La centrale nucléaire de Dampierre-en
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DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly Une production d’électricité au cœur de la région Centre N’imprimez ce message que si vous en avez l’utilité. EDF – Centrale de Dampierre-en-Burly BP 18 45570 Ouzouer-sur-Loire Fil Twitter : EDFDampierre SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris www.edf.fr CONTACTS Presse Aurélie FOLLENFANT – 02 38 29 70 13 e-mail : [email protected] Claire AZROU – 02 38 29 70 44 La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly e-mail : [email protected] 1 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DE DAMPIERRE-EN-BURLY Date de mise en service Production 2014 Nombre d’unités de production Puissance totale Effectif total 23 mars1980 (unité de production N°1) 23,2 milliards de kWh 4 unités 4 x 900 MW 1378 salariés EDF 450 salariés d’entreprises permanentes Une production d’électricité au cœur de la région Centre 2 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Communiqué de presse – bilan 2014 Produire un KWh sûr, propre et compétitif en toute transparence La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly constitue un atout essentiel pour répondre aux besoins de la consommation d’électricité en France. En 2014, elle a produit 23,2 milliards de kWh soit 7 fois la consommation du Loiret (45). La sûreté a constitué, cette année encore, la première des priorités pour les équipes de la centrale de Dampierre-enBurly. En soutien à cet engagement, la centrale a consacré 185 500 heures à la formation des équipes et organisé 7 exercices de gestion d’un événement. En 2014, l’Autorité de sûreté nucléaire a réalisé 20 inspections et la centrale a déclaré 3 événements de niveau 1 et 28 écarts (classés au niveau 0 de l’échelle INES). Marquée cette année par la fin des visites décennales, la centrale a investi 20 M€ pour le maintien exemplaire de ses installations. En outre, elle contribue à la fiscalité locale à hauteur de 13,7 millions d’euros, dont 6,6 millions d'euros pour la seule taxe foncière. Elle emploie 1378 salariés EDF et 450 salariés permanents d’entreprises prestataires. Lors des arrêts programmés, jusqu’à 1500 personnes rejoignent ces équipes sur le site. Ces chiffres témoignent de son rôle social et économique majeur de la Région Centre. La sécurité des personnes intervenant sur les installations, qu’elles soient EDF ou d’entreprises extérieures, constitue une exigence constante. En 2014, le taux de fréquence d’accidents (c’est-à-dire le nombre d’accidents par million d’heures travaillées) s’est amélioré par rapport à 2013 (TF : 3,68). De même, les rayonnements auxquels pouvaient être exposés certains de ses salariés font l’objet d’un contrôle strict. La dosimétrie collective (c'est-à-dire la dose moyenne reçue par mille travailleurs) s’est élevée à 0.42 H.Sv. En 2014, aucun intervenant n’a dépassé 14 mSv / an, la réglementation fixant la limite d’exposition pour les travailleurs du nucléaire à 20 mSv / an. Le respect de l’environnement est toujours placé au cœur des préoccupations des équipes de la centrale de Dampierreen-Burly. 20 000 analyses environnementales ont été effectuées en 2014. Les rejets de la centrale sont restés faibles et bien en deçà des limites autorisées. Par ailleurs, la centrale a recyclé ou valorisé 97% de ses déchets conventionnels. Tout en continuant à faire de la sûreté, la première de ses priorités, et à améliorer en permanence ses performances, la centrale de Dampierre-en-Burly se prépare aujourd’hui à un nouveau défi : renouveler ses compétences. En 2014, elle a accueilli 94 nouveaux embauchés (soit plus de 600 recrutements depuis 2007) et 31 apprentis. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 3 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 SOMMAIRE 1. La centrale de Dampierre-en-Burly au sein du parc nucléaire français 5 2. La sûreté nucléaire, notre priorité absolue 7 Une activité réglementée et contrôlée en permanence 7 Les engagements d’EDF suite à l’accident de Fukushima 8 Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics 9 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien 10 4. Préparer l’avenir du site 12 Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs 12 Des investissements pour préparer l’avenir 12 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs 13 Le choix du recyclage du combustible usé 13 Le MOX, un combustible issu du recyclage 13 5. La centrale de Dampierre-en-Burly, un acteur économique local incontournable 14 Des retombées économiques importantes 14 Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap 14 Des partenariats forts avec les acteurs locaux 14 6. Une information continue du public 15 Chiffres clés 2014 17 7. Dates clés 18 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 4 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 1. La centrale de Dampierre-en-Burly au sein du parc nucléaire français La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly est située dans la commune du même nom dans le département du Loiret. Composée de 4 unités, elle produit en moyenne 23 MWh par an, soit 6% de la production nucléaire française. Quotidiennement, ce sont plus de 1800 hommes et femmes qui œuvrent à la production en toute sureté d’une électricité compétitive et faiblement émettrice de CO2. Les 58 réacteurs français actuellement en exploitation appartiennent à la même technologie appelée réacteurs à eau pressurisée (REP) et déployée dans l’hexagone entre 1977 et 1999. La centrale de Dampierre-en-Burly fait donc partie d’un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer d’un retour d’expérience important, applicable à l’ensemble des sites. En 2014, le parc nucléaire français a produit 415,9 milliards de kWh. La centrale de Dampierre-enBurly a, quant à elle, produit 23,2 milliards de kWh, soit près de 5,6 % de la production nucléaire française d’EDF - Près de 4,3% de la production totale d’électricité en France Une production d’électricité au cœur de la région Centre 5 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 6 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 2. La sûreté nucléaire, notre priorité absolue La centrale de Dampierre-en-Burly dispose d’une équipe en charge de la sûreté comptant près de 400 personnes et de 12 ingénieurs qui s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire sont respectées. Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. De plus, chaque année, les 1378 salariés de la centrale de Dampierre-en-Burly consacrent 185 500 heures à leur formation dont 20 000 heures sur simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations, de la plus simple à la plus complexe. La culture de sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en permanence grâce à un investissement important dans la formation. Une activité réglementée et contrôlée en permanence Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Dampierre-en-Burly est soumise aux contrôles vigilants et permanents de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire. L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN » et désormais intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative indépendante. En 2014, 20 inspections ont été réalisées sur la centrale de Dampierre-en-Burly, dont 6 de façon inopinée. Ces inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place. De plus, les centrales nucléaires d’EDF sont régulièrement évaluées au regard des meilleures pratiques internationales par les inspecteurs et experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans le cadre des évaluations appelées OSART (Operational Safety Review Team). La centrale de Dampierre-en-Burly va connaître une inspection de ce type en 2015. Dans le prolongement du programme OSART, EDF a fait l’objet en 2014 d’une inspection de sûreté portant les services centraux, appelée Corporate Osart. Visant à évaluer comment l’impératif de sûreté est intégré dans l’organisation de l’exploitant, l’inspection a permis d’identifier 17 bonnes pratiques susceptibles de devenir de futurs standards internationaux et n’a révélé aucun écart par rapport aux standards existants. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 7 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Une exploitation transparente Tous les événements ayant trait à l’exploitation survenus à la centrale de Dampierre-en-Burly, sont déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale). L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à celui de Fukushima En 2014, la centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré 28 événements de niveau 0, 3 évènements de niveau 1. Les engagements d’EDF suite à l’accident de Fukushima Au lendemain de l’accident de Fukushima, en mars 2011, les centrales nucléaires françaises ont fait l’objet d’évaluations complémentaires de sûreté, visant à examiner la robustesse des installations face à des situations extrêmes, dépassant en termes d’intensité l’accident de Fukushima. A l’issue de ces évaluations, menée par EDF et confrontées aux inspections indépendantes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, le régulateur a jugé satisfaisant le niveau de sûreté des installations. Sans délai, EDF a engagé un plan d'actions visant à mettre en œuvre les améliorations demandées par l’ASN pour faire face aux situations parmi les plus improbables. S’étalant sur plusieurs années, ce programme comprend notamment : la mise en place de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir 2 réacteurs. 4 bases ont été installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey qui sont déjà partiellement opérationnelles. A ce jour, la FARN est en capacité d’intervenir de façon simultanée sur 4 réacteurs d'un site. L’objectif pour 2015 est d’étendre cette capacité à un site de 6 réacteurs. Ainsi, tous les sites nucléaires français d’EDF seront couverts par le dispositif. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 8 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple de séisme de période de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les réacteurs d'un site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016. L'installation d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs avant 2018. Le principe est de disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des 2 alimentations externes et des 2 alimentations internes déjà existantes. Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des unités de production à partir de l’atteinte de 40 ans d’exploitation. Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics En 2014, 7 exercices ont été organisés à la centrale pour tester les organisations et apporter des améliorations. Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation : le Plan d’urgence interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF. le Plan particulier d’intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque de rejets. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 9 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien La recherche d’amélioration continue en matière de respect de l’environnement constitue un engagement majeur pour la centrale de Dampierre-en-Burly. Toutes les nuisances potentielles des centrales nucléaires – radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès leur conception. Préalablement à la construction des centrales, EDF a réalisé, pour chacun de ses sites, un bilan radio écologique initial qui sert de référence pour les contrôles réalisés tout au long de l’exploitation. Ces derniers sont permanents et encadrés par une réglementation stricte. Chaque année, EDF fait réaliser par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio écologique et hydro biologique afin de suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes. En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires a obtenu la certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly a obtenu sa certification en 2004 et a passé avec succès son audit de suivi ou de renouvellement en 2014. 25 personnes au sein de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly travaillent en permanence à la maîtrise des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site. Les contrôles réalisés par les équipes de la centrale sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens. En 2014, à la centrale de Dampierre-en-Burly, environ 20 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous des limites annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet http://dampierre.edf.com. Contrôle permanent des rejets Surveillance de l’environnement Depuis le 1er février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc.), la centrale de Dampierre-en-Burly transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données sont disponibles sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 10 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements environnementaux survenus à la centrale de Dampierre-en-Burly, sont déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et rendus publics. En 2014, la centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré 4 évènements environnementaux. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 11 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 4. Préparer l’avenir du site Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins quarante ans. C’est l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui, après analyses et examens, se prononce sur la poursuite d’exploitation pour 10 années supplémentaires à l’issue des visites décennales. La visite décennale intègre une réévaluation et un réexamen de sûreté afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le niveau de sûreté de l’installation. Les visites décennales, déterminantes pour la poursuite de l’exploitation de chacun des réacteurs de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly, ont eu lieu en 2011 pour l’unité de production N°1, en 2012 sur le réacteur N°2, en 2013 pour le réacteur N°3 et en 2014 pour le réacteur N°4. Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois, pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les installations : l’arrêt pour simple rechargement du combustible la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi à un important programme périodique de maintenance. la visite décennale, qui conclut des contrôles approfondis et réglementaires des principaux composants que sont la cuve du réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur. Des investissements pour préparer l’avenir En 2014, la centrale de Dampierre-en-Burly a investi plus de 40 millions d’euros, ce qui permet de conserver en permanence les installations dans un état optimum pour un fonctionnement en toute sûreté. Parmi ces investissements, l'Epreuve Hydraulique du Circuit Secondaire Principal de la Tranche 2, l'Epreuve Hydraulique du Circuit Primaire Principal et l'Epreuve Enceinte de la Tranche 4, le bâtiment de la Force d’Action Rapide du Nucléaire, le bâtiment du 2ème simulateur, la finalisation du parking Est. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 12 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs L'exploitation de la centrale de Dampierre-en-Burly, comme toutes les centrales nucléaires, génère des déchets radioactifs qu'elle gère avec la plus grande rigueur : des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les 30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets. des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et 4% de déchets non recyclables. Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur l’ensemble du parc, depuis 1985. Le choix du recyclage du combustible usé La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et plutonium). Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire de nouveaux combustibles et d’autre part ; d’isoler les déchets radioactifs, non recyclables, et de les conditionner sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2014, 82 tonnes de combustible usé ont ainsi été traitées pour la centrale de Dampierre-en-Burly. Le MOX, un combustible issu du recyclage Le MOX (pour « Mixed OXides » ou « Mélange d’OXydes ») est fabriqué à partir d’oxyde de plutonium, issu du traitement du combustible nucléaire « usé », retiré des réacteurs après 4 à 5 années d’utilisation. Le traitement chimique du combustible usé permet de séparer les déchets non-recyclables (4 % du combustible usé) des matières recyclables – l’uranium (95%) et le plutonium (1%). Le MOX contribue à recycler les matières valorisables issues du traitement du combustible usé et à économiser les ressources d’uranium naturel. Le MOX « usé » constitue ensuite une réserve énergétique qui sera nécessaire pour le démarrage des réacteurs de Génération IV. La centrale de Dampierre-en-Burly compte parmi les 24 réacteurs du parc français (Tricastin 1 à 4, Dampierre 1 à 4, Gravelines 1 à 6, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 à 4 et Chinon 1 à 4) à utiliser ce combustible. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 13 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 5. La centrale de Dampierre-en-Burly, un acteur économique local incontournable Des retombées économiques importantes Dès le lancement des chantiers en 1976, la centrale de Dampierre-en-Burly a participé au développement du tissu économique du bassin du giennois et du département Loiret. Actuellement 1378 salariés EDF travaillent sur site, ainsi que 450 salariés permanents d’entreprises prestataires, tout au long de l’année. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires lors des arrêts pour maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt. Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, plus d’une trentaine en 2014: à titre d’exemple, les marchés passés avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 20 millions d’euros. De plus, la centrale contribue à la fiscalité locale à hauteur de 13,7 millions d’euros, dont 6,6 millions d'euros pour la seule taxe foncière. Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap La centrale de Dampierre-en-Burly assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 600 depuis 2007 (52 en 2008, 39 en 2009, 96 en 2010, 97 en 2011, 107 en 2012, 109 en 2013, 94 en 2014) et prévoit de réaliser encore une centaine d’embauches au cours de l’année 2015. Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 31 apprentis ont été accueillis en 2014 sur la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque année une centaine de stagiaires. La centrale de Dampierre-en-Burly s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail : en 2014, 4 personnes ont bénéficié d’un contrat d’apprentissage, d’un stage scolaire ou d’une embauche. Des partenariats forts avec les acteurs locaux La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de tous les partenaires locaux. La centrale de Dampierre-en-Burly renforce notamment son soutien au secteur protégé : auprès de l’AS handisport Montargois en particulier avec Murielle Lambert, sacrée championne de France à huit reprises et championne d'Europe en 2010 de handbike, auprès de Lions club Sully/Gien avec le soutien aux jeunes malades d’un cancer, à Electriciens sans Frontière (ESF) pour mener des projets au Bénin, à Haïti, au Téléthon avec un record de don de plus de 80 000 euros en 2014… Une production d’électricité au cœur de la région Centre 14 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 6. Une information continue du public La centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son actualité : Le centre d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et des conférences pour les scolaires y sont données. En 2014, 4375 personnes ont bénéficié d’une information sur le nucléaire au sein du centre d’information du public de la centrale et 2625 ont pu prolonger la visite par une découverte des installations. Tout au long de l’année, plusieurs journées à thème sont organisées, souvent en lien avec les associations locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et sensibiliser aux activités liées à la production d’électricité. (Fête de la science, Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique, Fête de la nature, etc.). L’actualité du site nucléaire de Dampierre-en-Burly, comme celle de tous les autres sites, est disponible sur les pages dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com Le fil Twitter @EDFDampierre permet de suivre en temps réel l’actualité de la centrale de Dampierre-en-Burly. La centrale met aussi à disposition des riverains un numéro vert pour se tenir informé de l’actualité de la centrale, des modalités d’accès pour la visiter et pour poser des questions sur son fonctionnement, 7 jours sur 7 : 0800 201 299. Chaque mois, une lettre d’information, Actualités & Environnement, est envoyée aux médias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 15 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale de Dampierre-en-Burly sur le site internet www.edf.com. La centrale participe également à la commission locale d’information (CLI). Cette instance rassemble élus, représentants des autorités publiques, experts en sûreté, représentants des milieux industriels et associations de protection de l’environnement, elle constitue un lieu d’échanges et de relais de l’information auprès du grand public. Une production d’électricité au cœur de la région Centre 16 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 Chiffres clés 2014 Site Nombre de réacteurs en service : 4 Nombre de réacteurs en déconstruction : 0 Production Energie nette produite en milliards de kWh : 23,2 Part dans la production française d’énergie nucléaire : 5,6% Effectifs Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents) : 1378 Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts : 500 à 1500 Salariés permanents d’entreprises locales : 450 Embauches : 94 Apprentis : 31 arrivés en 2014 pour un total de 55 Age moyen de l’effectif : 38,5 Retombées socio-économiques Taxe sur les installations nucléaires : 31 480 K€ Cotisation foncière des entreprises (CFE) : 7 034 K€ Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux : 11 011 K€ Redevance sur l’eau : 5 161 K€ Cotisation sur la valeur ajoutée : 2 524 k€ Contribution à l'Institut de Radioprotection de Sûreté Nucléaire (IRSN) 2 812 K€ Redevance voie navigable : 0 K€ Taxe foncière : Autre redevances : 6 635 K€ 2 110 K€ (dont 1 642 K€ de taxe sur les salaires) Sûreté Inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : 14 programmées + 6 inopinées Investissements de maintenance : 20 M€ Entraînements des équipes de gestion d’un événement : 7 Heures de formation : 185 500 Sécurité Nombre d’accidents en service avec arrêt de travail : 17 Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures (par millions d’heures de travail) : 3,68 Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 ou plus 3 Environnement Prélèvements et analyses : 20 000 Evènements significatifs pour l’environnement 4 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 17 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 7. Dates clés 19 juillet 1974 Démarrage du chantier de construction 1975 Construction des premiers bâtiments : bâtiment combustible, bâtiment réacteur, salle des machines 1976 Construction des premiers aéroréfrigérants 25 août 1977 Arrivée de la cuve du réacteur de l’unité de production 1, construite par Framatome 23 mars 1980 Mise en service de l’unité de production n°1 10 décembre 1980 Mise en service de l’unité de production n°2 30 janvier 1981 Mise en service de l’unité de production n°3 18 août 1981 Mise en service de l’unité de production n°4 1985 La production atteint en septembre 100 milliards de kWh 1990 Remplacement des générateurs de vapeur de l’unité de production n°1 à l’occasion de sa visite décennale (la visite décennale est un arrêt de l’installation qui permet de contrôler en profondeur ses divers composants après 10 ans d’exploitation) 1991 Visite décennale de l’unité de production n°2 1992 Visite décennale de l’unité de production n°3 1993 Visite décennale de l’unité de production n°4 Expertise des couvercles de cuves (action nationale de contrôle) 1994 Production de 300 milliards de kWh 1995 Début des opérations de remplacement des générateurs de vapeur de l’unité de production n°3 (terminé en 1996) 1996 Inspection internationale de l’AIEA Août 2002 Deuxième visite décennale de l’unité de production n°2 Avril 2003 Visite décennale de l’unité de production n°3 avec chantier de rénovation de l’aéroréfrigérant Mars 2004 Deuxième visite décennale de l’unité de production n°4 Juin 2004 Mise en service du simulateur, centre de formation et d’entraînement des équipes de conduite Déc 2004 – mars 2005 Remplacement des trois générateurs de vapeur de l’unité de production n°2 Juillet 2007 Certification OHSAS 18001(management de la sécurité au travail), Avril-août 2008 Remplacement des trois générateurs de vapeur de l’unité de production n°4 Avril 2008 Cap des 600 Twh produits par la centrale 2010 Evaluation globale de sûreté (EGS) menée par l’inspection nucléaire d’EDF Joint peer review (JPR) : évaluation réalisée par des pairs de différents pays 2011 Visite décennale de l’unité de production 1 2012 Visite décennale de l’unité de production 2 2013 Visite décennale de l’unité de production 3 2014 Visite décennale de l’unité de production 4 Une production d’électricité au cœur de la région Centre 18 DOSSIER DE PRESSE 05/02/2015 CONTACTS EDF – Centrale de Dampierre-en-Burly BP 18 45570 Ouzouer-sur-Loire Fil Twitter : EDFDampierre SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris Presse Aurélie FOLLENFANT – 02 38 29 70 13 e-mail : [email protected] Claire AZROU – 02 38 29 70 44 e-mail : [email protected] www.edf.fr Une production d’électricité au cœur de la région Centre 19