saison 2011/12_labelm.
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saison 2011/12_labelm.
labelmarseille les grands terrains [ lsiret 519 373 229 00029 l www.labelmarseille.wordpress.com [ 8 rue vian l 13006 marseille l [email protected] l grandsterrains.fr l 09 54 20 15 85 le labelmarseille est une association d’artistes, de scientifiques, d’acteurs sociaux et culturels, amateurs ou professionnels de l’art, qui engagent leurs expériences et leurs compétences dans le soutien à la création d’oeuvres collectives. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ saison 2011 _2012 arrêter de résister _passons à l'acte l labelmarseille l les grands terrains l [ non, ils n'y a pas assez de malheurs, de hontes, de crimes, pas assez d'absurdes désastres, de vies détruites, d'espérances piétinées. pas assez de sang, d'enfants tués, de destructions et de folies sur terres. il faut que la chose grandisse encore, montre enfin au grand jour sa tête hideuse et molle et dévoile sa puanteur. Il ne suffit pas que la chose soit vue, il faut qu'elle soit parlée, plus haut, beaucoup plus haut. qu'elle soit criée, que son terrible langage soit entendu, qu'il déborde ici et maintenant, puisque le lieu où il devrait être proféré, puisque ce lieu n'existe pas. Le cri me déchire et me force à me relever tandis qu'il se termine en sanglots saccadés. Antigone _Henry Bauchau l éd. j'ai lu l 9 mars 2001 l Cette nouvelle saison aux grands terrains où l'on ne respecterait plus les récits fabriqués, ne défendrait plus une histoire cohérente, où l'on ne se suffirait plus du savoir sans en avoir fait l'expérience, cette saison là ne tend pas à décaniller quelques monstres de l’imagerie populaire mais bien de nous proposer de prendre leurs mesures par rapport à celles de nos vies. Le caractère mégalomane de cette entreprise ne vous échappera certainement pas. à moins que, bien au contraire, il s’agisse ici de déposer un état de fait bien plus omniprésent, gigantesque et illusoire que ne le seront jamais nos ambitions d'individus. La possession de nos imaginaires par des images mythiques instituées comme modèles tend à faire disparaître toutes tentatives d’identification, fusent-elles un tout petit peu rêvées. Pire le rêve lui même est la porte ouverte par laquelle la destinée, et non notre avenir, s’infiltre et se joue de nous. La réussite s’impose comme seul avenir possible, comme seul chemin viable, là où nos projections nous demandaient de n’être qu’ambitieux. L’existence n’a d’autre recourt que de devenir exceptionnelle et passionnante, le tout certifié à la mesure de fantasmes mécaniques et policés . et non nôtres. Mais les mythes sont ici bas faits de matières et c’est là leurs talons tournés à recevoir nos flèches . pour peu que, fatigués de les aiguiser, nous les projetions sur eux. sommaire 1. en résonance_ est une plateforme d'échanges entre le labelmarseille. et différents partenaires - artistes ou programmateurs. L'accueil de leur manifestation, aux grands terrains, est l'occasion de questionner les modes de diffusion et le rapport aux publics d'un ou de plusieurs arts, au sein d'un festival, d'une collection ou d'un parcours artistique. actoral _programmateur nouvelles écritures _marseille / france Al-dante _éditions _marseille / france Château de Servières _galerie _marseille / france Art-cade _galerie _marseille / france bureau détonnant _programmateur musique _marseille / france DATA _programmateur musique _marseille / france embobineuse _programmateur musique _marseille / france enthröpy _programmateur musique _marseille / france grim _programmateur musique _marseille / france halle puget _programmateur musique _marseille / france katatak _programmateur musique _marseille / france le poste à galène _programmateur musique _marseille / france live in marseille _programmateur musique _marseille / france Lollipop _programmateur musique_marseille / france les variétes _pcinéma _marseille / france les Instants Vidéo _programmateur vidéo _marseille / france Couleurs Cactus _association culturelle _marseille / france les bancs publics _programmateur théâtres contemporains _marseille / france astérïdes _galerie _marseille / france Laurent Le Bourhis _plasticien _marseille / france Piano and co _programmateur musique_marseille / france OÙ _lieu d'exposition pour l'art actuel _marseille / france Jean-Paul Thibeau _artiste - Protocoles méta _marseille / france p'silo _programmateur vidéos expérimentales _marseille / france 2. résidence _d'accompagnement dans l'écriture d'un projet de médiation, artistique, ou curatorial. Entouré des compétences de chacun, du matériel de tous et des espaces du lieu, durant 3 mois renouvelables, chaque résident prend le temps de définir son projet, d'en évaluer les possibles avec différents professionnels (à travers des espaces de transmission ou des rendez-vous en chantier), avant d'en formaliser une restitution publique. médiation _Liesbeth Vanmol _médiatrice _paris / france artistique _Jérémie Setton _plasticien _marseille / france artistique _Esther Salmona _poète _marseille / france artistique _Jose Echenique _performeur _lima / pérou artistique _Greg Le Lay _plasticien _sao miguel / açores curatorial _Yeter Akyaz _journaliste radio _marseille / france curatorial _Mathilde Guyon _curatrice _marseille / france curatorial _Vincent Bonnet _éditeur _marseille / açores 3. carte blanche_ est l'opportunité pour un artiste de porter au devant de la scène, durant une saison, les travaux d'autres créateurs, en lien avec sa pratique de la photographie, de la vidéographie, de la musique, de la danse, de l'écriture ou de la performance. En collaboration artiste invité et artiste de la carte blanche tentent de déplacer les registres créatifs de leur mode artistique. performance _Stephanie_Lior Echeinberg _performeuse _marseille / france écriture _Nicolas Tardy _poète _marseille / france vidéo _Camille Béquié _vidéaste _marseille / france 4. ateliers collaboratifs de création _ cette plateforme collaborative de travail par transmission, training, atelier de pratique ou workshop permet d'offrir une accessibilité aux connaissances, tout en garantissant l'origine des informations, la nature des codes et la possibilité de réagir. Le contenu de ces supports transdisciplinaires ne peuvent être créés et partagés qu'au sein de petit groupe d'individus, afin qu'il devienne possible à partir des connaissances de tous d'enrichir la culture de chacun. transmission _Vérinique Meunier _médiatrice _marseille / france training _Protocoles méta _collectif _france pratique cinéma _Peuple & Culture Marseille _association culturelle _marseille / france pratique photo _gethan&myles _photographe/graphiste _londre / angleterre pratique danse_Thierry Giannarelli _l'imparfait _danseur _colle de nouvé / france 5. invitation[s] _ est un complément à la programmation. L'espace d'accueil, conçu comme un lieu de ressources et d'échanges, est investie par différentes structures, selon 4 modalités. _par l'entrée éditoriale, un éditeur ou un libraire propose à la vente ou au prêt une sélection de publications issues de ses catalogues (ou pas) . Il a la possibilité d'organiser un événement connectant les auteurs qu'il soutient aux événements programmés par le labelmarseille. Al-dante _éditions _marseille/france dans _la guérite échoppée, éditeurs, artistes, scientifiques et activistes sont invités à proposer (à la vente ou en consultation) des ouvrages qui leurs semblent, là et à ce moment là, indispensables. Alfredo Costa Monteiro _musicien _barcelone / espagne Bourbaki _label de musique _aubagne / france Contre-mur _éditions _marseille / france éditions p. _éditions _marseille / france éditions.provisoires _label de musique _paris / france fondcommun _éditions _marseille / france Jérémy Laffon _plasticien _marseille / france Lit _label de musique _paris / france n'a qu'1 oeil _éditions _bordeaux / france Anne Penders _auteur _bruxelle / belgique Vincent Perrottet _auteur _marseille / france Nicolas Ramel _plasticien _marseille / france Matthieu Saladin _musicien _paris / france W.M.O./r _label de musique _paris / france la _bourse design soutien la création graphique ou la création d'objet en proposant à de jeunes structures de réaliser un agencement, et ainsi améliorer l'accueil aux grands terrains. Aurélien Lemonnier _plasticien _marseille / france dans le même souci d'enrichir les outils d'accueil et de rencontre, _l'élaboration de la cuisine est proposée aux personnes conscientes du lien que peut être la nourriture entre une recherche et son appréhension. 6. extramuros _ est l'opportunité qui nous est faite de questionner le travail du labelmarseille sur l'oeuvre collective en sein d'autres structures, pour un temps, une manifestation ou un projet. 1.Bichkek Art Center _centre d'art _bichekek / république kirghize 2.Couleurs Cactus _association culturelle _marseille / france 3.Amber_Platforme _programateur vidéo _istanbul / turquie 3.Fatih Aydogdu _photographe - web.curateur _vienne / autriche 3.Nicolas Chapuis _web.graphiste _marseille / france 1. en résonance_ est une plateforme d'échanges entre le labelmarseille. et différents partenaires - artistes ou programmateurs. L'accueil de leur manifestation, aux grands terrains, est l'occasion de questionner les modes de diffusion et le rapport aux publics d'un ou de plusieurs arts, au sein d'un festival, d'une collection ou d'un parcours artistique. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 19 sept. _01 oct. 2011 actoral n°11 collaboration actoral _al-dante _labelmarseille l les grands terrains l en résonance Actoral souhaite chaque année vous faire partager le plaisir de découvrir de nouvelles écritures contemporaines sous le formes les plus diverses, allant de la poésie au spectacle vivant, de la musique aux arts visuels, de la danse au roman. Des artistes: écrivains, metteurs en scène, chorégraphes, plasticiens, poètes sonores … sont réunis pour ce rendez-vous de la rentrée culturelle, pour vous offrir un temps fort où la curiosité tient lieu de ligne de conduite. [programme complet à consulter l site d'actoral _http://www.actoral.org jeudi 15 sept.l 21h l soirée poésie - action _Manuel Joseph _Stéphane Nowak Papantoniou _ _aux grands terrains l Charles Pennequin l lecture _rencontre l Laurence Denimal l oeuvres visuelles l soirée programmée par les éditions al dante, à l'occasion de la sortie de Contre-attaques n°2 : perspective Jean-Marc Rouillan l Al dante l juin 2011l à consulter l site d'al-dante _http://www.al-dante.org/ Manuel Joseph _né de de père et de mère dont le père baie au banquet des cendres et la mère bégaie au festin des mièvres et né le 22 [vingt et deux] du mois a trois lettres. Vit et travaille à son adresse du pays dans quoi il vit et l’adresse aussi qui suit le pays ou il vit mais pas toujours des fois un autre pays ou le même s’ensuivent d’autres adresses. 2007 est l’année de toutes les adresses même sans adresse ni domicile. Il écrit. Est poète. De nombreuses interventions performatives, seul ou accompagné. Stéphane Nowak Papantoniou aime les noms propres et les noms communs plus encore. Préfère la poésie expirée aux joies de l’inspir. Se trompe volontairement de vocable lorsqu’il vise en plein centre le mot juste. Activiste erroriste les jours impairs. Son travail d’investigation poétique travaille sur l’erreur et l’expiration du sujet. La poésie de Charles Pennequin frappe trop fort. Plus fort que la réalité, même. Faite pour être dite, elle accule directement le corps et guette finalement le dernier souffle, qui semble ne jamais devoir arriver. La poésie de Charles Pennequin c'est 24 images/seconde mais ce n'est pas du cinéma, c'est la vie. Qui n'en finit pas de se frayer un chemin, comme elle peut, comme elle vient. Chaque mot résonne de celui qui va suivre, à l'instinct. Les certitudes sont secouées, ce qui nous semblait immuable est questionné, les repères sont brouillés. Il se joue là quelque chose de l'ordre de la survie. Une existence mise en scène, en un drame saugrenu, de la naissance majuscule à l'ultime point final. Et après ? Qu'on se dé-merde. Auteure et plasticienne, Laurence Denimal a fondé la Société Mobile et ses dernières expositions personnelles ont eu lieu à la Galerie Porte Avion (marseille, 2005), la Villa Arson (Nice, 2007), la galerie Lavitrine/Manifesten (Limoges, 2007) et la Galerie Tangente (Marseille, 2011). _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 19 sept. _01 oct. 2011 ouvertures d'ateliers d'artistes du Château de Servières l labelmarseille l les grands en résonance terrains l les Ouvertures d’Ateliers d’Artistes, organisées depuis 13 ans par le Château de Servière, proposent d’entrer le temps d’un week-end dans les coulisses de la création, de rencontrer et de dialoguer avec les artistes pour une approche plus conviviale de l’art contemporain. Ce rendez-vous annuel qui fédère plus de 120 artistes sur tout le territoire de l’agglomération marseillaise permet une meilleure compréhension des enjeux et problématiques de l’art. [programme complet à consulter l site du château de servière_ www.chateaudeservieres.org/ lundi 19 sept. _sam.1 oct. l relier les pièces ajustables _Camille Bequié _Mathieu Mangaretto _Aurélien _aux grands terrains l Lemonnier _Lionel Renck _Motif_r l installation[s] visuelle[s] et sonore[s] l lundi 19 _vend.23 sept. l 10h _20h l mise en place & répétition l ven.23 sept. l 19h l installation visuelle et sonore & concert l sam.24 sept. _sam.1 oct. l 15_19h l Pour cette manifestation, le labelmarseille convie les artistes de 3 installations visuelles et sonores, d'1 diffusion vidéo, d'1 concert & résidence de création sonnore, à travailler et diffuser leur réalisation, en 1 même lieu et 1 même temps. Camille Bequié _jeunes filles, vidéo, 17', 2009 [vidéo où indubitablement elles surnage, accrochées au bord l Mathieu Mangaretto _XP #1.2, installation visuelle et sonore, 2011 [projection d'images et de sons énigmatiques dont la netteté varie selon les déplacements d'une boule gigantesque _support de projection, mis en mouvement par les publics l Aurélien Lemonnier _incidence, installation visuelle et sonore, 2011 [montage sonore à partir des boites noires de 4 avions accidentés, diffusé autour d'une plaque d'acier, un ampli et un nid de câbles l Lionel Renck_25225 m3 , installation visuelle et sonore, 2011 [machine en aluminum régurgitant image, son et eau en résonance au naufrage du sous-marin Koursk K-141, le samedi 12 aout 2000 l Motif_r _UnZip SONG / between shoots & sleeps, piece sooner, 2001 [ c'est un compact-disc indexé sans notion de “piste” ni de “séquence”: certains intervalles entre ces index (e)s vont de moins de 5 secondes à 5 ou 10 minutes, ce qui pour en jeu permet, en mode de lecture aléatoire un bouleversement de l'enchaînement linéaire-chronologique de la pièce. en résonance _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _17 _29 oct. 2011 chhhhhut l festival autour de la culture noise l collaboration art-cade _bureau détonnant _ DATA _embobineuse _enthröpy _grim _halle puget _katatak _live in marseille _Lollipop _le poste à galène _les variétes _labelmarseille l les grands terrains l [1er chapitre d'une aventure collective, Chhhhhut met en lumière le travail de fond de ces activistes, piliers d'une culture viscérale et furieusement indépendante. Stefan Raffi _live in marseille mardi 18 _vend.29 oct.l 10h _20h l YU [lluvia] _TU [tierra] _ HUO [fuego] _Lionel Stora & Joseph M. Jordana l _aux grands terrains l performance visuelle & sonore l mardi 18 _ven.21 oct.l 10h _20h l en chantier _résidence de création l vend.21 oct.l 19h l restitution _concert l vend.21 _sam. 29 oct.l 10h _20h l diffusion _installation visuelle & sonore l [Josep M. Jordana et moi réalisons ensemble depuis quelques années déjà des vidéos expérimentales. Ces 3 vidéos que nous proposons ici déclinent 3 des 5 éléments constitutifs du monde selon la pensée traditionnelle chinoise: la pluie pour l'Eau, la Terre, le Feu. Yungchu Sun, danseuse taiwanaise, donne corps à ces 3 tentatives de synthése entre Orient et Occident. Dans chacune de ces vidéos le corps rend compte d'une étrangeté, présence muette qui se nourrit des bruits du monde. Le son est un élèment fondamental de notre démarche. Nous prolongerons ainsi ces dialogues par un concert-vidéo performance au cours duquel les bruits demeureront le message... Leos Ator, Taiwan, 2011 _aux grands terrains l jeudi .20 oct.l 20h l conférence _Kirdec l conférence - écoutes l sur les musiques électroniques et expérimentales en Asie du Sud et en Afrique [ C-drík Fermont est un compositeur, musicien, producteur, organisateur de concert, ingénieur du son, membre de divers projets depuis la fin des années 80 tels que Črno klank, Axiome, Tetra plok, Ambre, et bien d'autres. Il est le fondateur de Syrphe ; label en partie focalisé sur les musiques expérimentales et alternatives électroniques d'Afrique et d'Asie. Ces voyages lui ont permis de collaborer avec de nombreux/euses musiciennes à travers le monde, tels Naofumi Ishimaru (Yximallo), Yan Jun, Dickson Dee, Mick Harris, Manuel G. Richter (Xabec), Luo Chao-Yun, Nguyễn Manh Hùng, Aluviana, Seventeen Migs Of Spring et des dizaines d'autres aussi bien en Europe, qu'au Moyen-Orient, en Extrême-Orient, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Il collabore également avec des troupes de danse et de théâtre Dào Anh Khánh Anh Khánh Studio (Vietnam), GDMDC (Chine), Monte Dans Ma Bulle (Belgique) …ou audiovisuels. Il a publié aux éditions Les presses du réel un essai intitulé "Une singularité au sein de la musique noise d'Afrique et d'Asie". Actuellement il travaille à l'écriture d'un livre consacré aux musiques expérimentales et électroniques d'Asie et d'Afrique de 1944 à nos jours. website : http://www.syrphe.com l database : http://www.syrphe.com/african&asian_database.htm l newsletter : http://eepurl.com/ezwAk l sam. 29 oct.l 19h l atelier méditerranée _Antoine Capet l restitution résidence de création l _aux grands terrains l atelier proposé par l'Improbable en partenariat avec le GRIM et DUE APAR La Bricarde. Rencontre et présentation de l'atelier mené par Antoine Capet et David Lemoine dans la structure d'accueil DUE APAR La Bricarde du 20 au 26 octobre 2011. [ Nous souhaitons mettre en place un atelier musique expérimentale à destination d'un public dit handicapé mental. L'enjeu est de confronter ce public avec une musique expérimentale. Cet atelier est destiné à des enfants ou adolescents qui habituellement pourraient se retrouver en échec lors de l'apprentissage d'instruments plus traditionnels. L'objectif est la création d'un langage musical simplifié adapté aux potentialités du public, faisant en sorte que les difficultés de concentration et les troubles de l'attention ne soient pas un frein dans la progression de l'atelier, recherchant un dispositif nécessitant plus de spontanéité que de technique musicale. L'intérêt est bien de mettre à contribution la spontanéité de ces jeunes afin d'en révéler la force artistique certaine. Antoine Capet est moniteur éducateur, ayant toujours dans son travail mené des projets artistiques ayant notamment abouti à des expositions ou des représentations publiques. Adepte de l'expérimentation sonore, il a notamment dirigé un atelier d'expérimentations musicales à l' Externat Médico-Pédagogique Hoffer-Launay de l'association Le Moulin Vert. David Lemoine, artiste résident aux Mains d'OEuvres, est musicien confirmé de la scène expérimentale parisienne. Il mène aussi des ateliers musicaux avec des enfants. Les archives des ateliers antérieurs sont visibles sur ce blog : http://www.myspace.com/ateliermediterranee _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _04 _13 nov. 2011 24ème instants vidéos l festival POétique POlitique POétronique l collaboration les en résonance Instants Vidéo numériques et poétiques _labelmarseille l les grands terrains l le festival des Instants Vidéo (festival international d'art vidéo et multimédia) est porté depuis 24 ans par les Instants Vidéo Poétiques et Numériques. Il se veut un espace-temps où se croisent des destinées, où se tissent de nouvelles cartographies de la création, où se dessinent de nouveaux axes vers des comètes toujours à réinventer. [programme complet à consulter l site des instants vidéo_ www.instantsvideo.com/ [ REVOLUTIONS POETIQUES QUE FAIRE ? « Le problème n’est pas celui de la liberté, mais celui d’une issue » Gilles Deleuze …] Tarhir (1) plutôt que trahir ! Combien de révolutions furent trahies au nom du bien qu’elles promettaient ? C’est ce au nom que le langage poétique doit débusquer, traquer, combattre. (…) La trahison par les faits est toujours précédée d’une trahison du langage. Ce vidage du langage collectif de son sens, le poète Bernard Noël l’a nommé la sensure. Si la censure est privation de parole, la sensure est privation de sens. Un phénomène qui s’accommode parfaitement au culte de la communication actuelle : on peut tout dire sans incommoder les Pouvoirs puisque les mots n’ont plus de sens. Ils sont interchangeables comme des marchandises. « Le pouvoir se perpétue en dégradant le langage. Le pouvoir ne se maintient qu’en vidant de leur sens les mots qui lui ont servi à prendre le pouvoir », dit Bernard Noël. Il y a urgence poétique ! […] Qu’en est-il des artistes ? Sont-ils disposés à se soulever ? Sont-ils prêts à se lancer dans l’aventure d’une sorte d’artvolution poétarienne internationale ? Sont-ils convaincus de la nécessité urgente à mettre en crise le langage pour que l’illusion se déchire et que la réalité se découvre ? […] L’art est un passe-temps pour certains, un passe-muraille pour d’autres. Nous n’aimons ni les briseurs de grèves ni les briseurs de rêves. Nous aimons transpercer les frontières, nous adorons les débordements, les chutes de mur et l’envol des murmures et la caresse des chuchotements. […] Contaminé par ces enthousiasmes révolutionnaires nouvellement venus du sud méditerranéen, je me mis à imaginer un manifeste qui interpellerait tous ceux qui pensent dur comme fer que la poésie est la condition de la liberté révolutionnaire et que la révolution est la condition de la liberté poétique. Je me suis convaincu qu’il est encore possible d’élever la réalité à la hauteur de nos rêves, que l’art vidéo, la poésie électronique, a un rôle à jouer aujourd’hui dans les territoires occupés par la marchandise culturelle.La révolution poétique ne pourra se contenter de changer les thèmes que traitent aujourd’hui les arts, ni de remplacer les artistes serviles par de joyeux enragés, ni changer de main l’appareil culturel qui gère les biens depuis leur production jusqu’à leur consommation pour le perfectionner, mais le briser. Cette destruction révolutionnaire ciblera avant tout les langages. (1) Libération se dit désormais en arabe : Tarhir. MANIFESTE ZUTISTE POETRONIQUE (extrait) Nous exigeons la liberté texuelle absolue, le plaisir textuel sans entrave, la libre association, pour toutes les images, les mots, les musiques, les danses, les architectures, quels que soient leur sexe, qu’elle soit motivée par l’amour ou le plaisir stricto sensu. Nous abolirons les mariages qu’ils soient religieux ou civils et célèbrerons la reconnaissance de tous les bâtards, néologismes, fondus d’images, faux raccords, brouhahas musicaux, les fautes d’orthographe, grammaticales ou de syntaxe... Nous accorderons le droit de plagier, détourner, triturer, signer de son propre nom..., toutes les oeuvres produites par d’autres... car la propriété privée sera totalement abolie. Les oeuvres appartiennent momentanément à celui qui en fait le meilleur usage. Un mot, une image ou un son pourront être désignés comme représentants des autres mots, images ou sons qu’à la condition d’être immédiatement révocables s’ils n’accomplissent pas les missions (dans la forme et dans le fond) pour lesquelles ils ont été mandatés. Les mots, les images, les sons, les couleurs, les formes, les gestes s’associeront librement et se verront interdire toutes formes de subordination à commencer par celle qui accorde une suprématie paternelle à l’origine des mots. L’étymologie n’aura plus la prétention d’héberger la vérité du mot. L’antériorité n’est pas un gage de valeur supérieure. L’étymologie sera uniquement prétexte à fécondation poétique. L’art s’est encombré de dessous de langue, de dessous d’image, de dessous de son..., comme on dit de dessous de table... pour arriver à ses fins grossières, à des passe-droits qui font que ce sont presque toujours les plus insipides qui obtiennent les lauriers de la gloire. Ils ne valent pas mieux que deux sous, le prix d’un dessus de table taché sur lequel ils sont capables de gloser comme d’autres vomissent pour surenchérir la valeur marchande de leur fatuité nuisible. Comme les renseignements généraux, les artistes alignés sur les critères du marché mettent sur table d’écoute les actionnaires de l’art, les boursicoteurs du bon goût, pour adapter leur style et leurs sujets à l’air du temps. Signes algébriques, géométriques, faites nombre ! Pictogrammes, idéogrammes, rébus, écritures syllabiques, phonétiques, hiéroglyphes, alphabets phonétiques et sténographiques, tags, grosses taches de vin, pixels, bits... croissez et multipliez vous à outrance dans un bain de jouissance toujours préférable à celui du sang ! Marc Mercier_directeur des Instants Vidéo vend.04 _dim.13 nov.l 15h _19h l vernissage l ven.04 nov. l 19h l mémoire meublée _installation visuelle, sonore & olfactive _Pauliina Salminen & Andrés Jaschek _aux grands terrains l lun. 07 nov. _10h _rencontres _petit déjeuner l mardi 08 nov. _11h _rencontres _brunch l mer. 09 nov. _16h _rencontres _goûter l jeudi 10 nov. _19h _rencontres _apéro l sam.05 nov. _10h_17h _atelier de pratique l sam.12 nov. l 15h _19h _restitution atelier l [ installation interactive et immersion ayant pour sujet le monde du 3ème âge. Le matériel premier de ce projet est issu d'un travail réalisé précédemment avec des personnes âgées. Cette expérience vient alimenter un travail vidéo, sonore ainsi qu'une recherche sur l'interactivité et le développement d'interfaces adaptées. Le but est de créer une installation qui établit un contact sensible entre cet univers et le visiteur, l'incitant à s'interroger sur son propre rapport à la vieillesse. _Pauliina Salmien _aux grands terrains l vend.04 _dim.13 nov.l 15h _19h l vidéo[s] _Simone Stoll _Przemek Wegrzyn _Audrey Coianiz et Saul Saguatti _Shu-Jung Chao l diffusion vidéo l Simone Stoll _Der Weg [le chemin l 3’08 l Allemagne l 2011 l Pendant trois minutes nous regardons silencieusement un couple âgé se promener lentement dans une forêt trempée dans des couleurs rouge et rose. Petit à petit ils s’approchent du spectateur et leur image se dissout dans le paysage. Ce qui reste est la mémoire de leur présence et ce long chemin devant nous. Przemek Wegrzyn _Black T l 6’32 l Pologne l 2010 l Black Trinitron is a name of an old TV set from my family house. It is spoiled and it's screen is completely out-of-order. I use the TV to display the footage that shows my recently died grandmother. In her last years she suffered from Alzheimer's disease and she was slowly loosing contact with the outer world. The footage was recorder in the last year of her life. Audrey Coianiz et Saul Saguatti _Corpus-Nobody l 6’ l France l 2010 l Corpus Nobody, la relation du corps à l'espace. Corpus Nobody propose à travers une succession de diverses mises en scènes, une réflexion sur l'identité de soi, la relation à l'autre. Le langage est corporel, on perçoit les différentes étapes de la vie, les relations inter-générationnelles . La représentation d'une mixité culturelle en expansion. Shu-Jung Chao _Racine l 9’37 l Taïwan _france l 2009 l J'ai filmé les mains de ma grand-mère et de ma mère. Il y a trois langues dans ce film. Deux langues maternelles : le mandarin, le taïwanais et la langue qui « m'expatrie »: le français. Il y a trois chapitres : (1) Les dialogues quotidiens sur ma vie à Taïwan et en France. (2) Devant le poste de télévision, je me sens étrangère. Je me demande comment faire pour retrouver mes souvenirs. Comment faire pour remplir cette rupture ? (3) Je me questionne sur mon impossible identité.Mes repères, mes racines. Comment rendre visible ces ambiguïtés, ce dépaysement intérieur ? J'essaye de régler le « moi d'avant » et le « moi d'aujourd'hui ». La filiation entre la famille et la question de la féminité. _à l'annexe des grands terrains l La reconstitution dim.06 nov.l 19h l _Alain Pelletier l projection l Alain Pelletier _La reconstitution l 33’ l Québec l 2010 l Un espace blanc, abstrait. Une femme âgée, nue, enveloppée de plastique. Un tournage pour la vidéoscénographie d’un opéra. Le réalisateur parle à la femme, lui donne des directives, observe ses réactions. Il filme sans le savoir la métaphore de sa mort prochaine. Plusieurs années plus tard, le réalisateur reconstitue les événements du tournage.Il est aidé par deux professionnelles qui décryptent, par la lecture labiale, les commentaires de la femme durant le tournage. Lentement se construit un dialogue intime avec cette femme dont la mémoire nous parvient par-delà les niveaux de mise en scène superposés. [consultable _http://www.lareconstitution.com/ vend.11 nov. l 10h l déjeuner _rencontres avec Jean-Baptiste Para _ médiateur Marc Mercier l _aux grands terrains l [ Le bon sens réactionnaire s’est de tout temps acharné à inoculer l’idée selon laquelle les utopies, cette capacité humaine à imaginer un vivre autrement dans un monde radicalement transformé, sont responsables des barbaries qui jalonnent l’Histoire. L’utopie serait une sorte de maladie infantile de tout projet de société qui devrait nécessairement s’appuyer sur des considérations scientifiques et raisonnables. Pourquoi sur les plaines d’Ukraine où les paysans anarchistes brandissaient la révolution, a-t-il fallu que Trotsky (et son Armée Rouge) l’emportât contre Makhno ? Parce que l’efficacité a toujours raison de la beauté du geste ! Du même coup, en mettant un point final à l’utopie passionnelle, elle instaure toutes sortes de Terreurs. L’Histoire témoigne toujours des effets de l’efficacité car elle est le récit des efficaces (victorieux) mêmes. Notre langage est contaminé par ces récits. Mais les germes de l’utopie sont toujours là, enfouis dans notre mémoire. Marc Mercier Les artistes vidéo sont-ils des héritiers du Futurisme russe ? Jean-Baptiste Para est né en 1956. Poète et critique d’art, il est rédacteur en chef de la revue littéraire Europe. Il a reçu le prix Apollinaire pour son recueil La Faim des ombres (Obsidiane, 2006). On lui doit également un essai sur Pierre Reverdy et des traductions de poètes italiens et russes. dim.13 nov.l 18h30 l l'insurrection qui vient pas _Pascal Lièvre l performance l _à l'annexe des grands terrains l Pascal Lièvre _L'insurrection qui vient pas l France l 2009 l L’Insurrection qui vient est un essai politique publié en 2007 et rédigé par un comité invisible. L’identité réelle de son ou ses auteurs est controversée. La police attribue le livre à Julien Coupat, ce que celui-ci réfute, ainsi qu’Éric Hazan, l’éditeur du livre. Pascal Lièvre propose de faire lire à un groupe d’une trentaine de personnes, le premier cercle du livre l’insurrection qui vient intitulé : le divertissement est un besoin vital. Cet espace possède une vitrine qui donne sur la rue. Ce comité visible sera enfermé, la voix à la fois étouffée et amplifiée par le nombre de lecteurs. L’artiste propose de faire l’expérience d’entendre l’étouffement de ces voix rendues inaudibles par le pouvoir politique. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _15 _19 nov. 2011 1, 2, 3, soleil ! collaboration couleurs cactus _labelmarseille l les grands terrains l en résonance Le projet tente de sensibiliser les publics aux grandes lignes de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, de promouvoir des artistes qui ont travaillé sur l'Enfance, d'accompagner petits et grands à la découverte d'un itinéraire artistique pluridisciplinaire. [programme complet à consulter l blog de couleurs cactus_http://couleurscactus.blog4ever.com/blog/article-250768.html _aux grands terrains l mardi 15 _sam. 19 nov. 2011 l 15h _19h l EnfanceS _Novella Bonelli Bassano _Tabasco Vidéo _Stéphane Carbonne & Antonio Rodriguez Yuste _Tamara Nicot l rencontre[s] l Pour la 5ème édition de son festival, Couleurs Cactus souhaitent parler d'EnfanceS, d'enfance en danger, d'enfance maltraitée mais aussi d'enfance rêveuse et malicieuse. mardi 15 nov. 2011 l 19h l Enfantillages _Tamara Nicot l lecture l 2011 l [ Enfantillages ce sont mes premiers pas dans l'écriture, premiers jaillissements vers l'extérieur de quatre années de notes et de carnets, d'ateliers d'écritures et d'écritures à la rescousse. Un montage poétique de paroles d'enfance. Un règlement de comptes peut-être et aussi une déclaration d'amour. Après une première création très personnelle en 2006, "Furiosa, un monologue ça grouille de voix", spectacle musical sur les rapports hommes-femmes, j'ai mis entre 2008 et 2011 mon corps, mon esprit et ma voix au service des autres, je me suis faite interprète pour plusieurs compagnies (Compagnie du Théâtre Provisoire - Minoterie, Atelier du possible, Compagnie après la pluie) j'ai commencé aussi à transmettre, le théâtre pour des adolescents, le chant pour des adultes, de la direction d'acteurs également. Enfantillages c'est un retour à moi, à mon espace vital, et une recherche de la simplicité dans la forme, une aire de repos. Tamara Nicot _aux grands terrains l mardi 15 _merc. 16 nov. 2011 l 15h _19h l bonne étoile _Stéphane Carbonne & Antonio Rodriguez Yuste l installation performance l 2011 l texte de Antonio Rodriguez Yuste _écrit en résidence aux grands terrains [ J’accroche toujours / Une bonne étoile / Au-dessus / De leur tête / Même quand / Je ne suis pas là / Surtout / Quand / Je ne suis pas là / Quoiqu’il arrive / Même / Les nuits sans lune / Pase lo que pase / [ Oui je sais / Que des enfants / Portent des armes / Qu'ils tirent / Avec de vraies / Balles / Qu'ils tuent / De vrais / Hommes / Oui je sais / Que d'autres / Creusent / Dans des mines / Oui je sais / Des enfants / Des enfants / Sans enfance / _aux grands terrains l mardi 15 _sam. 19 nov. 2011 l 15h _19h l Chère maman, carnet de notes graphiques _Novella Bonelli Bassano l textes & serie de dessins à l'encre de chine l 2011 l [ Nous avions déjà présenté la recherche photographique de Novella Bonelli -Bassano, notamment sa série de portraits d’enfants palestiniens intitulée «Enfants partout, enfants, d’abord», lors de la journée 1,2,3 soleil de 2008. Cette fois l’artiste partage avec nous une réflexion sur l’enfance et la maltraitance intitulée «Chère maman». Il s’agit d’une série de dessins à l’encre de Chine qui fonctionne comme un « Carnet de notes graphiques». Si le thème traité est celui de la maltraitance et ses cauchemars enfantins, apparaît aussi, dans les traits entrelacés de ces miniatures, un univers onirique et mythique. Le cheminement de la douleur passe par la résilience et conduit à une sorte de transformation alchimique vers et en la vie. Le choix d’un petit format et d‘une réalisation proche de l’enluminure accentue le caractère intime de cette écriture douloureuse, mais nécessaire, tandis que son extrême agrandissement propose un regard «à la loupe», l’éclatement des signes, jusqu‘à l‘effacement et la disparition de la souffrance. Cette annotation d’images est pour l’artiste le point de départ d’un projet d’écriture concernant un recueil de lettres imaginaires intitulé «Chère maman» (projet de l’artiste en cours). Mais c’est aussi la possibilité pour le public d’évoquer et de poser des mots. _aux grands terrains l Graines de philosophes _Tabasco Vidéo l écoutes - reportage l 2011 l [ A l’école maternelle, l’enfant commence à s’interroger sur le monde qui l’entoure, sur les autres et sur lui-même. Il pose, se pose des questions d’ordre existentiel, métaphysique, éthique. L’atelier d’approche philosophique permet de placer les élèves en situation de questionnement, de recherche de sens, de construction, d’expression et de confrontation de leur pensée, d’argumentation. L’objectif principal de cet atelier est le développement de l’autonomie,apprendre à penser par soi-même. Ces ateliers sont proposés aux élèves de moyenne section de l’école maternelle des Moulins (13002 Marseille). Marie_institutrice invite ses élèves à s’interroger sur le monde, sur ce qu’il est, sur leur rapport à ce monde et aux autres. Créé en 1999, l'association Tabasco Vidéo réunit des professionnels de l’audiovisuel désirant mettre au service de tous l’utilisation de l’image comme outil d’expression et de médiation, afin de sensibiliser sur des enjeux de société, communiquer sur les valeurs de citoyenneté, susciter des débats et favoriser des dynamiques de changement.Tabasco Vidéo oeuvre à faire remonter la parole de ceux qui pensent et travaillent à construire une société plus responsable et solidaire par le développement de télévisions participatives, l’accompagnement de groupes à la conception filmique, la réalisation de films documentaires et/ou pédagogiques. [ http://www.tabascovideo.com _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _21 _26 nov. 2011 les rencontres à l'échelle l festival d'expérimentations culturelles l collaboration les en résonance bancs publics _labelmarseille l les grands terrains l La manifestation des RencontRes à l'écheLLe constitue le temps fort annuel du projet artistique des Bancs Publics [lieu d'expérimentations culturelles à Marseille]. Ces Rencontres témoignent du désir de nouer entre elles des échappées de sens et de sensations. Elles répondent aussi au besoin d'ébranler nos outils perceptifs et intellectuels, et d'accompagner l'émergence d'une autre présence ici et maintenant. Les Rencontres à l'Echelle sont résolument ouvertes aux artistes de l'Europe ou d'ailleurs. [programme complet à consulter l site des bancs publics_ www.bancspublics.free.fr/ 23 _26 nov. 2010 l 18h _22h l Espace transitoire _Maude Grübel - photographe & Abderrahmane Krimat - réalisateur _aux grands terrains l auteur l lundi .21 _jeudi 24 nov. l 10h _20h l en chantier _résidence de création l merc. 21 nov. l 19h l vernissage l jeudi 24 nov. _sam. 26 nov. l 18h _22h l installation visuelle et sonore l [ Le regard croisé entre Maude et Abderrahmane se présente en 2 temps. // le premier est celui, durant 2 semaines à Alger, où chacun collectera aux travers de prises de vue photographiques, de séquences filmée et d'interview, ses souvenirs d'enfance. (La durée de création sur place étant très courte, celle ci pourra n'être qu’une expérimentation ou un exercice qui viendra s’intégrer dans les travaux personnels des deux artistes. C’est pourquoi la définition en amont de leurs points de croisement est très importante). // le second temps est celui de la conception d’une installation éphémère à Marseille au mois d’octobre. Cette installation rassemblera les fragments de leurs inventaires produits et existants // les projections sur plusieurs écrans ou téléviseurs // une diffusion sonore // un accrochage de photographies // de fragments de textes // des lecture de paroles // des carnets de recherches .... Maude Grübel Alger // 2 289 765 Habitants _Marseille // 851 420 Habitants _Distance // 756 km MEETIC.MED Que signifie un regard croisé ? Quels regards se croisent et dans quel espace ? Sur quelle distance ? Maude Grübel est photographe, d’origine allemande, et vit à Marseille ; Abderrahmane Krimat est cinéaste algérien. Pendant un séjour de deux semaines à Alger au mois de septembre, ils ont partagé un temps de résidence et travaillé sur les notions de transition et de disparition. Les photographies, la séquence filmique et les fragments de textes recueillis sur le territoire d’Alger, forment ici une première présentation publique d’un travail qui se poursuivra en 2012 pour aboutir à la réalisation d’un film documentaire d’Abderrahmane Krimat et d’une exposition de photographies de Maude Grübel. Des productions qui se nourrissent du côtoiement de deux auteurs, de deux contextes de travail, de la mise en perspective de leurs pratiques respectives de l’image. À partir d’une réflexion sur la mémoire intime et sur les relations temporelles, Maude Grübel cherche à confronter par la photographie la notion d’entre-deux et croise les réflexions plus sociologiques qu’Abderrahmane Krimat mène sur le changement dans son propre pays. 23 _26 nov. 2010 l 18h _22h l sur demande l merc. 21 nov. l 20h30 l projection l jeudi 24 nov. _sam. 26 nov. l projection l sur demande projection l _aux grands terrains l Une simple visite _Abderrahmane Krimat l 20 min l 2009 l une histoire simple montre des fragments de la vie quotidienne des nomades, du sud/ouest algérien. Une communauté qui vit entre le nomadisme et la sédentarisation, entre le traditionnel et le moderne. Maude Grübel_Diplômée de l’Académie de la Photographie de Munich (Staatliche Fachakademie fur Fotodesign), Maude Grübel vit à Marseille depuis 2006. Dans ses projets personnels et collectifs, elle mène une réflexion sur la mémoire intime et sur les relations temporelles. Née d’un père allemand et d’une mère française de Tunisie, son travail s’inscrit dans un territoire entre l’Europe et le Maghreb. Ses oeuvres sont exposées en France et en Allemagne. Elle encadre régulièrement des ateliers de photographie destinés à différents publics. Abderrahmane Krimat _Après une formation en cinéma et documentaire, Abderrahmane Krimat réalise en 2009 son premier film documentaire Une simple visite (20‘). Le film montre des moments de vie quotidienne de nomade du Sud-Ouest algérien, une communauté qui vit entre le nomadisme et la sédentarisation, entre le traditionnel et le moderne. Sorti en octobre 2009, le film a été projeté en Algérie et en France, notamment aux Rencontres documentaires de Bejaia, au festival Le Maghreb du livre à Paris et au Panorama des cinémas du Maghreb à St Denis. Son nouveau film Tajmaat face aux changements est un documentaire sur l’assemblée d’un village kabyle. Il a été sélectionné au festival du film Amazigh à Azzefoune en Algérie en mars 2011. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 30 nov. 2011 zone d'expérimentations #3 l sous la direction de Mathilde Guyon l astérïdes l en résonance les grands terrains l [ ZE#2 combine action, réflexion, discussion entre les résidents des ateliers et des professionnels invités. Conçue comme une zone de recherche et d’expérimentation, ZE réunit les conditions favorables à une mise en perspective des problématiques de l’exposition, de la critique, de la production, en jouant et déjouant leurs principes, leurs codes et leurs fondamentaux. Mathilde Guyon [ pour plus de renseignement consulter l site de la galerie Astérides _ www.asterides.org/ _aux grands terrains l mer. 30 nov. 2012 l rencontre l 19h l zone d'expérimentations #3 l présentation du workshop l Rémi Groussin _Mathilde Barrio Nuevo _Vincent Lefaix _Lucille Ulhrich _artistes en résidence _Guillaume Robert _artiste invité _Raphaële Jeune _curatrice en résidence [ Ze#2 s'ouvre par la rencontre entre les participants du workshop - artistes résidents à astérïde, artistes invités et les publics des grands terrains. Elle sera menée par un critique d'art. [ mail to : [email protected] from : [email protected] ...Je prépare une nouvelle édition de Zone d'Expérimentation, c'est Raphaële Jeune, la commissaire invité et Guillaume Robert, l'artiste invité avec Rémi Groussin, Mathilde Barrio Nuevo, Vincent Lefaix et Lucille Ulhrich, les artistes en résidence. Nous organisons comme l'année passée un temps de présentation publique, le 30 novembre prochain et je suis à la recherche d'un lieu...Et comme les grands terrains c'est toujours chouette pour les temps de présentation, discussions, etc. je me demandais si nous ne pouvions pas à nouveau collaborer pour ce volet. Pour info, la partie exposition se tiendra les 17, 18 et 19 décembre à la galerie Montgrand. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _29 janv. _05 févr. 2012 submersive l Laurent Le Bourhis _labelmarseille l les grands terrains l en résonance Laurent Le Bourhis crée des vidéos, sculptures, performances, installations, des scénarios basés sur l'idée de détournement de geste et sur le (re)positionnement physique et critique du visiteur. Il fabrique ainsi des vanités contemporaines, interactives et recyclabe. Les aspects de son travail sont l'action du temps, la métamorphose et la destruction. En effet ses oeuvres (procession, o$, spapans) interrogent le temps de l'acte créatif puis perceptif et certaines sont en effet indéfiniment en cours de réalisation. Cette donnée essentielle permet de constater l'action du temps sur l'oeuvre. Il s'agit donc de pièces en évolution, non figées. La décomposition des matériaux, son incidence sur la forme, ou alors le principe d'accumulation, modifient chaque pièce de façon inéluctable. Les traces des différents états sont conservées et représentent l'histoire de l'oeuvre. 29 janv. _05 fév.. 2012 l 18h _22h l dim . 29 janv. _mer. 01 fév. l 10h _20h l en chantier _résidence de création l merc. 01 fév. l 19h l vernissage l jeudi 02 fév. _dim. 05 fév. l 18h _22h l installation visuelle l _aux grands terrains l avant après _Laurent Le Bourhis l installation l 2012 l dimensions variables l adhésif blanc l Une installation basée sur la propagation, la contagion et in fine la disparition. S'offrent au premier regard les traces d'un effondrement a priori inscrit dans un passé plus ou moins proche, une déstructuration dont seuls quelques assemblages encore intacts permettent de concevoir la globalité de l'édifice d'avant. Les fragments recouvrant le sol ou certaines parties de l'espace sont déplacés involontairement par les allers et venues des visiteurs. En perpétuelle transformation, l'œuvre adopte une forme et une taille différente à chaque instant, étendant toujours d'avantage son territoire. Une dilatation passive. Il n'est alors plus question d'œuvre immuable mais d'un organisme possédant son propre mode de déplacement, utilisant l'humain comme vecteur de mutation. Cette altération collective de l'œuvre laisse à chacun le soin de l'interpréter comme une destruction ou une simple métamorphose. Des milliers de pièces, réalisées une à une, composent la structure et s'approprient l'espace. La qualité adhérente du matériau utilisé pour chacune des pièces constitue le moteur par lequel est possible l'expansion de l'œuvre. Enfin chaque élément adhésif est un emballage, un résidu, une mue [exuvie] laissant apparaître le vide laissé par le corps qui a servi à la créer. blue screen of death _Laurent Le Bourhis l polaroïdes l épingles l 1m30 x 5m10 l Blue Screen of Death est un album photo panoramique, une étendue face à laquelle le mouvement répond à l'absence, un désert saturé d'images banales et personnelles comme le sont les albums numériques en ligne desquels sont extraites ces images avant leur transformation par le procédé Polaroïd. Le déplacement du visiteur-voyeur, sa trajectoire générée par son désir de rétablir un ordre chronologique ou sa simple curiosité apparaît comme une réaction physique à ce qui n'est pas exposé : le laps de temps entre 2 prises de vues d'un même individu. Les images, précises et identifiées, demeurent toutefois insignifiantes et ne proposent que des indices, des points de repère à partir desquels la reconstitution du parcours d'une vie inconnue peut s'engager, reliant les images entre elles en une chorégraphie de la disparition. "Blue screen of death" est un terme issu du langage informatique. L'écran bleu - fatal - s'affiche dans trois cas : une panne matérielle, un défaut de conception du logiciel, ou une infraction aux lois du système d'exploitation. courte description: Sur un mur, à hauteur de vue, sont épinglés 464 polaroïdes de façon très cartésienne. L’espace devant cet écran est assez vaste pour permettre aux visiteurs de se déplacer d’un Polaroïd. à un autre et de pouvoir se croiser sans se gêner. réplique _Laurent Le Bourhis l techniques mixtes l D.0m85 x ht.2m45 l Au départ il y a l'accident, le choc originel qui transforme en quelques secondes un espace ordinaire, un bas coté, en un lieu singulier, éternellement unique. Bien qu'ensuite ne demeure à cet emplacement aucune preuve, aucun corps, aucune trace de l'événement, un processus d'entretien de mémoire, fortement symbolique, rejoue des répliques de l'impact. Le déplacement d'éléments empruntés aux mémoriaux de bord de routes vers un point de convergence - l'espace d'exposition - où le cumul de charge émotionnelle, contenue dans chaque bouquet, dans chaque objet entraînerait une série de micro accidents , de contrecoups, de chutes inopinées et dérisoires en comparaison de la violence de la collision initiale. courte description: Le volume est une haute borne, mise en lumière de façon légèrement théâtrale (douche, contres,..). La borne en question est exclusivement constituée d’éléments provenant de mémoriaux de bord de route et de quelques reproductions. Il y a des fleurs fraîches, à des stades différents de fraîcheur, des bouquets de fleurs artificielles, plus ou moins dégradées, des objets (Tshirt, textes presque illisibles, peluche, canettes, galets, bougies,...) Ces objets ne sont pas visibles au premier coup d’oeil mais plus ou moins enfouis dans la “végétation”. De temps en temps survient un accident : une fleur ou un bouquet tombe, un pot, etc.. la fréquence varie entre 8 et 15 min. Les éléments au sol ne sont pas replacés, d’autres prennent leur place pour le lendemain. Aucun système électrique n’est nécessaire. à consulter l site de laurent Le Bourhis _http://www.transverso.com/ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 07 _11 févr. 2012 les Trobaïritz l festival de l'écriture au féminin l collaboration Piano and co _labelmarseille l en résonance les grands terrains l Initié par Natalie Négro, et porté par Piano and Co, ce festival fait suite au rapport de Reine Prat en 2006 sur "L'Accès des femmes et des hommes aux postes de responsabilité" dans le champ de la culture, rapport qui avait fait pas mal de bruit à l'époque. [programme complet à consulter l site de piano and co_ www.pianoandco.fr/ artiste invité _Elsa Gaudefroy-Demombynes l résidence de création l restitution _installation visuelle et sonore l projection l concert [en cours d'élaboration Pour Elsa Gaudefroy-Demombynes, s’engager dans un acte de création est avant tout un acte culturel, poétique et politique qui ne peut aboutir pleinement sans vraie générosité. Depuis 1998, son travail se situe sur le terrain de l’humain. Musicienne et plasticienne, elle mélange performance, installation, vidéo, musique ou théâtre. Cette imbrication d’éléments visuels et musicaux est au coeur de son travail. C’est ce processus artistique qui aboutit à une œuvre transdisciplinaire, dans laquelle le public est invité à être un canaliseur actif d’énergies en mouvement et un acteur du processus artistique tout entier. Elle choisit des espaces de travail dont la fonction sociale et politique est tangible : hôpital psychiatrique, chantier du bâtiment, sous-sol d’ancienne usine, maison de retraite … et développe une recherche sur le corps incarné en partant d’une confrontation directe avec le réel. A partir d’un travail d’écoute et d’observation, sa pratique se situe dans cet aller-retour entre le documentaire et la fiction. Passionnée par la rencontre entre les êtres, les lieux les paysages, elle lie images et paroles pour faire résonner choses dites et choses vues à la frontière de l’art et de la sociologie. Dans ce contexte, le projet de performance de Elsa Gaudefroy-Demombynes sera constitué à partir d’éléments biographiques de la vie de Fanny Hensel-Mendelssohn. Une façon de tisser une dramaturgie de la présence au monde de cette femme par des approches symboliques et allégoriques. L’écart de l’interprétation rythmera alors le processus par des propositions visuelles et musicales, comme autant de croisements et d’associations possibles, pour former et donner un portrait à partir d’une réalité tangible ou imaginaire. annexe en résonance.1_ dossier démarche. de Elsa Gaudefroy-Demombynes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 03 _13 mai 2012 printemps de l'art contemporain l en collaboration avec les Protocoles méta _OÙ lieu en résonance d'exposition pour l'art actuel _labelmarseille l les grands terrains [en cours d'élaboration Pour sa 4ème édition, le Printemps de l'Art Contemporain [manifestations inter.galeries d'arts contemporains ] donne à voir une proposition commune des membres du réseau marseille.expos [réseau de galeries contemporaines marseillaises] [programme complet à consulter l site de marseille.expo _ www.marseilleexpos.com/ janv. _mai 2012 l 19h _21h l atelier trenamento l S'appuyant sur un atelier-séminaire mensuel, initié par les grands terrains, Jean-Paul Thibeau propose d’une manière singulière et collaborative d’explorer plusieurs réflexions et expériences à partir d’un lexique méta. [Mét(a) est un préfixe qui exprime ici : la participation, la succession, le changement… ici dans l'action. (cf présentation de l'atelier dans les ateliers collaboratifs de création. merc. 02 mai _merc. 09 mai l 10h _20h l en chantier _restitution de l'atelier l jeudi 10 mai. _dim. 13 mai l 15h _19h l session publique l L'ensemble des réflexions et des recherches ainsi menées durant la saison, seront confrontées à celles de François Daireaux, invité par la galerie où. à consulter l site des protocoles méta_http://www.protocolesmeta.com/ à consulter l site de la galerie Où _http://www.ou-marseille.com/ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _mis juill. 2012 image contre nature l les possible de l'image projetées l diffusion vidéo en résonance expérimentale l p'silo l labelmarseille l les grands terrains [en cours d'élaboration image contre nature est un festival international de vidéo expérimentale organisé par P’Silo. Prioritairement diffusé en format cinéma ou à la carte sur moniteur, le festival depuis 2 ans s'ouvre aux différentes formes de l'installation. [programme complet à consulter l site de p-silo_ www.p-silo.org/ Dans ce contexte le labelmarseille invite un vidéaste (répertorié dans le catalogue de P'silo' vidéothèque), à investir les modalités de projection de l'une de ses oeuvres. A travers l'utilisation d'un support de projection malléable, l'artiste pourra adapter l'écran, la diffusion sonore ainsi que l'accueil des spectateurs, dans le souci de prolonger le travail d'expérimentation mis en place dans l'une de ses oeuvres. Parallèlement, le labelmarseille propose à un plasticien d'interpréter les modalités de projection investies dans les possibles de l'image projetée par le vidéaste, à travers une installation visuelle et sonore. 2. résidence _d'accompagnement dans l'écriture d'un projet de médiation, artistique, ou curatoriale. Entouré des compétences de chacun, du matériel de tous et des espaces du lieu, durant 3 mois renouvelables, chaque résident prend le temps de définir son projet, d'en évaluer les possibles avec différents professionnels (à travers des espaces de transmission ou des rendez-vous en chantier), avant d'en formaliser une restitution publique. résidence _de médiation_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ avril _juin 2012 pour quel[s] danger l Liesbeth Vanmol l labelmarseille l les grands terrains l " De 2006 à 2007, j'ai eu l'occassion de travailler avec Liesbeth Vanmol à la réorganisation d'une galerie photographique, de ses ateliers de pratiques artistiques et à la mise en place de programmations transdisciplinaires. Ces confrontations entre artistes, scientifiques et amateurs dans une création collective, ne pouvaient s'élaborer qu'aux travers de gestes novateurs tant dans l'approche des différents publics, que dans la production des manifestations. Liesbeth Vanmol sut faire preuve d'intuitions et de tentatives qui s'avérèrent fructueuses, mais aussi d'un enthousiasme et d'une constance qui furent pour beaucoup dans le succès que rencontrèrent nos projets. À travers les critiques de spectacles que nous avons eu l’occasion de découvrir, j’ai pu aussi apprécier l’acuité de son regard, sa capacité à voir l’essentiel, à s’y attacher et à le développer dans sa pensée. Les chemins peu habituels sur lesquels elle s’aventure dans la construction de son métier, sont d’un réel intérêt dans une perspective de la création contemporaine. Liesbeth Vanmol sait se frotter à d’autres façons, à d’autres compagnonnages, dans l’accomplissement de son travail, en particulier sur la faisabilité et la mise en œuvre de projets innovants et ce, quels que soient les contextes de lieux et d’équipes. C'est pourquoi engageant, fin juillet, les grands terrains mais aussi l'ensemble des structures et les habitants de la rue Vian (Marseille) dans un évènement collectif autour du danger d'être artiste, que je me permets de détourner le principe de la résidence d'écriture d'un projet de médiation et de lui proposer d'élaborer avec nous cette manifestation, l'ouvrant aux possibles qu'offrent ce thème de réflexion. mireille batby annexe résidence.1_ c.v. de Liesbeth Vanmol résidence _artistique_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _oct. 2011 _mai 2012 des presque rien qui sont représentés, l Jérémie Setton l labelmarseille l les grands terrains l [ Récemment j’ai produit une « pièce » qui est pour moi comme un prototype, un départ, à une suite d’oeuvres à définir. Il s’agit d’une peinture (un portrait de Benoit XVI sur un plan légèrement incliné) qui fait face à un objet (un soclerétroprojecteur-reliquaire-petit crâne pigmenté). Au plafond, une lampe (mini découpe) ré-éclaire la peinture. L’ensemble forme un dispositif de trois « modules » qui crée un espace - Un Entre – dans et autour duquel l’observateur est invité à se déplacer. Le passage du visiteur entre le module-peinture et le module-objet-rétroprojecteur a pour conséquence de projeter son ombre sur le visage peint tout en faisant apparaitre dans ce dernier la forme lumineuse (comme radiographiée) d’un crâne. à consulter l site de Jérémie Setton _www.jeremiesetton.com/ LA SUITE serait d’autres pièces mettant en oeuvre le dispositif et son questionnant. Ce travail comprend de nombreuses contraintes : - le choix de l’image, choix de l’objet. En d’autre thermes, qu’est-ce qui apparait ? - contraintes financières. L’ensemble du dispositif comprend environs 500 euros de matériel (pour une pièce). (Chercher des alternatives satisfaisantes ou/et trouver des financements). - contraintes techniques. Projeter l’ombre toujours au même endroit, nécessite la total re-fabrication d’un rétroprojecteur à partir d’optiques récupérées sur un ancien rétro, d’un dispositif électrique et d’une ampoule (adaptée en qualité de lumière, en éclairage et en durée de vie). Besoin de repenser un rétroprojecteur suffisamment simple et « autonome » qui me permette de déléguer sa gestion à une éventuelle structure d’exposition ou à un acheteur potentiel. - contraintes de l’espace. Les conditions de réalisation de la peinture ainsi que sa monstration nécessitent un espace pouvant être totalement plongé dans l’obscurité. - contrainte des couleurs. La peinture elle même est réalisée avec deux gammes colorées « complémentaires ». L’une est appliquée en dehors de l’ombre portée de l’objet sur le support incliné et l’autre (plus claire) en dedans. La juxtaposition des deux provoque une apparente disparition de l’ombre de l’objet et une sensation de continuité de « l’image » peinte. - ma plus grosse contrainte : mes peurs et mes autocensures. annexe résidence.2_ c.v. de Jérémie Setton Deux axes à mener en parallèle : - poursuivre ce dispositif. L’affiner, lui trouver des suites adaptées. Répondre à chaque fois à la question de « Qu’est-ce qui va apparaitre ? ». Les enjeux de l’image fractionnée devant, complétant l’image fractionnée derrière… Arrêter de résister devant ses contraintes de réalisation. - prendre de longs moments de distance avec mon dispositif technique afin de réinterroger ses enjeux artistiques. Chercher des équivalents poétiques simples, des déclinaisons qui rejoueraient cet « Entre », ces apparitions/disparitions, ces enjeux colorés. Oser des petites choses qui pourraient faire autant oeuvre que des pièces « abouties ». Approfondir donc mes recherches artistiques. C'est-à-dire, décliner la grammaire de la peinture qui comprend pour moi ; la trace, la relativité de la couleur, l’image et ses sens (la représentation donc le double), la présence et l’absence. Quel programme ! [J’attends d’une résidence aux grands terrains un déplacement, une rupture de rythme dans mon travail, des échanges avec l’équipe, des appuis méthodologiques pour déployer mon travail vers l’extérieur (contactes et diffusion au-delà de Marseille, aide et regard sur la réalisation de mon dossier, de mon site internet ; penser « sa communication » en accord avec le travail. Conseil sur les conditions de viabilité économique du travail). Arrêter de résister. Je propose mon grand engagement et ma participation active dans l’énergie des grands terrains durant les mois de résidences. (Je fais une excellente tarte aux fromages). résidence _artistique_ Roy & Romy _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ janv. _mai 2012 _Esther Salmona l labelmarseille l les grands terrains l [ La proximité des patronymes de Roy Scheider et Romy Schneider m'est apparue le jour de la mort de Roy Scheider, en entendant la nouvelle à la radio. J'ai tout de suite voulu faire un projet autour de ce lien entre eux, qui tient à la présence d'un "m" ou d'un "n" , ou à leur absence, selon à partir de quel nom, de quel genre, on remarque la différence. Il est apparu très clair qu'aucun élément biographique n'apparaîtrait dans ce travail. Il se situe dans la fiction, et dans les films uniquement. L'ampleur de la tâche _tout les deux étant des acteurs très célèbres, m'est apparue au départ comme nécessitant un lieu et un temps spécifique. Notamment parce que ce projet demande des heures de visionnage incompressibles. Une des questions posée est : qu'est-ce cela donnerait si on tressait tout les personnages que les deux acteurs ont incarné? Le désir est de créer un projet polymorphe, dont les aspects formels ne peuvent qu'être des suppositions à l'heure actuelle car ils seront ancrés dans les films et dans les protocoles de visionnage, de captation et d'écriture mis en place. Écrire ou enregistrer pendant le film ou après, regarder deux films en même temps, passer un film sans le son et l'autre sans l'image en même temps, ou uniquement le son du film sans l'image, et inversement, prendre des photos d'écran et travailler sur la description de ces arrêts sur image, répéter les dialogues et entremêler ceux de deux ou trois films… Les possibilités de composer cette matière sont immenses et vont chercher à poser la question de la consistance des personnages quand ils sont considérés comme lieu de connexions ou facettes d'autres personnages dans d'autres films, avec les espaces qu'ils charrient à leur suite, et les passerelles et écarts possibles entre plusieurs fleuves/fictions. Est-il possible de créer une continuité, de constituer un espace à travers ces milliers d'heures reliés par deux acteurs, deux corps, deux voix, eux-même reliés par une fragile mais réelle consonance, la présence, ou l'absence, de ce m et de ce n? Comment se projeter dans le réel vers un public, à partir de cet espace fictionnel ? Vient aussi la question de la forme de la restitution : texte, lecture, performance, écriture de scénario, exposition, création sonore, vidéo, dessins, petite édition, qui sera pensée en fonction et au fur et à mesure de l'avancement du travail. corpus ; Michel Collot, collaborateur dans le livre dirigé par Jean-Louis Leutrat, Cinéma et Littérature, le grand jeu. http://poezibao.typepad.com/poezibao/2006/10/michel_collot.html Gérard Leblanc-Soler, poète, met ses textes en mouvement et construit des poèmes graphiques autour de l’image, de l’esthétique du cinéma, mais aussi de la poésie elle-même. Auteur de Trajectoires, édition de l'Œil. "Envisager les relations de la poésie et du cinéma peut aider à penser le cinéma. Mon hypothèse est qu'à travers toutes les revendications de spécificité dont il a été l'objet au cours de son histoire, le cinéma vise à construire une relation au monde qui relève fondamentalement de la poésie." G. Leblanc-Soler à propos de Trajectoires. http://www.mediascreationrecherche.com/Cinemapoesie.pdf Patrick Boujard, documentariste et auteur de Cinéma et Poésie : rencontre(s), Au-delà des images, mémoire à l'école Louis Lumière 2006. http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/Boujard-cine2006-mem.pdf Pierre Alferi, poète, auteur entre autre, de Le cinéma des familles. http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=2 http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-713-5 annexe résidence.3_ c.v. de Esther Salmona suivie résidence _artistique_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ suite de la saison 2010 _2011 Plató 7.10 l médiation secrète l Jose Echenique l labelmarseille l les grands terrains l " La première impression que l’on a au contact de l’activité artistique de Jose Echenique est le sentiment d’avoir affaire à une pratique énigmatique et parfois déconcertante. En fait son médium sont les faits de l'existence-même et son art : “ comment faire de l’existence une construction de soi ? ” [ Énigmatique parce qu’elle relève d’une poétique de l’existence, où la vie et la pratique artistique se confondent. Il s’agit d’une invention et souvent d’une réinvention de sa propre vie à travers une pratique performative qui est aussi une interrogation sur la production d’une subjectivité singulière et sur l’écologie humaine et sociale : rapports et malentendus entre multiplicité de l’être et assignation du sujet, entre multitude et singularité. Jean-Paul Thibeau _artiste et enseignant à l’école supérieure d’art d’aix-en-provence.responsable du méta-atelier et coordinateur des sessions d’expérimentations artistiques protocoles.méta. annexe résidence.4_ c.v. de José Echenique Au sens large, tous les participants à un fait culturel en sont des médiateurs, qu'ils soient créateurs d'une œuvre, spectateurs, amateurs; chacun peut être un "passeur de culture", consciemment ou pas. Usuellement on appelle ainsi surtout les professionnels de la médiation culturelle. Ils exercent leurs activités au sein d'institutions, de collectivités territoriales, d'associations et d'entreprises. Ils font parfois partie d'un service pédagogique, service culturel ou encore service des publics. En regard à la programmation de la saison, José Echenique interviendra, quand bon lui semble, introduisant un groupe de visiteurs dans une interprétation artistique des travaux, des recherches et des expériences proposées aux grands terrains. suivie résidence _artistique_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ suite de la saison 2010 _2011 les dindons m'attaquent l Greg Le Lay l performance et creation sonore l labelmarseille l les grands terrains l Depuis 2003, parallèlement à ses pratiques de l'image photographique et du dessin, Grégory LeLay met en scène des performances qui accompagnent la mutation de spatialisations sonores vers des productions audiovisuelles. Sur les plateaux de musiques alternatives ou dans les centres d'arts contemporains, ses mises en espace de sons, par la division des sources, créent des territoires physiques qui imposent leurs limites à des personnages égarés ou des animaux en négociation; tous en lutte pour l'espace. Les acteurs qui peuplent ses performances, autant que les éléments des dispositifs de production, deviennent les «manoeuvres» actives de tentatives d'infiltration comportementale de l'environnement. Les actions produites, fussent elles infructueuses ou vaines, devenues graves ou sentencieuses, ne s'y départagent jamais du burlesque. Le caractère des performances de Grégory Le Lay à créer par le ridicule une rupture entre le déroulement d'un quotidien et une temporalité du récit, le conduit à la nécessité de pousser plus loin les frictions entre temps réel et temps de représentation. Les témoignages qu'il diffuse, autant que les passages à la scène ou à l'écran qu'il produit, révèlent les arrangements entre la non-objectivité d'un documentaire et la préexistence de la fiction dans le quotidien. Ses pièces évoluent vers une forme scénique hybride qui l'encourage à explorer et à expérimenter les différents langages sonores et visuels de l'installation, de l'édition et de la production audiovisuelle. à consulter l blog de Greg Le Lay_ http://grelelay.blogspot.com// annexe résidence.5_ c.v. de Greg Le Lay De janvier à juin 2012, Greg Le Lay poursuit son travail de prélèvement d'images et de sons d'animaux, en résidence aux Açores sur l'île de Sao Miguel. Avec un projet multiforme en plusieurs étapes, il souhaite produire des actions, sous formes de performances, de pièces sonores et d'installations au sein de cette nature et de ces habitants. Aux grands terrains nous recevront en streming ces faits et gestes d'animaux et d'humains. alors que le site des grands terrains, recevra hebdomadairement les textes, les images et les sons des étapes de recherches et d'expérimentations.En juin, Gerg Le Lay restituera aux grands terrains, l'ensemble de son travail sous forme de performance visuelle et sonore. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ oct. 2011 _mai 2012 espace sonore et bio-politique l Yeter Akyaz et le collectif des 4 l radio grenouille l résidence _curatorial labelmarseille l les grands terrains l Emilie Mosnier - percussionniste du corps et médecin _Laurie - chorégraphe _Juliette Vocler - son et écriture _Yeter Akyaz - son Machine de perception, machine de production Le corps un espace sonore bio-politique Ecouter, décrire, percevoir Le corps est une machine de production sonore. Nous imaginons que le corps peut délivrer des paysages sonores à amplifier, à analyser dans ce qu’ils racontent de notre rapport au monde. Dans ce cadre nous explorons plus précisément les liens et représentations sonores du corps dans l'espace médical et son utilisation peu connu comme protocole disciplinaire d’enfermement. A travers la réalisation d'installations acoustiques et dans une démarche pluridisciplinaire nous voulons questionner dans nos activités de bio-cyborg la génération corporelle perpétuelle de sons, leurs utilisations et représentations bio-politique. Question : quelle activité sonore se dégage de l’activité organique d’un corps ? Dans le prisme de l’enfermement et de la torture qui filtre, mesure, amplifie et comment ? Dans le prisme de l’oreille musicale qui se soucie de rythme, de notes, d’accords, de musicalité, d’harmonie ? Projet : écouter l’activité interne du corps, la manipuler à travers un système de captation, de filtres et d’amplification. Distinguer les activités. Proposer des installations organiques sonores. Toucher à des modalités de composition. Détourner les protocoles médicaux d’écoute de l’activité sonore du corps. Apporter une information sur les modes d’utilisation disciplinaires des ces espaces sonores. Hypothèses : l’activité sonore du corps compose en soi une partition. Il est possible de composer à partir de cette partition, grâce aux appareils de captation-filtre-amplification médicaux, et grâce à des influences exercées sur ces activités de base. Dispositif : 1/ Intallations permettant de visibiliser, de dégager des ambiances sonores, des axes d’écoute. - Installation fixe bio-organique : le corp comme un agencement d’éléments a l’oginine de paysage sonore - Intallation fixe sur les dispositifs de contrainte / torture sonore - Installation interactive de production et écoute 2/ Postes d’écoute de documentaires sons 3/ Projet chorégraphique et musical (performance) Nous voulons questionner dans notre monde politique actuel de bio-cyborg la génération perpétuelle de sons et d’agencements musicaux, dans un déploiement d’activités d’approches plutôt que de moyens (économie de moyens plutôt archaïques, low tech), de décrire, d’informer et d’écouter ce que nous oublions souvent de percevoir. annexe résidence.6_ c.v. de Yeter Akyaz _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ avril _juin 2012 le temps de recherche et de création, à l'épreuve des disciplines... l résidence _curatorial Mathilde Guyon l labelmarseille l les grands terrains l note d’intention, octobre 2011 >> Table ronde // La réflexion portera autour des dispositifs de soutien à la création par la mise en place de programme de résidence. En convoquant des structures marseillaises issues de champs disciplinaires différents (arts visuels, écriture, musique, danse, etc.), l’idée est de comprendre dans quels cadres et quels sont les dispositifs mis en place par chacun. À partir de cette présentation, il s’agit de s’interroger sur les points communs, les spécificités en fonction des disciplines et les points de vue sur l’importance de ce type de soutien. invités pressentis (sous réserve) Hubert Colas _directeur artistique l Actoral _Festival international des arts & des écritures contemporaines l Christian Sebille _directeur artistique l GMEM _Centre National de Création Musicale l Emmanuel Ponsart _directeur artistique l CIPM _Centre international de poésie Marseille l Michel Kelemenis _directeur artistique - Kelemenis & cie l KLAP_Maison pour la danse l Modération : Mathilde Guyon - Astérides et Arts en résidence – Réseau national En collaboration avec les participants de la table ronde, nous inviterons des artistes à collaborer, pendant une période de travail court (1 semaine). Ils seront invités à rendre compte de leurs recherches aux grands terrains lors d’une présentation publique. Invités : en cours Mathilde Guyon, titulaire d'un master Master métiers et arts de l'exposition de l'université Rennes 2, est actuellement chargée des projets à Astérides - résidence d'artistes à la Friche la Belle de Mai (Marseille), après avoir travaillé sur la première édition des Ateliers de Rennes - Biennale d'art contemporain (Rennes). Depuis plusieurs mois, elle travaille à la mise en place de Arts en Résidence - Réseau national, réseau de résidence d'artiste en France. Elle a une activité de commissaire d'exposition notamment au sein de sans titre, 2006 qu'elle a co.fondé. Arts en résidence - Réseau national fédère des structures d’accueil d’artistes en résidence afin de les regrouper quels que soient leur nature (association, centre d’art, collectivité territoriale, fondation, entreprise, etc.) ou leur fonctionnement tant qu’elles oeuvrent au développement de la création contemporaine par la mise en place d’un dispositif de résidence. À partir de séances de travail communes, de présentations publiques, de mise en place d’outils et d’événements communs, le réseau permet de mutualiser et de partager les modes de fonctionnement, les actions mises en place, les enjeux, etc., afin de donner une plus grande visibilité aux dispositifs de résidences, véritable soutien pour la création contemporaine. www.cipac.net annexe résidence.7_ c.v. de Mathilde Guyon suivie résidence _curatorial_ fondcommun _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ suite de la saison 2010 _2011 l Vincent Bonnet l restitution de la revue l labelmarseille l les grands terrains l Depuis 2008, fondcommun développe, à travers des formes mass-médiatiques, des actions communes de création dans le champ social et politique : l'un de ses enjeux étant de problématiser quelques-unes de nos conditions d’existence. [ Nous cherchons à construire et à faire émerger, dans la sphère publique, un fond commun. A travers cette recherche, nous voulons fédérer des personnes engagées dans des processus de création, soucieuses d'articuler approches critiques et constructives. Nous voulons donner une autre visibilité au travail de création et cela à travers des propositions exigeantes, a priori accessibles à tous, dans toutes sortes de lieux. D’un côté, il s’agit d’opérer une sortie de l’activité artistique hors du monde de l’art et d’un autre côté, voir dans quelle mesure la création dite artistique peut être « utile », malgré tout, au monde dans lequel nous vivons et à ses usagers. Nous voulons donner une présence publique à ce qui fait problème aujourd’hui. fondcommun est un organe de presse problématique, une espèce « hors-norme » de journal — une forme intermédiaire entre la revue d’artistes et le gratuit urbain. Il se constitue de « faits » qui formalisent, dans l’espace de la page imprimée, des problèmes hétérogènes et partagés, actuels et anachroniques, bruts et sophistiqués. Nous travaillons des approches problématiques de notre monde : Ce dont on ne peut ou ne veut parler, il ne faut pas le taire, mais essayer de l’écrire, le voir, le dire. Rendre lisible et visible ce qui fait problème aujourd’hui, c’est pour nous chercher à susciter des paroles et des actions publiques. Chaque page est une proposition dite problématique, soit dans sa formalisation, son processus de création, son contenu ou dans le fait de la rendre publique. Le journal se construit comme une partie de go — page après page, page contre page, page avec page...—, une grande combinatoire élaborée et a priori imprévisible. Nous travaillons sur le principe d’une proposition d’un « artiste » par page et sur une variété de pratiques opératoires (photographie, art graphique, dessin, poésie, reproduction, littérature, philosophie, pamphlet, collage, document, vidéo, montage, tracé, écriture, publicité…). Nous cherchons à faire du journal une oeuvre commune et prospective. Nous affirmons qu’in-former, c’est d’abord produire une forme qui cherche de nouveaux usages en dehors de ceux institués par les mondes de l’art, de la politique, du commerce, du spectacle, de la finance et des médias. En terme de diffusion, fondcommun cherche à s’immiscer dans toutes sortes de lieux de la vie quotidienne où l’on est amené à attendre, à prendre, perdre son temps. Nous cherchons à concrétiser un réseau de diffusion, dont les protocoles sont la consultation et la circulation. fondcommun est diffusé « gratuitement » dans toutes sortes de lieux publics et privés à Marseille, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Paris et ailleurs en France et à l'étranger, comme des bars, restaurants, lieux associatifs, galeries d’art, salles d’attente de médecin, bibliothèques, etc. Nous envisageons cette dispersion de l'oeuvre comme une forme d'exposition mobile dont les diffuseurs sont autant les concepteurs que les producteurs. à consulter l site des éditions fondcommun _http://fondcommun.free.fr/ La rencontre entre les grands terrains et fondcommun n’est pas anodine : tous deux sont une espèce de contact entre la création artistique et sa démocratisation auprès des publics pour une oeuvre commune et transdisciplinaire. Il s’agit de poser des questions plutôt que de donner des réponses, de formuler les problèmes pour en prendre conscience. Il est question d’in-former l’espace vierge du lieu de diffusion / de la page blanche, d’investir de sens ce qui arrive et où cela arrive : interroger l’espace autant que les faits, interroger nos conditions d’existence. Les grands terrains et fondcommun vous in(c)itent pour cela à vous engager dans la création, l’acte créateur étant ce tour de « magie blanche » par lequel on devient acteur des faits. Entre le 31 janvier et le 3 février 2011, à l’occasion de sa résidence de travail, Vincent Bonnet a convie les artistes, aux grands terrains, pour réaliser du dernier numéro de fondcommun. Ce numéro non daté porte la mention précise : « Pendant la campagne électorale de la présidence de la république française » et ne sera publié qu’alors. Le 4 février 2011, Vincent Bonnet a ouvert son chantier aux publics, souhaitant ce moment quelconque de conversation sur la création du numéro zéro un deux. Le 21 mai 2011, fut le 1er chantier public pour l’agencement/écriture [chemin de fer] du prochain numéro de fondcommun, en présence de certains artistes contributeurs de ce numéro. Cette saison, Vincent Bonnet invite les auteurs qui ont participes au dernier numéro et les publics des grands terrains à réfléchir que faire ? de commun et ou collectif ? pour la sortie de l'organe avant d'exécuter les modalités du lancement de ce dernier numéro. [ fondcommun numéro zéro deux, organe de presse problématique, 64 pages, NB, entre 5.000 et 10 000 exemplaires l 3. carte blanche_ est l'opportunité pour un artiste de porter au devant de la scène, durant une saison, les travaux d'autres créateurs, en lien avec sa pratique de la photographie, de la vidéographie, de la musique, de la danse, de l'écriture ou de la performance. En collaboration, artiste invité et artiste de la carte blanche tentent de déplacer les registres créatifs de leur mode artistique. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ à partir de janv. 2012 les déplacements, les déplacés... l programmation Stephanie _Lior Echeinberg l carte blanche _performance labelmarseille l les grands terrains l [ Après avoir étudié la philosophie et les beaux-arts à Renne, je me consacre durant trois ans à la boxe anglaise en vu d'obtenir un titre, et à l'enseignement artistique auprès d'enfants autistes ou en échec scolaire. Je découvre la boxe thaï en travaillant auprès d'enfant des rues en Thaïlande. Je me forme en danse-contact et butô. Quelques incursions dans le théâtre "en outre face à ce qui est" et "no emotion please" mis en scène par Eric Houzelot. Une première mise en scène " j'écoute encore un bruit… Un bruit que je ne comprends pas ". Je travaille comme cuisinière ou technicienne lumière à l'opéra de Bruxelles et autres… Je poursuis un travail sensible de performances et d'installations visuelles dans des festivals en France, en Pologne, en Espagne, en Finlande et en Israël... [ Un premier amarrage : respecter le désir de Mireille Batby et montrer que Marseille porte des créateurs de qualité. Quelques évidences : certains artistes travaillent la ville, l’observent, la signent. D’autres questionnent un présent, cet instant T, des sons, des mouvements, des images. "les déplacements ,les déplacés" ou comment se dresser et marcher _Ces marcheurs qui quittent une terre pour une autre et une autre _laissant /laisser mémoires _ancre ou pas _réinviter/ réinventer par les lieux _ces endroits du possible _cet ici et maintenant _puis repartir vers cet autre bleu _mais déplacer les artistes programmés par Stephanie_lior Echeinberg aux grands terrains sont Syméon Fieulaine _en janvier. Charles Fichaux, Objets sonores en porcelaine _en février. Francis Ruggirello, _en mars. Julie Maret, Vitrail constitué de sachets plastiques colorés _en avril. Katy Marsetti en mai. Francis Coulaud, observe et écrit de son endroit d’homme de théâtre sur les propositions de chacun. annexe carte.blanche.1_ démarche de Stephanie _Lior Echeinberg _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _10 mars 2012 laboratoire de la parole l programmation Nicolas Tardy l labelmarseille l carte blanche _écriture les grands terrains l collaboration avec d'autres disciplines : design lumière, ingénieurie son l Nicolas Tardy fait passer dans la moulinette de son traitement de texte : fragments volés, narrations croisées, descriptions d'œuvres plastiques non réalisées, bribes critiques, dérèglements syntaxiques, notes d'observation, frictions de fictions, retranscriptions de situations, variations de ponctuation, listes, pastiches, jeux de mots plus ou moins approximatifs... en découlent publications écrites et lectures publiques. Cette soirée s'axe autour des dispositifs de lecture publique d'auteurs. La lecture publique par un auteur est un acte performatif. Nicolas Tardy et Julien d’Abrigeon questionneront ses différents paramètres (rapport au corps, à la durée, à l'espace) et tenterons de bousculer ses codes de rapport avec le public (horaires, disposition auteur/public) à travers une sélection de leurs textes. Microfilms _Julien d’Abrigeon l 2011 l édition Léo Scheer l Ciselant son goût de l’absurde et de l’humour en maître, Julien d’Abrigeon nous livre à travers ces 500 « microfilms » un joyau irrésistible et fédérateur. Lecteurs de Télé Z ou de littérature contemporaine pourront également apprécier le subtil décalage mis en place par l’auteur et les gags qui en découlent. Un livre à dévorer d’une traite ou à picorer. Un livre à partager pour offrir des moments d’hilarité. Un portrait de l’époque, pour le meilleur et pour le pire. Le Zaroff _Julien d’Abrigeon l 2009 l édition Léo Scheer l 27 « chasses », 22 « sorties », 7 « reflets », 14 « traques », 10 « cavales » composent Le Zaroff, récit multiple composé de courses-poursuites et de mises à mort. L’univers machiavélique de comte du film est transposé dans l’époque actuelle : syndicaliste, automobiliste, passant, contrat à exécuter, voisin gêneur, poète, journaliste télé, pizzaïolo, touriste… Tel est le gibier de ce Zaroff contemporain, sans île ni forteresse mais non-dénué d’inventivité en matière de meurtre. Un homme tout juste vivant - Pays des merveilles _Nicolas Tardy l 2001 l édition de l'Attente l Un homme tout juste vivant est une novélisation partielle, et non chronologique, des deux premières saisons du feuilleton télévisé L’homme qui valait trois milliards. Pays des merveilles est un caviardage reponctué d’une traduction automatique de Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Ces deux textes forment un diptyque, offrant à chaque page le déploiement d’une vision détaillée dans une certaine durée. Partout le sujet est en suspens, tantôt mimé dans un ressassement _Un homme tout juste vivant, tantôt décalé dans les objets directs _Pays des merveilles. S.F. comme Syndrome Fusionnel _Nicolas Tardy l 2007 l édition de l'Attente l C’est ainsi, la science-fiction est désormais partout. Elle irrigue notre temps et notre espace quotidien, chaque interstice de nos vies est infiltré par des figures échappées de l’imaginaire. Nicolas Tardy se doit d’aller plus loin en réveillant notre imagination. S.F. comme Syndrome Fusionnel projette notre vision directement dans la trame du monde réel. Soudain nous apparaissent de futures stars dans une histoire de science-friction-passion-fusion qui miroite au milieu de nulle part : une constellation d’images, de paroles et de sons indéfiniment recyclés par les technologies. On gravite donc dans un univers de ciné plus ou moins Z, de séries TV. à consulter l site de Nicolas Tardy_nicolas.tardy.free.fr/ annexe carte.blanche.2_ c.v. de Nicolas Tardy _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _23 _29 avril 2012 des collaborations artistiques in situ l programmation Camille Béquié l labelmarseille l carte blanche _vidéo les grands terrains l "Les images de Camille Béquié nous donnent à voir une réalité étrange. Dans son œuvre, photographies ou vidéos, cohabitent de vieux clichés de famille, des prises de vues d’un quotidien insolite, des paysages, souvent les lieux de l’enfance. Elle peut se mettre en scène elle-même ou faire poser ses proches dans des lieux qui l’ont, mentalement, longuement, habitée et qui, le moment venu, font image. Elle peut ensuite n’en garder qu’une et l’isoler ou en associer plusieurs pour constituer des séries au calme étrange et poétique. Les combinant, elle travaille leur grain, leur format, lumière et couleur. La fiction et le réel se contaminent alors et s’enrichissent mutuellement, transfigurant les images de famille par de nouveaux récits, une dimension narrative s’impose alors. Quand elle explore la vidéo, médium de durée et de temporalité par excellence, c’est le temps et ses mécanismes psychiques associés — mémoire, souvenir, oubli, disparition — qui sont clairement mis en jeu. Comme pour les photographies, le dispositif est toujours d’une grande économie formelle : soit un plan fixe où le mouvement d’une figure ou de la lumière est à peine perceptible ; soit avec différentes images — paysages, figures, portraits, variations atmosphériques ou textures — où plusieurs écrans sont utilisés pour un triptyque ou une installation. Elle propose alors de nombreux niveaux de lecture. Les évènements défilent et se dévoilent à mesure que la lumière naturelle évolue. Un travelling sur une nature qui semble désertée de toute présence humaine peut succéder au portrait d’une enfant qui nous dévisage. Le contact direct avec cette figure cesse alors et, « l’apostrophe muette » que tout portrait lance dans la direction du spectateur, fait place, temporairement, à l’adresse suspendue. Ce peut être une lecture du travail de Camille Béquié, une entreprise de faiseuse d’images, faiseuse de récits, du côté de la beauté, de la sensualité du vivant et des éléments, mais qui resterait grave, au bord du mutisme, du dévoilement. On ne prend jamais tant de photos ou de films que de cela qu’on sait menacé de disparition." Anne-Charlotte Depincé En tant que vidéaste, je me suis installée aux grands terrains en février 2011 avec le désir de travailler au sein de ce laboratoire artistique nouvellement inscrit dans le paysage marseillais. Le labelmarseille m’a proposé une carte blanche pour l’année 2011/2012. [ J’imagine cette invitation comme la possibilité de faire se croiser des artistes dans un lieu et un temps donné et d’engager des collaborations artistiques in situ. Utiliser l’espace des grands terrains comme point d’appui à une création collective m’apparaît comme une évidence pour inciter un dialogue entre différentes formes artistiques. Le deuxième enjeu sera de confronter l’image vidéo à un ou plusieurs autres médiums : son, sculpture, installation, écriture, peinture… Emilie Fouilloux propose une installation avec Cyril Meroni, régisseur vidéo autour de la camera obscura se serait vraisemblablement la semaine du 9 avril 2012. Emilie a réalisé plusieurs installations plastiques ou films présentés lors de festivals, d’expositions collectives ou personnelles. L'installation Let's dance a vu le jour à la maison des arts de Créteil pour l'exposition "dancing Machine" lors du festival Exit 2010. Cette installation à été exposée à Lille, Metz, Monaco etc... Le film Danseurs a été exposé et réalisé à la galerie Justine Lacroix à Marseille et a été sélectionné au festival Festarte de Rome en 2006. L’installation Variations subliminales a été présentée à l'Espace Culture à Marseille en 2004. La mise en scène multimédia 125gr a été produite et programmée par festival Dansem de Marseille en 2004. Le film Mémorandum a été projeté sur le parvis de la Gaîté Lyrique à Paris en 2003. à consulter l site de Camille Béquié_ www.camillebequie.com/ annexe carte.blanche.3_ c.v. de Camille Béquié 4. ateliers collaboratifs de création _ Le travail est souvent et naturellement collectif et collaboratif, c'est-à-dire qu'il fait interagir plusieurs acteurs pour la réalisation de tâches qui visent à atteindre un but commun. Mais la notion de travail collaboratif dans ces ateliers de création désigne plus spécifiquement de nouveaux modes de transmission de savoirs, de compétences ou d'expériences qui interviennent aux prémices d'un projet ou durant les recherches, et ce aux moyens de confrontations et de communications inévitablement actées, afin que se combinent les exigences des différents participants. cette plateforme collaborative de travail par transmission, training, atelier de pratique ou de programmation, permet d'offrir une accessibilité aux connaissances, tout en garantissant l'origine des informations, la nature des codes et la possibilité de réagir. Le contenu de ces supports transdisciplinaires ne peuvent être créés et partagés qu'au sein de petit groupe d'individus, afin qu'il devienne possible à partir des connaissances de tous d'enrichir la culture de chacun. ateliers collaboratifs de création _transmission __________ à partir de janv. 2012 espace de transmission l Vérinique Meunier l labelmarseille l les grands terrains l Véronique Meunier _médiatrice - stagiaire des grands terrains, associe sa formation en master médiation culturelle de l'art au projet de ce lieu pluridisciplinaire, et propose de questionner les rapport entre la démarche artistique et la démarche scientifique. Pour cela elle crée une cellule de réflexion au sein de laquelle elle convie des artistes de la saison et des chercheurs de l'Institut de Neurosciences comportementales, des étudiants en arts et en sciences. annexe ateliers.1_ c.v. de Véronique Meunier [ je me permets de vous contacter car je désire vous inviter à participer à un projet en collaboration avec les grands terrains _laboratoire artistique porté par le labelmarseille. L'objectif est d'impulser des connexions d'analyses entre deux domaines : la recherche scientifique et la recherche artistique. Notons déjà que tous deux ont besoin de passer par des temps d'expérimentations, de mise en pratique, de manipulations pour tendre vers les résultats espérés ou inespérés. Ainsi, je ressens que ces champs de réflexions possèdent un certain nombres de similitudes. Pourtant leurs apparences nous laissent penser le contraire. Ensemble nous pouvons chercher leurs points d'accroches et leurs convergences. Travaillant en tant que médiatrice stagiaire au sein des grands terrains, je souhaite créer un espace de rencontre entre ces deux savoir-faire. Celui-ci peut prendre la forme de débats orientés, d'ateliers et/ou de workshop. C'est l'occasion d'inviter des artistes et des scientifiques amateurs et curieux de la démarche de l'autre, à débattre ensemble sur les modes opératoires d'une recherche artistique ou scientifique. Cependant comme vous savez, tout projet à l'état embryonnaire nécessite discussions et expérimentations pour se concevoir. Aussi j'aimerais en parler avec vous pour imaginer un horizon d'actions, de rencontres, de possibles. Le temps imparti pour ce dessein se limite à la durée du stage que j'effectue, c'est à dire deux mois (janvier et février). Il s'agit bien de mettre en place une cellule de recherche, qui se développera par la suite au sein des grands terrains. J'espère vivement que cette courte présentation vous donne envie de nous rencontrer bientôt. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ janv. _mai 2012 trenamento pour projet _méta-séminaire l Jean-Paul Thibeau _les protocoles ateliers collaboratifs de création _training méta l labelmarseille l les grands terrains l S'appuyant sur un atelier-séminaire, mensuel, initié par les grands terrains, Jean-Paul Thibeau propose d’une manière singulière et collaborative d’explorer plusieurs réflexions et expériences à partir d’un lexique méta [Mét(a) est un préfixe qui exprime ici : la participation, la succession, le changement… dans l'action. Au sein de ce méta-atelier «trenamento » quelques questions seront soulevées : Qu’est-ce qu’un sujet hospitalié à l’hors-soi et l’imprévu (méta-sujet) ? Qu’est-ce qu’une activité nonproductive ou déproductive, tâtonnante, sans finalité (méta-activité) ? Quelles formes concrètes pourrait prendre une résistance-active (méta-grève) ? Quelles attitudes et formes mettre en œuvre pour outrepasser autant l’art que le politique (méta-art & méta-politique) ? Autant de questions, autant de termes pouvant susciter des malentendus propres à stimuler nos sens critiques. Sont invités à intervenir : Jacques Defert (anthropologue) _Jean-Pierre Cometti (philosophe) _Joëlle Zask (philosophe) _Laurent Bove (philosophe) _Catherine Chevalier (curator et critique d’art) _Sophie Wahnich (historienne) _Sandra Laugier (philosophe) _Toni Negri (politologue/ écrivain) _Manuel Fadat (critique d’art) Ouvert à une quinzaine de personnes cet atelier-séminaire permettra dans le contexte de la réflexion ménée d’articuler les recherches de chacun et chacune afin de dégager progressivement des activités. Les séances se dérouleront aux grands terrains les 12 janvier, 9 février, 8 mars, 12 avril 2012. Du 17 au 18 février 2012, le méta-atelier « trenamento » sera accueilli par Les Bancs Publics (Marseille), dans le cadre d’une résidence hors-les-murs de la Non-Maison (Aix en Provence). Avec comme invitée Catherine Chevalier (curator et critique d’art) et Sophie Wahnich (historienne) et initiatrice des « doléances filmées ». (Ouvert à tous publics) à consulter l site des protocoles méta_http://www.protocolesmeta.com/ annexe ateliers.2_ c.v. de Jean-Paul Thibeau _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _janv. _ juin 2012 déplacement[s] l spectateurs-programmateur l Amandine Tamayo _peuple & ateliers collaboratifs de création _déplacement culture marseille l artccessible _galerie territoires partagés & galerie ambulante l labelmarseille l les grands terrains l [ Peuple & Culture Marseille poursuivant son travail sur l'image et le cinéma documentaire de création a décidé d'explorer les frottements entre cinéma du réel et arts visuels. Dans cet objectif, nous souhaitons mettre en place un cycle dernier trimestre 2012 où cinéma documentaire de création et art se confrontent. à consulter l site de peuple & culture marseille _www.peupleculturemarseille.org Force est de constater que les frontières sont de plus en plus poreuses entre le monde de l'art contemporain et celui du cinéma documentaire. Preuve en est de la présence d'un nombre de plus en plus important de plasticiens dans les programmations, festivals et rencontres de cinéma documentaires (Eric Baudelaire au FidMarseille, Sven Augustijnen au Fid et aux états généraux du documentaire de Lussas). Certains sélections de ces festivals ouvrent leur portes à des projets d'artistes. Si les plasticiens ont réalisé parfois des longs métrages diffusés en salle, Les cinéastes ont pu concevoir des expositions (Victor ERICE et Abbas Kiarostami à Beaubourg, Jean Luc Godart …). Les échanges entre ces 2 disciplines artistiques questionnent la condition d'existence des images, c'est à dire la façon dont elles sont produites, montées, puis diffusées, ouvrent sur des inventions formelles. L'objet film est ainsi malmené/secoué. Le cinéma du réel nous intéresse comme usage du monde mais aussi pour ses écritures qui sans cesse renouvellent les modes de représentation et questionnent les frontières, comme celle entre fiction et documentaire par exemple. De nombreux plasticiens se penche sur le réel aujourd'hui et à partir de l'expérience filmique du monde, interrogent la mise en récit et en image de celui-ci rencontrant ainsi les préoccupation du cinéma documentaire de création. Le visible est déconstruit et transformé, voire métamorphosé révélant et donnant ainsi à éprouver d'autres perceptions de la réalité. Le temps et l'espace sont appréhendés différemment, comme matières à travailler (expérimenter), comme une grammaire à réinventer : le temps est dilaté, l'espace est fragmenté … Le film comme objet est également mis à l'épreuve. Il n'est plus forcément une oeuvre de soi mais une des pièces constitutives de la démarche qui elle fait oeuvre. Le film appartient parfois à un processus de recherche plus large où chaque étape, chaque support (livres, expositions, performances, installations …) enrichit l'autre, existe en tant que tel et sert à documenter la suivante. Spectres par exemple est un essai cinématographique qui relate l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier Ministre élu démocratiquement au Congo. À travers des rencontres, des commémorations et un retour sur les lieux, un haut fonctionnaire belge, Jacques Brassinne de la Buissière, qui fut présent à Élisabethville ce jour sanglant du 17 janvier 1961, tente de conjurer les fantômes du passé. Outre le film, l’exposition présente différents objets qui proviennent des archives personnelles de Brassinne : des photographies des années 60 et 80 de diverses expéditions vers les ‘véritables’ endroits d’exécution, des publications de Brassinne sur le sujet, des objets historiques et des fragments sonores. Les évolutions techniques ont offert de nouvelles possibilités et ont permis de multiplier les formats. La miniaturisation des caméras change le rapport au sujet filmé par la proximité qu'elle permet en même temps que la simplification du geste de filmer et la légèreté de l'objet incitent à tourner plus, plus vite, et ce pour un moindre coût et surtout dans d'autres conditions. Comment les différents modes de diffusions des images en mouvement ont pu modifier les formes du cinéma ? La question de la réception est prise en compte par l'artiste dans la fabrication comme dans ses modes de diffusion et interroge ainsi la position du spectateur. Ce dernier, confronté à des objets hybrides faisant appel à des modes de réception appartenant à des champs différents qui coexistent, perd ses repères. Etre assis devant un écran de cinéma pour voir un document n'implique pas la même attitude, ne nous mobilise pas de la même façon et n'entraîne pas les mêmes attentes, la même disponibilité que de circuler au milieu d'une installation. Le déplacement surgit de ces constats sur les formes, la réception, les démarches de création dans ces objets produits par les frottements entre cinéma et arts visuels. Nous cherchons à mettre en avant la notion de déplacement (voir dérèglement) : du geste (geste plastique/geste cinématographique); des catégories esthétiques (disciplines : peinture, photographie, art vidéo, etc.) et des courants artistiques (esthétique relationnelle ...); des formes et techniques (montage d'images au banc-titre; appel au conte et à la fiction, à l'autobiographie, le choix du cinéma "direct" et volonté de faire document ou archive, recours à des éléments poétiques et littéraires, travail sur le son, enquête sociologique, démarche anthropologiques, l'utilisation des archives, nouveau équipement de tournage, de diffusion …) -du spectateur ( faire ses propres assemblages, être différemment au travail, mettre en jeu des modes de réception différents, faire appel à des modes de pensées inhabituels ...); Des enjeux culturels nous motivent également : ceux de partager notre réflexion avec des publics amateurs d'un côté de cinéma documentaire et d'un autre, visiteurs de lieux d'art. La réfléxion autour de ce projet est entamée avec les grands terrains, où un atelier de spectateurs-programmateurs a démarré, mené par Peuple & Culture Marseille à l’invitation de Mireille Batby, directrice artistique. Dans le cadre de cet atelier, un rendez-vous régulier sera proposé aux participants pour concevoir collectivement un programmation. L’idée est de fédérer plusieurs structures de diffusion cinématographiques et artistiques afind’offrir aux publics des projections en divers lieux culturels de Marseille, des lieux d'art ou des salles de projections. Des temps de réflexions communs (table ronde, expérimentation …) Des lectures de texte (théoriques, fondateurs , polémiques ou documents de travail d'artistes) ateliers collaboratifs de création _photo texte _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ janv._juin 2012 traduction l gethan&myles l labelmarseille l les grands terrains l mail to / from : Le 17 nov. 2011 à 11:32, gethan&myles artists a écrit : Bonjour Juste un petit mot pour savoir ou on est avec le projet/atelier dont on a parlé dimanche soir. Si mes souvenirs sont bons on devait vous fournir un résumé de notre projet ... Merci et à bientôt gethan&myles 2011/11/18 grands terrains <[email protected]> bonjour, maintenant que les idées sont plus claires, je vais essayer de vous formuler une proposition... il s'agit d'une proposition en 2 temps ; un temps pour cette saison, sans subvention, pour un atelier de pratique artistique et une restitution qui pourra se faire lors du festival du livre de la canebière. l'autre temps, pour la saison prochaine, pour laquelle j'ai fait, en partenariat avec la structure culturelle et sociale qui porte le festival du livre de la canebière, une demande de subvention pour la saison 2012/2013, afin de vous rémunérer une intervention qui comprenne des ateliers de pratique artistique et une restitution sous forme de publications. (je vous en joint la présentation. je me suis permise de faire cette demande rapidement car il fallait la déposer avant ce matin ! mais rien n'y est figé, nous pourrons la re.travailler ensemble. _1er temps, durant cette saison, de janvier à juin 2012 de janvier à mars, - élaboration d'un atelier de pratique artistique autour de la traduction à travers les mots et les images. - construite avec différents publics de la plaine (prise de contact avec les associations du quartier, les centres de loisirs et les écoles) - prise de contact avec Vincent Bonnet éditeurs de la revue Fondcommun de avril à juin, - implantation de l'atelier aux grands terrains une fois pas semaine - élaboration d'une publication (dazibao) en partenariat avec fondcommun (?) en juin, - possibilité d'une restitution dans le cadre du festival du livre de la canebière _2ème temps, durant la saison prochaine, de janvier à juin 2013 de janvier à mars, - élaboration d'un atelier de pratique artistique autour de la traduction, de l'architecture à travers les mots et les images. - construite avec différents publics de belsunce (prise de contact avec les associations du quartier, et les structures culturelles) de avril à juin, - implantation de l'atelier dans le quartier de belsunce une fois pas semaine (5 séances) - élaboration de 3 publications (tract, affiche et suivie d'un fanzine) en juin, - possibilité d'une restitution dans le cadre du festival du livre de la canebière voila. si vous voulez, nous pouvons nous voir le jeudi 1 décembre à 14h aux grands terrains. dans l'attente de vos réactions, bien à vous, mireille 2011/11/21 grands terrains <[email protected]> bonjour, mes réponses sont dans le corps du texte... Le 20 nov. 2011 à 14:40, gethan&myles artists a écrit : bonjour mirielle merci pour ton mail. et la (les) proposition(s). si nous comprenons bien, pour l'instant la proposition reste un peu 'floue', a fin que nous puissions la retravailler ensemble - ce qui est toujours bien... pourtant, il y a une ou deux choses qui nous troublent un peu ... tout à fait d'abord, après notre rendez-vous en octobre on avait l'impression qu'on allait travailler sur la structure de 'A to X', se servant des textes officiels concernant l'avenir/identité marseillais et les contrastant avec la voix des gens de la plaine. mais est ce qu'on peut parler de ce travail en tant que 'traduction' (la 'thème' principale des propositions)? ou envisage-tu un projet plus strictement lié à l'idée de la traduction? (si c'est le cas, c'est tout à fait possible - mais il faut, bien-sur, trouver une façon de l'aborder qui a de la valeur pour les participants et pour nous). il s'agit bien du projet dont on s'est parlé, j'ai juste proposer cette orientation, c'est très métaphorique! aussi, nous avons parlé de montrer ses 'conversations' dans des endroits surprenants (et beaux) - les vitrines des magasins délaissés à belsunce et sur la canebière, ainsi que les lieux ou on affiche les publicités/messages de la mairie. dimanche dernier tu as parlé de la possibilité d'exposer dans les anciens bains à belsunce... mais rien de cela figure dans la proposition. est ce que ce sont des éléments qui pourrait se manifester lors de la restitution dans le cadre du festival du livre? ou est ce qu'on rêve?!!! (faut être franc avec nous!). il faut voir le projet en deux phases, une pour mettre en place, cette année, avec construction des ateliers, contact de personnes, et en finalité une petite publication à afficher dans le cadre du festival dans les endroits qui vous conviendront,. là il faut voir pour vos rémunération, ateliers payant, participation du festival à l'édition du dazibao, une rémunération pour vous ... puis la deuxième phase, pour laquelle nous avons fait une demande de subvention, et qui comprend une rémunération de 1500 euros pour chacun de vous. finalement, le sujet épineux de l'argent... jusqu'à la, nous n'avons jamais travaillé sans être rémunérés. c'est important pour nous sur le plan économique (faut manger quand-même) mais aussi sur le plan symbolique... on fait pas ce métier pour être riche, mais nous sommes pas bénévoles non plus. quand on arrivera a ce point la, c'est que les gens aisés qui feront de l'art... là aussi, peut-être nous rêvons - ça fait seulement qqs mois que nous sommes à marseille, alors forcement il faut être réaliste. mais si nous allons consacrer 18mois a ce projet on aimerait bien trouver un (ou plusieurs) aboutissements 'enrichissants' (sur le plan créatif) pour nous. l'élaboration d'un fanzine est déja bien, mais peut on aller plus loin avec le projet? pour nous ça serait intéressants aussi... BON, excuses nous si tout cela est un peu flou. si nous pourrions en parler ensemble, ça nous aiderait tous a voir/penser plus clair. malheureusement le jeudi 1 nous serons à londres pour l'installation de notre projet participatif 'home' - plus d'infos ici (gethanandmyles.blogspot.com/search/label/home) - apparement c'est la plus grande oeuvre participative au RU en 2011... et presque fini... presque! bon, assez de pub. nous serons de retour a marseille la semaine d'après - si tu es disponible. mardi/ mercredi/jeudi matin? oui, voyons nous le mardi 6 décembre à 10h30 aux grands terrains. bonne installation à vous, désolés pour toutes les questions. et merci BEAUCOUP d'avoir fait la proposition de notre part (on trouvera la bonne solution, nous en sommes sûrs!) bien à toi. g&m see you.mireille De : "gethan&myles artists" <[email protected]> Date : 21 novembre 2011 14:08:09 HNEC À : grands terrains <[email protected]> Objet : les artistes perdus (re)bonjour merci pour le mail. nous y voyons plus clair maintenant ( j'aime bien "l'orientation très métaphorique"! - surtout si ca nous donne plus de liberté). pour le reste, on en parlera le mardi 6. mais en principe, il nous semble qu'on puisse créer qqchose de bien avec tout cela... ce qui est le plus important quand même! à bientôt alors. g&m à consulter l bog de g&m _http://gethanandmyles.blogspot.com/ ateliers collaboratifs de création _danse _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ fév. _mars 2012 Circonstances et Situations ou l'immobilité comme voyage et l'exil comme destin l Thierry Giannarelli _l'imparfait l labelmarseille l les grands terrains l Les grands terrains accueillent la Compagnie l'Imparfait et l'outil technologique qu'elle développe ; le Dispositif d'Implication Perceptive (DIP) pour les étapes initiales du projet Circonstances et Situations. à consulter l site de la compagnie l'Imparfait_imparfait.org En février et Mars 2012, Thierry Giannarelli propose : un stage de formation au DIP, un temps de résidence sur le projet et une présentation publique. Thierry Giannarelli _danseur, chorégraphe, concepteur du DIP, explore les potentialités d'un art implicatif qui augmente le sentiment de réalité de l'imaginaire artistique. Après une formation en neurosciences il commence la danse en 1991, se forme auprès de Jean Masse et Jacques Garros puis avec Julyen hamilton, George Appaix, Lisa Nelson, Raphaela Giordarno et crée la compagnie L'Imparfait en 1994 (L'épopée de Gilgamesh, L'Ombilic des Limbes, Volte, Les Corpoèmes, Deux…) Il crée les premières pièces avec le DIP, «Peut être » 2007, « L'incertain Cohérent-Manifeste des Cohérences » (sélection Bains Numériques 2010) Thierry Giannarelli ouvre le CeCCN dans le Var en 2006 qui est le lieu de résidence permanent de la Compagnie, lieu d'accueil pour son enseignement (Les cycles « Danse et Connaissance », les ateliers et stage, « Improvisation danse, voix et texte ») ou pour des stages de formation professionnelle du danseur (Lisa Nelson, ...). Le CeCCN organise des rencontres d'artistes et le festival « De Presque Rien ». _aux grands terrains l lundi 20 fév. 2012 _ven. 24 fév.2012 l 18h30 _21h30 l mouvements illusion de mouvements et Dispositif d'Implication Perceptive Le stage Mouvements, Illusion de mouvements et Dispositif d'Implication Perceptive. Chaque jour nous abordons un thème au travers d'une expérience corporelle. A partir de ces expériences corporelles et sensibles du mouvements, à partir du vécu des illusions de mouvements nous permettons aux participants d'appréhender les concepts et les principes d'un art implicatif et du DIP. Ensuite chacun des participants dans son domaine artistique expérimente les possibilités offertes par l'outil technologique. ce stage s'adresse aux artistes et utilisateurs de nouvelles technologies _8 personnes maximum _aux grands terrains l 27 février _2 Mars l 10h _19h l Thierry Giannarelli et des artistes invités mettent en place les premières installations du projet Circonstances et Situations. Ils explorent ensemble la thématique du voyage immobile pour donner à vivre d'étrange mouvement invisible. _aux grands terrains l sam. 03 & dim.04 Mars l 19h l les premières installations et performances sont ouvertes aux publics. ateliers collaboratifs de création _workshop interventions _ _ _ _ _ saison 2011 _2012 du spectacle vivant l Mireille Batby l labelmarseille l écoles d'arts l les grands terrains l ateliers ouverts aux artistes, amateurs ou professionnels, désireux de questionner leurs pratiques. Ces ateliers sont l'occasion pour de jeunes artistes de confronter leur création au milieu professionnel à travers des ateliers proposés par les grands terrains dans les écoles d'arts ou des restitutions d'ateliers d'écoles d'arts, accueillis aux grands terrains. Depuis 2001, Mireille Batby _curatrice plasticienne, associe ses recherches sur l’image modèle et ses multiples représentations à différentes formes théâtrales, expérimentant de nouveaux espaces de création situés entre le théâtre, la performance et l’installation visuelle et sonore Ses différents projets l’ont amenée à assurer, outre la médiation entre une manifestation, un lieu, les institutions culturelles et les entreprises nécessaires à la création artistique, l’accueil et la gestion de différents publics. [ Ayant tout d’abord étudié la photographie, je me suis distanciée de ce médium afin de donner plus de corps à mon travail. J’en suis venue à expérimenter des formes touchant à la performance et à l’art vivant, dans un rapport plus direct avec les matériaux que je mettais en oeuvre ; prendre conscience de l’espace, dans une pratique où l’action se fait dans un temps non différé, m’a appris à revaloriser mon travail et à lui insuffler une énergie nouvelle, non exempte de la participation du public. De ce fait, j’ai pu déceler certaines attentes qui ne peuvent se manifester que lorsque l’oeuvre est mise en porte-à-faux, risquée, ou autrement dit, mise en abyme. De cette expérience, je crois avoir acquis certaines facultés de médiation entre créateur et regardeur. Par ailleurs, et du fait de mes 6 années d’expérience comme enseignante, je crois être en mesure de faire le lien entre cet acquis et ma production artistique dans une constante recherche d’axes de travail, d’outils d’analyse ou de systèmes de réflexion qui peuvent mener à bien le développement de projets artistiques. Finalement, mes recherches au sein du collectif pluridisciplinaire labelm, ont permises une réelle ouverture dans ma pratique à travers d’échanges et de rencontres avec d’autres collectifs et artistes. Cet ensemble de synergies continue de maintenir mon travail en pleine résonance avec d’autres pratiques de l’art contemporain, en créant des voies de passage constantes et des manières de comprendre et d’analyser des formes qui, sans ce rapport, pourraient m’en être éloignées. annexe ateliers.3_ c.v. artistique de Mireille Batby « Il est assez détestable de rencontrer des gens qui vous disent que ça ne va pas. » Nous sommes tenus d’aller bien. Alors, pour agir et paraître encore, on s’enveloppe d’une image de représentation, allant jusqu’à accepter son histoire, pourvu qu’elle nous protège. Les étudiants en arts collectent, amassent et engrangent. Ces collectes, faites d’instants retranscrits en images, en sons ou par écrits, s’organisent dans leurs travaux mais aussi, de façon subjective, consolident leurs identités en construction . des identités, toujours à peaufiner. Leurs collectes, associées à leurs histoires personnelles, nourrissent les caractéristiques d’un personnage hyper-réel, propre à les représenter dans cette vie, pour laquelle ils se croient contraints à l'exhibition permanente. Ces présentations d'euxmême, portées par les vérités et les mensonges de quelques dolosives image de soi, viennent hybrider leurs modes narratifs à ceux de formes théâtralisées : représentations d’un vécu et incarnations d’un personnage mêlent leurs histoires fictionnelles et témoignent de l’infime distance qui existe entre une image de représentation en perpétuelle réforme et leurs disparitions. 1 ) laboratoire [présentation, interprétation et association des collectes de chacun Assemblés, les éléments visuels ou sonores de plusieurs narrations hybrides créent un espace collectif et augmenté dans lequel peuvent évoluer les corps et les sensibilités d'un groupe d'individus. Insérés dans cet espace saturé de représentations, les différents protagonistes en se disant, exacerbent leurs tentatives de contrôler sur leurs personnages. Ensemble, images et individus manient ce à quoi ces représentations mécaniques leurs servent, ce qu’elles animent, mais aussi contraint en eux ; une présence, semi-absente. «Théâtralement, le problème est de déterminer et d’harmoniser ces lignes de force, de les concentrer et d’en extraire de suggestives mélodies. Ces images, ces mouvements, ces danses, ces rites, ces musiques, ces mélodies tronquées, ces dialogues qui tournent court, seront soigneusement notés et décrits autant qu’il se peut avec des mots et principalement dans les parties non dialoguées du spectacle, le principe étant d’arriver à noter ou à chiffrer, comme sur une partition musicale, ce qui ne se décrit pas avec les mots.» Le théâtre et son double _Antonin Artaud 2 ) fabrication _ouverts aux publics [ mise en place et expérimentation d'un espace performatif collectif Dans l’action collective, ces spectacles vivants donnent à voir des intimités voisines et créent des images singulières. Au moment où ces artistes-en-construction se concentrent dans leur immobilité tranquille - au moment où, tout leur corps et leur esprit dans un tumulte de mouvements intérieurs et invisibles, se créent au centre de chaque spectateur les images qui font oeuvre. 3 ) représentations non programmées _face aux publics d'un autre événement [formes scéniques hybrides (performance, théâtre, concert) jouées dans l’anonymat 5. invitation[s] _ est voulu comme un complément à la programmation. L'espace d'accueil, conçu comme un lieu de ressources et d'échanges, est investie par différentes structures, selon 4 modalités. _par l'entrée éditoriale, un éditeur ou un libraire propose à la vente ou au prêt une sélection de publications issues de ses catalogues (ou pas) . Il a la possibilité d'organiser un événement connectant les auteurs qu'il soutient aux événements programmés par le labelmarseille. dans _la guérite échoppée, éditeurs, artistes, scientifiques et activistes sont invités à proposer (à la vente ou en consultation) des ouvrages qui leurs semblent, là et à ce moment là, indispensables. la _bourse design soutien la création graphique ou la création d'objet en proposant à de jeunes structures de réaliser un agencement, et ainsi améliorer l'accueil aux grands terrains. dans le même souci d'enrichir les outils d'accueil et de rencontre, _l'élaboration de la cuisine est proposée aux personnes conscientes du lien que peut être la nourriture entre une recherche et son appréhension. invitation[s] _à une maison d'édition ou un libraire _ _ _ _ _ _ _ _saison 2011 _ 2012 entrée éditoriale l Laurent Cauwet _les éditions al-dante l labelmarseille l les grands terrains l Lorsqu'on pose à un éditeur comme Laurent Cauwet, la question d'un passage à l'acte, c'est bien sur, qu'on veut qu'il interfère avec les ouvrages qu'il publie et il s'empare de cette espace aux grands terrains pour titiller les artistes de la programmation. à consulter l site des édition Al-dante_al-dante.org Vie et mort d’un poète de merde l Sylvain Courtoux, 2008 Nihil, inc. l Sylvain Courtoux, 2008 Still nox l Sylvain Courtoux, 2011 om_anaksial l Jacques Sivan, 2010 Similijake l Jacques Sivan, 2008 Poésure et sulptrie l Laurent Prexl, 2010 Je me jette l Pascal Doury et Charles Pennequin, 2004 Pas de tombeau pour Mesrine l Charles Pennequin, 2008 Vaduz l Bernard Heidsieck, 2007 Passe-partout l Bernard Heidsieck, 2009 Biopsies l Bernard Heidsieck, 2009 Poèmes – partitions l Bernard Heidsieck, 2009 Dispositifs/Dislocations l Olivier Quintyn, 2007 Des documents poétiques l Franck Leibivici, 2007 Projet_gasmol l Laurent Denimal, 2008 Joubor XCAT04 l Laurent Denimal, 2004 ça tire – suivi de ceci n’est pas une liste l Jerôme Game, 2008 Question de dido l Anne-James Chaton, 2008 Ce que je fiche II l Stéphane Bérard, 2008 Mobiles 2 l Vannina Maestri, 2010 Trois poèmes l John Ashbery, 2010 Voyage à la page l Michel Robic, 2010 De la sculpture considérée comme une tauromachie l Manuel Joseph, 2003 Le baroque l Tarkos, 2009 Calligramme compagnie & cetera, 2010 Strangulation blues l Clara Elliott, 2010 Le jus de la nuit l David Sillanoli, 2011 Nation l Benoît Ritt, 2010 Cent quarante-huit propositions sur la vie & la mort l Jean-Michel Espitalier, 2011 Army l Jean-Michel Espitalier, 2008 HQE – Les renards du temple l Rudy Ricciotti, 2009 Sous presse l Emmanuel Loi, 2011 L’impasse l Michel Surya, 2010 Bâtard du vide l Jérôme Bertin, 2011 Nos visages – flash ultimes l La rédaction, 2007 Bimot l Julien Blaine, 2011 Blaine au MAC : un tri, 2009 Cours minimal sur la poésie contemporaine l Julien Blaine, 2009 Chansons de France l Cyrille Martinez, 2010 Vingt et un tour de la question l Jean-Paul Curnier, 2010 Contre – attaques l Michel Surya, 2010 La révolution dans la poche l Véronique Pittolo, 2009 Contre – attaques l Jean-Marc Rouillan, 2011 Agonie-sous-Bois l Yves Buraud, 2008 L’aventure est un secret l Pierre Linguanotto, 2011 La rédaction l Valérie, 2008 Comme un fracas l Jacques-Henri Michot, 2009 L’armée noire – tome 1 l Collection printemps de merde, 2010 invitation[s] _aux artistes et aux maisons d'éditions ________ depuis 22 janv. 2011 la guérite échoppée l différents partenaires l labelmarseille l les grands terrains l La guérite échoppée est un espace dédié à la présentation, à la vente ou à la consultation d'objets artistiques produits par des maisons d'éditions, des labels de musique, des artistes, des amateurs choisis par les terriens en résonance avec le projet des grands terrains. [ à vendre ou à consulter, mais en résonance avec les projets des grands terrains. _aux grands terrains l du lundi au ven. l axes libre l 10h _19h l édition papier _Jean-Paul Thibeau _la méta grève l affiche pour les protocolesMéta [ www.protocolesmeta.com _Greg Le Lay _affiches [grelelay.blogspot.com _Vincent Perrottet _tracts [vincentperrottet.com l sélectionné lors de l'exposition La loi du marché sur la tête aux ateliers de l'image. éditions Contre-mur _sous la direction de Caroline Scherb et de Nicolas Tardy [ blog.contre-mur.com Contre-mur est une association créée en 2009 dont le but est la promotion de la littérature contemporaine, à travers des éditions ainsi que l'organisation d'événements publics liés aux auteurs édités. Contre-mur contacte des auteurs afin de leur passer commande de textes inédits et autonomes publiés sous forme de poster. tirage 500 exemplaires l imprimés en offset noir sur papier ivoire 120 gr.l format A1 (60cm X 84cm) l vendu plié en 8 au format A4 l _Éric Giraud _Name Dropping ou l'autobiographie des noms l texte.poster l nov.2010 l _Chantal Neveu _je suis venue faire l'amour l texte.poster l nov.2010 l _Éric Suchére_Bien des années que l texte.poster l déc.2009 l _Lucien Suel _Rose devant Rose derrière l texte.poster l oct.2009 l fondcommun _sous la direction de Vincent Bonnet [ fondcommun.free.fr actions collectives de création dans le champ social et politique sous la direction de Vincent Bonnet _NUMÉRO ZÉRO UN_ impression _offset _1 couleur noir (linéature de trame 200) l tirage _2500 exemplaires l 48 pages au format 240 x 320 mm avec reliure titre l façonnage _piqué à cheval l papier _couché semi-mat 70g/m2 l imprimerie Chirat (Saint-Just-La-Pendue) l autre journal _3ème année esbam sous la direction de Jean-Baptiste Sauvage [ www.jb-sauvage.com_spam édition l tabloïd l éditions n'a qu'1 oeil _sous la direction de Carole Lataste [ naqu1oeil.free.fr n’a qu’1 oeil est une association loi 1901 fondée en avril 1996. Sa recherche s’articule autour du livre comme support plastique d’expressions et de ses mises en vie. Les publications sont _Tome 6 : BLABLABLA _petit dictionnaire illustré de tout le monde Ce dictionnaire n’est pas un référent sémantique. Il se pose commun référent sociologique qui permet de rapprocher dans une même définition, des registres de parole qui ne se croisent pas habituellement. 20 x 15 cm l 1 couleur l 192 pages noir l quatre cartes postales couleurs l couverture toilée l 1000 exemplaires l décembre 2007 l éditions p. _sous la direction de Denis Prisset [ www.editions-p.com Les éditions P sont un projet de création. Il ne s’agit pas de reproduire l’art mais de fournir aux artistes les différentes techniques de l’imprimerie moderne et la technologie du livre comme matériau de travail. _Marc Quer _Monsieur Drame l sept. 2010 l collection sec au toucher l isbn 978-2-917768-16-7 l 28 pages l impression laser n&b l couverture souple brochée l 20 x 27 cm l 200 ex. l _Marc Quer _La beauté du geste l décembre 2009 l isba 978-2-917768-10-5 l 3 cahiers brochés prima linea _20 pages l techniques mixtes / 12 pages l les photographies du portefeuille _32 pages l les ça va _carte recto-verso l 16 x 21,5 cm - offset couleurs l _catalogues des résidents de la galerie astéride sous la direction de Mathilde Guyon [ www.asterides.org _Matthieu Saladin _la reprise l 28 juin 2010 l 300 pages l format 21 x 21 cm La reprise est un objet ambigu qui traverse toutes les musiques populaires, apparaissant tour à tour comme hommage, parodie, forme d’apprentissage, vecteur d’émancipation, exercice de style, régime d’invention de nouvelles esthétiques, identification du groupe de fans, récupération marchande, pillage, ou encore mode d’appartenance à une tradition musicale. Par son ambivalence même, la reprise se présente comme une entrée prometteuse pour l’étude des musiques populaires, interrogeant aussi bien leur processus de création que leur dimension culturelle. À travers un ensemble pluridisciplinaire de textes de chercheurs et d’auteurs, ce numéro de Volume ! étudie le phénomène de la reprise dans la diversité de ses formes. _Matthieu Saladin _la reprise bis l 15 octobre 2010 l 254 pages l format 21 x 21 cm l Ce nouveau numéro de Volume ! dédié à la reprise poursuit la logique d’investigation entamée dans le numéro 7-1 en s’intéressant à de nouvelles problématiques. La reprise dans les musiques populaires devient ainsi un moyen inédit pour questionner, du point de vue sociohistorique, le copyright et les stratégies de médiatisation dans les industries culturelles. Ce second numéro est aussi l’occasion d’étudier l’intertextualité qui nourrit la reprise, afin d’effeuiller la stratification laminaire de ses palimpsestes référentiels. Selon d’autres approches encore, la reprise se mue en une véritable locomotive temporelle pour nous révéler, à travers des généalo gies, les transformations culturelles de nos sociétés. Loin de se réduire à la simple réitération d’une oeuvre préexistante, la reprise devient dans ce numéro de Volume ! un objet d’étude privilégié pour interroger, par un ensemble de textes interdisciplinaires, les musiques populaires dans leurs dimensions sociales, créatives et culturelles. _Matthieu Saladin _Tacet l 2011 l éditions météo l TACET est une nouvelle revue de recherche dédiée aux musiques expérimentales. À parution annuelle et bilingue (français et anglais), elle a pour ambition de créer un espace de réflexion interdisciplinaire et international sur ces musiques, comprises dans leur diversité esthétique : de la noise à l’improvisation, en passant par l’électroacoustique, l’électronique, les musiques minimalistes, silencieuses, indéterminées, conceptuelles, la poésie sonore, le free jazz, les field recordings, l’art sonore, etc. Précisons cependant que l’expérimentation ne saurait appartenir à un ensemble particulier de musiques, mais dépend de la démarche artistique qui conduit la pratique. _Anne Penders _Mapping Calendar _une cartographie du temps l 2005 l éditions bilingue l Comme sur une carte d’un monde, que l’on déplie, des photographies, des instantanés, viennent fixer un lieu, quelque part, un pays, et une date. Au verso de cette cartographie du temps, des phrases se répartissent dans la page (courts poèmes, aphorismes, pensées brèves), elles aussi situées dans le temps et l’espace. Plasticienne, poète, photographe et vidéaste, Anne Penders considère le voyage comme la base de son travail. Elle propose ici une bien belle cartographie du déplacement dans l’espace, où l’image, à un moment donné, quelque part, est captée pour rejoindre la géographie mentale que chaque voyageur (et chaque immobile aussi) plaque sur la carte du monde… édition cd Lit _ Depuis l’année 2001, le label List s’est fait l’un des ardents acteurs et défenseurs de la musique électronique et minimaliste en France. Pour sa cinquième sortie officielle, après la compilation "Minima-List" et les albums remarqués de Sogar, Hervé Boghossian et Mou, Lips!, le label propose une collection de morceaux qui célèbrent la rencontre d’instruments acoustiques avec le traitement électronique. _collectif _INstruments l list l 2004 l 01. Werner Dafeldecker & Martin Siewert - Stendec l 02. Janek Schaefer - Sans la vue l 03. Steinbrüchel Tint/e l 04. Mou, Lips! - Che ti amerà per sempre l 05. Sébastien Roux - Farnsworth house l 06. Matthieu Saladin & Ivan Solano – Syn l 07. Hervé Boghossian - Points d'orgue l 08. Günter Müller - Momentary cymbalized l 09. Mitchell Akiyama - Capsized sigh and a highjacked smile l 10. Julien Tardieu & Cylens – Retilh l 11. Colleen - Slow flower _günter müller & steinbrüchel _perspectives [list/metamkine] l 2005 l Ralph Steinbrüchel et Günter Müller avaient participé à la compilation INstruments publiée par le label List. C’est sous l’impulsion de cette même structure que les deux artistes se sont associés entre décembre 2003 et mai 2004 lors de performances communes à Genève, Berlin, Paris, Bale et Bologne. Ils ont ensuite retraité ces mêmes performances (6 morceaux par Steinbrüchel, 6 autres par Müller et un coup de souris d’Hervé Boghossian, boss de List, pour l’enregistrement parisien). Enfin, la pochette de Perspectives est une photographie de Taylor Deupree. éditions.provisoires _ éditions non limitées et non numérotées _Matthieu Saladin _expérimental music l éditions.provisoires l 2008 l random price l Experimental music estun jeu de hasard sonore. Lire le disque en mode aléatoire jusqu'à ce que la séquence Experimental musicsoit proprement diffusée. En cas d'anagramme, recommencer. Mode répétition possible. _Matthieu Saladin _Burning Microphone l éditions.provisoires l mars 2011 l livret 14,8x10,5 cm & CD 8cm l 4 pages l Enregistrement d'un microphone captant sa propre destruction par le feu. _Matthieu Saladin _4'33"/0'0" l éditions.provisoires l fév. 2008 l livret 14,8x10,5 cm & CD 8cm l 4 pages l Amplification maximum du premier enregistrement commercialisé (Cramps, 1974) de 4'33'' (1952) de John Cage, interprété par Gianni-Emilio Simonetti. Conjectures : a) le caractère fétiche du silence et son secret b) superposition d'une équivalence c) droit d'auteur et indétermination d) l'histoire de la musique expérimentale et ses produits dérivés comme matériau e) feedback compositionnel f) autres, dont musique à consulter l site des editions provisoires _editionsprovisoires.free.fr/ label W.M.O./r _Matthieu Saladin _stock exchange piece l W.M.O./r l 2007 l w.m.o/r32 l cdr l limited edition l _Matthieu Saladin _(Déserts) l released March/May 2011 l w.m.o/r 39 l CDr l enregistré le 2 décembre 1954, Paris l edité le 4 avril 2009, Paris l durée : 27’10’’l Quand y’a-t-il bruit ? Où y’a-t-il bruit ? Qui fait bruit ? Déserts d’Egard Varèse fut créé au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, le 2 décembre 1954. Ce concert est resté dans les mémoires comme l’un des grands scandales de l’histoire de la musique avant-garde du xxe siècle, donnant lieu à une véritable révolte de la part du public. Le contexte sociohistorique n’y fut sans doute pas étranger. L’époque était alors celle en France de la Quatrième République, marquée du point de vue de la culture par la politique dite de « démocratisation culturelle » : le concert était gratuit, dirigé par un célèbre chef d’orchestre, Hermann Scherchen – accompagné pour l’occasion par Pierre Henry au pupitre des commandes électro-acoustiques – et s’inscrivait dans la programmation des « mardis » du National (se déroulant exceptionnellement un jeudi pour les besoins de la retransmission en direct). Il tentait en outre d’articuler des pièces issues du répertoire classique (en l’occurrence la Grande ouverture en sibémol de Mozart et la Symphonie Pathétique de Tchaïkovski) et une oeuvre novatrice dans sa confrontation de sons acoustiques et de « sons organisés ». En raison de leur gratuité et de leur cadre, ces concerts accueillaient généralement un public nombreux, non nécessairement coutumier des expérimentations musicales. Lors de cette interprétation, le public réagit bruyamment à la musique, mais dans le même temps une autre « musique », improvisée celle-ci, émergeait en contrepoint, se développant de manière plus ou moins indécise, sinon indéterminée, et à intervalles irréguliers. A l’écoute de l’enregistrement, les protestations du public rivalisent littéralement avec la musique de Varèse, dessinant, dans leur propre effectivité, une autre forme musicale, particulièrement complexe, où se succèdent et s’entremêlent des heurts violents, des murmures et une rumeur sourde, de brusques surgissements intempestifs et des vagues houleuses de désapprobation. Mais peut-être qu’en deçà du désaveu, pointe également dans cette autre musique le lien intrinsèque qui existe entre bruit et démocratie.C’est cette autre manifestation sonore, performée par le public, que ce disque se propose de donner à l’écoute. Pour cela, j’ai en quelque sorte poursuivi la logique de retranchement qui sous-tend la pièce initiale de Varèse. Déserts est une oeuvre mixte, qui est structurée en 4 mouvements instrumentaux, auxquels s’ajoutent 3 interpolations électroniques qui viennent interrompre le développement instrumental. Durant ces interpolations, les sons de l’orchestre s’effacent pour laisser place aux sons enregistrés. Dans (Déserts), j’ai simplement continué cet effacement, éclipsant la pièce de Varèse pour laisser apparaître un autre type d’« interpolations » enregistrées : le bruit anonyme du public. _Antoine Capet & David Lemoine _atelier méditerrannée l 45 tours l 2011 l _Antoine Capet & David Lemoine _atelier méditerrannée l CD l 2011 l restitution atelier réalisé dans le cadre de chhhhut, festival de rencontre noise à Marseille l label bourbaki Records////////////////////////////////////////////////////////////////// Depuis 1999 Bourbaki- édite des Albums 28+ La diffusion et distribution des productions audio restent marginales et ne répondent à aucune règle . Certaines sont payantes, d'autres sont des pièces uniques, d'autres encore sont en écoute ou/et en téléchargement totalement gratuit. l'ensemble du catalogue est déposé aux grands terrains & [consultable sur le site de bourbaki _http://www.bourbaki-rec.com/ le disque rouge... édition vidéo Bilan de Compétences _Jérémy Laffon [ 22-plaisir.com/jeremyl/traveaux.html l 2007 l dv.couleur l stéréo l 5 ex. l A/V sketch #2 _A/V sketch #3 _A/V sketch #4 _Nicolas Ramel [ nicoramel.com l vidéo l 2010 l Le pendule _Jérémie Setton [ jeremiesetton.com l extrait_le bureau _association Château de Servières l 2010 l invitation[s] _aux artistes _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _depuis sept. 2011 la bourse design l A-lien _Aurélien Lemonnier l labelmarseille l les grands terrains l Chaque saison, un designer intervient dans l'espace des grands terrains, et laisse une empreinte sous la forme d'un aménagement. le jeune artiste Aurélien Lemonnier a proposé autour des mots "arrêter" et "résister", présent dans le titre de l'édito. de la saison 2011_12, des réseaux de connections et élabore une constellation. Une peinture murale recouvre partiellement la façade des grands terrains. invitation[s] _aux membres du labelmarseille _________ la cuisine l labelmarseille l les grands terrains l depuis le 22 janvier 2011 la cuisine est ouverte comme un trait d'union entre les recherches des artistes et l'envie de les comprendre des spectateurs. Tour à tour s'y sont essayés claire Rossi _administratrice, Anne-Sophie Morel _assistante sociale et Emilie Picard_peintre, Olivier Zol _misicien, Fanny _médiatrice, Mélanie Terrier _vidéaste et MarieO _régisseur. 6. extramuros _ est l'opportunité qui nous est faite de questionner le travail du labelmarseille sur l'oeuvre collective en sein d'autres structures, pour le temps d'une réflexion, une manifestation ou un projet. extramuros_ 1 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 26 aout _09 sept. 2011 Normadic Art Camp invitation Bichkek Art Center _République kirghize l Mireille Batby _labelmarseille l Nomadic Art Camp, initié par Shaarbek Amankul _directeur de Б'Art _Bichkek Art Center en République kirghize, a pour objet d'organiser une convention internationnale et interdisciplinaire, en offrant l'opportunité unique d'actualiser et de promouvoir l'idée de diversité culturelle. Basée sur la création d'une plateforme pour la coopération d'artistes autour de la prise de conscience de l'importance de sauver la nature, de préserver les héritages culturels ainsi que de développer des rapports harmonieux entre l'humain et la nature, artistes, curateurs, spécialistes en art créent, ensemble, des travaux artistiques pendant une semaine et élaborent un projet de collaboration future. La compréhension de la nature locale environnante, le paysage et l'écologie à travers la recherche artistique sont les buts principaux de ce projet. à consulter l site du centre d'art_bishkekartcenter.kloop.kg/2007/08/12/hello-world/ [ il y aura également des bénévoles locaux pour la communication entre les participants au projet et le public. A la fin du symposium, les artistes auront une présentation dans la cite de Bsihkek cette présentation montrera les positions artistiques de divers artistes sur comment l'héritage culturel dans différents pays comme source d'inspiration, est transformé dans un un art contemporain à travers les nouveaux medias. Les méthodes comme l'aliénation, la déconstruction, l'intervention dans la nature, l'utilisation de règles du jeu et des espaces virtuels rendent possible des perceptions inhabituelles et des observations surprenantes. Un héritage interculturel sera créé à travers l'art visuel contemporain, sauvegardant la tradition et les relations publiques. Chaque artiste devra amener un travail de son pays et en créer un autre durant l'atelier. L'exposition montrera l'héritage bio-culturel de divers pays à travers le langage de l'art contemporain comme la peinture, la photo, des installations, des objets, de la vidéo, du texte et des performances, le tout à Bishkek Un catalogue bilingue sera publié pour la communauté artistique mondiale, les musées, les galeries, les centre d'art contemporain, les revues artistiques, et les bibliothèques artistiques universitaires. 26 août : arrivée tôt le matin à Bishkek. visite dans l'après midi du musée d'art, expositions et ateliers d'artistes kyrgyz 27 août : déplacement jusqu'à Issyk 28 août- 2 septembre : Symposium, atelier, présentation, visite de sites nomades, réunion, communication interactive 3 septembre : déplacement jusqu'à Bishkek 4-6 september : préparation de l'exposition, interviews, relations publiques 7 september : ouverture de l'exposition 8 septembre : discussion, tour de table, conférences, présentations 9 septembre : départ tôt le matin Nomadic Art Camp, as every art, materialize our relationship with the world. Camped in their specificities, these territories are modeled constantly in contact with our individuals and in relation to our citizenships. Initially, they're scripted by our personals movements and their combinations. Our meetings, with them, the adjusting our movements, are the crucial issue of "living together" regulated for the camp and coordinated in our artistics investigations. Undoubtedly, if we are forced to blur our singularities, to reduce the size of our movements to meet other personal in a Nomadic Art Camp, our creation is there by changed. The question of liability is so essential in the determining what is an authority on how to be and to create together. Nomadic Art Camp's actors - curator, photographers, graphic designer, artiste - spectators and participants – are, in far, greater that a Nomadic Art Camp. Because every one owe to himself to force the nature of their characters and situations be them at stake. There're by that with all means available and at the cost of good taste, of ease and all artistics considerations. Here, no epics that celebrate a common sense, or spectacular for sight and hearing. together Just do with our falsehood from within, and history from the . Internals and externals intruders, for defend as our commitment to doubt, our eagerness to help in a foreign setting, and our ability to interrogate the construction of a collective work. Un Nomadic Art Camp, comme tout art, matérialisent notre rapport au monde. Campés dans leurs spécificités, ces territoires se modélisent constamment au contact de nos individualités et en rapport à nos citoyennetés. Initialement, ils sont scénographiés par nos mouvements personnels et leurs combinaisons. Nos rencontres, et avec elles l’ajustement de nos mouvements, constituent l’enjeu crucial d’un «vivre ensemble» régi par le camp et coordonné dans nos démarches artistiques. Sans nul doute, si nous sommes contraints à estomper nos singularités, à diminuer l’ampleur de nos mouvements personnels pour rencontrer les autres dans un Nomadic Art Camp, notre création s’en trouve modifiée. La question de la responsabilité s’avère alors capitale dans la détermination de ce qui fait autorité en matière de façon d’être et de créer ensemble. Les acteurs d’un Nomadic Art Camp - curateur photographes graphistes plasticiens usagers amateurs participants ou spectateurs - sont dans l’instant plus importants qu’1 Nomadic Art Camp car ils se doivent de forcer la nature de leurs personnages et des situations qui les mettent en jeu. Ils font cela par tous les moyens disponibles et au prix du bon goût, de l'aisance et de toutes considérations artistiques. Ici, pas d'épopées qui exaltent un grand sentiment commun, ni de spectaculaire qui frappe Juste du faire ensemble la vue et l'ouïe. avec nos mensonges du dedans et des histoires venues du dehors. Des intrus, internes et externes, à défendre comme notre attachement au doute, notre ardeur à contribuer à une expérience, de notre capacité à interroger la construction d'une démarche collective. Un campamento de arte nómada, como cualquier arte, materializa nuestra relación con el mundo. Acampados en sus especificidades (en sus propiedades o características), el contacto con nuestra personalidad y ciudadanía las modela continuamente. Inicialmente, fueron escritos por nuestros movimientos personales y sus combinaciones. Nuestras reuniones en ellos y el ajuste de nuestros movimientos, son el tema crucial de "vivir juntos", regulados por el campamento y coordinados por nuestra labor artística. Sin duda, si nos vemos obligados a difuminar nuestras singularidades para disminuir la grandeza de nuestros movimientos y posibilitar así el encuentro con los otros, nuestra creación se habrá modificado. Se corre un gran riesgo al determinar qué está autorizado en la forma de ser y crear conjuntamente. Los participantes del campamento de arte nómada – curadores, fotógrafos, aficionados, usuarios, artistas gráficos, participantes y espectadores – son más importantes que el propio campamento, ya que cada uno tiene la obligación de forzar la naturaleza de sus personajes y las situaciones que están en juego. Asegurando en todo lo posible,el buen gusto, la facilidad y todas las consideraciones artísticas. En este caso, no hay epopeyas que exalten un gran sentido común, o espectacularidades que bloqueen la vista y el oído. Un hacer juntos con nuestra falsedad interior y las historias del exterior.Los intrusos, internos y externos, son el signo de nuestro compromiso, para poner en duda nuestro deseo de contribuir a una creación exterior/ extrangera/ extraña, y de nuestra capacidad de interrogar una construcción colectiva. _ 2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ juin 2012 le festival du livre de la canebière _carnets de route invitation couleurs cactus extramuros l Mireille Batby _labelmarseille [en cours d'élaboration Depuis 4 ans maintenant, le Festival du Livre de la Canebière est devenu un rendez-vous incontournable à Marseille. Avec la Mairie du Premier Secteur, Couleurs Cactus participe ainsi de la redynamisation du haut de la Canebière, accompagne tous les publics, petits et grands, amoureux du livre, habitués des rencontres littéraires et tous les curieux, vers de nouvelles rencontres artistiques. Cette année, comme les précédente, il s'agira pour Couleurs Cactus d'ancrer progressivement ses actions autour du livre, de faire connaître des auteurs, de donner à ce festival son identité littéraire mais aussi de continuer à raconter des histoires, donner la parole à tous et avant tout de vous donner une envie de partance pour un tour du monde littéraire... Car il s'agit bien avec ces Carnets de route de (re)découvrir l'Histoire des migrations, des exils, les histoires de personnages loufoques, attendrissants, mais aussi celles d'êtres déchirés, anéantis parfois par la douleur et la barbarie des Hommes. Voyager au delà des mers, pour comprendre les raisons de l'exil, s'attacher à des personnages réels ou imaginaires, avoir un recul sur des réalités parfois terribles et prendre conscience que l'Histoire ne fait que se renouveler, ... Ainsi nous voguerons vers Haïti, la Tunisie, l'Algérie, l'Argentine, nous rejoindrons le Congo, mais aussi les terres provençales et italiennes, les îles de la Méditerranée ; nous ferons escale sur les côtes africaines ou normandes. La musique, la comédie, la danse, les arts visuels nous accompagneront pendant ces trois journées. Les rencontres avec les auteurs, les lectures-spectacles, les ateliers d'écriture, les débats, les balades, les stands artistiques et littéraires mais également des échanges avec des auteurs de livres audio, numériques ou en braille sont autant de rendez-vous accessibles à tous, public initié ou non. De nouveaux partenariats avec le CIPM, Peuple et Culture Marseille, le labelmarseille et des associations culturelles ont largement nourri nos choix artistiques. N'oublions pas une programmation Jeunesse, riche, variée ... toujours sous l'oeil curieux de Zarafa la girafe et de Marcel son girafon, devenus les emblêmes de votre festival. à consulter l blog de couleurs cactus_couleurscactus.blog4ever.com/blog/blog-250768-3.html _ 3 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ saisons 2011 _2013 plateforme de coopération artistique l festivals vidéo et nouvelles technologies extramuros _Autriche l Espagne l France l Italie l Turquie l labelmarseille l les grands terrains [en cours d'élaboration [ Actuellement aux grands terrains, nous souhaitons élaborer une plate-forme de coopération artistique entre les publics et les instigateurs de différentes structures de diffusion des nouvelles technologies. Cet outil permettra aussi de créer des ponts avec d'autres plateformes d'échanges culturels. Le dazibao en Chine est une affiche rédigée par un simple citoyen traitant d'un sujet politique ou moral, et placardée pour être lue et commentée par le public. Par extension, l'expression est employée pour désigner des publications non officielles. Ces publications peuvent révéler des injustices flagrantes, des rapports de force entre les membres d'un groupe social, ou produire des informations susceptibles d'éclairer l'opinion. Dans son utilisation, cet espace de paroles est politique et social. Le dazibao a donc, comme la pensée, la capacité de manipuler. Se pose pour lui aussi les questions du recoupement de l'information et de la preuve, ainsi que, par analogie, celle de la responsabilité et de l’autonomie du témoignage. Fatih Aydogdu _photographe/ web.curateur et Nicolas Chapuis _web.graphiste réfléchissent à la composition d'un espace propice aux échanges écrits, visuels et sonores, en lien avec le site des grands terrains. D'une utilisation très simple, ce dazibao international et virtuel proposera, dans un premier temps, de confronter les programmations du labelmarseille, avec les publics de différents laboratoires artistiques et de festivals d'arts numérique en europe, ainsi qu'une sélection de web.artistes. Ce support leurs permettra d'intervenir sur ce qui est déposé et de poster des créations ou des recherches en résonance - fussent elles émisent par des artistes, de scientifiques _amateurs ou professionnels. à consulter l site de Fatih Aydogdu_ fazz3.net/ annexe extra.3.1_ c.v. de Fatih Aydogdu à consulter l site de Nicolas Chapuis_ ne10.net/ annexe extra.3.2_écosystème de Nicolas Chapuis Le web 4.0 plus communément appelé l'Internet des objets (IdO) représente l'extension d'Internet à des choses et à des lieux dans le monde réel. Tandis que le web est généralement restreint au monde numérique, l'IdO a comme objectif le croisement avec le monde physique. Selon Gérald Santucci, président du groupe de travail sur la RFID à la Commission européenne, "la «société numérique» va devenir une «société ubiquitaire» au sein de laquelle tout sera relié et accessible depuis n’importe où. (…) L’IdO pourrait même relier les quelque 100 000 milliards de choses supposées exister sur terre !". Sur cette anticipation de l'évolution du web et des pratiques s'appuie le souhait de la création d'une plateforme numérique participative. Cet outil permettra aux différents intervenants des grands terrains de créer et partager un espace virtuel qui rendra consultable, archivable et quantifiable leurs travaux aux démarches ancestrales ou contemporaines sur un support commun. Peu importe leurs origines elles deviennent donc associables et consultables par les usagers des différents partenaires. Cette action ne nécessitant pas le déplacement physique des personnes et l'acheminement des oeuvres, réduit la notion de distance et favorise ainsi rencontres, échanges et confrontations. Pour suite, une sélection d'oeuvres et de données feront l'objet de restitutions déployées des grands terrains aux espaces des différentes structures partenaires. Au sein de cette plateforme, les documents collectés seront le point de départ d'une restitution collective, sous la direction de Fathi Aydogdu et Mireille Batby _curatrice des grands terrains. Cette sélection, assemblées sous la forme d'une exposition virtuelle, sera visible sur internet. Chaque partenaire se verra alors confier l'interprétation et la matérialisation de certaine assemblage, selon l'identité de son festival ou de son lieux. Les différentes structures associées en partenariat avec les grands_terrains à Marseille (France) sont le Б'Art: Bishkek Art Center à Bishkek (Kirghizistan), BIS – Body Process Arts Association à Istambul (Turquie), les Instants Vidéos à Marseille (France) et Images.Passages à Annecy (France). D'autres structures invitées par la suite prendront part au projet tout au long de cette expérience. annexe extra.3.3_ c.v. de Mireille Batby à disposition 1_l'historique du labelmarseille 2_les collaborateurs du labelmarseille 3_présentation du laboratoire artistique 3.1_confrontation[s] _saison 2008.2009 3.2_les intrus _saison 2010.2011 3.3_arrêter de résister _passons à l'acte _saison 2011.2012 ………………………………………………………………………… en annexe en résonance.1_ dossier de présentation de Elsa Gaudefroy-Demombynes résidence.1_ c.v. de Liesbeth Vanmol résidence.2_ dossier de présentation de Jérémie Setton résidence.3_ c.v. de Esther Salmona résidence.4_ c.v. de José Echenique résidence.5_ c.v. de Greg Le Lay résidence.6_ c.v. de Yeter Akyaz résidence.7_ c.v. de Mathilde Guyon carte.blanche.1_ démarche de Stephanie Echeinberg carte.blanche.2_ c.v. de Nicolas Tardy carte.blanche.3_ c.v. de Camille Béquié ateliers.1_ c.v. de Véronique Meunier ateliers.2_ c.v. de Jean-Paul Thibeau ateliers.3_ c.v. artistique de Mireille Batby extra.3.1_ c.v. de Fatih Aydogdu extra.3.2_écosystème de Nicolas Chapuis extra.3.3_ c.v. de Mireille Batby