Tract pour un 1er mai de luttes et de solidarité
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Tract pour un 1er mai de luttes et de solidarité
Pour un 1er mai de luttes et de solidarité Internationale CGT – FSU – UNSA – CFDT – CFTC – FO – SUD SOLIDAIRES – Comité Fac en Lutte Collectif Enseignants Chercheurs Artois Appellent à manifester le 1er mai 2008 10h00 place de la Gare à Arras Dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars, les organisations ont décidé de faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le patronat et le gouvernement. Chaque jour témoigne de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés du Public, du Privé, Chômeurs et Retraités sans que nul ne puisse aujourd’hui en prédire la durée. POUR L’EMPLOI : Pour le droit à un emploi stable (CDI et statutaire). Contre le développement de toutes formes de précarité. Contre toutes pressions sur les privés d’emploi. LES SALAIRES : Contre la perte du pouvoir d’achat. Pour l’augmentation des garanties collectives en matière de salaire, de pension, de retraite et de minima sociaux. Pour une autre répartition des richesses favorable au salariat. LA PROTECTION SOCIALE : Pour le droit à la santé pour tous (prévention et accès aux soins). Contre les franchises médicales, les déremboursements. Contre la privatisation du système de santé et la réduction des droits des allocataires (logement, famille, handicap, chômeurs…) LA RETRAITE : Pour assurer le financement du système de retraite par répartition, un droit à la retraite à 60 ans à taux plein accessible à tous, particulièrement aux femmes (85% d’entre elles n’ont pas une carrière complète). Pour un départ anticipé en retraite pour travaux pénibles ou pour contrainte des services publics ou taches astreignantes. Pour un niveau de pension au moins égal à 75% du salaire avec un minimum équivalent au Smic. Pour l’indexation des pensions sur les salaires. Pour la prise en compte des années d’étude, des périodes de recherche d’emploi, d’invalidité, de maladie… LES SERVICES PUBLICS : Pour des services publics de qualité accessible à tous. Contre la casse des services publics par la suppression d’emploi et la remise en cause des statuts. Contre la Révision Générale des Politiques Publique qui organise le transfert des missions d’intérêt général aux secteurs privés au détriment des droits des usagers. DEVELOPPER LES SOLIDARITES : Contre toutes les discriminations. Pour la régularisation des sans papiers. Pour la paix dans le monde. Contre l’atteinte aux droits et aux libertés. Syndicat SUD Santé-Sociaux Centre Hospitalier d'Arras Téléphone / Répondeur / FAX : 03.21.21.13.36 (ou poste 31336) Email : [email protected] Site : http://sud.sante.arras.free.fr DECLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES REGIONALES NORD – PAS DE CALAIS : CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, SUD SOLIDAIRES, UNSA Lille, le 6 avril 2009 Dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars, les organisations ont décidé de faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le patronat et le gouvernement. Chaque jour témoigne de la gravité de la crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd’hui en prédire la durée. Notre région et ses salariés ne sont pas épargnées par celle-ci. Sur les 30 zones d’emploi les plus touchées par le chômage, 11 se situent dans le Nord Pas de Calais. Les mobilisations viennent d’obliger le gouvernement à agir à la marge, sur les stocks options et les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d’entreprises lorsque ces dernières ont reçu des aides publiques directes. Mais l’essentiel des revendications portées par les puissantes journées d’actions interprofessionnelles demeurent sans réponse. Au vu de l’insatisfaction des salariés vis-à-vis de l’attitude du MEDEF et du gouvernement, la déclaration commune de propositions et revendications du 5 janvier est plus que jamais d’actualité. Il s’agit de : - Défendre l’emploi privé et public ; - Lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ; - Exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ; - Défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ; assurer des services publics de qualité. Les organisations régionales appellent leurs organisations à se saisir de la déclaration commune dans les entreprises, les services publics, les professions et les localités afin de renforcer et élargir très concrètement l’implication des salariés, retraités et privés d’emplois sur les questions d’emplois, de salaires et pouvoir d’achat, de protection sociale et de garanties collectives, etc… Pour préparer le 1er Mai, le mois d’avril doit donner lieu à des initiatives multiples et diverses construites dans l’unité. Les organisations régionales invitent leurs organisations locales à développer leurs contacts unitaires et à se rencontrer afin de décider sans attendre des modalités les plus appropriées pour un 1er Mai massif et exceptionnel de proximité dans toute la région Nord Pas de Calais. Le point de vue de SUD et de l' Union syndicale Solidaires Face à la Crise, imposons un autre partage des richesses ! Si nous sommes signataires de cet appel, nous ne voulons pas que l’unité syndicale nationale se cantonne à des journées de manifestations tous les deux mois. Nous pensons qu’il y a urgence pour les millions de chômeurs/ses, de précaires, de salarié-e-s, de retraité-e-s, victimes de la crise d’un système économique au service des plus riches. A ce stade, les autres organisations ne partagent pas notre analyse sur la nécessité d’une grève générale interprofessionnelle, que nous proposons, qui comme en Guadeloupe et en Martinique permettrait de faire céder le gouvernement. L’union syndicale Solidaires et SUD santé sociaux mettent quatre priorités en avant : * Arrêt des licenciements, indemnisation à 100% du chômage partiel, car les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise alors que les entreprises accumulent les profits. * Augmentation générale des salaires, des pensions, du SMIC et des minima sociaux, parce que les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise, alors que patronat et actionnaires engrangent toujours dividendes et rémunérations exorbitantes. * Des moyens supplémentaires, l’arrêt des suppressions d’emploi et de nouvelles orientations pour les services publics, pour que les droits fondamentaux soient accessibles à toute la population : emploi, santé, éducation, transport, communication,… * En finir avec la fiscalité qui favorise les riches : suppression du bouclier fiscal, du paquet fiscal, de la défiscalisation des heures supplémentaires, et abaissement de la TVA sur les produits de première nécessité. Ensemble, c'est par la mobilisation massive et durable qu'on peut gagner !