règles concernant les conflits d`intérêts pour les participants aux
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règles concernant les conflits d`intérêts pour les participants aux
FRANCAIS (FR) RÈGLES CONCERNANT LES CONFLITS D’INTÉRÊTS POUR LES PARTICIPANTS AUX PROGRAMMES Toute personne recevant des fonds de la Fondation Rotary doit se conformer aux règles énoncées cidessous et dans l’article 10.030 du Rotary Foundation Code of Policies concernant les conflits d’intérêts pour les participants aux programmes. 10.030. Règles concernant les conflits d’intérêts pour les participants aux programmes Toute personne impliquée dans un programme de subventions et/ou d’octroi de fonds doit agir de manière à éviter tout conflit d’intérêts réel ou perçu comme tel. Un conflit d’intérêts a lieu lorsqu’une personne impliquée dans un programme de subvention ou d’octroi de fonds tire ou semble tirer un avantage direct (pour lui-même) ou indirect (pour un membre de sa famille, un ami, un collègue ou partenaire professionnel, ou une organisation dont il est l’administrateur). Par exemple, cette règle s’applique mais ne se limite pas aux cas suivants. 1. Éligibilité Conformément au paragraphe 9.3 du règlement intérieur de la Fondation Rotary, les personnes suivantes ne peuvent être candidats ou récipiendaires/bénéficiaires des programmes d’octroi de fonds de la Fondation : a) Rotariens ; b) Employés d’un Rotary club, district, d’une autre entité rotarienne (telle définie dans le Rotary Code of Policies) ou du Rotary International ; c) Conjoints, descendants en ligne directe (enfants ou petits-enfants, adoptés ou non) et conjoints de descendants en ligne directe et d’ancêtres (parents ou grands-parents naturels) d’une personne appartenant aux catégories a) ou b) d) Employés d’agences, d’organisations ou d’institutions partenaires de la Fondation Rotary ou du Rotary International. Les anciens Rotariens restent inéligibles pour une période de 36 mois après leur radiation. Les personnes inéligibles de par leurs liens de parenté avec un ancien Rotarien restent inéligibles pour une période de 36 mois après la radiation de la personne avec laquelle elles ont un lien de parenté. Ces personnes sont toutefois éligibles à être membre d’équipes de formation professionnelle ou à se déplacer dans le cadre d’actions humanitaires financées par des subventions de district, mondiales ou clé en main. 2. Impartialité des commissions de sélection Les Rotariens siégeant à une commission de sélection de club ou de district pour un programme de la Règles concernant les conflits d’intérêts pour les participants aux programmes (novembre 2014) 1 Fondation doivent divulguer tout lien professionnel ou de parenté existant avec un candidat. Préalablement à toute procédure de sélection, ils doivent informer le président de la commission de tout conflit d’intérêt réel ou perçu comme tel en raison de leur relation avec un candidat (employés de la même entreprise ou organisation, membres du même Rotary club, membres du même club parrain d’un candidat, lien de parenté, etc.). Le président de la commission de sélection décidera si et comment ce membre de la commission doit participer à la procédure de sélection des candidats avec lesquels il existe un conflit d'intérêts réel ou perçu. Si le conflit d’intérêts réel ou perçu concerne le président lui-même, le comité du club ou le responsable Fondation de district, selon le cas, décidera des modalités de sa participation à la procédure de sélection. 3. Transactions avec les fournisseurs Une procédure d’appel d’offres doit être mise en place avant toute transaction commerciale effectuée par la Fondation, un district, un club ou un Rotarien dans le cadre d’un programme de subventions de la Fondation avec un fournisseur qui sera payé par une entité rotarienne afin de s’assurer que les meilleurs services sont obtenus à un prix raisonnable, quels que soient les liens entre un fournisseur et une entité du Rotary. D'éventuels conflits d'intérêts peuvent survenir lorsqu’une entité rotarienne envisage de réaliser une opération commerciale dans laquelle les fonds seront versés à un Rotarien ; à une entreprise appartenant ou gérée par un Rotarien, un Rotarien d'honneur, un employé d'un club, d’un district, d’une autre entité rotarienne ou du Rotary International ; à un conjoint, descendant en ligne directe (enfants ou petits-enfants par le sang, adoptés ou non) d’un Rotarien ; à un conjoint de descendants en ligne directe et d’ancêtres (parents ou grands-parents par le sang) ; à un employé d’agence, d’organisation ou d’institution partenaire de la Fondation Rotary. Dans le cas de certaines transactions commerciales, en particulier avec une organisation non gouvernementale partenaire, un fournisseur de biens ou de services, une compagnie d'assurance, une agence de voyages, un transporteur, un organisme d’enseignement, un cabinet d'évaluation des compétences linguistiques, etc., un examen plus approfondi pourra être nécessaire pour s’assurer qu’il n’existe aucun conflit d’intérêts avec un Rotarien. Une transaction commerciale avec une personne ou entité avec laquelle il existe un conflit d'intérêts réel ou perçu peut avoir lieu avec l'approbation du secrétaire général si elle offre le meilleur produit ou service à leur juste valeur marchande, comme en fera état un devis obtenu par un appel d’offres. Le secrétaire général apportera son arbitrage sur l’interprétation et l’application de ces règles concernant les conflits d’intérêts. Tout conflit d'intérêts non résolu doit être signalé au secrétaire général par un Rotarien ou une entité rotarienne impliqués et ce au moins 30 jours avant la procédure de sélection du bénéficiaire ou la réalisation de la transaction commerciale. Si après examen de la situation il conclut qu'un conflit d’intérêts existe ou a existé, le secrétaire général apportera une réponse appropriée qui pourra aller jusqu’à l’annulation de la subvention en cours et à la suspension de participation aux programmes de la Fondation pour les parties impliquées. (Conseil d’administration de la Fondation, réunion d’avril 2013, décision n°104) Source : Réunion de novembre 1983, décision n°166 ; réunion de mai 1988, décision n°127 ; réunion de mars 1992, décision n°114 ; réunion de juin 1994, décision n°165 ; réunion d’octobre 2006, décision n°55. Modifiée lors de la réunion de juin 2010, décision n°139 ; réunion d’avril 2011, décision n°93 ; réunion d’avril 2013, décision n°104 Règles concernant les conflits d’intérêts pour les participants aux programmes (novembre 2014) 2