Réveil Malin - Culture

21 M A R S 2 0 1 0 - C S P U CLASSE DE 2B - P R E M I E R E ANNEE
DUBUS invité de la rédaction
L'humoriste et caricaturiste nous donne
ses adresses à Bruxelles, réagit à notre
journal et répond à nos questions avec
plein d'humour comme d'habitude !
Article en page 2
EXCLUSIF
La grippe mexicaine est … californienne !
Le ministre de la santé mexicain,
le Dr. José Angel Cordova Villalobos,
répond en exclusivité à nos questions
sur la grippe H1N1.
Interview de notre envoyé spécial en page 4
CULTURE
Petits papiers et Haute couture
Isabelle de Borchgrave crée des robes en papier.
Elle expose en ce moment aux Musées Royaux d'Art
et d'Histoire du Cinquantenaire à Bruxelles.
L'exposition « I MEDICI, une renaissance en papier »
présente près de trente robes en lien avec
l'histoire des Medici, grande famille originaire
d'Italie. Cette exposition étonnante qui allie leçon
d’Histoire et défilé de Haute couture a rencontré
un tel succès qu’elle est prolongée jusqu’au 29
août 2010.
Interview en page 5
Résultats
de notre concours
"poètes en herbe"
en page 4
CULTURE
Molière en brusseleir ?
Ah non peut-être !
Découverte du Théâtre
Royal de Toone et de ses
marionnettes en page 5
SPORT
COUP DE PROJECTEUR
SUR UN SPORT PLANANT
on n'en parle pas beaucoup mais qu'est ce donc
que le frisbee ?
Interview de Christhophe
Bihin, capitaine de
l'équipe belge en page 6
VIE SCOLAIRE
Au cœur de l’Europe
dans le cadre du cours
d’étude du milieu
page 7
CITOYENNETE
Au conseil communal
avec Kelly Van
Hooreweder une jeune
femme dynamique.
Professeur dans le
programme d’immersion
d’un grand collège
bruxellois, elle est
également conseillère
communale
en page 8
LE REVEIL MALIN . page 2
Dubus invité de la rédaction.
EDITO
Pourquoi ouvrir mon
quotidien pour lire
la presse ?
Beaucoup d’adultes
s’étonnent à l’heure du
« tout au numérique », de ce
qui
semble
incongru:
pourquoi
les
adolescents
resteraient-ils intéressés de
lire le journal en version
papier
plutôt
que
de
regarder le journal télévisé
ou de consulter les sites
Internet des quotidiens ?
Nous leur répondons ceci :
bien sûr, les infos à la radio
ou le journal télévisé sont
une
manière
rapide
et
efficace
de
connaître
l’actualité mais le journal
dans sa version papier est
plus complet et plus agréable
à lire. D’abord, on peut le
lire à son aise, on peut
évidemment interrompre sa
lecture pour une raison
quelconque
et
puis,
recommencer à le lire. Il
nous est loisible également
de choisir les articles qu’on
veut lire et exercer ainsi
notre esprit sélectif ou
l’humeur du moment. Par
ailleurs, le quotidien dans sa
version papier, on peut le
partager avec d’autres après
lecture.
Enfin,
pour
paraphraser
des
slogans
publicitaires, on le lit comme
on veut, quand on veut, et ça
peut rapporter gros.
La rédaction
« Un édito,
c’est important.»
Dubus
Lorsqu’il arrive en milieu de matinée dans les locaux de notre
rédaction, l’humoriste et dessinateur apprécie le café qu’on lui sert :
sa journée a commencé fort tôt. Levé à 4h30, Dubus avale d’abord un
café puis se rend dans les studios de Bel RTL pour écrire le texte de
l’émission « Votez Pour Moi », qui passe à 8h30 sur les ondes. Dès 9h, il
regagne son domicile ucclois et travaille à ses dessins. L’après-midi est
consacrée à la caricature qu’il doit envoyer à notre consoeur la DH
pour 18h. Il s’occupe alors de ses trois enfants. Dès 21h30 il contemple
le blanc de ses paupières.
Dubus commente
l'actualité et réagit aux
articles préparés pour
l’édition du jour. Vous
trouverez ces « perles »
au fil des rubriques de
votre quotidien.
Interview expresse de Dubus
Dubus » vous êtes plutôt… Astérix
ou Tintin ?
- Tintin.
Ce sont les lectures de ma jeunesse,
c’est plus « belge ».
Astérix a un côté trop français pour
moi.
Football ou rugby ?
- J’aime pas trop le sport.
Il me semble que ça rend les gens un
peu idiots, surtout les supporters.
Alors, ni football, ni rugby. Peut-être le
badminton.
4x4 ou VTT ? - Kangoo. De toute
façon, je ne roule pas beaucoup.
Pita ou pizza ?
- Une pizza, bien grasse.
Plage dorée et farniente ou sac à dos
et randonnée ?
- Je déteste partir en vacances. Je
suis casanier. Pour moi, l’image de
l’enfer c’est une plage et des
palmiers. Alors, je choisis une
randonnée en … Écosse, où il pleut !
Crayon ou marqueur ?
- Crayon. Ça s’efface.
Gentil ou méchant ?
- Ça dépend avec qui. Je suis plutôt
un faux méchant.
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Tel: 0475/742.745
page 3 . LE REVEIL MALIN . 21 mars 2010
Billet d’humeur
Bio expresse
Dubus (de son vrai nom Frédéric
du Bus) naît le 11 novembre
1963 à Bruxelles. Dubus est à la
fois caricaturiste auteur de BD
et
illustrateur.
Dessinateur
quotidien de La Dernière HeureLes Sports depuis février 2002.
Collaborateur hebdomadaire à
Télé
Moustique.
Illustrateur
d'une dizaine de livres pour
enfants dont le best-seller
Léonie
dévore
les
livres
(Casterman), Prix de littérature
jeunesse
Québec
WallonieBruxelles en 1988. Un prix
"illustrateur de l'année" décerné
par l'Unicef en 1993. Auteur de
quelques sketches pour la Revue
des Galeries. Depuis 2006, il
anime sur Bel RTL avec André
Lamy "Votez Pour Moi", une
émission qui parodie la politique
Belge. Son dernier recueil de
caricatures : Votez Pour Moi,
RTL Éditions, 2008
Les Princes aux abonnés absents ?
Les classes de deuxième sciences
de telle école bruxelloise dans
une lettre pleine de courtoisie
ont invité Laurent de Belgique à
leur exposition sur le monde
fongique, exposition préparée
avec cœur dans le cadre d’une
activité
scientifique.
Nulle
réponse.
Les adresses bruxelloises
de Dubus ?
Un café ? Le « Spijtig duivel »,
chaussée d’Alsemberg, pour
boire un coup, et pour les
frites.
Un resto ? La Grande Porte,
près de la rue Blaes, pour ses
spags pas chers.
Une librairie ? La Licorne et
Filigranes.
Un monument ? Le Palais de
Justice… pour s’y perdre,
jusque dans les greniers !
Feng Dan F., talentueuse jeune
pianiste originaire de Shangaï, qui
a suivi des master classes à la
Chapelle
Musicale
Reine
Elizabeth, a adressé il y a
plusieurs mois une missive pleine
de déférence au Prince Philippe
ainsi qu’au Chef de la Maison des
Ducs de Brabant, dans l’espoir de
pouvoir accompagner la mission
belge à la prochaine exposition
universelle. Aucune réponse ne
lui est parvenue.
La riche dotation que nous
accordons
à
leurs
Altesses
Royales devrait pourtant leur
permettre de payer un timbre
poste. Achetés par dix, les
timbres sont moins chers. Et le
courrier est distribué dans les
vingt-quatre heures.
La Cloche
Spectacle
Le fils révélé de Nana Mouskouri et Hugh Grant
ALEX VIZOREK est « une œuvre d’art ».
Grand moment d’humour que
cette
rencontre
avec
ce
talentueux produit de l’école
d’ingénieurs Solvay et de la
section
journalisme
de
l’Université Libre de Bruxelles,
né dans la capitale belge il y a
28 ans. Alex aime dire que « si
Nana Mouskouri et Hugh Grant
avait eu un enfant ensemble en
lisant Le Robert et en écoutant
Bach, il en serait le résultat » !
Davantage acteur qu’ingénieur
dans l’âme, Alex Vizorek décide
après
son
brillant
cursus
universitaire de se tourner vers
la comédie. C’est au Cours
Florent à Paris qu’il développe
ses dons d’humoriste, sous la
houlette,
notamment,
de
Stéphanie Bataille qui s’occupe
désormais de la mise en scène
de son prochain spectacle. Après
les planches parisiennes, Alex
Vizorek est entré au sein de
Kings of Comedy.Alex Vizorek
était récemment sur scène à
Bruxelles pour présenter son
spectacle « Alex Vizorek est une
œuvre d’art ».
Son humour
emprunte
des
chemins
détournés sur lesquels on croise
Marguerite Duras, Jean Renoir
ou Salvador Dali. Ne vous
inquiétez pas si vos neurones
sont en ébullition, l’humoriste a
prévu un cerveau de rechange
qu’il amène toujours avec lui sur
scène. Amateur de belgitude, il
n’hésite pas à répondre aux
questions existentielles que tout
Belge se pose : Quelle est la
véritable histoire de Manneken
Pis ? Laquelle des 2 est une pipe
? Des cymbalistes, y en a-t-il des
meilleurs que d’autres ? Dans
son spectacle, comme dans la
vie, Alex Vizorek fait travailler
vos zygomatiques et, y a pas à
dire, ça fait du bien !
Victoria Fruythof
LE REVEIL MALIN . page 4
EXCLUSIF
La grippe mexicaine est … californienne !
Le ministre de la santé mexicain,
le Dr. José Angel Cordova Villalobos,
répond en exclusivité à nos questions sur la grippe H1N1.
Quelle est l’origine du virus
H1N1?
Les premiers rapports indiquent
que c’est aux Etats-Unis qu’est
apparue la souche première qui
s’appelle
d’ailleurs
souche
Californie car elle a été
découverte du côté de San Diego.
avec un taux de mortalité
moindre qu’avec le virus de la
grippe saisonnière.
Existe-t-il un risque que la
grippe revienne ?
La grippe va perdurer encore
plusieurs
années
mais
normalement, elle sera moins
L’épidémie de grippe est-elle grave en raison des campagnes
de vaccination.
encore présente au Mexique?
Toutefois, chaque année,
Il y a toujours de nouveaux cas
mais ils sont assez bénins, la possibilité existe que le virus
Le Dr Cordova Villalobos, ministre mexicain de la Santé, et notre envoyé spécial.
change. On parle dans ce cas de
mutation. Alors, il faudra sans
doute, d’ici deux ou trois ans,
mettre au point et utiliser un
autre vaccin.
En outre, il faut noter que
le Tamiflu est un médicament
très efficace à condition que le
malade le prenne dès les
premiers symptômes afin de
bloquer la reproduction du virus.
Propos recueillis par notre envoyé
spécial à Mexico Nicolas Piraux.
« La grippe mexicaine
vient de Californie ? On a
l’impression qu’avec une
planche de surf elle fait
moins peur. Je crois surtout
qu’elle a été créée par les
fabricants de vaccin. »
Dubus
Concours « Poètes en herbe »
Notre concours « Poètes en herbe » a rencontré un vif succès. Nous
remercions tous les participants pour leur envoi et félicitons chacune
et chacun pour son talent. C’est une création de Lisa-Marie AZZOLIN,
élève de 1L au Collège Saint-Pierre d’Uccle, qui remporte le Premier
Prix. Nous publions ci-dessous son poème, dans la catégorie « Je me
présente ». Le jury, face à la qualité des nombreux textes reçus,
attribue un Prix Spécial du Jury à Victoria VERVEKKEN, élève en 1M
dans le même établissement, pour son poème « Noire Neige » dans la
catégorie « Jeux de Contes ». Les lauréates seront récompensées d’un
superbe roman de Laurent-Xavier Petit, dédicacé par l’auteur à leur
intention.
Bravo à tous, et à l’année prochaine pour une nouvelle édition !
Trois ombres
Le jour où j’ai vu la lumière
Trois têtes floues accrochèrent mon regard
Je me disais que sur cette Terre
Il existait des formes bizarres
Ces trois ombres en fait
Bougeaient sans aucune retenue
Pour faire la fête
Et accueillir ma venue
Ces silhouettes sont en vérité
Mes trois frères bien-aimés
Que je considère encore
Comme les plus beaux parmi les trésors.
Lesly Ordonez, Esther Denis et Léo Blanpain
Lisa-Marie Azzolin
page 5 . LE REVEIL MALIN . 21 mars 2010
CULTURE
Petits papiers et Haute couture
Isabelle de Borchgrave crée des robes en papier. Elle expose en ce moment aux
Musées Royaux d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire à Bruxelles.
L'exposition « I MEDICI, une
renaissance en papier » *
présente près de trente robes
en lien avec l'histoire des
Medici, grande famille originaire
d'Italie.
Cette
exposition
étonnante
qui
allie
leçon
d’Histoire et défilé de Haute
couture a rencontré un tel
succès qu’elle est prolongée
jusqu’au 29 août 2010.
Nous interrogeons la créatrice
sur son exposition et ses projets.
D'où vous est venue l'idée de
créer des robes en papier?
•
C'est
en
faisant
des
déguisements en papier pour
mes enfants que j'ai eu un
déclic. J'ai commencé par faire
des chapeaux puis le reste a
suivi...
Combien de temps prenez-vous
pour réaliser une robe et ses
accessoires ?
• Pour une création, je mets
plus au moins un mois et demi.
comportera une bibliothèque,
une
école
artistique,
j'y
organiserai
également
des
stages et cet endroit sera aussi
mon logis. Il se situera près des
étangs d'Ixelles.
Vous arrive-t-il de porter vos
créations?
•Oui, très souvent! Quand je
sors ou quand je pars en
voyage, j'ai toujours une robe
en papier dans ma valise. Ça
prend très peu de place, c'est
Combien d'années vous a -t-il fallu très pratique !
pour réaliser tout le contenu de
Propos recueillis par Alice Borgers
l'exposition ?
et Victoria Menu
• Il a fallu deux ans et demi de
travail.
Aviez-vous déjà exposé à Bruxelles ? *L'exposition d'Isabelle de
Borchgrave se tient au
• Non, c'est la première fois. J’ai dû
Cinquantenaire.
négocier pendant trois ans avec le
Cinquantenaire
pour
pouvoir Prolongation jusqu'au 29
exposer car généralement cette
août 2010. Pour plus
Institution n'expose pas d'artiste
d'information :
contemporain.
www.isabelledeborchgrave.com
Avez-vous des projets pour l'avenir ?
ou www.imedici.net
• Oui, je compte investir un lieu qui
Molière en brusseleir ?
Ah non peut-être !
Le Théâtre Royal de Toone et ses marionnettes sont célèbres
bien au-delà du périmètre Unesco du coeur de Bruxelles.
Le théâtre, se love à deux pas
de la Grand-place, dans une
vieille maison bruxelloise de
l’impasse Sainte Pétronille.
Les visiteurs sont accueillis par
José Géal, dit Toone VII, figure
haute en couleurs qui a passé la
main il y a peu à son fils,
Nicolas, dit Toone VIII.
Mais d’où vient le nom du petit
théâtre ? Son créateur, né en
1804, s’appelait Antoine Genty.
Depuis sa tendre enfance il était
surnommé « Toone », diminutif
d’Antoine. C’est dans les années
1830 qu’Antoine Genty a installé
son
premier
théâtre
de
marionnettes dans les Marolles.
Les gens simples aimaient se
presser dans cet estaminet pour
s’y amuser et s’y chauffer.
Aujourd’hui le théâtre de Toone
est une véritable institution du
folklore bruxellois ; des auteurs
comme
de
Ghelderode,
Shakespeare, Dumas ou Molière
y sont joués en dialecte
bruxellois. Au programme de la
saison qui s’achève, on a pu
applaudir « L’Ecole des femmes »
de Molière. Woltje, ami de
Guignol (ndlr. les marionnettes
bruxelloises et lyonnaises sont
jumelées) tient le rôle de Raske
dont le cœur bat pour Gneseke
qui se désole comme il convient
parce que de kat es dûûd…
Il faut certes connaître quelques
rudiments de patois flamand
LE REVEIL MALIN . page 6
pour savourer les expressions
imagées mais découvrir Molière
de la sorte, c’est « tof » ! Et
même hilarant : « Ouïe, je ris
que je pleure. ».
A l’issue du spectacle, Toone VII
répond volontiers aux questions
des curieux. Il explique ainsi
qu’un seul comédien fait les
voix de tous les personnages
tandis que les marionnettes sont
dirigées par quatre à six
manipulateurs.
Toone VII et Toone VIII, père et
fils, ont plein de projets pour
l’avenir. Nous invitons nos
lecteurs à aller les applaudir, et
volle gas !
Alice Borgers
Photo: Toone VII et Toone VIII,
José Géal et son fils Nicolas.
SPORT
Coup de projecteur sur un sport planant !
Christophe Bihin,capitaine de l’équipe
belge, a de belles ambitions pour le
prochain championnat du monde.
Le frisbee est un sport récent,
inventé en 1968, à l’ère hippie.
Deux équipes de 7 joueurs
s’opposent. Le frisbee ou disque
volant
pèse
environ
175
grammes ; de forme circulaire,
il
a
une
vingtaine
de
centimètres de diamètre. Il est
conçu pour planer en tournant
sur lui-même.
Le principe du jeu est de
marquer
des
points
en
progressant sur le terrain et
d’arriver à faire une passe à un
compétiteur qui se trouve dans
la zone d’en-but afin d’y
réceptionner le disque. La
première équipe qui a 17 points
l’emporte. Différentes places de
jeu existent : les constructeurs,
les milieux et les avants.
Ce sport marque sa différence :
au contraire des autres sports il
n’y a pas d’arbitre, les joueurs
supervisent
eux-mêmes
la
rencontre. Les joueurs sont les
mieux placés pour voir les
fautes. Aucun contact n’est
permis et cela détermine les
fautes.
On compte plusieurs disciplines
: le frisbee à l’extérieur, en
salle ou sur la plage. Toutes
demandent
beaucoup
d’entraînement physique.
Quatre divisions existent :
L’Open, qui est la meilleure, la
Mixte,
filles
et
garçons
mélangés,
la
Féminine,
uniquement pour les filles et les
Masters
dans
laquelle
concourent les plus de 33 ans.
Le championnat du monde de
frisbee se déroulera à Prague du
3 au 10 juillet prochains, 48
équipes y participeront.
En 2006, ce sont les Japonais
qui sont devenus champions du
monde.
Cette année, nos joueurs belges
souhaitent se classer dans les 20
premières équipes mondiales.
Surtout, ils espèrent
être
champions du monde pour
l’esprit du jeu et du fair-play.
En
effet,
à
la
fin
du
championnat, toutes les équipes
voteront pour choisir l’équipe la
plus fair-play.
Simon Stocq et Robin Baele
« Faire du sport ? Quelle
horreur ! On commence
drogué, on finit sportif. »
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page 7 . LE REVEIL MALIN . 21 mars 2010
VIE SCOLAIRE
Au cœur de l’Europe
Dans le cadre du cours d’étude du milieu, les classes de 2ème année du Collège
Saint-Pierre à Uccle ont visité Bruxelles. Découverte in situ de la capitale de
l’Europe qui regorge de trésors et légendes. En une journée passée sous un ciel
capricieux, les élèves ont pu découvrir l’origine et l’histoire du centre-ville.
Arrivés en tram à la station
Louise, les jeunes élèves découvrent
bien autre chose que les boutiques
de luxe du boulevard de Waterloo car
leur professeur les emmène par un
chemin presque secret dans le petit
parc d’Egmont. C’est dans ce
charmant
cadre
naturel
que
l’histoire du Comte d’Egmont leur
est racontée. Vivant au XVIIème
siècle,
le
Comte
d’Egmont
fréquentait Philippe II, roi d’Espagne
autoritaire et très catholique qui
régnait sur nos régions et envoya le
duc d’Albe à Bruxelles pour y
éliminer les Protestants. Le duc
d’Albe fit décapiter le Comte
d’Egmont, symbole de la résistance à
l’Inquisition, sur la Grand Place.
Le groupe de jeunes visiteurs
débouche ensuite rue aux « Laines »,
qui est l’une des plus anciennes de
Bruxelles. Elle date du XIIIème
siècle. A l’époque, elle s’étendait
entre le cimetière de l’hôpital SaintJean (actuel Petit Sablon) et le Mont
des « Potences » (actuel Palais de
Justice). Aujourd’hui la rue aux
Laines est coupée en deux par la
Place Poelaert et par le tunnel
routier de l’avenue Louise.
La visite se poursuit par un
passage au « Petit Sablon ».
Charmant jardin délimité par une
série de statues, c’est un des plus
beaux endroits de Bruxelles. Au fond
du jardin se dresse la statue-fontaine
des « Comtes d’Egmont et de Hornes
». Hornes fut décapité en même
temps qu’Egmont en 1568. Les 48
statues qui bordent le parc sont des
sculptures en bronze illustrant les
corporations et les vieux métiers
bruxellois.
En face se trouve le «Grand
Sablon». Là se dresse aujourd’hui
l’église de « Notre-Dame du Sablon»,
chef-d’œuvre gothique avec des
vitraux hauts de 15 mètres, et une
magnifique rosace.
Les élèves empruntent la rue de la
Régence, découvrent la Cour des
Comptes, bâtiment d’architecture
géométrique et classique, et la Place
Royale sur laquelle se trouvait le «
Palais du Duc de Brabant » qui fut
incendié le 3 février 1731. L’endroit
est désormais couru pour le nouveau
Musée
Magritte
ouvert
depuis
quelques mois.
Dans un style très différent, les
visiteurs d’un jour admirent le Musée
des Instruments de Musique. De style
Horta, ce bâtiment « Old England »
date du XIXème siècle ; sa structure
de métal et de verre fascine.
Après la pause de midi, la
visite est consacrée aux origines de
la ville de Bruxelles. Le circuit
conduit l’équipée sur les traces des
vestiges de la première enceinte de
Bruxelles.
Le célèbre « Manneken Pis » n’est
pas oublié. Peu d’élèves connaissent
la légende inventée autour de cette
drôle de petite statue. Le professeur
transformé en guide rappelle avec
humour que Manneken Pis, n’ayant
plus vidé sa vessie depuis longtemps,
parvint à éteindre le terrible
incendie qui détruisit une partie du
centre de Bruxelles en 1695.
Plus loin, l’ancien port de
Bruxelles, l’église Sainte-Catherine,
la Tour Noire et la Bourse font l’objet
de nouvelles explications données
par le professeur à des jeunes
fourbus et parfois inattentifs.
Heureusement, l’intérêt est ravivé
par l’arrivée sur ce qui est considéré
comme l’une des plus belles places
du monde, la Grand Place de
Bruxelles.
Renommée
pour
sa
richesse
architecturale et bordée par les
maisons de corporations, la Grand
Place est, depuis 1998, inscrite sur la
liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO. Au retour, les élèves
peuvent
encore
admirer
l’impressionnant
édifice
de
la
Cathédrale
"Saints
Michel
et
Gudule". Vraiment, Bruxelles n’a
rien à envier à d’autres capitales
européennes…
Reportage : Victoria Menu
Photo: AB
L'école de danse ESPACE TEMPS DANSE
propose de nombreux cours de danse (Prédanse, Danse
classique, Jazz, Moderne, Contemporaine, Funky, Orientale,
Africaine, Hip-Hop, Remise en forme,...etc)
Les jardins du Dieweg:
Dieweg, 69
1180 Uccle - Bruxelles
www.smashacademy.be
(inscription pour les stages)
Cathy Moermans(Directrice):
GSM: 0485/54.79.23 (sauf dimanche)
email: [email protected]
LE REVEIL MALIN . page 8
CITOYENNETE Au Conseil Communal avec Kelly
Kelly Van Hooreweder est une jeune femme dynamique. Professeur dans le
programme d’immersion d’un grand Collège bruxellois, elle est également
conseillère communale pour le SP.a, à Zwijndrecht (Province d’Anvers), la
commune où elle habite.
mes parents, qui étaient déjà
membres du parti. Ils m’ont toujours
donné une éducation très ouverte. La
plupart des membres de ma famille
travaillent comme ouvriers. Je suis la
première à avoir fait des études.
Ensuite, le SP.a m’a séduit par la
solidarité que le parti défend comme
une valeur fondamentale.
Kelly Van Hooreweder
Nous l’avons interviewée sur son
engagement en poltique.
Wanneer bent u begonnen
met politiek ?
KVH : In 2006 ben ik bij de
gemeenteraadsverkiezingen verkozen
tot gemeenteraadslid ...
L’interview
se
déroule
en
néerlandais, immersion oblige. Nous
en livrons toutefois ici la teneur en
français.
Quand avez-vous débuté en
politique ? KVH : En 2006, lors des
élections communales, j’ai été élue
conseiller communal.
Avant cela, je m’étais déjà impliquée
dans le monde politique. Je suis
devenue membre de mon parti à
l’âge de 18 ans. A cette époque, j’ai
acheté et payé moi-même ma carte
de parti. Ensuite, j’ai participé à
différentes actions. Aujourd’hui, à 27
ans, je pourrai fêter mes 10 ans
d’engagement.
Quel parti politique avez-vous
choisi et pour quelle raison ?
KHV : Mon choix s’est porté sur le
SP.a. Si on compare avec les partis en
Wallonie, ce parti est proche du CDH,
plus que du PS. Le SP.a se situe à
gauche du centre, tandis que je
considère le PS comme un parti tout
à fait à gauche. J’ai opté pour le SP.a
dans un premier temps à cause de
Pourquoi
avez-vous
choisi
l’enseignement ? KHV (en riant) :
J’avais suivi une formation me
permettant de devenir enseignante
aux premiers degrés, ce que j’ai
beaucoup aimé. Mais puis, je me suis
dit que l’enseignement n’était pas
ma tasse de thé… Et je suis
retournée aux études pendant 5 ans,
3 ans à la VUB (sciences politiques)
et ensuite, 2 ans à l’ULB (Relations
internationales). J’avais terminé les
cours en septembre, et la question
s’est
posée
:
retour
à
l’enseignement, ou suivre une autre
voie ? Et puis, j’ai eu la chance de
pouvoir commencer au Collège.
J’adore travailler avec des jeunes.
En plus, l’enseignement me permet
de bien combiner mes tâches
d’enseignante avec la vie politique,
ma famille et mes loisirs…
Comment gérez-vous votre
agenda ? KVH (en riant) : Souvent, je
ne le gère pas du tout ! Il m’arrive
d’avoir plein de choses à faire, et je
ne parviens qu’à en faire la moitié.
Quand j’ai par exemple une ‘semaine
politique’ avec des réunions le soir
au conseil communal, dans les
commissions ou au sein du parti, je
m’organise pour que les élèves
fassent
principalement
leurs
présentations (en histoire ou en
géographie), de sorte que j’arrive à
limiter mes préparations de cours. A
la sortie des cours, je pars en train à
Zwijndrecht en passant par Anvers,
ce qui me prend plus de deux heures
Le Réveil Malin - Journal de la 2CB - Classe de M. Verfaille
Rédacteurs en chef :
Alice Borgers et Nicolas Piraux
Mise en page : Alice Borgers
Collège Saint-Pierre
213 Avenue Coghen 1180 Bruxelles
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et demi. Il m’arrive souvent de
grignoter un sandwich ou une pita en
chemin. Dans le train, je corrige et
attribue des notes aux élèves ayant
fait leur présentation en journée.
Une fois les réunions à la maison
communale terminées, il est minuit
quand j’arrive à la maison.
Le conseil communal , photo KV
Quel est votre rôle comme
conseiller communal ? KHV : Le SP.a
fait
partie
de
l’opposition
à
Zwijndrecht, avec une majorité
composée du CD&V et de Groen !. Le
SP.a compte 4 élus, sur un total de 25
conseillers. Etant dans l’opposition,
je ne peux pas prétendre à un
mandat d’échevin, je dois me
contenter d’un rôle comme conseiller
communal. En tant que conseiller
communal, je peux ventiler mes
remarques sur la politique menée,
mais je peux pas vraiment changer
quelque chose, dans la mesure où
nous ne pouvons jamais obtenir la
majorité des voix au sein du conseil.
J’essaie de porter un regard critique
sur la politique de la majorité, et je
ne manque pas de me faire entendre
auprès du bourgmestre et des
échevins, dans l’espoir de pouvoir
quand-même peser sur certains
sujets. Ce rôle, je peux le jouer
pleinement en siégeant notamment
dans
diverses
commissions
communales.
Juliette Toussaint
et Eline Vanden Abeele