Podor Rive gauche - Auberge du Tékrour
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Podor Rive gauche - Auberge du Tékrour
Le retour : Compte tenu de la distance entre Donaye et Podor (11km), il est préférable de faire le voyage retour en voiture ou en calèche. Pour ce faire, il faut organiser le retour à l’avance, donner rendez-vous au chauffeur et, autant que possible, disposer d’un téléphone pour appeler l‘Auberge. Association Podor rive gauche Pour aller à Donaye en voiture (11 km) Il faut sortir de Podor par la route de Taredji, puis virer à gauche au carrefour « Ile à Morfil », passer à Diatar, continuer jusqu’au panneau « Donaye », situé juste avant le carrefour Mboyo, à gauche/Guédé village, à droite, piquer à gauche vers la forêt située à 300 mètres, dans laquelle on aperçoit quelques maisons et l’école, entrer dans le village en sautant une diguette et aller jusqu’à la place au bord du fleuve, caractérisée par la présence d’un palmier à trois branches. Retour en calèche ou voiture Fiche sentier n°2 Randonnée pédestre à Donaye Aller par le bord du fleuve : 11 km, durée 3 heures Retour par la piste : 11 km, durée 15 mn en voiture ___ Informations particulières Pour visiter le village, il est bon de s’attacher les services d’un villageois pour être mieux guidé et gérer les nombreux enfants qui s’accrochent aux visiteurs. Le guide recommandé est Bocar Diop, par ailleurs agriculteur et pêcheur. Sa maison est située au bord du fleuve, sur la place principale, dans la partie Est du village, donc de l’autre côté de l’entrée par laquelle on arrive à pieds. Pour déjeuner sur la natte, chez l’habitant, il faut commander le repas au moins un jour à l’avance. Il est conseillé de commander du riz au poisson ou du poisson yassa, sachant que riz et poisson sont produits localement. On peut faire un tour de pirogue en prévenant le piroguier à l’avance. Pour l’organisation de la randonnée et la visite, contacter l’Auberge du Tékrour 33 965 16 82 et 77 526 52 00 (Abel Ndong) ………………………………………………………………………………………………………… Ou directement : Pour les repas : Mme Gadio : 77 913 43 29 Pour la pirogue : Thierno Sarr : 77 554 16 86 Pour le guide : Bocar Diop : 77 898 12 44 Fiche réalisée en collaboration avec le Service des Eaux et Forêts de Podor, dans le cadre du projet de balisage de sentiers www.podor-rivegauche.com Donaye Walo Le village de Donaye Walo est situé dans une courbe du fleuve Sénégal, à 11 km de Podor. Le vieux village, d’assez grande taille, comptait une bonne centaine de maisons toutes construites en terre, en adobe ou briques de terre, et ce, sur une bute, ce qui les tenait à l’écart des crues annuelles du fleuve Sénégal. Les habitants avaient l’habitude de partager leur temps entre Donaye Walo, le village au bord du fleuve, et Donaye Taredji, situé en arrière des zones inondables. Suite à des pluies torrentielles pendant l’hivernage 1999, les responsables du barrage de Manantali ont été contraints de faire un délestage important qui provoqua une très forte crue en aval du barrage, inonda la partie Sud de l’ile, à Saint Louis, puis, après fermeture du barrage de Diama, provoqua un reflux violent dans les villages en amont jusqu’à ouvrir une brèche dans la digue de protection du village de Donaye, une nuit de septembre. Les maisons construites (à tort) dans la plaine furent envahies par les eaux et partiellement détruites. La population se réfugia en pleine nuit dans les maisons situées sur la partie haute du village, puis à Donaye Taredji où, pendant les douze années qui suivirent, la priorité fut donnée au développement du nouveau village : construction d’une case de santé, des écoles primaires et secondaires, réalisation d’un forage et distribution d’eau, etc. Pendant que fondent les maisons du vieux village au fil des pluies d’hivernage, faute d’entretien. La reconstruction du vieux village de Donaye constitue désormais une nouvelle priorité pour ses habitants. Podor rive gauche collabore étroitement à cette tache Guide pour la randonnée pédestre Le sentier démarre à Podor, devant la Maison Guillaume Foy. Prendre à droite en sortant, suivre le quai jusqu’au bout, tourner à droite sur 50 mètres puis à gauche dans la rue qui longe le fleuve. Au bout de la rue, continuer tout droit par le petit sentier qui entre dans le bosquet et longe les jardins maraîchers. Il y a une succession de jardins entre le sentier et le fleuve dont certains visitables. Suivre le sentier au-delà des jardins maraîchers à travers les périmètres irrigués. Veiller à éviter le piège des haies vives et autres clôtures qui empêchent de passer. Il faut se tenir entre la piste, que l’on aperçoit à main droite, et le fleuve, à main gauche, en restant proche des périmètres irrigués. Diatar : on suit les sentiers qui longent le fleuve et s’en écartent légèrement avant d’arriver à Diatar, où l’on entre par le côté Nord/ouest (gauche), la piste, quant à elle, y entrant par le côté Sud. Il y a dans le village, une grosse bâtisse en construction assez impressionnante. Voir à côté de cette bâtisse, la maison en voûte nubienne dont la famille du propriétaire (Malick) est très courtoise et accepte de la faire visiter. Il y a une autre maison en construction juste à côté, en chantier, donc intéressante à voir pour comprendre le principe de la voûte. On sort du village, côté Est, en empruntant la digue qui longe le fleuve et on continue en suivant la piste jusqu’au petit hameau de pêcheurs. Poursuivre le long de la piste en contrebas, sur les sentiers de charrettes, longer les périmètres irrigués puis piquer droit vers le village de Donaye sans suivre le fleuve qui fait une longue boucle vers le Nord, en se tenant entre la piste, à droite, les périmètres irrigués, devant, et une forêt, à gauche, en lisière de laquelle sont construites quelques fermes isolées. On aperçoit en face de soi, dans la plaine, les ruines des maisons détruites en 1999. Donaye : on arrive dans le village par le côté Ouest mais il est conseillé d’aller chercher le guide (Bocar Diop) qui habite de l’autre côté (Ouest), sur la place avec le palmier chandelier, près de l’arbre dont les racines sont hors de terre. On verra dès lors, d’Est en Ouest : les maisons habitées, entretenues par la centaine d’habitants présents dans le village, puis l’école récemment ouverte pour accueillir les enfants de Donaye Walo et des hameaux voisins le vieux village, sur la partie haute, qui constitue un véritable laboratoire sur l’architecture de terre. On comprendra (1) comment les murs sont montés, en adobe (par couches successives de terre mélangée à de la paille) ou en briques de terres, (2) comment ils se dégradent, au regard de la résistance des matériaux utilisés, et (3) comment sont construites les toitures, avec de grosses sections de bois couvert de terre. Il est prévu de créer un centre de documentation sur l’architecture de terre dans l’ancienne maison du chef. la mosquée omarienne, construite vers 1870 par les descendants de Cheikh Omar Tall. Elle est en mauvais état et nécessite une restauration rapide, avec un enduit dont il reste à imaginer la texture pour la protéger. le cimetière majestueux et imposant, avec ses tombes recouvertes d’énormes branches d’arbre. Il est bon de ne pas y entrer.