Cafpi invite à penser l`avenir Immobilier en Moselle-Est

Transcription

Cafpi invite à penser l`avenir Immobilier en Moselle-Est
Cafpi invite à penser l’avenir
Immobilier en Moselle-Est
Par la rédaction de LA SEMAINE • • 07/12/2009 à 17h03
Une salle du Burghof où avaient pris place bon nombre de professionnels de l’immobilier de
Moselle-Est. La volonté pour Cafpi, spécialiste en prêts immobilier, de dresser un état des
lieux sur le marché immobilier du Bassin houiller. Au côté du directeur général adjoint,
Philippe Taboret se sont succédé plusieurs intervenants.
Après l’effondrement enregistré l’année dernière, c’est visiblement un tableau un peu plus
nuancé qui est dressé aujourd’hui. Le ralentissement est conséquent comme l’a confirmé Me
Schaub, délégué régional de l’Institut notarial du droit immobilier. «Pour les maisons
anciennes, au niveau national, on a observé une baisse de 40% du volume des transactions
entre juin 2008 et fin mai 2009. Le prix moyen des maisons anciennes s’établit désormais à
133 000 euros pour le secteur de Forbach, à 174 000 euros pour celui de Sarreguemines et à
148 000 pour Saint-Avold.»
Un tassement du marché à remettre en perspective avec «un marché des appartements anciens
en Moselle qui a connu une croissance de 33 % sur 5 ans.» La multiplication des dispositifs
d’aides doit cependant faciliter l’accession à la propriété. «Le prix du foncier bâti reste élevé
sur le territoire communautaire», a analysé Laurent Kalinowski, (notre photo) le président de
l’intercommunalité forbachoise avant de souhaiter que le programme local de l’habitat puisse
permettre l’accession à des loyers modérés.
Le logement est un préalable
Vice-président du Conseil Régional, Michel Obiegala s’est lui livré à un exercice
d’anticipation résolument optimiste. «Le départ à la retraite de la génération du baby-boom
pourrait entraîner la réémergence d’une classe moyenne. Les salaires qui connaissent
aujourd’hui une stagnation pourraient alors augmenter.» Selon l’élu, une modification
d’importance. «L’habitat était autrefois considéré comme consécutif d’une implantation
économique. Aujourd’hui, il est considéré comme un préalable. Par ailleurs, à moyen terme,
des investisseurs étrangers, allemands ou hollandais par exemple, seront prêts à investir dans
des secteurs comme les nôtres.» Un marché de plus en plus pérméable à «de nouveaux
comportements comme ceux liés à la rupture culturelle du développement durable.»