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ACTUALITÉS
Le Salon Épargne-Placements
ajoute un volet professionnel
à sa programmation
Lili Marin
es conseillers en placement
sont dans la mire du Salon
Épargne-Placements cette
année, qui leur propose le premier
Symposium sur les produits et services
financiers. Axé sur la formation et le
réseautage, l’événement se tiendra à
Québec et à Montréal, du 18 au 21
janvier et du 26 au 29 janvier 2001
respectivement.
Se voulant une fenêtre sur les nouvelles tendances du marché, le Symposium s’adresse aux courtiers, aux représentants en épargne collective, aux
représentants en assurances de personnes, aux planificateurs financiers, au personnel bancaire ainsi qu’aux expertsconseils. «Cela va les aider à mieux
comprendre l’environnement au début
de la campagne des REER», croit le
producteur du Salon, Serge Martin,
président de Martin International.
Il s’agit donc d’un nouvel outil pour
mieux connaître les différents produits
financiers ainsi que le profil des investisseurs. «Le Symposium complète le
Salon, c’est pourquoi il se tient au
même moment.» Pas de dédoublement
de kiosques en perspective, mais plutôt
des conférences, des lancements de
produits et des cocktails-rencontres
dans une aire du Salon réservée strictement aux professionnels de l’industrie.
L’aspect maillage de l’événement est
très important pour Serge Martin. «Il
faut que les gens de différents secteurs
et de différentes régions puissent se
connaître et partager leurs expérien-
L
ces.» Tout cela dans un cadre ouvert,
simple et cordial qui ne requiert pas
nécessairement beaucoup de temps.
Si le Salon est «comme un grand
groupe de discussion», donnant le
pouls des consommateurs, les conférences permettront, quant à elles,
d’approfondir les thèmes abordés au
cours de l’événement. Les conseillers
auront également l’occasion de se mettre à jour, en suivant des cours de formation crédités.
Comme Internet sera l’un des grands
thèmes du salon, les visiteurs pourront
en apprendre davantage sur les outils de
commerce électronique, sur la vente en
ligne de produits financiers ou sur le
cybermarketing. Ainsi, ils seront en
mesure d’accompagner leurs clients
dans la révolution numérique et de
répondre aux appréhensions de certains.
Gala de l’industrie financière,
prise 2
Le vingtième anniversaire du Salon
Épargne-Placements se place donc
sous le signe d’une offre de service plus
intégrée. «L’an passé, nous avions
planté le drapeau avec le Gala», relate
avec fierté Serge Martin. Ce premier
rendez-vous prestigieux des joueurs de
l’industrie financière avait d’ailleurs été
couronné de succès, attirant 500 participants. Si bien que sa deuxième édition aura lieu le 26 janvier à l’Hôtel
Hilton Bonaventure à Montréal.
«Le but du Gala est de montrer que
l’industrie financière québécoise est
DÉCEMBRE 2000
9
branchée et créative, explique le père de
cette grande fête. Au Québec, nous
avons été les premiers à déréglementer
le système et nous l’avons fait avec succès.» D’où la pertinence d’organiser une
cérémonie officielle pour récompenser
ce dynamisme et stimuler l’innovation.
Déjà perçus comme un label de qualité, les Grands Prix Finance Québec
sont décernés dans 12 catégories, allant
des fonds communs de placement au
capital de risque, en passant par les
entreprises technologiques.
ACTUALITÉS
Desjardins + Caisse de dépôt =
important réseau de distribution
Lili Marin
n nouveau réseau de
distribution de produits
d’assurances de personnes,
d’épargne collective et de planification financière verra le jour d’ici la fin
de l’année grâce à un partenariat entre
Assurance vie Desjardins-Laurentienne et CDP Services financiers,
filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Dès que l’entente
de principe sera réalisée, Services
financiers La Laurentienne (SFL)
deviendra Gestion SFL, une structure
plus souple dotée d’une identité distincte, et se positionnera comme l’un
des joueurs les plus importants au
Québec, avec un encours en primes
d’environ 200 millions de dollars.
Selon cette entente, CDP Services
financiers prendra une participation
de 30 % dans la nouvelle entité,
tandis qu’Assurance vie DesjardinsLaurentienne en demeurera l’actionnaire majoritaire avec 70 % de la propriété. Le futur directeur général de
Gestion SFL, Steven Ross (actuel
vice-président aux ventes, réseau des
centres financiers SFL), refuse toutefois de chiffrer en dollars le montant
de l’investissement de la Caisse, pour
ne pas révéler à la concurrence cette
information stratégique.
Par ailleurs, Assurance vie DesjardinsLaurentienne prend une participation
d’environ 10 % dans StrategicNova, une
société de services financiers axée sur
la gestion de patrimoine, partenaire
de CDP Services financiers. «StrategicNova a déjà beaucoup d’actifs chez
U
SFL, explique Steven Ross. Donc, en
se donnant la main tout le monde et
en ayant des intérêts financiers
mutuels, on augmente les chances que
l’offre de service globale au représentant soit améliorée.»
Gestion SFL, qui sera présidée par
Robert Saint-Denis (actuel vice-président exécutif, Marché des particuliers et des entreprises, à Assurance
vie Desjardins-Laurentienne), se divisera en deux lignes d’affaires : OptiAssurance et Placements OptiFonds.
«À court terme, un des défis de ce
réseau-là, affirme Steven Ross, c’est
de faire en sorte que les centres
financiers deviennent de vrais centres
financiers, c’est-à-dire un guichet
unique pour le représentant. Celuici pourra trouver l’ensemble des produits financiers dont il a besoin pour
que son client lui reste fidèle.» Dans
cette perspective, d’autres partenariats
sont à envisager.
L’objectif principal de Gestion
SFL est d’élargir son réseau, actuellement constitué de 14 centres finanOBJECTIF CONSEILLER
10
ciers répartis dans tout le Québec,
exploités par autant de directeurspropriétaires. Sept cents conseillers
en sécurité financière (représentants
partenaires), dont 611 en épargne
collective, et 1000 conseillers indépendants, dont 250 réguliers, en font
partie.
Des effectifs que Gestion SFL
souhaite voir croître de 10 % par
année, tout comme sa clientèle, qui est
présentement de 600 000 personnes.
À l’aide de ce partenariat, Gestion
SFL bénéficie d’appuis nécessaires à
son développement. Par exemple, un
projet pilote de bureau virtuel est en
cours et devrait être mis en place d’ici
la fin de l’année. Le représentant trouvera tout ce dont il a besoin pour faire
affaire avec le réseau sur un site
extranet, dans lequel Assurance vie
Desjardins-Laurentienne a investi.
«Peu importe où il est, le représentant a accès aux données de ses clients
et à tous les formulaires requis pour
effectuer des transactions.»