A toute vapeur

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A toute vapeur
A toute vapeur
« Schönbrunn » – une légende
Le dernier bateau à roues à aubes du Danube
entraîné par un compresseur KAESER
Caractéristiques techniques
et Contact :
Port d’attache
Linz
Longueur hors tout
74,62 m
Largeur 15,78 m
Déplacement
440 to
Passagers
900
Machine à vapeur compound-valeur
surchauffée
Puissance nominale
707 CV
Puissance maximum
1200 CV
Pression chaudière
10,5 bar
Diamètre de la roue à aubes4020 mm
Le SCHÖNBRUNN peut être affrété –
utilisation fixe ou mobile – pour des manifestations. Informations et réservation :
Tél.: +43 664 5013068
E-Mail: [email protected]
L’association ÖGEG
et ses milliers de CV
L’ÖGEG, association autrichienne de
l’histoire des chemins de fer fut fondée
à Linz en 1974 par des amateurs de
chemin de fer. De nombreux véhicules
ferroviaires historiques et deux bateaux
doivent leur sauvetage du ferraillage à
l’idéalisme de ses membres.
Le chemin de fer à voie
étroite de 760 mm de
la vallée de Steyr est le
plus ancien d’Autriche
et particulièrement populaire. Des trains à vapeur parcourent
régulièrement les 17 km entre la station
Lokalbahnhof Steyr et Grünburg.
Un autre projet d’envergure de
l’ÖGEG : un musée ferroviaire et des
mines à Ampflwang en Haute Autriche.
Les grosses locomotives à vapeur
ÖGEG constitueront le pôle d’intérêt.
Le Schönbrunn ancré devant Vilshofen
Photo : Dr. Guserl
Bien que son 100ème anniversaire
approche, ce témoin de la Belle Epoque reste l’un des bateaux les plus
rapides navigant sur le Danube.
Le SCHÖNBRUNN, chef d’oeuvre de
l’art naval, fascine par sa beauté et sa
technique conservée à l’état d’origine.
Il est le dernier bateau à vapeur d’une
flotte de 300 qui, autrefois parcouraient
le Danube sous le drapeau de la DDSG,
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la compagnie des bateaux à vapeur
du Danube. Construit en 1912 dans
le chantier naval d’Obuda/Hongrie,
il assure un service régulier entre
Vienne et Passau jusqu’en 1985.
Mis hors service en 1988, il est ancré
à Budapest et transformé en casino
flottant. En 1994, le SCHÖNBRUNN
qui n’est plus en état de fonctionnement échoue à Engelhartszell et
sert de bateau d’exposition à la
« Oberösterreichische Landesausstellung » (exposition nationale de la
Haute-Autriche).
Il est alors mis au rebut. La République
autrichienne le cède en toute dernière
minute à la ÖGEG , une association
de conservation du matériel ancien et
ferroviaire plus particulièrement, pour
1 shilling symbolique + 20 cents de TVA.
Devenue propriétaire d’un bateau, l’association spécialiste des chemins de fer
se voit confrontée à un défi titanesque.
En quête de sponsors
et de bénévoles
L’épave acquise par l’ÖGEG en 1995
avait depuis longtemps perdu sa fière
allure. L’équipement et le splendide
salon Art Nouveau étaient en piteux état.
Les volontaires de l’ÖGEG ont consacré plus de 20000 heures de travail bénévole pour remettre le
SCHÖNBRUNN à flot et permettre sa
course inaugurale du 17 Octobre 2000,
après 12 ans : un exploit remarquable et
le fruit d’un travail de cinq ans.
Le projet SCHÖNBRUNN reste tributaire de l’apport des sponsors et des aides
bénévoles. Tous les intéressés – du
chauffeur au capitaine – travaillent gracieusement dans le but de conserver ce
magnifique bâtiment de la Belle Epoque
pour la postérité.
Un compresseur Kaeser
est toujours de la partie
Un compresseur à vis Kaeser accomplit son service, dissimulé dans
la chaufferie. Il apporte son soutien
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Sécurité maximum
Les petits détails qui ont leur importance
Les systèmes de maintien de pression protègent le réseau et
les installations de traitement d’air comprimé des mauvaises
surprises.
dans la procédure peu conviviale
qu’est le chauffage des chaudières.
Le SCHÖNBRUNN fonctionne à l’huile
lourde, de viscosité trop élevée pour la
combustion lorsque froide. Pendant la
marche, la vapeur chaude est amenée
dans les serpentins à travers la soute
pour donner à l’huile la viscosité requise. La vapeur n’étant pas encore disponible pendant la phase de chauffage, les
brûleurs sont alimentés en carburant
diesel à la place de l’huile lourde. Ce
carburant diesel est pulvérisé à l’entrée
de la chambre de combustion à l’aide
de l’air comprimé. Le chauffage de la
chaudière du SCHÖNBRUNN ne
demande alors « plus que » six à
dix heures – au lieu des 2 à 3 jours
nécessaires avant l’intervention du
compresseur.
Le travail à proximité des brûleurs
est astreignant (en haut à gauche)
« LISL » est le nom de la machine
à vapeur compound en position
oblique, avec 1 cylindre haute
pression et 1 cylindre basse
pression. Elle a conservé son état
d’origine de 1912 (en haut)
En bas: Deux chefs d’œuvre de la
collection de véhicules ÖGEG dans
la région de Wachau
Photo : Dr. Loidl
Les systèmes d’air comprimé complexes sont bien plus qu’un groupe de
composants. Pour une configuration
optimale donnant la meilleure rentabilité
et le rendement énergétique maximum,
une « règle d’or » est à suivre : considérer le système dans son ensemble.
Cette règle ne s’applique pas seulement aux principaux composants tels
que les compresseurs, les sécheurs et
les filtres, les systèmes de gestion d’air
comprimé et les réseaux de tuyauterie.
Elle s’étend jusqu’aux pièces moins
spectaculaires, car seule une adaptation parfaite de tous les organes, du
plus petit au plus grand, permet d’éviter
les surprises désagréables.
Des vitesses de circulation d’air se
produisent en tous points du réseau
d’air comprimé lorsqu’en régime pleine
charge la pression de service est égale
à la pression réseau. Non seulement la
tuyauterie est à adapter à ces vitesses
(c’est à dire à ce débit dans un espace
de temps défini), les organes de traitement d’air comprimé (sécheurs, filtre
etc.) doivent, eux aussi, être conçus et
dimensionnés en conséquence.
Limiteur de vitesse fiable
La pression dans le réseau de tuyauteries est souvent trop faible après un
temps de marche à vide ou un temps
d’arrêt – il n’y a pas de contre-pression au redémarrage du compresseur.
L’air comprimé circulant alors à (trop)
grande vitesse risque de « terrasser »
le filtre et le sécheur, entraînant une
dégradation de la qualité d’air comprimé et une perturbation des composants. Pour un fournisseur de systèmes
d’air comprimé aussi compétent que
Kaeser Compresseurs, il n’y a pas de
problème sans solution.
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Les systèmes de maintien de pression
permettent d’éviter les trop grandes vitesses d’air comprimé et les défauts
pouvant en résulter, garantissant
ainsi une qualité constante d’air
comprimé, une sécurité de fonctionnement optimum de même
qu’une longue durée de vie des
organes de traitement d’air comprimé.
Sécurité adaptée aux
besoins
Compte tenu du caractère individuel
de chaque application, la société
Kaeser Compresseurs est à même
de proposer la solution la mieux
adaptée et la plus fiable pour tous
les cas d’utilisation:
Les soupapes de décharge Kaeser
assurent de manière fiable l’aide au
démarrrage réseau des stations d’air
comprimé simples, avec un compresseur et une conduite d’air comprimé
jusqu’à 1 pouce.
Les soupapes de maintien de pression Kaeser qui ont fait leurs preuves
assurent de manière fiable la disponibilité de l’air comprimé et l’aide au démarrage réseau des plus grandes stations
d’air comprimé composées de plusieurs compresseurs et d’une chaîne de
traitement.
Pour les très grandes stations d’air
comprimé avec plusieurs chaînes de
traitement redondantes, un système
de maintien de pression est utilisé pour
chaque chaîne de traitement. Une qualité constante d’air comprimé est ainsi
assurée même pendant le travail d’une
seule chaîne de traitement.
Les systèmes de maintien de pression avec robinets d’arrêt à commande électropneumatique sont utilisés
pour éviter les pertes de
pression des systèmes d’air
comprimé avec des tuyauteries d’1/2 à 3
pouces, pendant les périodes d’arrêt. Ils
peuvent également être commandés à
distance par l’intermédiaire des contacts
sans potentiels des sécheurs et des filtres, pareillement que les clapets intermédiaires à commande électro-pneumatique des systèmes de maintien de
pression pour tuyauteries de DN 40 à
DN 300. Le système de maintien de
pression peut être fermé aussitôt que
nécessaire, sans perte de pression.
Son installation s’effectue en aval du
dernier organe de traitement. La station
d’air comprimé reste ainsi sous pression. La pression dans la tuyauterie
peut être rétablie rapidement et sans
surcharge au démarrage. Lorsque la
pression appropriée est atteinte, la soupape s’ouvre, maintenant la pression de
service du/des sécheurs(s) et du/des
filtre(s) constante, assurant la qualité
d’air comprimé requise et permettant en
même temps d’économiser l’énergie.
Rédacteur: Klaus Dieter Bätz
Contact: [email protected]
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