Téléréalité et éthique, Images de l`intime

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Téléréalité et éthique, Images de l`intime
Téléréalité et éthique: Images de l’intime?
Elie Yazbek1
- Art et télévision
Selon une définition approximative donnée par le Petit Robert, l’intime est « ce
qui est contenu au plus profond d’un être… Qui lie étroitement, par ce qu’il y a
de plus profond. Qui est tout à fait privé et généralement tenu caché aux autres ».
L’art a souvent eu affaire avec l’intime, notamment dans la peinture et la
sculpture comme le démontrent si bien certains aspects de l’oeuvre du sculpteur
Giuseppe Penone, artiste italien qui, au sein de la mouvance Arte Povera,
travaille dans ses sculptures la gestuelle du corps humain dans ce qu’elle a de
plus intime, magnifiant le raclement d’un ongle, célébrant l’empreinte et le
souffle.
Andy Wharhol, quant à lui, marque l’histoire du cinéma par ses films qui
développent la sublimation de l’intériorité et du moment intime, notamment
avec Sleep, Empire, Eat, Kiss… et qui, supposément pour le spectateur,
représentent, tous, une action insignifiante dans une durée très longue. Ainsi,
Sleep représente un homme endormi durant plus de six heures, alors que Empire
montre l'Empire State Building en plan fixe depuis le coucher du soleil jusqu'à
son lever. Certains artistes contemporains prolongent cette expérience à travers
des oeuvres dans lesquelles ils mettent en scène des objets familiers,
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Elie Yazbek, directeur adjoint à l’IESAV, est maitre de conférences à l’Université Saint Joseph, à
Beyrouth. Il est membre associé du centre ARIAS (Atelier de recherche sur l’intermédialité et les arts du
spectacle, CNRS – Paris III – École Normale supérieure). Il est également réalisateur de films
documentaires et d’installations audiovisuelles. Il a publié plusieurs articles sur le cinéma et deux pièces de
théâtre, Orage d’été et Les autres enfants de Dieu
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domestiques, chargés de mémoire, dans lesquelles la prédominance n’est plus au
visible, mais à la représentation d’une expérience personnelle, celle des abysses,
le Je prenant le dessus sur le reste. La théâtralité se confond alors avec le
témoignage, au point qu’un artiste, Pascal Thomas, fait signer ses œuvres par
leurs acquéreurs : L’agence de Philippe Thomas, qui a pour nom « Les readymade appartiennent à tout le monde », permet à qui le désire et a qui possède les
moyens d’acquérir une œuvre et de devenir l’auteur.
Dans une approche similaire, Claude Rutault demande à ses collectionneurs de
peindre des toiles de la même couleur que les murs sur lesquels elles sont
accrochées. Si l’acheteur décide un jour de changer la couleur des murs, il devra
alors impérativement changer la couleur de la toile. Il n'y a plus d’invention, de
recherche d'originalité, ni encore de création.
Qu’en est-il de la télévision et de son rapport avec l’intime ? François Jost n’hésite
pas, dans son essai « Le Culte du Banal », à rapprocher certains programmes
télévisés comme les programmes de téléréalité et les reality-shows de l’art
contemporain. Se demandant si « la téléréalité ne fait pas partie, à sa manière, de
cet art d’accommoder les restes qu’est l’art contemporain », il tente de
comprendre « les filiations qui se sont établies du début du XXème siècle à l’orée
du XXIème siècle entre ceux qui vouèrent un véritable culte au banal et le
spectacle de la banalité télévisuelle» 2 ; il affirme ainsi que la télévision
aujourd’hui est devenu un lieu où il est possible « aux anonymes de la majorité
silencieuse d’être aimés pour eux-mêmes » 3. L’intimité est donc au cœur de la
télévision et devient, après les années 1990, son principal moteur.
2
3
Jost, François: Le culte du banal, Ed. CNRS, 2007, p.6
Jost, François: Le culte du banal, Ed. CNRS, 2007, p.120
2
Que reste t-il alors de l’exceptionnel, de ces moments si importants pour la
télévision traditionnelle ? Il ne faut pas oublier que la télévision, depuis ses
débuts, est en partie fondée sur le principe du direct, de la transmission
simultanée, et qu’elle est avant toute chose un média d’information. L’un des
premiers événements télévisuels inoubliables partout dans le monde est la
retransmission en direct du couronnement d’Elisabeth II, chose exceptionnelle et
inédite. Dans ce contexte, le journal télévisé est primordial. Il est supposé extraire
de chaque journée les moments les plus importants, les plus marquants et les
moins anodins. Nous reviendrons plus tard sur les liens entre le journal télévisé
et la téléréalité.
- La téléréalité
La téléréalité déroge t-elle à cette règle ? Les programmes Big Brother, Loft Story,
Star Academy, Mission Fashion ou encore Miss Liban, émission propre au Liban qui
a adopté le principe de téléréalité pour l’élection de la plus belle, se fondent tous
principalement sur une structure en 4 temps :
1- Une transmission continue 24 heures sur 24 durant plusieurs mois de la
vie des candidats dans le lieu qui leur est assigné, et cela sur un canal
parallèle qui n’est pas celui de la chaîne principale mais qui lui appartient.
2- Un résumé quotidien d’environ une demi-heure, diffusé chaque soir sur la
chaine principale pour relater les faits les plus marquants de la journée.
3- Le Prime, émission hebdomadaire qui s’achève toutes les fois avec
l’élimination d’un ou de plusieurs candidats, suite au vote du public.
4- Le temps relatif au spectateur, variable, discontinu, dépendamment de ses
envies et de ses horaires. Ce temps est à la base de la condition d’existence
des différents programmes de téléréalité.
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Il apparaît clairement que les moments d’intimité sont réservés essentiellement
au premier niveau, permettant par exemple au spectateur qui le désire d’assister
pendant de longues heures à la transmission en direct et de nuit, à travers des
caméras infrarouges, à une émission qui ressemble étrangement au film Sleep de
Andy Warhol. Le deuxième niveau s’apparente plus à une sorte de sommaire de
la journée, dans un montage spécifiquement réservé aux moments marquants et
aux différentes pérégrinations des candidats. Le troisième niveau, le plus
médiatique, le plus basé sur l’exceptionnel, permet de connaître les taux
d’audience de l’émission ; il est celui qui s’apparente le plus à une émission de
variété, alliant le ludique au direct. Dans le quatrième niveau, le spectateur,
devant son écran, bien qu’il oscille entre les trois niveaux précédents, se trouve
directement engagé, découvrant ainsi les faits et méfaits des candidats. Ce
spectateur n’est pas seulement celui qui peut changer les résultats de ce qu’il lui
a été imposé au départ, en votant pour l’un ou l’autre des candidats, mais il est
dans une position pseudo-dominante à partir de laquelle il croit avoir un savoir
omnipotent qui dépasse celui des candidats participant à l’émission. Cette
croyance en ce privilège qu’on a tendance à occulter, est au centre de la structure
de la téléréalité, et tend à faire coïncider l’intime avec l’exceptionnel.
Nous ne nous attarderons pas sur les outrances de certains programmes de
téléréalité qui demeurent des cas particuliers et ne peuvent en aucun cas être la
base d’une étude approfondie, tout excès dans tout domaine faisant figure de
chose à part. Je veux signifier certains programmes télévisés comme celui qui a
vu le jour aux Pays-Bas sur la chaîne BNN, dans lequel une femme atteinte d’une
tumeur au cerveau va devoir choisir la personne à qui elle offrira son rein, ou
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encore comme la tentative de la chaîne américaine Court TV de produire une
émission où des assassins sont les protagonistes.
C’est à partir de l’interaction des quatre niveaux de discours inhérent à la
téléréalité que la question de l’éthique se pose par rapport à ce format télévisuel
contemporain pour ne pas dire récent. L’affirmation du direct, ainsi que celles de
l’authenticité et de la quotidienneté, piliers de la télévision, sont-elles toujours
d’actualité lorsqu’une émission les prend à contre-courant en commençant à
brouiller les pistes, ou encore lorsque la scénarisation, très rarement avouée par
les producteurs, s’associe à la prise sur le vif et au direct ? Que reste-il alors de la
pseudo intimité, qui de dévoilement, devient une mise en scène ? Qu’en est-il du
mensonge proféré sur le plateau par certains candidats et compris comme tel par
le spectateur mais qui n’en est pas un pour les colocataires du candidat, comme
dans certaines émissions basées sur ce principe, en l’occurrence Secret Story en
France ou Miss Liban à Beyrouth ?
- Réalité et scénarisation :
Il est bien sûr impossible d’assimiler les événements retransmis « par hasard » en
direct sur les écrans, retransmissions essentiellement visuelles dues à la présence
opportune de caméras lors du déroulement de ces drames, à la diffusion des
émissions de téléréalité. Je veux signifier la différence ontologique entre, par
exemple, la transmission d’événements comme la bousculade au Stade de
Heysel, les attentas du 11 septembre 2001 ou certains événements durant
l’attaque israélienne contre le Liban en 2006, et celle des émissions de téléréalité
qui sont préparées et programmées bien à l’avance, longtemps répétées et
sujettes à des changements bien après le premier jour de diffusion, se basant plus
sur la parole que sur l’image : dans ce cas, le direct n’en est pas vraiment un
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puisque quelques secondes, parfois même quelques minutes, séparent
volontairement l’événement de sa réception dans les foyers pour permettre une
éventuelle censure, rendue visible le plus souvent par des plans d’une chambre
ou d’une piscine vide ; l’authenticité est alors faussée par la scénarisation qui
commence avec le choix des candidats et ne s’achève qu’avec la proclamation du
vainqueur ; la quotidienneté y est phagocytée par le Prime qui est, le plus
souvent, répétons le, le moment le plus médiatique du genre. L’affirmation de
réalité, contenue dans le nom donné à ce genre, « Reality TV » en anglais,
« Téléréalité » en français ou « >?‫ا‬AB‫ن أ‬AEFGHI » en arabe est en grande partie inexacte,
la fiction conservant son emprise beaucoup plus fortement que ne laisse le
supposer ce genre. On est très souvent bien loin de la réalité supposée, bien que
certains programmes aient réussi à obtenir officiellement le label
de
documentaire en France ou aux Etats-Unis.
C’est de cette dichotomie que provient la première entorse à l’éthique dans son
sens le plus large, définie par Jean Ducruet comme « l’agir humain qui se donne
du sens, une finalité humaine, et qui n’a pas seulement des objectifs immédiats ».
Il précise que « agir éthiquement, c’est apprécier un projet, une décision du point
de vue de la valeur pour l’homme, c’est conformer son action à des choix qui
privilégient l’homme» 4 . Or la téléréalité favorise le spectateur par rapport à
l’homme, s’adressant à un consommateur plus qu’à un être humain. En associant
la réalité au spectacle, en confondant le direct avec la scénarisation, ce genre
télévisuel se met en déphasage par rapport à l’humain dans ses valeurs les plus
élémentaires.
4
Ducruet, Jean: Propos sur l’éthique, in Travaux et jours, Publication de l’Université Saint-Joseph, N. 80,
p. 5-6
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- Mensonges et intimité
L’intimité résiste t-elle à ce décalage entre l’énoncé « Téléréalité » et le contenu
proposé au spectateur? Le mensonge interne à certaines émissions n’est-il pas la
négation de l’intimité ? Si on revient à l’affirmation première de l’intimité, « ce
qui est contenu au plus profond d’un être », il apparaît clairement que ces deux
notions sont incompatibles. Alors que certains travaux d’artistes contemporains
mettent en valeur l’intimité pour dénoncer la favorisation du spectaculaire dans
les arts dominants, voire le cinéma de type Hollywoodien ou les best-sellers en
littérature, la valorisation du mensonge dans la téléréalité permet la récupération
de l’extraordinaire au sein d’un programme supposé élever l’ordinaire. Cette
opération se fait sous l’étiquette de l’authenticité, rendue possible par l’aspect
quotidien de l’émission.
Le direct de nuit, qui montre les candidats dormant, accentuant ainsi
l’impression de réalité, est accompagné de jour, très souvent, par la partie
consacrée presque quotidiennement au confessionnal. C’est une sorte d’isoloir ou
le candidat, selon le sujet de l’émission, exprime ses sentiments, tente de
questionner une entité souveraine appelée La Voix dans Secret Story, ou dénonce
les autres candidats comme dans Miss Liban. Effectivement, dans cette version
libanaise de la téléréalité, l’isoloir servait aux filles – candidates les plus
déterminées à nominer en cachette les autres filles pour les éliminer,
transformant la compétition loyale en une rivalité malsaine. En ressortant de
l’isoloir, certaines mentaient effrontément devant leurs compagnes et devant les
spectateurs incrédules en niant avoir nominé la personne en question, de peur
de s’attirer les foudres des autres ou de subir le même sort la semaine suivante.
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Ces mensonges internes sont la deuxième entorse à l’éthique, dénaturant la
relation entre la vie et l’art, entre l’homme et l’art. Considérée comme science qui
traite des principes régulateurs de l'action et de la conduite de l’homme,
l’éthique est ainsi quasi-absente de l’isoloir lorsque celui-ci ne sert plus qu’à se
valoriser aux dépends des autres. C’est bien dommage. Ce n’est pas le
dévoilement de l’intimité ou du principe de confidentialité qui est ici en cause,
comme certains critiques de la téléréalité l’ont déjà dit, mais c’est la dégradation
de la nature humaine et l’humiliation qui s’affirment comme norme devant des
spectateurs qui sont critiquables du point de vue de l’éthique. Le mensonge et la
délation deviennent quelque peu légalisés dans ces émissions.
- Le regard du spectateur
Les spectateurs de la téléréalité sont généralement ceux qui assistent très
rarement aux expositions et aux travaux d’artistes contemporains, peintres,
sculpteurs, installationnistes ou réalisateurs de film expérimentaux… Déjà, les
spectateurs qui assistaient aux projections des films d’Andy Warhol dans les
années 1960 n’étaient pas nombreux. Beaucoup quittaient la salle bien avant la
fin du film, criant au scandale et à la duperie. De même, malgré son succès
critique, les spectateurs n’ont pas été nombreux à assister au film Tarnation de
l’américain Jonathan Couette en 2003, qui est un journal intime du cinéaste,
relatant à travers des archives personnelles et des scènes filmées 19 années de sa
vie. L’engouement actuel pour la téléréalité ne procède donc pas d’un
changement de mentalité entre ces deux époques, mais relève plutôt de la
différence essentielle entre ce format et, par exemple, n’importe quel travail
d’installation basé sur l’intimité et la transfiguration de la banalité. Il s’agit
beaucoup plus, dans la téléréalité, de choquer, de heurter les sens et les
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sensibilités humaines des spectateurs et non de les pousser à réfléchir sur leur
condition d’humains.
La téléréalité a donc toute sa place dans l’histoire de la télévision ; elle ne fait pas
exception comme certains ont pu le dire. Elle ne révolutionne pas la télévision,
elle en est un produit. Dans cette perspective, la téléréalité serait alors une
extension du principe du journal télévisé, une dilatation de celui-ci : l’émission
quotidienne
reprend généralement les grandes règles du JT, avec, comme
innovation, l’ajout d’un avant et d’un après, l’avant, l’intime, étant la diffusion
pseudo-directe 24h/24 et l’après, l’exceptionnel, étant le Prime. Cette filiation
pourrait donc expliquer le succès de ce genre et sa perdurance alors que
beaucoup annonçaient sa courte durée de vie.
De là découle la troisième entorse à l’éthique lorsque celle-ci cherche à répondre
à la question "Comment agir au mieux ?". On revient alors à ce qui a été évoqué
dans la première partie de cette étude, voire le pseudo-savoir du spectateur et sa
conviction d’être dans une position privilégiée : comme le journal télévisé, les
émissions de téléréalité tentent de se positionner comme propagateurs d’une
certaine vérité, annonçant aux spectateurs que des personnages de la vie
ordinaire peuvent devenir des personnages intéressants, afin que le spectateur
puisse choisir pour qui voter. Ceux qui passent alors du statut de citoyen
ordinaire à celui de personnage ont la lourde tâche d’impressionner, de
s’affirmer et surtout de séduire. Ce « comment agir pour le mieux » laisse alors la
place à « comment s’extraire le mieux de la masse », la masse ne signifiant pas
seulement les candidats dans l’émission, mais les candidats et les spectateurs –
votant dans leur ensemble. Le « comment s’extraire le mieux de la masse »
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reprend en fait l’expression de René Dubos qui évoque la « civilisation de
l’extraction »5, affirmant :
« La civilisation industrielle a jusqu'ici fondé son économie
sur l'extraction. Elle a pillé les richesses en combustibles et
en minerai accumulées dans les entrailles de la terre au cours
des ères géologiques (…). Ayant tous tiré profit de cette
économie d'extraction, nous avons nourri l'illusion que nous
la devions entièrement à la connaissance scientifique et à
l'habileté
technologique.
En
réalité,
la
croissance
technologique rapide des deux derniers siècles n'a été
possible que parce que l'homme a exploité sans frein les
ressources naturelles non renouvelables, aboutissant ainsi à
dégrader l'environnement »6
Il peut paraître étrange de s’appuyer sur un texte qui traite de l’environnement
pour évoquer la téléréalité. Cependant la théorie de l’extraction au sein de la
civilisation convient tout à fait à la téléréalité : le candidat-personnage et le
spectateur sont en fait deux ingrédients au sein du programme qui les utilise tout
en leur donnant l’illusion qu’ils lui doivent tout. C’est le paradoxe de la
téléréalité
5
6
Dubos, René : Les dieux de l'écologie, Ed. Fayard, p.173
Idem
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- Pour un sursaut éthique à la télévision
La téléréalité serait-elle moins populaire si elle prenait plus d’intérêt dans les
considérations de l’éthique ? Sans aucun doute. Mais elle serait alors reléguée au
rang de ce qu’on appelle péjorativement des œuvres d’auteur et n’aurait plus de
raison d’exister. Ce qui manque aujourd’hui à la téléréalité, et par extension, à la
télévision en général, c’est un peu plus de poésie et un peu moins d’engouement
à vouloir battre tous les records de l’audimat, donnant ainsi sa valeur à la durée
et non pas à l’immédiateté. C’est peut-être un projet utopique. Mais quoi de plus
utopique que d’exiger l’éthique7, celle qui privilégie l’humain dans une société
qui a de plus en plus tendance à l’abêtir et l’animaliser?
Bibliographie :
- Jost, François: Le culte du banal, Ed. CNRS, 2007
- Jost, François: Comprendre la télévision, Ed. Armand Colin, Coll. Cinéma, 2005
- Bourdieu, Pierre : Sur la télévision, Ed. Liber, 1996
- Ducruet, Jean: Propos sur l’éthique, in Travaux et jours, Publication de l’Université
Saint-Joseph, N. 80
- Dubos, René : Les dieux de l'écologie, Ed. Fayard
- Paul RICŒUR, Lectures 1. Autour du politique, Paris, Seuil, 1991
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Paul Riceur, dans Lectures 1. Autour du politique, préconise la « demande d’éthique », rendue nécessaire
à cause « des mutations qui affectent la nature profonde, la qualité de l’agir humain à l’âge présent des
sciences, des techniques et de la vie politique ».
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