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Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Kenya - Besoin de planification familiale non satisfait, 2008-2009 Au Kenya, une femme mariée sur quatre présente un besoin de planification familiale non satisfait; cette proportion est inchangée depuis 2003. Les taux de besoin les plus élevés sont observés dans les régions de Nyanza et de la vallée du Rift ; ils demeurent élevés dans les milieux ruraux (27 pour cent), parmi les femmes non scolarisées (26 pour cent) et parmi les plus pauvres (38 pour cent). L'investissement dans des programmes de santé qui répondent aux besoins de planification familiale permettrait d’endiguer la croissance démographique, d’améliorer la santé et le bienêtre des femmes et des familles et de réduire la vulnérabilité aux impacts du changement climatique. Les décideurs politiques du Kenya sont de plus en plus conscients de l’importance que représente la revitalisation des programmes de planification familiale si le pays veut atteindre les objectifs de sa stratégie de développement national, Vision 2030. Définition: Le besoin de planification familiale non satisfait est déterminé dans les enquêtes sur les ménages de grande envergure. Sur la base d’un échantillon national représentatif, les femmes mariées qui ne désirent pas avoir d’enfant durant les deux prochaines années et qui ne pratiquent pas de méthode contraceptive sont considérées avoir un besoin de planification familiale non satisfait. Les femmes qui ne désirent plus avoir d’enfants du tout sont incluses dans cette catégorie. Les enquêtes sont effectuées dans le cadre du projet d’Enquêtes démographiques et de santé de MEASURE DHS. Pour plus de détails sur la méthodologie employée, voir : http://www.measuredhs.com/aboutsurveys/dhs/methodology.cfm Source: Kenya National Bureau of Statistics (KNBS) et ICF Macro. 2010. Kenya Demographic and Health Survey 2008-09. Calverton, Maryland: KNBS et ICF Macro. Government of the Republic of Kenya. 2007. Kenya Vision 2030: The Popular Version. Nairobi: The National Economic and Social Council of Kenya. Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Kenya – Taux de prévalence contraceptive, 2008-2009 La pratique des méthodes contraceptives modernes est en hausse depuis quelques années, passant de 33 pour cent des femmes mariées en 2003 à 39 pour cent en 2008-09. Le taux de prévalence contraceptive est extrêmement faible dans la province du Nord-est, où seulement 3,5 pour cent des femmes mariées pratiquent une méthode moderne et où les femmes ont en moyenne six enfants. La besoin de programmes de santé aptes à délivrer efficacement la contraception dans tout le Kenya reste important, au sein de certains groupes en particulier : 17 pour cent des femmes pauvres seulement, et 12 pour cent de celles sans éducation formelle, pratiquent la contraception moderne. Définition: Le niveau courant de la pratique contraceptive est déterminé dans les enquêtes sur les ménages de grande envergure ; il représente une mesure de la pratique contraceptive effective au moment de l’enquête. Cette mesure concerne les femmes mariées qui pratiquent la contraception moderne. Les méthodes modernes incluent le préservatif, la pilule contraceptive, le stérilet/DIU, les injectables, les implants, le diaphragme, la mousse et la gelée contraceptive, la méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée, la stérilisation féminine, la stérilisation masculine, les méthodes modernes propres au pays et les autres méthodes contraceptives modernes citées par les répondantes. Source : Kenya National Bureau of Statistics (KNBS) et ICF Macro. 2010. Kenya Demographic and Health Survey 2008-09. Calverton, Maryland: KNBS et ICF Macro. Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Kenya – Indice de fécondité, 2008-2009 Vers la fin des années 1970, l’indice synthétique de fécondité du Kenya était d’environ huit enfants par femme. Cet indice a enregistré une baisse régulière jusqu’à ce qu’il atteigne environ cinq enfants par femme dans les années 1990, où il sembla alors atteint un plateau. En 2008-09, le nombre moyen d’enfants par femme s’est remis à baisser légèrement pour tomber à 4,6. Les moyennes nationales masquent d’importantes différences entre différents groupes. En moyenne, les femmes des milieux ruraux ont 2,3 enfants de plus que celles des milieux urbains, comme en témoignent les différences de fécondité interprovinciales : les habitantes de Nairobi ont en moyenne 2,8 enfants, alors que celles de la province du Nord-est en ont en moyenne 5,9. Le niveau d’éducation et la richesse affectent aussi la fécondité : les mères non scolarisées ont deux fois plus d’enfants que celles dotées pour le moins d’une certaine éducation de niveau secondaire ; de même, les femmes pauvres ont en moyenne quatre enfants de plus que celles du quintile de richesse le plus élevé. Définition: L’indice synthétique de fécondité est le nombre total de naissances qu’aurait une femme à la fin de sa vie féconde si elle avait durant ces années une fécondité conforme aux taux actuellement observés à chaque âge. Source: Kenya National Bureau of Statistics (KNBS) et ICF Macro. 2010. Kenya Demographic and Health Survey 2008-09. Calverton, Maryland: KNBS et ICF Macro. Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Kenya – Facteurs de risques climatiques Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Les catastrophes liées au climat telles que sécheresses, inondations et glissements de terrain représentent un risque considérable, surtout en ce qui concerne les populations les plus pauvres et les plus vulnérables du Kenya. Comprendre où ces risques se posent les uns par rapport aux autres et face aux populations grandissantes sera essentiel à l’élaboration de plans d’adaptation et de développement aptes à minimiser la vulnérabilité aux conditions climatiques changeantes. Définitions : Glissement de terrain : Les données relatives aux glissements de terrain reflètent la tendance naturelle du sol au glissement ou à l’avalanche. L’indice de risque repose sur un modèle développé par l’Institut géotechnique norvégien (IGN) ; il incorpore des données de pente, d’humidité du sol, de précipitation, de sismicité, de température et d’élévation. Sécheresse : Fréquence et répartition des sécheresses de 1980 à 2000. Pour identifier les sécheresses, les chercheurs associés au Center for Hazards and Risk Research ont comparé les précipitations mensuelles moyennes de ces 20 années à une mesure standardisée de déficit ou d’excédent pluviométrique représentant la variation saisonnière des précipitations durant la même période. Une sécheresse est considérée avoir eu lieu lorsqu’un déficit pluviométrique mensuel est inférieur ou égal à 50 pour cent de sa valeur médiane à long terme pendant au moins trois mois consécutifs. Les déserts et les périodes sèches sont exclus de l’ensemble de données et ne sont dès lors pas considérés en termes de fréquence ou de répartition des sécheresses. Inondations : Fréquence et répartition des inondations de 1985 à 2003. Les données d’une liste mondiale d’événements d’inondation extrêmes ont été converties en grille de 2,5 x 2,5 minutes. Le nombre d’événements tombés dans chaque cellule a été enregistré pour obtenir une fréquence d’événements par cellule. Cartographie des Hotspots Démographiques et du Changement Climatique: Kenya Classification des données : Les chercheurs associés au Center for Hazards and Risk Research ont classifié les ensembles de données mondiales des fréquences de sécheresse et d’inondation en déciles, formant ainsi 10 classes contenant chacune un nombre à peu près égal de cellules. Ils ont classifié les données de glissement de terrain en zones classées de un à neuf, la valeur neuf représentant le plus haut risque de glissement. Ils ont ensuite éliminé toutes les valeurs à indice quatre ou inférieur, jugeant ces risques négligeables. Pour rendre la surface des données compatible avec les autres ensembles de données de risques, les classes restantes (cinq à neuf) ont été augmentées d’une unité de sorte que les données de glissement de terrain aient une étendue de six à dix. Les cartes dressées pour chaque facteur de risque groupent les données selon les catégories de risque faible, moyen et élevé. La première comprend les valeurs de un à trois ; la seconde, celles de quatre à sept et la troisième, celles de huit à dix. La carte de risque climatique finale présente chacun des facteurs sur une même carte, mais est limitée aux valeurs de données considérées élevées (huit à dix). Source : Landslide, Drought and Flood Frequency and Distribution Datasets, 2005. Palisades, NY: Center for Hazards and Risk Research, Columbia University.