Compagnie UZUMAKI

Transcription

Compagnie UZUMAKI
SADAKO
solo chorégraphié et interprété par Valentine Nagata-Ramos
Cie Uzumaki
Production : Cie Uzumaki.
Coproductions : Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines.
Soutiens : Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette - avec le soutien de la
Caisse des Dépôts et de l’Acsé), Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
CHOREGRAPHE et
INTERPRETE:
Valentine NAGATA RAMOS
6, villa du Parc / 75019 Paris
+33 (0)6 24 36 25 65
[email protected]
CONTACT:
[email protected]
SADAKO
solo.
Une légende dit :
Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé.
La grue en origami est devenue un symbole de paix en raison de
cette légende et d'une petite fille japonaise appelée Sadako Sasaki.
A 2 ans, Sadako fut exposée au rayonnement du bombardement
atomique d'Hiroshima. Rien ne fut apparent jusqu’à ses 12 ans où on
lui décela une leucémie. Ayant entendu la légende, elle décida de
plier mille grues pour guérir. Elle mourut quelques mois plus tard
après avoir plié seulement 644 grues. Ses compagnons de classe
plièrent le nombre restant et elle fut enterrée avec la guirlande de
mille grues.
En mêlant butô, danse hip-hop et origami (art du pliage de papier),
Valentine Nagata-Ramos s’inspire de ses origines et de cette
légende pour raconter l’enfance et le cheminement vers l’âge adulte.
La parole a cédé la place à l’espace silencieux des corps torturés par
l’inhumanité. Le rappel à la vie, dans les accents douloureux du
shakuhachi (flûte de bambou nippone) annonce un temps de
reconstruction et d’espoir. L’envol de la grue est imminent dans le
tourbillon final.
© William Beaucardet 2011
Durée : 25 minutes
Chorégraphe : Valentine Nagata-Ramos
Danseuse interprète : Valentine Nagata-Ramos
Lumière : Frank Jamond
Montage de la bande son : Rémi Quencez
Direction artistique : Karim Amghar de la Cie A’corps
Planning de création : (dates et lieux des résidences)
du 13 au 15 septembre 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 5 au 8 septembre 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 4 au 6 juillet 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 9 au 11 mai 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 4 au 6 avril 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 28 février au 3 mars 2011: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 4 au 20 janvier 2011: Halle aux cuirs de La Villette, Paris.
du 13 au 17 décembre 2010: Centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
du 2 au 10 août 2010: Halle aux cuirs de la Villette, Paris.
2009: Résidences à la Halle aux cuirs de la Villette ainsi qu’à Valence ( janvier: 5 jours, avril: 10 jours, juin: 5 jours,
septembre: 5 jours)
Planning de diffusion :
janvier 2010: festival Hip-hop au Laos.
8 mars 2011: Le Croiseur, Lyon.
8 avril 2011: Danse en chantiers, Halle aux cuirs de la Villette, Paris.
14 mai 2011: Festival Urban connection 2011 at Dansen Hus, Stockholm, Suède.
18 mai 2011: Répétition publique au centre de danse du Galion d’Aulnay-sous-bois.
1 et 2 novembre: WIP La Villette, Paris.
17 novembre 2011: BOTY international, Montpellier.
7 décembre 2011: Festival H2O à Aulnay-sous-bois.
15 mars 2012 : CNDC Angers «plateau hip-hop».
23 juin 2012 : TanzHaus Dusseldorf, Allemagne.
25 Janvier 2013: festival «au delà des préjugés», Lausanne, Suisse.
26 mars 2013: Hangar 23, Rouen.
26 octobre: théâtre Christian Liger, Nîmes.
12 mars 2014: Zurich, Suisse.
Valentine NAGATA RAMOS
Valentine est née au Japon en 1981. Elle vit en
France depuis ses 1 an.
En 1998, elle s’initie au breakdance et participe à
de nombreux battles. En 2004, elle remporte le titre
de vice-championne du monde avec Fantastik
Armada au Battle Of The Year international (BOTY)
et, en 2007, celui de championne du monde en duo
féminin.
Elle collabore avec plusieurs compagnies en tant
qu’interprète ( Si je t’m, Défilles, Contrepied, Au
féminin de Black Blanc Beur, Paradis de MontalvoHervieu, Je me sens bien de 6eme Dimension,
Racine carrée et Yonder woman de Par Terre...)
Elle décide en 2007 de passer à une écriture plus
personnelle liée à sa culture ( et choisit donc de se
rapprocher du Japon en y retournant une fois par
an ) et de créer son premier solo.
Sa rencontre en 2008 avec Karim Amghar,
chorégraphe de la Cie A’corps, a été une source
d’inspiration et un élément déclencheur dans sa
recherche chorégraphique.
Chorégraphe, danseuse interprète
PRESSE
Le 26 mai 2011, journal Suédois
«Svenska Dagbladet» :
«DANSE SUR LA VIE ET LA MORT
(...)
La performance suédoise et française
‘Backbeat’ donne une image
intéressante du développement
artistique de la danse urbaine(...)
Streetdance est devenu si mûr qu’il
passe en revue sa propre histoire
sans lâcher ses racines de la rue (...)
La danseuse Valentine Nagata-Ramos
est courageuse et originale (...) le
sérieux complet de cette pièce
respire la peine et montre une
danseuse avec une forte intégrité »
Paris Télérama sortir (octobre - novembre - décembre 2011)
© Carmen Ramos
«Le hip-hop n'en finit pas d'épater, de se
transformer au fil des curiosités des
chorégraphes et des danseurs. La compagnie
Uzumaki, soutenue par le WIP ( Work in
progress) de la Villette, présente une pièce
intitulée "Sadako". Créé et interprété par
Valentine Nagata-Ramos, ce spectacle
intrigant va pêcher son inspiration dans des
contrées peu fréquentées : le hip-hop, le
butô et l'origami. Il propose aussi une
version très personnelle d'une histoire
émouvante et belle. Selon la légende, si
quelqu'un plie mille grues de papier, il verra
ses désirs réalisés. Sadako, victime
d’Hiroshima, commence à se livrer à cet
exercice, réalise 644 grues et meurt de
leucémie. Valentine Nagata-Ramos ose. A
découvrir.»
Rosita Boisseau
Breakdance et création contemporaine
Publié : 18 NOVEMBRE 2011 dans Actualité France, Actualité locale, Agenda, Danse, Montpellier, politique culturelle.
Bookmarker le permalien.
Danse. Jeudi la Cie Uzumaki et la Cie Pockemon ont offert deux regards
sur la création au Théâtre des 13 Vents.
(...)
Hip hop et représentations
Cette soirée consacrée à la création a donné l’occasion d’observer la nature de cette
confrontation, car on le sait, la reconnaissance institutionnelle correspond rarement à
un mariage d’amour.
Avec la pièce Sadako, Valentine, chorégraphe d’origine japonaise de la
Cie Uzumaki, replonge au plus profond de sa culture. Elle organise la
dramaturgie de ses solos en convoquant l’esthétique du butô et les
esprits qui hantent les vieilles légendes nippones. Nappé de mélodies
enfantines, la bande musicale allie le souffle inquiétant des machines, au
son entêtant des instruments traditionnels. Les mouvements maîtrisés de
breakdance se figent dans de curieuses postures évoquant d’étranges
créatures. L’usage de pliage d’origami comme seul élément du décor,
confère une solennité à l’espace dépouillé et tient lieu de volumes
modulables qui orientent les mouvements de la danseuse. La pièce qui
synthétise d’improbables composants culturels ouvre un autre espace
temps.
(...)
Présenté comme transversal, le travail de création autour de la breakdance*, pose
question quand il quitte un lieu commun pour en rejoindre un autre. Mais l’énergie du
hip-hop, peut aussi agir comme un puissant levier. La part de révolte contenue dans la
breakdance est un outil pour aller à la rencontre de l’autre et notamment de nouveaux
publics.
Jean-Marie Dinh
!
Décembre 2011
décembre 2011
(...)
«Un troisième pionnier des danses
urbaines est à l’affiche. C’est la «B-girl»
Valentine, marraine du hip-hop féminin
français. Elle présente sa pièce Sadako.
Comme Merzouki, elle tisse des liens
avec une autre discipline : elle a choisi
l’art du butô japonais.»
(...)
Nicolas Six
LE QUAI
«PLATEAU HIP HOP, UNE CULTURE URBAINE RYTHMEE»
par Christopher Lemeunier, le 16 mars 2012.
« Sadako se veut différente. Interprétée par Valentine NagataRamos elle nous raconte l’histoire de Sadako Sasaki, qui, à
l’âge de 2 ans fut exposée au rayonnement du
bombardement atomique d’Hiroshima. Rien ne fut apparent
jusqu’à ses 12 ans où on lui décela une leucémie. Ayant
entendu la légende Origami : « quiconque plie mille grues de
papier verra son vœu exaucé », elle décida de plier mille grues
pour guérir. Elle mourut quelques mois plus tard après avoir
plié seulement 644 grues. Ses compagnons de classe plièrent
le nombre restant et elle fut enterrée avec la guirlande de
mille grues.
La parole a cédé la place à l’espace silencieux des corps
torturés par l’inhumanité. La musique et la lumière sombre
nous placent dans un contexte obscur. L’histoire se raconte le
long d’une chorégraphie calme, mais aussi mouvementée. »
© Paul Belêtre

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