Le cadran vertical déclinant de Lund en Suède

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Le cadran vertical déclinant de Lund en Suède
Le cadran vertical déclinant de Lund en Suède
par André E. Bouchard
« Jamais l’homme d’esprit ne s’est ennuyé s’il a
le corps occupé par la fatigue; jamais l’homme
sain de corps n’a manqué de trouver la vie légère
si quelque chose a captivé son esprit ».
Alexandre Dumas, père.
L’été 2005 aura été l’occasion pour moi de prendre des
vacances en Scandinavie (quelques semaines passées
en Norvège, en Suède et au Danemark). J’ai fait le
choix de me déplacer en voiture et de visiter trois grandes villes : Oslo, Stockholm et Copenhague, et aussi de
beaucoup de petites villes charmantes et pleines de ressources. L’occasion me permettait aussi de visiter des
universités (en particulier celles d’Uppsala et de
Lund), mais surtout de découvrir et de passer de longs
moments à la Bibliothèque Royale de Suède, à Stockholm, où j’aurai trouvé beaucoup de documentation
sur leurs cadrans solaires.
Dans cet article, je ferai ressortir essentiellement trois
aspects de l’un des cadrans visités pendant ces vacances: le cadran de la maison de l’évêque de Lund, en
présentant le contexte géographique et social où il est
installé; sa description en tant qu’objet d’étude et d’analyse de la gnomonique, et les réflexions culturelles
qu’il m’inspire.
Fig. 1: L’entrée de la Maison du Chapître de l’évêque de
Lund. Le cadran loge au dessus de la fenêtre.
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Le contexte géographique et social du cadran de Lund
Voici donc un exemple d’un cadran visité pendant mes
vacances, et du lien direct de ma présence à la Bibliothèque nationale de Suède. Car sans la lecture de textes de présentation du cadran, (avec l’aide d’une bibliothécaire particulièrement patiente avec moi), je ne
serais jamais allé à Lund et je n’aurais pas découvert le
cadran de la Maison du Chapitre de l’évêque.
Fig 2-3: la Cathédrale et l’Université de Lund
J’aurais ainsi ignoré l’une des plus vieilles villes d’Europe, qui est en tout cas la plus ancienne citée de la
Scanie et fut un siège épiscopal remontant au temps de
saint Bernard et des cisterciens de Clairvaux. Or aujourd’hui, dans les rues étroites, bordées de maisons à
colombages retirées au fond de leurs jardins , défile un
flot continu d’étudiants, de touristes, de pèlerins, de
flâneurs. Car la ville possède une université (1666)
dont le renom, depuis des siècles, a traversé les frontières. Le cœur de cette ville est une cathédrale
(Domkyrkan), de style roman du XI e siècle, qui fut au
moyen âge un centre de spiritualité pour tous les pays
riverains de la Baltique, et la place Tegnér, bordée de
plusieurs musées et du campus universitaire.
Si la Domkyrkan a subi de nombreuses restaurations
au cours des siècles, tout en gardant presque intact le
chevet roman du XII e siècle, elle est aussi devenue le
siège épiscopal de l’église nationale et luthérienne en
1527 par un décret de Gustave Vasa, Gustave I, roi des
Suédois. Aujourd’hui la cathédrale est la demeure de
Mgr Christina Odenberg, qui est la première femme a
être consacrée évêque de l’Église luthérienne de
Suède. C’est dans les locaux ambiants de l’église que
se trouvent la résidence épiscopale et les locaux administratifs du diocèse, dont ceux de la Maison du
Chapitre (Kapitelhus), le lieu de rencontres de la consulte de l’évêque. C’est aussi à cet endroit que fut
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construit le plus fameux cadran solaire de Suède, aujourd’hui oublié ou incompris de tous.
Il s’agit d’un cadran vertical déclinant, rectangulaire,
en pierre gravée comprenant des informations incrustées et agrémentées de couleurs vives. Son style, en
laiton ou en aluminium, est incliné pour tenir compte
de l’orientation du mur.
La localisation générale du cadran est simple : sa latitude : 55° 42’ Nord ; sa longitude : 13° 11’ Est; et sa
déclinaison : 29° 42’ 32’’. (L’angle dont il s’écarte de
la direction Sud constitue ce que j’appelle sa déclinaison). Utilisant les chiffres romains ou les chiffres arabes selon le type de lignes horaires utilisées, il est une
mine de renseignements.
Fig.3 Le cadran avec ses lignes et ses arcs diurnes
J’ai vu le cadran, je l’ai photographié et je suis allé au
secrétariat du Kapitelhus pour demander quelques informations le concernant. J’ai été reçu par deux femmes extraordinaires, (employées ou pasteurs), qui
m’ont écouté et se sont intéressées à mon sujet d’intérêt du moment (leur cadran). Heureusement, elles
avaient une copie du texte, déjà découvert à la Bibliothèque nationale de Stockholm, qui faisait la description du cadran et le situait dans l’histoire de la gnomonique universelle. J’aimerais maintenant vous le décrire, car c’est un cadran complexe et savant, plutôt
accessible aux initiés de gnomonique, et franchement
obscur pour le simple observateur. Mais ce cadran est
très intéressant malgré tout, car il résume toute la gnomonique et permet de comprendre les préoccupations
de son auteur en ces années du début du XX e siècle.
Sa description sommaire en tant qu’objet d’étude et
d’analyse de la gnomonique
Pour le cadran de la Maison du Chapitre de Lund , je
présenterai sa fiche descriptive accompagnée de quelques images; puis je regarderai certains graphiques qui
ont permis au cadranier de le dessiner, et j’évoquerai
les formules mathématiques utiles pour mesurer sa précision et sa justesse d’exécution.- La fiche descriptive
du cadran Je l’ai trouvé à l’adresse civique: Kiliansgatan, 1, ku Sankt Mikael, Kapitelhuset i Lund, en plein
cœur de la ville, derrière la cathédrale du lieu. Il surplombe une fenêtre au grillage en fer forgé, et une magnifique porte sculptée, faite de bois de chêne. Le cadran, la fenêtre et la porte double sont bordés par deux
pilastres, une sorte de colonnes plates en saillie, servant de support respectif à deux représentations antiques du corps stylisé et à moitié dénudé d’un homme
et d’une femme.
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Une première impression est déterminante : c’est un
cadran avec des lignes horaires variées, exprimées graphiquement avec des couleurs différentes: les lignes
horaires sont donc des heures du soleil (VIII-XII-VII),
mais aussi des heures planétaires, des heures italiques
(depuis le plus récent coucher de soleil), et des heures
babyloniennes (depuis le lever du soleil). J’en ferai la
description de ces lignes un peu plus loin dans cet article. La devise est en latin : HORAS-NON-NUMERO NISI-SERENAS (Je ne marque les heures que si elles
sont sereines). Le cadran se transforme en calendrier,
avec ses lignes de déclinaison et ses signes du zodiaque.
Il est inspiré d’un cadran allemand (1502), celui du
portique Est du choeur de l’église Saint-Laurent de
Nuremberg, ( Stabius’ solur pa Lorenzkirche i Nurmberg), une création de l’autrichien Johannes Stabius.
Enfin, son cadranier est connu : il s’agit de Theodor
Wåhlin (1864-1948) qui a signé son cadran en indiquant l’année de réalisation du cadran (1929) : (T.W.
CONSTRVXIT ANNO MCMXXIX).
Il n’existe à ma connaissance qu’un seul compte rendu
explicite (en langue suédoise) de sa réalisation et de sa
description. L’ouvrage d’une trentaine de pages est
une publication du cadranier lui-même qui a donné
comme titre : Un cadran solaire à la Maison du Chapitre de Lund: « Soluret pa Kapitelhuset i Lund»,
soluret historia och konstruktionsprinciper genom sekler I kort Sammandrag. Samt forklaring over Tidsangivel ser och beteckningar a Kapitelhusets solur.
Av Theodor Wåhlin, Lund: Forfattarens Forlag, 1931.
Omfang: 30s. : ill. Kungl. Biblioteket i Stockholm;
Folkbiblioteken i Lund. On trouve des copies de ce livret dans diverses bibliothèques suédoises.
-Les graphiques : de l’épure théorique à sa construction , une mesure pratique et indispensable.
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Voici un tracé graphique, présenté par l’auteurcadranier pour montrer comment trouver les lignes des
arcs diurnes. Comme l’ouvrage est en langue suédoise,
je ne présenterai pas d’extraits du texte. J’en ferai plutôt une interprétation et une présentation personnelle.
21 juin) et du solstice d’hiver (le 21 ou le 22 décembre) sont les points extrêmes décrits par l’ombre du
style sur le cadran. Ils forment également des arcs en
formes de courbes hyperboliques.
Fig.5 Le cadran en haut de la porte entre les deux figures
Fig. 4 Tracés des lignes et des arcs diurnes présentés par le
cadranier Wåhlin, dans son livret sur le cadran de Lund, (op.
cit. p.19). Le tracé A représente l’épure d’un cadran vertical
plein sud à XII; et le tracé B celui d’un cadran vertical déclinant ouest, tenant compte de la déclinaison.
Le cadran vertical déclinant de l’après-midi comprend
ainsi plusieurs lignes horaires. Il nous faut les regarder
pour voir comment ce cadran s’inscrit dans l’histoire
de la gnomonique universelle, et comprendre son interprétation très symbolique.
Une description théorique et son application
-a) Dans le haut du cadran sous la devise, nous trouvons les heures classiques (VII-XII-VII), et les traits
de demi-heures. Le style polaire est implanté dans le
centre fictif du cadran. Ces lignes sont peintes en couleur OR. C’est l’heure du Soleil, appelée le temps vrai
local. Les autres lignes sont toutes inscrites à l’intérieur des 7 lignes identifiées entre les arcs diurnes
correspondant aux solstices d’hiver et d’été, et bordées
par les signes du zodiaque. En regardant de plus près,
nous voyons que l’équatoriale est ascendante et située
entre les signes du Bélier et de la Balance, que les signes du Capricorne et du Cancer sont reproduits respectivement deux fois. Les arcs du solstice d’été ( le
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-b) Nous pouvons d’abord identifier les heures temporaires (1-6-12) peintes en couleur ARGENT (ou
BLEU CLAIR). Comme ces heures du jour étaient les
seules utilisées pendant un certain temps, le cadranier
divise en 12 h l’intervalle de temps compris entre le
lever du Soleil et son coucher. Remarquons que la ligne de 6 heures se confond avec la ligne de midi classique.
-c) Puis nous reconnaissons les heures babyloniques
(0-12-24), peinte de couleur ROUGE; ces heures sont
utiles à plus d’un égard : Voici un exemple : Étant
donné que les heures babyloniques donnent les heures
depuis le lever du Soleil, en retranchant l’heure babylonique de l’heure classique, nous obtenons l’heure du
lever du Soleil. Et en ajoutant 12 à la différence entre
l’heure du lever et midi, nous avons l’heure du coucher, d’où se déduit la durée du jour et, par la suite,
l’époque de l’année. Mettons y des chiffres pour fin
d’illustration : ainsi à X h classiques, la pointe du style
porte son ombre sur la ligne babylonique 3; le Soleil
est levé depuis 3 h, soit 10-3=7 h du matin; il se couchera donc à 12+(12-7)=17 h.
-d) Enfin, remarquons sur le cadran les lignes peintes
de couleur VERT, ce sont les lignes italiques, celles
qui se comptent à partir du coucher du Soleil la veille.
La ligne 24 se trouve sur la ligne d’horizon. Les heures
italiques permettent donc de connaître, en retranchant
24, le temps qui s’écoulera jusqu’au coucher du Soleil.
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-Un ensemble de formules pour les calculer. Pour les
intéressés, je présente un résumé des formules mathématiques, telles que présentées dans l’ouvrage de JeanNoël Tardy, «Cadrans solaires», les comprendre et les
construire.(1995), (p.43 et suivantes). Sa méthode
consiste essentiellement à ceci :
« à une heure donnée, connaissant l’angle que fait le
méridien du soleil avec celui du lieu, on résout le triangle « mur-gnomon-planvertical du soleil»… (p.43).
Fig.6 Résumé des formules par Tardif (op.cit.)
C’est l’application des formules du cadran déclinant
ouest qui s’applique au lignes et arcs du cadran de
Lund.
- Un commentaire plus idéologique : la justification
d’un tel cadran savant
Un spectateur savant mais pressé, passant devant ce
cadran pourrait me dire, en paraphrasant le fabuliste
Jean de Lafontaine qu’il s’agit là « du phénix des cadrans» , alliant beaucoup de ramage et de plumage…
devant conduire à beaucoup de bavardage et de pétarade! Je lui répondrais en le mettant en garde contre
des jugements aussi intempestifs, et en l’invitant à méditer le contenu de la devise de notre horloge solaire.
Mais pourquoi avoir choisi de faire un cadran aussi
complexe? J’aimerais insister d’abord que nous sommes dans un lieu exceptionnel où le symbolisme des
choses fait partie de la réflexion et de l’expression
quotidienne.
La ville de Lund fut un haut lieu de la spiritualité universelle qui se transforma en celui non moins important du luthéranisme suédois.
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De plus, la ville a une université de renommée internationale bien ancrée dans l’humanisme chrétien, nourrie
de cultures grecque et latine et de la scholastique, cette
théologie conventionnelle du moyen âge. Ce centre de
haut savoir devint une université nationale et royale
créant des liens avec les autres grandes universités européennes, mais désirant empêcher la libre circulation
des étudiants catholiques romains en ses murs. L’université de Lund était dans la controverse en rejetant
l’autorité papale et en obtenant une charte royale. Mais
les penseurs de l’époque, entre autres, les Guillaume
d’Ockham, les Érasme de Rotterdam ou les Thomas
Moore, grand chancelier d’Angleterre sous Henry
VIII, devaient alimenter les discussions des chercheurs
universitaires de Suède. Une fois la traduction de la
Bible latine en diverses langues vernaculaires, la pensée des réformistes comme les théologiens Martin Luther, en Allemagne, et de Jean Calvin, à Genève, amena la pensée protestante à se répandre dans toute l’Europe. Peut-on alors s’étonner que les idées politiques et
religieuses ne s’accompagnent pas de réflexions sur le
temps et sur les cadrans solaires? Les idées d’Aristote
concernant la cosmologie sont battues en brèche partout, sauf à Rome et dans les curies romaines. Les Nicolas Copernic et les Johannes Kepler bouleversent
l’idée du mouvement circulaire uniforme; les Nicholas
Kratzer de la cour anglaise et les cadraniers de Nuremberg sont donc intimement liés au développement de la
réforme et de la propagation de la pensée protestante
en Europe. Il n’est donc pas étonnant, qu’au XXe siècle, les intellectuels laïcs et religieux des années 20 et
30 de Lund trouvent des inspirations dans la science,
l’histoire et la théologie protestante du temps de la Réforme.
Il ne faut pas oublier qu’en Occident l’ombre, due à
l’interception des rayons lumineux par un objet opaque, et sa mesure font partie de quelques-unes des découvertes majeures des débuts de l’histoire des sciences. Le cadran de Lund répond donc à la définition
complète du cadran solaire. Ce dernier est un outil de
précision, réglé pour un lieu donné. Outre la date qu’il
donne facilement, il peut indiquer l’heure solaire et son
décalage (variable dans l’année) par rapport à l’heure
légale.
Son cadranier (Theodor Wåhlin) n’avait donc pas tort
d’utiliser les connaissances accumulées de la gnomonique.
-Constater que sa propre ombre change de dimension
et de direction dans la journée avec la course apparente
du Soleil, c’est découvrir le moyen de lire cette course
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avec des outils faciles à maîtriser tel le gnomon, simple bâton fiché dans le sol et ancêtre du cadran solaire.
Quelques autres cadrans de Scandinavie trouvés en voyageant pendant l’été 2005 (le chiffre entre parenthèses correspond aux images. De la page suivante..)
-C’est aussi à partir de ces mesures d’ombres que sont
nées les mesures d’angles et les techniques scientifiques qui s’y rattachent.
-(en Norvège) : à Oslo (Lat. 59°55’E)
-C’est aussi à partir de l’utilisation du gnomon qu’ont
été déterminées les premières latitudes et que la cartographie terrestre a pu se développer.
-C’est grâce au gnomon que les anciens ont réussi à
déterminer avec précision la durée de l’année, la forme
de la Terre, la durée des saisons et la variation de la
distance Soleil-Terre.
-Servant initialement à indiquer la date et la latitude, le
gnomon s’est ensuite compliqué pour donner la position du Soleil par rapport à sa position moyenne du milieu du jour, le midi. Gradué pour mettre en évidence
diverses positions du Soleil de part et d’autres du méridien, il s’est transformé en cadran solaire.
Un cadran solaire, simple ou savant, met l’homme en
contact avec le ciel. Le monde de la cosmologie et de
la spiritualité se trouvait réuni dans cette ville. Et la
Maison du Chapitre de l’évêque de Lund représente
peut-être le seul endroit où il pouvait trouver sa vraie
signification…Vraiment la ville de Lund ne méritait
pas de meilleur exemple de cadran solaire. Dommage
qu’il soit tombé dans l’oubli ou l’indifférence générale. Je crois qu’il méritait mieux.
——————–
+le cadran vertical déclinant (#1) à l’Université d’Oslo;
+le cadran équatorial (#2) du Parc Vigeland dans la capitale.
-(en Suède) dans des différentes villes (dont les latitudes varient de
59°52’N à 55°42’N)
+le cadran historique (#3) de l’Université d’Uppsala, un cadran
sphérique construit sur le dôme du Gustavianum (L. 59°52’N);
+les 2 cadrans de Stockholm (L. 59°20’N): le cadran vertical (#4)
du coin des rues Stogatan et Artillerigatan (1905), et le cadran
équatorial et monumental (#5) de Handen, en banlieue-sud de
Stockholm, sur le terrain jouxtant une garderie-maternelle
+ quelques cadrans armillaires trouvés au cours de mon voyage en
voiture: (#6) à Nyköping (L : 58°45’N); à Borgholm sur l’Ile d’Oland (56°52’N) au moins 4 cadrans; un autre sur les terrains de
l’Université (#7)de Växjö (56°52’N); à (#8) Afors (3 cadrans) au
cœur du royaume du verre, et à (#9) Nybro (L :56°44’N);
+quelques autres cadrans verticaux : les 2 cadrans de Norrköping (L :58°36’N): l’un (1750) sur la tour (#10) de la ville, et l’autre (1905) sur le mur de l’école St-Olef (#11);
+le vieux cadran horizontal (#12) de Värnamo (57°11’N) dans le
parc historique et musée d’Apladalen
+les 3 cadrans de Lund (55°42’N) : un cadran horizontal, (#13)
dans les jardins du Musée de la culture; deux cadrans verticaux
déclinants : celui situé aux coins des rues Spolegatan et Karl XII
gatan (#14) (un cadran en céramique illustrant un petit soldat sur
son cheval de bois), et (#15) celui de la Maison du Chapitre de
l’évêque (1929).
-C’est un site Internet, celui d’Anne Bruvold, qui m’a indiqué
l’existence des 2 cadrans d’Oslo.
Épilogue.
http://nordnorsk.vitensenter.no/himmel/solursida/eng/
J’avais décidé de décrire le cadran de LUND, mais
j’aurais pu m’arrêter aussi bien à d’autres cadrans qui
présentent un intérêt certain.
-Quelques articles (en suédois) à la Bibliothèque nationale de
Suède à Stockholm :
= «Om tidmätning medelst skuggor» par Anders Linell (1942- ),
Pour le moment, cela me suffit. Je me contente donc
de ne les présenter visuellement dans ce numéro, que
dans l’encart qui suit ce texte. Mais je me propose de
revenir sur au moins deux exemples de cadrans: celui
de l’Université d’Uppsala (le cadran sphérique sur le
toit du Gustavianum), et celui de la banlieue de Stockholm (le cadran monumental et équatorial à Handen).
Enfin, mes derniers jours du voyage ne m’ont pas permis de faire le plein en cadrans danois. Ce sera pour
une prochaine fois. Car la Scandinavie vaut le détour.
Le coût de la vie est cher, certes, mais la qualité de vie
est partout présente. Aujourd’hui, pour beaucoup,
cette valeur n’a pas de prix!
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Sormlandbygden (Nyköping), Nyköping : Södermanlands hembygdsförbund, 1932- , ISSN 0349-0297; 1986 (54), p.137-142 :
avec des photos et une présentation du cadran monumental de
Handen, en banlieue de Stockholm.
= «Ett märkligt och ovanligt solur» par Anders Fahlbeck
(1932- )
Kalmar län (Kalmar. 1963). Kalmar läns museum [1963] ISSN
0451-2715; 1988 (73) , p.103-105, présentation d’un cadran horizontal.
= «Ett solur som skolklocka», par Anders Fahlbeck (1932- ),
Arsbok / S:t Ragnhilds gille I Söderköping. Söderköping: S:t Ragnhilds
gille, 1922- , ISSN 0281-9147; 1997 (76), p.14-19.
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#1 Oslo (Université)
# 4 Stockholm
#2 Oslo Parc
#5 Stockholm (Handen)
#8 Aförs
#10 Norrköping
Drapeau de la Norvège
#6 Nyköping
# 7 Vähjö (Université)
#11 Norrköping
#14 Lund
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#3 Uppsala
#9 Nybro
#12 Värnamo
Drapeau de la Suède
André E. Bouchard
#13 Lund (Musée)
#15 Lund
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