version française - Attijariwafa bank

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version française - Attijariwafa bank
Rapport
Rapport Annuel
2004
A
www.attijariwafabank.com
n
n
u
e
l
2004
Rapport
A
n
n
u
e
l
2004
Sommaire
Rapport annuel 2004 Attijariwafa bank
SA au capital de
Siège social
Téléphone
Fax
Site web
1 929 959 600 DH.
2, boulevard Moulay Youssef - B.P. 11141
Casablanca, 20 000 - Maroc.
212 22 29 88 88
212 22 29 41 25
www.attijariwafabank.com
Une banque nouvelle
01
Un projet de développement
ambitieux
10
Des partenariats de premier plan
13
L’édification d’une plate-forme
au service du développement
14
Activité 2004 : sous le signe du rapprochement
02
Banque des Particuliers
et Professionnels
21
Banque de l’Entreprise
24
Banque d’Investissement
28
Services Financiers Spécialisés
31
Banque Privée, Gestion d’Actifs
et Assurance
34
Responsabilité sociale de l’entreprise
03
Une volonté de répondre aux
aspirations de toutes les parties
prenantes
39
Un engagement porté par une
organisation et des moyens
pertinents
49
Rapport financier
04
Rapport de gestion
59
Environnement économique
60
Environnement bancaire et financier
63
Analyse de l’activité et des
résultats de la banque
65
Affectation du résultat
68
Activité et résultats des filiales
69
Résolutions de l’Assemblée
Générale Ordinaire
75
Rapport général des commissaires
aux comptes - comptes sociaux
77
Comptes sociaux
78
Rapport général des commissaires
aux comptes - comptes consolidés
92
Comptes consolidés
93
Contacts
108
Conseil
d’administration
Comité exécutif
Membres
Fonction
M. Abdelaziz ALAMI
Président d’honneur
M. Khalid OUDGHIRI
Président directeur général
M. Saâd BENDIDI
Vice-président
M. Antonio ESCAMEZ TORRES
Vice-président
M. Mounir EL MAJIDI
Représentant SIGER
M. Hassan BOUHEMOU
Représentant SNI
M. José REIG
Administrateur
M. Abed YACOUBI SOUSSANE
Administrateur
M. Javier Hidalgo BLAZQUEZ
Administrateur
M. Manuel VARELA
Représentant Grupo Santander
M. Daniel ANTUNES
Représentant Axa Assurance Maroc
M. Hassan OURIAGLI
Représentant F3I
M. Matias AMAT ROCA
Représentant Corporacion
Financiera Caja de Madrid
M. Bassim JAÏ HOKIMI
Administrateur
M. Henri MOULARD
Administrateur
M Wafaâ GUESSOUS
Secrétaire
me
Membres
Fonction
M. Khalid OUDGHIRI
Président directeur général
M. Omar BOUNJOU
Directeur général
M. Mohamed EL KETTANI
Directeur général
M. Boubker JAÏ
Directeur général
M. Amin BENDJELLOUN TOUIMI
Ressources humaines groupe
M. Hassan BERTAL
Banque de l’Entreprise
M. Karim CHIOUAR
Gestion globale des risques
M. Ismaïl DOUIRI
Stratégie et développement
M. El Houssine SAHIB
Banque d’Investissement
M. Abdeljaouad DOSS BENNANI
Finances groupe
Mme Wafaâ GUESSOUS
Secrétariat général
Mot
du président
Étape majeure dans l’édification d’Attijariwafa bank,
2004 a marqué une année de choix stratégiques,
posant les fondements d’un projet de développement
d’envergure.
Amorcé en novembre 2003, le projet Attijariwafa bank s’est
concrétisé en mai 2004, lorsque la Banque Commerciale
du Maroc a acquis la totalité du capital de Wafabank, à
travers une offre publique d’achat et une offre publique
d’échange. Une opération réussie, qui a remporté l’adhésion des actionnaires de Wafabank dans leur majorité, témoignant ainsi de leur confiance dans les perspectives d’évolution de la nouvelle banque.
Sur le plan opérationnel, le programme de fusion a impulsé une véritable dynamique qui a permis de donner naissance à
une banque nouvelle aux fondamentaux solides, structurant ses activités autour d’une organisation proactive et conduite
par une vision stratégique clairement définie. L’organisation mise en place dans ce cadre positionne le client au cœur
de l’activité et fixe des principes de management basés sur la valorisation des ressources humaines, la collégialité des
décisions, la culture du contrôle interne et encadrés par des règles éthiques et déontologiques. Au niveau stratégique,
la démarche a été affinée, donnant lieu à un recadrage pertinent des activités et à la définition de business models
destinés à favoriser les échanges entre les métiers et à développer les partenariats.
Dans ce contexte de transition, et grâce à la formidable mobilisation des équipes, Attijariwafa bank a affirmé son leadership, affichant les meilleures performances sur les opérations majeures du marché et réalisant ainsi des croissances
significatives sur les principaux indicateurs d’activité. En termes de résultats, l’exercice s’est clôturé sur un bénéfice
net de 685,5 millions de dirhams intégrant l’impact du projet d’intégration.
L’exercice 2004 aura permis également de finaliser la mise à niveau du bilan pour toutes nos entités, avec un effort
important de provisionnement, situant la dotation aux provisions à plus de deux milliards de dirhams pour la banque et
les filiales et conférant au Groupe les conditions d’un développement solide et sain.
L’année écoulée a ainsi démontré notre capacité à aller de l’avant et à mobiliser nos ressources autour de notre projet.
En 2005, nous aurons à franchir de nouvelles étapes avec un double objectif : asseoir notre positionnement d’acteur de
référence au plan national et poser les premiers jalons de notre rayonnement régional. Ce challenge, nous le réussirons
en exploitant toutes les possibilités qui s’ouvrent à nous et en inaugurant de nouveaux modes d’approche de nos marchés
mais aussi et surtout grâce à la capacité de nos équipes à être réactives, créatives et engagées.
Khalid Oudghiri
Président directeur général
Attijariwafa bank en chiffres
Chiffres clés (activité Maroc)
Indicateurs (en millions de dirhams)
2004
2003*
2003**
Activités
Dépôts clientèle
Crédits par décaissement
Crédits par signature
83 845
55 097
16 994
79 873
50 613
17 516
47 420
29 007
11 210
100 971
1 929,96
11 625
1 368,51
-
55 339
1 368,51
5 541
3 142
1 478
1 719
686
2 980
1 380
1 594
248
2 470
1 048
1 440
429
8,32 %
0,88 %
47,03 %
19,73
12,97
46,33 %
17,58
11,14
7,75 %
0,78 %
42,45 %
19,13
11,70
950
35,52
30
3,1 %
-
915
22,24
27
2,8 %
4 249
474
33
-
2 479
268
21
Assise Financière
Total bilan
Capital social
Fonds propres avant répartition
Résultats
Produit net bancaire
Charges générales d’exploitation
Résultat brut d’exploitation
Résultat net
Ratios
Rendement des capitaux propres (ROE)
Rendement des actifs (ROA)
Coefficient d’exploitation
Dépôts/Effectif (en millions de dirhams)
Crédits par décaissement / Effectif (en millions de dirhams)
Indicateurs boursiers
Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams)
BPA (en dirhams)
DPA (en dirhams)
Dividende yield
Moyens
Effectif
Réseau Maroc
Réseau extérieur
(*) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois Wafabank.
(**) : 12 mois d’exercice Banque Commerciale du Maroc.
Répartition du capital au 31 décembre 2004
Rating 2004
Fitch ratings : Support 4
Moody’s
: Ba 2/NP
La fusion ayant été effective au 1er septembre 2004, les comptes
d’Attijariwafa bank, au titre de l’exercice 2004, incluent 12 mois
d’exercice Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’exercice
Wafabank (du 1er septembre au 31 décembre de l’exercice
2004). Les comptes 2003 représentent 12 mois d’exercice
Banque Commerciale du Maroc.
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6
Repères
Janvier 2004
Mise en place du premier
organigramme de la banque dans
une optique d’intégration.
15 février - 30 juin 2004
Phase de définition et
de planification du plan
d’intégration : plus de 350 cadres
issus de tous les domaines
d’activité sont engagés dans des
groupes de travail.
4 avril - 30 juillet 2004
Définition progressive de
l’organisation des différentes
entités et désignation des
responsables.
5 mai 2004
Renforcement du positionnement
du nouvel ensemble dans le
crédit à la consommation avec
l’acquisition de Crédor par
Wafasalaf.
15 mai 2004
Première convention réunissant
1 800 cadres des deux banques.
Mai 2004
Conclusion d’un accord de
partenariat avec le Crédit
Agricole dans les domaines du
crédit à la consommation de la
bancassurance et de la gestion
d’actifs.
15 juin 2004
Lancement de la nouvelle identité
visuelle et de la dénomination
du nouvel ensemble
«Attijariwafa bank».
- Démarrage du programme
d’ouverture d’agences avec pour
objectif de porter le réseau
d’agences au Maroc à 600, à
l’horizon 2007.
28 juin - 12 juillet 2004
Offre publique de retrait sur les
titres de Wafabank, en vue de la
radiation du titre Wafabank de la
cote de la Bourse de Casablanca.
Décembre 2004
- Fusion juridique des deux
banques à travers la tenue des
AGE.
- Fusion juridique WafasalafCrédor et Wafabail-Attijari
Leasing.
15 juillet 2004
Démarrage de la phase
d’intégration.
31 août 2004
Clôture des comptes de Wafabank
au 31 août 2004 en vue de la
fusion juridique.
Octobre 2004
- Déploiement de la nouvelle
identité visuelle sur le réseau
d’agences.
- Début de la mise en place
des Centres de Traitement
Régionaux.
- Radiation du titre Wafabank de
la cote.
Novembre 2004
- Mise en place de la nouvelle
organisation de la banque
autour de cinq «business units».
Une organisation résolument
orientée client.
Janvier 2005
Acquisition de Crédit du Maroc
Gestion, filiale de gestion
d’actifs du Crédit du Maroc,
par Wafa Gestion, dans le
cadre du partenariat entre
Attijariwafa bank et Crédit
Agricole SA.
Avril 2005
- Finalisation du déploiement
des Centres de Traitement
Régionaux.
- Première simulation de bascule
des chantiers Agence, Emplois,
Comptabilité, Moyens de
Paiement et Référentiel.
Juillet - Décembre 2005
Phase de déploiement de la
bascule du système d’information
sur l’ensemble du réseau.
7
Une banque
nouvelle
Une banque nouvelle
01
Un projet de développement
ambitieux
10
Des partenariats
de premier plan
13
L’édification d’une plate-forme
au service du développement
14
Une banque
nouvelle
1
Un projet de
développement ambitieux
Création du premier groupe bancaire et financier
Le projet Attijariwafa bank a vu le jour en novembre
2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par
s’inscrire dans une perspective de rayonnement
régional et de compétition internationale.
la Banque Commerciale du Maroc. Courant mai
2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis
la totalité du capital de Wafabank, à travers le
lancement d’une offre publique d’achat et d’une
offre publique d’échange. La fusion juridique des
deux banques est intervenue le 31 décembre 2004.
Des fondements solides,
s’appuyant sur une
expertise multi-métiers
Attijariwafa bank est aujourd’hui le premier
groupe bancaire et financier du Maghreb et la
huitième banque africaine. Affirmant sa vocation
de «champion national» dans tous les métiers
de la banque et de la finance, Attijariwafa bank
ambitionne de devenir un acteur clé du développement économique du pays et se fixe, dans ce
sens, un double objectif : situer ses performances aux meilleurs standards internationaux et
Le projet Attijariwafa bank trouve ses fondements
dans les capacités reconnues de Wafabank et de
la Banque Commerciale du Maroc qui, par leur
professionnalisme et leur rigueur, ont pendant
plus d’un siècle largement contribué à l’évolution
du secteur bancaire marocain.
Une banque inscrite dans un projet de société
La création d’Attijariwafa bank relève de la volonté de créer une dynamique forte, à même de produire un
effet de levier stimulant sur le développement économique du Maroc.
Stimuler l’investissement dans une
logique de développement durable
Attijariwafa bank investit de nouveaux champs
d’intervention au bénéfice d’une clientèle plus
large en inaugurant des démarches novatrices.
Par cette approche, Attijariwafa bank entend
accompagner le développement des grands groupes
nationaux, renforcer la compétitivité des petites et
moyennes entreprises, s’impliquer dans le financement de programmes d’équipements ambitieux et
rendre les services bancaires accessibles au plus
grand nombre.
De l’éthique faisons notre force.
Une approche déontologique basée sur
l’élaboration d’un code de bonne conduite
Pour Attijariwafa bank, la prise en compte de la
dimension déontologique est la condition nécessaire à un développement professionnel pertinent
de ses collaborateurs. Cela passe par le partage
de valeurs essentielles telles que :
4 le maintien des plus hauts standards d’intégrité
personnelle et d’éthique ;
4l’adoption d’une attitude respectueuse et polie
vis-à-vis des clients et collègues ;
4la transparence des opérations ;
4 le respect de toutes les lois et réglementations
en vigueur au Maroc comme dans les pays où
le Groupe est implanté.
L’ensemble de la démarche s’appuie aujourd’hui
sur un code de bonne conduite, qui formalise les
comportements éthiques que chaque homme et
femme travaillant au sein de l’entreprise doivent suivre.
Une banque
nouvelle
un modèle de référence et disposer d’une taille lui
permettant de se déployer dans tous les métiers
de la banque et de la finance dans les meilleures
conditions d’efficacité et de rentabilité.
Un projet de développement ambitieux
Des partenariats de premier plan
Ainsi, le Groupe s’inscrit dans un ambitieux projet de société qui l’engage à relever un défi majeur : construire
01
L’édification d’une plate-forme au service du développement
La fusion de ces deux entités et les synergies multiples qui en découlent confèrent à Attijariwafa bank un
fort potentiel de croissance, à travers un leadership dans tous les métiers de la banque et de la finance,
le niveau de ses fonds propres, l’étendue et la qualité de son réseau, son capital de savoir-faire et ses
outils d’expertise au service de tous ses partenaires, clients, actionnaires et collaborateurs.
Enfin, la création de la nouvelle banque obéit à une logique industrielle forte, génératrice de synergies
de coûts, de revenus additionnels et de capacités technologiques nouvelles.
Concilier performance financière et citoyenneté
La vision stratégique d’Attijariwafa bank
repose sur la délimitation stricte du cadre
éthique de ses relations avec son environnement social, économique et financier,
impliquant au premier chef les collaborateurs de la banque dans une logique
d’exemplarité.
Le Groupe s’engage à concilier rentabilité
et progrès social à travers une culture
d’entreprise fondée sur les valeurs essentielles de son projet industriel : mobilisation
au service de la clientèle, participation
au développement du pays, promotion
de l’esprit d’équipe et des règles éthiques, ouverture à l’innovation et volonté
de gagner. C’est au nom de ces valeurs
qu’Attijariwafa bank s’est engagée dans
un projet de développement durable, où
la création de richesse par l’entreprise
doit se traduire nécessairement par un
mieux-être réel de la collectivité.
Bénéficier d’un ancrage régional
Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension
régionale avec une perspective de rayonnement dans
l’espace euro-méditerrannéen, voire africain. Cet
engagement recouvre une vision des marchés plus
large que l’espace national et implique la construction
d’un modèle duplicable hors des frontières, tant
dans les métiers de la banque que dans les activités
parabancaires.
Projet d’implantation régional.
Attijariwafa bank pose la première pierre de son programme de développement à
l’international
Le projet de création d’une filiale au Sénégal, initié au 4e trimestre 2004, marque la première
étape du développement du Groupe au Maghreb et en Afrique de l’Ouest.
Cette nouvelle banque vise à enrichir l’offre actuelle sur le marché sénégalais en matière de
produits bancaires et financiers classiques, mais également parabancaires pour les entreprises et les particuliers, à travers l’ouverture progressive d’une dizaine d’agences sur les
trois années à venir.
Enfin, grâce à cette implantation, Attijariwafa bank entend favoriser et optimiser la coopération
maroco-sénégalaise, notamment en termes d’échanges commerciaux et d’investissements.
12
Des partenariats de
premier plan
2
Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des
entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et
de création de valeur.
4 Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe
ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment les mines
& matériaux de construction, l’agroalimentaire, la distribution et les
activités financières, et bénéficie d’alliances avec des multinationales
comme Danone, Auchan ou encore Lafarge.
4Second actionnaire de référence d’Attijariwafa bank et première
capitalisation boursière au niveau européen, Grupo Santander jouit
d’une forte présence en Amérique Latine et détient des participations
dans plusieurs groupes industriels internationaux.
4Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est
également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec laquelle
il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment
dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion
d’actifs via Crédit Agricole Asset Management. Ce partenariat se
traduit par ailleurs par les multiples synergies développées autour
du Crédit du Maroc, filiale marocaine du Crédit Agricole SA dans
laquelle Attijariwafa bank détient 35%.
Crédit Agricole - Banque Commerciale du Maroc :
renforcement d’une alliance historique
Le Crédit Agricole SA, partenaire historique de Wafabank, et la
Banque Commerciale du Maroc, principal actionnaire de cette
dernière, ont annoncé la signature d’un accord visant à renforcer
leur alliance stratégique, notamment dans les domaines du crédit
à la consommation et de la gestion d’actifs. Au niveau de leurs
réseaux bancaires au Maroc, BCM-Wafabank et Crédit Agricole
SA-Crédit du Maroc poursuivront leur plan de développement
autonome.
Signature d’une convention
de partenariat entre Marjane
et Wafasalaf
La chaîne d’hypermarchés Marjane, filiale d’ONA et d’Auchan,
a signé mardi 19 avril 2005 une
convention de partenariat avec
Wafasalaf.
Les éléments de cette convention portent essentiellement
sur l’introduction d’une gamme
de financements étendue et
novatrice, incluant notamment
le crédit classique, le crédit
gratuit et les forfaits. Wafasalaf
accompagnera en parallèle le
développement de la carte Alfaïz
et de nouvelles fonctionnalités
seront proposées à ses détenteurs avant fin 2005.
Cette alliance sera enfin génératrice d’une forte valeur ajoutée,
puisqu’elle scellera l’union de deux
acteurs majeurs du secteur de la
consommation au Maroc.
13
L’édification d’une
plate-forme au service
du développement
3
L’intégration des deux banques d’origine et de leurs filiales a
constitué une priorité majeure, afin de générer dans les meilleurs
délais des synergies favorisant la croissance du Groupe.
Le programme de rapprochement, démarré en juillet 2004, se
déroule depuis dans le respect des budgets et du planning,
grâce à une mobilisation exemplaire des équipes. Le second
semestre de l’année 2005 devrait voir la fin du processus de
fusion, avec notamment le déploiement de la nouvelle version de l’applicatif informatique en agence, qui intégrera les
meilleures pratiques des deux banques.
Un processus de fusion dynamique
Le processus de rapprochement s’est appuyé sur une organisation et une méthodologie rigoureuses, avec la mise en place de
structures de pilotage et de suivi du programme de fusion et la
constitution de groupes de travail pluridisciplinaires engageant
quelque 400 collaborateurs.
Un dispositif spécifique dédié à la «gestion du changement»
a pris en charge les formations exigées par l’intégration des
meilleures pratiques des deux banques. Cette cellule a également assuré l’accompagnement de la mobilité géographique et
fonctionnelle des collaborateurs, induite par la réorganisation
des différentes entités.
Conscient que la réussite d’une fusion dépend en priorité de
l’adhésion des ressources humaines, le management a, dès
le début du processus, cherché à impliquer l’ensemble du
personnel, positionnant la communication interne en tant
que vecteur de cohésion des équipes avec une information
régulière, réactive et s’adressant à tous.
En direction de la clientèle, une campagne de communication
a été mise en œuvre autour du projet de développement de la
nouvelle banque et sur les actions inhérentes à la fusion. Dans
le même temps, un suivi «Qualité» a été effectué, à travers
un dispositif d’écoute client, afin d’évaluer régulièrement les
impacts du rapprochement sur la qualité de service.
Cette dynamique s’est étendue aux filiales des deux banques,
avec le rapprochement des activités de leasing (Wafabail-Attijari
Leasing), de gestion d’actifs (Wafa Gestion-Attijari Management) et d’intermédiation (Wafabourse-Attijari Intermédiation),
l’activité de crédit à la consommation ayant été marquée par
une opération de croissance externe (Wafasalaf-Crédor).
14
Planning des étapes clés
Ouverture de 15 agences tous les 4 mois
Mixage des équipes
Formation
Bascule des agences
Transfert des clients en pré-bascule
janvier-avril 05
mai 05
4Fin des recettes
4Déclenchement des
simulations de bascule
informatique
4Bascules informatiques
Wafabail Attijari Leasing /
et Wafasalaf Crédor
4Première opération
de transfert des
clients particuliers
(spécialisation du
réseau)
4Fin du déploiement des
Centres de Traitement
Régionaux
4Unification du réseau de
guichets automatiques
juin-juillet 05
4Première bascule
d’agences
octobre 05
4Fin du déploiement
du call-center
novembre 05
4Rationalisation des
réseaux
décembre 05
4Dernière bascule
d’agences
Des projets structurants pour l’avenir
Les chantiers mis en œuvre
dans le cadre de la fusion
ont permis une revue de
l’ensemble des processus
et dispositifs de contrôle,
de suivi et de pilotage,
donnant lieu au lancement
de projets d’envergure,
notamment au niveau de
l’organisation commerciale
et du management des
risques. Rationalisation,
transfert d’expertises, développement de synergies
entre les lignes métiers,
nouveau cadrage stratégique
de certaines activités ont
ainsi constitué le socle d’une
profonde restructuration
du Groupe.
Bascule informatique vers le système
d’information cible
La bascule informatique du système d’information source
(ex-Wafabank) vers le système d’information cible s’effectuera progressivement par lot d’agences entre le 15 juillet
et le 31 décembre 2005.
Des simulations de bascule, consistant à simuler l’exécution
de tous les travaux permettant d’amener un lot d’agences
du système d’information source vers le système d’information cible, sont planifiées entre avril et juillet 2005.
L’objectif est ici de s’assurer que l’ensemble des outils
informatiques et des procédures de bascule fonctionnent
correctement avant le lancement des bascules réelles.
D’autres types de simulations sont prévus afin de définir
les délais de l’opération ainsi que son coût. En agence
et parallèlement à la formation des collaborateurs, un
mixage des équipes a été opéré en amont des bascules
pour permettre un apprentissage in situ.
Une organisation proactive et transparente
Aboutissement d’un processus engagé en janvier 2004, l’organisation
mise en place en octobre
2004 répond à la volonté
d’Attijariwafa bank d’être
Trois principes gouvernent l’architecture de la nouvelle
organisation : renforcer le management et la culture de la
performance, augmenter la responsabilisation et le niveau de
délégation et enfin professionnaliser l’exécution en perfectionnant les procédures de gestion et les outils de contrôle.
15
plus proche de sa clientèle et
plus apte à porter le projet de
développement du Groupe.
Cinq «business units» autonomes et
dotés de moyens propres, assistés
par des fonctions supports, dont
le contour et la mission ont été
redéfinis pour tenir compte des
exigences posées par l’expansion
du Groupe, forment l’architecture
de cette nouvelle organisation.
La Banque des Particuliers et
Professionnels (BPP) qui s’articule
autour d’un réseau commercial,
comptant 480 agences destinées aux
clients particuliers et professionnels. La BPP supervise également
33 agences et représentations
dédiées au MRE, implantées à
l’étranger.
La Banque de l’Entreprise (BE) qui
regroupe la clientèle des grandes
entreprises et celle des PME,
auxquelles elle propose un service
adapté à leurs besoins spécifiques.
La BE est organisée autour d’un
réseau de 30 centres d’affaires
dédiés aux entreprises, d’une unité
commerciale spécialisée dans
la clientèle grande entreprise et
d’une unité commerciale dédiée
au suivi de la PME.
Afin de satisfaire l’ensemble des
exigences de ses clients, la BE
dispose également de pôles de
compétences dans les métiers de
l’International, du Financement
de l’Investissement, du Marketing
Produits, de la Gestion de Flux et
du e-banking.
La Banque d’Investissement (BI)
qui réunit les activités de marché,
de financement, de conseil et
d’intermédiation boursière.
Banque Privée, Gestion d’Actifs
et Assurance (BPGAA) qui rassemble les activités de gestion
de l’épargne hors bilan, proposées par Attijariwafa bank. Son
périmètre comprend l’Assurance,
via Wafa Assurance, la Banque
Privée visant à développer une
activité de gestion de patrimoine,
la Gestion d’Actifs, le Custody et
l’Immobilier qui recouvre les activités de promotion immobilière
et de gestion d’actifs immobiliers
hors exploitation.
Les Services Financiers Spécialisés (SFS) qui correspondent à
l’ensemble des activités parabancaires gérées par les filiales
d’Attijariwafa bank dans les domaines
du crédit à la consommation, du
crédit immobilier, du crédit-bail,
du factoring, de la location longue
durée et du transfert d’argent.
La gestion du nouvel ensemble
est assurée par une direction
générale collégiale. Un comité
exécutif gère la banque sur le
plan opérationnel et un comité
de Groupe réunit trimestriellement les principaux responsables
autour de sujets d’actualité ayant
trait à la vie de l’institution. Des
comités spécialisés, présidés par
le président directeur général
ou un membre de la direction
générale, complètent le dispositif
dans le sens de la collégialité des
décisions.
16
Réseau : un dispositif commercial orienté client
Les travaux d’intégration des réseaux des deux banques ont donné la priorité à la relation client et ont abouti
à une vaste restructuration du dispositif commercial, fondée sur le concept de points de vente spécialisés,
aménagés en espaces de vente et de conseil et privilégiant une gestion ciblée de la relation client.
Deux réseaux spécialisés ont été créés, l’un dédié aux particuliers et professionnels et l’autre aux
entreprises avec la définition et le déploiement d’une nouvelle approche commerciale basée sur la
connaissance du client et l’expertise d’équipes commerciales spécialisées.
Parallèlement, des back-offices régionaux ont été mis en place pour alléger la charge administrative
des agences et libérer du temps commercial, grâce à une meilleure séparation entre les fonctions
commerciales et les fonctions de traitement des opérations.
Dans le même sens, l’équipement en guichets automatiques de banques s’est poursuivi à un rythme
soutenu afin d’atteindre progressivement un taux d’équipement de 100% du réseau d’agences. Un programme d’installation de GAB hors site a été également lancé au 4e trimestre de l’année 2004.
Un ambitieux programme d’ouverture d’agences a en outre été initié pour renforcer le maillage du
réseau d’Attijariwafa bank dans les agglomérations à fort potentiel. L’objectif est de porter à 600 le
nombre d’agences d’ici 2007 avec l’ouverture de 150 agences supplémentaires.
17
Système d’information : une plate-forme au service
du développement
Au cœur du processus d’intégration, le système d’information a fait l’objet d’une attention particulière et d’une
grande vigilance. À ce niveau, l’année a été consacrée à la définition des actions de développement pour la
mise à niveau d’un système cible du nouvel ensemble, intégrant les meilleures pratiques des deux banques,
et à la préparation des bascules informatiques pour l’unification des systèmes d’information.
Une réflexion a par ailleurs été menée pour le lancement d’un nouveau schéma directeur informatique, l’objectif
étant d’élaborer un système d’information répondant aux enjeux stratégiques du Groupe et de démarrer sa
mise en place dès le début de l’exercice 2006. Le nouveau système aura à :
4 être capable de prendre en charge les besoins prioritaires de la banque et de ses filiales en matière de
fonctionnalités métiers, de réflexion marketing, de contrôle budgétaire, de suivi des risques, de contraintes
réglementaires…,
4permettre la poursuite d’une croissance soutenue,
4s’inscrire dans une optique structurante pour permettre la mise en place ou l’amélioration des procédures
et s’assurer de leur respect.
Cette démarche, essentielle pour le développement d’Attijariwafa bank, vise à doter le Groupe d’une plateforme technique à même de porter son projet sur le moyen terme.
Un nom porteur de sens, un symbole puissant
Utilisée dès le mois de juin 2004 en tant que nouvelle marque commerciale, «Attijariwafa bank» a été définitivement adoptée au moment de la fusion juridique des deux banques au terme de l’exercice.
Le logotype d’Attijariwafa bank est né de l’Atlas, symbole de force et de pérennité. Le graphisme y associe un
motif authentique de l’artisanat traditionnel, travaillé dans un style qui renvoie à la calligraphie arabe.
Dynamique, conviviale et résolument novatrice, l’identité visuelle du Groupe s’est très vite installée dans le
paysage urbain, se distinguant de manière positive.
Attijariwafa bank :
grand prix du jury Top Com, section design
Paris, janvier 2005
«... Nous avons été séduits par le dossier où la création
de l’identité, son application et sa présentation correspondaient le mieux aux différents critères d’évaluation
d’une identité visuelle. Nous avons été impressionnés
par la qualité du logo qui fait une très bonne synthèse de
la problématique, comme les notions d’intégration ou de
proximité, à la fois géographique et sociale...» Magazine
l’Expression d’entreprise n°208 / février-mars 2005.
18
Activité 2004 :
sous le signe
du rapprochement
Activité 2004 : sous le signe du rapprochement
02
Banque des Particuliers
et Professionnels
21
Services Financiers Spécialisés
24
28
31
Banque Privée, Gestion
d’Actifs et Assurance
34
Banque de l’Entreprise
Banque d’Investissement
Activité 2004 :
sous le signe
du rapprochement
Banque des Particuliers 02
1
et Professionnels
Des unités d’animation commerciale, de
marketing et de soutien au réseau réactives
Les unités de soutien au niveau central constituent
une composante essentielle dans l’animation et la
réalisation des objectifs commerciaux du réseau.
Elles interviennent principalement pour :
4animer transversalement les marchés : Grand
public, Privé, Professionnels, Jeunes ;
4opérer des ventes croisées ;
Services Financiers Spécialisés
Le réseau des agences constitue une véritable plateforme de développement commercial de la Banque
des Particuliers et Professionnels. Aujourd’hui,
sous l’enseigne Attijariwafa bank, 475 agences se
répartissent sur l’ensemble du territoire national
et constituent le premier réseau bancaire du pays.
L’ensemble est organisé en 8 réseaux réunissant 34
groupes d’agences
4Casa-Nord (6 groupes) ; Casa–Sud (6 groupes) ;
Rabat-Salé–Gharb (4 groupes) ;
Nord (2 groupes) ; Fès–Meknès (4 groupes) ;
Rif-Oriental (4 groupes) ;
Centre–Sud (5 groupes) ; Souss–Sahara (3 groupes).
Banque d’Investissement
Banque de l’Entreprise
Banque des Particuliers et Professionnels
Un dispositif de pilotage du réseau
des agences adapté
Activité 2004 :
sous le signe du rapprochement
La BPP, dans ses fondements stratégiques et organisationnels, s’efforce continuellement de simplifier
l’usage de la banque à sa clientèle de particuliers et
de professionnels.
Dans cette perspective, l’année 2004 s’est déroulée
sous le signe de l’élaboration et de la concrétisation
d’un «business model» cohérent dans ses composantes
et bâti autour de l’orientation client, à travers la mise
en place de leviers efficaces :
4outils de connaissance du marché,
4 organisation commerciale dans les points de vente
en adéquation avec les attentes des clients,
4dispositif de pilotage du réseau et couverture
géographique étendue en vue d’une plus grande
proximité,
4unités d’animation transversales par marché,
4offre produits dédiée à chaque segment de clientèle,
4 communication marchande appropriée, utilisée en
tant que levier de contact permanent et de vente.
Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance
Forte d’une nouvelle organisation commerciale, qui place la satisfaction du client au cœur des objectifs, la Banque des Particuliers et Professionnels (BPP) s’est engagée en 2004 dans une dynamique
de conquête, basée sur une offre produits élargie et le développement de son réseau avec l’ouverture
prévue de 50 agences par an.
4suivre la mise en œuvre des plans de fidélisation et de conquête ;
4organiser, marketer, intégrer les offres produits et lancer des campagnes marketing de soutien ;
4 étudier les marchés, suivre la concurrence, mettre en place des outils de reporting de l’activité commerciale ;
4qualifier et enrichir les bases de données clients ;
4gérer les ressources humaines, notamment dans leurs aspects formation, recrutement, carrière, mutation... ;
4fournir au réseau les moyens nécessaires à son fonctionnement ;
4auditer l’activité commerciale.
Une organisation commerciale différenciée
Fondée sur un principe de répartition des portefeuilles clientèle, résultant de la segmentation par catégorie
de commerciaux, la nouvelle organisation commerciale a pour seule finalité la satisfaction de la clientèle des
Particuliers et Professionnels à laquelle elle propose une offre de produits, un espace agence, une communication commerciale et un marketing différenciés.
Afin de servir sa clientèle de manière personnalisée, la Banque des Particuliers et Professionnels est passée
d’un marketing de masse à un marketing relationnel ciblé et différencié.
Elle a, dans ce sens, investi le domaine de la gestion de la relation client, en réalisant une étude de déploiement et de généralisation auprès des parties prenantes du CRM. Cette étude a abouti à la mise en place de
cet outil dans l’ensemble des réseaux.
Une offre de produits et services appropriée
L’offre en matière de produits et de services, qui compte quelque 55 produits existants, a été organisée en quatre
gammes : les crédits - la bancassurance - les moyens de paiements, les packages - les services et l’épargne.
Elle a été unifiée avant d’être en partie intégrée au système d’information et élargie à l’ensemble des réseaux.
En fin d’année, la BPP s’est distinguée par le lancement d’un produit d’assurance haut de gamme « Confort
Santé ». Innovante sur le marché, cette nouvelle formule d’assurance santé a permis de proposer à la clientèle
prestige un produit inédit.
Un programme d’ouverture d’agences ambitieux
Un programme d’ouverture d’agences, à la
hauteur des ambitions d’Attijariwafa bank, a
été lancé en septembre 2004. Ce programme
a pour objectif de renforcer la position de
marché du Groupe vis-à-vis de ses cibles
prioritaires dans le domaine de la Banque
des Particuliers et Professionnels.
L’objectif est d’ouvrir 50 agences par an,
soit 158 agences de plus entre 2004 et
2007. À la fin de l’année 2004, 13 agences
ont vu le jour.
Dans le même temps, une opération de
renforcement du taux d’équipement des
agences d’un GAB a démarré. À terme, toutes
les agences devront disposer d’un GAB.
22
MRE : une stratégie de développement adaptée aux nouvelles attentes du marché
Au niveau de la clientèle des
particuliers MRE, l’année 2004 a été
consacrée à la réorganisation du
réseau extérieur d’Attijariwafa bank,
dans l’objectif d’en faire un outil
de conquête du marché, et à la
mise en œuvre opérationnelle
de la fusion.
Parallèlement au projet d’intégration,
qui a couvert l’ensemble des
composantes de la banque, une
refonte des systèmes d’information
a permis de s’adapter aux évolutions
technologiques et réglementaires
des pays d’installation, de renforcer
le contrôle interne et de déployer
des outils de vente efficaces.
Afin de conforter le positionnement
du Groupe, en tant qu’acteur de référence sur le marché des MRE, et d’assurer un suivi de plus grande qualité,
une politique d’évolution des implantations européennes en réseau d’agences a été initiée. Un modèle de
développement européen a ainsi été défini autour d’un socle d’activités historiques de flux internationaux et
de financement de l’import-export.
Une nouvelle stratégie marketing a également été élaborée, afin d’élargir l’offre de produits et services et
d’accroître l’efficacité commerciale, à travers la multiplication d’actions de proximité et le jeu des synergies
avec le réseau Maroc. Deux nouveaux produits, tenant compte des attentes actuelles du marché, ont ainsi pu
être lancés en 2004, l’un destiné au financement immobilier (Miftah Al Mouhajir), l’autre proposant une formule
enrichie d’assurance décès.
L’ensemble de la démarche s’est accompagné d’un dispositif de communication d’envergure, initié dans les
pays d’accueil (affichage, parrainage associatif, participation remarquée au SMAP Immo...).
Enfin, un ambitieux plan de développement a été défini pour permettre à Attijariwafa bank d’assurer la croissance
de ses parts de marché dans les activités classiques et de se lancer dans de nouvelles activités génératrices
de revenus, grâce à des partenariats avec des spécialistes de la place (crédit, banque libre-service, monétique,
épargne...).
Comptes chèques locaux
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Comptes chèques MRE
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Comptes sur carnet
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23
Banque
de l’Entreprise
La mise en œuvre en 2004 du plan d’intégration et,
plus particulièrement, du rapprochement entre
les portefeuilles n’a pas impacté la performance
de la Banque de l’Entreprise (BE) qui a renforcé
son positionnement de leader sur le marché des
grandes entreprises et hissé sa toute nouvelle
structure de «Financement de l’Investissement»
au rang d’opérateur de référence pour le
montage d’opérations d’envergure. L’accent a
également été mis sur l’aide apportée aux PME
avec la promotion de formules de mise à niveau
adaptées.
La BE regroupe la clientèle des grandes entreprises
et celle des PME, auxquelles elle propose un service
adapté à leurs besoins spécifiques.
Parallèlement, elle contribue au développement des
2
ventes croisées (cross-selling) au profit de l’ensemble
des lignes de métiers du Groupe et assure la gestion
des flux monétaires.
La BE est organisée autour :
4 de 6 réseaux composés de centres d’affaires qui gèrent
leur propre portefeuille de clientèle Entreprises ;
4 d’une entité dédiée à la grande entreprise, structurée
en 9 secteurs d’activité économique (agro alimentaire,
tourisme, agriculture, textile, etc.) ;
4d’une entité dédiée au suivi de la PME, traduisant la
volonté d’Attijariwafa bank de promouvoir les activités
de cette catégorie d’entreprises. Un accent particulier
est mis sur l’aide apportée aux PME en matière de
restructuration avec une unité spécialisée dans la
mise à niveau.
24
Pour offrir à ses clients l’ensemble des expertises nécessaires à leur accompagnement, la BE regroupe
des pôles de compétences dans les métiers de l’International, du Financement de l’Investissement, du
Marketing Produits, de la Gestion de flux et du e-banking, à travers lesquels elle propose des solutions
personnalisées et innovantes.
Enfin, à l’instar de la Banque des Particuliers et Professionnels, la BE dispose d’une structure rattachée à la
Gestion Globale des Risques pour contrôler et suivre les risques et assurer le recouvrement des créances.
L’année 2004 a été marquée pour la Banque de l’Entreprise par la mise en œuvre du plan d’intégration
dans toutes ses dimensions : organisation du réseau des centres d’affaires, finalisation des transferts de
clients, harmonisation des procédures, conduite et gestion du changement. La dynamique commerciale
a maintenu en parallèle une tendance favorable, grâce à la mobilisation des équipes et aux synergies
déployées avec les autres lignes métiers.
Encourager le développement des PME par un encadrement de proximité
L’entité en charge de l’animation des PME a encadré, tout au long du second semestre, l’opération de
transfert des clients, depuis les agences «Particuliers et Professionnels» vers les nouveaux centres
d’affaires, en veillant à assurer une proximité commerciale à la clientèle. Cette démarche a concerné
quelque 2 500 entreprises, des PME pour l’essentiel, et devrait s’achever avant fin juin 2005.
Plusieurs rencontres avec la clientèle «Entreprise» dans les régions ont par ailleurs été organisées,
afin d’informer cette dernière sur l’avancement du processus de fusion et de lui assurer un service de
plus grande proximité.
À cette occasion, des conventions de partenariat ont été conclues avec plusieurs Centre d’Investissement
Régionaux, permettant de positionner Attijariwafa bank en leader du financement des projets d’investissement.
Les équipes spécialisées ont enfin contribué activement à la promotion des formules de financement de
la mise à niveau des PME, avec la participation aux différentes manifestations professionnelles organisées sur ce sujet et la conception d’un guide présentant la palette des produits d’investissement et de
mise à niveau proposée par le Groupe et les différents organismes spécialisés.
Demeurer l’interlocuteur privilégié des Grandes Entreprises
L’entité «Grandes Entreprises» assure la coordination et le pilotage de la relation globale du Groupe avec
les grandes entreprises, un segment de clientèle sur lequel la concurrence ne cesse de s’intensifier et
qui implique une approche et un suivi spécifiques.
En 2004, cette clientèle a fait l’objet d’une attention particulière et d’une relation empreinte d’une forte
proximité commerciale afin de conduire les opérations de rapprochement du portefeuille des deux banques dans les meilleures conditions.
L’action commerciale s’est par ailleurs poursuivie à un niveau soutenu en mettant en avant une approche
généralisant les offres globales et la proactivité par rapport à l’identification d’opérations d’investissement.
25
La banque s’est particulièrement distinguée sur
l’opération d’introduction en bourse de 14,9% du capital de Maroc Telecom en donnant la pleine mesure
des synergies déployées par le Groupe au service de
cette opération historique sur le marché. Ce sont
ainsi les équipes de tous les métiers de la banque
qui se sont mobilisées chacune dans son domaine :
conseil pour l’introduction en bourse, montage financier pour l’acquisition de 16% de Maroc Telecom par
Vivendi Universal, placement des titres auprès du
grand public, des institutionnels locaux et étrangers,
mise en place de formules de financement pour les
particuliers et le personnel de Maroc Telecom…
Cette approche a permis à la banque de se positionner sur
des opérations d’envergure et de consolider sa présence
en tant qu’opérateur de référence sur ce marché.
Financement de l’Investissement : une activité
en pleine expansion
Nouvelle structure créée lors de la réorganisation
des métiers de la banque, l’unité «Financement de
l’Investissement» s’articule autour de trois lignes de
métiers : la Promotion de l’Investissement, le Financement de Projets et la Promotion Immobilière.
Cette entité a d’ores et déjà un palmarès remarquable
avec la mise en place d’opérations d’envergure pour
de grands comptes, totalisant une enveloppe globale
de financement de plus de 10 milliards de dirhams.
Il s’agit notamment :
4du mandat de lead arrangeur pour :
- le financement des infrastructures de la Lydec ;
- le financement partiel du projet de liaison ferroviaire Tanger-Port Tanger Méditerranée pour
le compte de l’ONCF ;
- le financement partiel en dirhams de l’acquisition de 16% du capital de Maroc Télécom pour
le compte de Vivendi Universal.
4de la participation en tant que co-chef de file pour
le financement partiel du projet de modernisation
et de mise à niveau de la Samir.
L’entité «Financement de l’Investissement» s’est par
ailleurs particulièrement distinguée dans le montage
de formules de financement innovantes pour le secteur
du tourisme, lancées par la banque en janvier 2005 à
l’occasion des 2e Assises Nationales du Tourisme.
4 de la participation à un consortium de financement
pour la Rédal ;
26
Une activité à l’International renforcée
et soutenue
Les activités de la banque en matière d’International
ont été marquées par une présence commerciale
soutenue des équipes du Trade Finance. La production a atteint, au titre de l’exercice 2004, près de 97,4
milliards de dirhams (flux import et export) sur la
base d’un matelas de 268 000 opérations.
La banque a, de ce fait, confirmé sa position de leader
sur ce segment d’activité et ce, malgré la forte implication des équipes durant le second semestre de
l’année dans la réalisation des différentes actions
d’intégration : harmonisation des conditions applicables à la clientèle, redéfinition du portefeuille,
restructuration des comptes ouverts auprès des
banques internationales, optimisation des relations
avec les correspondants bancaires...
Une démarche de réactivation des activités des Desks
Corporate (Paris, Bruxelles, Madrid, Barcelone et
Milan) du réseau Europe de la banque a, par ailleurs,
été lancée dès le mois de décembre 2004.
27
Banque
d’Investissement
3
Solide et innovante, la Banque
d’Investissement (BI) a enregistré
en 2004 une croissance significative
de son volume d’affaires, bénéficiant
notamment des synergies induites par
la fusion, d’un relais de croissance
généré par les nouvelles activités et
d’un important levier lié à l’organisation
mise en place par Attijariwafa bank.
Dynamisme et performance
des Activités de Marché
La Salle des Marchés couvre les
activités de change et de taux. Une large
gamme de produits de financement et
d’investissement est ainsi offerte à la
clientèle : crédits spots, financements
en devises, placements dans des
opérations de pensions, acquisition
sur le marché primaire et secondaire
et commercialisation de Bons du
Trésor et de titres de créances avec
une gestion du portefeuille obligataire
de la banque. Le Marché des Capitaux
propose également des produits de
change et de couverture du risque de
change (change au comptant, change
à terme, options de change) ainsi que
des produits de couverture du risque
de fluctuation des prix de matières
premières.
L’année 2004 a été une année de rapprochement des équipes,
d’unification des systèmes d’informations et de restructuration
autour d’une stratégie orientée «clients».
Quatre activités ont été créées et ont chacune déjà dégagé une
excellente performance :
4 l’activité «dérivés» : Attijariwafa bank a accompagné la nouvelle
réglementation des changes en mettant en place une offre produits
de couverture complète et innovante. L’équipe «dérivés» a été
étoffée et compte à son actif plusieurs réalisations en termes
de stratégies de couverture sur-mesure ;
4l’activité «matières premières» : Attijariwafa bank a fait preuve
d’une grande proactivité en mettant rapidement à profit la nouvelle libéralisation des couvertures du risque lié à l’évolution
des prix sur les matières premières. Elle s’est ainsi imposée
L’année 2004 a permis à la Salle des Marchés de relever le défi d’un rapprochement
réussi et de s’imposer comme leader dans
les nouveaux métiers. 2005 sera une année
de proximité avec les clients, via la mise en
place d’une interface unique, permettant
de distribuer l’ensemble des produits, et
le développement de services innovants et
de multiples actions commerciales.
28
comme un opérateur incontournable dans ce
domaine et propose aujourd’hui des produits
et services en partenariat avec des opérateurs
de renommée internationale. Son offre couvre
aussi bien le marché des céréales et oléagineux
que celui des métaux, de l’énergie et autres
sous-jacents soft-commodities ;
4l’activité «taux» : l’exercice 2004 a connu la
création d’une activité «taux» à part entière,
visant à optimiser la gestion de la trésorerie
devises de la banque. Cette activité a réalisé
cette année sa première opération au Maroc
d’acquisition de titres en devises sous forme
de Credit Linked Notes. Elle a également
permis d’améliorer considérablement la
compétitivité d’Attijariwafa bank en matière
de couvertures du change.
D’autre part, la Salle des Marchés a occupé une
place prépondérante sur le marché marocain
des titres à revenu fixe, en étant le deuxième
IVT (Intermédiaire en Valeurs du Trésor) et la
première banque sur les émissions privées et sur
le marché secondaire des Bons du Trésor.
Activités de conseil : une stratégie
commerciale volontariste
Les activités de conseil en fusion-acquisition,
d’origination de dette privée ainsi que d’introduction en Bourse et de marché primaire
Actions sont assurées par Attijari Finances
Corp. Cette dernière a adopté une démarche
commerciale agressive et soutenue, avec pour
objectif d’inciter fortement les clients approchés
à la réalisation d’opérations stratégiques et de marché. Cette démarche a débouché sur des opérations
d’envergure telles que le rapprochement BCM et Wafabank, le rapprochement Wafasalaf et Crédor et la
privatisation de Maroc Telecom.
L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un volume
de transactions totalisant plus de 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires. Le chiffre
d’affaires s’est élevé à 21,8 millions de dirhams (hors opération Maroc Telecom).
Intermédiation Boursière : des résultats en nette progression
L’année 2004 a été marquée par une forte augmentation du volume global du marché boursier, qui est passé
de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004, et par deux événements majeurs :
l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib, à travers la cession par l’État de 14,9% du
capital (17,792 milliards de MAD), et l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA/OPE) initiée par
la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank (10,646 milliards de MAD).
29
Le contexte favorable du marché boursier a permis
aux sociétés de bourse du Groupe Attijariwafa bank
(Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer
avec une forte croissance de leur activité, avec un
volume global des transactions qui s’est établi à 41
milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams
en 2003, soit une évolution de 15% portant la part de
marché consolidée à 56% contre 42% en 2003.
Le chiffre d’affaires de l’activité «Intermédiation
boursière» s’est élevé à 77 millions de dirhams,
enregistrant une forte croissance par rapport à
l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003).
Ces résultats ont été obtenus alors que les deux
entités menaient un processus de rapprochement
devant aboutir au regroupement des équipes et à
la mutualisation des moyens.
Capital Investissement : vers un recentrage
des activités
Capital Investissement gère les prises de participation en capital-risque, la création et la gestion
de fonds d’investissements ainsi que le conseil
en restructuration et mise à niveau, à travers des
filiales spécialisées.
En 2004 une transition a ainsi été opérée dans ce
métier dans le but de se recentrer sur deux nouvelles
missions : le capital investissement et le conseil en
restructuration. À cet effet, les dossiers de conseil
en cours ont été finalisés (conseil financier pour
le comité d’organisation Morocco 2010, conseil
stratégique et financier auprès d’investisseurs
institutionnels dans des opportunités de fusionsacquisitions, création d’un fonds d’investissement
dans le tourisme-immobilier), pour se consacrer
dès le début du second trimestre aux activités de
montage de fonds et de conseil en restructuration.
L’activité de capital investissement s’est caractérisée par la mise en place d’un fonds spécialisé dans
l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’une enveloppe
globale de 200 millions de dirhams, en partenariat
avec Unigrains, opérateur de référence et partenaire
de l’industrie agroalimentaire française depuis plus
de 40 ans. Un autre fonds dédié aux infrastructures
(énergie, télécommunications, ports, eaux), d’un
montant prévisionnel d’un milliard de dirhams, a
été également lancé.
L’activité restructuration a été marquée par trois
grandes opérations de conseil en restructuration
pour des groupes nécessitant une mise à niveau,
et une mission d’assistance d’un investisseur pour
la soumission à la reprise d’une grande entreprise
en liquidation judiciaire.
30
Services
Financiers Spécialisés
4
Regroupant l’ensemble des activités para-bancaires gérées par les filiales d’Attijariwafa bank, les
Services Financiers Spécialisés (SFS) ont été placés en 2004 sous le signe du rapprochement et de la
concrétisation des synergies. Ainsi, dans le crédit à la consommation, Wafasalaf a racheté Crédor,
devenant leader du marché, et Wafabail, spécialisé dans le leasing, a fusionné avec Attijari Leasing,
tandis que Wafa LLD et Wafa Cash mettaient à profit leur adossement au Groupe.
Wafasalaf, n°1 du crédit à la consommation
Leader du marché du crédit à la consommation au Maroc, Wafasalaf dispose d’une gamme de produits
très diversifiée : prêts personnels, crédits renouvelables, cartes de crédits, crédit automobile, location
avec option d’achat (LOA), crédits d’équipement des ménages et crédits voyages.
Au cours de l’exercice 2004, Wafasalaf a confirmé la tendance de consolidation du secteur du crédit à la
consommation à travers son rapprochement avec Crédor (4e en 2003), donnant naissance au premier intervenant du marché avec une part de marché de 32% et un effectif de 402 personnes. Le nouvel ensemble possède
le réseau de distribution le plus large, avec 24 agences en propre, et un réseau externe de 330 bureaux de
postes et 138 concessionnaires.
Au niveau du déroulement du programme de fusion, la phase de planification s’est étendue de septembre
à novembre 2004, aboutissant à la définition de l’organisation cible et des plans de mise en œuvre. La
fusion juridique a été réalisée le 31 décembre 2004, avec effet au 1er janvier 2004, à travers la tenue des AGE
des deux entités. La bascule informatique a été effectuée à la fin du premier trimestre 2005.
31
Wafasalaf a, au cours de l’année 2004, généralisé la gestion pour compte de tiers, via Intranet, à l’ensemble du
réseau d’Attijariwafa bank. Dans le même registre, Wafasalaf a mis en place une convention de gestion pour
compte de tiers avec le Crédit du Maroc qui démarrera dès janvier 2005. Enfin, Wafasalaf a initié en 2004 des
partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des ménages qui prendront
effet au cours de l’année 2005.
En termes de réalisations, les financements du nouvel ensemble ont atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une
évolution annuelle de 8,1%, avec une part de marché qui s’est maintenue à 32%. Cette croissance revient notamment à la progression du revolving (+42%), à celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement à la LOA.
Enfin, le mix produits de Wafasalaf fait toujours ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui représentent
71% des financements.
Wafa Immobilier : une politique d’octroi des crédits plus rigoureuse
Spécialisée dans la distribution de crédits pour l’acquisition, la construction et l’aménagement de logements,
Wafa Immobilier intervient également dans le financement de la promotion immobilière. Pour s’assurer une
meilleure présence sur le marché, Wafa Immobilier dispose de représentations commerciales dans les régions à
fort potentiel et notamment à Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger.
Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une augmentation
des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus perturber l’activité du secteur
du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves des conservations foncières et l’entrée en
application de la nouvelle loi sur la copropriété.
En interne, Wafa Immobilier s’est attelée à mettre en place des normes visant l’amélioration de la procédure d’octroi
de crédits et l’instauration d’un nouveau système d’instruction de dossiers (IDP), permettant une automatisation
partielle des procédures. Cela devrait se traduire à terme par une fiabilité, une sécurité et une rapidité accrues
dans le traitement des opérations. Lancé en 2004 au niveau de Wafa Immobilier, cet outil sera élargi au niveau de
l’ensemble du réseau Attijariwafa bank courant 2005.
Wafa Cash : leader des transferts internationaux
Wafa Cash offre aux clients non bancarisés de leur faciliter toutes les opérations liées à l’argent à travers trois
activités : le transfert international (Western Union), le transfert local (Cash Express) et le change manuel.
Wafa Cash dispose d’un réseau de 150 agences, dont une partie en propre et une partie gérée par des partenaires. Les produits Wafa Cash sont également disponibles dans certaines agences Attijariwafa bank.
Durant l’exercice 2004, l’activité monétique de Wafa Cash a été marquée par la cession de l’activité «Acquisition»
au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place d’un serveur monétique unique pour la nouvelle banque,
le démarrage du projet de fusion monétique et la mise à niveau des GAB.
En parallèle, Wafa Cash a déployé une activité qui lui a permis de préserver sa position de leader du secteur des
transferts internationaux rapides et a renforcé sa présence commerciale à différents niveaux : développement
du réseau (140 agences contre 69 en 2002), lancement d’une nouvelle formule «Cash Express» caractérisée
par une revue à la baisse de la tarification, réactivation de services additionnels et adoption d’une nouvelle
identité visuelle.
Wafa LLD : montée en puissance de l’activité
Wafa LLD est une filiale spécialisée dans la location de voiture longue durée. Cette formule consiste à mettre
à la disposition d’une entreprise un ou plusieurs véhicules neufs pour un kilométrage et une durée convenus à
l’avance (de 12 à 60 mois), moyennant une redevance mensuelle fixe incluant des services souscrits à la carte :
32
entretien et maintenance, assurance, assistance et gestion des sinistres, gestion de carburants. Wafa LLD
commercialise ses produits principalement via Attijariwafa bank.
Wafabail : recadrage de la stratégie de développement
Wafabail est spécialisée dans le leasing. Son offre, destinée aux professionnels et aux entreprises, couvre le
financement des locaux professionnels, véhicules utilitaires, équipement industriel, matériel informatique,
voitures de tourisme... Wafabail complète ainsi la gamme de produits d’Attijariwafa bank avec laquelle elle
réalise la plus grande partie de son volume d’affaires.
En 2004, Wafabail a fusionné avec Attijari Leasing et a conduit à ce titre un programme de rapprochement
des équipes et d’intégration de l’activité des deux entités. À cette occasion, la stratégie de développement de
l’activité leasing a été recadrée donnant lieu à la définition d’un nouveau «business model».
Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004, contre 1,3 milliard de dirhams en 2003
(-7,7%), en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). En revanche, bénéficiant
des premières synergies de la fusion, le 2e semestre a connu un rythme de production plus soutenu : +19%
par rapport au 2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004.
Au terme de l’exercice 2004, Wafabail se situe au second rang des sociétés de leasing de la place avec 19%
de parts de marché.
Attijari Factoring : des résultats contrastés
Attijari Factoring propose à sa clientèle une technique de gestion et de financement à travers laquelle elle
s’engage par contrat à :
4couvrir le risque d’impayés de leurs clients marocains et étrangers ;
4prendre en charge la gestion des comptes clients et le recouvrement des créances ;
4assurer le financement des factures.
Les produits d’Attijari Factoring sont proposés principalement à la clientèle «Entreprises» d’Attijariwafa bank.
Au cours de l’année 2004, Attijari Factoring a connu une évolution de 4,9% de sa production par rapport aux
réalisations de 2003. Cette croissance cache une évolution très contrastée : chute brutale de la production
export de 37% et hausse de la production domestique de 45%.
Ainsi, le factoring domestique représente 65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité
export. Quant à la baisse de l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile.
La part de marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%.
Cependant, les encours factures et encours financement ont connu un net redressement, respectivement de
17,5% et 50,2%, en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique.
en MDH
Wafasalaf
Wafabail
Wafa Immobilier
Encours
6 633
2 556
3 981
Production
3 570
1 211
1 190
Positionnement
1
2
2
en MDH
Attijari factoring
Encours créances
176
Encours financement
49,8
Positionnement
1
Nombre de transactions
1 356 950
Volume cash
4 348
Positionnement
1
Nombre de véhicules
Chiffre d’affaires
Positionnement
en MDH
Wafa cash
en MDH
Wafa LLD
1 182
41
ND
33
Banque Privée, Gestion
d’actifs et Assurance
5
Regroupant les activités de gestion de
l’épargne hors bilan d’Attijariwafa bank,
la Banque Privée, Gestion d’Actifs et
Assurance (BPGAA) a posé en 2004 les
premiers jalons d’un développement
ambitieux. Tout en opérant une mise à
niveau, Wafa Assurance a lancé plusieurs
actions de fidélisation de sa clientèle et
élargi son offre. Dans la Gestion d’Actifs,
Wafa Gestion et Attijari Management
ont entamé leur processus de fusion,
qui donnera naissance à une nouvelle
structure encore plus compétitive et
performante. Enfin, le Groupe a confirmé son leadership dans le Custody,
mis en place une ligne de métier dédiée
à l’Immobilier et donné le coup d’envoi
de l’activité Banque Privée.
Wafa Assurance : une stratégie de
développement ambitieuse
L’Assurance, via Wafa Assurance,
développe notamment les métiers de
bancassurance au profit de la clientèle
d’Attijariwafa bank.
Au cours de l’année 2004, Wafa Assurance
a concrétisé de nombreux projets. Au
niveau du marché des particuliers, une
campagne d’envergure de fidélisation
des clients «automobile» a été lancée, à
travers un enrichissement des garanties
proposées dans le package «WafaOto».
Dans le même temps, et tout en développant
l’animation de proximité, Wafa Assurance
a continué d’accorder une attention
particulière au recouvrement, afin
d’imposer progressivement les nouvelles
modalités réglementaires de paiement
des primes. La même politique de rigueur
technique a été poursuivie au niveau du
34
Dans le cadre du partenariat Attijariwafa bank - Crédit Agricole SA, la filiale de gestion d’actifs du Crédit du Maroc
a été cédée à Attijariwafa bank pour un montant global de 55 millions de dirhams. À travers cette opération, le
Crédit Agricole réaffirme sa volonté d’être un partenaire de premier plan d’Attijariwafa bank et de mettre à profit
les synergies possibles entre les deux banques marocaines. Ainsi, le Crédit du Maroc pourra véhiculer les produits
de Wafa Gestion, à travers son réseau, et bénéficiera en retour du savoir-faire et de la notoriété du nouvel ensemble
de gestion d’actifs Wafa Gestion - Attijari Management - CDMG.
marché de l’entreprise, en élargissant les actions
de prévention aux partenaires du Groupe.
S’agissant du réseau bancaire, cette année de fusion
a permis de poser les jalons d’un développement
ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre
cible. Le processus de basculement de l’ensemble du
portefeuille de produits de bancassurance a été défini
et planifié. «Confort Santé», produit d’hospitalisation
haut de gamme, a été lancé avec succès. Dans le
même temps, des accords de partenariats ont été
conclus pour la distribution des produits d’assurance
avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc.
Gestion d’actifs : vers la naissance
d’un leader
La gestion d’actifs, à travers Wafa Gestion-Attijari
Management, a pour objectif la gestion et la valorisation
de l’épargne grâce à l’offre d’une gamme complète
de produits et services financiers, SICAV et FCP,
apportant de la valeur ajoutée au client.
L’année 2004 aura été, à l’image de ce qu’a vécu
le Groupe, celle du lancement du projet de fusionabsorption des deux filiales, processus au terme
duquel a été mise en place la nouvelle entité de
gestion d’actifs du Groupe Attijariwafa bank.
Dans le cadre du rapprochement, plusieurs actions
ont été concrétisées : regroupement des équipes,
définition de l’organisation cible, mutualisation des
fonctions supports (RH, Finances, SI) et mise en
commun des Back-Offices.
Ainsi, les deux sociétés de gestion d’actifs, Wafa
Gestion et Attijari Management, ont poursuivi leur
développement avec des actifs qui ont atteint, à fin
décembre 2004, 28,32 milliards de dirhams contre
23,24 milliards de dirhams une année auparavant, soit
une amélioration de 22%. Cette performance a permis
aux filiales du Groupe de consolider leur leadership,
avec une part de marché de 35%, et leur rang de
première société de gestion d’actifs au Maroc.
35
Immobilier : une activité dédiée à la promotion et la gestion des biens immobiliers
L’Immobilier recouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers, à travers la
mise en place de fonds de placement et d’investissement susceptibles de drainer l’épargne institutionnelle
et privée.
Cette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier hors exploitation d’Attijariwafa bank
(gestion des immeubles, encaissement des loyers). La maîtrise d’ouvrage déléguée prend en charge, quant à elle, la
conduite et la réalisation de projets immobiliers (construction et réhabilitation de bâtiments à divers usages).
Au total, plus de 1,5 milliard d’actifs immobiliers hors exploitation est actuellement géré.
Custody : une référence au niveau de l’activité dépositaire
Le Custody assure pour le compte des clients institutionnels marocains et étrangers (compagnies d’assurances,
sociétés de gestion, brokers, dépositaires) un service personnalisé et centralisé de conservation des titres
(en majorité dématérialisés) et de traitement des opérations sur titres (paiement de coupons, augmentation
de capitaux). Il assure en outre, pour le compte des émetteurs de valeurs mobilières, l’administration de
leur activité titres.
L’activité Custody vise à mettre l’accent sur la démarche client avec une refonte de son organisation. L’approche
client s’appuiera sur une segmentation plus élaborée du portefeuille, avec une tarification différenciée
selon les segments (compagnies d’assurance, gestionnaires, intermédiaires financiers étrangers, réseau,
émetteurs...), et une gamme de services élargie afin de développer les produits à forte valeur ajoutée et les
offres packagées.
L’activité dépositaire de l’exercice 2004 a été marquée par l’introduction en bourse de Maroc Telecom et le
regain d’intérêt des clients étrangers pour le marché financier marocain. Les volumes des opérations de
bourse ont augmenté de manière significative (près de 4 fois ceux de 2003) et les titres en dépôt ont progressé
de 20,3% (toutes valeurs mobilières confondues).
Dans ce contexte, le chiffre d’affaires réalisé par l’activité dépositaire s’est élevé à 78 millions de dirhams en
2004 contre 54 millions de dirhams environ en 2003, soit une augmentation de près de 47%. La contribution
au chiffre d’affaires étant principalement réalisée par la conservation des titres (actions et OPCVM) et les
opérations stratégiques.
L’activité «émetteurs», quasi-similaire en 2004, reste toutefois marginale en termes de contribution au PNB.
Tous ces éléments ont permis à Attijariwafa bank de se positionner en véritable leader du marché au niveau de
l’activité «titres» avec une part de marché moyenne de près de 50% sur l’ensemble des prestations dépositaires.
Banque Privée : une gestion de patrimoine sur mesure
La Banque Privée développe une activité de gestion de patrimoine. Dans ce cadre, elle est chargée de la
gestion d’un portefeuille de clientèle très haut de gamme à travers deux agences dédiées : l’une à Casablanca,
l’agence Pléiades, et l’autre à Rabat (en prévision).
L’année 2004 a été consacrée à la définition de la démarche stratégique liée à la clientèle ciblée et à la mise
en place des moyens nécessaires pour un lancement effectif de l’activité en 2005.
36
Responsabilité
sociale de l’entreprise
Responsabilité sociale de l’entreprise
03
Une volonté de répondre aux
aspirations de toutes les parties
prenantes
39
Un engagement porté par une
organisation et des moyens pertinents
49
Responsabilité
sociale de l’entreprise
Une volonté de répondre
03
1
Le programme de rapprochement et le projet de développement du Groupe impliquent des enjeux multiples
pour préparer l’avenir :
4mener dans les meilleures conditions la mobilité professionnelle et le changement des pratiques induit
par l’intégration, en respectant l’engagement du maintien de l’emploi pris au lancement du programme
de rapprochement ;
4accompagner la mise en place de la nouvelle organisation et l’évolution des métiers ;
4 mettre en œuvre une politique des ressources humaines conciliant le développement professionnel et personnel ;
4 respecter des pratiques équitables au quotidien (non-discrimination, parité dans le recrutement et la promotion...).
Une gestion réussie de la mobilité des emplois
Au 31 décembre 2004, Attijariwafa bank compte 4 249 collaborateurs contre 4 544 à la fin de l’exercice précédent.
Durant l’année 2004, 122 nouveaux collaborateurs ont rejoint la banque (dont 54% en contrat Anapec). Ils
ont principalement intégré les équipes du réseau d’agences et ont également contribué au renforcement
des compétences métiers au sein des entités centrales. La banque a par ailleurs enregistré le départ de
351 personnes, dont près de 50% de départs en retraite. Ainsi, le turn-over, hors retraites anticipées, s’est
établi à 4,66%.
Un engagement porté par une organisation et des moyens pertinents
Associer les salariés au projet de développement du Groupe
Responsabilité
sociale de l’entreprise
La vision de la responsabilité sociale a conduit la
banque à prendre pleinement en considération
les aspirations de toutes
ses parties prenantes :
collaborateurs, salariés,
clients, fournisseurs et
acteurs de la société.
C’est par une écoute et
une collaboration avec
l’ensemble de ses partenaires qu’Attijariwafa bank
mesure et entretient la
confiance qu’ils lui témoignent. Ces échanges
constituent l’une des clés
d’un progrès partagé et d’un
enrichissement mutuel.
Une volonté de répondre aux aspirations de toutes les parties prenantes
aux aspirations de toutes les parties
prenantes
Le développement de la mobilité était une des conditions essentielles à la réussite du rapprochement et de la
restructuration de l’organisation du Groupe. Dans ce cadre, un dispositif spécifique a permis d’assurer le suivi
des synergies et les redéploiements nécessaires à la mise en œuvre de la nouvelle organisation.
Évolution de l’effectif permanent
d’Attijariwafa bank
Structure de l’effectif en 2004
Employés
9%
5000
0
4475 4544
5000
4475 4544
4249
0
2002
2002 2003
2003
2004
Employés
9%
4249
2004
Femmes
29%
Gradés
39%
Gradés
39%
Cadres
52%
Cadres
52%
Services
Centraux
31%
Hommes
71%
Réseau
69%
Une politique de formation adaptée au changement et axée sur l’avenir
La politique de formation d’Attijariwafa bank prend en compte les besoins induits par le projet de croissance du
Groupe et le principe du droit à l’apprentissage de chaque collaborateur édicté par le nouveau code du travail.
Elle vise à assurer la satisfaction des clients et à accroître l’implication du personnel.
L’approche adoptée permet de fixer des missions et des objectifs et de déterminer des priorités à long terme
et répond aux finalités suivantes :
4intégrer les nouveaux collaborateurs ;
4consolider l’existant par des actions à court terme, visant le perfectionnement individuel ou collectif ;
4préparer l’avenir à moyen ou à long terme en développant la mobilité professionnelle des collaborateurs et
en anticipant les exigences du marché tout en prévoyant la relève ;
4établir une relation de partenariat avec le système éducatif public et privé.
En 2004, outre l’accompagnement des premières actions inhérentes au rapprochement, les formations
dispensées ont été orientées «métiers» avec une volonté de développer l’expertise des collaborateurs. Plus de
12 000 jours hommes de formation ont été ainsi organisés durant l’exercice 2004, pour un montant global de
11,8 millions de dirhams, soit 3,5% de la masse salariale.
Un dialogue social régulier et constructif
Au niveau de la politique sociale, l’année 2004 a été particulièrement riche en actions favorisant un dialogue
constructif et permanent avec les partenaires sociaux. Des rencontres régulières ont été organisées avec les
délégués du personnel pour une concertation et un accompagnement réussi de l’opération de fusion.
40
Des avancées notables ont été réalisées pour perfectionner le système de couverture médicale et de la prévoyance,
avec une consolidation des acquis. L’harmonisation des actions sociales, notamment celles visant à permettre au
plus grand nombre de collaborateurs d’accéder à la propriété de leur logement et à bénéficier régulièrement
de maisons de vacances, a été rapidement mise en œuvre en veillant à une amélioration des conditions et des
prestations. Au 31 décembre 2004, l’encours des prêts accordés au personnel s’est élevé à 940 millions de dirhams.
Un management des ressources
humaines basé sur la responsabilisation et la reconnaissance des
compétences.
Un système de rémunérations harmonisé, équitable et motivant
En 2004, Attijariwafa bank a entamé l’harmonisation de son système de rémunération et défini les principes
d’une politique de rémunération s’inscrivant dans une vision globale couvrant :
4 une rémunération fixe qui rétribue le niveau de responsabilité et la tenue de poste ;
4 une rémunération variable, concernant la population des cadres, qui tient compte à la fois de la performance individuelle mais aussi des résultats de l’unité à laquelle chacun est rattaché et des réalisations globales de la banque ;
4 la mise en place d’un système d’intéressement, à travers un outil d’épargne à moyen et long terme
visant à associer les collaborateurs au développement du Groupe.
L’harmonisation du système de rémunération devrait s’effectuer progressivement en favorisant la reconnaissance du mérite. La mise en place, dès janvier 2005, d’un bulletin de paie unifié pour tous les collaborateurs
constitue une première étape.
L’approche ressources humaines a été repensée dans le sens d’une gestion dynamique centrée sur :
4la valorisation des compétences par la mise en œuvre d’une politique de formation et de gestion des
carrières adaptées à la nouvelle vision du Groupe ;
4 la reconnaissance du mérite en s’appuyant sur la mise en place d’un système d’évaluation et de
rémunération adossé aux performances ;
4l’information et l’échange à tous les niveaux de l’entreprise ;
4la mise en place d’un cadre social basé sur la solidarité et la proximité.
Des dispositifs favorisant une communication interne transparente et interactive
L’effort de communication interne déployé a principalement porté sur l’accompagnement du processus de
rapprochement. Ainsi, au-delà de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation, plusieurs actions
ont été menées dans l’objectif de jeter les bases d’une culture commune.
41
Dès janvier 2004, et parallèlement à la mise en
place de supports d’information dédiés (un bimensuel «Passerelles» et une lettre électronique
«Passerelles Flash»), une démarche visant à
définir un projet d’entreprise et associant des
groupes de travail issus de tous les horizons
professionnels du Groupe a été initiée.
Le projet d’entreprise, «Assil», issu de cette
démarche, réunit les six valeurs qui forment le
socle de la culture d’entreprise d’Attijariwafa bank
et se veut un encouragement à aller de l’avant, à
saisir des opportunités nouvelles et à s’inscrire
dans un projet résolument tourné vers l’avenir.
Assil
Nos valeurs fondatrices et nos principes d’action :
4œuvrer pour la satisfaction du client
4participer au développement de notre pays
4cultiver l’esprit d’équipe
4agir dans le sens de règles éthiques
4être ouverts à l’innovation
4exprimer notre volonté de gagner
Le dialogue et l’échange ont également été au centre des préoccupations avec la programmation d’une série de
manifestations destinées à favoriser les échanges : conventions, séminaires, réunions d’information, rencontres.
Autant d’actions qui, grâce à la convivialité qui les caractérise et à l’interactivité qu’elles permettent, constituent
des supports de communication interne remarquablement puissants.
Placer la satisfaction des clients au rang de
priorité et renforcer le lien de confiance mutuelle
Engagée dans une démarche Qualité, Attijariwafa bank a mis en place un dispositif d’écoute clients, afin de
mesurer les attentes et le degré de satisfaction de ses derniers et de pouvoir ainsi leur apporter des solutions
adaptées.
Les visites mystère
Ces visites consistent à évaluer la qualité de l’accueil dans toutes ses composantes : aspect extérieur de l’agence,
facilité de localisation, comportement au guichet, pertinence de l’entretien commercial, ambiance générale de
travail...
Plusieurs actions correctives ont été menées grâce aux visites mystère, effectuées régulièrement dans tout le
réseau d’agences, permettant d’améliorer les comportements commerciaux de manière significative.
Enquêtes de satisfaction clientèle
Les enquêtes de satisfaction clientèle sont conduites à périodicité
trimestrielle en agence. En 2004, 4 000 clients ont été interrogés
en agence, à raison de 1 000 questionnaires par trimestre.
Ainsi, 93% des clients se disent globalement satisfaits, voire
très satisfaits, d’Attijariwafa bank, 75% l’ont déjà recommandé
à leur entourage et enfin 80% placent le Groupe au rang de
leader sur le marché.
« Focus groupes »
Les résultats des enquêtes de satisfaction clientèle ont fait
ressortir un besoin d’écoute des professionnels afin de mieux
cerner leurs attentes et d’élaborer une stratégie commerciale
adéquate.
C’est ainsi que des « focus groupes » ont été organisés autour
de petits-déjeuners débats, auxquels ont été conviés des
clients de différents segments de professionnels, sous le thème
« Attijariwafa bank à votre écoute ».
42
Enquêtes ponctuelles
Les enquêtes ponctuelles sont des actions d’accompagnement de programmes de la banque, ayant un impact
direct sur le client.
Ainsi, au démarrage des premiers Centres de Traitement Régionaux, qui ont permis la délocalisation d’opérations clientèle vers des back-offices centralisés, des enquêtes ont été menées, par le biais d’interviews
directes, auprès des clients pour recueillir leur avis et leurs éventuelles réclamations.
Attijariwafa bank a entamé, en parallèle, un programme de spécialisation de son réseau bancaire, de manière
à créer des points de vente dédiés aux particuliers et professionnels et des centres d’affaires entièrement
consacrés aux PME et grandes entreprises.
« Attijariwafa bank à votre écoute »
Une action spécifique a été menée par les
équipes de la Qualité, tout au long du déploiement du programme d’intégration. À travers
un dispositif rapproché d’écoute clients,
plusieurs points d’amélioration ont ainsi
pu être très vite identifiés et des actions
correctives ont été mises en place.
L’objectif de cette spécialisation du réseau est d’adapter la
qualité de l’accueil et de la prise en charge de la clientèle
à chaque segment en fonction de ses besoins. Plusieurs
entreprises ont, dans ce sens, été transférées de points de
vente « Particuliers et Professionnels » vers des centres
d’affaires répondant mieux à leurs besoins et contraintes.
Cette opération s’est accompagnée d’une action spécifique
en direction de la clientèle concernée et a permis de cerner
toutes les problématiques générées par ces transferts de
portefeuilles.
Le Centre de Relations Clientèle : un atout clé de la
politique de fidélisation
Un centre de contact à distance, animé par une équipe
qualifiée, est mis à la disposition de la clientèle
d’Attijariwafa bank, afin de :
- centraliser les réclamations (agios, cartes, opérations internationales, etc.) et demandes de
documents (copies chèques, duplicata des relevés
de comptes, etc.) ;
- traiter sans délai, les réclamations pour lesquelles
il dispose de moyens appropriés ;
- assurer la transmission et le suivi des autres réclamations auprès des diverses unités traitantes
(unités du siège et filiales) ;
- améliorer la qualité de service de manière préventive ;
- établir des reportings pour constituer des statistiques
sur les demandes de la clientèle.
La mission du Centre de Relations Clientèle devrait
prochainement être élargie aux activités de phone
banking, permettant d’exécuter des opérations
ordonnées par le client via le téléphone (virement,
opposition, etc.).
43
Établir des relations alliant réciprocité et loyauté
avec les fournisseurs
Une entité exclusivement dédiée aux achats a été mise en place par Attijariwafa bank, afin que chaque procédure
engagée dans ce domaine puisse respecter les principes d’action de la banque, en termes de transparence, de
collégialité des décisions et de maîtrise des coûts.
L’entité «Achats», qui s’aligne sur les pratiques et les standards internationaux, constitue une force de
négociation et permet la maîtrise des spécifications des produits et services tout en favorisant une culture de
la performance.
Pour optimiser l’efficacité de son action, l’entité «Achats» a pour missions de :
4constituer un catalogue de fournisseurs en fonction de l’offre du marché ;
4constituer un catalogue de produits et services en fonction des besoins de la banque ;
4qualifier les fournisseurs par produits et services selon des indicateurs de performance : qualité de service,
coût, niveau de risque... ;
4offrir une assistance aux utilisateurs pour la définition des spécifications détaillées des produits et services ;
4sélectionner les fournisseurs à consulter ou opérer les appels d’offres nécessaires ;
4organiser les séances d’attribution des marchés ou des choix des fournisseurs ;
4élaborer les contrats avec les fournisseurs et assurer leur suivi et renouvellement.
44
Inscrire les actionnaires du Groupe dans une
perspective de création de valeur sur le long terme
31 décembre 2004
Au terme de la fusion juridique des deux institutions,
le capital de la banque a été porté à 1 929 959 600 DH
et le changement de dénomination sociale sous
«Attijariwafa bank» a été effectué.
10 octobre 2004
Enfin, les actionnaires se sont réunis le 31 décembre 2004
pour entériner la fusion entre les deux banques avec effet
au 1er septembre 2004, les comptes de Wafabank ayant
été clôturés le 31 août 2004.
31 août 2004
Ce processus s’est poursuivi en juillet par une offre
publique de retrait visant les titres Wafabank à l’initiative de la Banque Commerciale du Maroc.
28 mai 2004
En mai 2004, la Banque Commerciale du Maroc a acquis
la totalité du capital de Wafabank à travers une offre
publique d’achat et une offre publique d’échange. Une
offre à laquelle les actionnaires de Wafabank ont adhéré
dans leur majorité, témoignant de leur confiance dans
le projet de développement de notre nouvelle banque.
Ce sont ainsi 98,78% du capital de Wafabank qui ont
été échangés. À l’issue de cette opération, le capital
de la Banque Commerciale du Maroc a été porté à
1 926 555 800 DH.
26 avril 2004
Le projet Attijariwafa bank a été lancé en novembre
2003 avec la prise de contrôle de Wafabank par la
Banque Commerciale du Maroc.
14 avril 2004
L’année 2004 aura été marquée par la naissance
d’Attijariwafa bank, une banque nouvelle, qui ambitionne
de se positionner en tant qu’acteur majeur du progrès
économique et social de notre pays et créatrice de
valeur pour ses partenaires et actionnaires.
QAssemblée générale ordinaire et Assemblée générale
extraordinaire.
- Clotûre des comptes Banque Commerciale du Maroc 2003.
- Lancement de l’OPA/OPE.
QOPA/OPE de la Banque Commerciale du Maroc
sur les titres de Wafabank.
- OPA: 825 DH/action.
- OPE: 8 actions Wafabank pour 7 actions
Banque Commerciale du Maroc.
QAssemblée générale extraordinaire.
- Augmentation de capital à 1 926 555 800,00 DH par
apport en nature suite à l’OPA/OPE.
QClôture des comptes de Wafabank.
QRadiation du titre Wafabank de la cote.
QAssemblée générale extraordinaire.
- Fusion juridique de Banque Commerciale du Maroc
& Wafabank.
- Augmentation de capital à 1 929 959 600,00 DH.
- Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank».
45
Par ailleurs, poursuivant sa politique volontariste de distribution de dividendes et confiant
dans les perspectives de croissance de la
banque, le conseil d’administration a décidé
de proposer à l’assemblée générale des
actionnaires, un dividende de 30 dirhams par
action soit un taux de distribution du résultat
net de 84,5%.
Données boursières au 31 mars 2005
Nombre d’actions
Cours de l’action
Performance du titre
Volume moyen quotidien
Capitalisation boursière
Données par action (DH)
Actif net par action
Bénéfice par action
Dividende par action
19 299 596
981 DH
+ 3,3%.
2,46 M DH
18,9 Mrd DH
593,3
35,52
30,00
Évolution du cours boursier
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����
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L’évolution de l’action Attijariwafa bank a été
en phase avec les évènements marquants du
Groupe, conférant un retour sur investissement
intéressant pour l’ensemble de nos actionnaires.
La performance affichée par le titre depuis le
23 novembre 2003, date de la prise de contrôle
de Wafabank par la Banque Commerciale du
Maroc, ressort à +19,1% alors que le Masi
flottant s’est amélioré de +15,3%, traduisant
la confiance des investisseurs dans le projet
mené par la banque. Le bénéfice net par action
ressort à 35,52 dirhams, conférant ainsi un
PER de 26,74x.
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Un investissement attractif
Actionnaires Banque Commerciale du Maroc
Cours au 23 novembre 2003
Cours au 31 mars 2005
Performance
Dividende 2002
Dividende 2003
Dividende 2004
Rendement
820 DH
981 DH
+ 20 %
27 DH
27 DH
30 DH
+ 11 %
Actionnaires Wafabank
Cours au 23 novembre 2003
Cours au 31 mars 2005
Performance
Dividende 2002
Dividende 2003
Dividende 2004
Rendement
615 (8/7) = 702 DH
981 DH
+ 40 %
20 DH
0
30 DH (8/7) = 26 DH
+ 30 %
Enfin, la présence et l’assiduité des actionnaires aux assemblées générales de l’année 2004 démontrent la
confiance qu’ils portent à ce projet de développement ambitieux et la volonté d’Attijariwafa bank d’impliquer
ses actionnaires dans son projet et de les informer sur la vie de l’établissement. Dans ce sens, la banque a
initié une démarche de communication régulière envers ses actionnaires afin de les tenir informés sur la vie
de leur institution.
46
Agir en entreprise citoyenne, engagée aux côtés de
la société civile
Les actions menées en 2004 dans le cadre des deux fondations, Actua et Attijariwafa bank, posent les premiers
jalons d’une politique structurée de responsabilité sociale dans le domaine de l’engagement sociétal. Celle-ci
s’organise autour d’un axe culturel et d’une démarche visant à favoriser l’émergence des potentialités.
La promotion et le parrainage de manifestations artistiques et culturelles
L’action menée par la fondation Actua vise à promouvoir le patrimoine artistique de la banque auprès du plus
grand nombre, à développer les échanges avec des institutions culturelles nationales et internationales et
à favoriser la création en encourageant le travail et l’initiative des artistes nationaux.
Plusieurs manifestations ont été programmées en 2004 :
4 «Abderrahim Yamou, Mahi Binebine :
Terres de silence», une exposition
réunissant les œuvres représentatives
du parcours des deux artistes ;
4 «Maroc, Al Andalus, itinéraires culturels», une exposition photographique
retraçant les itinéraires andalous des
Omeyyades aux Almohades ;
4 «Velando la verdad», une exposition
de deux peintres marocains, Abdellah Hariri et Houssein Miloudi, et
de deux peintres espagnols, Carlos
Schwartz et Jose Freixanes. Ces
deux événements ont été organisés
en collaboration avec l’Instituto
Cervantès ;
4 «Le voyage de l’écriture», regroupant
une centaine d’œuvres de l’artiste
Mehdi Qotbi ;
4 «Imaginaires croisés, collection
de peintures d’Attijariwafa bank»,
présentant une vue d’ensemble de
la peinture marocaine, organisés en
partenariat avec l’Institut français
de Tanger.
Ces expositions ont donné lieu à une animation culturelle avec la programmation
de conférences, de visites commentées
et d’ateliers de peintures auxquels ont
été conviées des associations œuvrant
pour l’enfance défavorisée.
47
Le soutien et l’encouragement au débat et à l’initiative
économique
Le cycle de conférences organisé en direction de la clientèle,
en collaboration avec le Cercle d’amitié franco-marocain, a
vu la participation d’intervenants prestigieux sur des thèmes
d’actualité :
4 «Accord de libre-échange Maroc-USA : quel avenir pour
les relations entre le Maroc et l’Union Européenne», par
M. Christian de Boissieu, Professeur à l’université Paris I
Panthéon Sorbonne ;
4 «Ils vont tuer le capitalisme», par M. Claude Bébéar,
Président du Conseil de surveillance du Groupe Axa ;
4 «Bâle II : contrainte ou opportunité», par M. Pierre Henri
Cassou, Associé Deloitte France ;
4 «Maroc-Europe : comment avancer ensemble», par M. Renaud
Donnedieu de Vabres, Vice-président de la Commission des
Affaires Étrangères à l’Assemblée Nationale Française.
La fondation Attijariwafa bank a recentré ses interventions sur deux
axes stratégiques majeurs : le soutien à la création de petites et
moyennes entreprises et la collaboration avec les universités.
Dans ce cadre, la fondation a pris l’initiative de créer l’association
«Réseau Maroc Entreprendre» et s’implique activement dans
son développement. Cette association, qui réunit des chefs
d’entreprises, a pour objet l’octroi aux porteurs de projets
préalablement sélectionnés de prêts d’honneur et surtout
leur accompagnement pendant trois ans.
Parallèlement, la fondation Attijariwafa bank a entamé une
collaboration avec plusieurs universités, notamment avec
l’université Al Akhawayn. Une réflexion est également menée
autour du programme «Universidades Santander», initié par
le Grupo Santander, en direction de 370 universités pour
s’inspirer du modèle au niveau de notre pays.
Enfin, la fondation a distribué, en partenariat avec Microsoft et
Munisys, 500 ordinateurs, préalablement révisés, en faveur de
trois centres de formation d’enseignants, de 8 cyber espaces
dans diverses facultés et de 36 établissements d’enseignement,
en milieu urbain comme rural. Cette action s’est accompagnée
de deux séminaires de formation des enseignants et directeurs
d’établissements à l’informatique, organisés en collaboration
avec Microsoft et l’Association Partenariat-École-Entreprise «Al
Jisr». Toujours à l’initiative de la fondation, un second lot de 300
ordinateurs a été livré à d’autres établissements, illustrant ainsi
une volonté forte de promouvoir et de rendre accessibles au plus
grand nombre les nouvelles technologies de l’information.
La fondation a par ailleurs participé au forum «Entreprises
Associations» et a réalisé deux projets relatifs à l’équipement
de bibliothèques scolaires.
Les deux fondations ont aussi soutenu de nombreuses actions
culturelles, sportives et sociales sous forme de contribution
financière et de mobilisation de moyens.
48
Un engagement
2
porté par une organisation et des
moyens pertinents
Donner confiance aux différentes parties prenantes de
notre entreprise implique que
nos comportements et notre
organisation leur apportent
la preuve que notre éthique
des affaires est irréprochable.
Dans ce sens, Attijariwafa bank
a renforcé son dispositif
de vigilance qui repose sur
quatre piliers principaux : le
gouvernement d’entreprise,
la déontologie & le développement durable, la gestion
des risques et les processus
de contrôle interne.
Le gouvernement d’entreprise : une garantie
d’ouverture et d’équilibre dans la répartition
des pouvoirs
Le système de gouvernance, mis en place par
Attijariwafa bank, est conforme aux principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ainsi, outre les
règles qui régissent le fonctionnement du conseil
d’administration, plusieurs organes de contrôle et
de gestion ont également été instaurés.
Le conseil d’administration prévoit dans sa composition la présence d’administrateurs indépendants.
Un règlement intérieur définit les missions ainsi
que les modalités d’organisation et de tenue des
réunions. Il précise également les missions et les
modalités de travail des comités spécialisés. Une
charte de l’administrateur regroupe, par ailleurs,
l’ensemble des droits et obligations liés à la fonction d’administrateur, notamment sur le plan de la
confidentialité des informations, de la gestion des
conflits d’intérêts et des opérations portant sur la
valeur de la banque.
Trois comités spécialisés composés d’administrateurs
ont été créés :
4le comité stratégique se réunit tous les deux mois.
Sa mission porte sur le pilotage et la surveillance
du Groupe ;
4le comité des rémunérations soumet au conseil
d’administration les propositions relatives aux rémunérations du président directeur général et des
membres de la direction générale de la banque ;
4 le comité des risques et des comptes est principalement
chargé d’analyser les comptes du Groupe et toutes
les questions relatives à ces comptes, d’examiner
le programme d’intervention des commissaires aux
comptes et de s’assurer de l’efficacité du contrôle des
risques et des services d’audit interne et externe.
49
Respectant le principe de collégialité des décisions retenu au sein du Groupe, plusieurs comités composés
des responsables de la banque ou des spécialistes de métiers statuent à différents niveaux. En amont de ce
dispositif, le comité de direction générale assure le pilotage stratégique du Groupe. Le comité exécutif réunit,
quant à lui, à un rythme hebdomadaire, les cadres dirigeants pour gérer la banque sur les plans opérationnels, organisationnel et administratif, veillant en ce sens à la mise en œuvre de la stratégie approuvée par le
conseil d’administration.
Les principes instaurés au niveau de la banque concernent également les filiales qui disposent chacune
d’instances de gouvernance.
Le rôle clé de la déontologie et l’enjeu
du développement durable
Une démarche «déontologie» formalisée par l’élaboration d’un code de bonne conduite
La déontologie fait partie des principes essentiels qui inspirent la démarche du Groupe. À ce titre, l’année 2004
a été marquée par le lancement de projets d’envergure visant à ériger les considérations déontologiques et de
développement durable au niveau des pratiques managériales à tous les niveaux du Groupe.
Ainsi, Attijariwafa bank a entamé au cours de cet exercice, la phase opérationnelle d’un processus qui a démarré
un an auparavant avec la définition d’un code de bonne conduite.
Destiné à l’ensemble des collaborateurs du Groupe, ce code de bonne conduite constitue un référentiel sur les attitudes et les comportements professionnels que le Groupe entend entretenir aussi bien en interne qu’en externe.
La démarche a reposé sur une approche cohérente et appropriée, s’inscrivant dans un cadre :
4adapté à l’environnement socioculturel marocain,
4basé sur un corpus de valeurs partagées,
4exprimant un engagement fort du Groupe en matière de déontologie,
4reposant sur le maintien de la confiance de la clientèle qui est essentiel à l’exercice de toute activité bancaire
et financière,
4s’inscrivant dans une perspective dynamique : les enseignements qui pourront être tirés de son application
permettront son affinement progressif.
Le code de bonne conduite couvre l’ensemble des activités et s’applique à tous les collaborateurs. Il énonce à
la fois des principes généraux, comme la loyauté et l’égalité, et des obligations spécifiques, telles que la transparence, la confidentialité et la coopération.
Le code est fondé sur la réciprocité des engagements :
4 les collaborateurs doivent respecter vis-à-vis des clients, de l’entreprise, de leurs collègues et de leur environnement certaines règles de comportement, telles que la cordialité, le secret professionnel ou l’intégrité ;
4 l’entreprise s’engage à respecter des valeurs éthiques vis-à-vis des collaborateurs, en assurant le respect
des personnes, l’égalité de traitement, la confidentialité des données individuelles et la sécurité sur le
lieu de travail.
Le code de bonne conduite est complété par des dispositions particulières à des situations spécifiques (achats,
personnel sensible) et répond à un certain nombre de principes communs qui inspirent toute déontologie professionnelle :
50
CODE
de
BONNE CONDUITE
De l’éthique faisons notre force
4le respect de toutes les obligations en vigueur ;
4la loyauté à l’égard du client (secret professionnel, discrétion, devoir de conseil, information sur les
tarifs et conditions, etc.) ;
4la primauté des intérêts de la clientèle (prévention des conflits d’intérêts) ;
4l’égalité de traitement des clients comme des collaborateurs ;
4l’intégrité des collaborateurs, des établissements, des marchés et des systèmes bancaires ;
4l’indépendance des fonctions (principe de la «muraille de Chine» et de la séparation des responsabilités hiérarchiques et du contrôle) ;
4l’obligation de consulter, en cas de doute, le supérieur hiérarchique ou les personnes spécialement
désignées.
Pour accompagner la mise en place du code, un vaste programme de formation et de sensibilisation
de l’ensemble des effectifs du Groupe, soit une population d’environ 6 000 personnes, a été lancé en
novembre 2004. C’est ainsi que tout au long du premier semestre 2005, 400 groupes ont été formés sur
Casablanca, à travers les différentes régions du Maroc et dans les pays où la banque est implantée.
Le but recherché par le Groupe, à travers ce programme, est la valeur d’exemplarité en matière de déontologie.
51
Les principes du développement durable déjà en marche au sein du Groupe
Au niveau du développement durable, Attijariwafa bank a lancé en mai 2004 une réflexion sur la responsabilité sociale
de l’entreprise auprès de l’agence de notation sociale «Vigéo», dans l’objectif d’établir un diagnostic managérial.
La «notation sollicitée», délivrée par l’agence, repose sur une analyse approfondie, sous forme d’évaluation/
notation, des zones de vulnérabilité, de risques et d’excellence des systèmes managériaux d’Attijariwafa bank
dans les domaines des droits humains, des ressources humaines, du gouvernement d’entreprise, des relations
avec les clients et les fournisseurs, de l’environnement et de l’engagement sociétal. Le périmètre couvert par
l’analyse est représentatif de l’activité de l’entreprise et s’étend sur les politiques, les process, les moyens et
les résultats ainsi que sur la tendance de l’approche managériale observée sur chacun des critères.
Cette analyse, destinée à servir de base pour dégager les orientations nécessaires au développement d’axes
stratégiques en la matière auprès des différentes entités, constitue pour Attijariwafa bank une première étape
qui sera suivie par une notation complète.
Une gestion des risques élargie, visant et
encourageant un développement économique
responsable
La gestion des risques est centralisée au sein d’Attijariwafa bank au niveau de la Gestion Globale des Risques
qui se charge de la supervision, du contrôle et de la mesure des risques encourus par le Groupe à l’exception
des risques opérationnels.
L’indépendance de cette structure vis-à-vis des «business units» et des métiers permet d’assurer une objectivité
optimale aux propositions de prise de risque qu’elle soumet au comité de crédit et à son contrôle.
Fonctions et organisation : des rôles et des missions partagées pour une meilleure maîtrise
La Gestion Globale des Risques (GGR) est organisée autour des entités suivantes :
4l’entité «Risque de crédit», dont la mission principale est d’analyser et d’instruire les demandes de prise de
risque émanant des différentes forces de vente de la banque. Elle a en outre pour prérogatives l’évaluation de
la consistance et de la validité des garanties, l’appréciation du volume d’activité de la relation et le bien fondé
économique des financements sollicités. Chaque «business unit» est doté d’une structure d’engagement et
d’une structure de recouvrement clairement indépendantes et hiérarchiquement liées à la GGR ;
4l’entité «Surveillance et contrôle des risques de crédit», qui a pour fonction de passer en revue régulièrement l’ensemble des engagements, d’examiner les états hebdomadaires des autorisations et utilisations,
de relever les dépassements et de prendre les mesures nécessaires pour leur apurement. Cette entité veille
également à appréhender les situations de lourdeur des comptes, à repérer les incidents de paiement et à
suivre avec les réseaux la récupération de ces créances ;
4l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», dont la fonction est de détecter, d’analyser et de
suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses positions
par des autorisations formalisées et d’être alerte à toute déviation de ses positions ;
52
4l’entité «Études économiques et sectorielles», dont la mission est de veiller sur l’actualité et l’évolution des
secteurs d’activité, de contribuer à la dynamique commerciale sectorielle et d’aider à la prise de décision en
répondant à des besoins récurrents identifiés ou spécifiques ponctuels, à travers la mise à disposition d’une
production d’études;
4 l’entité «Normes et méthodes», qui est chargée de l’introduction et de la mise en place des techniques quantitatives de mesure des risques, des procédures et des techniques adéquates d’établissement des limites et
des normes de fonctionnement des entités opérationnelles ;
4l’entité «Suivi Bâle II», qui gère la coordination transversale du chantier Bâle II, sachant que les spécialistes
des risques de crédit, de marchés et opérationnels sont responsables du développement des projets relatifs
à chaque métier.
Par ailleurs, un comité «Risk Management» a été institué avec pour mission :
4d’établir les politiques de risques pour le Groupe en accord avec le comité exécutif,
4de fixer les règles d’acceptation des risques,
4de fixer les limites de risque et les niveaux de délégation,
4de déléguer aux comités inférieurs,
4de réviser systématiquement les expositions sur les clients importants,
4de contrôler la réalisation des objectifs en matière de risques,
4de vérifier que les opérations autorisées sont conformes au degré de tolérance aux risques préalablement fixés,
4de définir et mettre en place les règles de déclassement et de provisionnement à l’intérieur du cadre réglementaire,
4d’approuver les objectifs en matière de risques.
Le comité «Risk Management» est responsable devant le conseil d’administration des risques de crédit, de
marché, de contrepartie, de liquidité, des risques opérationnels et informatiques.
Une politique générale de crédit réaliste et rigoureuse
La politique de crédit du Groupe Attijariwafa bank s’appuie sur les principes généraux suivants :
4déontologie : le Groupe s’astreint au respect absolu des principes déontologiques développés dans son code
interne, dans le respect des lois et des droits des tierces parties ;
4indépendance des risques : les structures de risques préservent une indépendance fonctionnelle totale visà-vis des autres entités du Groupe afin de préserver la qualité des conditions de prise de risques ;
4 responsabilité des risques : les «business units» restent pleinement responsables des risques et engagements
qu’ils sont amenés à prendre. Cette responsabilité est également partagée par les organes de la Gestion
Globale des Risques ;
4collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double signature et un double
regard, celui des organes commerciaux et celui du risque ;
4suivi : chaque risque est suivi sur une base continue et permanente ;
4rémunération satisfaisante : chacun des risques pris par la banque doit être correctement rémunéré, l’aspect
rentabilité des opérations présentant une importance primordiale.
Activité crédit :
La Gestion Globale des Risques gère un volume de risques crédit de l’ordre de 88 milliards de dirhams, intégrant
les filiales du Groupe.
L’activité de crédit s’inscrit dans le cadre de la politique générale en matière de risques, approuvée par le comité
exécutif du Groupe et s’appuie sur :
4une sélection stricte de la clientèle ;
4une diversification large des contreparties ;
4un système de notation précis et cohérent ;
4la mise à contribution d’entités spécialisées par métiers (immobilier, crédit-bail, affacturage).
53
Sélection de la clientèle :
Le Groupe ne traite qu’avec des contreparties bénéficiant d’une bonne réputation et s’assure de la bonne origine des ressources de sa clientèle. La mise en place effective de «black lists» depuis 2004 concourt également
à cette sélection stricte de la clientèle.
Diversification :
La diversification des risques joue un rôle essentiel dans l’atténuation de la charge des risques. Elle porte sur
la diversité des secteurs économiques financés, la diversité géographique des crédits octroyés et la diversité
des contreparties.
Dispositif de notation :
Le Groupe développe un système de notation pour évaluer l’ensemble de ses contreparties. Ce système de
notation est en phase avec les exigences de «Bâle II». Pour le risque des entreprises, la notation proposée
s’étage de la note «A» à la note «F», en plus d’une classe «X» correspondant aux dossiers en souffrance. Son
utilisation dans les processus de gestion du risque de crédit est effective depuis le deuxième semestre 2004, à
travers les systèmes de délégation et d’appréciation des risques. Attijariwafa bank pourra adopter, d’ici quelques années, l’approche de notation interne simple recommandée par «Bâle II».
Pour les sociétés financières, le département «Normes et Méthodes» a développé, sur la méthodologie Moody’s, un système de notation opérationnel servant à déterminer les limites de contrepartie vis-à-vis des établissements financiers. Pour les opérations immobilières, un développement spécifique est en cours.
La mise à contribution d’entités spécialisées :
Afin de bénéficier des effets d’échelle et de la compétence particulière des filiales, la gestion d’un certain
nombre de crédits est délocalisée dans les filiales (Wafasalaf pour les crédits à la consommation, Wafa Immobilier pour les crédits acquéreurs et les crédits à la promotion immobilière, Wafabail pour le crédit leasing,
Attijari Factoring pour l’affacturage).
Déclinaison de la politique de crédit
La politique de crédit, s’appuyant sur les principes définis «supra», se décline et se déploie en fonction des
différents métiers du Groupe et intègre plusieurs composantes.
Vision globale des risques :
La politique proposée est une politique globale et centralisée des risques de crédit intégrant les filiales Wafasalaf,
Wafabail, Wafa Immobilier et Attijari Factoring.
La Gestion Globale des Risques est présente dans chacune de ces filiales à travers un représentant des risques
indépendant fonctionnellement de la hiérarchie de la filiale. Ce représentant a pour tâche de participer aux
prises de risques et de vérifier à tout moment la conformité des décisions avec la politique de crédit, telle que
définie par le comité «Risk Management». Une réunion de coordination est tenue au sein de la Gestion Globale
des Risques mensuellement afin d’assurer l’unité et la cohérence de la vision tant vis-à-vis des contreparties
que des choix stratégiques.
Un système de reporting déjà actif mais en cours de perfectionnement formalise la démarche.
Politique sectorielle :
En plus de l’évaluation individuelle des contreparties, la politique des risques intègre une vision sectorielle des
risques de contrepartie. La diversification sectorielle des risques est un des éléments majeurs de la politique
des risques.
Des études sectorielles précises ont été réalisées et présentées en comité pour arrêter la position du Groupe
vis-à-vis de chaque secteur d’activité.
Cependant, il est essentiel de préciser que ces préconisations ont un caractère macro-économique, des entreprises performantes existant dans des secteurs en difficulté. À cet égard, l’approche reste très pragmatique et
prend en compte les spécificités de chaque entité.
54
Procédures de décision :
Les procédures de décision obéissent aux principes de collégialité (double signature impérative : commercial
et risques) et d’indépendance des risques. Un système de délégation pour la banque, distinguant les différents
«business units», a été défini.
Contrôle des grands risques :
Les risques encourus sur un même bénéficiaire font l’objet d’un suivi particulier. La réglementation exige que
les risques portés sur un client ou un groupe de clients considéré comme un seul bénéficiaire ne dépasse
pas 20% des fonds propres de la banque. Par ailleurs, sont soumis à déclaration les engagements excédant
5% des fonds propres.
Un système de suivi permanent et proactif :
Avec une fréquence au moins annuelle, voire plus si nécessaire, l’entité de «Suivi des Risques» s’assure que
les ratings sont effectivement revus.
Une entité en charge du recouvrement, sur la base de la détection effectuée par l’entité de suivi, classe en
suivi spécial, avec différents niveaux de gravité, les créances détectées et met en place les plans de réduction
de l’exposition.
Un suivi permanent des risques de marché
En matière de risques de marché, l’objectif est de mettre en place les méthodes les plus avancées. Cependant
et afin d’être prêt pour une éventuelle réglementation, un premier modèle a déjà été développé et permet de
calculer les exigences en fonds propres selon la méthode standard (amendement 1996).
De la même façon, un modèle interne, appuyé sur le calcul de la VAR et permettant d’évaluer les économies
en fonds propres possibles, a été mis en place.
Pour le risque de change, les limites fixées et suivies sont d’ordre aussi bien réglementaire qu’interne. Un
reporting mensuel suit les dépassements éventuels de limite.
Par ailleurs, un dispositif spécifique de contrôle des risques de marché, s’inscrivant dans le cadre du dispositif
global du Contrôle Interne conformément aux dispositions de la circulaire n° 6/G/2001 de Bank Al-Maghrib,
a été élaboré. Il s’articule autour de trois niveaux d’intervention :
4l’autocontrôle, assuré par les opérateurs du Front Office qui sont tenus de se conformer aux dispositions
réglementaires et à la politique définie par la banque en matière de suivi et de gestion des risques ;
55
4le suivi des risques par le Middle Office, qui s’assure quotidiennement du respect des limites relatives aux
risques de change, de taux et de contrepartie. Il informe périodiquement la direction et les autres entités de
contrôle à travers un système de reporting.
4 l’entité «Surveillance et suivi des risques de marché», qui a pour fonction de détecter, analyser et suivre les
différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, puis de rationaliser ses positions par
des autorisations formalisées, et enfin être alerte à toute déviation de ces positions.
Un contrôle interne renforcé à tous les niveaux de
l’entreprise
Le système de contrôle interne est un axe fondamental dans les principes d’action d’Attijariwafa bank. Il a fait
l’objet d’une réflexion spécifique, courant 2003, dans l’objectif d’asseoir un dispositif conforme aux :
4dispositions réglementaires ;
4recommandations du Comité de Bâle ;
4normes professionnelles et internationales.
Le dispositif de contrôle interne constitue un cadre global impliquant l’adhésion et la participation de l’ensemble
des entités du Groupe, afin d’instaurer une «culture du contrôle». C’est ainsi que quatre niveaux de contrôle
ont été définis pour assurer la viabilité et l’efficience de ce système :
4le premier niveau est exercé lors du traitement de chaque opération par l’autocontrôle effectué par son
initiateur ou par la validation de son supérieur hiérarchique ;
4 le deuxième niveau est assuré par les personnes ou les structures désignées pour exercer des activités de contrôle ;
4le troisième niveau est confié aux responsables des «business units», des lignes métiers ou des fonctions
supports et porte sur la surveillance de l’évolution de l’exposition aux différents risques à travers des reporting
spécifiques ;
4le quatrième niveau est exercé par l’audit général à travers ses missions d’audit et d’inspection.
Ainsi, les «business units» et les fonctions supports sont les premiers responsables de l’organisation et de
l’animation des niveaux de contrôle 1, 2 et 3.
Pour sa part, l’audit général est le garant de la cohérence des dispositifs de contrôle.
À ce titre, l’année 2004 a été marquée par l’amorçage accéléré de la mise en place du système de contrôle
interne au niveau de l’ensemble des activités du Groupe. Cet effort a été essentiellement concrétisé par :
4 la prise en charge de la problématique de contrôle interne par les groupes de travail constitués pour l’élaboration
du plan directeur du projet d’intégration opérationnelle ;
4la mise en place des actions ainsi identifiées à travers :
- la création d’entités dédiées au contrôle interne au niveau des différents «business units» et entités de
support du Groupe ;
- la rédaction d’un manuel de procédures couvrant la diversité des activités d’Attijariwafa bank ;
- la désignation des équipes en charge des activités de contrôle à tous les niveaux.
De son côté, l’organisation de l’audit général a connu certains aménagements fin 2004, afin de mieux accompagner
les dispositifs de contrôle du Groupe. Cette fonction s’articule désormais autour de trois fonctions :
4l’audit interne : assure une couverture transversale des risques inhérents aux activités du Groupe selon une
logique «Processus», réalise des missions d’audit et de diagnostic des processus, des engagements et des
systèmes d’information de la banque, veille au déploiement du système de contrôle interne et valide ses
dispositifs ;
4l’audit opérationnel : assure une couverture verticale des risques inhérents aux activités du Groupe selon
une logique «Entité», réalise des missions d’inspection de contrôle de conformité comptable et procédurale
et instruit les missions spéciales et les réclamations relevant de pratiques suspectes ou frauduleuses ;
4la surveillance permanente : effectue le contrôle à distance des opérations de la banque, coordonne avec
les entités de contrôle interne la remontée de l’information sur les résultats de leurs activités et suit la mise
en place des recommandations de l’audit général.
Cette organisation est supportée par deux chargés de mission gérant respectivement les volets normes/méthodes
et administration des ressources humaines de l’audit général (formation, rotation des équipes).
56
Rapport
financier
Rapport financier
Environnement économique
59
60
Environnement bancaire
et financier
63
Analyse de l’activité
et des résultats de la banque
65
Affectation du résultat
68
Activité et résultats
des filiales
69
Résolutions de l’Assemblée
75
Rapport de gestion
04
Générale Ordinaire
Rapport général des commissaires
aux comptes - comptes sociaux
77
Comptes sociaux
78
Rapport général des commissaires
aux comptes - comptes consolidés
92
Comptes consolidés
Contacts
NB : Ce document reprend les
principaux éléments du rapport de
gestion consigné dans le dossier
de l’assemblée générale des
actionnaires.
Rapport
financier
93
108
4 14 avril 2004 : Assemblée Générale Ordinaire et Assemblée Générale Extraordinaire
- AGO : approbation de l’arrêté des comptes de l’exercice 2003
- AGE : décision d’augmentation de capital par apport en nature
4 28 mai 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire
- Augmentation de capital par apport en nature suite à l’OPA/OPE
de la Banque Commerciale du Maroc sur les titres Wafabank
431 décembre 2004 : Assemblée Générale Extraordinaire
- Fusion juridique de la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank
- Nouvelle dénomination sociale «Attijariwafa bank»
Avant de procéder à la présentation des réalisations de la banque au titre de l’année 2004,
il convient d’exposer l’évolution de la conjoncture nationale et de l’environnement bancaire
et financier durant cette période.
COMPTES SOCIAUX
Nous vous rappelons que le projet de votre nouvelle banque, Attijariwafa bank, a donné lieu
en 2004 à plusieurs assemblées d’actionnaires :
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Conformément à l’article 19 de nos statuts et aux dispositions légales, nous vous avons
réunis en Assemblée Générale Ordinaire pour vous rendre compte des résultats de
l’activité de votre société durant l’exercice clos au 31 décembre 2004 et soumettre à votre
approbation le bilan et les comptes arrêtés à cette date, ainsi que le projet de répartition
des bénéfices.
RAPPORT DE GESTION
Mesdames, Messieurs,
Rapport
financier
Rapport de gestion
COMPTES CONSOLIDÉS
04
Environnement
économique
1
L’évolution des principaux indicateurs économiques et financiers au terme de l’année 2004 témoigne d’un comportement relativement favorable de la majorité des secteurs d’activité (tourisme, BTP, mines…).
Le taux de croissance du PIB devrait s’établir à 5,5%. Cette tendance résulte principalement du
bon comportement du secteur agricole en 2003 et 2004 et du redressement de certains secteurs
non agricoles, en particulier le tourisme, le BTP, l’énergie et les mines.
Toutefois, le déficit commercial s’aggrave et le taux de couverture se détériore. Ce creusement
résulte essentiellement de l’importance de l’accroissement des importations par rapport aux
exportations.
1- Le secteur du bâtiment et des travaux publics
Le secteur du bâtiment et des travaux publics continue de profiter des opérations programmées
ces dernières années et dont la période de mise en œuvre va au-delà de 2004. L’amélioration des
conditions de financement du logement ainsi que la réglementation de l’immobilier ont apporté
de manière générale plus d’appui au secteur des bâtiments et travaux publics.
Ainsi, au terme de l’année 2004, le cumul des ventes de ciment s’est chiffré à 9,8 millions de
tonnes, en hausse de 5,6% par rapport à la même période de 2003, sous l’effet de la poursuite
des travaux d’infrastructures routières et de construction des logements sociaux.
2- Le secteur de l’énergie et des mines
Au terme des onze premiers mois de l’année 2004, la consommation totale de produits pétroliers
a atteint 5,8 millions de tonnes et a progressé en un an de 2,6%.
Cette évolution est attribuable à la hausse de la demande de la plupart des produits, à l’exception
des essences et du fuel dont les ventes ont pratiquement stagné.
L’électricité totale disponible a progressé de 7% en 2004 pour s’établir à 17,9 milliards de Kwh.
Parallèlement, les ventes d’électricité se sont élevées à 16,3 milliards de Kwh en progression de
7,1%, sous l’impulsion de l’accroissement de la demande du secteur industriel et des ménages.
Pour ce qui est du secteur des mines, la production de phosphates bruts a atteint à fin novembre
23,2 millions de tonnes, en progression de 9,7% d’une année à l’autre. La production et les
exportations d’acide phosphorique se sont accrues respectivement de 12,9% et de 23,0%, tandis
que celles des engrais ont fléchi de 3,5% et de 8,7% par rapport à la même période de 2003, sous
l’effet du recul de la demande mondiale.
3- Le secteur touristique
Au titre de l’année 2004, le nombre de touristes ayant visité le Maroc s’est établi à 5,5 millions,
en accroissement annuel de près de 16%. Les arrivées en provenance des marchés européens
et américains, principaux émetteurs de touristes, se sont accrues respectivement de 25,8% et
de 17,6%.
Parallèlement, les nuitées enregistrées au niveau des hôtels classés ont enregistré une nette
progression avec une hausse de 18% à la faveur de l’augmentation de 21% et de 8% respectivement
60
des nuitées des Français et des nationaux. Au niveau régional, les villes de Marrakech et Agadir
demeurent les principales destinations.
4- Les échanges extérieurs
À fin décembre 2004, la balance commerciale a dégagé un déficit de 69,6 milliards de dirhams,
en progression de 33,5% par rapport à celui enregistré à la même période de l’an dernier.
Cette évolution est imputable à la hausse de 14,1% des importations, rythme plus élevé que l’accroissement de 2,1% affiché par les exportations. Aussi, le taux de couverture s’est sensiblement
détérioré, revenant en un an de 61,6% à 55,2%.
Chiffrées à 155,3 milliards de dirhams, les importations ont augmenté de19,2 milliards de dirhams (+14,1%). Cette évolution a concerné particulièrement les importations de pétrole qui ont
progressé de 57,7% ainsi que la quasi-totalité des autres rubriques (+11,0%).
Parallèlement, les exportations ont rapporté 85,7 milliards de dirhams, recette en hausse de
1,8 milliard de dirhams (+2,1%) par rapport à leur niveau d’il y a un an. Cette progression est
attribuable en grande partie à la bonne performance des exportations de phosphates et dérivés
qui ont progressé de 22,0%. Le groupe OCP a en effet réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation
de 13,4 milliards de dirhams, en hausse de 26,1%.
Quant aux autres exportations, elles ont accusé une baisse de 1,2%, en raison de la chute des
ventes des produits alimentaires (-24,7%) particulièrement celles de crustacés, mollusques et
coquillages, agrumes, poissons frais et tomates.
5- Les recettes de voyages et celles relatives aux MRE
Les recettes voyages ont affiché une hausse de 12,0% pour atteindre 34,6 milliards à fin 2004.
Cet accroissement a concerné les virements bancaires reçus par les opérateurs touristiques
(+23,3%) et les apports en devises billets de banque (+6,6%).
À fin décembre 2004, suite à la progression des dotations accordées en devises billets de banque
(+8,6%), les dépenses voyages se sont inscrites en hausse de 2,9% pour s’établir à 5,396 milliards de dirhams. Par conséquent, la balance voyages a affiché un excédent de 29,183 milliards
de dirhams, en hausse de 13,8%.
Les recettes MRE sont passées de 34,582 milliards de dirhams sur la période 2003-2004, soit
un accroissement de 7,4%. Ceci est dû à la bonne tenue des virements bancaires (+6,1%), des
virements postaux (+17,5%) et des recettes en devises billets de banque (+6,6%).
6- Les investissements et prêts privés étrangers
Les investissements et prêts privés étrangers ont atteint 13,9 milliards de dirhams en 2004, soit
une baisse de 44,4% par rapport à la fin de l’année 2003, qui a connu la privatisation de 80% de
la Régie des Tabacs.
Notons que cette année a été marquée par la réalisation de l’opération de cession de 16% du
capital de Maroc Telecom, pour un montant de 12,4 milliards, couvert à hauteur de 6,4 milliards
par des apports en devises et de 6 milliards par des recours au crédit bancaire local.
7- Les finances publiques
Au terme de l’année 2004, la situation des charges et ressources du Trésor a dégagé une épargne budgétaire de 12,6 milliards de dirhams, en hausse de 6,1% par rapport à la même période
de l’année précédente.
Ainsi, les recettes ordinaires chiffrées à 116,6 milliards de dirhams ont enregistré une hausse
de 6,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution est attribuable
61
à l’amélioration de 6,7% des recettes fiscales suite à l’accroissement des produits de la TVA de
11,8%, de l’IS de 9% et de l’IGR de 10%.
Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 5,5% pour atteindre 15,8 milliards de
dirhams, à la faveur de l’augmentation de 41,6% du produit des monopoles.
Les recettes de privatisation sont, en revanche, revenues en un an de 6,3 milliards à 5,2 milliards
de dirhams, dont 760 millions ont résulté de la privatisation de 20% du capital de la Banque
Centrale Populaire et 4,4 milliards correspondant à la partie du produit de la cession du capital
de Maroc Telecom revenant au budget de l’Etat.
Les dépenses ordinaires se sont pour leur part élevées à 104 milliards, augmentant de 6,7%.
Cette hausse est liée essentiellement aux dépenses de fonctionnement, qui ont progressé de
6,0% pour atteindre 79,8 milliards de dirhams.
Les débours au titre de la compensation se sont également inscrits en hausse passant de 4,9 à
6,8 milliards, tandis que les charges en intérêts de la dette sont demeurées quasiment stables
à 17,4 milliards de dirhams. Quant aux dépenses d’investissement, elles se sont inscrites à 22,1
milliards et ont progressé de 11,3%.
Compte tenu du solde négatif des comptes spéciaux du Trésor (4,8 milliards) et de tous les éléments cités ci-dessus, le budget général fait apparaître un déficit de 14,3 milliards au lieu de 13,8
milliards correspondant à l’année précédente.
8- Agrégats monétaires et placements liquides
En décembre 2004, l’agrégat de monnaie M3 s’est établi à 415,8 milliards de dirhams, marquant une
hausse de 49,3 milliards ou 7,6% par rapport à la période correspondante de l’année précédente.
Cette évolution de la masse monétaire recouvre une hausse de la monnaie scripturale de 19,7
milliards ou 11,2% et une progression des placements à vue de 4,9 milliards soit 10,4%.
Les agrégats de placements liquides se sont chiffrés à 45,5 milliards de dirhams, en progression
de 25,4% par rapport à décembre 2003.
Cette hausse est le résultat de la forte progression des OPCVM (agrégats PL2 et PL3) atténuée
par la baisse des titres de créances négociables (PL1).
Encours
en millions de DH
AGRÉGATS
M1
Placements à vue
M2
Placements à terme
M3
Placements liquides
2003
251 137
47 843
298 980
87 360
386 340
36 323
2004
275 361
52 780
328 141
87 741
415 882
45 466
Variation
M/DH
+24 261
+4 980
+29 161
+381
+29 542
+9 143
%
+9,6
+10,4
+9,7
+0,4
+7,6
+25,4
La progression de la masse monétaire au sens large a résulté d’un renforcement des avoirs
extérieurs nets de 12,9% et d’un développement du crédit intérieur à caractère monétaire de
4,7% recouvrant un accroissement des concours à l’économie de 6,8% et, à l’inverse, un repli des
créances sur l’Etat de 7,4%.
9- L’inflation
Le taux d’inflation ressort à 1,5% en 2004, contre 1,2% en 2003. Ainsi, tous les groupes de produits constituant l’ICV ont contribué à la hausse des prix à la consommation. Il s’agit particulièrement des loisirs et culture (+2,6%), des soins médicaux (+1,8%) ou encore de l’habitation
(+1,7%). Globalement, les produits alimentaires ont vu leur indice augmenter de 1,6% et les non
alimentaires de 1,5%.
62
Environnement
bancaire et financier
2
Événements marquants
Fusion Banque Commerciale du Maroc – Wafabank et naissance
d’Attijariwafa bank
L’année 2004 s’est caractérisée par la naissance d’Attijariwafa bank, nouvelle banque issue
du rapprochement entre la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank. Utilisée dès le mois
de juin comme une marque commerciale, cette dénomination a été définitivement adoptée au
moment de la fusion juridique des deux banques, soit le 31 décembre 2004.
BCP en bourse
Avec l’introduction en Bourse de 20 % du capital de la Banque Centrale Populaire (BCP) en juin
dernier, la part de l’État est passée de 65% à 45%. Lors de l’OPV, les actions ont été sur-souscrites près de 9 fois soit un taux de satisfaction de 11,5%.
Renforcement de BNP Paribas dans le capital de BMCI
BNP Paribas a renforcé sa participation dans sa filiale marocaine en acquérant 10%
supplémentaires dans le capital de BMCI. Elle détient désormais 63,13% des parts de capital
de cette dernière. Cette acquisition s’est faite auprès de la compagnie d’assurances Axa qui a
réduit sa participation à 9,73%.
Nouveaux partenaires étrangers pour BMCE bank
La BMCE a enregistré en juin 2004 l’entrée du CIC, filiale du groupe bancaire français Crédit
Mutuel, dans son capital à hauteur de 10%.
En outre, son tour de table a enregistré en septembre l’entrée à hauteur de 3% de la banque
américaine Morgan Stanley à travers sa filiale de gestion d’actifs Morgan Stanley Investment
Management (MSIM).
Fusion Crédor-Wafasalaf
En 2004, la concentration du secteur du crédit à la consommation se poursuit avec la fusion de
Crédor et Wafasalaf qui a permis à cette dernière de se positionner en tant que leader national
du crédit à la consommation, avec une part de marché de 32%.
Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense avec 24 agences en propre
et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138 concessionnaires.
Évolution du secteur
L’année 2004 s’est caractérisée par une surliquidité quasi permanente du système bancaire,
qui a entraîné une baisse continue des taux. De plus, les mesures prises par Bank Al Maghrib
au début de l’année 2004, dans le cadre de la régulation du marché monétaire, ont contribué à
la détente des taux monétaires à un taux approximatif de 2,25% et, par conséquent, à la baisse
des rendements obligataires durant l’année 2004.
63
Les excédents de liquidités sont passés, en moyenne, de 4,1 milliards de dirhams en décembre
2003 à 5,8 milliards de dirhams en décembre 2004.
Reflétant cette situation, le taux du marché interbancaire a évolué tout au long de l’année à un
niveau légèrement supérieur à celui de la facilité de dépôt quotidienne (2,25%) et s’inscrit à
2,38% contre 3,15% une année auparavant.
Le marché obligataire a suivi la même tendance malgré un léger relèvement en fin d’année et
en août pour les maturités courtes.
Les taux des Bons du Trésor à 52 semaines, 2 ans, 5 ans et 10 ans ont ainsi accusé respectivement
une baisse de 104 pbs, 95 pbs, 98 pbs et 39 pbs sur une année.
Les taux des dépôts à terme et bons de caisse à 6 mois et à 12 mois ont évolué également
à la baisse, cédant respectivement 10 pbs et 31 pbs, s’inscrivant ainsi à 3,29% et 3,48% en
décembre 2004.
Les taux servis sur les dépôts en comptes sur carnets auprès des banques se sont inscrits à
2,35% pour le second semestre 2004, après 2,49% pour le premier semestre 2004 et 2,95%
pour le second semestre 2003.
L’année boursière 2004 s’est inscrite dans la continuité par rapport à 2003. La tendance
haussière du marché s’est poursuivie en 2004 et les indices MASI et MADEX ont clôturé l’année
respectivement à 4 521,98 et 3 483,61 points, avec une performance respective de +14,7% et
de +10,9%.
Le volume global de transactions a atteint 71,7 milliards de dirhams contre 53,2 milliards
de dirhams en 2003, soit une progression de 34,8%. Toutefois, en excluant les opérations
stratégiques, OPV et OPR (37,2 milliards de dirhams), le volume actions (marché central et
marché de blocs) a atteint 34,5 milliards de dirhams en 2004.
La capitalisation boursière, quant à elle, s’est située au 31 décembre 2004 à 206,5 milliards de
dirhams en progression de 78,8% par rapport à fin 2003.
Cependant, le volume des transactions enregistrées à fin décembre 2004 sur le marché
actions est de l’ordre de 34 528 millions de dirhams, soit une baisse de 22,7% par rapport à
l’année 2003.
Cette régression s’explique surtout par une chute du nombre d’opérations stratégiques
enregistrées sur le marché de blocs (-49,4%), malgré une forte hausse de l’activité sur le
marché central (+132,5%).
Dans ce contexte macro-économique, Attijariwafa bank a réalisé une croissance satisfaisante
de ses principaux indicateurs d’activité et de résultat tout en menant à bien son programme
de fusion.
64
Analyse de l’activité et
des résultats de la banque
3
Activité
Dépôts
Les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank se sont établis à la fin de l’exercice 2004
à 83 845 millions de dirhams, s’inscrivant en hausse de 5% (+ 3 972 millions de dirhams)
contre 7,5% pour la profession, engendrant ainsi une perte en part de marché de 0,5 point.
L’évolution des dépôts provient essentiellement des comptes chèques qui ont atteint
35 086 millions de dirhams, soit une progression de 10,2% (+ 3 261 millions de dirhams).
Cette croissance concerne davantage les comptes chèques MRE (+11,2%) que les comptes
chèques locaux (+9,7%).
Les comptes courants se sont situés à 11 660 millions de dirhams, soit une progression
de 9,1%.
La part des dépôts rémunérés a baissé de 2,45 points passant de 43,59% en 2003 à 41,14%
en 2004. Les comptes sur carnet ont totalisé 11 352 millions de dirhams à fin décembre
2004, soit une progression de 7%. Les DAT se sont situés à 20 738 millions de dirhams, soit
une baisse de 8,3% (-1 871 millions de dirhams), justifiée par la réalisation d’une opération
exceptionnelle à fin 2003. En conséquence, la structure des dépôts s’est améliorée.
Attijariwafa bank se place en deuxième position avec une part de marché de 29% (-0,52 point)
à moins de 1,31 point du premier et à plus de 13,67 points du suivant. Au niveau des comptes
chèques locaux et des comptes d’épargne, la banque se positionne en première place avec
une part de marché respectivement de 32,45% et 28,63%.
Crédits par décaissement
Les crédits ont enregistré une forte évolution, atteignant 55 097 millions de dirhams, soit
une hausse de 8,9% par rapport à 2003 (+4 485 millions de dirhams) contre 9,14% pour les
banques commerciales.
À fin décembre 2004, la part de marché d’Attijariwafa bank s’est située à 28,86%, confirmant
ainsi sa place de leader sur le marché et dépassant le second d’environ 6 points.
Cette évolution provient essentiellement des :
4 créances sur les sociétés de financement : +31,6% (+1,7 milliard de dirhams);
4 crédits de trésorerie : +11,4% (+2,1 milliards de dirhams) ;
4 crédits immobiliers : +22,5% (1,6 milliard de dirhams).
Par contre, les crédits à l’équipement ont régressé de 10,5% (-1,2 milliard de dirhams).
L’effort consenti au niveau des créances en souffrance a permis d’enregistrer une baisse de
3,38% par rapport à 2003. Par conséquent, la part de marché des crédits sains s’est améliorée de 16 points de base pour atteindre 29,2%.
Crédits par signature
Les crédits par signature de la banque ont affiché une baisse de 2,98% par rapport à 2003,
engendrée essentiellement par les avals-refinancement en devises (-1,8 milliard de dirhams).
La part de marché sur cette activité (30,35%) confère à la banque le premier rang de la profession.
65
Résultats
Au terme de l’exercice 2004, les résultats d’Attijariwafa bank incluent 12 mois d’activité de la
Banque Commerciale du Maroc et 4 mois d’activité de Wafabank. Les comptes de l’exercice
2003 des deux entités ont été retraités sur la même base afin de permettre une comparaison
entre les deux exercices.
Produit net bancaire
Au 31 décembre 2004, le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 3 142
millions de dirhams contre 2 979 millions de dirhams au 31 décembre 2003, s’inscrivant en
hausse de 5,44% (+162,18 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur une augmentation
de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire
(PNB) se présente comme suit :
Décembre
2004
Marge d’intérêt
Part / PNB.
Marge sur commissions
Part / PNB.
Résultat des opérations de marché
Part / PNB.
Divers autres produits bancaires
Diverses autres charges bancaires
Produit net bancaire
2 456,6
78,19%
429,9
13,68%
265,3%
8,44%
120,1
129,9
3 141,9
Décembre
2003
2 417,5
81,13%
355,0
11,91%
245,7
8,25%
70,1
108,5
2 979,7
Variation en%
KDH
39,1
-2,94 points
74,9
1,77 point
19,5
0,20 point
50,0
21,4
162,2
%
1,6
21,1
7,9
71,4
19,7
5,4
NB :
• l’activité et les résultats de la banque correspondent à l’activité Maroc ;
• les encours 2004 d’Attijariwafa bank sont comparés à la somme des encours 2003 des deux banques d’origine.
Marge d’intérêts
À fin 2004, la marge d’intérêt a augmenté de 1,62%, s’établissant ainsi à 2 456 millions de
dirhams. Cette progression est due essentiellement à la hausse des encours moyens des
crédits par décaissement de 13,15%.
4 Les intérêts et produits assimilés n’ont évolué que de 0,75%. Cette légère hausse a été
affectée par la baisse des produits sur titres de 15,9% (-126 millions de dirhams).
4 À l’inverse, les intérêts et charges assimilées ont baissé de 1,75%.
Marge sur commissions
La marge sur commissions a affiché une forte croissance de 21,1% pour s’établir à 429,88
millions de dirhams, soit +74,9 millions de dirhams par rapport à 2003. Cette évolution porte
principalement sur des commissions rétrocédées par les filiales.
Résultat des opérations de marché
Le résultat des opérations de marché a enregistré une hausse de 7,9%, pour s’établir à 265,25
millions de dirhams. Cette progression s’explique par le bon comportement du résultat de
change qui a augmenté de +41,2% (+67,5 millions de dirhams).
Par contre, le résultat des opérations sur titres de placement marque un recul de 43,8 millions
de dirhams en décembre 2004, soit une baisse de 53,5% en raison de la diminution des taux et
des encours.
Charges générales d’exploitation
Au 31 décembre 2004, les charges générales d’exploitation ont marqué une hausse de 7% (+97
millions de dirhams) due à l’imputation des coûts d’intégration des deux banques (119,9 millions
de dirhams). Hors charges d’intégration, les charges générales d’exploitation s’inscrivent en
baisse de 1,6%.
66
Le coefficient d’exploitation ressort ainsi à 47,03% contre 46,33% en 2003, soit +0,7 point.
À noter que hors coûts d’intégration, le coefficient se situe à 43,23% en 2004, soit une
baisse de 3,1 points.
Décembre
2004
Frais généraux
Charges de personnel (1)
Charges d’exploitation (2)
Autres charges générales
d’exploitation
Redevances crédit-bail immobilier
Dotations aux amortissements
d’exploitation
Charges générales d’exploitation
1 222,1
702,1
520,1
Décembre
2003
Variation en%
KDH
%
1 120,2
696,4
423,8
101,9
5,7
96,2
9,1%
0,8%
22,7%
2,6
6,6
-4,0
-60,3%
36,4
46,1
-9,7
-21,1%
216,3
207,5
8,8
4,3%
1 477,5
1 380,4
97,1
7,0%
(1) dont 49 MDH de coûts d’intégration
(2) dont 62 MDH de coûts d’intégration
Résultat brut d’exploitation
Le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 7,9% par rapport à l’année précédente,
passant de 1 593,6 millions de dirhams en 2003 à 1 719,2 millions de dirhams en 2004.
Cette évolution s’explique par la hausse du produit net bancaire (+5,4%), accompagnée
d’une maîtrise continue des charges générales d’exploitation (+7%), illustrant une gestion
rationalisée des moyens généraux.
Résultat courant
Le résultat courant est passé de 453,65 millions de dirhams en 2003 à 1 029,97 millions de
dirhams en 2004, soit une progression de 587 millions de dirhams.
Impactée par la fin du programme de mise à niveau du bilan engagé depuis deux années
pour l’ensemble des sociétés du Groupe, la dotation aux provisions nettes des reprises
s’est établie à 674,7 millions de dirhams. Les dotations de provisions clientèle ont atteint
913 millions de dirhams, Cependant que le volume des reprises de provisions clientèle
s’est situé à 427,8 millions de dirhams, attestant de l’attention dont les récupérations de
créances ont fait l’objet.
Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions a ainsi été porté à
77,64% au 31 décembre 2004 contre 70,52% au 31 décembre 2003.
Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à
une provision pour risques généraux de 100 millions de dirhams et à une provision pour
investissement de 110 millions de dirhams.
Résultat net
Le résultat net de la banque pour l’exercice 2004 ressort à 685,51 millions de dirhams
contre 248,49 millions de dirhams en 2003, soit une progression de 176% (+ 437,02 millions
de dirhams).
Fonds propres
Au terme de l’exercice 2004, les fonds propres de la banque, avant répartition des bénéfices,
totalisent 11,625 milliards de dirhams.
Total bilan
Le total bilan, hors succursales à l’étranger, s’est élevé à 100,971 milliards de dirhams à
fin décembre 2004.
67
Affectation
du résultat
4
L’exercice 2004, dont le détail du compte d’exploitation est présenté dans le rapport de Messieurs les
commissaires aux comptes, fait ressortir un bénéfice net de 685 506 174 dirhams. Le projet d’affectation de ce
résultat se présente comme suit :
Pour les résultats réalisés au Maroc :
. Résultat net de l’exercice ................................................................................................................. 685 506 174 dirhams
. Mise en réserve légale .........................................................................................................................34 275 309 dirhams
. Report des exercices précédents .......................................................................................................... 125 196 dirhams
. Bénéfice distribuable.................................................................................................. 651 356 061 dirhams
Répartition :
. Dividende statutaire ............................................................................................................................ 115 797 576 dirhams
. Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH ................................. 463 190 304 dirhams
. Soit un total de distribution de .............................................................................. 578 987 880 dirhams
. Mise en réserve extraordinaire.........................................................................................................72 089 116 dirhams
. Report à nouveau .......................................................................................................................................... 279 065 dirhams
Pour les résultats réalisés à l’étranger :
. Succursale de Paris (ex BCM) : le résultat net de l’exercice 2004 ressort à 149 326 euros soit la
contrevaleur de 1 646 649 dirhams à inscrire en report à nouveau.
. Succursale de Bruxelles (ex BCM) : l’exercice 2004 fait ressortir un déficit de 345 723 euros soit la
contrevaleur de 3 812 359 dirhams à inscrire en report à nouveau.
. Succursale de Bruxelles (Ex Wafabank) : le résultat net de l’exercice 2004 s’établit à 336 400 euros
soit la contrevaleur de 3 709 553 dirhams à inscrire en report à nouveau.
Perspectives 2005
En 2005, Attijariwafa bank poursuivra sa stratégie de croissance avec pour double objectif de finaliser le
programme de fusion dans les meilleures conditions d’efficacité et de poser les fondements de son projet
de développement.
Ainsi, la phase opérationnelle du programme d’intégration, démarrée en juillet 2004, devrait être achevée
en décembre 2005, au terme de la bascule progressive de l’ensemble du réseau d’agences vers le système
d’information cible. À fin avril 2005, le programme se déroulait en phase avec le planning et les budgets.
Par ailleurs, la banque déploiera une politique s’inscrivant dans la démarche stratégique qu’elle s’est
fixée et qui s’articule autour des axes suivants :
4consolider ses parts de marché et développer les créneaux à fort potentiel en s’appuyant sur la force
de distribution de l’activité retail et en optimisant les synergies intra-groupe ;
4développer les partenariats pour une croissance plus rapide ;
4préparer et lancer la mise à niveau des systèmes d’information afin d’accompagner la croissance du
Groupe sur la prochaine décennie ;
4démarrer le développement régional.
L’année 2005 devrait enregistrer une forte progression des volumes et des résultats grâce notamment à
la concrétisation des premières synergies de la fusion tant au niveau de la banque que de ses filiales.
68
Activité et résultats
des filiales
5
Filiales parabancaires
Wafasalaf
Durant l’année 2004, la production totale du secteur de crédit à la consommation a évolué
de 8% soit un financement de 10 milliards de dirhams. Cette croissance demeure soutenue
puisqu’en 2003 elle était de 6,5%.
La répartition de la production entre les différents produits confirme la prépondérance des
prêts non affectés qui représentent 73,8% des financements en 2004. Par ailleurs, cette année
a été marquée au niveau du secteur par une augmentation de la part de l’automobile et plus
particulièrement au niveau du leasing aux particuliers avec la LOA (location avec option d’achat).
En 2004, la concentration du secteur crédit à la consommation s’est poursuivie avec la
fusion de Crédor et Wafasalaf permettant à cette dernière de se positionner en tant que
leader national du crédit à la consommation.
Le rapprochement de Crédor (4e en 2003) et Wafasalaf (2e en 2003) a donné naissance
au premier intervenant du secteur avec une part de marché de 32% et un effectif de
402 personnes. Le nouvel ensemble possède le réseau de distribution le plus dense
avec 24 agences en propre et un réseau externe de 330 bureaux de postes et de 138
concessionnaires.
Au cours de l’année 2004, Wafasalaf est devenue prestataire de l’ensemble du réseau
Attijariwafa bank après généralisation de la gestion pour compte de tiers. Une convention
a également été signée dans ce sens avec le Crédit du Maroc. Wafasalaf a aussi initié
des partenariats majeurs dans les financements de l’automobile et de l’équipement des
ménages, qui seront opérationnels courant 2005.
En 2004, le financement du nouvel ensemble a atteint 3,3 milliards de dirhams, soit une
évolution annuelle de +8,1%. Ainsi, à périmètre constant, la part de marché s’est maintenue
à 32% tandis que le principal concurrent s’est situé à 24%.
Le mix produits de Wafasalaf fait ressortir une prépondérance des prêts non affectés qui
représentent 71% des financements.
La croissance de 8,1% s’appuie notamment sur la progression du revolving (+42%) et
celle de l’automobile (+24%) et plus particulièrement la LOA. Quant au prêt personnel, il a
enregistré une augmentation de 2,7%.
En 2004, le résultat net social de Wafasalaf s’est situé à 49 millions de dirhams. Ce dernier
se trouve affecté par l’effort de provisionnement de 96 millions de dirhams afin d’être en
conformité avec les normes de Banque Al Maghrib sur l’ex-Crédor.
En 2005, Wafasalaf finalisera son processus de rapprochement et mettra en œuvre les
partenariats initiés en 2004. Ainsi, elle pourra consolider sa position de leader du secteur
et impulser une nouvelle dynamique de croissance de son activité.
69
Wafa Immobilier
Wafa Immobilier a connu durant l’année 2004 une évolution modérée de son activité, avec une
augmentation des encours de l’ordre de 12%, et ce malgré plusieurs facteurs qui sont venus
perturber l’activité du secteur du financement de l’immobilier, notamment la fréquence des grèves
des conservations foncières et l’entrée en application de la nouvelle loi sur la copropriété.
Le résultat net de l’année 2004 s’est établi à 10 millions de dirhams contre 19 millions de
dirhams pour l’année 2003, accusant ainsi un recul de 47% relatif à l’effort important de
provisionnement.
Wafabail
En 2004, le secteur du crédit-bail a connu une progression exceptionnelle de 18% avec une
production totalisant 6,4 milliards de dirhams contre 5,43 milliards de dirhams en 2003.
Wafabail a affiché une production de 1,2 milliard de dirhams en 2004 contre 1,3 milliard en 2003
(-7,7%) en raison de la forte baisse enregistrée durant le 1er semestre 2004 (-30%). Par contre,
le 2e semestre a enregistré un rythme de production plus soutenu soit +19% par rapport au
2e semestre 2003 et +40% par rapport au 1er semestre 2004. Ainsi, la production 2004 a placé
Wafabail au 2e rang des sociétés de leasing de la place avec 19% de parts de marché.
L’évolution favorable du 2e semestre 2004 a eu un impact positif sur le niveau de l’encours
financier qui marque une hausse de 8% par rapport à fin 2003 (2,56 milliards de dirhams à fin
2004 contre 2,37 milliards de dirhams à fin 2003).
En conformité avec les nouvelles orientations stratégiques du Groupe, l’apport des réseaux
Attijariwafa bank a contribué dans cette production à hauteur de 80%, soit 966 millions
de dirhams.
Le produit net bancaire a atteint 117 millions de dirhams à fin 2004 contre 98 millions en 2003
(+19,6%). Le résultat financier de l’exercice 2004 s’est situé à –5,1 millions de dirhams suite à
un effort important de provisionnement (91 millions de dirhams de dotations nettes en 2004),
portant le taux de couverture des créances en souffrance à 85% en 2004 contre 66% en 2003.
L’exercice 2004 s’est achevé par la fusion des deux entités Wafabail et Attijari Leasing dans le
cadre global du processus d’intégration du projet Attijariwafa bank.
Pour l’exercice 2005, il est prévu une production de 1,7 milliard de dirhams, résultat de la forte
synergie avec les réseaux de la banque. Ceci permettra à Wafabail d’être en phase avec le
positionnement du Groupe : devenir le leader du secteur avec une part de marché de 25% dès
2005 et 30% à l’horizon 2006-2007.
Attijari Factoring
Le secteur du factoring a évolué de 8% en 2004 en raison du bon comportement de l’affacturage
domestique qui enregistre un taux de croissance à deux chiffres. Ce segment représente 70% du
marché de l’affacturage au Maroc.
La baisse de volume du marché de l’affacturage export trouve son origine dans une désaffection
du secteur textile. La montée des risques sur ce secteur a en effet amené les sociétés de factoring
à se montrer très restrictives pour les nouvelles entrées en relation.
L’affacturage domestique a enregistré une forte progression en raison de l’arrivée de nouveaux
utilisateurs : les grandes entreprises multinationales, les PME/PMI du secteur tertiaire, les
entreprises fournisseurs de la grande distribution. Ces derniers souhaitent externaliser la
fonction recouvrement auprès d’un factor pour bénéficier d’un levier de financement.
Attijari Factoring a connu une légère évolution de 4,9% par rapport aux réalisations de 2003. Cette
70
croissance recouvre une évolution très contrastée : chute brutale de la production export de
37% et hausse de la production domestique de 45%. Ainsi, le factoring domestique représente
65% de la production et dépasse pour la première fois l’activité export. Quant à la baisse de
l’activité export, elle s’explique par la montée des risques sur le secteur textile. La part de
marché d’Attijari Factoring a légèrement baissé, passant de 14,9% à 14,5%. Cependant, les
encours factures et encours financement ont connu un net redressement (+17,46% et 50,17%)
en fin d’année grâce aux opérations affacturage domestique.
Concernant les indicateurs de résultat, le PNB est en léger repli (-2,37% à 7,26 millions de
dirhams) par rapport à celui de 2003 en raison de la baisse de l’activité export, génératrice de
fortes commissions : 1,48% contre 1% pour le domestique.
Au niveau du résultat brut, la baisse (-9,50% à 4,38 millions de dirhams) est amplifiée par la
hausse des charges d’exploitation et la baisse du PNB.
Le résultat net ressort à 2,49 millions de dirhams, en baisse de 14,69%, subissant le recul du
résultat brut (-9,50%) et la constitution d’une provision de 250 000 dirhams pour porter le taux
de couverture des créances contentieuses de 92,5% à 95%.
Les prévisions 2005 tablent sur une production en forte hausse qui sera générée essentiellement
par l’activité affacturage domestique, ce qui devrait assurer une part de marché de 22%.
Les indicateurs d’activité devraient connaître une forte croissance en 2005 avec une
augmentation de l’encours factures et surtout financement. Les commissions à percevoir
devraient bénéficier partiellement de l’effet volume. Le résultat net devrait croître sensiblement
pour aboutir à un ROE en amélioration.
Wafa LLD
Le marché de la location longue durée a connu une importante évolution pour atteindre 8 500
véhicules au 31 décembre 2004, toutes catégories confondues. Le secteur a été marqué au
cours de l’année 2004 par l’arrivée d’un nouvel opérateur, Chaabi LLD, filiale de la Banque
Centrale Populaire.
L’exercice 2004 a été caractérisé par le transfert à Wafabank de la totalité des actions Wafa
LLD détenues par Wafabail, ainsi que le transfert du siège social. Wafa LLD a aussi procédé à
une augmentation de capital pour passer de 5 à 20 millions de dirhams.
Wafa LLD a connu en 2004 la signature d’un contrat important, pour une durée de 5 ans, avec
Maroc Telecom portant sur 447 véhicules destinés aux villes de Casablanca et Rabat.
Le chiffre d’affaires de Wafa LLD a fortement augmenté en 2004 (40,6 millions de dirhams
contre 14,6 millions de dirhams en 2003). Malgré la hausse des charges d’exploitation qui ont
doublé en 2004 (38,2 millions de dirhams contre 16,3 en 2003), Wafa LLD a clôturé l’année 2004
avec une progression du résultat net de +81% (-0,5 million de dirhams).
En 2005, la stratégie de développement de Wafa LLD prévoit de mettre à profit les synergies du
Groupe Attijariwafa bank, avec les objectifs suivants : 1 800 véhicules, 18% de parts de marché
et 67 millions de dirhams de chiffre d’affaires.
Wafa Cash
Wafa Cash poursuit et consolide sa politique de croissance. Ainsi, au terme de l’exercice 2004,
les volumes réalisés ont enregistré une progression de 10% pour atteindre un montant de 5,8
milliards de dirhams.
Parallèlement, le produit net bancaire s’est élevé à 150,4 millions de dirhams en progression de
6% par rapport à l’exercice 2003. Le résultat avant impôt, après dotations aux amortissements
et constitution de provisions, a atteint 94,2 millions de dirhams.
71
Durant l’exercice 2004, l’activité monétique a été marquée par le transfert de l’activité
commerçants et la cession des TPE au Centre Monétique Interbancaire, la mise en place du
nouveau système monétique «Magix», le projet de fusion BCM-Wafabank et la migration de la
monétique vers la banque.
À fin 2004, Wafa Cash a préservé sa position de leader sur le secteur des transferts internationaux
rapides et a renforcé sa présence commerciale par le développement de son réseau (140 agences
contre 80 une année auparavant) et le lancement d’une nouvelle formule «Cash Express».
En 2005, Wafa Cash se fixe pour objectif d’accroître les performances de ses produits existants
et de diversifier ses revenus par l’élargissement de son offre.
Filiales de la banque d’affaires
Attijari Finances Corp
Au titre de l’année 2004, Attijari Finances Corp a mené une démarche commerciale agressive
et soutenue, qui a permis la réalisation d’opérations stratégiques et de marché de grande
envergure (rapprochement BCM-Wafabank, rapprochement Crédor-Wafasalaf, privatisation de
Maroc Telecom).
L’année 2004 s’est caractérisée par une prédominance des opérations stratégiques, représentant un
volume de transactions d’environ 2,8 milliards de dirhams et générant 65% du chiffre d’affaires.
Le chiffre d’affaires 2004, réalisé au niveau de l’activité conseil, s’établit à 21,8 millions de
dirhams (hors opération Maroc Telecom).
Le résultat net 2004 s’est établi à 49 millions de dirhams contre 29 millions de dirhams l’année
précédente, soit une hausse de 72%.
Les axes de développement d’Attijari Finances Corp pour l’année 2005 porteront sur :
4 le renforcement du positionnement actuel, en tant que leader sur son marché, à travers une
consolidation du métier de fusions-acquisitions en tant que « core business » de la nouvelle
entité, en favorisant la constitution de champions nationaux, en focalisant sur des tailles de
transactions significatives, en rehaussant la contribution du métier « émission d’actions » dans
la structure de revenus et en développant les synergies potentielles avec le métier fusionsacquisitions (cessions partielles...) ;
4 le développement des synergies Groupe (Attijariwafa bank & Groupe ONA) ;
4 le renforcement du positionnement à l’international et l’identification en amont des
opportunités de développement.
Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation et Wafa Bourse
L’année 2004 s’est caractérisée par une forte augmentation du volume total sur le marché
boursier, qui passe de 53,7 milliards de dirhams en 2003 à 71,76 milliards de dirhams en 2004.
Deux événements majeurs ont marqué cet exercice :
4l’opération d’introduction en Bourse de la société Itissalat Al Maghrib à travers la cession par
l’Etat de 14,9% du capital (17 792 millions de DH) ;
4l’opération de l’offre publique d’achat et d’échange (OPA / OPE) initiée par la BCM sur les titres
Wafabank (10 646 millions de dirhams).
Le contexte favorable du marché boursier 2004 a permis aux sociétés de bourse du Groupe
Attijariwafa bank (Attijari Intermédiation et Wafa Bourse) de renouer avec une forte croissance
de leur activité. Ainsi, le volume des transactions en 2004 (pour les deux sociétés) s’établit à 41
milliards de dirhams contre 36 milliards de dirhams en 2003, soit une évolution de 15%.
La part de marché consolidée à fin 2004 s’établit à 56% contre 42% en 2003.
72
Le chiffre d’affaires consolidé de l’activité Intermédiation Boursière s’établit à 77 millions de dirhams,
enregistrant une forte croissance par rapport à l’année précédente (9 millions de dirhams en 2003).
Ainsi, malgré des charges d’exploitation élevées enregistrées par Attijari Intermédiation en 2004
(36 millions de dirhams contre 5 millions de dirhams en 2003), correspondant à une commission
de rétrocession de 30 millions de dirhams versée à Attijariwafa bank (pour les opérations
Ittissalat Al Maghreb et OPA/OPE Wafabank), le résultat net consolidé Attijari Intermédiation et
Wafa Bourse ressort à 28 millions de dirhams contre 4 millions de dirhams en 2003.
Les principaux axes de développement pour l’année 2005 seront centrés autour :
4des institutionnels locaux, en déployant une démarche de proximité avec une forte présence
des analystes et des commerciaux afin de proposer des restructurations de portefeuille basées
sur l’analyse fondamentale ;
4des institutionnels étrangers, en instituant une action proactive avec le département
« recherches et analyses boursières » pour préparer le retour des investisseurs étrangers
dans un contexte boursier relativement favorable ;
4du réseau, en sensibilisant le réseau de la banque sur le métier d’intermédiation boursière et
en drainant ainsi le volume d’affaires de la clientèle dépositaire de la banque qui opère avec
d’autres sociétés de bourse.
Wafa Trust
Wafa Trust a opéré en 2004 une transition dans le but de se recentrer sur deux nouvelles missions
qui lui ont été assignées : le capital investissement et le conseil en restructuration.
Durant l’année 2004, Wafa Trust a donc procédé à la finalisation des encours de dossiers de
conseil pour se consacrer, dès le début du deuxième trimestre, aux activités de montage de
fonds et de conseil en restructuration.
Dans l’activité Capital Investissement, Wafa Trust s’est chargée du montage d’un fonds spécialisé
dans l’agroalimentaire (AGRAM Invest) d’un montant de 200 millions de dirhams, en partenariat
avec Unigrains. Par ailleurs, elle a lancé un autre fonds dédié aux infrastructures (énergie,
télécommunications, ports, eau…) d’un montant prévisionnel de 1 milliard de dirhams.
Dans l’activité restructuration, Wafa Trust a réalisé trois grandes opérations de conseil en
restructuration pour des groupes nécessitant une mise à niveau et une mission d’assistance à
un investisseur pour l’achat d’une grande entreprise en liquidation judiciaire.
Pour l’année 2005, Wafa Trust continuera son processus d’intégration par la création d’une
nouvelle entité dédiée à l’activité du capital risque : Attijari Invest.
Wafa Investissement
Wafa Investissement est une filiale à 100% d’Attijariwafa bank, détenant un portefeuille de participations
dans des sociétés non cotées valorisé à 30 millions de dirhams à fin 2004. Ces participations
concernent essentiellement les secteurs du textile, des télécommunications et du papier.
En 2004, la société a enregistré une perte de 48,6 millions de dirhams, due à la constitution de
provisions pour dépréciation des titres d’un montant de 47,7 millions de dirhams.
En 2005, un renforcement de l’actionnariat de Wafa Investissement est prévu au niveau de
certaines sociétés avec, en parallèle, un désengagement dans d’autres sociétés dans lesquelles
elle détient des participations.
Filiales assurance et gestion d’actifs
Gestion d’actifs : Wafa Gestion et Attijari Management
Dans un contexte de marché financier favorable, où tous les indicateurs d’activité et indices ont
enregistré des performances satisfaisantes durant l’année 2004, l’activité gestion d’actifs a su
73
maintenir son développement avec une forte progression des encours sous gestion (81 milliards
de dirhams contre 68 milliards de dirhams en 2003, soit un taux d’évolution de 19%).
Les actifs des deux sociétés, Wafa Gestion et Attijari Management, ont enregistré une hausse
de 22%, soit 28,32 milliards de dirhams en 2004 contre 23,24 milliards de dirhams en 2003.
Le résultat net (consolidé de Wafa Gestion et Attijari Management) à fin 2004 ressort à 35
millions de dirhams. Cette performance a permis aux filiales du Groupe de consolider leur
position de leader sur le marché, avec une part de marché de 35%.
L’année 2005 s’inscrit sous le signe de la consolidation des acquis de la nouvelle filiale dont
les perspectives concordent avec l’élan de développement souhaité.
Wafa Assurance
Wafa Assurance a concrétisé de nombreux projets en 2004 conformément à son plan stratégique.
Au niveau du marché des particuliers, l’année 2004 a été caractérisée par une campagne
d’envergure de fidélisation des clients en automobile.
L’entrée en vigueur des nouvelles dispositions du code des assurances a conduit à revoir
le traité de nomination des agents généraux, dans une perspective plus dynamique,
notamment en matière de soutien et de partage des fruits de l’expansion. Les devoirs et
droits de l’agent, qui devient réellement exclusif, sont aussi mis en exergue.
Pour ce qui est du marché de l’entreprise, la même politique de rigueur technique a été
poursuivie, en élargissant les actions de prévention à nos partenaires.
Concernant le réseau bancaire, cette année de fusion a permis de poser les jalons d’un
développement ambitieux. Ainsi, les groupes de travail ont défini l’offre cible. Le processus de
basculement du portefeuille a été identifié et planifié. Le produit Confort Santé, hospitalisation
haut de gamme, a été lancé avec succès.
Des accords de partenariats ont été conclus pour la distribution des produits d’assurances
avec Barid El Maghrib et Crédit du Maroc.
Au niveau de l’organisation et des systèmes d’information, le projet de migration du Front
Office a été initié. Par ailleurs, les modules de connexion au système agents ou partenaires
continuent à se déployer progressivement.
Sur le plan de la gouvernance, les organes de contrôle et de régulation ont été renforcés
par la mise en place de trois comités issus du Conseil d’Administration. Il s’agit des comités
stratégiques, d’audit et des rémunérations. Au niveau de l’activité, les primes émises se sont
élevées à fin décembre 2004 à 1 516 millions de dirhams, en baisse de 11,9%, ramenant notre
part de marché à 12,8% contre 14,3% en 2003.
Les prestations et frais payés se sont élevés à 1 049 millions de dirhams contre 1 216 millions
de dirhams en 2003, alors que les provisions techniques brutes totalisent 8,1 milliards de
dirhams contre 7,6 milliards de dirhams au terme de l’année 2003, en variation brute de 656
millions de dirhams, soit 44% des primes contre 36,7% un an auparavant.
Les charges techniques d’exploitation de 376 millions de dirhams, s’inscrivent en hausse de
21,4% par rapport à l’année précédente.
Les produits de placements nets de charges ont atteint 750 millions de dirhams contre 285
millions de dirhams à fin décembre 2003, en hausse de 162,6%, et ce à la faveur de la plusvalue réalisée sur l’OPE BCM/Wafabank de 467 millions de dirhams.
Au terme de l’exercice, l’activité technique de la compagnie affiche un bénéfice avant impôts
de 288 millions de dirhams contre une perte de 66 millions de dirhams en 2003. Compte
tenu du résultat non technique (0,9 million de dirhams) et compte tenu d’une charge de l’IS
de 7 millions de dirhams, le bénéfice net ressort à 282 millions de dirhams contre -89 millions
de dirhams en 2003.
74
Résolutions
de l’Assemblée
Générale Ordinaire
7
Ê Première résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du conseil d’administration
et des commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2004, approuve
expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés ainsi que
les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un
bénéfice net de 685 506 174 DH.
Ê Deuxième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux
comptes sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés
anonymes, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.
Ê Troisième résolution
L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le conseil d’administration
à savoir :
Pour les résultats réalisés au Maroc
. Résultat net de l’exercice .....................................................................................685 506 174 dirhams
. Mise en réserve légale ............................................................................................ 34 275 309 dirhams
. Report des exercices précédents ............................................................................. 125 196 dirhams
. Bénéfice distribuable......................................................................651 356 061 dirhams
Répartition :
. Dividende statutaire ................................................................................................115 797 576 dirhams
. Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 30 DH..... 463 190 304 dirhams
Soit un total de distribution de ...................................................578 987 880 dirhams
. Mise en réserves extraordinaires ...................................................................... 72 089 116 dirhams
. Report à nouveau ............................................................................................................. 279 065 dirhams
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une
année de jouissance, de 30 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du lundi 4 juillet
2005 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur.
Pour les résultats réalisés par la succursale de Paris
L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à
euros 149 326, soit la contre-valeur de dirhams 1 646 649, en report à nouveau.
L’assemblée générale rappelle et confirme que le résultat de la succursale de Paris pour
l’exercice 2003 était de euros 80 200, soit la contre-valeur de dirhams 868 950 affectée
en report à nouveau.
Pour les résultats réalisés par la succursale de Bruxelles
Succursale ex-BCM
L’Assemblée Générale décide d’affecter le déficit de l’exercice 2004 s’élevant à euros
345 723, soit la contre-valeur de dirhams 3 812 359, en report à nouveau.
Succursale ex-Wafabank
L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2004 s’élevant à euros
336 400, soit la contre-valeur de dirhams 3 709 553, en report à nouveau.
75
Ê Quatrième résolution
En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du
conseil d’administration, quitus définitif et sans réserve de leur gestion pendant l’exercice dont les
comptes ont été ci-dessus approuvés et aux commissaires aux comptes pour leur mandat durant
ledit exercice.
Ê Cinquième résolution
L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du conseil
d’administration au titre de l’exercice 2005 à 4 000 000 DH.
Le conseil d’administration répartira cette somme entre ses membres dans les proportions
qu’il jugera convenables.
Ê Sixième résolution
L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur
Ali Iben Mansour El Houti El Hassani et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion.
Elle rend hommage à son action depuis plusieurs années au développement de la banque et le
remercie pour sa contribution aux travaux du conseil d’administration.
Ê Septième résolution
L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de Monsieur
Hassan Ouriagli et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion.
Ê Huitième résolution
L’Assemblée Générale ratifie la cooptation, décidée par le conseil d’administration du 9 mars
2005, de Monsieur Saad Bendidi, en qualité d’administrateur, en remplacement de Monsieur
Hassan Ouriagli et ce, pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à
l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2006.
Ê Neuvième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir constaté que les mandats d’administrateurs de la SNI,
représentée par Monsieur Hassan Bouhemou, et de Monsieur Abed Yacoubi Soussane venaient
à échéance à l’issue de la présente assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la
durée statutaire de six années qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale
devant statuer sur les comptes de l’exercice 2010.
Ê Dixième résolution
L’Assemblée Générale nomme en qualité de commissaires aux comptes le cabinet Ernst & Young,
représenté par Monsieur Ali Bennani, et renouvelle le mandat du cabinet Deloitte & Touche, représenté
par Monsieur Faouzi Britel, au titre des exercices clos au 31 décembre 2005, 2006 et 2007.
Ê Onzième résolution
L’Assemblée Générale, ayant pris connaissance du projet de vente d’actions de la société au
personnel du Groupe, approuve ce projet et confère tous pouvoirs au conseil d’administration ou à
toute personne qu’il désignera, pour mettre en place, fixer les modalités et réaliser ce projet.
Ê Douzième résolution
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes
pour accomplir les formalités de publicité ou autres, prescrites par la loi.
76
Price Water house
101, Bd Massira Al Khadra
20100 Casablanca
Deloitte et Touche Auditors
288, Bd Zerktouni
20000 Casablanca
Rapport général des commissaires aux comptes
exercice du 1er janvier au 31 décembre 2004
Aux Actionnaires
Attijariwafa bank
Casablanca
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états
de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank arrêtés au 31 décembre 2004, lesquels comprennent le bilan, le compte
de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’état des informations
complémentaires (ETIC), relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant
de capitaux propres totalisant DH 11 707 249 970 dont un bénéfice net de DH 687 050 051 sont la responsabilité des
organes de gestion de la Banque. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur
la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent
qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse
ne comportent pas d’anomalie significative. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents
justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une
appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi
que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de
notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
A notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle du patrimoine et de la situation financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 ainsi que du
résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément
aux principes comptables admis au Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et ainsi qu’il est décrit dans l’état B.35 de l’ETIC, nous attirons
votre attention sur le fait que le rapport général des commissaires aux comptes relatif aux états de synthèse de
Wafabank au 31 décembre 2003 faisait mention de la notification de redressement reçue en 2002 par celle-ci suite
à un contrôle fiscal. Au cours de l’exercice 2004, un accord a été signé entre l’Administration fiscale et Wafabank,
moyennant le paiement par cette dernière d’un montant de l’ordre de DH 160 millions.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration
destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque.
Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance que la banque a
acquis au cours de l’exercice :
465,44% du capital de Wafasalaf pour DH 819,4 millions ;
496,99% du capital de Wafa Cash pour DH 318,7 millions ;
465% du capital de Wafa Gestion pour DH 192 millions ;
499,99% du capital de Wafa Immobilier pour DH 164,4 millions ;
4100% du capital d’Attijari Immobilier pour DH 179,2 millions.
La Banque a également procédé à la création d’une filiale au Sénégal «Attijariwafa bank Sénégal» avec un capital de
DH 35,9 millions.
Par ailleurs, et suite à l’opération de fusion-absorption de ex-Wafabank par ex. BCM (Attijariwafa bank) décidée
par les Assemblées Générales Extraordinaires du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif au 1er septembre 2004,
Attijariwafa bank détient, tel que mentionné dans l’état B.6 de l’ETIC, une participation ou le contrôle dans les sociétés
qui restaient détenues par ex. Wafabank à la date de la fusion-absorption pour une valeur nette comptable globale de
DH 619 millions.
Les Commissaires aux Comptes
Le 12 avril 2005
77
Comptes Sociaux
au 31 décembre 2004
Bilan
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
ACTIF
31/12/2004
31/12/2003
Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
À vue
À terme
Créances sur la clientèle
Crédits de trésorerie et à la consommation
Crédits à l’équipement
Crédits immobiliers
Autres crédits
Créances acquises par l’affacturage
Titres de transaction et de placement
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de propriété
Autres actifs
Titres d’investissement
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés
Créances subordonnées
Immobilisations données en CB et en location
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
13 777 710
14 326 708
5 935 043
8 391 665
45 048 970
23 110 126
10 949 242
8 563 431
2 426 172
5 548 678
9 023 037
5 288 654
3 734 382
24 549 745
13 030 367
7 310 596
2 799 545
1 409 237
14 640 603
10 954 133
3 058 711
627 760
1 591 467
4 316 225
2 579 961
1 736 264
5 554 723
10 384 211
9 716 778
649 964
17 468
548 234
2 693 933
1 819 528
874 405
2 990 813
166 836
1 417 211
2 494 215
90 288
1 654 996
TOTAL ACTIF
103 334 669
57 483 935
PASSIF
31/12/2004
31/12/2003
3 805 495
1 548 387
2 257 108
85 135 761
48 592 882
11 657 631
20 989 975
3 895 272
2 346 517
780 896
1 565 621
48 014 115
24 984 216
6 728 712
15 050 162
1 251 025
1 885 623
690 540
110 000
661 199
379 285
420
9 019 087
1 929 960
420
4 180 192
1 368 514
70 733
101 185
687 050
432 509
103 334 669
57 483 935
Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
À vue
À terme
Dépôts de la clientèle
Comptes à vue créditeurs
Comptes d’épargne
Dépôts à terme
Autres comptes créditeurs
Titres de créances émis
Titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Autres titres de créance émis
Autres passifs
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Écarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau (+/-)
Résultats nets en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-)
TOTAL PASSIF
78
HORS BILAN
Engagements donnés
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
Engagements reçus
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
31/12/2004
31/12/2003
18 259 434
32 532
4 546 950
1 722 734
11 957 217
10 855 544
3 969
2 635 306
1 426 287
6 789 983
9 222 193
3 774 721
9 196 626
25 568
3 774 721
Compte de produits
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/2004
31/12/2003
I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
Produits sur titres de propriété
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Commissions sur prestations de service
Autres produits bancaires
4 298 120
455 306
2 224 966
675 451
103 367
33 072
468 199
337 759
3 319 386
348 757
1 764 452
649 502
63 280
II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Autres charges bancaires
1 063 306
112 993
744 636
783 441
70 713
604 067
25 296
180 381
108 660
III. PRODUIT NET BANCAIRE
Produits d’exploitation non bancaire
Charges d’exploitation non bancaire
3 234 814
78 733
21 410
2 535 946
35 507
1 078
IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION
Charges de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
1 565 980
695 814
32 653
609 583
4 275
223 654
1 109 202
493 454
28 507
401 246
8 217
177 777
V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Pertes sur créances irrécouvrables
Autres dotations aux provisions
2 106 074
1 065 989
813 134
226 951
1 904 608
1 083 823
623 393
197 392
VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Récupérations sur créances amorties
Autres reprises de provisions
1 415 187
915 304
27 735
472 149
1 076 746
909 728
8 970
158 048
VII. RÉSULTAT COURANT
Produits non courants
Charges non courantes
1 035 271
44 349
61 319
633 310
11 276
62 577
VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS
Impôts sur les résultats
1 018 301
331 251
582 009
149 500
687 050
432 509
IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
307 289
186 106
79
État des soldes de gestion
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/2004
31/12/2003
I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS
(+) Intérêts et produits assimilés
(-) Intérêts et charges assimilées
3 355 723
857 629
2 762 711
674 780
MARGE D’INTÉRÊT
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
2 498 094
33 072
25 296
2 087 930
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION
(+) Commissions perçues
(-) Commissions servies
7 776
469 303
4 083
307 294
468
MARGE SUR COMMISSIONS
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction
(+) Résultat des opérations sur titres de placement
(+) Résultat des opérations de change
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés
465 220
306 826
38 093
238 303
-4 179
35 747
126 524
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ
(+) Divers autres produits bancaires
(-) Diverses autres charges bancaires
272 217
121 434
129 927
162 271
68 549
89 630
PRODUIT NET BANCAIRE
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire
(-) Charges générales d’exploitation
3 234 814
19 552
56 393
21 410
1 565 980
2 535 946
-11 969
35 507
1 078
1 109 202
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour
créances et engagements par signature en souffrance
1 723 370
-936 085
1 449 203
-788 519
247 985
-27 375
1 035 271
633 310
-16 970
331 251
-51 301
149 500
(+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions
RÉSULTAT COURANT
RÉSULTAT NON COURANT
(-) Impôts sur les résultats
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
687 050
432 509
II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
(+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux
(+) Dotations aux provisions réglementées
(+) Dotations non courantes
(-) Reprises de provisions
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues
687 050
223 654
6 339
104 834
110 000
11 766
453 916
15 273
8 230
22 340
432 509
177 777
18 843
143 650
(+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
(-) Bénéfices distribués
660 345
363 624
630 353
357 750
(+) AUTOFINANCEMENT
296 720
272 603
21 311
163 596
1 221
1 078
80
ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉ
Principales méthodes d’évaluation appliquées
1. Présentation
5.4. Titres d’investissement
Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que des succursales et agences établies au Maroc et à l’étranger,
Paris et Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités Marocaines et les
succursales à l’étranger sont éliminés.
Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre
catégorie de titre, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue
période, des revenus réguliers.
2. Principes généraux
Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.
La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.
3. Créances et engagements par signature
Présentation générale des créances
• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée
initiale ou l’objet économique des concours :
À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la
valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.
5.5. Titres de participation
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis :
valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les
moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.
5.6. Pensions livrées
- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,
Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de la dette à
l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.
- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres
crédits pour la clientèle.
Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la
créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des
mouvements de fonds.
Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les
différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie
du compte de résultat.
Créances en souffrance sur la clientèle
Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.
Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :
- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.
- Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :
- 20% pour les créances pré-douteuses,
- 50% pour les créances douteuses,
- 100% pour les créances compromises.
Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés.
Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus
décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement.
Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des
créances en souffrance sont jugées nulles.
Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connus une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance
ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.
4. Dettes à vue et à terme
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,
- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la
clientèle.
Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations
de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du
compte de résultat.
5. Portefeuille titres
5.1. Présentation générale
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan
Comptable des Établissements de Crédit.
Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de
propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).
5.2. Titres de transaction
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une
intention de revente à brève échéance.
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.
Au 31/12/2004, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction.
5.3. Titres de placement
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à
l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie
de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant
d’être classés dans une autre catégorie de titres.
Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le
prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.
À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres
fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
6. Les opérations libellées en devises
Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont
convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.
La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts
en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou
autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés
acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.
La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.
Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur Comptabilisation.
7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère
La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du «
taux de clôture ».
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (Succursale de Paris et de
Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.
Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques. L’écart
résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres
au poste « écart de conversion ».
Conversion des éléments du compte de résultat
À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur
l’exercice.
8. Les provisions pour risques généraux
Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs
relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.
Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.
9. Les immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée
des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.
Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont
amorties sur les durées suivantes :
Nature
- Droit au bail
- Brevets et marques
- Immobilisations en recherche et développement
- Logiciels informatiques
- Autres éléments du fonds de commerce
Durée d’amortissement
Non amortissable
N/A
N/A
6,67
5
Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont
composées sont amorties sur les durées suivantes :
Nature
- Terrain
- Immeubles d’exploitation
- Mobilier de bureau
- Matériel informatique
- Matériel roulant
- Agencements, aménagement et installations
Durée d’amortissement
Non amortissable
25
6,67
6,67
5
6,67
10. Charges à répartir
Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont
susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.
81
Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :
Nature
- Frais préliminaires
- Frais d’acquisition des immobilisations
- Frais d’émission des emprunts
- Primes d’émission ou de remboursement
de titres de créance
- Autres charges à répartir
Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata
temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur
engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).
Durée d’amortissement
Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes
de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.
3
5
N/A
Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.
Commissions
N/A
Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service,
sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.
Entre 3 et 5 ans selon le cas
11. Provisions réglementées
13. Charges et produits non courants
Les provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires,
notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le
souci de bénéficier d’un avantage fiscal.
Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe
rare puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.
Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie d’absorption
de Wafabank en date du 31 décembre 2004, avec effet rétroactif à compter du 1er septembre 2004.
Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour
bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements
dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.
Les états de synthèse au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont
été établis à partir des données comptables issues des deux systèmes
comptables d’ex-BCM et ex-Wafabank. Les soldes comptables figurant dans
le compte de produits et charges de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004
comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité ex-BCM et 4 mois d’activité
d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives relatives à l’exercice
2003 correspondent aux soldes comptables ex. BCM au 31 décembre 2003.
12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de
produits et charges
Intérêts
Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés
ou empruntés.
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
BAM, Trésor
public service des
chèques postaux
Banques
au Maroc
Autres
établissements de
crédit au Maroc
Établissements de
crédit
à l’étranger
31/12/04
31/12/03
25 667
14 330 870
686 360
686 360
8 046 509
1 807 530
6 238 979
3 973 692
1 016 891
5 931 744
5 715 571
2 102 074
3 613 497
2 205 759
669 887
4 423 751
28 054 322
14 522 961
50 097
48 754
28 104 418
14 571 715
Comptes ordinaires débiteurs
Valeurs reçues en pension
au jour le jour
à terme
Prêts de trésorerie
au jour le jour
à terme
Prêts financiers
Autres créances
Créances en souffrance
12 940 216
9 496
251 337
251 337
455 725
435 023
435 023
925 433
-
1 590 964
956 038
634 926
2 982 894
837 128
106 846
2 982 894
3 973 692
47 250
3 472 651
851 492
2 621 159
SOUS-TOTAL
13 777 344
1 958 643
7 894 584
Intérêts courus à recevoir
TOTAL GÉNÉRAL
13 777 344
1 958 643
7 894 584
4 423 751
Ventilation des titres de transaction de placement et des titres
d’investissement par catégorie d’émetteur
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Titres
Établissements
de crédit et assimilés
Émetteurs privés
Émetteurs publics
TITRES COTÉS
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
51 542
TITRES NON COTÉS
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
3 857 568
61 143
3 796 425
13 795 688
13 339 182
383 372
73 134
TOTAL
3 909 110
14 048 015
40 444
252 327
194 912
57 415
11 098
31/12/04
31/12/03
129 772
217 475
1 138 007
194 912
315 335
590 131
26 531
627 760
-
165 566
17 818 822
13 339 182
610 081
3 869 559
-
12 948 372
11 536 307
590 131
18 956 829
13 078 144
Financiers
590 131
Non financiers
244 006
165 566
409 572
129 772
1 394 597
17 468
82
Créances sur la clientèle
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Secteur Privé
Secteur public
CRÉDITS DE TRÉSORERIE
Comptes à vue débiteurs
Créances commerciales sur le Maroc
Crédits à l’exportation
Autres crédits de trésorerie
CRÉDITS À LA CONSOMMATION
CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT
CRÉDITS IMMOBILIERS
AUTRES CRÉDITS
CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
Créances pré-douteuses
Créances douteuses
Créances compromises
SOUS-TOTAL
1 146 661
1 095 858
3 534
1 114
46 155
Entreprises
financières
480 075
480 075
31/12/03
12 397 249
5 550 321
1 721 445
945 663
4 179 821
435 844
7 241 626
2 790 124
279 191
1 127 989
18 683
1 109 306
17 793
275 710
4 744
3 470
267 496
1 480 848
31 253 631
10 612 460
44 662 239
24 272 023
386 730
277 723
45 048 970
24 549 745
17 793
880 621
644 917
416
3 500
231 788
1 364 078
55 171
8 032 942
3 937
31/12/04
1 130 557
21 298
143 638
965 621
-
982 980
1 315 301
Autre clientèle
21 475 001
8 387 819
2 777 451
1 746 774
8 562 957
1 434 431
10 794 521
8 532 115
1 002 112
1 424 060
26 042
147 108
1 250 910
168 640
-
Entreprises
non financières
18 967 644
6 166 969
2 773 501
1 742 160
8 285 014
70 353
10 570 710
499 172
15 195
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR
TOTAL GÉNÉRAL
1 315 301
1 480 848
31 253 631
10 612 460
Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Titres
TITRES DE TRANSACTION
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TITRES DE PLACEMENT
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TITRES D’INVESTISSEMENT
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Valeur
comptable brute
14 671 238
10 957 082
869 022
2 190 781
654 353
4 316 225
2 579 961
57 415
1 678 849
Valeur actuelle
14 640 603
10 954 133
868 001
2 190 710
627 760
4 316 225
2 579 961
57 415
1 678 849
Valeur de
remboursement
Plus-values
latentes
12 581 532
10 149 634
816 074
1 615 825
-
4 199 901
2 465 014
56 038
1 678 849
-
Moins-values
latentes
30 635
2 949
1 021
71
26 593
-
Détail des autres actifs
Provisions
30 635
2 949
1 021
71
26 593
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/04
OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES
DÉBITEURS DIVERS
Sommes dues par l’état
Divers autres débiteurs
31/12/03
6 833
393 136
281 396
111 740
144 951
108 545
36 407
55 246
8 261
COMPTES DE RÉGULARISATION
Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan
Comptes d’écarts sur devises et titres
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Comptes de liaison entre siège, succursale et agences au Maroc
1 136 252
283 501
114 007
52 383
4 534
395 022
210 058
75
21 497
9
PRODUITS À RECEVOIR ET CHARGES CONSTATÉES D’AVANCE
Autres comptes de régularisation
287 199
394 628
77 840
85 543
1 591 467
548 234
VALEURS ET EMPLOIS ASSIMILÉS
TOTAL
83
Titres de participation et emplois assimilés
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Dénomination
de la société émettrice
Participations dans les
entreprises liées
OGM
BCM CORPORATION
ATTIJARI CAPITAL RISQUE
CASA MADRID DÉVELOPPEMENT
ATTIJARI PROTECTION
SOMGETI
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK
ATTIJARI FINANCES
ATTIJARI IMMOBILIER
SOMACOVAM
BANQUE DU SÉNÉGAL
WAFA GESTION
WAFA IMMOBILIER
WAFA SALAF
WAFA CASH
CRÉDIT DU MAROC*
SOUK AL MOUHAJIR*
PARIS CASA FINANCES
Autres titres de participation
dans les entreprises liées*
Autres titres de participation
SNI*
SALIMA HOLDING
STÉ HOSPITALY HOLDING
MOUSSAFIR HÔTEL
TANGER FREE ZONE
SOCIÉTÉ INTERBANK
STÉ D’AMÉNAGEMENT DU
PARC NOUACEUR
CAPRI
CENTRE MONÉTIQUE
INTERBANCAIRE
BOUZNIKA MARINA
Secteur d’activité
Holding
Holding
Tourisme
Hôtellerie
Promotion
Immobilière
Gestion de cartes
bancaires
Promotion
Immobilière
Immobilier
Monétique
Promotion
Immobilière
Extrait des derniers états
de synthèse de la société émettrice
Date de
clôture de l’ex.
Situation
nette
Résultat
net
Produits
inscrits au
CPC de
l’exercice
1 828 201
239 192
72 085
1 086
26 000
44 999
4 441 084
4 424 483
100,00%
100,00%
99,99%
49,98%
80,75%
99,40%
50,00%
99,99%
100,00%
100,00%
100,00%
65,00%
99,99%
2 047 900
199 995
9 999
4 998
3 230
99
13 181
9 999
179 224
30 000
35 979
191 989
164 364
2 047 900
199 995
3 550
4 210
1 313
99
13 181
9 999
179 224
24 000
35 979
191 989
164 364
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
31/12/04
918 372
205 858
3 198
8 437
1 666
855
40 221
14 736
132 874
13 478
30 083
831
25
741
680
364
49 656
7 530
31/12/04
31/12/04
42 604
40 417
20 185
9 765
65,44%
819 414
819 414
31/12/04
351 711
49 019
96,99%
318 744
318 744
31/12/04
67 254
56 836
10,00%
371 604
371 604
15,25%
99,96%
991
2 555
991
1 109
36 818
36 818
3 883
10,00%
14,99%
33,34%
735 024
554
19 641
39 140
34 670
124 389
1 090 000
200 000
101 000
104 000
786 446
554
20 000
39 140
34 670
105 000
17,15%
28 309
28 309
11 500
16,00%
1 840
1 840
60 429
22,69%
13 714
13 714
124 000
100,00%
172 400
122 000
124 389
3 883
98 200
11,20%
10 999
10 838
1 000
50,00%
500
500
46 000
12,28%
5 650
5 284
3 000 TND
10,00%
2 583
2 583
1 500
100,00%
1 675
1 675
1 200
100
90 000
20,00%
100,00%
97,83%
240
244
86 983
240
244
86 983
20 000
100,00%
37 957
37 957
3 000
98,00%
2 550
2 550
17 000
100,00%
3 700
3 700
80 000
10 000
5 000
1 500
100,00%
100,00%
99,88%
100,00%
40 456
1 700
4 994
1 500
40 456
1 700
4 994
1 500
10 000
100,00%
2 066
2 066
5 000
20 000
66,00%
100,00%
3 980
20 000
248 044
405 353
392 059
13 295
3 980
20 000
247 908
395 217
382 465
12 752
5 632 883
5 554 723
Holding
885 000
Holding
200 000
Capital risque
10 000
Capital développement
10 000
Sécurité
4 000
Informatique
300
Banque off shore
3 000 $
Banque d’affaire
10 000
Immobilier
125 000
Gestion d’actif
5 000
Banque
2 000 000 CFA
Gestion d’actif
4 000
Immobilier
40 000
Crédit
113 081
à la consommation
Monétique
35 050
Établissement
833 818
de crédit
Distribution
6 500
Fonds de placement
2 555
MOROCCAN INFORMATION
Prestation de service
TECHNOPARK
BANQUE D’AFFAIRES TUNISIENNE Banque
gestion cartes
DÎNERS CLUB DU MAROC*
de paiement
MÉDI TRADE*
Trading
SCIAL MIFTAH*
Immobilier
WAFABAIL*
Crédit - bail
Intermédiation
WAFA BOURSE*
en bourse
WAFA COMMUNICATION*
Communication
Promotion
WAFA FONCIÈRE*
Immobilière
WAFA INVESTISSEMENT*
Holding
WAFA PATRIMOINE*
Gestion du patrimoine
WAFA SYSTÈMES CONSULTING*
Conseil informatique
WAFA SYSTÈMES DATA*
Informatique
Ingénierie InformaWAFA SYSTÈMES FINANCE*
tique
WAFA TRUST*
Ingénierie Financière
WAFA LLD*
Location Longue Durée
Autres titres de participation
Emplois assimilés
C/C associé
Autres emplois assimilés
TOTAL
Participation
Prix
Valeur
au capital d’acquisition comptable
en%
global
nette
Capital
social
-
31/12/04
21 858
17
598
21 243
5 105
5 105
1 952 589
243 075
99 048
* Participation ou filiale résultant de l’opération de fusion-absorption de l’ex-Wafabank par l’ex-BCM pour une valeur nette comptable globale de 619 MDH.
84
Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Nature
IMMOBILISATIONS DONNÉES
EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION
AVEC OPTION D’ACHAT
Crédit-bail sur immobilisations
incorporelles
Crédit-bail mobilier
- Crédit-bail mobilier en cours
- Crédit-bail mobilier loué
- Crédit-bail mobilier non loué
après résiliation
Crédit-bail immobilier
- Crédit-bail immobilier en cours
- Crédit-bail immobilier loué
- Crédit-bail immobilier non loué
après résiliation
Loyers courus à recevoir
Loyers restructurés
Loyers impayés
Créances en souffrance
Montant Montant des Montant des Montant
brut au acquisitions cessions ou
début
au à labrut
au cours de retraits
fin de
de
cours
l’exercice
l’exercice
de l’exercice l’exercice
Amortissements
Dotation
au titre de
l’exercice
Provisions
Cumul des Dotation au Reprises de Cumul des
amortissetitre de
ments
l’exercice provisions provisions
Montant
net
à la fin de
l’exercice
-
341 102
82
341 020
25 214
174 184
-
-
-
166 836
-
315 455
315 455
82
82
315 373
315 373
23 677
23 677
157 059
157 059
-
-
-
158 314
158 314
-
25 647
-
25 647
1 537
17 125
-
-
-
8 522
25 647
-
25 647
1 537
17 125
341 102
82
341 020
25 214
174 184
8 522
IMMOBILISATIONS DONNÉES
EN LOCATION SIMPLE
Biens mobiliers en location simple
Biens immobiliers en location simple
Loyers courus à recevoir
Loyers restructurés
Loyers impayés
Loyers en souffrance
TOTAL
-
Provisions
-
-
-
166 836
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Encours
31/12/2003
Dotations
Reprises
Autres
variations (*)
Encours
31/12/2004
PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de placement
Titres de participation et emplois assimilés
Immobilisations
Autres actifs
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF
Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature
Provisions pour risques de change
Provisions pour risques généraux
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
Provisions pour autres risques et charges
Provisions réglementées
2 706 908
989 444
926 563
2 533 932
5 303 721
2 597 573
34 271
74 129
934
966 092
6 614
6 339
10 400
912 761
10 250
3 552
2 532 687
379 284
28 302
3 573
259 215
34 193
54 001
332 275
99 897
482 068
2 542
957
122 804
21 618
334 147
571 050
7 744
5 183 591
30 635
78 161
11 334
0,00
800 540
133 401
2 616
384 353
15 881
154 291
110 000
TOTAL GÉNÉRAL
3 086 192
1 321 719
1 408 631
3 104 982
104 834
3 306
14 238
110 000
1 245
143 107
420 199
6 104 261
(*) : comprennent le stock de provisions de l’ex-Wafabank au 31/08/2004
85
Immobilisations incorporelles et corporelles
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Amortissements et provisions
Immobilisations
Montant des
Montant des
Montant
Montant brut Mouvements
cessions
acquisitions
brut à
au début de sur immobiliou retraits
en cours de
la fin de
l’exercice
sations
au cours de
l’exercice
l’exercice
l’exercice
IMMOBILISATIONS
148 204
INCORPORELLES
Droit au bail
57 343
Immobilisations en recherche et
développement
Autres immobilisations incorpo90 861
relles d’exploitation
Immobilisations incorporelles
hors exploitation
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 082 365
IMMEUBLES D’EXPLOITATION
855 047
. Terrain d’exploitation
94 101
. Immeubles d’exploitation. Bureaux 661 690
. Immeubles d’exploitation.
99 256
Logements de fonction
MOBILIER ET MATÉRIEL
1 080 520
D’EXPLOITATION
. Mobilier de bureau d’exploitation 220 645
. Matériel de bureau d’exploitation 574 969
. Matériel Informatique
269 515
. Matériel roulant rattaché
15 391
à l’exploitation
. Autres matériels d’exploitation
AUTRES IMMOBILISATIONS
578 304
CORPORELLES D’EXPLOITATION
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 568 494
HORS EXPLOITATION
. Terrains hors exploitation
84 071
. Immeubles hors exploitation
318 125
. Mobilier et matériel hors
33 056
exploitation
. Autres immobilisations
133 243
corporelles hors exploitation
Total
Montant des
amortissements et/ou
provisions
au début de
l’exercice
Montant des
amortissements sur
immobilisations sorties
1 356 739
5 867
1 497 427
91 120
328
146 485
1 265 619
5 538
1 350 942
53 678
27 276
4 875
76 079
1 530 463
672 362
113 472
558 725
525 405
14 525
5 805
8 719
4 089 072
1 508 773
201 767
1 207 584
1 435 755
237 660
189 872
34 550
22 272
3 945
1 603 355
268 265
197 675
31 558
3 945
225 288
2 494 215
1 240 508
201 767
982 296
99 422
39 985
2 992
42 977
56 444
166
3 230 569
4 875
76 079
-4 136
Montant
net à la fin
de l’exercice
-1 650
-4 111
27 276
Autres
variations
Cumul
-1 650
1 650
-4 111
53 678
Dotations
au titre de
l’exercice
1 417 211
146 485
1 274 863
8 498
-53
219 193
18 495
1 281 165
763 947
105 065
14 857
854 156
427 009
-10
-105
62
41 201
49 600
124 526
2 286
443
10 076
259 551
624 021
384 027
175 018
375 572
200 799
17 740
58 164
27 779
2 264
179
9 647
190 494
433 556
218 930
69 056
190 465
165 097
3 865
5 690
13 566
12 559
1 383
2 767
11 175
2 391
285 159
270 342
593 121
361 979
27 911
2 600
387 289
205 832
5 814
353 749
222 043
706 014
72 169
22 345
869
93 645
612 369
1 650
4 111
116 179
226 403
1 506
220 347
200 393
328 292
25 598
7 025
679
31 944
200 393
296 348
53
-1 762
31 346
24 335
2 657
26 992
4 354
111 274
-
12 930
190
145 983
22 236
12 663
190
34 709
2 887 202
531 272
5 586 499
1 489 433
217 148
27 147
1 679 435
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
4 362
3 911 426
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Dettes
Comptes ordinaires créditeurs
Valeurs données en pension
au jour le jour
à terme
Emprunts de trésorerie
au jour le jour
à terme
Emprunts financiers
Autres dettes
SOUS-TOTAL
BAM,Trésor
public et service des
chèques postaux
Banques
au Maroc
805
Autres établissements
de crédit
au Maroc
310 947
Établissements
de crédit
à l’étranger
604 235
-
90 893
90 893
378 954
378 954
-
126 147
10 747
7 881
1 999 762
72 413
1 927 350
228 491
28 552
-
217 845
708 529
2 861 040
Intérêts courus à payer
TOTAL GÉNÉRAL
-
217 845
708 529
2 861 040
31/12/04
31/12/03
915 987
2 469 609
542 260
1 927 350
239 238
162 580
483 051
1 551 549
3 787 414
2 337 012
18 081
9 505
3 805 495
2 346 517
Dépôt de la clientèle
1 551 549
185 813
116 599
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Secteur privé
Dépôts
Comptes à vue créditeurs
Comptes d’épargne
Dépôts à terme
Autres comptes créditeurs
SOUS-TOTAL
Secteur public
1 509 035
Entreprises
financières
947 838
84 478
5 316
114 500
356 990
1 598 829
1 419 328
Entreprises non
financières
14 634 067
1 315 713
6 236 549
3 355 312
25 541 641
31/12/04
31/12/03
31 500 840
10 299 283
14 325 039
177 654
48 591 781
11 614 996
20 760 566
3 895 272
24 980 612
6 680 311
14 916 509
1 251 018
56 302 816
84 862 615
47 828 450
273 146
185 664
85 135 761
48 014 115
Autre clientèle
Intérêts courus à payer
TOTAL GÉNÉRAL
1 598 829
1 419 328
25 541 641
56 302 816
86
Capitaux propres
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Encours
31/12/2003
ÉCARTS DE RÉEVALUATION
RÉSERVES ET PRIMES LIÉES AU CAPITAL
Réserve légale
Autres réserves
Primes d’émission, de fusion et d’apport
CAPITAL
Capital appelé
Capital non appelé
Certificats d’investissement
Fonds de dotations
ACTIONNAIRES. CAPITAL NON VERSÉ
REPORT À NOUVEAU (+/-)
RÉSULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION (+/-)
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2003
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2004
420
4 180 192
132 500
3 383 418
664 274
1 368 514
1 368 514
TOTAL
Affectation
du résultat
Autres
variations
65 565
4 351
61 214
4 773 331
-
101 185
3 320
432 509
-432 509
6 082 819
-363 624
Encours
31/12/2004
1 041
4 772 290
561 446
561 446
420
9 019 087
136 851
3 445 673
5 436 564
1 929 960
1 929 960
-33 772
70 733
687 050
687 050
5 988 055
11 707 250
Détail des autres passifs
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES
CRÉDITEURS DIVERS
Sommes dues à l’État
Sommes dues aux organismes de prévoyance
Sommes diverses dues au personnel
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés
Fournisseurs de biens et services
Divers autres créditeurs
COMPTES DE RÉGULARISATION
Charges à payer et produits constatés d’avance
Autres comptes de régularisation
TOTAL
31/12/04
31/12/03
3 706
901 327
575 360
48 221
89 587
1 705
94 762
91 692
980 589
313 290
667 299
242 870
240 293
100 136
21 767
29 880
2 282
72 992
13 236
178 036
106 409
71 628
1 885 623
661 199
Engagements de financement et de garantie
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS
Crédocs import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE
Crédocs import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS
Crédocs export confirmés
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de crédits données
Autres cautions, avals et garanties données
Engagements en souffrance
ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE
Garanties de crédits données
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique
Autres cautions et garanties données
Engagements en souffrance
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus
ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS D’ÉTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS DE L’ÉTAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
31/12/04
31/12/03
18 570 025
32 532
32 532
11 051 663
3 969
3 969
4 546 950
3 361 178
1 185 772
1 722 734
150 627
56
3 777
1 568 274
12 267 808
465 195
5 748 356
5 743 666
312 395
9 222 193
-
2 635 306
2 059 422
575 883
1 426 287
468 296
9 196 625
3 774 721
3 412
3 771 309
-
9 196 625
25 568
25 568
53 330
904 661
6 986 102
434 684
3 785 044
2 570 255
196 120
3 774 721
-
87
Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Opérations de couverture
31/12/04
OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME
Devises à recevoir
Dirhams à livrer
Devises à livrer
Dirhams à recevoir
Dont swaps financiers de devises
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS
Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt
Engagements sur marchés réglementés de cours de change
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments
Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments
Autres opérations
31/12/03
13 434 860
620 598
604 685
5 978 060
6 231 517
31/12/04
31/12/03
7 425 516
111 033
111 420
3 523 417
3 679 646
1 321 741
1 321 741
-
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Valeurs et sûretés reçues
en garantie
Valeur comptable
nette
Rubriques de l’actif ou du hors bilan
enregistrant les créances ou les
engagements par signature donnés
Bons de trésor et valeurs assimilés
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
N/D
TOTAL
-
Valeur comptable nette
Rubriques du passif ou hors bilan
enregistrant les dettes ou les
engagements par signature reçus
Bons de trésor et valeurs assimilés
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
168 780
AUTRES VALEURS ET SÛRETÉS
TOTAL
168 780
Valeurs et sûretés données en garantie
Montants des créances
et des engagements par signature
donnés couverts
Montants des dettes et
des engagements par signature
reçus couverts
-
Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelle
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
ACTIF
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de créance
Créances subordonnées
Crédit-bail et assimilé
TOTAL
D<= 1 mois
1 mois <D<=
3 mois
3 mois <D<=
1 an
1 an <D<= 5 ans
D<5 ans
TOTAL
10 265 019
20 844 468
1 561 292
885 428
2 405 372
876 750
1 157 050
3 245 973
3 984 549
735 904
7 761 489
8 446 020
8 532 010
3 007 382
13 043 401
42 789 313
17 875 993
32 670 780
4 167 550
8 387 572
16 943 413
11 539 392
73 708 707
1 195 781
64 387 612
1 590 221
5 818 313
698 690
11 709 649
3 029
58 018
65 363
3 553 084
81 973 592
65 583 392
7 408 534
12 408 339
61 047
65 363
86 526 675
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
Titres de créances émis
Emprunts subordonnés
TOTAL
88
Concentration des risques sur un même bénéficiaire
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Nombre de bénéficiaires
Total engagement
7
11 104 367
Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
BILAN
31/12/04
31/12/03
ACTIF
Valeurs en caisse, banques centrales, trésor public,service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédits et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de transaction et de placement et d’investissement
Autres actifs
Titres de participations et emplois assimilés
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations corporelles et incorporelles
84 042
4 761 871
3 976 111
1 194 494
56 979
42 915
57 960
4 249 675
1 642 490
129 772
16 381
59 072
72 597
2 975 575
1 447 767
2 005 546
852 755
80 342
9 531
18 187
70 608
1 544
55 690
8 492
8 899
101 185
3 194
7 350 704
7 014 436
3 299 636
2 820 616
PASSIF
Banques centrales, trésor public,service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédits et assimilés
Dépôts de la clientèle
Titres de créances émis
Autres passifs
Capital et réserves
Provisions
Report à nouveau
Résultat net
HORS BILAN
Engagements donnés
Engagements reçus
Marge d’intérêts
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/04
31/12/05
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
dont : intérêts
Commissions sur engagements
-Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
dont : intérêts
Commissions sur engagements
-Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS
-Intérêts et charges assimilés sur opérations avec la clientèle
-Intérêts et charges assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES
2 224 966
2 127 292
97 674
455 306
450 830
4 476
675 451
3 355 723
744 636
112 993
857 629
1 764 452
1 679 643
84 809
348 757
335 018
13 739
649 502
2 762 710
604 067
70 713
674 780
MARGE D’INTÉRÊTS
2 498 094
2 087 930
89
Commissions sur prestations de service
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/04
31/12/03
Commissions sur fonctionnement de comptes
Commissions sur moyens de paiement
Commissions sur opérations sur titres
Commissions sur titres en gestion ou en dépôt
Commissions sur prestations de service sur crédit
Commissions sur activités de conseil et d’assistance
Commissions sur ventes de produits d’assurance
Autres commissions sur prestations de service
74 728
137 315
36 579
37 828
84 806
12 034
17 388
67 520
66 128
123 165
13 995
28 032
36 554
105
14 190
25 121
TOTAL
468 199
307 289
Résultat des opérations de marché
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
31/12/04
+ Gains sur titres de transaction
- Pertes sur titres de transaction
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION
+ Plus-values sur cessions des titres de placement
+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement
- Moins-values de cession sur titres de placement
- Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT
+ Gains sur opérations de change virement
+ Gains sur opérations de change billets
- Pertes sur opérations de change virement
- Pertes sur opérations de change billets
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE
+ Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt
+ Gains sur produits dérivés de cours de change
+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments
- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt
- Pertes sur produits dérivés de cours de change
- Pertes sur produits dérivés d’autres instruments
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR PRODUITS DÉRIVÉS
36 401
10 250
1 927
6 631
38 093
196 216
65 557
19 008
4 462
238 303
31/12/03
44 572
1 985
560
10 250
35 747
85 506
48 771
7 607
146
126 524
10 164
14 344
-4 179
Charges générales d’exploitation
-
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
CHARGES
Charges de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
TOTAL
31/12/04
31/12/03
695 814
32 653
609 583
4 275
223 654
493 454
28 507
401 246
8 217
177 777
1 565 980
1 109 202
Produits sur titres de propriété
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
Catégorie des titres
31/12/04
31/12/03
Titres de placement
Titres de participation
1 075
102 292
63 280
TOTAL
103 367
63 280
90
Autres produits et charges
(en milliers de DH)
agrégé au 31 décembre 2004
AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES
31/12/04
31/12/03
Autres produits bancaires
Autres charges bancaires
337 759
180 381
186 106
108 660
TOTAL
157 378
77 446
Produits d’exploitation non bancaire
Charges d’exploitation non bancaire
78 733
21 410
35 507
1 078
TOTAL
57 323
34 429
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES
2 106 074
1 904 608
REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES
1 415 187
1 076 746
44 349
61 319
11 276
62 577
PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE
PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS
Produits non courants
Charges non courantes
Répartition du capital social
agrégé au 31 décembre 2004
Capital social : 1.929.959.600,00
Nom et prénom ou dénomination sociale
A- ACTIONNAIRES MAROCAINS
FINANCIÈRE D’INVESTISSEMENTS
INDUSTRIELS & IMMOBILIERS
ONA
AL WATANIYA
WAFACORP
WAFA ASSURANCE
GROUPE MAMDA & MCMA
AXA ASSURANCES Maroc
S.N.I
CDG
CIMR
OPCVM
DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS
ZELLIDJA
Nombre d actions ou de parts sociales : 19.299.596
Adresses personnelles ou du siège
social
Activité
C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca
Holding
C/° ONA 61 rue d’Alger Casablanca
Holding
83 avenue des FAR Casablanca
Assurances
42 Bd Abdelkrim Al Khattabi Casablanca
Holding
1 Rue Abdelmoumen Casablanca
Assurances
16 Rue Abou Inane Rabat
Assurances
120 Avenue Hassan II Casablanca
Assurances
Angle rues d’Alger
Holding
et Duhaume Casablanca
140 Place My El Hassan Rabat
Éts Financier
Bd Abdelmoumen Casablanca
Caisse de Retraite
Éts Financier
Avenue des FAR Casablanca
Holding
TOTAL
B- ACTIONNAIRES ÉTRANGERS
SANTUSA HOLDING
CREDITO ITALIANO
CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID
FININVEST
DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS
TOTAL
Paseo de La Castellana N° 24
1Piazza Corduzio 2010
Eloy Gonzalo N° 10 - 28010
91/93 Bd pasteur 6éme étage
bureau 30615
Holding
Éts Financier
Éts Financier
Valeur nominale de l’action ou de la part sociale : 100 DHS
Nombre d’actions
Pourcentage
ou de parts sociales
du droit
de vote détenu
Exercice précédent
Exercice actuel
2 831 833
996 773
1 383 659
1 399 641
281 677
462 070
1 920 245
478 459
2 831 833
14,67
2 865 033
1 005 894
904 953
854 172
1 499 404
726 018
14,85
5,21
4,69
4,43
7,77
3,76
673 203
3,49
466 781
462 070
608 543
2 168 514
2,42
2,39
3,15
11,24
9 754 357
15 066 418
2 790 338
397 500
660 465
2 794 599
397 500
660 465
14,48
2,06
3,42
Éts Financier
277 200
1,44
82 477
103 414
0,54
13 685 137
19 299 596
100
Aspects fiscaux
au 31 décembre 2004
Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la retenue à
la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre part, sur l’IS et l’IGR
relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le paiement par cette dernière d’un
montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes.
91
Price Water house
101, Bd Massira Al Khadra
20100 Casablanca
Deloitte et Touche Auditors
288, Bd Zerktouni
20000 Casablanca
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES
CONSOLIDÉS - EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2004
92
Comptes consolidés
au 31 décembre 2004
Bilan consolidé
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
ACTIF
Valeurs en caisse, banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Valeurs en caisse
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
À vue
À terme
Créances sur la clientèle
Crédits de trésorerie et à la consommation
Crédits à l’équipement
Crédits immobiliers
Autres crédits
Créances acquises par l’affacturage
Opérations de crédit-bail et de location
Titres de transaction et de placement
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de propriété
Autres actifs
Titres d’investissement
Bons du trésor et valeurs assimilées
Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés
Titres mis en équivalence
Entreprises à caractère financier
Autres entreprises
Créances subordonnées
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Écarts d’acquisition
31/12/2004
31/12/2003 (*)
13 898 396
13 059 112
839 284
12 263 487
6 425 224
5 838 264
50 176 798
27 634 525
10 949 242
8 741 779
2 851 253
3 304 925
164 609
14 734 245
10 954 133
2 906 033
874 079
1 888 743
4 457 582
2 579 961
1 877 621
1 009 556
0
5 548 757
4 990 625
558 132
7 359 679
3 117 450
4 242 229
26 062 363
13 720 424
7 310 596
3 510 370
1 520 973
631 096
147 917
10 521 124
9 716 778
649 964
154 381
633 013
2 693 944
1 819 528
874 416
2 612 188
67 885
67 885
1 742 081
2 749 671
1 865 078
101 325
1 779 070
68 559
TOTAL ACTIF
108 255 171
58 226 920
PASSIF
31/12/2004
31/12/2003 (*)
24 980
7 595 978
2 640 096
4 955 882
85 158 870
48 513 635
11 657 631
21 002 401
3 985 203
1 586 288
1 572 502
2 378 005
579 021
1 798 984
48 148 944
25 089 470
6 728 712
15 057 805
1 272 957
170 000
170 000
13 786
2 828 892
920 291
1 009 970
384 930
200 061
5 436 564
1 929 960
664 274
1 368 514
2 269 213
1 892 901
376 312
214 396
200 734
13 662
3 819 612
3 750 491
69 121
372 351
364 622
7 729
108 255 171
58 226 920
Capitaux propres
Part du groupe
Part des intérêts minoritaires
9 460 159
389 974
6 147 900
76 850
TOTAL
9 850 132
6 224 750
Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
À vue
À terme
Dépôts de la clientèle
Comptes à vue créditeurs
Comptes d’épargne
Dépôts à terme
Autres comptes créditeurs
Titres de créances émis
Titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Autres titres de créance émis
Autres passifs
Écarts d’acquisition
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence
Part du groupe
Part des intérêts minoritaires
Résultat net de l’exercice (+/-)
Part du groupe
Part des intérêts minoritaires
TOTAL PASSIF
93
HORS BILAN
Engagements donnés
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
Engagements reçus
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
31/12/2004
31/12/2003 (*)
18 523 775
94 015
4 653 063
1 739 819
12 036 878
10 801 997
1 100
2 754 139
1 176 785
6 869 973
9 284 980
120 000
9 106 216
58 764
3 921 055
257 100
3 634 015
29 940
Compte de produits et charges consolidé
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
Produits sur titres de propriété
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Commissions sur prestations de service
Autres produits bancaires
II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Autres charges
III. PRODUIT NET BANCAIRE
Produits d’exploitation non bancaire
Charges d’exploitation non bancaire
IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION
Charges de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
Charges externes
Autres charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
Dotations aux amortissements sur écarts d’acquisition
Reprises sur écarts d’acquisition
V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Pertes sur créances irrécouvrables
Autres dotations aux provisions
VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Récupérations sur créances amorties
Autres reprises de provisions
VII. RÉSULTAT COURANT
Produits non courants
Charges non courantes
VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS
Impôts sur les résultats
IX. RÉSULTAT NET DES EXERCICES INTÉGRÉS
X. QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE
Entreprises à caractère financier
Autres entreprises
XI. RÉSULTAT NET DU GROUPE
Part du groupe
Part des intérêts minoritaires
31/12/2004
31/12/2003 (*)
8 103 793
379 883
3 847 989
918 780
23 238
1 474 324
1 070 181
389 399
2 989 637
284 388
1 105 590
122 771
1 155 856
321 033
5 114 156
288 918
46 166
2 862 826
1 174 291
63 176
1 097 600
44 294
483 465
609 583
4 275
223 654
80 144
3 484 677
297 535
1 916 232
649 502
34 591
65 541
327 374
193 902
858 333
119 560
604 210
210
21 184
113 169
2 626 344
124 562
5 414
1 189 290
528 559
30 915
424 266
7 266
198 283
401 246
8 217
177 777
28 536
2 886 874
1 700 900
769 189
416 785
1 755 450
1 224 101
28 086
503 263
1 282 514
152 691
456 230
978 975
685 963
293 012
-78 616
1 943 256
1 124 265
627 214
191 777
1 035 220
926 959
8 970
99 291
619 630
11 734
62 623
568 741
178 700
390 041
-17 690
-78 616
214 396
200 734
13 662
-17 690
372 351
364 622
7 729
94
État des soldes de gestion consolidé
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
31/12/2004
I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS
(+) Intérêts et produits assimilés
(-) Intérêts et charges assimilées
MARGE D’INTÉRÊT
(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION
(+) Commissions perçues
(-) Commissions servies
MARGE SUR COMMISSIONS
(+) Résultat des opérations sur titres de transaction
(+) Résultat des opérations sur titres de placement
(+) Résultat des opérations de change
(+) Résultat des opérations sur produits dérivés
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ
(+) Divers autres produits bancaires
(-) Diverses autres charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières
(+) Autres produits d’exploitation non bancaire
(-) Autres charges d’exploitation non bancaire
(-) Charges générales d’exploitation
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
(+) Autres dotations nettes de reprises aux provisions
(±) Dotations nettes des reprises aux amortissements des écarts d’acquisition
RÉSULTAT COURANT
RÉSULTAT NON COURANT
(-) Impôts sur les résultats
(-) Impôts différés
Résultat net des entreprises intégrées
Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence
RÉSULTAT NET
(±) Résultat net du groupe
(-) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence
II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
(+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux
(+) Dotations aux provisions réglementées
(+) Dotations non courantes
(-) Reprises de provisions
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues
(+) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
(-) Reprises sur écarts d’acquisition
(-) Charges (produits) nettes d’impôts différés de l’exercice
(+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
(-) Bénéfices distribués
(+) AUTOFINANCEMENT
31/12/2003 (*)
5 146 652
1 512 749
3 633 903
1 474 324
1 155 856
318 468
1 071 284
61 574
1 009 710
2 863 269
723 980
2 139 289
65 541
21 184
44 357
327 378
815
326 563
24 391
218 290
-4 179
238 502
48 739
135 166
5 114 156
11 560
274 569
46 166
2 862 826
2 491 293
-1 217 901
89 266
-80 144
1 282 514
-303 539
568 292
117 671
293 012
-78 616
214 396
214 396
-78 616
39 230
127 677
166 907
42 954
93 726
2 626 344
-4 779
124 562
5 414
1 189 290
1 551 423
-815 551
-87 707
-28 536
619 630
-50 889
178 240
461
390 041
-17 690
372 351
372 351
-17 690
293 012
483 465
6 340
70 834
390 041
198 283
11 990
143 650
374 264
559 542
61 434
9 846
14 349
21 311
103 931
1 312
1 078
80 144
28 536
682 581
376 191
306 390
689 648
365 496
324 152
(*) Les données comptables comparatives relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables consolidés de l’ex-BCM hors le groupe OGM.
95
Principes comptables et méthodes d’évaluation
Principes généraux
Il est à noter que la Banque Commerciale du Maroc (BCM) a procédé à une fusion par voie
d’absorption de Wafabank en date du 31 décembre 2004 avec effet rétroactif à compter du
1er septembre 2004.
Les états de synthèse consolidés au 31 décembre 2004 de Attijariwafa bank ont été établis
à partir des données comptables issues de deux systèmes comptables d’ex-BCM et d’exWafabank. Les soldes comptables figurant dans le compte de produits et charges de
Attijariwafa bank au 31 décembre 2004 comprennent, par conséquent, 12 mois d’activité
d’ex-BCM et 4 mois d’activité d’ex-Wafabank. Les données comptables comparatives
relatives à l’exercice 2003 correspondent aux soldes comptables d’ex-BCM au 31 décembre
2003 hors le groupe OGM.
La présentation des états de synthèse consolidés du groupe Attijariwafa bank est conforme
aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.
Les comptes consolidés sont établis sur la base des comptes sociaux de chacune des
entités entrant dans le périmètre de consolidation.
Principales méthodes d’évaluation
Présentation générale des créances
Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur
durée initiale ou l’objet économique des concours :
- créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,
- crédits de trésorerie, crédits à l’équipement, crédits à la consommation, crédits immobiliers,
autres crédits, opérations de crédit-bail et de location, créances acquises par affacturage
pour la clientèle.
Créances en souffrance
Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément
à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales dispositions appliquées se
résument comme suit :
- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances
prédouteuses, douteuses ou compromises,
- les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues
par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de 20 %, 50% ou 100 % pour
respectivement les créances prédouteuses, douteuses et compromises.
Les provisions relatives aux risques de crédit sont déduites des postes d’actif concernés.
Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les intérêts ne sont
plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur encaissement.
Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états
de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,
- comptes à vue créditeurs, compte d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs
pour la clientèle.
Portefeuille titres de transaction, de placement et d’investissement
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du
Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les titres sont classés d’une part, en fonction
de la nature juridique du titre (titres de créance ou titres de propriété), et d’autre part, en
fonction de l’intention (titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement).
Provisions pour risques généraux
Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de faire face à des
risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables
avec précision.
Principes et modalités de consolidation
Il est à noter que la filiale Wafa Assurance détenue à hauteur de 70% par le groupe
Attijariwafa bank a été consolidée par une mise en équivalence en respect des principes
comptables du PCEC qui prévoient de consolider les filiales non financières selon la
méthode de la mise en équivalence.
Les titres détenus dans des participations d’importance minime en termes de valeur
comptable et de résultat ainsi que ceux détenus en vue de leur cession ultérieure ne sont
pas compris dans le champ de la consolidation.
Opérations de crédit-bail
Les opérations de crédit-bail sont retraitées au niveau des comptes consolidés comme
suit :
-les encours de crédit-bail réalisés par les établissements de crédit du groupe sont
présentés dans les comptes consolidés dans la rubrique « Opérations de crédit-bail et de
location ». Cette rubrique enregistre l’encours financier tel qu’il ressort de la comptabilité
financière. La différence entre l’encours financier, porté dans les comptes consolidés, et
l’encours présenté dans les comptes sociaux est portée en réserves consolidées, après
prise en compte de l’impôt différé
-les immobilisations acquises en crédit-bail par les entités consolidées sont reclassées
au bilan consolidé dans la rubrique « Immobilisations incorporelles ou corporelles »
par la contrepartie d’une dette financière. Les loyers payés sont neutralisés par la
constatation d’une dotation aux amortissements des immobilisations et d’une charge
financière enregistrée dans la rubrique « charges sur les immobilisations de crédit-bail
et de location ».
Provisions réglementées
Les provisions réglementées sont, après prise en compte le cas échéant de l’impôt différé,
annulées au niveau des comptes consolidés.
Impôts différés
Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires introduites
par les règles fiscales et des retraitements de consolidation sont calculés société par
société selon la méthode du report variable, en tenant compte de la conception étendue.
Écart d’acquisition
L’écart d’acquisition positif, assimilé à une prime payée pour acquérir les titres, est inscrit à
l’actif du bilan consolidé et amorti sur une durée maximale de vingt ans.
L’écart d’acquisition négatif, assimilé à une provision pour risques, est inscrit au passif du
bilan consolidé et repris en résultat sur une durée n’excédant pas dix ans.
Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de l’exercice au cours
duquel ils ont été constatés. Cette situation concerne tous les écarts d’acquisition du
groupe « Attijariwafa bank » à l’exception de l’écart d’acquisition de CAPRI qui est amorti
sur 5 ans.
Il est à noter que l’écart de première consolidation a été subdivisé en écart de réévaluation
relatif à la relation clientèle lequel constitue l’élément notable du bilan consolidé de
Attijariwafa bank au 31 décembre 2004. Cet actif incorporel correspond à la capacité
de l’ensemble acquis de maintenir et de renouveler des contrats bénéficiaires avec ses
clients.
L’évaluation de cet actif incorporel est sensiblement identique à celle qui a été faite lors de
des évaluations pour la fusion ex. BCM et ex. Wafabank. Pour cette raison, il sera affecté
en totalité à l’activité bancaire. Cet actif sera amorti linéairement sur une durée 10 années
considérant qu’au-delà de cette période, la relation avec la clientèle deviendra propre au
nouvel ensemble.
Conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan de l’entité étrangère sont convertis sur
la base du cours de la devise à la date de clôture.
Les règles appliquées pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe «Attijariwafa bank»
sont celles préconisées par les dispositions du Plan Comptable des Établissements de
Crédit.
Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours
historiques d’acquisition des titres et de constitution des réserves. L’écart résultant de cette
correction (cours de clôture – cours historique) est constaté en réserve consolidée « Écart
de conversion ».
Le périmètre de consolidation
Conversion des éléments du compte de résultat
Le périmètre de consolidation est constitué par la société mère « Attijariwafa bank » et les
sociétés sous contrôle exclusif ou conjoint ainsi que celles sur lesquelles le groupe exerce
une influence notable. Les comptes consolidés regroupent donc les comptes :
- de la Banque Attijariwafa bank lesquels comprennent les comptes des succursales à
l’étranger ,
- des filiales et participations significatives.
Le périmètre de consolidation ainsi constitué est repris en détail dans l’État A1.
Les comptes de toutes les entités consolidées sont arrêtés au 31 décembre 2004 à
l’exception d’OGM dont les comptes sont arrêtés au 30 septembre 2004.
Méthodes de consolidation
Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière exclusive, sont
consolidés selon la méthode de l’intégration globale.
Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière conjointe, sont
consolidés selon la méthode de l’intégration proportionnelle.
Les comptes des entreprises à caractère financier dans lesquelles le Groupe
«Attijariwafa bank» exerce une influence notable sont consolidés selon la méthode de mise
en équivalence.
L’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise
constaté sur l’exercice.
Le résultat apparaissant sur le bilan est ramené au niveau de celui du compte de résultat
par la constatation d’un écart inscrit parmi les capitaux propres au poste « Écart de
conversion ».
Élimination des opérations réciproques
Opérations réciproques n’affectant pas le résultat consolidé
Les opérations réciproques significatives à l’échelle de l’ensemble du groupe sont éliminées
pour l’établissement des comptes consolidés.
Opérations réciproques affectant le résultat consolidé
Les profits de cession internes significatifs à l’échelle de l’ensemble du groupe sont
éliminés.
Les pertes internes sont maintenues si elles ont un caractère définitif, sinon elles sont
éliminées.
Les comptes des entreprises à caractère non financier sont, à l’exception des titres
représentatifs des participations significatives dans les SCI, consolidés selon la méthode de
mise en équivalence quel que soit le pourcentage de contrôle du Groupe.
96
Liste des entreprises consolidées
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
Dénomination
ATTIJARIWAFA BANK y compris
succursales à l’étranger
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK
ATTIJARI IMMOBILIER
ATTIJARI FACTORING MAROC
BCM CORPORATION
ATTIJARI FINANCES CORP.
ATTIJARI INTERMÉDIATION
ATTIJARI GESTION
ATTIJARI MANAGEMENT
WAFA BAIL
WAFA SALAF
WAFA CASH
WAFA GESTION
WAFA INVEST
WAFA IMMOBILIER
WAFA CORP
WAFA ASSURANCE
CDM
OGM
CAPRI
MLIHIA
ATTIJARI AL YOUSSOUFIA
SIFAP
Capital social
en milliers
de DH
Adresse
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
% du
contrôle
% d’intérêts
Contribution
au résultat
consolidé
1 929 960
58, bd Pasteur - Tanger
15,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
15,bd Moulay Youssef - Casablanca
15,bd Moulay Youssef - Casablanca
15,bd Moulay Youssef - Casablanca
15,bd Moulay Youssef - Casablanca
5, bd Abdelmoumen - Casablanca
1, avenue Hassan II - Casablanca
15, rue Driss El Hrizi - Casablanca
416, rue Mustapha El Maâni - Casablanca
163, avenue Hassan II - Casablanca
5, bd Abdelmoumen - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
1, bd Abdelmoumen - Casablanca
bd Mohammed V - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
19,bd Abdelmoumen - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
37,rue Ait Ourir Borgogne - Casablanca
3 000 KUSD
125 000
30 000
200 000
10 000
5 000
1 000
1 000
86 748
113 080
35 050
4 000
39 999
40 000
113 832
350 000
833 818
885 000
124 000
20
50 000
36 000
50,00%
100,00%
75,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
97,83%
65,39%
97,00%
65,00%
100,00%
100,00%
100,00%
70,00%
24,62%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
67,00%
50,00%
100,00%
75,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
97,83%
65,39%
97,00%
65,00%
100,00%
100,00%
100,00%
70,00%
24,62%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
67,00%
Liste des entreprises entrées et des entreprises sorties du périmètre de consolidation
Méthode de
consolidation
176,41%
Mère
0,09%
0,09%
0,92%
-5,03%
1,92%
10,01%
2,64%
4,13%
-7,91%
10,24%
25,40%
6,54%
-24,18%
4,69%
-37,44%
-76,68%
26,29%
-8,85%
-9,46%
0,03%
-0,61%
0,76%
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Intégration globale
Mise en équivalence
Mise en équivalence
Intégration globale
Mise en équivalence
Mise en équivalence
Intégration globale
Mise en équivalence
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
Dénomination
Entreprises entrées :
WAFA BAIL
WAFA SALAF
WAFA CASH
WAFA GESTION
WAFA INVEST
WAFA IMMOBILIER
WAFA CORP
CDM
OGM
SIFAP
WAFA ASSURANCE
Entreprises sorties :
BELAIR I
BELAIR II
BELAIR III
RANOUIL
BARBARA
ZAKAT
TAN
HIVERNAGE
MARRAKECH EXPANSION
MAIMOUNA
PASTEUR
ATTIJARIA AL AKKARIA
ATTIJARI CAPITAL RISQUE
CASA MADRID DÉVELOPPEMENT
ATTIJARI PROTECTION
MOUSSAFIR HÔTEL
STÉ D’AMENAGEMENT DU PARC NOUACER
SOMGETI
Adresse
5, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca
1, Avenue Hassan II - Casablanca
15, Rue Driss El Hrizi - Casablanca
416, Rue Mustapha El Maâni - Casablanca
163, Avenue Hassan II - Casablanca
5, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca
2,Bd Moulay Youssef - Casablanca
Bd Mohammed V - Casablanca
2,Bd Moulay Youssef - Casablanca
37,Rue Ait Ourir Bourgogne - Casablanca
1, Boulevard Abdelmoumen - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
17, av. prince my abdellah - Tanger
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
2,bd Moulay Youssef - Casablanca
37, rue Ait Baamrane - Casablanca
12, rue Abderrahmane El Ghafiki Agdal - Rabat
52,Avenue Hassan II- Casablanca
2,Bd Moulay Youssef - Casablanca
97
Liste des entreprises laissées en dehors de la consolidation
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
Dénomination
SOMACOVAM
SOUK AL MOUHAJIR
WAFABANK OFFSHORE DE TANGER
PARIS CASA FINANCES
ATTIJARI CAPITAL RISQUE
CASA MADRID DÉVELOPPEMENT
ATTIJARI PROTECTION
SOMGETI
BANQUE DU SÉNÉGAL
DINERS CLUB DU MAROC
WAFA BOURSE
WAFA COMMUNICATION
WAFA FONCIÈRE
WAFA SYSTÈMES CONSULTING
WAFA SYSTÈME DATA
WAFA SYSTÈME DATA
WAFA TRUST
WAFA LLD
SCI BELAIR I
SCI BELAIR II
SCI BELAIR III
SCI RANOUIL
SCI BARBARA
SCI ZAKAT
SCI TAN
SCI HIVERNAGE
SCI MARRAKECH EXPANSION
SCI MAIMOUNA
SCI PASTEUR
SCI AL AKARIA
SAPINO
MOUSSAFIR HÔTELS
MEDI TRADE
BOUZNIKA MARINA
SCI AL MIFTAH
IMMOBILIÈRE INTERBANCAIRE
WAFA PATRIMOINE
Montant des
capitaux
propres au
31/12/04
Valeur comptable nette des
% du contrôle
titres détenus au
31/12/04
5 000
991
500 KUSD
3 198
8 437
1 666
855
44 415
2 285
10 497
5 050
4 602
2 729
15 215
2 961
4 081
7 133
3 112
-104
9
2 860
4 563
471
5 245
914
305
2 671
24 000
991
4 115
1 197
3 550
4 210
1313
99
35 979
1 675
37 957
2 550
3 700
4 994
1 500
2 066
3 980
20 000
2 983
4 104
7 111
11 863
2 988
2 390
2 841
5 531
299
5 266
25
4 999
13 714
36 670
240
500
244
1 267
1 700
% d’intérêts
Montant du
résultat au
31/12/04
100,00%
100,00%
99,99%
49,98%
80,75%
99,40%
100,00%
100,00%
100,00%
98,00%
100,00%
99,88%
100,00%
100,00%
66,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
99,00%
99,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
22,69%
33,34%
100,00%
99,99%
49,98%
80,75%
99,40%
100,00%
100,00%
100,00%
98,00%
100,00%
99,88%
100,00%
100,00%
66,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
99,00%
99,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
22,69%
33,34%
50,00%
100,00%
6,67%
99,98%
50,00%
100,00%
6,67%
99,98%
831
25
741
680
7 846
-1 329
1 200
836
-701
-94
-463
-22
-22
-27
-27
-25
-22
-1 415
-60
-245
-18
396
39
Motif justifiant l’exclusion du
périmètre de consolidation
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
En cours de création.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Activité non significative.
Créances sur la clientèle
CRÉANCES
CRÉDITS DE TRÉSORERIE
Comptes à vue débiteurs
Créances commerciales sur le Maroc
Crédits à l’exportation
Autres crédits de trésorerie
CRÉDITS À LA CONSOMMATION
CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT
CRÉDITS IMMOBILIERS
AUTRES CRÉDITS
(en milliers de DH)
Secteur public
1 146 661
1 095 858
3 534
1 114
46 155
Autre
clientèle
880 621
644 917
416
3 500
231 788
4 866 015
55 171
8 210 804
188 162
2 766 269
Total
31/12/04
Total
31/12/03
12 625 510
5 554 509
2 072 313
566 161
4 432 527
890 069
7 241 629
3 496 322
285 929
618 727
147 917
290 285
1 244 990
26 841 376
17 793
1 130 965
21 298
143 638
966 029
972 615
142 152
42 093
788 369
1 514 954
32 459 886
17 939 657
53 646 332
982 980
17 793
1 315 301
SECTEUR PRIVÉ
Entreprises
non financières
18 583 569
5 782 527
2 773 868
1 742 160
8 285 014
1 429 428
10 570 710
499 172
16 935
64 497
164 609
21 125 032
8 037 484
2 777 818
1 746 774
8 562 957
6 295 443
10 794 521
8 709 976
1 188 077
2 830 766
164 609
416 534
2 121 373
163 450
185 731
1 772 191
168 640
OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION
CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR
CRÉANCES EN SOUFFRANCE (nettes)
Créances pré-douteuses
Créances douteuses
Créances compromises
TOTAL
Entreprises
financières
514 181
514 181
30 275
1 214 714
98
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
CRÉANCES
COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS
VALEURS REÇUES EN PENSION
au jour le jour
à terme
PRÊTS DE TRÉSORERIE
au jour le jour
à terme
PRÊTS FINANCIERS
AUTRES CRÉANCES
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
TOTAL
Bank Al Maghrib,
Trésor Public
et Services des
Chèques Postaux
13 041 277
0
Banques
au Maroc
368 282
251 337
251 337
2 763 070
2 763 070
(en milliers de DH)
Autres établisse- Établissements
ments de crédit
de crédit à
et assimilés au
l’étranger
Maroc
128 919
936 539
435 023
435 023
857 119
224 758
3 865 340
1 244 187
2 621 153
3 084 887
47 250
13 898 396
3 607 447
7 561 420
127 383
1 067 012
127 383
3 090
Total
31/12/04
Total
31/12/03
14 475 018
686 360
686 360
0,00
6 755 793
4 007 258
2 748 536
3 084 887
1 132 217
27 607
5 933 009
26 161 883
12 908 437
4 780 139
2 050 779
2 729 360
1 487 886
671 903
35 500
Ventilation des titres de transaction de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur
TITRES
TITRES COTÉS
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TITRES NON COTÉS
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TOTAL
Établissements
de crédit et
Émetteurs publics
assimilés
51 542
252 327
194 912
40 444
57 415
11 098
3 999 523
61 143
3 937 782
598
4 051 065
13 795 688
13 339 182
383 372
73 134
14 048 015
Émetteurs privés
financiers
835 853
non financiers
91 328
64 797
835 853
0
26 531
165 566
Total 31/12/03
1 231 050
194 912
162 656
129 772
873 482
17 960 777
13 339 182
610 081
4 010 916
598
165 566
835 853
Total 31/12/04
256 894
19 191 826
Valeurs des titres de transactions et de placement et titres d’investissement
Titres
TITRES DE TRANSACTION
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TITRES DE PLACEMENT
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Titres de propriété
TITRES D’INVESTISSEMENT
Bons et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
Valeur comptable
Valeur actuelle
brute
14 764 955
10 957 082
716 344
2 190 781
900 748
4 457 582
2 579 961
57 415
1 820 206
14 734 245
10 954 133
715 322
2 190 710
874 080
4 457 582
2 579 961
57 415
1 820 206
Valeur de remboursement
129 772
13 085 296
11 536 307
1 394 608
154 381
13 215 068
(en milliers de DH)
Plus-values
latentes
Moins-values
latentes
12 431 533
10 149 634
666 074
1 615 825
30 710
2 949
1 022
71
26 668
4 341 258
2 465 014
56 038
1 820 206
Détail des autres actifs
Provisions
30 710
2 949
1 022
71
26 668
(en milliers de DH)
INSTRUMENTS OPTIONNELS
Instruments optionnels achetés
Provisions pour dépréciation des instruments optionnels achetés
OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES
Comptes de règlements des opérations sur titres
Diverses autres opérations sur titres
Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses
DÉBITEURS DIVERS
Sommes dues par l’État
Sommes dues par les organismes de prévoyance
Sommes diverses dues par le personnel
Comptes clients de prestations non bancaires
Divers autres débiteurs
VALEURS ET EMPLOIS DIVERS
Valeurs et emplois divers
Provisions pour dépréciation des valeurs et emplois divers
COMPTES DE RÉGULARISATION
Produits à recevoir
Charges constatées d’avance
Autres comptes de régularisation
IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIF
664 888
439 460
5 110
29 872
15 255
175 191
56 163
56 163
201 526
125 350
5 687
10 780
1 116 415
266 336
32 117
817 962
44 443
371 998
60 720
19 694
291 584
51 229
TOTAL
1 888 743
633 013
6 833
6 833
59 710
8 260
8 260
99
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dettes
Comptes ordinaires créditeurs
Valeurs données en pension
au jour le jour
à terme
Emprunts de trésorerie
au jour le jour
à terme
Emprunts financiers
Autres dettes
au jour le jour
à terme
DETTES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL
INTÉRÊTS COURUS À PAYER
(en milliers de DH)
BAM,Trésor public
Autres
et service des Banques au Maroc établissements
chèques postaux
de crédit au Maroc
24 980
421 367
333 056
0
1 991 751
1 079 853
911 898
990 538
191 986
191 986
0
TOTAL
Établissements
de crédit
à l’étranger
600 640
31/12/04
31/12/03
1 380 043
488 939
1 374 196
8 684
1 365 511
410 346
84 263
79 555
4 708
0
865 081
1 888 145
13 540
865 081
239 238
0
2 856 833
1 079 853
1 776 979
3 117 921
205 526
191 986
13 540
13 540
0
0
0
0
60 634
20 261
24 980
3 595 643
2 234 741
1 704 960
7 620 958
2 378 005
Dépôts de la clientèle
(en milliers de DH)
Secteur privé
Dépôts
Comptes à vue créditeurs
Comptes d’épargne
Dépôts à terme
Autres comptes créditeurs
Intérêts courus à payer
TOTAL GÉNÉRAL
Secteur public
1 509 035
Entreprises financières
947 838
84 478
5 316
114 500
356 990
1 598 829
1 419 328
Entreprises non
financières
14 495 014
1 315 713
6 236 549
3 377 490
25 424 767
31/12/04
31/12/03
31 559 286
10 299 283
14 337 465
245 407
48 511 174
11 614 996
20 772 992
3 985 203
274 505
25 085 846
6 680 324
14 924 147
1 272 957
185 670
56 441 441
85 158 870
48 148 944
Autre clientèle
Titres de créance émis
(en milliers de DH)
Titres de créance émis
CERTIFICATS DE DÉPÔTS ÉMIS
Certificats de dépôts émis
Intérêts courus à payer
BONS DE SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT ÉMIS
Bons de sociétés de financement émis
Intérêts courus à payer
EMPRUNTS OBLIGATAIRES ÉMIS
Emprunts obligataires émis
Intérêts courus à payer
AUTRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
Autres titres de créances émis
Intérêts courus à payer
TOTAL
Valeur comptable
31/12/04
2 535
2 500
35
1 569 967
1 525 925
44 042
31/12/03
170 000
170 000
13 786
5 194
8 593
1 586 288
170 000
Détail des autres passifs
(en milliers de DH)
Détail des autres passifs
Instruments optionnels vendus
Instruments optionnels vendus
Opérations diverses sur titres
Opérations diverses sur titres
Créditeurs divers
Sommes dues à l’état
Sommes dues aux organismes de prévoyance
Sommes diverses dues au personnel
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés
Fournisseurs de biens et services
Divers autres créditeurs
Comptes de régularisation
Charges à payer
Produits constatés d’avance
Autres comptes de régularisation
Subventions d’investissements
Subventions d’investissements
Impôts différés passifs
TOTAL
31/12/04
31/12/03
3 706
3 706
1 475 007
807 184
59 966
97 622
14 988
278 721
216 527
1 169 586
221 396
245 792
702 398
242 870
242 870
427 034
119 159
22 832
30 243
2 351
121 737
130 712
191 613
53 594
61 970
76 049
180 592
58 774
2 828 892
920 291
100
Provisions
(en milliers de DH)
PROVISIONS DÉDUITES DE L’ ACTIF SUR
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de placement
Titres de participation et emplois assimilés
Titres de participation et emplois assimilés
Titres d’investissement
Créances sur crédit-bail et en location
Immobilisations
Autres actifs
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF
Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature
Provisions pour risques de change
Provisions pour risques généraux
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
Provisions pour autres risques et charges
Provisions réglementées
Encours
31/12/2003
Dotations
Reprises
Autres variations
(*)
Encours
31/12/2004
2 774 692
2 781 530
1 236 650
4 352 470
8 672 043
2 693 910
1 601 003
1 221 559
2 900 767
34 271
21 053
6 631
6 340
10 251
3 552
60
6 691
5 974 121
0
30 710
30 533
25 459
1 143 581
23 975
1 288
1 444 952
2 612 704
23 975
384 930
28 302
3 573
259 216
34 193
59 646
522 107
99 897
483 161
2 542
957
122 804
21 618
335 239
309 605
7 743
733 482
133 400
2 616
350 374
15 881
231 211
70 834
3 306
348 070
143 128
158 734
(*) La colonne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank.
L’écart entre le solde comptable des provisions pour risques et charges figurant dans le passif du bilan et le tableau des provisions de MDH 276 s’explique par les titres mis en équivalence dont le solde est négatif et qui sont comptabilisés en passif.
(cf. tableau des titres mis en équivalence de l’ETIC).
Dettes subordonnées
(en milliers de DH)
DETTES SUBORDONNÉES
DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE
titres subordonnés à durée déterminée
emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit et assimilés
emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle
intérêts courus à payer
DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE
titres subordonnés à durée indéterminée
emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit et assimilés
emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle
intérêts courus à payer
31/12/2004
31/12/2003
200 061
0,00
200 000
61
0
Détail des capitaux propres
0,00
(en milliers de DH)
CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE
Capitaux propres à l‘ouverture
Distributions
Variation du capital
Variation de l’écart de conversion
Autres variations(*)
Résultat consolidé
CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES
Capitaux propres à l’ouverture
Distributions
Variation du capital
Variation de l’écart de conversion
Autres variations(*)
Résultat consolidé
9 460 159
6 147 900
-368 802
3 391 817
4 853
83 657
200 734
389 974
76 850
-7 389
1 601
-1 348
306 598
13 662
(*) La ligne «Autres variations» correspond essentiellement à l’entrée au périmètre de consolidation de OGM et du groupe Wafabank.
Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés
(en milliers de DH)
Opérations de couverture
31/12/04
31/12/03
OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME
Devises à recevoir
Dirhams à livrer
Devises à livrer
Dirhams à recevoir
Dont swaps financiers de devises
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS
Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt
Engagements sur marchés réglementés de cours de change
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments
Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments
620 598
604 685
5 978 060
6 231 517
Autres opérations
31/12/04
31/12/03
111 033
111 420
3 523 417
3 679 646
413 867
1 321 741
101
Engagements de financement et de garantie
(en milliers de DH)
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS
Engagements de financement en faveur d’établissements de crédits et assimilés
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Filets de sécurité
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédits permanents
Lignes de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de garantie en faveur d’établissements de crédit et assimilés
Crédits documentaires export confirmés
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de crédits données
Autres cautions, avals et garanties donnés
Engagements en souffrance
Engagements de garantie de l’ordre de la clientèle
Garanties de crédits données
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique
Autres cautions et garanties données
Engagements en souffrance
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Ouvertures de crédit confirmées
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
31/12/04
31/12/03
18 836 170
94 015
94 015
10 998 117
1 100
1 100
4 653 063
3 467 292
1 185 772
2 754 139
2 178 256
575 883
1 739 819
647 142
1 176 785
468 296
394 431
698 246
56 794
651 695
12 349 273
602 128
7 872 715
3 562 035
312 395
9 284 980
120 000
7 066 093
514 674
3 785 044
2 570 255
196 120
3 921 055
257 100
137 100
120 000
9 106 216
1 122 399
7 983 817
58 764
33 196
25 568
120 000
3 634 015
39 386
3 594 628
29 940
29 940
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie
Valeurs et sûretés reçues en garantie
Bons de trésor et valeurs assimilés
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
(en milliers de DH)
Valeur comptable
nette
N/D
Rubriques de l’actif ou du hors
des créances
bilan enregistrant les créances ou et desMontants
engagements par signature
les engagements
donnés
couverts
par signature donnés
N/D
TOTAL
-
Valeurs et sûretés données en garantie
Bons de trésor et valeurs assimilés
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
Valeur comptable nette
167 780
TOTAL
Rubriques du passif ou hors bilan
enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus
Montants des dettes
et des engagements
par signature reçus couverts
Autres valeurs et sûretés
167 780
-
Concentration des risques sur un même bénéficiaire
(en milliers de DH)
Nombre de bénéficiaires
Total engagement
7
11 104 367
102
Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaie étrangère
BILAN
ACTIF
Valeurs en caisse : Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédit et assimilés :
Créances sur la clientèle
Créances acquises par affacturage
Titres de transaction et de placement
Autres actifs
Titres d’investissement
Titres de participation et emplois assimilés
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
TOTAL ACTIF
BILAN
PASSIF
Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dépôts de la clientèle
Titres de créance émis
Autres passifs
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Écarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau
Résultat net en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-)
TOTAL PASSIF
HORS BILAN
C1- Engagements donnés
Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
C2- Engagements reçus
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d’établissement de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
TOTAL HORS BILAN
(en milliers de DH)
31/12/04
31/12/03
84 048
4 921 336
3 976 111
57 961
3 872 969
1 642 490
57 029
1 194 494
42 915
19 196
129 772
4 578
55 205
4 662
68 504
10 335 717
5 795 553
31/12/04
31/12/03
2 979 165
1 521 658
1 534 576
903 810
81 018
20 617
56 904
8 898
88 661
112 704
1 726
3 062
4 692 846
2 619 954
31/12/04
31/12/03
7 403 808
74 749
4 540 990
1 227 918
1 560 151
3 632 698
6 902 361
3 097 825
6 902 361
3 097 825
14 306 168
6 730 523
Produits sur titres de propriété
2 634 417
984 130
14 151
(en milliers de DH)
31/12/04
31/12/03
PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT. TITRES DE PROPRIÉTÉ
Dividendes sur titres d’OPCVM
Dividendes sur autres titres de propriété
Autres produits sur titres de propriété
PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILÉS
Dividendes sur titres de participation entreprises liées
Dividendes sur titres de participation
Dividendes sur titres de l’activité de portefeuille
Autres produits sur titres de participation et emplois assimilés
5 770
3 836
1 935
0
17 467
34 591
12 362
33 455
5 105
1 136
TOTAL
23 238
34 591
103
Marge d’intérêts
(en milliers de DH)
31/12/04
+ Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit (a)
- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit (b)
= Marge d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit (1)
+ Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle (a)
- Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle (b)
= Marge d'intérêts sur opérations avec la clientèle (2)
+ Intérêts et produits assimilés sur titres de créance (a)
- Intérêts et charges assimilées sur titres de créance (b)
= Marge d'intérêts sur titres de créance (3)
MARGE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3)
+ Produits sur opérations de crédit-bail et de location (a)
- Charges sur opérations de crédit-bail et de location (b)
= Marge sur opérations de crédit-bail et de location (4)
MARGE TOTALE D'INTÉRÊT = (1)+(2)+(3)+(4)
379 883
284 388
95 496
3 847 989
1 105 590
2 742 398
918 780
122 771
796 009
3 633 903
1 474 324
1 155 856
318 468
3 952 371
Commissions sur prestations de service
297 535
119 560
177 975
1 916 232
604 210
1 312 023
649 502
210
649 292
2 139 289
65 541
21 184
44 357
2 183 646
(en milliers de DH)
31/12/04
Commissions sur prestations de service
Commissions sur fonctionnement de compte
Commissions sur moyens de paiement
Commissions sur opérations sur titres
Commissions sur titres en gestion ou en dépôt
Commissions sur prestations de service sur crédit
Produits sur activités de conseil et d’assistance
Autres produits sur prestations de service
Produits sur engagements sur titres
- Commissions de placement sur le marché primaire
- Commissions de garantie sur le marché primaire
Produits sur engagements sur produits dérivés
- Commissions sur produits dérivés
Produits sur opérations de change
- Commissions sur opérations de change virements
- Commissions sur opérations de change billes
1 070 181
140 657
315 159
262 850
37 828
127 111
56 540
130 036
TOTAL COMMISSIONS
1 071 283
1 103
1 103
0
Résultat des opérations de marché
31/12/03
327 374
66 128
127 965
13 995
28 032
49 610
105
41 539
4
4
327 378
(en milliers de DH)
31/12/04
+ Gains sur titres de transaction
- Pertes sur titres de transaction
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION
+ Plus-values sur cessions des titres de placement
+ Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement
- Moins-values de cession sur titres de placement
- Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT
+ Gains sur opérations de change virement
+ Gains sur opérations de change billets
- Pertes sur opérations de change virement
- Pertes sur opérations de change billets
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE
+ Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt
+ Gains sur produits dérivés de cours de change
+ Gains sur produits dérivés d’autres instruments
- Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt
- Pertes sur produits dérivés de cours de change
- Pertes sur produits dérivés d’autres instruments
Résultat des opérations sur produits dérivés
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ
31/12/05
0
38 180
10 251
17 410
6 631
24 391
238 642
65 558
81 435
4 475
218 290
31/12/03
0
45 335
4 704
560
10 250
39 230
86 517
48 978
7 619
200
127 677
10 164
14 344
-4 179
238 502
0
166 907
104
Charges générales d’exploitation
(en milliers de DH)
CHARGES
CHARGES DE PERSONNEL
Salaires et appointements
Charges d’assurances sociales
Charges de retraite
Charges de formation
Autres charges de personnel
IMPÔTS ET TAXES
CHARGES EXTERNES
Loyers de crédit-bail et de location
Frais d’entretien et réparation
Rémunération d’intermédiaires et honoraires
Transport et déplacements
Publicité, publications et relations publiques
Autres charges externes
AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION
31/12/04
1 174 291
600 404
104 523
41 638
14 661
413 065
63 176
1 097 600
44 480
80 427
445 014
43 814
169 603
314 261
44 294
Autres produits et charges
528 559
407 719
73 407
26 037
9 775
11 621
30 915
424 266
28 012
53 010
37 173
19 469
112 222
174 380
7 266
(en milliers de DH)
31/12/04
AUTRES PRODUITS BANCAIRES
AUTRES CHARGES BANCAIRES
PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRE
Produits sur valeurs et emplois divers
Plus-values de cession sur immobilisations financières
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
Produits accessoires
Autres produits d’exploitation non bancaire
CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE
Charges sur valeurs et emplois divers
Moins-values de cession sur immobilisations financières
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles
REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES
Reprise de provisions sur créances en souffrance
Récupérations sur créances amorties
Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations financières
Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles
Reprises de provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature
Reprises de provisions pour autres risques et charges
Reprises des autres provisions
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances en souffrance
Pertes sur créances irrécouvrables
Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
Dotations aux provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature
Dotations aux provisions pour autres risques et charges
Dotations aux autres provisions
CHARGES NON COURANTES
Dotations non courantes aux amortissements
Dotations non courantes aux provisions
Autres charges non courantes
PRODUITS NON COURANTS
Reprises non courantes des amortissements
Reprises non courantes des provisions
Autres produits non courants
31/12/03
31/12/03
389 399
321 033
288 918
193 902
113 169
124 562
14 349
61 434
1 312
186 034
27 101
46 166
36 320
102 858
20 392
5 414
4 336
9 846
1 755 450
1 221 559
28 086
3 552
1 078
1 035 220
926 959
8 970
7 211
2 542
475 578
24 133
2 886 874
1 662 188
769 189
6 340
38 712
106 680
303 765
456 230
362 499
11 766
81 966
152 691
97 237
19 093
36 360
92 080
1 943 256
1 095 963
627 214
11 990
28 302
179 787
62 623
21 311
41 311
11 734
5 548
6 186
Aspects fiscaux
au 31 décembre 2004
Suite au contentieux né du contrôle fiscal de Wafabank, ayant fait l’objet en 2002 d’une notification de redressement, et portant d’une part, sur la TVA, la
retenue à la source des intérêts servis sur les dépôts à terme des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE) au titre des exercices 1997 à 1999 et d’autre
part, sur l’IS et l’IGR relatifs aux exercices 1998 et 1999, un accord est intervenu en 2004 entre l’Administration Fiscale et Wafabank moyennant le
paiement par cette dernière d’un montant de 160 millions DH constaté en charges non courantes.
105
Titres de participation et emplois assimilés
Dénomination de la société émettrice
A - Participations dans les entreprises liées
ATTIJARI CAPITAL RISQUE
CASA MADRID DÉVELOPPEMENT
ATTIJARI PROTECTION
SOMGETI
SOMACOVAM
BANQUE DU SÉNÉGAL
SOUK AL MOUHAJIR
PARIS CASA FINANCES
AUTRES TITRES DE PARTICIPATION
B - Autres titres de participation
SALIMA HOLDING
STÉ HOSPITALY HOLDING
TANGER FREE ZONE
SOCIÉTÉ INTERBANK
CENTRE MONÉTIQUE INTERBANCAIRE
BOUZNIKA MARINA
MOROCCAN INFORMATION TECHNOPARK
BANQUE D’AFFAIRE TUNISIENNE
MOUSSAFIR HÔTEL
STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR
DÎNERS CLUB DU MAROC
MÉDI TRADE
S C I AL MIFTAH
WAFA BOURSE
WAFA COMMUNICATION
WAFA FONCIÈRE.
WAFA PATRIMOINE
WAFA SYSTÈMES CONSULTING
WAFA SYSTÈMES DATA
WAFA SYSTÈMES FINANCE
WAFA TRUST
WAFA LLD
EURATLAS
CAULLIEZ MAROC
FINABOID
DORALOUP
BELAZI
AFC VALEURS
AUTRES TITRES DE PARTICIPATION
C - Emplois assimilés
Divers C/C associés
Autres titres immobilisés
Secteur d’activité
Capital risque
Capital développement
Sécurité
Informatique
Gestion d’actif
Banque
Distribution
Société de portefeuille
Holding
Tourisme
Promotion Immobilière
Gestion de cartes bancaires
Monétique
Promotion Immobilière
Prestation de service
Banque
Hôtellerie
Promotion Immobilière
gestion cartes de paiement
Trading
Immobilier
Intermédiation en bourse
COMMUNICATION
Promotion Immobilière
Gestion du patrimoine
Conseil informatique
Informatique
Ingénierie informatique
Ingénierie financière
Location longue durée
Placement
Industrie
Holding
Élevage maritime
immobilier
FCP
(en milliers de DH)
Capital social
Part au
capital
détenue
10 000 99,99%
10 000 49,98%
4 000 80,75%
300 99,40%
5 000 100,00%
2000000000 CFA 100,00%
991 15,25%
229 EURO 99,96%
200 000
101 000
105 000
11 500
98 200
1 000
46 000
3 000 TND
104 000
60 429
1 500
240
99
17 734
2 550
17 000
6 600
4 994
1 496
1 997
3 980
15 500
100
100 000
1 000
4 000
5 000
1 000
10,00%
14,99%
17,15%
16,00%
11,20%
50,00%
12,28%
10,00%
33,34%
22,69%
100,00%
20,00%
100,00%
100,00%
98,00%
100,00%
100,00%
99,88%
100,00%
100,00%
66,00%
100,00%
100,00%
30,00%
100,00%
13,00%
100,00%
27,90%
Total Général
Extrait des derniers états de synthèse
de la société émettrice
Valeur
Valeur
comptable comptable
Date de clôbrute
nette
124 642
9 999
4 998
3 230
99
30 000
35 979
991
2 527
36 818
577 915
20 000
39 140
28 309
1 840
10 999
500
5 650
2 583
34 670
13 714
1 675
240
244
37 956
2 550
3 700
1 700
4 994
1 500
2 066
3 980
20 000
123
30 006
1 031
520
9 836
383
298 005
337 532
323 294
14 238
108 157
3 550
4 210
1 313
99
24 000
35 979
991
1 197
36 818
564 645
19 641
39 140
28 309
1 840
10 838
500
5 284
2 583
34 670
13 714
1 675
240
244
37 956
2 550
3 700
1 700
4 994
1 500
2 066
3 980
20 000
123
30 006
498
0
3 836
383
292 676
336 753
323 058
13 695
1 040 088
1 009 556
ture de l’ex.
Situation
nette
12/31/04
12/31/04
12/31/04
12/31/04
12/31/03
3 198
8 437
1 666
855
23 871
Produits
inscrits au
Résultat net CPC de l’ex.
831
25
741
680
18 073
598
598
0
598
Titres mis en équivalence
(en milliers de DH)
au 31 décembre 2004
SOCIÉTÉS MISES
EN ÉQUIVALENCE
ENTREPRISES À CARACTÈRE FINANCIER
WAFA ASSURANCE
CDM
AUTRES ENTREPRISES
MOUSSAFIR HÔTEL
STÉ D’AMÉNAGEMENT DU PARC NOUACEUR
CAPRI
ATT PROTECTION
BELAIR I
BELAIR II
BELAIR III
RANOUIL
BARBARA
ZAKAT
TAN
MLIHIA
HIVERNAGE
MARRAKECH EXP
MAIMOUNA
PASTEUR
AL AKARIA
SIFAP
TOTAL
OUVERTURE
VARIATION DU
CAPITAL
DISTRIBUTIONS QUOTE-PART DES
AUTRES
VERSÉES
RÉSULTATS MEE MOUVEMENTS
-84 071
-136 837
52 766
1 582
67 885
41 488
13 857
-10 126
1 395
2 983
4 104
7 159
3 091
-102
26
2 883
-1 891
-3 160
529
5 490
465
-306
67 885
62
0
0
-199 631
-597 896
398 265
-62 251
-41 488
-13 857
3 873
-1 395
-2 983
-4 104
-7 159
-3 091
102
-26
-2 883
1 520
3 160
-529
-5 490
-465
306
13 778
-82 489
-261 882
CLÔTURE
-283 703
-734 733
451 030
7 216
-6 253
-1 829
15 297
-276 487
106
Immobilisations incorporelles et corporelles
Nature
Montant Montant des
brut au acquisitions
début de au cours de
l’exercice l’exercice
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
158 875
- Droit au bail
61 452
- Brevets et marques
18 005
- Immobilisations en recherche et
développement
- Autres immobilisations incorporelles
79 418
d’exploitation
- Immobilisations incorporelles hors
exploitation
- Immobilisations incorporelles prises
en crédit-bail et en location
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
3 349 744
Immeubles d’exploitation
1 204 699
- Terrain d’exploitation
130 682
- Immeubles d’exploitation, Bureaux
722 198
- Immeubles d’exploitation, logements
76 328
de fonction
- Immeubles d’exploitation pris en
275 491
crédit-bail et en location
Mobilier et matériel d’exploitation
1 116 941
- Mobilier de bureau d’exploitation
227 812
- Matériel de bureau d’exploitation
576 296
- Matériel informatique
274 850
- Matériel roulant rattaché à
16 029
l’exploitation
- Autres matériels d’exploitation
489
- Mobilier et matériel d’exploitation pris
21
465
en crédit-bail et en location
Autres immobilisations corporelles
502 761
d’exploitation
Autres immobilisations prises en
crédit-bail et en location
Immobilisations corporelles hors
525 342
exploitation
- Terrain hors exploitation
84 971
- Immeubles hors exploitation
318 125
- Mobilier et matériel hors
33 056
exploitation
- Autres immobilisations corporelles
89 191
hors exploitation
TOTAL
3 508 618
321 715
5 200
(en milliers de DH)
Montant des
Montant des
Montant des Autres
amortisse- Dotation amortisseAutres
cessions ou Mouvements Montant
à la ments et/ou au titre de
ments Mouvements
retraits au au cours de brut
fin de
provisions l’exercice sur immobi- au cours de
cours de
début de
lisations
l’exercice
l’exercice l’exercice l’exercice au
l’exercice
sorties
9 327 1 614 160 2 085 423
328
104 531
170 855
6 478
24 483
57 550
985
15 483
201 701
5 628
89 718
31 315
4 731
64
0
316 515
8 999
1 502 449
1 889 383
701
701
41 082
201 637
5 627
53 673
343 342 1 742 081
32 300
138 556
20 278
4 205
0
0
290 764
1 598 619
0
168 232
37 467
21 007
16 294
531 987 1 728 173 4 714 161 1 570 674
14 528
667 864 1 895 502
353 023
5 809
91 673
237 553
8 719
576 026 1 305 799
244 644
166
166
275 656
63 047
29 727
3 945
49 036
3 945
76 660
32 236
2 992
275 491
76 144
11 019
147 889 1 964 492 2 749 669
55 038
467 162 1 428 340
0
237 553
26 484
316 218
989 581
28 554
63 782
12 878
87 163
188 328
71 959
11 785
6 701
49 953
26 770
351
443
15 251
308 934
57 843
57 333
148 163
1 471 064
297 089
639 886
457 716
782 486
186 483
375 505
195 445
137 627
28 098
67 831
33 895
22 503
3 049
581
10 061
75 195
25 728
33 729
10 720
972 805
237 260
476 483
229 999
498 259
59 829
163 403
227 716
1 758
10 416
7 612
14 983
12 726
2 090
8 188
1 000
7 629
7 354
1 762
309
37 984
39 926
2 444
624
4 018
21 465
12 327
3 269
5 838
34 088
15 596
5 869
393 613
206 429
17 594
270 342
350 029
600 042
363 916
32 297
2 600
41 212
220 347
401 345
747 552
71 248
42 685
679
17 657
130 911
616 641
220 347
113 035
276 380
225 533
376 024
25 598
15 800
7 025
679
11 727
4 262
27 527
36 206
198 006
339 818
1 668
-1 710
33 014
24 348
2 657
1 668
28 673
4 341
10 151
13 640
112 982
21 302
17 203
38 505
74 477
27 527
1 866
489 947
541 314 3 342 332 6 799 584 1 628 223
OUVERTURE
NET
Montant
net à la
fin de
l’exercice
701
477 357
35 355
237 608 2 307 834 4 491 750
Variation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2004
Écarts d‘acquisition bruts
Amortissements des EA
Cumul
AUGMENTATION
119 948
51 389
1 837 365
68 559
OUVERTURE
(en milliers de DH)
DOTATIONS
AUTRES
CLÔTURE
80 144
50 166
10 868
2 007 479
142 401
1 837 365
80 144
39 298
1 865 078
DOTATIONS
REPRISES
AUTRES
CLÔTURE
Provisions pour EA négatifs
TOTAL
0
0
0
0
Réseau*
(en milliers de DH)
12/31/04
Guichets permanents
Guichets périodiques
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque
Succursales et agences à l’étranger
Bureaux et représentation à l’étranger
485
3
334
7
30
12/31/03
266
2
113
9
12
* Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.
107
Contacts
Communication financière
Information financière
Zakia HAJJAJI
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