M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, président.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, président. - Merci, Monsieur le Préfet pour ces éclaircissements.
Je suis saisi de deux explications de vote.
Madame Marie-Laure HAREL, vous avez la parole.
Mme Marie-Laure HAREL. - Merci, Monsieur le Maire.
Nous allons nous abstenir. Je tenais à apporter une petite clarification parce qu’il n’est pas question qu’on
défende notre position de vote en disant qu’on est contre les circulations douces, contre les piétons et contre les
vélos, etc., mais il y a simplement plusieurs choses.
D’abord, vous partez d’un postulat qui reste à démontrer : réduire la vitesse pourrait réduire les pollutions,
mais cela peut aussi être source d’embouteillages et de bouchons et donc augmenter les pollutions. On peut le
voir d’une autre manière.
Deuxièmement, M. le Préfet vient lui-même de donner peu d’espoir quant à cette étude de faisabilité
technique, puisque vous venez de le souligner, il y a, y compris dans le Marais dans le 3e et le 4e
arrondissements, des axes de circulation très stratégiques que sont d’abord les grands boulevards, comme le
boulevard du Temple, des Filles du Calvaire, Saint-Martin et Beaumarchais, des rues qui sont aussi sinon très
stratégiques, comme la rue Saint-Martin, la rue Turbigo. Vous venez de le dire vous-même, réduire
drastiquement la vitesse sur ces axes contribuerait à les engorger et à congestionner davantage encore le centre
de Paris.
Pour terminer, puisque vous utilisez aussi comme justification la question des fortes affluences de piétons,
sur ces grands axes stratégiques encore une fois, non seulement la fluidité de la circulation est nécessaire mais
on ne peut pas dire que ce soient des zones où circulent les piétons ; on ne les trouve pas au milieu des grands
boulevards.
Donc, nous allons nous abstenir en attendant l’impact qui ressortira de cette étude de faisabilité technique
mais qui laisse en tout cas peu d’espoir à ce stade.
M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, président. - Merci, Madame HAREL.