Les Oursins - l`association des familles du LFIT

Nos projets 2013 -­‐ 2014 Offrir espoir et avenir aux familles déplacées de Calamba © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Edito
Voici toute l’équipe des Oursins prête à œuvrer plus que jamais dans ce nouveau site ! Le défi est énorme puisqu’il s’agit d’une population de 11 000 personnes dont au moins 2 600 enfants de moins de 14 ans ! Un projet difficile puisque nous sommes la seule ONG sur place pour l’instant, donc ils comptent sur nous comme nous comptons sur vous ! Car oui, grâce à vous, ce sont des centaines d’enfants à qui nous redonnons une vie d’enfant. Ils sont là, à Calamba, contraints de partir de leurs différents bidonvilles pour être regroupés sur une zone où le mot Espoir semble ne pas faire du tout partie du programme de « délocalisation ». Et les autorités locales attendent encore, au moins, 3 000 personnes dans les mois à venir… Toute la famille des Oursins* vous remercie pour l’élan incroyable de générosité dont vous avez fait preuve encore cette année ! Merci à nos fidèles parrains et marraines, merci à nos amis de France , de Hong-­‐Kong, de Singapour, merci à vous responsables d’entreprises, de clubs, de fondations, d’associations, de collectivités territoriales, tout est possible grâce à vous ! L’argent est plus que jamais le nerf de la guerre. Merci de continuer ce combat avec nous. Sommaire
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Organigramme Les Oursins* et Delépine Reportage : Déplacés de la décharge de Las Pinas à la ville préfabriquée de Southville, Calamba Amélioration et construction d’infrastructures socio-­‐
médicales et éducatives Ludothérapie Parrainage scolaire Autres projets Quelques nouvelles Quelques chiffres Nous contacter p. 2 -­‐ 3 p. 4 -­‐ 5 p. 6 -­‐ 8 p. 9 -­‐ 10 p. 11 -­‐ 12 p. 13 p. 14 p. 15 p. 16 Association française loi 1901 Numéro SIRET : 49879548300011 Mission : Collecter des fonds et des marchandises afin de financer nos projets réalisés aux Philippines, au profit de l’enfance défavorisée Contacts en France : Les Oursins, 11 rue de Paris, 85400 Luçon Téléphone : 02.51.56.12.86 oursins-­‐[email protected] Le bureau : Président : Roger Roiland Secrétaire : Damien Roiland Trésorière : Anaïs Prudent Responsable parrainages : Muriel Rouabah Directeur communication : Damien Roiland Responsables locaux : -­‐ Luçon : Christiane Roiland -­‐ Challans : Lise Prudent -­‐ Viry-­‐Châtillon : Angélique Devillard -­‐ Singapour : Carole Caliman -­‐ Hong-­‐Kong : Agnès Sebaux & Haude Penhirin Opérations menées en France, Hong Kong et Singapour Collecte de fonds Demande de subventions Recherche et mise en place des parrainages scolaires et médicaux Collecte de donations matérielles et acheminement jusqu’aux Philippines -­‐ Envoi de cartons « balikbayan » depuis Paris e
16 , Agence Eliza Les Ailes du Voyage 01.40.50.15.52 Sensibilisation et communication -­‐ Tenues de stand dans les comités d’entreprise et écoles -­‐ Diffusion de la communication de Delépine -­‐ Réception et suivi des dossiers -­‐ Transfert des informations et communication à Delépine Organisation d’évènements caritatifs -­‐ Vente de produits artisanaux philippins ou de créations de nos bénévoles -­‐ Diners, concerts, conférences ou tout autre événement de collecte de fonds afin de financer les projets menés par Delépine Inc. aux Philippines Zoom sur les Philippines Emission et envoi des reçus fiscaux Les Oursins* sont historiquement une association française soutenant des projets conduits aux Philippines. L’implantation de l’association en France permet à nos donateurs de bénéficier de la déduction fiscale. 2 2
Association de loi philippine Numéro : CN201314647 Mission : conduire nos projets humanitaires au profit de l’enfance défavorisée aux Philippines Contacts aux Philippines : Delépine Inc. (1) 40 A Punta barangay, Punta, Calamba, Laguna Téléphone : (+63) 915.28.90.042 / 927.31.09.634 [email protected] Le bureau : Présidente : Jane Censoria Yap Vice-­‐Présidente : Marjorie Delos Reyes Secrétaire : Anaïs Prudent Trésorière : Floriane Delobel Directrice des programmes : Aurore Prudent-­‐Roiland Publics bénéficiaires aux Philippines : -­‐ Enfants des bidonvilles -­‐ Enfants en centre de détention -­‐ 160 familles installées sur une décharge à Las Piñas (début en 2012)  Déplacement forcé de ces familles (fin mai 2013)  Communauté de plus de 11 000 personnes à Southville, Calamba Gestion administrative et financière -­‐ Recherche des permis et autorisations nécessaires aux projets -­‐ Coordination avec les autorités locales -­‐ Gestion du budget -­‐ Gestion et suivi des parrainages (attribution des parrainages, aide au courrier des enfants, retrait et distribution des colis) -­‐ Recrutement des volontaires et du staff local -­‐ Accueil des volontaires et des visiteurs, sponsors, parrains et marraines -­‐ Gestion des salaires du staff local -­‐ Réalisation des documents comptables, légaux, de communication Recherche et investissement pour l’autofinancement -­‐ Recherche, sélection et acheminement de produits artisanaux pour les ventes solidaires recherche de « porteurs de valise » bénévoles Programme ludothérapie et éducation Aide sociale aux familles -­‐ Distributions alimentaires -­‐ Sorties récréatives et éducatives -­‐ Activités ludiques -­‐ Soutien scolaire -­‐ Scolarisation des enfants -­‐ Donation de fournitures scolaires et d’uniformes -­‐ Ouverture d’une ludothèque à Southville et de biens de première nécessité (produits d’hygiène, vêtements,…) -­‐ Réhabilitation des abris et relogement de familles des bidonvilles -­‐ Aide à la formation professionnelle -­‐ Aide par le m icro-­‐crédit Aide médicale -­‐ Vaccinations, soins dentaires, hospitalisations -­‐ Campagnes de prévention -­‐ Donations de médicaments et matériel médical aux centres médicaux et familles Construction et réhabilitation d’infrastructures privées ou publiques Aide d’urgence suite aux catastrophes naturelles (typhon, inondations…) Programme hygiène et nutrition -­‐ Distribution de matériel d’hygiène (savons, serviettes de toilette…) -­‐ Soutien alimentaire et nutritif -­‐ Prévention à l’hygiène La création d’une entité de droit philippin est exigée par les autorités locales pour pouvoir mener des projets humanitaires aux Philippines. 3 3
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Déplacés de la décharge de Las Piñas, à la ville préfabriquée de Southville, Calamba 4 4
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. L’humanitaire doit s’adapter
aux changements du terrain
pour toujours répondre aux
besoins réels des
populations.
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Depuis plus d’un an, nous apportons notre aide à une communauté d’environ 160 familles de pêcheurs installée sur une décharge à ciel ouvert à Las Piñas, dans la métropole de Manille. A la suite des élections municipales du mois de mai 2013, ces familles se sont vues sommées de quitter leur bidonville, afin de libérer l’espace destiné à une nouvelle autoroute. Ce type de déplacements forcés se multiplie au sein de la capitale. De nombreux bidonvilles sont rasés pour « assainir » Manille et y développer complexes immobiliers et axes routiers. Des milliers de familles se voient déplacées vers des villes préfabriquées, sorte de « camps » de relogement, à l’extérieur de la capitale, où leur sont proposés des logements de béton. Si la démarche est cohérente sur le point de vue de l’urbanisme, c’est aussi une catastrophe humanitaire pour ces populations déplacées. C’est ainsi que ces plus de 1 000 personnes qui vivaient sur la décharge de Las Piñas ont été déplacées à Southville, Calamba, à environ 40 kilomètres de distance. Déjà engagés auprès de ces familles, nous avons donc déplacé nos projets humanitaires, qui visent aujourd’hui plus de 11 000 personnes vivant à Southville. L’humanitaire va rarement de pair avec facilité et paisible continuité. Notre engagement auprès des populations nécessite une fréquente remise en question de nos projets et une adaptation de ces derniers aux changements du terrain afin de toujours répondre aux besoins réels des bénéficiaires de l’association. © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Des baraquements encore vides de Southville, attendant le prochain déplacement de population © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Les « ruines » du bidonville sur la décharge de Las Pinas © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Une des familles retournée, vivant sous le pont de la décharge à Las Pinas © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Dans une rue de Southville A première vue, la situation semble meilleure pour ces familles issues des bidonvilles de la capitale. Elles vivent désormais avec des murs et un toit. Cependant, cette première impression est bien trompeuse. En effet, la grande majorité des 11 000 personnes vivant à Southville aujourd’hui a connu un déplacement forcé. Ces familles ont été éloignées du lieu de vie qu’elles connaissaient, elles ont perdu tous leurs repères. Elles sont déracinées. A leur arrivée à Southville, les familles se retrouvent comme parquées dans de petits baraquements en béton, pour lequel elles doivent payer un loyer mensuel supérieur au salaire minimum de la région. L’accès à l’eau y est limité à une demi-­‐heure par jour et à très faible débit limitant la possibilité d’en faire des stocks. Quant à l’électricité, elle est uniquement accessible de 18h à 6h. Pour rejoindre la ville la plus proche il faut payer l’équivalent du prix de 500 grammes de riz… De plus, ces déplacements de population sont menés sans aucun accompagnement sur le plan humain. A Manille, la plupart de ces familles pouvaient vivre des faibles revenus apportés par le tri des ordures, la pêche, le ramassage des balles de golf… Or, à Southville, l’isolement est de mise et les opportunités professionnelles et financières sont quasiment inexistantes. De plus, les infrastructures socio-­‐médicales et éducatives ne sont pas adaptées à l’explosion démographique de Southville. C’est particulièrement l’isolement, le déracinement et l’absence totale d’activités qui fragilisent les milliers de familles de Southville, qui n’ont vue que sur leur propre reflet de misère. A Metromanila, la vie et le dynamisme qui entouraient ces personnes leur permettaient au moins de rêver et d’entretenir quelques espoirs. Cela est impossible à Southville. Ainsi, un climat d’insécurité et de dépression est favorisé. Preuve du désespoir de ces familles déplacées, certaines sont retournées vivre au pied de la décharge de Las Piñas, dans les conditions les plus précaires, seulement abritées par un pont, afin de pouvoir pêcher et ainsi bénéficier de maigres revenus. A Southville, plus de 11 000 personnes sont ainsi rassemblées dans l’inactivité, la misère sociale et économique et l’absence totale de perspective d’un avenir meilleur. La dépression et la criminalité menacent ces milliers de familles. 5 5
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Au cœur de Southville 6 Amélioration et construction d’infrastructures socio-­‐médicales et éducatives Southville 6 regroupe aujourd’hui plus de 11 000 habitants, pour la grande majorité issus de déplacements forcés afin de nettoyer Metromanila de certains de ses bidonvilles, dits « à risque » (notamment sur les décharges, sous les ponts, près de cours d’eau). Ces familles déplacées sont relogées dans les baraquements de Southville, cependant, aucun accompagnement sur le plan humain n’est prévu. Ainsi, les structures locales (sécuritaire, médicale et éducative notamment) subissent l’accroissement continu de la population sans se voir dotés de moyens plus conséquents. La sécurité, par exemple, ne peut être vraiment assurée à Southville 6, puisque la police ne dispose ni de radio, ni de véhicule et n’a aucune cellule pour y retenir les criminels. L’école élémentaire de Southville 6 a, quant à elle, vu son nombre d’élèves quasiment doubler en l’espace de quelques mois. Les professeurs ont aujourd’hui plus de 150 enfants à charge chaque jour et certains doivent faire classe dans les couloirs extérieurs de l’école, par manque de salles. Par ailleurs, un seul centre médical existe pour l’ensemble de la population de Southville 6. Il est géré par une sage-­‐femme, qui est en charge des campagnes de vaccination des plus jeunes et de la santé des femmes enceintes et des mères. Une moyenne de vingt accouchements a lieu chaque mois. Ils se déroulaient dans une salle d’accouchement sombre, sans ventilateur et dotée d’un seul lit, jusqu’à notre programme de rénovation. 200 enfants environ sont vaccinés dans ce centre chaque mois. Ainsi, les services essentiels, qu’il s’agisse de la sécurité, l’éducation ou la santé ne sont peu, voire pas accessibles aux 11 000 habitants de Southville, ce que Les Oursins* souhaitent développer. 6 6
La salle de consultation et d’accouchement avant notre programme de rénovation Une classe de l’école élémentaire de Southville, tenue dans un couloir extérieur La situation avant notre programme de rénovation : une salle d’accouchement de 10 mètres carré sombre et offrant peu d’intimité, stockage des vaccins dans le réfrigérateur alimentaire du responsable de la police locale, aucun ventilateur, des sols et murs en ciment non lessivables, sanitaires sans fenêtre ni lumière, bureau et salle d’attente réunis dans la même pièce, manque des médicaments les plus élémentaires Nouvelle salle d’accouchement Construction d’une salle d’attente en extérieur Campagne de vaccination auprès des plus jeunes conduite dans le centre médical rénové Rénovation et amélioration du seul centre médical destiné à la santé des plus jeunes et de leurs mères Notre objectif a été d’améliorer cette unique infrastructure médicale bénéficiant à l’ensemble de la population de Southville 6, de plus de 10 000 personnes, puisqu’il y est mené des campagnes de vaccination des plus jeunes, de prévention pour la santé des enfants auprès des mères, des accouchements, des soins pour les nouveaux nés… Nous avons dans ce but : -­‐ Créé une salle d’attente couverte en extérieur, une salle de stockage des médicaments sécurisée, une salle de consultation et une salle d’accouchement et rénové les sanitaires et la cuisine -­‐ Installé des fenêtres et des grilles pour améliorer la sécurité et l’intimité des patients -­‐ Fait don de matériel médical et de médicaments -­‐ Fait don de ventilateurs pour permettre aux femmes d’accoucher dans de meilleures conditions et à tous les patients de pouvoir bénéficier d’un peu de fraîcheur -­‐ Fait don d’une lampe de sécurité qui pourra être utilisée pour les soins de nuit en cas de coupure de courant -­‐ Fait don d’un réfrigérateur destiné exclusivement au stockage des vaccins « La rénovation du centre médical a apporté de grands changements. Avant, il était très fatiguant de travailler ici et il était impossible de se déplacer correctement dans la salle d’accouchement et de consultation, bien trop petite. Désormais, la structure ici est plus pratique. Merci beaucoup pour votre soutien et pour tout ce que votre association a apporté ici. Nous sommes très heureux que vous soyez venus ici pour nous aider. » Mrs. Nazaria M. Aboloc, sage-­‐femme à Southville 6 7 7
Donner les moyens d’une plus grande sécurité pour les familles de Southville Nous avons pour ambition de rénover le poste de la police afin d’y améliorer les conditions de travail, d’y installer une cellule afin que les criminels puissent être tenus à l’écart de la population et de fournir des talkies walkies pour renforcer la sécurité de la population. Cela vise à améliorer la sécurité des 10 000 habitants de Southville 6. Budget : 3 910 € Les baraquements de Southville Poste de police et centre médical pour 11 000 personnes Donation d’un rétroprojecteur à l’école élémentaire de Southville De meilleures conditions de scolarisation pour 2 600 élèves de l’école élémentaire de Southville Nous souhaitons apporter notre aide sur le long terme à l’école élémentaire de Southville et développons nos projets en fonction des besoins soulignés par la proviseure et son équipe enseignante. Nous avons déjà pu faire don d’un rétroprojecteur et d’un écran utilisés en classe pour que tous les élèves puissent voir les supports pédagogiques et lors de sessions exceptionnelles en grand groupe (comme pour le groupe d’élèves journalistes ci-­‐dessus.) – Budget : 384 € Ecole élémentaire de Southville accueillant 2 600 enfants de 6 à 13 ans Nos projets à venir : -­‐ Améliorer la sécurité des élèves avec l’installation de grilles de sécurité à chaque étage de l’école – Budget : 8 454 € -­‐ Susciter des vocations et développer des compétences à Southville par l’organisation de cours et clubs extra-­‐scolaires (exemple : formation à la cuisine, l’art, la couture…) – Recherche de volontaires philippins et étrangers -­‐ Ouvrir une bibliothèque, espace d’apprentissage et de découverte au sein de l’école – Budget : 5 300 € (bâtiment mis à disposition) 8 8
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Aider par le jeu les enfants démunis Ludothérapie pour les enfants oubliés de Southville Notre équipe sur le terrain propose des activités ludiques et éducatives aux enfants déplacés de Southville. Depuis ses débuts, notre association défend en effet l’idée que les enfants pauvres ont eux aussi droit au jeu. L'ennui est fréquent pour ces enfants, et il limite leur imaginaire, les enferme dans le désespoir et la misère de leur quotidien, voire les amène à une distraction bien dangereuse: la délinquance. Des activités quotidiennes récréatives et sportives sont menées au quotidien auprès des 2 600 élèves de l’école élémentaire de Southville. Ces moments de jeu avec notre équipe sur le terrain sont l’occasion pour ces enfants de découvrir, d’apprendre et de s’amuser. C’est par exemple le cas de Pearl, 13 ans, qui a fait le premier puzzle de sa vie lors de ces activités quotidiennes à Southville. Chaque jour sont également proposés des cours de soutien aux élèves de Southville. Les enfants ne peuvent pas toujours recevoir l’aide nécessaire pour progresser en classe, ni de la part du professeur ayant à charge en moyenne 100 enfants par jour, ni de la part des parents trop préoccupés par leurs difficultés à subvenir aux besoins de la famille, ou parfois même illettrés. Aide alimentaire aux élèves de l’école élémentaire de Southville Chaque jour des collations sont servies aux enfants afin d’améliorer leur apport en énergie et de lutter contre la malnutrition. Ce programme touche l’ensemble des 2600 élèves de l’école élémentaire, qui reçoivent chacun au moins une collation par semaine. Cette aide alimentaire vise à améliorer la concentration des enfants en classe ou pendant nos activités ludiques. 9 9
Jouer est aussi un
droit pour les enfants
pauvres.
L’expérience des Oursins : la première ludothèque au monde destinée aux enfants des rues et des bidonvilles, « blue bahay » (maison bleue) ayant accueillie plus de 300 enfants pendant 10 ans ! « Dites moi comment il joue, je vous dirai comment il va » Docteur Martine Myquel Forts de notre expérience en ludothérapie, nous avons pour projet de créer une ludothèque à Southville afin d’offrir aux enfants démunis et ayant souffert d’un déplacement forcé la possibilité de vivre de vrais moments d’enfance. En effet, les conditions de vie et le dénuement des familles de Southville laissent peu l’opportunité aux enfants de profiter de leur enfance, de s’amuser et de se construire par le jeu. La ludothèque sera ainsi un espace sécurisé et sain pour ces enfants, leur permettant de retrouver leur droit à l’enfance. La ludothèque comprendra différents espaces de jeux, soutien scolaire, activités artistiques et créatives,… Les enfants pourront y découvrir le plaisir de jouer et d’apprendre, mais aussi y recevoir des repas et y faire leur toilette. Pourquoi recourir à la ludothérapie ? -­‐ Un enfant qui joue est un enfant qui se construit -­‐ Jouer est un besoin vital élémentaire auquel l’enfant ne peut résister -­‐ Le jeu est thérapeutique en soi, il aide les enfants à surmonter leurs traumatismes, à panser leurs plaies -­‐ Le jeu permet aux enfants de s’évader pour quelques heures -­‐ Le jeu est indispensable à la création de la personnalité chez l’enfant et à la communication avec son milieu -­‐ En jouant, les enfants apprennent des connaissances et comportements de base (le soin, la patience, la concentration…) mais aussi des comportements sociaux positifs (le partage, l’attention à l’autre…) -­‐ La ludothèque tiendra les enfants occupés et ainsi éloignés de la délinquance et criminalité 10 10
© Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Aide à la scolarisation des enfants démunis de Southville par le parrainage Offrez un demain à un enfant de Southville en devenant parrain ou marraine Les Oursins* cherchent des parrains et marraines pour offrir de meilleures conditions de scolarisation aux enfants démunis de Southville et leur ouvrir la possibilité d’un lendemain meilleur. Avec 22 euros par mois, nos parrains et marraines offrent à un enfant la chance d’aller à l’école dans de bonnes conditions, avec l’estomac plein, des chaussures et des vêtements à sa taille et le matériel adéquat. De nombreuses raisons, principalement financières, poussent les enfants à ne pas, ou peu, fréquenter l’école aux Philippines. En effet, le port de l’uniforme est obligatoire, ce qui entraîne un coût d’achat et d’entretien pour les familles. De même, la participation aux frais d’entretien de la classe et aux projets d’école est obligatoire. Les parents retirent les enfants de l’école pour la réalisation des tâches ménagères, de petits services ou d’activités rémunératrices. De plus, le dénuement des familles de Southville est synonyme de malnutrition, infections de peau et autres maladies chez ces enfants. Le parrainage permet donc également une aide alimentaire et une amélioration de l’hygiène, qui favorise une meilleure santé de l’enfant. Parrainer un enfant des Oursins*, c’est lui offrir la chance d’un meilleur lendemain et d’une porte entr’ouverte pour son avenir. 11 11
Distribution de fournitures scolaires à plus de 150 élèves en Juin 2013 © Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs / Delépine Inc. Que permet votre parrainage ? Un enfant parrainé reçoit : -­‐ Les fournitures scolaires à la rentrée des classes en Juin de chaque année -­‐ Un uniforme complet (2 chemises, 2 shorts ou 2 jupes, 3 paires de chaussettes, 3 culottes, 3 maillots de corps, 1 paire de chaussures noires, 1 paire de chaussures de sport, 1 uniforme d’éducation physique et sportive) -­‐ Un goûter quotidien et de l’eau potable -­‐ Une aide pour la participation aux frais d’entretien de la classe -­‐ Le matériel pour réaliser ses projets d’école De plus, les familles des enfants parrainés reçoivent régulièrement une aide matérielle par la distribution de provisions alimentaires ou de produits d’hygiène, qui bénéficient à l’ensemble de la famille. Les enfants parrainés ont également accès à nos activités ludiques et sportives au sein de l’école élémentaire de Southville 6. Par ailleurs, les parrains et enfants échangent par courrier (2 courriers minimum par an envoyés par les enfants). Le simple fait qu’une personne, à plusieurs milliers de kilomètres, s’intéresse à leur quotidien, leur famille et leur vie est énormément valorisant et inédit pour ces enfants. En parrainant un enfant, vous faites la promesse aux Oursins de nous soutenir chaque mois, ce qui nous apporte la possibilité de développer des projets sur le long terme au bénéfice des enfants défavorisés. 12 12
Rentrée universitaire pour deux Oursines* En Mars 2013 deux de nos Oursines ont été diplômées de High School (équivalent baccalauréat). Elles ont, malgré leurs conditions de vie, su rester concentrées sur leur objectif. En Juin 2013, Christine Joy (à gauche en uniforme) a fait sa première rentrée universitaire pour une formation en management. Tandis que Jennalyn (à droite) souhaite suivre des formations techniques courtes (cuisine, ménage, couture). Budget : 4 980 € Une maison en bambou pour une famille des Oursins* Dominic, Patricia, Enrique et Adrian, aidés par les Oursins* depuis leur plus jeune âge, vivaient avec leurs parents dans une habitation faite de bric et de broc dans laquelle ils ne pouvaient pas tous tenir allongés en même temps… Afin d’améliorer les conditions de vie et la santé de cette famille (dont les enfants souffrent de fréquentes infections de peau et de la tuberculose), les Oursins* leur ont proposé de réhabiliter leur logement en construisant une petite maison native, appelée « bahay kubo » (maison de bambou). Entamée en février 2013, la bahay kubo de Patricia et sa famille n’est pas encore achevée. La réalisation de ce projet a été freinée par le coût du transport du matériel et par la difficulté d’obtenir les autorisations nécessaires. En effet, améliorer l’habitat d’une famille extrêmement démunie soulève les interrogations et dérange souvent les autorités et populations locales. Nous nous sommes donc battus et avons payé les différents permis pour que ce projet voit le jour et nous continuerons pour qu’il soit complètement terminé ! Les conditions de vie de cette famille de 6 personnes ont déjà bien changé mais pour que la maison soit complète il nous reste toujours quelques travaux à réaliser. Budget des travaux restants : 600 € 13 13
Quelques nouvelles des Oursins* Un trophée pour les Oursins* ! Elisabeth Goubet, responsable des
Maisons Condorcet et vivant à
Paris, ancienne expatriée à
Singapour et ex-responsable du
Lycée pour l’Espoir de Singapour,
fidèle soutien des Oursins*, nous a
fait l’honneur de nous représenter
à la remise du trophée EDF en
Juin 2013
En Juin 2013, les Oursins* ont été récompensés d’un « coup de projecteur » lors des Trophées des Associations de la Fondation EDF. Cette année, nous étions 1 000 porteurs de projets à présenter nos initiatives dans trois catégories différents : culture, environnement, et celle nous concernant, solidarité. Les Oursins* ont eu la joie de compter parmi les 30 finalistes récompensés et plus précisément les 10 lauréats de la catégorie solidarité. Nos projets de relogement et de réhabilitation des abris de nos familles bénéficiaires ont ainsi été mis à l’honneur. De plus, la fondation EDF nous encourage à développer nos actions par son soutien financier. Nous sommes également désormais soutenus par notre « marraine EDF », Clémence Boutard, afin de faire connaître nos actions. Photographes sur le terrain Notre équipe sur le terrain a reçu la visite de deux photographes, Jean-­‐Hugues Houdin basé à New York (février) et Patrick de Talancé de Hong Kong (août), cette année. Ils ont tout deux permis des moments d’échange avec l’équipe et les populations bénéficiaires, et nous ont fait cadeau de magnifiques photos ! Un grand merci à eux. Des volontaires aux Philippines L’équipe des Oursins aux Philippines a reçu, depuis début 2013, des volontaires de France et Hong Kong venus apporter leur aide, notamment pour les animations auprès des enfants des bidonvilles et des enfants déplacés de Southville. Qu’ils viennent une semaine (Anastasia de Barmon), deux mois (Marie Dambrine et Quentin Haffreingue) ou un an (Floriane Delobel et Pierre-­‐Olivier Martin), ils mettent leur énergie et bonne humeur au service de nos projets humanitaires. u !
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En 2013 et 2014, Les Oursins et Delépine ouvrent leurs portes et souhaitent accueillir des lycéens français et des familles voulant être sensibilisées à l’aide humanitaire sur le terrain tout en participant aux diverses tâches de notre association aux Philippines. Ventes solidaires de produits artisanaux philippins Nous cherchons de nouveaux volontaires pour accueillir de telles ventes. Elles sont l’occasion pour vous de soutenir nos actions en vous faisant plaisir. Petites ou grandes, elles sont toutes un soutien indispensable à notre association ! 14 14
Les Oursins* en chiffres 100 000 € d’aide humanitaire en 2012 Le budget des Oursins* en 2012 s’est élevé à 103 233€. Découvrez la répartition des dépenses et des recettes de l’année 2012 grâce aux disques ci-­‐contre. Nous avons, cette année encore, pu financer nos projets humanitaires par les parrainages (37% des recettes en 2012), la vente de produits artisanaux (21%), des dons d’associations (16%), des dons privés (11%) et des subventions (3%) notamment. Quelques un de nos projets en chiffres : Programme ludothérapie et éducation – 19 415 € Programme hygiène et nutrition – 18 089 € Aide sociale aux familles – 9 435 € Aide médicale – 7 691 € Faire un don aux Oursins en quelques clics : www.helloasso.com Vos dons en toute simplicité et sécurité Les Oursins* -­‐ Enfants des trottoirs ont mis en place une page de dons en ligne qui vous permet de nous aider en quelques clics et tout en sécurité. Il vous suffit de vous munir de votre carte bleue, où que vous soyez dans le monde, et de suivre la procédure très simple. Cette page internet vous offre plus de simplicité, de spontanéité et de rapidité pour votre soutien aux Oursins, pas besoin de retrouver nos coordonnées bancaires et de vous embêter avec de la paperasse… Ce système fait aussi gagner du temps à nos bénévoles puisque tous vos dons sont enregistrés et vos reçus fiscaux vous sont automatiquement envoyés. Vous avez envie de soutenir nos projets mais ne pouvez pas faire de don ? Grâce à notre page sur www.helloasso.com, vous pouvez « donner une minute » : vous générez un don de quelques centimes pour les Oursins* par le visionnage d’une vidéo publicitaire. Si nous faisions tous quelques clics pour les Oursins, c’est une grande somme qui peut être collectée de cette façon ! Il n’y a en effet pas de petits dons : quelques centimes via le « don minute » ou quelques euros de don participent à la cagnotte des Oursins* sur Mailforgood.com. Plus de 2950 € ont déjà été collecté sur ce site grâce à vos petites et grandes donations ! Cliquez pour Les Oursins* sur Mailforgood.com ! 15 15
Pas encore prêts pour le don sur internet ? Vous pouvez toujours nous envoyer vos dons : -­‐ par chèque à l’ordre Les Oursins, à envoyer au secrétariat des Oursins en France : 11 rue de Paris, 85400 Luçon, France -­‐ par virement bancaire : sur le compte des Oursins CM Luçon Sud Vendée (BIC : CMCIFR2A) ; 15519 39065 00021447201 43 (RIB) ; FR76 1551 9390 6500 0214 4720 143 (IBAN) – en prenant soin de nous le signaler par email (oursins-­‐[email protected]) pour recevoir votre reçu fiscal Comment nous contacter ? Par email : oursins-­‐[email protected] Par courrier : 11 rue de Paris, 85400 Luçon, France Suivez-­‐nous sur Facebook : Les Amis des Oursins Retrouvez-­‐nous sur www.helloasso.com : Les Oursins – Enfants des trottoirs Vous avez égaré votre reçu fiscal ou un oubli a été commis de notre part ? N’hésitez pas à contacter la personne en charge, M. Roger Roiland, Président des Oursins : -­‐
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par email : oursins-­‐[email protected] Ils nous soutiennent es !
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