Conseil Municipal du 22 Décembre 2016
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Conseil Municipal du 22 Décembre 2016
PROCES VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICAL DU JEUDI 22 DECEMBRE 2016 Noms Fonction Présents ANTHONIOZ Henri Maire X MUTILLOD Christophe 1er Adjoint X DELECHAT Grégory 2ème Adjoint X MARTEL Mireille 3ème Adjoint X GOINE Nathalie 4ème Adjoint X BAUD Georges DUCRETTET MarieJeanne COMBEPINE Christelle TROMBERT Fabrice PERNOLLET Stéphanie DUCRETTET Olivier DEGOUT Gaël BERGOEND Simon COPPEL Amélie HOMINAL Pierre Conseiller Municipal Conseillère Municipale Conseillère Municipale Conseiller Municipal Conseillère Municipale Conseiller Municipal Conseillère Municipale Conseiller Municipal Conseillère Municipale Conseiller Municipal Absents Excusés Absents Procurations X X X X X X X X X X Sous la présidence de M. Henri Anthonioz – Maire. Nombre de présents : 14 Date de convocation : le 15 décembre 2016 M. le Maire constate que le quorum est atteint et déclare l’ouverture de la séance publique. Mme Stéphanie PERNOLLET a été élue secrétaire de séance A L’ORDRE DU JOUR 1/ MAINTIEN DE L’OFFICE DU TOURISME ET DE LA COMPETENCE « PROMOTION DU TOURISME, DONT LA CREATION D’OFFICES DU TOURISME » SUR LA STATION M. le Maire indique que le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne en cours de discussion à l’Assemblée Nationale prévoit une dérogation au transfert de la compétence « promotion du tourisme ». Cette disposition si elle est adoptée, permettra aux communes classées ou ayant engagé leur procédure de classement Station de Tourisme, de conserver la gestion communale de leur office de tourisme. Afin de bénéficier de cette dérogation, le Conseil Municipal doit délibérer pour demander le maintien de son office de tourisme avant le 31/12/2017. Arrivée de MM. Simon BERGOEND, Christophe MUTILLOD et Gregory DELECHAT Il précise que la compétence Tourisme, dont les offices de tourisme, est transférée obligatoirement à la CCHC au 1er janvier 2017. Les communes, support des stations, soit Morzine-Avoriaz et Les Gets ont décidé le maintien de leur office de tourisme sur leur territoire en vue de garder la maîtrise de la promotion touristique. En revanche, les deux communes ont obligation de financer le tourisme communautaire en sus de leur propre office de tourisme. M. le Maire propose de soumettre au vote à main levée, la délibération suivante : Vu la dénomination de « commune touristique » attribuée à la commune des Gets par arrêté préfectoral n° 2014 273-0008 du 30/09/2014 ; Vu l’obtention du classement en catégorie 2* de l’office de tourisme des Gets par arrêté préfectoral n° 2011 096-0011 du 6 avril 2011 ; Vu le dépôt du dossier de classement en catégorie 1 de l’office de tourisme des Gets, en date du 11 mars 2016 ; Vu le Code Général des Collectivités Territoriales ; Vu le Code du Tourisme ; Vu la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République et notamment son article 68 ; Considérant que l'article 18 du projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne prévoit la possibilité d’une dérogation par laquelle les communes touristiques érigées en stations classées de tourisme ou ayant engagé, avant le 1er janvier 2017, une démarche de classement en station classée de tourisme peuvent décider, par délibération prise avant cette date, de conserver l'exercice de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme » ; Considérant que la commune de Gets a déposé un dossier de classement en catégorie 1 de son office de tourisme, en cours d’instruction à ce jour, Considérant que l’examen du dossier de demande de classement en station de tourisme de la commune de Gets est en cours d’instruction, et matérialise ainsi l’engagement de la commune des Gets dans une démarche de classement ; Considérant que la gouvernance de la promotion et de l’office de tourisme, revêt un caractère stratégique pour la commune des Gets, dont la vocation touristique nécessite, une organisation locale permettant de valoriser son territoire dans un contexte de concurrence touristique nationale et internationale exacerbé ; La marque « les Gets » est une marque territoriale protégée au sens des dispositions de l’article L. 133-1 du Code du Tourisme, «Savoie-Mont-blanc les Gets Portes du Soleil » enregistrée auprès de l’INPI, sous le n° 4199861 ; Les Gets constitue une destination touristique unique de par sa situation touristique, géographique et démographique, de par son appellation et son mode de gestion ; « Les Gets » propose des activités et des équipements touristiques et de loisirs sur son territoire dans les sports (ski alpin et sports de glisse, patinoire, VTT, Golf, lac de baignade…) propose une offre culturelle : musée de la musique mécaniques, patrimoine, bibliothèque, de la gastronomie ; « Les Gets » propose une offre d’hébergements touristiques marchands classés, ou non dans une large gamme ; L’accueil, l’information et la promotion touristiques des Gets est exercée par l’Office de Tourisme depuis 1968 ; Considérant que le maintien de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme » dans la commune de Gets répond à l’intérêt économique et social de la commune de Gets en permettant de continuer à bénéficier des performances acquises par l’organisation qui a su fédérer les acteurs publics et privés, en soutenant une offre commerciale efficace, en s’appuyant sur une image de marque et une notoriété reconnues au niveau national et international ; Le Conseil Municipal, sur le rapport du Maire, à l’unanimité des membres présents ou représentés, décide : De conserver au-delà du 1er janvier 2017, par dérogation au 2° du I de l’article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales, l’exercice de la compétence « promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ». La discussion se poursuit sur la suppression par l’Assemblée Nationale de nombreuses dispositions votées au Sénat, et notamment le rétablissement des COS. 2/ QUESTION DIVERSE COMMUNICATION AUX ELUS Mme COMBEPINE Christelle, Conseillère Municipale, prend la parole pour donner lecture d’un courrier s’adressant au Conseil Municipal, lequel est reproduit ci-après en intégralité : « Je souhaitais vous indiquer, que je n’ai malheureusement pas pu participer à ces derniers conseils municipaux, pour des raisons de santé. En effet, au lendemain du conseil d’administration de la SAGETS du 14 novembre 2016, (dans lequel le sujet du téléski de la Turche a été traité pendant plus d’une heure), j’ai quitté les Gets en ambulance, pour être hospitalisée et opérée en urgence, conseil d’administration, au cours duquel, un délégataire, la SAGETS, s’est permis de remettre en question la Délégation de Service Publique, d’un autre délégataire, la SAS Télépente des Gets. Je vous rappelle qu’une DSP (Délégation de Service Publique) a été signée en 2009 entre la Commune des Gets, et la SAS Télépente des Gets, et que, jusqu’à ce jour, tout fonctionnait parfaitement. Il est donc très surprenant que de nombreuses choses soient remises en question, sept ans après la signature de cette DSP (Délégation de Service Publique) alors qu’aucun fait nouveau ne vient le justifier, et ce, d’autant plus dans le cadre du conseil d’administration de la SAGETS. En effet, celle-ci vient s’immiscer, hors de son domaine de compétence, dans l’exploitation du téléski de la Turche, portant ainsi atteinte à la loi Sapin. Les relations dans le cadre de la DSP doivent impérativement se régler entre la commune des Gets et la SAS TELEPENTE DES GETS. Ainsi, je souhaiterais apporter des précisions sur la SAS Télépente des Gets, singulièrement sur des données financières, suite aux informations erronées diffusées lors du conseil d’administration de la SAGETS par cette dernière. En effet, Monsieur Pascal Dury, directeur financier, de la SAGETS, lors du conseil d’administration de cette dernière, a indiqué que la SAS Télépente des Gets payait 7.104€ à la SAGETS, pour le damage de la piste les Vorosses. En réalité, la SAS Télépente des Gets lui verse le double, soit la somme de 14.208€ pour cette prestation. Une convention de damage a été établie entre les deux sociétés, à cet objet, tenant compte : - d’une part, que la piste « Vorosses » n’est pas utilisée uniquement par les clients du Téléski de la Turche, mais aussi par les clients du télésiège des Perrières, - d’autre part, que la piste « Vorosses » a été nécessaire dans l’établissement du dossier UTN, pour l’implantation du télésiège Perrières Express, avec une préconisation d’élargissement de celle-ci. Ces deux points ressortent d’ailleurs de la convention de damage établie par la SAGETS, elle-même. La SAS Télépente des Gets verse également, chaque année, à la Commune, les taxes suivantes : - Redevance pour la DSP du téléski : 5.095,57€ - cotisation foncière des entreprises : 2.862€ - taxe foncière : 3.018€ - Taxe 3% : 6.383€ La taxe 3% est une taxe communale instituée par délibération du conseil municipal qui en fixe le taux dans la limite de 3 %. C’est une taxe affectée à différentes dépenses listées à l’article L.2333-53 du Code Général des Collectivités Territoriales, dont les dépenses d'équipement et de services induites par le développement du tourisme en montagne. On peut rattacher à cette catégorie l’entretien des pistes de ski. La SAS Télépente des Gets reverse donc chaque année à la Commune et à la SAGETS, une somme totale de 31.556,57€. Je déplore ce manque de respect à l’égard de la famille Combépine, pionnière dans les remontrées mécaniques aux Gets, depuis 1946, qui fête ses 70 ans d’exploitation cette année. De telles pratiques n’ont jamais eu lieu lorsque Monsieur Georges Baud était directeur d’exploitation ou ses prédécesseurs. Jusqu’à ce jour, nous avons toujours eu d’excellentes relations avec les administrateurs de la société, ainsi que les employés de la SAGETS. Ces personnes ainsi que les Gêtois connaissent l’historique de notre société et ont toujours agi avec beaucoup de respect à notre encontre. En effet, lorsque mon grand-père a commencé à exploiter son téléski en 1946, il a souhaité que le ski soit à la portée de tous. A cet effet, tous les Gêtois pouvaient prendre son téléski gratuitement. Il est allé plus loin en offrant la gratuité aux classes de neige. Le Ministère de la Jeunesse et des Sport lui a d’ailleurs remis une médaille pour son action et son implication « du ski pour tous ». Face à l’ensemble de ces éléments, et votre dernier courrier, Monsieur le Maire, en date du 13 décembre 2016, confirmant la volonté d’instaurer une servitude sur la piste de montée du téléski de la Turche, et l‘annulation de notre rendez-vous que nous avons pris ce mardi 20 décembre, il s’agit d’une incompréhension totale pour la famille Combépine, car rien ne peut justifier une telle attitude à notre égard. Au fond, la seule question qui vient à l’esprit de tous, est-ce que la Commune ne souhaite pas nous exproprier à vil prix, par l’institution d’une servitude ? Si tel est le cas, il eût été plus simple, et surtout plus correct d’afficher clairement cette volonté, si la finalité de cette manœuvre est celle-ci. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, je reste encore persuadée qu’à ce stade, nous allons trouver une porte intelligente de sortie, pour ce qui a fait l’histoire et la notoriété de notre commune, à savoir, le tourisme et le ski. » Mme COMBEPINE indique que sa famille est propriétaire des terrains de la ligne de montée du téléski et qu’en conséquence il lui parait inutile d’instituer une servitude sauf « si l’intention réelle de la commune était d’exproprier leurs biens ». En conséquence, elle souhaite connaître la position des conseillers municipaux. M. le Maire rappelle qu’une délibération du Conseil Municipal confie à la société TERACTEM une mission de prestation de service pour l’établissement du dossier en vue de demander l’institution d’une servitude de piste sur le domaine skiable de la Turche. M. le Maire rappelle que tout le domaine skiable des Chavannes, y compris Carry-Vieux Chêne et des Perrières a fait l’objet d’institution de servitude de piste et qu’aucun propriétaire de terrains n’a été exproprié. L’institution de la servitude de piste fait référence au Code de l’Expropriation et au Code du Tourisme, mais il ne s’agit pas de lancer une procédure d’expropriation en vue d’acquérir les terrains, il n’en a jamais été question. La servitude de piste permet de faciliter l’exploitation du domaine skiable et il est paradoxal qu’un exploitant de remontée mécanique soit contre l’institution d’une servitude de piste. Pour conclure, le retrait de la délibération en question doit figurer à l’ordre du jour du conseil municipal et fera l’objet d’un vote du conseil municipal. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h30. DIFFUSION LE 30 DECEMBRE 2016.