nulles. Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connus une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance. 4. Dettes à vue et à terme Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : - dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit, - comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle. Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 5. Portefeuille titres 5.1. Présentation générale Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation). 5.2. Titres de transaction Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance. Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat. Au 31/12/2004, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction. 5.3. Titres de placement Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres. Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition. À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. 6. Les opérations libellées en devises Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture. La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés. La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur Comptabilisation. 7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ». Conversion des éléments du bilan et hors bilan Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (Succursale de Paris et de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ». Conversion des éléments du compte de résultat À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice. 8. Les provisions pour risques généraux Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale. 9. Les immobilisations incorporelles et corporelles Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées. Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes : Nature - Droit au bail - Brevets et marques - Immobilisations en recherche et développement - Logiciels informatiques - Autres éléments du fonds de commerce Durée d’amortissement Non amortissable N/A N/A 6,67 5 Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties sur les durées suivantes : Nature - Terrain - Immeubles d’exploitation - Mobilier de bureau - Matériel informatique - Matériel roulant - Agencements, aménagement et installations Durée d’amortissement Non amortissable 25 6,67 6,67 5 6,67 10. Charges à répartir Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice. 81 Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes : Nature - Frais préliminaires - Frais d’acquisition des immobilisations - Frais d’émission des emprunts - Primes d’émission ou de remboursement de titres de créance - Autres charges à répartir Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …). Durée d’amortissement Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat. 3 5 N/A Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation. Commissions N/A Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation. Entre 3 et 5 ans selon le cas 11. Provisions réglementées 13. Charges et produits non courants Les provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal. Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rare puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle. Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie d’absorption de Wafabank en date du 31 décembre 2004, avec effet rétroactif à compter du 1er septembre 2004. Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt. Les états de synthèse au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont été établis à partir des données comptables issues des deux systèmes comptables d’ex-BCM et ex-Wafabank. Les soldes comptables figurant dans le compte de produits et charges de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité ex-BCM et 4 mois d’activité d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables ex. BCM au 31 décembre 2003. 12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges Intérêts Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés. Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 BAM, Trésor public service des chèques postaux Banques au Maroc Autres établissements de crédit au Maroc Établissements de crédit à l’étranger 31/12/04 31/12/03 25 667 14 330 870 686 360 686 360 8 046 509 1 807 530 6 238 979 3 973 692 1 016 891 5 931 744 5 715 571 2 102 074 3 613 497 2 205 759 669 887 4 423 751 28 054 322 14 522 961 50 097 48 754 28 104 418 14 571 715 Comptes ordinaires débiteurs Valeurs reçues en pension au jour le jour à terme Prêts de trésorerie au jour le jour à terme Prêts financiers Autres créances Créances en souffrance 12 940 216 9 496 251 337 251 337 455 725 435 023 435 023 925 433 - 1 590 964 956 038 634 926 2 982 894 837 128 106 846 2 982 894 3 973 692 47 250 3 472 651 851 492 2 621 159 SOUS-TOTAL 13 777 344 1 958 643 7 894 584 Intérêts courus à recevoir TOTAL GÉNÉRAL 13 777 344 1 958 643 7 894 584 4 423 751 Ventilation des titres de transaction de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Titres Établissements de crédit et assimilés Émetteurs privés Émetteurs publics TITRES COTÉS Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété 51 542 TITRES NON COTÉS Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété 3 857 568 61 143 3 796 425 13 795 688 13 339 182 383 372 73 134 TOTAL 3 909 110 14 048 015 40 444 252 327 194 912 57 415 11 098 31/12/04 31/12/03 129 772 217 475 1 138 007 194 912 315 335 590 131 26 531 627 760 - 165 566 17 818 822 13 339 182 610 081 3 869 559 - 12 948 372 11 536 307 590 131 18 956 829 13 078 144 Financiers 590 131 Non financiers 244 006 165 566 409 572 129 772 1 394 597 17 468 82 Créances sur la clientèle (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Secteur Privé Secteur public CRÉDITS DE TRÉSORERIE Comptes à vue débiteurs Créances commerciales sur le Maroc Crédits à l’exportation Autres crédits de trésorerie CRÉDITS À LA CONSOMMATION CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT CRÉDITS IMMOBILIERS AUTRES CRÉDITS CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE CRÉANCES EN SOUFFRANCE Créances pré-douteuses Créances douteuses Créances compromises SOUS-TOTAL 1 146 661 1 095 858 3 534 1 114 46 155 Entreprises financières 480 075 480 075 31/12/03 12 397 249 5 550 321 1 721 445 945 663 4 179 821 435 844 7 241 626 2 790 124 279 191 1 127 989 18 683 1 109 306 17 793 275 710 4 744 3 470 267 496 1 480 848 31 253 631 10 612 460 44 662 239 24 272 023 386 730 277 723 45 048 970 24 549 745 17 793 880 621 644 917 416 3 500 231 788 1 364 078 55 171 8 032 942 3 937 31/12/04 1 130 557 21 298 143 638 965 621 - 982 980 1 315 301 Autre clientèle 21 475 001 8 387 819 2 777 451 1 746 774 8 562 957 1 434 431 10 794 521 8 532 115 1 002 112 1 424 060 26 042 147 108 1 250 910 168 640 - Entreprises non financières 18 967 644 6 166 969 2 773 501 1 742 160 8 285 014 70 353 10 570 710 499 172 15 195 INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR TOTAL GÉNÉRAL 1 315 301 1 480 848 31 253 631 10 612 460 Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Titres TITRES DE TRANSACTION Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TITRES DE PLACEMENT Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TITRES D’INVESTISSEMENT Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Valeur comptable brute 14 671 238 10 957 082 869 022 2 190 781 654 353 4 316 225 2 579 961 57 415 1 678 849 Valeur actuelle 14 640 603 10 954 133 868 001 2 190 710 627 760 4 316 225 2 579 961 57 415 1 678 849 Valeur de remboursement Plus-values latentes 12 581 532 10 149 634 816 074 1 615 825 - 4 199 901 2 465 014 56 038 1 678 849 - Moins-values latentes 30 635 2 949 1 021 71 26 593 - Détail des autres actifs Provisions 30 635 2 949 1 021 71 26 593 (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/04 OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES DÉBITEURS DIVERS Sommes dues par l’état Divers autres débiteurs 31/12/03 6 833 393 136 281 396 111 740 144 951 108 545 36 407 55 246 8 261 COMPTES DE RÉGULARISATION Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan Comptes d’écarts sur devises et titres Charges à répartir sur plusieurs exercices Comptes de liaison entre siège, succursale et agences au Maroc 1 136 252 283 501 114 007 52 383 4 534 395 022 210 058 75 21 497 9 PRODUITS À RECEVOIR ET CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE Autres comptes de régularisation 287 199 394 628 77 840 85 543 1 591 467 548 234 VALEURS ET EMPLOIS ASSIMILÉS TOTAL 83 Titres de participation et emplois assimilés (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Dénomination de la société émettrice Participations dans les entreprises liées OGM BCM CORPORATION ATTIJARI CAPITAL RISQUE CASA MADRID DÉVELOPPEMENT ATTIJARI PROTECTION SOMGETI ATTIJARI INTERNATIONAL BANK ATTIJARI FINANCES ATTIJARI IMMOBILIER SOMACOVAM BANQUE DU SÉNÉGAL WAFA GESTION WAFA IMMOBILIER WAFA SALAF WAFA CASH CRÉDIT DU MAROC* SOUK AL MOUHAJIR* PARIS CASA FINANCES Autres titres de participation dans les entreprises liées* Autres titres de participation SNI* SALIMA HOLDING STÉ HOSPITALY HOLDING MOUSSAFIR HÔTEL TANGER FREE ZONE SOCIÉTÉ INTERBANK STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR CAPRI CENTRE MONÉTIQUE INTERBANCAIRE BOUZNIKA MARINA Secteur d’activité Holding Holding Tourisme Hôtellerie Promotion Immobilière Gestion de cartes bancaires Promotion Immobilière Immobilier Monétique Promotion Immobilière Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Date de clôture de l’ex. Situation nette Résultat net Produits inscrits au CPC de l’exercice 1 828 201 239 192 72 085 1 086 26 000 44 999 4 441 084 4 424 483 100,00% 100,00% 99,99% 49,98% 80,75% 99,40% 50,00% 99,99% 100,00% 100,00% 100,00% 65,00% 99,99% 2 047 900 199 995 9 999 4 998 3 230 99 13 181 9 999 179 224 30 000 35 979 191 989 164 364 2 047 900 199 995 3 550 4 210 1 313 99 13 181 9 999 179 224 24 000 35 979 191 989 164 364 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 31/12/04 918 372 205 858 3 198 8 437 1 666 855 40 221 14 736 132 874 13 478 30 083 831 25 741 680 364 49 656 7 530 31/12/04 31/12/04 42 604 40 417 20 185 9 765 65,44% 819 414 819 414 31/12/04 351 711 49 019 96,99% 318 744 318 744 31/12/04 67 254 56 836 10,00% 371 604 371 604 15,25% 99,96% 991 2 555 991 1 109 36 818 36 818 3 883 10,00% 14,99% 33,34% 735 024 554 19 641 39 140 34 670 124 389 1 090 000 200 000 101 000 104 000 786 446 554 20 000 39 140 34 670 105 000 17,15% 28 309 28 309 11 500 16,00% 1 840 1 840 60 429 22,69% 13 714 13 714 124 000 100,00% 172 400 122 000 124 389 3 883 98 200 11,20% 10 999 10 838 1 000 50,00% 500 500 46 000 12,28% 5 650 5 284 3 000 TND 10,00% 2 583 2 583 1 500 100,00% 1 675 1 675 1 200 100 90 000 20,00% 100,00% 97,83% 240 244 86 983 240 244 86 983 20 000 100,00% 37 957 37 957 3 000 98,00% 2 550 2 550 17 000 100,00% 3 700 3 700 80 000 10 000 5 000 1 500 100,00% 100,00% 99,88% 100,00% 40 456 1 700 4 994 1 500 40 456 1 700 4 994 1 500 10 000 100,00% 2 066 2 066 5 000 20 000 66,00% 100,00% 3 980 20 000 248 044 405 353 392 059 13 295 3 980 20 000 247 908 395 217 382 465 12 752 5 632 883 5 554 723 Holding 885 000 Holding 200 000 Capital risque 10 000 Capital développement 10 000 Sécurité 4 000 Informatique 300 Banque off shore 3 000 $ Banque d’affaire 10 000 Immobilier 125 000 Gestion d’actif 5 000 Banque 2 000 000 CFA Gestion d’actif 4 000 Immobilier 40 000 Crédit 113 081 à la consommation Monétique 35 050 Établissement 833 818 de crédit Distribution 6 500 Fonds de placement 2 555 MOROCCAN INFORMATION Prestation de service TECHNOPARK BANQUE D’AFFAIRES TUNISIENNE Banque gestion cartes DÎNERS CLUB DU MAROC* de paiement MÉDI TRADE* Trading SCIAL MIFTAH* Immobilier WAFABAIL* Crédit - bail Intermédiation WAFA BOURSE* en bourse WAFA COMMUNICATION* Communication Promotion WAFA FONCIÈRE* Immobilière WAFA INVESTISSEMENT* Holding WAFA PATRIMOINE* Gestion du patrimoine WAFA SYSTÈMES CONSULTING* Conseil informatique WAFA SYSTÈMES DATA* Informatique Ingénierie InformaWAFA SYSTÈMES FINANCE* tique WAFA TRUST* Ingénierie Financière WAFA LLD* Location Longue Durée Autres titres de participation Emplois assimilés C/C associé Autres emplois assimilés TOTAL Participation Prix Valeur au capital d’acquisition comptable en% global nette Capital social - 31/12/04 21 858 17 598 21 243 5 105 5 105 1 952 589 243 075 99 048 * Participation ou filiale résultant de l’opération de fusion-absorption de l’ex-Wafabank par l’ex-BCM pour une valeur nette comptable globale de 619 MDH. 84 Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Nature IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT Crédit-bail sur immobilisations incorporelles Crédit-bail mobilier - Crédit-bail mobilier en cours - Crédit-bail mobilier loué - Crédit-bail mobilier non loué après résiliation Crédit-bail immobilier - Crédit-bail immobilier en cours - Crédit-bail immobilier loué - Crédit-bail immobilier non loué après résiliation Loyers courus à recevoir Loyers restructurés Loyers impayés Créances en souffrance Montant Montant des Montant des Montant brut au acquisitions cessions ou début au à labrut au cours de retraits fin de de cours l’exercice l’exercice de l’exercice l’exercice Amortissements Dotation au titre de l’exercice Provisions Cumul des Dotation au Reprises de Cumul des amortissetitre de ments l’exercice provisions provisions Montant net à la fin de l’exercice - 341 102 82 341 020 25 214 174 184 - - - 166 836 - 315 455 315 455 82 82 315 373 315 373 23 677 23 677 157 059 157 059 - - - 158 314 158 314 - 25 647 - 25 647 1 537 17 125 - - - 8 522 25 647 - 25 647 1 537 17 125 341 102 82 341 020 25 214 174 184 8 522 IMMOBILISATIONS DONNÉES EN LOCATION SIMPLE Biens mobiliers en location simple Biens immobiliers en location simple Loyers courus à recevoir Loyers restructurés Loyers impayés Loyers en souffrance TOTAL - Provisions - - - 166 836 (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Encours 31/12/2003 Dotations Reprises Autres variations (*) Encours 31/12/2004 PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR Créances sur les établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de placement Titres de participation et emplois assimilés Immobilisations Autres actifs PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature Provisions pour risques de change Provisions pour risques généraux Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires Provisions pour autres risques et charges Provisions réglementées 2 706 908 989 444 926 563 2 533 932 5 303 721 2 597 573 34 271 74 129 934 966 092 6 614 6 339 10 400 912 761 10 250 3 552 2 532 687 379 284 28 302 3 573 259 215 34 193 54 001 332 275 99 897 482 068 2 542 957 122 804 21 618 334 147 571 050 7 744 5 183 591 30 635 78 161 11 334 0,00 800 540 133 401 2 616 384 353 15 881 154 291 110 000 TOTAL GÉNÉRAL 3 086 192 1 321 719 1 408 631 3 104 982 104 834 3 306 14 238 110 000 1 245 143 107 420 199 6 104 261 (*) : comprennent le stock de provisions de l’ex-Wafabank au 31/08/2004 85 Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Amortissements et provisions Immobilisations Montant des Montant des Montant Montant brut Mouvements cessions acquisitions brut à au début de sur immobiliou retraits en cours de la fin de l’exercice sations au cours de l’exercice l’exercice l’exercice IMMOBILISATIONS 148 204 INCORPORELLES Droit au bail 57 343 Immobilisations en recherche et développement Autres immobilisations incorpo90 861 relles d’exploitation Immobilisations incorporelles hors exploitation IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 082 365 IMMEUBLES D’EXPLOITATION 855 047 . Terrain d’exploitation 94 101 . Immeubles d’exploitation. Bureaux 661 690 . Immeubles d’exploitation. 99 256 Logements de fonction MOBILIER ET MATÉRIEL 1 080 520 D’EXPLOITATION . Mobilier de bureau d’exploitation 220 645 . Matériel de bureau d’exploitation 574 969 . Matériel Informatique 269 515 . Matériel roulant rattaché 15 391 à l’exploitation . Autres matériels d’exploitation AUTRES IMMOBILISATIONS 578 304 CORPORELLES D’EXPLOITATION IMMOBILISATIONS CORPORELLES 568 494 HORS EXPLOITATION . Terrains hors exploitation 84 071 . Immeubles hors exploitation 318 125 . Mobilier et matériel hors 33 056 exploitation . Autres immobilisations 133 243 corporelles hors exploitation Total Montant des amortissements et/ou provisions au début de l’exercice Montant des amortissements sur immobilisations sorties 1 356 739 5 867 1 497 427 91 120 328 146 485 1 265 619 5 538 1 350 942 53 678 27 276 4 875 76 079 1 530 463 672 362 113 472 558 725 525 405 14 525 5 805 8 719 4 089 072 1 508 773 201 767 1 207 584 1 435 755 237 660 189 872 34 550 22 272 3 945 1 603 355 268 265 197 675 31 558 3 945 225 288 2 494 215 1 240 508 201 767 982 296 99 422 39 985 2 992 42 977 56 444 166 3 230 569 4 875 76 079 -4 136 Montant net à la fin de l’exercice -1 650 -4 111 27 276 Autres variations Cumul -1 650 1 650 -4 111 53 678 Dotations au titre de l’exercice 1 417 211 146 485 1 274 863 8 498 -53 219 193 18 495 1 281 165 763 947 105 065 14 857 854 156 427 009 -10 -105 62 41 201 49 600 124 526 2 286 443 10 076 259 551 624 021 384 027 175 018 375 572 200 799 17 740 58 164 27 779 2 264 179 9 647 190 494 433 556 218 930 69 056 190 465 165 097 3 865 5 690 13 566 12 559 1 383 2 767 11 175 2 391 285 159 270 342 593 121 361 979 27 911 2 600 387 289 205 832 5 814 353 749 222 043 706 014 72 169 22 345 869 93 645 612 369 1 650 4 111 116 179 226 403 1 506 220 347 200 393 328 292 25 598 7 025 679 31 944 200 393 296 348 53 -1 762 31 346 24 335 2 657 26 992 4 354 111 274 - 12 930 190 145 983 22 236 12 663 190 34 709 2 887 202 531 272 5 586 499 1 489 433 217 148 27 147 1 679 435 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 362 3 911 426 (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Dettes Comptes ordinaires créditeurs Valeurs données en pension au jour le jour à terme Emprunts de trésorerie au jour le jour à terme Emprunts financiers Autres dettes SOUS-TOTAL BAM,Trésor public et service des chèques postaux Banques au Maroc 805 Autres établissements de crédit au Maroc 310 947 Établissements de crédit à l’étranger 604 235 - 90 893 90 893 378 954 378 954 - 126 147 10 747 7 881 1 999 762 72 413 1 927 350 228 491 28 552 - 217 845 708 529 2 861 040 Intérêts courus à payer TOTAL GÉNÉRAL - 217 845 708 529 2 861 040 31/12/04 31/12/03 915 987 2 469 609 542 260 1 927 350 239 238 162 580 483 051 1 551 549 3 787 414 2 337 012 18 081 9 505 3 805 495 2 346 517 Dépôt de la clientèle 1 551 549 185 813 116 599 (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Secteur privé Dépôts Comptes à vue créditeurs Comptes d’épargne Dépôts à terme Autres comptes créditeurs SOUS-TOTAL Secteur public 1 509 035 Entreprises financières 947 838 84 478 5 316 114 500 356 990 1 598 829 1 419 328 Entreprises non financières 14 634 067 1 315 713 6 236 549 3 355 312 25 541 641 31/12/04 31/12/03 31 500 840 10 299 283 14 325 039 177 654 48 591 781 11 614 996 20 760 566 3 895 272 24 980 612 6 680 311 14 916 509 1 251 018 56 302 816 84 862 615 47 828 450 273 146 185 664 85 135 761 48 014 115 Autre clientèle Intérêts courus à payer TOTAL GÉNÉRAL 1 598 829 1 419 328 25 541 641 56 302 816 86 Capitaux propres (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Encours 31/12/2003 ÉCARTS DE RÉEVALUATION RÉSERVES ET PRIMES LIÉES AU CAPITAL Réserve légale Autres réserves Primes d’émission, de fusion et d’apport CAPITAL Capital appelé Capital non appelé Certificats d’investissement Fonds de dotations ACTIONNAIRES. CAPITAL NON VERSÉ REPORT À NOUVEAU (+/-) RÉSULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION (+/-) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2003 RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2004 420 4 180 192 132 500 3 383 418 664 274 1 368 514 1 368 514 TOTAL Affectation du résultat Autres variations 65 565 4 351 61 214 4 773 331 - 101 185 3 320 432 509 -432 509 6 082 819 -363 624 Encours 31/12/2004 1 041 4 772 290 561 446 561 446 420 9 019 087 136 851 3 445 673 5 436 564 1 929 960 1 929 960 -33 772 70 733 687 050 687 050 5 988 055 11 707 250 Détail des autres passifs (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES CRÉDITEURS DIVERS Sommes dues à l’État Sommes dues aux organismes de prévoyance Sommes diverses dues au personnel Sommes diverses dues aux actionnaires et associés Fournisseurs de biens et services Divers autres créditeurs COMPTES DE RÉGULARISATION Charges à payer et produits constatés d’avance Autres comptes de régularisation TOTAL 31/12/04 31/12/03 3 706 901 327 575 360 48 221 89 587 1 705 94 762 91 692 980 589 313 290 667 299 242 870 240 293 100 136 21 767 29 880 2 282 72 992 13 236 178 036 106 409 71 628 1 885 623 661 199 Engagements de financement et de garantie (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS Crédocs import Acceptations ou engagements de payer Ouvertures de crédits confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE Crédocs import Acceptations ou engagements de payer Ouvertures de crédits confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS Crédocs export confirmés Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties données Engagements en souffrance ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE Garanties de crédits données Cautions et garanties en faveur de l’administration publique Autres cautions et garanties données Engagements en souffrance ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS Ouvertures de crédits confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçus ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS Garanties de crédits Autres garanties reçues ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS DE L’ÉTAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS Garanties de crédits Autres garanties reçues 31/12/04 31/12/03 18 570 025 32 532 32 532 11 051 663 3 969 3 969 4 546 950 3 361 178 1 185 772 1 722 734 150 627 56 3 777 1 568 274 12 267 808 465 195 5 748 356 5 743 666 312 395 9 222 193 - 2 635 306 2 059 422 575 883 1 426 287 468 296 9 196 625 3 774 721 3 412 3 771 309 - 9 196 625 25 568 25 568 53 330 904 661 6 986 102 434 684 3 785 044 2 570 255 196 120 3 774 721 - 87 Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Opérations de couverture 31/12/04 OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME Devises à recevoir Dirhams à livrer Devises à livrer Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt Engagements sur marchés réglementés de cours de change Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments Autres opérations 31/12/03 13 434 860 620 598 604 685 5 978 060 6 231 517 31/12/04 31/12/03 7 425 516 111 033 111 420 3 523 417 3 679 646 1 321 741 1 321 741 - Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette Rubriques de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les engagements par signature donnés Bons de trésor et valeurs assimilés Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles N/D TOTAL - Valeur comptable nette Rubriques du passif ou hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus Bons de trésor et valeurs assimilés Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles 168 780 AUTRES VALEURS ET SÛRETÉS TOTAL 168 780 Valeurs et sûretés données en garantie Montants des créances et des engagements par signature donnés couverts Montants des dettes et des engagements par signature reçus couverts - Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelle (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 ACTIF Créances sur les établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de créance Créances subordonnées Crédit-bail et assimilé TOTAL D<= 1 mois 1 mois <D<= 3 mois 3 mois <D<= 1 an 1 an <D<= 5 ans D<5 ans TOTAL 10 265 019 20 844 468 1 561 292 885 428 2 405 372 876 750 1 157 050 3 245 973 3 984 549 735 904 7 761 489 8 446 020 8 532 010 3 007 382 13 043 401 42 789 313 17 875 993 32 670 780 4 167 550 8 387 572 16 943 413 11 539 392 73 708 707 1 195 781 64 387 612 1 590 221 5 818 313 698 690 11 709 649 3 029 58 018 65 363 3 553 084 81 973 592 65 583 392 7 408 534 12 408 339 61 047 65 363 86 526 675 PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créances émis Emprunts subordonnés TOTAL 88 Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Nombre de bénéficiaires Total engagement 7 11 104 367 Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 BILAN 31/12/04 31/12/03 ACTIF Valeurs en caisse, banques centrales, trésor public,service des chèques postaux Créances sur les établissements de crédits et assimilés Créances sur la clientèle Titres de transaction et de placement et d’investissement Autres actifs Titres de participations et emplois assimilés Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations corporelles et incorporelles 84 042 4 761 871 3 976 111 1 194 494 56 979 42 915 57 960 4 249 675 1 642 490 129 772 16 381 59 072 72 597 2 975 575 1 447 767 2 005 546 852 755 80 342 9 531 18 187 70 608 1 544 55 690 8 492 8 899 101 185 3 194 7 350 704 7 014 436 3 299 636 2 820 616 PASSIF Banques centrales, trésor public,service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédits et assimilés Dépôts de la clientèle Titres de créances émis Autres passifs Capital et réserves Provisions Report à nouveau Résultat net HORS BILAN Engagements donnés Engagements reçus Marge d’intérêts (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/04 31/12/05 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle dont : intérêts Commissions sur engagements -Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit dont : intérêts Commissions sur engagements -Intérêts et produits assimilés sur titres de créance INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS -Intérêts et charges assimilés sur opérations avec la clientèle -Intérêts et charges assimilés sur opérations avec les établissements de crédit INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 2 224 966 2 127 292 97 674 455 306 450 830 4 476 675 451 3 355 723 744 636 112 993 857 629 1 764 452 1 679 643 84 809 348 757 335 018 13 739 649 502 2 762 710 604 067 70 713 674 780 MARGE D’INTÉRÊTS 2 498 094 2 087 930 89 Commissions sur prestations de service (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/04 31/12/03 Commissions sur fonctionnement de comptes Commissions sur moyens de paiement Commissions sur opérations sur titres Commissions sur titres en gestion ou en dépôt Commissions sur prestations de service sur crédit Commissions sur activités de conseil et d’assistance Commissions sur ventes de produits d’assurance Autres commissions sur prestations de service 74 728 137 315 36 579 37 828 84 806 12 034 17 388 67 520 66 128 123 165 13 995 28 032 36 554 105 14 190 25 121 TOTAL 468 199 307 289 Résultat des opérations de marché (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 31/12/04 + Gains sur titres de transaction - Pertes sur titres de transaction RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION + Plus-values sur cessions des titres de placement + Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement - Moins-values de cession sur titres de placement - Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT + Gains sur opérations de change virement + Gains sur opérations de change billets - Pertes sur opérations de change virement - Pertes sur opérations de change billets RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE + Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt + Gains sur produits dérivés de cours de change + Gains sur produits dérivés d’autres instruments - Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt - Pertes sur produits dérivés de cours de change - Pertes sur produits dérivés d’autres instruments RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR PRODUITS DÉRIVÉS 36 401 10 250 1 927 6 631 38 093 196 216 65 557 19 008 4 462 238 303 31/12/03 44 572 1 985 560 10 250 35 747 85 506 48 771 7 607 146 126 524 10 164 14 344 -4 179 Charges générales d’exploitation - (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 CHARGES Charges de personnel Impôts et taxes Charges externes Autres charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles TOTAL 31/12/04 31/12/03 695 814 32 653 609 583 4 275 223 654 493 454 28 507 401 246 8 217 177 777 1 565 980 1 109 202 Produits sur titres de propriété (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 Catégorie des titres 31/12/04 31/12/03 Titres de placement Titres de participation 1 075 102 292 63 280 TOTAL 103 367 63 280 90 Autres produits et charges (en milliers de DH) agrégé au 31 décembre 2004 AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/04 31/12/03 Autres produits bancaires Autres charges bancaires 337 759 180 381 186 106 108 660 TOTAL 157 378 77 446 Produits d’exploitation non bancaire Charges d’exploitation non bancaire 78 733 21 410 35 507 1 078 TOTAL 57 323 34 429 DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 106 074 1 904 608 REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 415 187 1 076 746 44 349 61 319 11 276 62 577 PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS Produits non courants Charges non courantes Répartition du capital social agrégé au 31 décembre 2004 Capital social : 1.929.959.600,00 Nom et prénom ou dénomination sociale A- ACTIONNAIRES MAROCAINS FINANCIÈRE D’INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS & IMMOBILIERS ONA AL WATANIYA WAFACORP WAFA ASSURANCE GROUPE MAMDA & MCMA AXA ASSURANCES Maroc S.N.I CDG CIMR OPCVM DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS ZELLIDJA Nombre d actions ou de parts sociales : 19.299.596 Adresses personnelles ou du siège social Activité C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca Holding C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca Holding 83 avenue des FAR Casablanca Assurances 42 Bd Abdelkrim Al Khattabi Casablanca Holding 1 Rue Abdelmoumen Casablanca Assurances 16 Rue Abou Inane Rabat Assurances 120 Avenue Hassan II Casablanca Assurances Angle rues d’Alger Holding et Duhaume Casablanca 140 Place My El Hassan Rabat Éts Financier Bd Abdelmoumen Casablanca Caisse de Retraite Éts Financier Avenue des FAR Casablanca Holding TOTAL B- ACTIONNAIRES ÉTRANGERS SANTUSA HOLDING CREDITO ITALIANO CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID FININVEST DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS TOTAL Paseo de La Castellana N° 24 1Piazza Corduzio 2010 Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 91/93 Bd pasteur 6éme étage bureau 30615 Holding Éts Financier Éts Financier Valeur nominale de l’action ou de la part sociale : 100 DHS Nombre d’actions Pourcentage ou de parts sociales du droit de vote détenu Exercice précédent Exercice actuel 2 831 833 996 773 1 383 659 1 399 641 281 677 462 070 1 920 245 478 459 2 831 833 14,67 2 865 033 1 005 894 904 953 854 172 1 499 404 726 018 14,85 5,21 4,69 4,43 7,77 3,76 673 203 3,49 466 781 462 070 608 543 2 168 514 2,42 2,39 3,15 11,24 9 754 357 15 066 418 2 790 338 397 500 660 465 2 794 599 397 500 660 465 14,48 2,06 3,42 Éts Financier 277 200 1,44 82 477 103 414 0,54 13 685 137 19 299 596 100 Aspects fiscaux au 31 décembre 2004 Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la retenue à la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre part, sur l’IS et l’IGR relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes. 91 Price Water house 101, Bd Massira Al Khadra 20100 Casablanca Deloitte et Touche Auditors 288, Bd Zerktouni 20000 Casablanca RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS - EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2004 92 Comptes consolidés au 31 décembre 2004 Bilan consolidé (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 ACTIF Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Valeurs en caisse Créances sur les établissements de crédit et assimilés À vue À terme Créances sur la clientèle Crédits de trésorerie et à la consommation Crédits à l’équipement Crédits immobiliers Autres crédits Créances acquises par l’affacturage Opérations de crédit-bail et de location Titres de transaction et de placement Bons du trésor et valeurs assimilées Autres titres de créance Titres de propriété Autres actifs Titres d’investissement Bons du trésor et valeurs assimilées Autres titres de créance Titres de participation et emplois assimilés Titres mis en équivalence Entreprises à caractère financier Autres entreprises Créances subordonnées Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition 31/12/2004 31/12/2003 (*) 13 898 396 13 059 112 839 284 12 263 487 6 425 224 5 838 264 50 176 798 27 634 525 10 949 242 8 741 779 2 851 253 3 304 925 164 609 14 734 245 10 954 133 2 906 033 874 079 1 888 743 4 457 582 2 579 961 1 877 621 1 009 556 0 5 548 757 4 990 625 558 132 7 359 679 3 117 450 4 242 229 26 062 363 13 720 424 7 310 596 3 510 370 1 520 973 631 096 147 917 10 521 124 9 716 778 649 964 154 381 633 013 2 693 944 1 819 528 874 416 2 612 188 67 885 67 885 1 742 081 2 749 671 1 865 078 101 325 1 779 070 68 559 TOTAL ACTIF 108 255 171 58 226 920 PASSIF 31/12/2004 31/12/2003 (*) 24 980 7 595 978 2 640 096 4 955 882 85 158 870 48 513 635 11 657 631 21 002 401 3 985 203 1 586 288 1 572 502 2 378 005 579 021 1 798 984 48 148 944 25 089 470 6 728 712 15 057 805 1 272 957 170 000 170 000 13 786 2 828 892 920 291 1 009 970 384 930 200 061 5 436 564 1 929 960 664 274 1 368 514 2 269 213 1 892 901 376 312 214 396 200 734 13 662 3 819 612 3 750 491 69 121 372 351 364 622 7 729 108 255 171 58 226 920 Capitaux propres Part du groupe Part des intérêts minoritaires 9 460 159 389 974 6 147 900 76 850 TOTAL 9 850 132 6 224 750 Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés À vue À terme Dépôts de la clientèle Comptes à vue créditeurs Comptes d’épargne Dépôts à terme Autres comptes créditeurs Titres de créances émis Titres de créances négociables Emprunts obligataires Autres titres de créance émis Autres passifs Écarts d’acquisition Provisions pour risques et charges Provisions réglementées Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Primes liées au capital Capital Actionnaires. Capital non versé (-) Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence Part du groupe Part des intérêts minoritaires Résultat net de l’exercice (+/-) Part du groupe Part des intérêts minoritaires TOTAL PASSIF 93 HORS BILAN Engagements donnés Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie d’ordre de la clientèle Titres achetés à réméré Autres titres à livrer Engagements reçus Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir 31/12/2004 31/12/2003 (*) 18 523 775 94 015 4 653 063 1 739 819 12 036 878 10 801 997 1 100 2 754 139 1 176 785 6 869 973 9 284 980 120 000 9 106 216 58 764 3 921 055 257 100 3 634 015 29 940 Compte de produits et charges consolidé (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle Intérêts et produits assimilés sur titres de créance Produits sur titres de propriété Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location Commissions sur prestations de service Autres produits bancaires II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location Autres charges III. PRODUIT NET BANCAIRE Produits d’exploitation non bancaire Charges d’exploitation non bancaire IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION Charges de personnel Impôts et taxes Charges externes Autres charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles Charges externes Autres charges générales d’exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles Dotations aux amortissements sur écarts d’acquisition Reprises sur écarts d’acquisition V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Pertes sur créances irrécouvrables Autres dotations aux provisions VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Récupérations sur créances amorties Autres reprises de provisions VII. RÉSULTAT COURANT Produits non courants Charges non courantes VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS Impôts sur les résultats IX. RÉSULTAT NET DES EXERCICES INTÉGRÉS X. QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE Entreprises à caractère financier Autres entreprises XI. RÉSULTAT NET DU GROUPE Part du groupe Part des intérêts minoritaires 31/12/2004 31/12/2003 (*) 8 103 793 379 883 3 847 989 918 780 23 238 1 474 324 1 070 181 389 399 2 989 637 284 388 1 105 590 122 771 1 155 856 321 033 5 114 156 288 918 46 166 2 862 826 1 174 291 63 176 1 097 600 44 294 483 465 609 583 4 275 223 654 80 144 3 484 677 297 535 1 916 232 649 502 34 591 65 541 327 374 193 902 858 333 119 560 604 210 210 21 184 113 169 2 626 344 124 562 5 414 1 189 290 528 559 30 915 424 266 7 266 198 283 401 246 8 217 177 777 28 536 2 886 874 1 700 900 769 189 416 785 1 755 450 1 224 101 28 086 503 263 1 282 514 152 691 456 230 978 975 685 963 293 012 -78 616 1 943 256 1 124 265 627 214 191 777 1 035 220 926 959 8 970 99 291 619 630 11 734 62 623 568 741 178 700 390 041 -17 690 -78 616 214 396 200 734 13 662 -17 690 372 351 364 622 7 729 94 État des soldes de gestion consolidé (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 31/12/2004 I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS (+) Intérêts et produits assimilés (-) Intérêts et charges assimilées MARGE D’INTÉRÊT (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION (+) Commissions perçues (-) Commissions servies MARGE SUR COMMISSIONS (+) Résultat des opérations sur titres de transaction (+) Résultat des opérations sur titres de placement (+) Résultat des opérations de change (+) Résultat des opérations sur produits dérivés RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ (+) Divers autres produits bancaires (-) Diverses autres charges bancaires PRODUIT NET BANCAIRE (+) Résultat des opérations sur immobilisations financières (+) Autres produits d’exploitation non bancaire (-) Autres charges d’exploitation non bancaire (-) Charges générales d’exploitation RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION (+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance (+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions (±) Dotations nettes des reprises aux amortissements des écarts d’acquisition RÉSULTAT COURANT RÉSULTAT NON COURANT (-) Impôts sur les résultats (-) Impôts différés Résultat net des entreprises intégrées Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence RÉSULTAT NET (±) Résultat net du groupe (-) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières (+) Dotations aux provisions pour risques généraux (+) Dotations aux provisions réglementées (+) Dotations non courantes (-) Reprises de provisions (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles (+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières (+) Moins-values de cession sur immobilisations financières (-) Reprises de subventions d’investissement reçues (+) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition (-) Reprises sur écarts d’acquisition (-) Charges (produits) nettes d’impôts différés de l’exercice (+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (-) Bénéfices distribués (+) AUTOFINANCEMENT 31/12/2003 (*) 5 146 652 1 512 749 3 633 903 1 474 324 1 155 856 318 468 1 071 284 61 574 1 009 710 2 863 269 723 980 2 139 289 65 541 21 184 44 357 327 378 815 326 563 24 391 218 290 -4 179 238 502 48 739 135 166 5 114 156 11 560 274 569 46 166 2 862 826 2 491 293 -1 217 901 89 266 -80 144 1 282 514 -303 539 568 292 117 671 293 012 -78 616 214 396 214 396 -78 616 39 230 127 677 166 907 42 954 93 726 2 626 344 -4 779 124 562 5 414 1 189 290 1 551 423 -815 551 -87 707 -28 536 619 630 -50 889 178 240 461 390 041 -17 690 372 351 372 351 -17 690 293 012 483 465 6 340 70 834 390 041 198 283 11 990 143 650 374 264 559 542 61 434 9 846 14 349 21 311 103 931 1 312 1 078 80 144 28 536 682 581 376 191 306 390 689 648 365 496 324 152 (*) Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables consolidés de l’ex-BCM hors le groupe OGM. 95 Principes comptables et méthodes d’évaluation Principes généraux Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie d’absorption de Wafabank en date du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif à compter du 1er septembre 2004. Les états de synthèse consolidés au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont été établis à partir des données comptables issues de deux systèmes comptables d’ex-BCM et d’exWafabank. Les soldes comptables figurant dans le compte de produits et charges de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité d’ex-BCM et 4 mois d’activité d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables d’ex-BCM au 31 décembre 2003 hors le groupe OGM. La présentation des états de synthèse consolidés du groupe Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les comptes consolidés sont établis sur la base des comptes sociaux de chacune des entités entrant dans le périmètre de consolidation. Principales méthodes d’évaluation Présentation générale des créances Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours : - créances à vue et à terme pour les établissements de crédit, - crédits de trésorerie, crédits à l’équipement, crédits à la consommation, crédits immobiliers, autres crédits, opérations de crédit-bail et de location, créances acquises par affacturage pour la clientèle. Créances en souffrance Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales dispositions appliquées se résument comme suit : - les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances prédouteuses, douteuses ou compromises, - les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de 20 %, 50% ou 100 % pour respectivement les créances prédouteuses, douteuses et compromises. Les provisions relatives aux risques de crédit sont déduites des postes d’actif concernés. Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : - dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit, - comptes à vue créditeurs, compte d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle. Portefeuille titres de transaction, de placement et d’investissement Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titres de créance ou titres de propriété), et d’autre part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement). Provisions pour risques généraux Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Principes et modalités de consolidation Il est à noter que la filiale Wafa Assurance détenue à hauteur de 70% par le groupe Attijariwafa bank a été consolidée par une mise en équivalence en respect des principes comptables du PCEC qui prévoient de consolider les filiales non financières selon la méthode de la mise en équivalence. Les titres détenus dans des participations d’importance minime en termes de valeur comptable et de résultat ainsi que ceux détenus en vue de leur cession ultérieure ne sont pas compris dans le champ de la consolidation. Opérations de crédit-bail Les opérations de crédit-bail sont retraitées au niveau des comptes consolidés comme suit : -les encours de crédit-bail réalisés par les établissements de crédit du groupe sont présentés dans les comptes consolidés dans la rubrique « Opérations de crédit-bail et de location ». Cette rubrique enregistre l’encours financier tel qu’il ressort de la comptabilité financière. La différence entre l’encours financier, porté dans les comptes consolidés, et l’encours présenté dans les comptes sociaux est portée en réserves consolidées, après prise en compte de l’impôt différé -les immobilisations acquises en crédit-bail par les entités consolidées sont reclassées au bilan consolidé dans la rubrique « Immobilisations incorporelles ou corporelles » par la contrepartie d’une dette financière. Les loyers payés sont neutralisés par la constatation d’une dotation aux amortissements des immobilisations et d’une charge financière enregistrée dans la rubrique « charges sur les immobilisations de crédit-bail et de location ». Provisions réglementées Les provisions réglementées sont, après prise en compte le cas échéant de l’impôt différé, annulées au niveau des comptes consolidés. Impôts différés Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires introduites par les règles fiscales et des retraitements de consolidation sont calculés société par société selon la méthode du report variable, en tenant compte de la conception étendue. Écart d’acquisition L’écart d’acquisition positif, assimilé à une prime payée pour acquérir les titres, est inscrit à l’actif du bilan consolidé et amorti sur une durée maximale de vingt ans. L’écart d’acquisition négatif, assimilé à une provision pour risques, est inscrit au passif du bilan consolidé et repris en résultat sur une durée n’excédant pas dix ans. Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de l’exercice au cours duquel ils ont été constatés. Cette situation concerne tous les écarts d’acquisition du groupe « Attijariwafa bank » à l’exception de l’écart d’acquisition de CAPRI qui est amorti sur 5 ans. Il est à noter que l’écart de première consolidation a été subdivisé en écart de réévaluation relatif à la relation clientèle lequel constitue l’élément notable du bilan consolidé de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004. Cet actif incorporel correspond à la capacité de l’ensemble acquis de maintenir et de renouveler des contrats bénéficiaires avec ses clients. L’évaluation de cet actif incorporel est sensiblement identique à celle qui a été faite lors de des évaluations pour la fusion ex. BCM et ex. Wafabank. Pour cette raison, il sera affecté en totalité à l’activité bancaire. Cet actif sera amorti linéairement sur une durée 10 années considérant qu’au-delà de cette période, la relation avec la clientèle deviendra propre au nouvel ensemble. Conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère Conversion des éléments du bilan et hors bilan Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan de l’entité étrangère sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. Les règles appliquées pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe «Attijariwafa bank» sont celles préconisées par les dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques d’acquisition des titres et de constitution des réserves. L’écart résultant de cette correction (cours de clôture – cours historique) est constaté en réserve consolidée « Écart de conversion ». Le périmètre de consolidation Conversion des éléments du compte de résultat Le périmètre de consolidation est constitué par la société mère « Attijariwafa bank » et les sociétés sous contrôle exclusif ou conjoint ainsi que celles sur lesquelles le groupe exerce une influence notable. Les comptes consolidés regroupent donc les comptes : - de la Banque Attijariwafa bank lesquels comprennent les comptes des succursales à l’étranger , - des filiales et participations significatives. Le périmètre de consolidation ainsi constitué est repris en détail dans l’État A1. Les comptes de toutes les entités consolidées sont arrêtés au 31 décembre 2004 à l’exception d’OGM dont les comptes sont arrêtés au 30 septembre 2004. Méthodes de consolidation Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière exclusive, sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale. Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière conjointe, sont consolidés selon la méthode de l’intégration proportionnelle. Les comptes des entreprises à caractère financier dans lesquelles le Groupe «Attijariwafa bank» exerce une influence notable sont consolidés selon la méthode de mise en équivalence. L’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constaté sur l’exercice. Le résultat apparaissant sur le bilan est ramené au niveau de celui du compte de résultat par la constatation d’un écart inscrit parmi les capitaux propres au poste « Écart de conversion ». Élimination des opérations réciproques Opérations réciproques n’affectant pas le résultat consolidé Les opérations réciproques significatives à l’échelle de l’ensemble du groupe sont éliminées pour l’établissement des comptes consolidés. Opérations réciproques affectant le résultat consolidé Les profits de cession internes significatifs à l’échelle de l’ensemble du groupe sont éliminés. Les pertes internes sont maintenues si elles ont un caractère définitif, sinon elles sont éliminées. Les comptes des entreprises à caractère non financier sont, à l’exception des titres représentatifs des participations significatives dans les SCI, consolidés selon la méthode de mise en équivalence quel que soit le pourcentage de contrôle du Groupe. 96 Liste des entreprises consolidées (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 Dénomination ATTIJARIWAFA BANK y compris succursales à l’étranger ATTIJARI INTERNATIONAL BANK ATTIJARI IMMOBILIER ATTIJARI FACTORING MAROC BCM CORPORATION ATTIJARI FINANCES CORP. ATTIJARI INTERMÉDIATION ATTIJARI GESTION ATTIJARI MANAGEMENT WAFA BAIL WAFA SALAF WAFA CASH WAFA GESTION WAFA INVEST WAFA IMMOBILIER WAFA CORP WAFA ASSURANCE CDM OGM CAPRI MLIHIA ATTIJARI AL YOUSSOUFIA SIFAP Capital social en milliers de DH Adresse 2,bd Moulay Youssef - Casablanca % du contrôle % d’intérêts Contribution au résultat consolidé 1 929 960 58, bd Pasteur - Tanger 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 15,bd Moulay Youssef - Casablanca 5, bd Abdelmoumen - Casablanca 1, avenue Hassan II - Casablanca 15, rue Driss El Hrizi - Casablanca 416, rue Mustapha El Maâni - Casablanca 163, avenue Hassan II - Casablanca 5, bd Abdelmoumen - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 1, bd Abdelmoumen - Casablanca bd Mohammed V - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 19,bd Abdelmoumen - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 37,rue Ait Ourir Borgogne - Casablanca 3 000 KUSD 125 000 30 000 200 000 10 000 5 000 1 000 1 000 86 748 113 080 35 050 4 000 39 999 40 000 113 832 350 000 833 818 885 000 124 000 20 50 000 36 000 50,00% 100,00% 75,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 97,83% 65,39% 97,00% 65,00% 100,00% 100,00% 100,00% 70,00% 24,62% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 67,00% 50,00% 100,00% 75,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 97,83% 65,39% 97,00% 65,00% 100,00% 100,00% 100,00% 70,00% 24,62% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 67,00% Liste des entreprises entrées et des entreprises sorties du périmètre de consolidation Méthode de consolidation 176,41% Mère 0,09% 0,09% 0,92% -5,03% 1,92% 10,01% 2,64% 4,13% -7,91% 10,24% 25,40% 6,54% -24,18% 4,69% -37,44% -76,68% 26,29% -8,85% -9,46% 0,03% -0,61% 0,76% Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Intégration globale Mise en équivalence Mise en équivalence Intégration globale Mise en équivalence Mise en équivalence Intégration globale Mise en équivalence (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 Dénomination Entreprises entrées : WAFA BAIL WAFA SALAF WAFA CASH WAFA GESTION WAFA INVEST WAFA IMMOBILIER WAFA CORP CDM OGM SIFAP WAFA ASSURANCE Entreprises sorties : BELAIR I BELAIR II BELAIR III RANOUIL BARBARA ZAKAT TAN HIVERNAGE MARRAKECH EXPANSION MAIMOUNA PASTEUR ATTIJARIA AL AKKARIA ATTIJARI CAPITAL RISQUE CASA MADRID DÉVELOPPEMENT ATTIJARI PROTECTION MOUSSAFIR HÔTEL STÉ D’AMENAGEMENT DU PARC NOUACER SOMGETI Adresse 5, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca 1, Avenue Hassan II - Casablanca 15, Rue Driss El Hrizi - Casablanca 416, Rue Mustapha El Maâni - Casablanca 163, Avenue Hassan II - Casablanca 5, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca 2,Bd Moulay Youssef - Casablanca Bd Mohammed V - Casablanca 2,Bd Moulay Youssef - Casablanca 37,Rue Ait Ourir Bourgogne - Casablanca 1, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 17, av. prince my abdellah - Tanger 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 2,bd Moulay Youssef - Casablanca 37, rue Ait Baamrane - Casablanca 12, rue Abderrahmane El Ghafiki Agdal - Rabat 52,Avenue Hassan II- Casablanca 2,Bd Moulay Youssef - Casablanca 97 Liste des entreprises laissées en dehors de la consolidation (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 Dénomination SOMACOVAM SOUK AL MOUHAJIR WAFABANK OFFSHORE DE TANGER PARIS CASA FINANCES ATTIJARI CAPITAL RISQUE CASA MADRID DÉVELOPPEMENT ATTIJARI PROTECTION SOMGETI BANQUE DU SÉNÉGAL DINERS CLUB DU MAROC WAFA BOURSE WAFA COMMUNICATION WAFA FONCIÈRE WAFA SYSTÈMES CONSULTING WAFA SYSTÈME DATA WAFA SYSTÈME DATA WAFA TRUST WAFA LLD SCI BELAIR I SCI BELAIR II SCI BELAIR III SCI RANOUIL SCI BARBARA SCI ZAKAT SCI TAN SCI HIVERNAGE SCI MARRAKECH EXPANSION SCI MAIMOUNA SCI PASTEUR SCI AL AKARIA SAPINO MOUSSAFIR HÔTELS MEDI TRADE BOUZNIKA MARINA SCI AL MIFTAH IMMOBILIÈRE INTERBANCAIRE WAFA PATRIMOINE Montant des capitaux propres au 31/12/04 Valeur comptable nette des % du contrôle titres détenus au 31/12/04 5 000 991 500 KUSD 3 198 8 437 1 666 855 44 415 2 285 10 497 5 050 4 602 2 729 15 215 2 961 4 081 7 133 3 112 -104 9 2 860 4 563 471 5 245 914 305 2 671 24 000 991 4 115 1 197 3 550 4 210 1313 99 35 979 1 675 37 957 2 550 3 700 4 994 1 500 2 066 3 980 20 000 2 983 4 104 7 111 11 863 2 988 2 390 2 841 5 531 299 5 266 25 4 999 13 714 36 670 240 500 244 1 267 1 700 % d’intérêts Montant du résultat au 31/12/04 100,00% 100,00% 99,99% 49,98% 80,75% 99,40% 100,00% 100,00% 100,00% 98,00% 100,00% 99,88% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,00% 99,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 22,69% 33,34% 100,00% 99,99% 49,98% 80,75% 99,40% 100,00% 100,00% 100,00% 98,00% 100,00% 99,88% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,00% 99,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 22,69% 33,34% 50,00% 100,00% 6,67% 99,98% 50,00% 100,00% 6,67% 99,98% 831 25 741 680 7 846 -1 329 1 200 836 -701 -94 -463 -22 -22 -27 -27 -25 -22 -1 415 -60 -245 -18 396 39 Motif justifiant l’exclusion du périmètre de consolidation Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. En cours de création. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Activité non significative. Créances sur la clientèle CRÉANCES CRÉDITS DE TRÉSORERIE Comptes à vue débiteurs Créances commerciales sur le Maroc Crédits à l’exportation Autres crédits de trésorerie CRÉDITS À LA CONSOMMATION CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT CRÉDITS IMMOBILIERS AUTRES CRÉDITS (en milliers de DH) Secteur public 1 146 661 1 095 858 3 534 1 114 46 155 Autre clientèle 880 621 644 917 416 3 500 231 788 4 866 015 55 171 8 210 804 188 162 2 766 269 Total 31/12/04 Total 31/12/03 12 625 510 5 554 509 2 072 313 566 161 4 432 527 890 069 7 241 629 3 496 322 285 929 618 727 147 917 290 285 1 244 990 26 841 376 17 793 1 130 965 21 298 143 638 966 029 972 615 142 152 42 093 788 369 1 514 954 32 459 886 17 939 657 53 646 332 982 980 17 793 1 315 301 SECTEUR PRIVÉ Entreprises non financières 18 583 569 5 782 527 2 773 868 1 742 160 8 285 014 1 429 428 10 570 710 499 172 16 935 64 497 164 609 21 125 032 8 037 484 2 777 818 1 746 774 8 562 957 6 295 443 10 794 521 8 709 976 1 188 077 2 830 766 164 609 416 534 2 121 373 163 450 185 731 1 772 191 168 640 OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR CRÉANCES EN SOUFFRANCE (nettes) Créances pré-douteuses Créances douteuses Créances compromises TOTAL Entreprises financières 514 181 514 181 30 275 1 214 714 98 Créances sur les établissements de crédit et assimilés CRÉANCES COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS VALEURS REÇUES EN PENSION au jour le jour à terme PRÊTS DE TRÉSORERIE au jour le jour à terme PRÊTS FINANCIERS AUTRES CRÉANCES INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR CRÉANCES EN SOUFFRANCE TOTAL Bank Al Maghrib, Trésor Public et Services des Chèques Postaux 13 041 277 0 Banques au Maroc 368 282 251 337 251 337 2 763 070 2 763 070 (en milliers de DH) Autres établisse- Établissements ments de crédit de crédit à et assimilés au l’étranger Maroc 128 919 936 539 435 023 435 023 857 119 224 758 3 865 340 1 244 187 2 621 153 3 084 887 47 250 13 898 396 3 607 447 7 561 420 127 383 1 067 012 127 383 3 090 Total 31/12/04 Total 31/12/03 14 475 018 686 360 686 360 0,00 6 755 793 4 007 258 2 748 536 3 084 887 1 132 217 27 607 5 933 009 26 161 883 12 908 437 4 780 139 2 050 779 2 729 360 1 487 886 671 903 35 500 Ventilation des titres de transaction de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur TITRES TITRES COTÉS Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TITRES NON COTÉS Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TOTAL Établissements de crédit et Émetteurs publics assimilés 51 542 252 327 194 912 40 444 57 415 11 098 3 999 523 61 143 3 937 782 598 4 051 065 13 795 688 13 339 182 383 372 73 134 14 048 015 Émetteurs privés financiers 835 853 non financiers 91 328 64 797 835 853 0 26 531 165 566 Total 31/12/03 1 231 050 194 912 162 656 129 772 873 482 17 960 777 13 339 182 610 081 4 010 916 598 165 566 835 853 Total 31/12/04 256 894 19 191 826 Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement Titres TITRES DE TRANSACTION Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TITRES DE PLACEMENT Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Titres de propriété TITRES D’INVESTISSEMENT Bons et valeurs assimilées Obligations Autres titres de créance Valeur comptable Valeur actuelle brute 14 764 955 10 957 082 716 344 2 190 781 900 748 4 457 582 2 579 961 57 415 1 820 206 14 734 245 10 954 133 715 322 2 190 710 874 080 4 457 582 2 579 961 57 415 1 820 206 Valeur de remboursement 129 772 13 085 296 11 536 307 1 394 608 154 381 13 215 068 (en milliers de DH) Plus-values latentes Moins-values latentes 12 431 533 10 149 634 666 074 1 615 825 30 710 2 949 1 022 71 26 668 4 341 258 2 465 014 56 038 1 820 206 Détail des autres actifs Provisions 30 710 2 949 1 022 71 26 668 (en milliers de DH) INSTRUMENTS OPTIONNELS Instruments optionnels achetés Provisions pour dépréciation des instruments optionnels achetés OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES Comptes de règlements des opérations sur titres Diverses autres opérations sur titres Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses DÉBITEURS DIVERS Sommes dues par l’État Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs VALEURS ET EMPLOIS DIVERS Valeurs et emplois divers Provisions pour dépréciation des valeurs et emplois divers COMPTES DE RÉGULARISATION Produits à recevoir Charges constatées d’avance Autres comptes de régularisation IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIF 664 888 439 460 5 110 29 872 15 255 175 191 56 163 56 163 201 526 125 350 5 687 10 780 1 116 415 266 336 32 117 817 962 44 443 371 998 60 720 19 694 291 584 51 229 TOTAL 1 888 743 633 013 6 833 6 833 59 710 8 260 8 260 99 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes Comptes ordinaires créditeurs Valeurs données en pension au jour le jour à terme Emprunts de trésorerie au jour le jour à terme Emprunts financiers Autres dettes au jour le jour à terme DETTES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL INTÉRÊTS COURUS À PAYER (en milliers de DH) BAM,Trésor public Autres et service des Banques au Maroc établissements chèques postaux de crédit au Maroc 24 980 421 367 333 056 0 1 991 751 1 079 853 911 898 990 538 191 986 191 986 0 TOTAL Établissements de crédit à l’étranger 600 640 31/12/04 31/12/03 1 380 043 488 939 1 374 196 8 684 1 365 511 410 346 84 263 79 555 4 708 0 865 081 1 888 145 13 540 865 081 239 238 0 2 856 833 1 079 853 1 776 979 3 117 921 205 526 191 986 13 540 13 540 0 0 0 0 60 634 20 261 24 980 3 595 643 2 234 741 1 704 960 7 620 958 2 378 005 Dépôts de la clientèle (en milliers de DH) Secteur privé Dépôts Comptes à vue créditeurs Comptes d’épargne Dépôts à terme Autres comptes créditeurs Intérêts courus à payer TOTAL GÉNÉRAL Secteur public 1 509 035 Entreprises financières 947 838 84 478 5 316 114 500 356 990 1 598 829 1 419 328 Entreprises non financières 14 495 014 1 315 713 6 236 549 3 377 490 25 424 767 31/12/04 31/12/03 31 559 286 10 299 283 14 337 465 245 407 48 511 174 11 614 996 20 772 992 3 985 203 274 505 25 085 846 6 680 324 14 924 147 1 272 957 185 670 56 441 441 85 158 870 48 148 944 Autre clientèle Titres de créance émis (en milliers de DH) Titres de créance émis CERTIFICATS DE DÉPÔTS ÉMIS Certificats de dépôts émis Intérêts courus à payer BONS DE SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT ÉMIS Bons de sociétés de financement émis Intérêts courus à payer EMPRUNTS OBLIGATAIRES ÉMIS Emprunts obligataires émis Intérêts courus à payer AUTRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS Autres titres de créances émis Intérêts courus à payer TOTAL Valeur comptable 31/12/04 2 535 2 500 35 1 569 967 1 525 925 44 042 31/12/03 170 000 170 000 13 786 5 194 8 593 1 586 288 170 000 Détail des autres passifs (en milliers de DH) Détail des autres passifs Instruments optionnels vendus Instruments optionnels vendus Opérations diverses sur titres Opérations diverses sur titres Créditeurs divers Sommes dues à l’état Sommes dues aux organismes de prévoyance Sommes diverses dues au personnel Sommes diverses dues aux actionnaires et associés Fournisseurs de biens et services Divers autres créditeurs Comptes de régularisation Charges à payer Produits constatés d’avance Autres comptes de régularisation Subventions d’investissements Subventions d’investissements Impôts différés passifs TOTAL 31/12/04 31/12/03 3 706 3 706 1 475 007 807 184 59 966 97 622 14 988 278 721 216 527 1 169 586 221 396 245 792 702 398 242 870 242 870 427 034 119 159 22 832 30 243 2 351 121 737 130 712 191 613 53 594 61 970 76 049 180 592 58 774 2 828 892 920 291 100 Provisions (en milliers de DH) PROVISIONS DÉDUITES DE L’ ACTIF SUR Créances sur les établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de placement Titres de participation et emplois assimilés Titres de participation et emplois assimilés Titres d’investissement Créances sur crédit-bail et en location Immobilisations Autres actifs Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature Provisions pour risques de change Provisions pour risques généraux Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires Provisions pour autres risques et charges Provisions réglementées Encours 31/12/2003 Dotations Reprises Autres variations (*) Encours 31/12/2004 2 774 692 2 781 530 1 236 650 4 352 470 8 672 043 2 693 910 1 601 003 1 221 559 2 900 767 34 271 21 053 6 631 6 340 10 251 3 552 60 6 691 5 974 121 0 30 710 30 533 25 459 1 143 581 23 975 1 288 1 444 952 2 612 704 23 975 384 930 28 302 3 573 259 216 34 193 59 646 522 107 99 897 483 161 2 542 957 122 804 21 618 335 239 309 605 7 743 733 482 133 400 2 616 350 374 15 881 231 211 70 834 3 306 348 070 143 128 158 734 (*) La colonne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank. L’écart entre le solde comptable des provisions pour risques et charges figurant dans le passif du bilan et le tableau des provisions de MDH 276 s’explique par les titres mis en équivalence dont le solde est négatif et qui sont comptabilisés en passif. (cf. tableau des titres mis en équivalence de l’ETIC). Dettes subordonnées (en milliers de DH) DETTES SUBORDONNÉES DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE titres subordonnés à durée déterminée emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit et assimilés emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle intérêts courus à payer DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE titres subordonnés à durée indéterminée emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit et assimilés emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle intérêts courus à payer 31/12/2004 31/12/2003 200 061 0,00 200 000 61 0 Détail des capitaux propres 0,00 (en milliers de DH) CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE Capitaux propres à l‘ouverture Distributions Variation du capital Variation de l’écart de conversion Autres variations(*) Résultat consolidé CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES Capitaux propres à l’ouverture Distributions Variation du capital Variation de l’écart de conversion Autres variations(*) Résultat consolidé 9 460 159 6 147 900 -368 802 3 391 817 4 853 83 657 200 734 389 974 76 850 -7 389 1 601 -1 348 306 598 13 662 (*) La ligne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank. Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de DH) Opérations de couverture 31/12/04 31/12/03 OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME Devises à recevoir Dirhams à livrer Devises à livrer Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt Engagements sur marchés réglementés de cours de change Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments 620 598 604 685 5 978 060 6 231 517 Autres opérations 31/12/04 31/12/03 111 033 111 420 3 523 417 3 679 646 413 867 1 321 741 101 Engagements de financement et de garantie (en milliers de DH) ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS Engagements de financement en faveur d’établissements de crédits et assimilés Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer Filets de sécurité Ouvertures de crédits confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés Engagements de financement en faveur de la clientèle Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer Ouvertures de crédits permanents Lignes de crédits confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés Engagements de garantie en faveur d’établissements de crédit et assimilés Crédits documentaires export confirmés Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés Engagements en souffrance Engagements de garantie de l’ordre de la clientèle Garanties de crédits données Cautions et garanties en faveur de l’administration publique Autres cautions et garanties données Engagements en souffrance ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmées Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçus Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés Garanties de crédits Autres garanties reçues Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie Garanties de crédits Autres garanties reçues 31/12/04 31/12/03 18 836 170 94 015 94 015 10 998 117 1 100 1 100 4 653 063 3 467 292 1 185 772 2 754 139 2 178 256 575 883 1 739 819 647 142 1 176 785 468 296 394 431 698 246 56 794 651 695 12 349 273 602 128 7 872 715 3 562 035 312 395 9 284 980 120 000 7 066 093 514 674 3 785 044 2 570 255 196 120 3 921 055 257 100 137 100 120 000 9 106 216 1 122 399 7 983 817 58 764 33 196 25 568 120 000 3 634 015 39 386 3 594 628 29 940 29 940 Valeurs et sûretés reçues et données en garantie Valeurs et sûretés reçues en garantie Bons de trésor et valeurs assimilés Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles (en milliers de DH) Valeur comptable nette N/D Rubriques de l’actif ou du hors des créances bilan enregistrant les créances ou et desMontants engagements par signature les engagements donnés couverts par signature donnés N/D TOTAL - Valeurs et sûretés données en garantie Bons de trésor et valeurs assimilés Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles Valeur comptable nette 167 780 TOTAL Rubriques du passif ou hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus Montants des dettes et des engagements par signature reçus couverts Autres valeurs et sûretés 167 780 - Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de DH) Nombre de bénéficiaires Total engagement 7 11 104 367 102 Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère BILAN ACTIF Valeurs en caisse : Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés : Créances sur la clientèle Créances acquises par affacturage Titres de transaction et de placement Autres actifs Titres d’investissement Titres de participation et emplois assimilés Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles TOTAL ACTIF BILAN PASSIF Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dépôts de la clientèle Titres de créance émis Autres passifs Provisions pour risques et charges Provisions réglementées Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Écarts de réévaluation Réserves et primes liées au capital Capital Actionnaires. Capital non versé (-) Report à nouveau Résultat net en instance d’affectation (+/-) Résultat net de l’exercice (+/-) TOTAL PASSIF HORS BILAN C1- Engagements donnés Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie d’ordre de la clientèle Titres achetés à réméré Autres titres à livrer C2- Engagements reçus Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d’établissement de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir TOTAL HORS BILAN (en milliers de DH) 31/12/04 31/12/03 84 048 4 921 336 3 976 111 57 961 3 872 969 1 642 490 57 029 1 194 494 42 915 19 196 129 772 4 578 55 205 4 662 68 504 10 335 717 5 795 553 31/12/04 31/12/03 2 979 165 1 521 658 1 534 576 903 810 81 018 20 617 56 904 8 898 88 661 112 704 1 726 3 062 4 692 846 2 619 954 31/12/04 31/12/03 7 403 808 74 749 4 540 990 1 227 918 1 560 151 3 632 698 6 902 361 3 097 825 6 902 361 3 097 825 14 306 168 6 730 523 Produits sur titres de propriété 2 634 417 984 130 14 151 (en milliers de DH) 31/12/04 31/12/03 PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT. TITRES DE PROPRIÉTÉ Dividendes sur titres d’OPCVM Dividendes sur autres titres de propriété Autres produits sur titres de propriété PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILÉS Dividendes sur titres de participation entreprises liées Dividendes sur titres de participation Dividendes sur titres de l’activité de portefeuille Autres produits sur titres de participation et emplois assimilés 5 770 3 836 1 935 0 17 467 34 591 12 362 33 455 5 105 1 136 TOTAL 23 238 34 591 103 Marge d’intérêts (en milliers de DH) 31/12/04 + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit (a) - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit (b) = Marge d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit (1) + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle (a) - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle (b) = Marge d'intérêts sur opérations avec la clientèle (2) + Intérêts et produits assimilés sur titres de créance (a) - Intérêts et charges assimilées sur titres de créance (b) = Marge d'intérêts sur titres de créance (3) MARGE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3) + Produits sur opérations de crédit-bail et de location (a) - Charges sur opérations de crédit-bail et de location (b) = Marge sur opérations de crédit-bail et de location (4) MARGE TOTALE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3)+(4) 379 883 284 388 95 496 3 847 989 1 105 590 2 742 398 918 780 122 771 796 009 3 633 903 1 474 324 1 155 856 318 468 3 952 371 Commissions sur prestations de service 297 535 119 560 177 975 1 916 232 604 210 1 312 023 649 502 210 649 292 2 139 289 65 541 21 184 44 357 2 183 646 (en milliers de DH) 31/12/04 Commissions sur prestations de service Commissions sur fonctionnement de compte Commissions sur moyens de paiement Commissions sur opérations sur titres Commissions sur titres en gestion ou en dépôt Commissions sur prestations de service sur crédit Produits sur activités de conseil et d’assistance Autres produits sur prestations de service Produits sur engagements sur titres - Commissions de placement sur le marché primaire - Commissions de garantie sur le marché primaire Produits sur engagements sur produits dérivés - Commissions sur produits dérivés Produits sur opérations de change - Commissions sur opérations de change virements - Commissions sur opérations de change billes 1 070 181 140 657 315 159 262 850 37 828 127 111 56 540 130 036 TOTAL COMMISSIONS 1 071 283 1 103 1 103 0 Résultat des opérations de marché 31/12/03 327 374 66 128 127 965 13 995 28 032 49 610 105 41 539 4 4 327 378 (en milliers de DH) 31/12/04 + Gains sur titres de transaction - Pertes sur titres de transaction RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION + Plus-values sur cessions des titres de placement + Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement - Moins-values de cession sur titres de placement - Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT + Gains sur opérations de change virement + Gains sur opérations de change billets - Pertes sur opérations de change virement - Pertes sur opérations de change billets RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE + Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt + Gains sur produits dérivés de cours de change + Gains sur produits dérivés d’autres instruments - Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt - Pertes sur produits dérivés de cours de change - Pertes sur produits dérivés d’autres instruments Résultat des opérations sur produits dérivés RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 31/12/05 0 38 180 10 251 17 410 6 631 24 391 238 642 65 558 81 435 4 475 218 290 31/12/03 0 45 335 4 704 560 10 250 39 230 86 517 48 978 7 619 200 127 677 10 164 14 344 -4 179 238 502 0 166 907 104 Charges générales d’exploitation (en milliers de DH) CHARGES CHARGES DE PERSONNEL Salaires et appointements Charges d’assurances sociales Charges de retraite Charges de formation Autres charges de personnel IMPÔTS ET TAXES CHARGES EXTERNES Loyers de crédit-bail et de location Frais d’entretien et réparation Rémunération d’intermédiaires et honoraires Transport et déplacements Publicité, publications et relations publiques Autres charges externes AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 31/12/04 1 174 291 600 404 104 523 41 638 14 661 413 065 63 176 1 097 600 44 480 80 427 445 014 43 814 169 603 314 261 44 294 Autres produits et charges 528 559 407 719 73 407 26 037 9 775 11 621 30 915 424 266 28 012 53 010 37 173 19 469 112 222 174 380 7 266 (en milliers de DH) 31/12/04 AUTRES PRODUITS BANCAIRES AUTRES CHARGES BANCAIRES PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRE Produits sur valeurs et emplois divers Plus-values de cession sur immobilisations financières Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même Produits accessoires Autres produits d’exploitation non bancaire CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE Charges sur valeurs et emplois divers Moins-values de cession sur immobilisations financières Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES Reprise de provisions sur créances en souffrance Récupérations sur créances amorties Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations financières Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles Reprises de provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature Reprises de provisions pour autres risques et charges Reprises des autres provisions DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES Dotations aux provisions pour créances en souffrance Pertes sur créances irrécouvrables Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières Dotations aux provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature Dotations aux provisions pour autres risques et charges Dotations aux autres provisions CHARGES NON COURANTES Dotations non courantes aux amortissements Dotations non courantes aux provisions Autres charges non courantes PRODUITS NON COURANTS Reprises non courantes des amortissements Reprises non courantes des provisions Autres produits non courants 31/12/03 31/12/03 389 399 321 033 288 918 193 902 113 169 124 562 14 349 61 434 1 312 186 034 27 101 46 166 36 320 102 858 20 392 5 414 4 336 9 846 1 755 450 1 221 559 28 086 3 552 1 078 1 035 220 926 959 8 970 7 211 2 542 475 578 24 133 2 886 874 1 662 188 769 189 6 340 38 712 106 680 303 765 456 230 362 499 11 766 81 966 152 691 97 237 19 093 36 360 92 080 1 943 256 1 095 963 627 214 11 990 28 302 179 787 62 623 21 311 41 311 11 734 5 548 6 186 Aspects fiscaux au 31 décembre 2004 Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la retenue à la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre part, sur l’IS et l’IGR relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes. 105 Titres de participation et emplois assimilés Dénomination de la société émettrice A - Participations dans les entreprises liées ATTIJARI CAPITAL RISQUE CASA MADRID DÉVELOPPEMENT ATTIJARI PROTECTION SOMGETI SOMACOVAM BANQUE DU SÉNÉGAL SOUK AL MOUHAJIR PARIS CASA FINANCES AUTRES TITRES DE PARTICIPATION B - Autres titres de participation SALIMA HOLDING STÉ HOSPITALY HOLDING TANGER FREE ZONE SOCIÉTÉ INTERBANK CENTRE MONÉTIQUE INTERBANCAIRE BOUZNIKA MARINA MOROCCAN INFORMATION TECHNOPARK BANQUE D’AFFAIRE TUNISIENNE MOUSSAFIR HÔTEL STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR DÎNERS CLUB DU MAROC MÉDI TRADE S C I AL MIFTAH WAFA BOURSE WAFA COMMUNICATION WAFA FONCIÈRE. WAFA PATRIMOINE WAFA SYSTÈMES CONSULTING WAFA SYSTÈMES DATA WAFA SYSTÈMES FINANCE WAFA TRUST WAFA LLD EURATLAS CAULLIEZ MAROC FINABOID DORALOUP BELAZI AFC VALEURS AUTRES TITRES DE PARTICIPATION C - Emplois assimilés Divers C/C associés Autres titres immobilisés Secteur d’activité Capital risque Capital développement Sécurité Informatique Gestion d’actif Banque Distribution Société de portefeuille Holding Tourisme Promotion Immobilière Gestion de cartes bancaires Monétique Promotion Immobilière Prestation de service Banque Hôtellerie Promotion Immobilière gestion cartes de paiement Trading Immobilier Intermédiation en bourse COMMUNICATION Promotion Immobilière Gestion du patrimoine Conseil informatique Informatique Ingénierie informatique Ingénierie financière Location longue durée Placement Industrie Holding Élevage maritime immobilier FCP (en milliers de DH) Capital social Part au capital détenue 10 000 99,99% 10 000 49,98% 4 000 80,75% 300 99,40% 5 000 100,00% 2000000000 CFA 100,00% 991 15,25% 229 EURO 99,96% 200 000 101 000 105 000 11 500 98 200 1 000 46 000 3 000 TND 104 000 60 429 1 500 240 99 17 734 2 550 17 000 6 600 4 994 1 496 1 997 3 980 15 500 100 100 000 1 000 4 000 5 000 1 000 10,00% 14,99% 17,15% 16,00% 11,20% 50,00% 12,28% 10,00% 33,34% 22,69% 100,00% 20,00% 100,00% 100,00% 98,00% 100,00% 100,00% 99,88% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 100,00% 30,00% 100,00% 13,00% 100,00% 27,90% Total Général Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Valeur Valeur comptable comptable Date de clôbrute nette 124 642 9 999 4 998 3 230 99 30 000 35 979 991 2 527 36 818 577 915 20 000 39 140 28 309 1 840 10 999 500 5 650 2 583 34 670 13 714 1 675 240 244 37 956 2 550 3 700 1 700 4 994 1 500 2 066 3 980 20 000 123 30 006 1 031 520 9 836 383 298 005 337 532 323 294 14 238 108 157 3 550 4 210 1 313 99 24 000 35 979 991 1 197 36 818 564 645 19 641 39 140 28 309 1 840 10 838 500 5 284 2 583 34 670 13 714 1 675 240 244 37 956 2 550 3 700 1 700 4 994 1 500 2 066 3 980 20 000 123 30 006 498 0 3 836 383 292 676 336 753 323 058 13 695 1 040 088 1 009 556 ture de l’ex. Situation nette 12/31/04 12/31/04 12/31/04 12/31/04 12/31/03 3 198 8 437 1 666 855 23 871 Produits inscrits au Résultat net CPC de l’ex. 831 25 741 680 18 073 598 598 0 598 Titres mis en équivalence (en milliers de DH) au 31 décembre 2004 SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE ENTREPRISES À CARACTÈRE FINANCIER WAFA ASSURANCE CDM AUTRES ENTREPRISES MOUSSAFIR HÔTEL STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR CAPRI ATT PROTECTION BELAIR I BELAIR II BELAIR III RANOUIL BARBARA ZAKAT TAN MLIHIA HIVERNAGE MARRAKECH EXP MAIMOUNA PASTEUR AL AKARIA SIFAP TOTAL OUVERTURE VARIATION DU CAPITAL DISTRIBUTIONS QUOTE-PART DES AUTRES VERSÉES RÉSULTATS MEE MOUVEMENTS -84 071 -136 837 52 766 1 582 67 885 41 488 13 857 -10 126 1 395 2 983 4 104 7 159 3 091 -102 26 2 883 -1 891 -3 160 529 5 490 465 -306 67 885 62 0 0 -199 631 -597 896 398 265 -62 251 -41 488 -13 857 3 873 -1 395 -2 983 -4 104 -7 159 -3 091 102 -26 -2 883 1 520 3 160 -529 -5 490 -465 306 13 778 -82 489 -261 882 CLÔTURE -283 703 -734 733 451 030 7 216 -6 253 -1 829 15 297 -276 487 106 Immobilisations incorporelles et corporelles Nature Montant Montant des brut au acquisitions début de au cours de l’exercice l’exercice IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 158 875 - Droit au bail 61 452 - Brevets et marques 18 005 - Immobilisations en recherche et développement - Autres immobilisations incorporelles 79 418 d’exploitation - Immobilisations incorporelles hors exploitation - Immobilisations incorporelles prises en crédit-bail et en location IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 349 744 Immeubles d’exploitation 1 204 699 - Terrain d’exploitation 130 682 - Immeubles d’exploitation, Bureaux 722 198 - Immeubles d’exploitation, logements 76 328 de fonction - Immeubles d’exploitation pris en 275 491 crédit-bail et en location Mobilier et matériel d’exploitation 1 116 941 - Mobilier de bureau d’exploitation 227 812 - Matériel de bureau d’exploitation 576 296 - Matériel informatique 274 850 - Matériel roulant rattaché à 16 029 l’exploitation - Autres matériels d’exploitation 489 - Mobilier et matériel d’exploitation pris 21 465 en crédit-bail et en location Autres immobilisations corporelles 502 761 d’exploitation Autres immobilisations prises en crédit-bail et en location Immobilisations corporelles hors 525 342 exploitation - Terrain hors exploitation 84 971 - Immeubles hors exploitation 318 125 - Mobilier et matériel hors 33 056 exploitation - Autres immobilisations corporelles 89 191 hors exploitation TOTAL 3 508 618 321 715 5 200 (en milliers de DH) Montant des Montant des Montant des Autres amortisse- Dotation amortisseAutres cessions ou Mouvements Montant à la ments et/ou au titre de ments Mouvements retraits au au cours de brut fin de provisions l’exercice sur immobi- au cours de cours de début de lisations l’exercice l’exercice l’exercice l’exercice au l’exercice sorties 9 327 1 614 160 2 085 423 328 104 531 170 855 6 478 24 483 57 550 985 15 483 201 701 5 628 89 718 31 315 4 731 64 0 316 515 8 999 1 502 449 1 889 383 701 701 41 082 201 637 5 627 53 673 343 342 1 742 081 32 300 138 556 20 278 4 205 0 0 290 764 1 598 619 0 168 232 37 467 21 007 16 294 531 987 1 728 173 4 714 161 1 570 674 14 528 667 864 1 895 502 353 023 5 809 91 673 237 553 8 719 576 026 1 305 799 244 644 166 166 275 656 63 047 29 727 3 945 49 036 3 945 76 660 32 236 2 992 275 491 76 144 11 019 147 889 1 964 492 2 749 669 55 038 467 162 1 428 340 0 237 553 26 484 316 218 989 581 28 554 63 782 12 878 87 163 188 328 71 959 11 785 6 701 49 953 26 770 351 443 15 251 308 934 57 843 57 333 148 163 1 471 064 297 089 639 886 457 716 782 486 186 483 375 505 195 445 137 627 28 098 67 831 33 895 22 503 3 049 581 10 061 75 195 25 728 33 729 10 720 972 805 237 260 476 483 229 999 498 259 59 829 163 403 227 716 1 758 10 416 7 612 14 983 12 726 2 090 8 188 1 000 7 629 7 354 1 762 309 37 984 39 926 2 444 624 4 018 21 465 12 327 3 269 5 838 34 088 15 596 5 869 393 613 206 429 17 594 270 342 350 029 600 042 363 916 32 297 2 600 41 212 220 347 401 345 747 552 71 248 42 685 679 17 657 130 911 616 641 220 347 113 035 276 380 225 533 376 024 25 598 15 800 7 025 679 11 727 4 262 27 527 36 206 198 006 339 818 1 668 -1 710 33 014 24 348 2 657 1 668 28 673 4 341 10 151 13 640 112 982 21 302 17 203 38 505 74 477 27 527 1 866 489 947 541 314 3 342 332 6 799 584 1 628 223 OUVERTURE NET Montant net à la fin de l’exercice 701 477 357 35 355 237 608 2 307 834 4 491 750 Variation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2004 Écarts d‘acquisition bruts Amortissements des EA Cumul AUGMENTATION 119 948 51 389 1 837 365 68 559 OUVERTURE (en milliers de DH) DOTATIONS AUTRES CLÔTURE 80 144 50 166 10 868 2 007 479 142 401 1 837 365 80 144 39 298 1 865 078 DOTATIONS REPRISES AUTRES CLÔTURE Provisions pour EA négatifs TOTAL 0 0 0 0 Réseau* (en milliers de DH) 12/31/04 Guichets permanents Guichets périodiques Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque Succursales et agences à l’étranger Bureaux et représentation à l’étranger 485 3 334 7 30 12/31/03 266 2 113 9 12 * Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles. 107 Contacts Communication financière Information financière Zakia HAJJAJI Téléphone 022 46 98 13 Fax 022 29 41 25 E-mail : [email protected] Dounia SALHI Téléphone 022 46 98 90 Fax 022 46 99 03 E-mail : [email protected] Siège social Gestion d’actifs 2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroc Téléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou +212 (0) 22 29 88 88 Fax +212 (0) 22 29 41 25 www.attijariwafabank.com 416, rue Mustapha El Mâani, Casablanca Téléphone 022 54 50 54 Fax 022 22 99 81 Réseau extérieur Factoring 19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone 022 22 93 01 Fax 022 22 92 95 Succursale Paris Leasing 170, boulevard Haussman 74008 Paris Téléphone 00 331 53 75 75 00 Fax 00 331 53 75 75 26 ou 25 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone 022 26 55 19 Fax 022 27 74 11 Succursale Bruxelles 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone 022 43 17 70 Fax 022 20 53 03 126-130, boulevard Maurice Lemonnier 1000 Bruxelles Téléphone 00 322 218 14 45 Fax 00 322 504 00 34 Banque offshore Attijari International bank Location longue durée Wafasalaf 1, avenue Hassan II, Casablanca Téléphone 022 20 34 46 Fax 022 29 49 63 Lot. n° 41, zone franche d’exportation de Tanger, Route de Rabat, Tanger Téléphone 039 39 41 75/77 Fax 039 39 41 78 Wafa Immobilier Filiales Wafa Cash Corporate Finance 5, rue Driss Lahrizi, Casablanca Téléphone 022 20 80 80 Fax 022 27 23 83 15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca Téléphone 022 47 64 35 Fax 022 47 64 32 Intermédiation boursière 15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca Téléphone 022 47 64 35 Fax 022 47 64 32 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone 022 22 92 92 Fax 022 20 19 35 Wafa Assurance 1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone 022 54 55 55 Fax 022 20 91 03 108 Conception et réalisation : SAGA Communication