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TOUS LES JOURS, TOUTE L’INFO
Objectif Canada
Panorama des universités
Par Hélène Lefranc, mis à jour le 09/06/2008 à 15:08 - publié le 09/06/2008
Au Canada, les universités dispensent toutes une éducation de qualité et des
diplômes reconnus. Tour d'horizon des principaux établissements.
Université de Montréal
Avec près de 56 000 étudiants, dont 1 470 Français, l'université de Montréal est la plus fréquentée du
Québec. Généraliste, elle couvre tous les domaines de formation. Ses disciplines phares : les sciences
sociales - avec de récents développements en droit des nouvelles technologies - et les sciences
politiques, en lien étroit avec Sciences-Po Paris. Ses programmes réputés dans le secteur de la santé de la médecine à l'optométrie, en passant par le champ vétérinaire - sont accessibles aux étrangers à
partir de la maîtrise et du doctorat. L'un des rares labos Inserm hors Hexagone y est d'ailleurs
implanté. L'université de Montréal compte aussi deux écoles affiliées, Polytechnique et HEC, cette
dernière offrant un MBA trilingue anglais-français-espagnol très couru. Son campus, vaste, vert et
adossé au mont Royal, abrite des installations sportives de premier plan.
www.umontreal.ca
Réseau de l'université du Québec à Montréal
La crise financière et politique qui la secoue n'a pas entaché la popularité de l'UQAM, principale
composante du réseau de l'université du Québec (9 établissements). Elle accueille plus de 40 000
étudiants dont un petit millier de Français. Parmi les cursus innovants, citons sexologie, animation et
recherche culturelle et gestion en tourisme-hôtellerie. L'université est reconnue pour ses formations en
sciences humaines, avec des applications concrètes sur le terrain (comme l'intervention auprès de
SDF) ou pluridisciplinaires (études féministes). Son Ecole des médias - notamment ses premiers cycles
en journalisme et en communication et relations publiques - est incontournable. Outre la gestion et la
finance, les sciences de l'environnement, dispensées depuis trente ans, attirent aussi les étrangers.
L'UQAM compte parmi ses professeurs René Laprise, membre du Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a reçu le prix Nobel de la Paix en 2007.
www.uqam.ca
McGill
Elle est la plus prestigieuse des universités du Québec et la troisième canadienne au classement
international de Shanghai. 24 % de ses étudiants viennent d'ailleurs de tout le pays, hors Québec.
Généraliste, elle est surtout reconnue pour ses programmes médicaux, mais ceux-ci restent
difficilement accessibles aux étrangers. Les 19 % d'étudiants internationaux (565 Français) sur 33 000
inscrits se tournent vers les autres domaines. Arts, sciences et management sont les départements les
plus importants. Bien qu'anglophone, McGill permet néanmoins de passer ses examens en français.
Ses magnifiques bâtiments de style victorien se trouvent au coeur de Montréal.
www.mcgill.ca
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Concordia
C'est l'autre université anglophone de Montréal. Comme McGill, Concordia accepte l'usage du français
lors du rendu des travaux. L'établissement, où se côtoient 44 000 élèves, cultive une image de
mosaïque culturelle grâce à ses 4 500 étrangers (dont 450 Français) provenant de 150 pays. Il est à la
pointe sur les questions de prévention et de sécurité, mais aussi de développement durable, dans
lesquelles les associations étudiantes s'impliquent. Les étudiants viennent ainsi d'accepter par
référendum une augmentation de 0,05 % des droits de scolarité afin de financer un « fonds vert » et
l'école de gestion John-Molson dispose de locaux neufs, certifiés écologiques. Concordia intervient
uniquement dans quatre secteurs (arts, sciences, génie et informatique) avec des programmes
réputés en sciences politiques, psychologie et sociologie. Les formations en design ou cinéma sont
renommées, mais sélectives.
www.concordia.ca
Université de Sherbrooke
Les 950 Français sur un total de 36 000 inscrits apprécient l'ambiance relax des deux campus où tout
est regroupé (résidences, locaux scolaires et culturels, centres sportifs). L'établissement offre les
transports en commun et prête des vélos. Les pistes de ski de fond, les sentiers pédestres et même la
rivière où pratiquer le canoë-kayak, sont directement accessibles sur le site et reliés par des bus
biquotidiens à Montréal (150 km). La pharmacologie dès le premier cycle, la maîtrise en gestion et
développement des coopératives ou les programmes en éducation physique et sportive sont uniques.
Les sciences (biologie, environnement, chimie) séduisent également les étrangers, tout comme les
cursus en génie (civil, mécanique, informatique...). Pour ces derniers, l'apprentissage se déroule le
plus souvent autour de projets en équipe, évitant ainsi cours théoriques ou magistraux.
www.usherbrooke.ca
Université d'Ottawa
Principale université bilingue d'Amérique du Nord, elle est implantée au centre de la paisible capitale
du Canada. Il est possible d'y étudier en anglais, en français, ou dans les deux langues. Près de 32
500 étudiants y sont inscrits, venant de tout le Canada, sans compter 2 000 étrangers, dont 150 issus
de l'Hexagone. Ses 300 programmes sont répartis dans une dizaine de départements. Le régime
coopératif - alternant stages et études - s'y développe avec 53 formations proposées en 2007 et un
taux de placement de 97 % à la sortie. La communication, la gestion et les sciences sociales
(psychologie, criminologie...) sont particulièrement populaires. Sa localisation, près des institutions
gouvernementales, lui permet aussi de se trouver en pointe sur toutes les questions de politiques
publiques. Elle a enfin ouvert, en 2007, un deuxième cycle en affaires publiques et internationales.
www.uottawa.ca
Université de Toronto
La plus grande université canadienne abrite 70 800 étudiants, mais seulement 100 Français. Le
campus principal de cet établissement anglophone et multiculturel est basé en ville. Deux autres,
reliés par des navettes, sont à une trentaine de kilomètres. Elle propose 841 programmes de premier
cycle. A elle seule, la faculté des arts et sciences regroupe 74 % des étudiants internationaux
(particulièrement en management, histoire, psychologie, anglais et économie). Les cycles supérieurs
rassemblent 520 formations et les étrangers s'y passionnent pour l'ingénierie. L'institution s'appuie sur
un fort secteur recherche et rivalise avec McGill dans la compétition mondiale pour la première
position canadienne au classement de Shanghai. Elle a été retenue en 2007 par le gouvernement
français pour accueillir le premier Centre d'études sur la France et le monde francophone au Canada.
www.utoronto.ca
Université d'Alberta
Ses 37 000 étudiants profitent de cinq campus, quatre à Edmonton (dont la faculté Saint-Jean où les
cours sont en français), et un à Camrose, 90 km plus loin. Peu de Français se trouvent parmi les 2 500
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étrangers issus de 110 pays. Sur les 200 cursus de premier cycle et les 170 de cycles supérieurs, les
plus cotés sont ceux de l'ingénierie et des arts, devant les sciences (surtout celles de l'environnement
et la biologie). Des centres de recherches consacrés aux nanotechnologies, à la Chine et au
développement durable, ont par ailleurs ouvert récemment. L'université est aussi la championne du
Canada en nombre de livres par étudiant avec ses 14 bibliothèques. Le sport y est en outre
extrêmement valorisé, ses équipes de hockey et de volley étant les meilleures du pays. Et les
étrangers en première année ont la garantie d'obtenir un des 4 000 logements universitaires s'ils s'y
prennent à temps.
www.ualberta.ca
Université de Colombie-Britannique
Etablissement doté de 18 facultés couvrant tous les domaines, l'UBC accueille 50 000 étudiants, dont
5 600 étrangers. Parmi eux, 25 Français, la plupart en premier cycle. Ils étudient en anglais, dans un
milieu à la fois proche et différent des Etats-Unis. Situé sur une péninsule spectaculaire, à 30 minutes
du centre de Vancouver, l'établissement permet de profiter aussi bien de la mer que de la montagne.
8 000 chambres, dont certaines dans de petites maisons, sont disponibles sur le campus. Disposant
d'un solide secteur recherche - notamment en biologie, où elle se démarque - l'université se retrouve
deuxième canadienne au classement de Shanghai. A noter : tous les programmes de premier cycle
prévoient un semestre de stage en entreprise. En informatique, il est possible de l'effectuer de l'autre
côté de la frontière américaine, par exemple chez Microsoft à Seattle.
www.ubc.ca
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