Aide et conseils pour consommateur de cannabis et leur entourage
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Aide et conseils pour consommateur de cannabis et leur entourage
Journal des usagers 2 d’une série de 2 sur l’alcool Aide et conseils pour consommateur de cannabis et leur entourage Tiré de : www.stop-alcool.ch Juillet 2012 En quoi consiste la co-dépendance ? On appelle « co-dépendance » un ensemble de comportement adopté par l'entourage (famille, amis, parfois même les collègues, employés, employeurs, etc.) pour faire face à la dépendance de leur proche. Cette manière d'agir part d'un bon sentiment, d'un besoin d'aider l'autre, malheureusement elle ne résout souvent pas la situation. Au contraire, elle peut littéralement épuiser les ressources de l'entourage. Quelques exemples de comportements de co-dépendance : Tendance à l'obsession : l'entourage va être à son tour obsédé par la substance, non pas par envie de consommer, mais par inquiétude pour la personne dépendante. Envie de contrôler : on est tenté de vouloir prendre la place de la personne dépendante, par exemple en faisant des choix à sa place, en déresponsabilisant la personne dépendante. Fusion : l'entourage aura une attitude fusionnelle avec la personne dépendante, par exemple en étant présent le plus possible, à outrance. Hyperresponsabilité : l'entourage va se sentir responsable de tous les comportements, les faits et gestes (en particulier négatifs) de la personne dépendante. Hyperadaptation : l'entourage modifie peu à peu son emploi du temps, sa manière d'être, de fonctionner, afin de s'adapter de manière extrême à l'imprévisibilité et aux actes de la personne dépendante. Ceci a pour but, par exemple, de se rendre disponible en tout temps. Si l'entourage se met à faire des sacrifices, c'est un signe d'hyperadaptation. Tendance au mensonge : l'entourage peut parfois se mettre à mentir à d'autres (par exemple en téléphonant à l'employeur pour « couvrir » le fait que la personne a consommé de l'alcool, en annonçant une mauvaise grippe, etc.). Cela peut aussi se manifester par le fait d'effacer les traces des conséquences négatives liées à la consommation (objets brisés, tapis souillés, désordre, bouteilles vides, etc.); la personne dépendante ne voit ainsi pas certaines conséquences négatives de sa consommation. Sentiment de culpabilité : l'entourage se met à penser « je ne suis pas assez... », « c'est de ma faute si je n'arrive pas à l'aider ». Sentiment de honte : il alimente l'envie de mentir, de garder le secret sur ce qu'il se passe à la maison. Manque de limites : parfois l'entourage a tendance à prendre le rôle de soignant. Incapacité de dire non : similaire au manque de limite, il est la conséquence d'une peur de décevoir, de perdre la relation. Impossibilité de tenir compte de ses propres besoins : lié au manque de limite, à l'hyperadaptation, à la fusion et à l'obsession décrites ci-dessus. Incapacité à pouvoir déléguer une tâche : la personne co-dépendante a le sentiment qu'elle fait mieux, plus vite, etc. .JE BOIS ET ALORS ? Rôle de la famille Le nombre de personnes qui souffrent de la dépendance à l'alcool ne se limite pas aux seuls consommateurs: l'entourage et les familles sont aussi gravement touchés. Que l'on soit partenaire, enfant, parent, ami-e, collègue de travail ou voisin-e d'une personne dépendante de l'alcool, chacune et chacun peut être, à des degrés différents, concerné-e par ce problème. Les personnes qui vivent dans l'entourage très proche d'une personne dépendante de l'alcool sont particulièrement affectées par le problème. Leur vie quotidienne en est souvent bouleversée aussi bien d'un point de vue pratique et matériel qu'affectif et relationnel. La souffrance est même parfois si importante que l'entourage en devient malade à son tour. Un mécanisme qui entretient la dépendance Lorsqu'on fait partie de l'entourage d'une personne dépendante, il arrive que l'on soit pris dans une sorte d'engrenage, une répétition d'interactions qui entretient la dépendance de la personne qui boit. Progressivement, la personne dépendante comme son proche arriveront à « toucher le fond », c'est-àdire, à une aggravation générale de leur qualité de vie (aggravation de la consommation d'alcool, apparition de problèmes physiques, de troubles psychiques ou de difficultés sociales). L'entourage est donc lui aussi entrainé dans cette spirale et souffre. La relation elle-même peut être mise à mal. … suite à la page 2 D’où cela vient-il ? Je m’engage! Par souci de bien faire, évidemment, mais aussi parce que la personne dépendante induit ce genre de comportement, par une avidité que l'entourage ressent, d'un point de vue relationnel. L'entourage essaie de masquer les conséquences négatives de la consommation, mais ceci n'a pour effet que de renforcer un éventuel déni qui existerait chez la personne dépendante. Celle-ci ne voit alors plus les conséquences négatives de sa dépendance, ce qui va l'empêcher de se confronter aux aspects problématiques, et aura tendance à renforcer le comportement de dépendance. Pour toi conso de la corruption, du désordre et de l’envie de s’enlever la vie. Toi qui me faisais perdre la réalité, qui me faisait faire des psychoses en dehors du monde spirituel, qui me mutilait pour enlever les douleurs que tu me procurais intérieurement. Toi qui, une fois enlevée de mon système, m’a fais voir la VIE, je suis lucide, une boule d’énergie. La réalité je la vois avec ses couleurs, ses formes et sa beauté dans tous les sens du terme. Oui j’ai dû faire des efforts pour te voir disparaître, comme parler de mes sentiments, de manger 3 fois par jour, de vivre mes crises d’anxiété à froid, de te parler dans ma tête pour que tu disparaisse et quitte mon corps. Certes cela n’a pas été facile jusqu’à maintenant mais je m’engage à continuer éternellement. C’est moi maintenant qui veut te voir mourir. Ça fait maintenant 1 semaine que je ne te consomme plus, mes pensées sont vives, grandissent en moi, l’arbre que je suis s’enracine à nouveau. Je sens la terre sous mes pieds, les vibrations terrestres et spirituels redeviennent avec mon MOI, le goût de donner la vie, le goût d’aimer, le goût de m’accepter en tant qu’être de l’univers et de la terre. D’être moi en tant qu’unique et marginal, je m’aime à nouveau. De bâtir un avenir solide, sobre, rempli de bonheur et d’être aimé, à mes côtés… Contre toi je me suis pris en main. Je t’ai joué un tour dans un moment de sobriété, j’ai téléphoné et demandé de l’aide. L’aide m’a été accordée, une oreille a entendu mon cri de détresse contre toi et je suis en voie de guérison aujourd’hui et pour le reste de ma vie, je vais combattre les ennuis que tu vas me redonner à nouveau, je vais me servir des futurs conseils pour ne plus jamais te croiser. Sans toi, je vais pouvoir rebâtir une vie solide et stable. Ma compagnie va enfin pouvoir sourire au monde et je sais que la vie va m’apporter mes yeux voir la vie et les vrais couleurs du monde, mes dons de médium me sont rendus par 10, la joie de vivre et d’accomplir à nouveau m’envahissentt. Mes crises d’angoisse et d’anxiété, etc. diminuent. J’ai faim et je goûte, je respire de nouveau par le nez… Je m’engage mon vieil ennemi à ne plus te rendre visite et me laisser tenter par toi. Tu m’as assez écœuré et je t’en remercie de tout mon cœur. Notre histoire finit ainsi et à jamais… Nicholas J’ai peur de lui en parler... En tant que proche d'une personne ayant un problème d'alcool, il est souvent très difficile de savoir comment se comporter! N'hésiter pas à dialoguer avec des professionnels ou des personnes ayant connu les mêmes difficultés que vous. L'entourage d'un alcoolique est souvent plein de bonne volonté, mais aussi mal informé. Il lui arrive de commettre des erreurs qui peuvent contribuer au maintien de la maladie. Voici les attitudes à éviter: Lui faire des reproches. L'alcoolique est un malade. Il ne viendrait à personne l'idée de reprocher à quelqu'un de souffrir du diabète ou du cancer. Argumenter quand il a bu. Il ne se trouve pas dans son état normal et risque de devenir agressif. Lui dire « Si tu m'aimais tu arrêterais de boire ». Son problème n'a rien à voir avec l'amour qu'il vous porte. Chercher à contrôler sa consommation. Cela ne l'empêchera pas de boire, mais le poussera au contraire à consommer en cachette. Laisser exploser votre colère. Si vous vous montrez hostile à son égard, vous ne pouvez plus l'aider. Se sentant rejeté, il boira de plus belle. Résoudre ses problèmes à sa place. Aussi longtemps que c'est le cas et qu'il se sent protégé, l'alcoolique ne songe pas à se soigner. Accepter ses mensonges en espérant éviter un conflit. Faites-lui comprendre calmement que vous n'êtes pas dupe. Croire à ses promesses. Il voudrait, mais est incapable de les tenir. Dites-lui que pour vous convaincre, il faut des actes, non des paroles. Lui donner des conseils. L'alcoolique est un être dépendant qui se croit indépendant. Il ne supporte pas plus les conseils que les critiques. Se sacrifier pour l'autre. Vous avez le droit de ne pas tout accepter, de poser des limites, de penser à votre propre bien-être. Ne pas rester seul(e) face au problème Votre soutien et votre aide seront déterminants pour que votre proche change sa consommation. Mais n'oubliez pas que vous pouvez, à votre tour, demander de l'aide à des professionnels: ils sauront vous guider ou vous conseiller, c'est leur métier. Il s'agit de ne pas vous épuiser en voulant tout résoudre vous-même, en portant tout le poids de la responsabilité. Les impacts du jeu t Le salon es 012 ... automne 2 l’ à é rt o p re ! ATTENTION Le jeu prend une telle importance pour les joueurs excessifs qu’il en arrive à dominer leur vie. Pour eux et autour d’eux, le problème peut avoir des impacts très sérieux. Il peut entraîner des conséquences graves sur les plans économique, familial ainsi que sur le plan de la santé. Les conséquences du jeu excessif sur le joueur luimême Bien que son comportement puisse avoir des répercussions dans la vie de différentes personnes, le joueur excessif se fait avant tout du mal à lui-même. Voici les effets négatifs que peut lui causer son problème de jeu. Des problèmes de santé mentale Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires. Des problèmes de santé physique Le joueur excessif peut ressentir différents malaises, souvent liés au stress, dont de l’insomnie, des problèmes de digestion, des maux de tête, des douleurs au dos et dans le cou. Des problèmes de toxicomanie Quand le jeu persiste, il arrive que le joueur se lance dans la consommation de tabac, d'alcool et de drogues. Ces abus prennent de l’importance à mesure que le jeu augmente. Des problèmes sociaux Le joueur excessif adopte souvent un comportement problématique qui comprend le mensonge, la manipulation, la violence verbale, émotionnelle et physique ainsi que le retrait des contacts sociaux. Des problèmes financiers Il est fréquent que le joueur excessif doive faire face à une perte de revenu, un endettement accru (utilisation de cartes de crédit, de marges de crédit ou d’autres prêts) et une incapacité de payer les comptes. Des problèmes juridiques Il arrive qu’un joueur excessif pose des gestes contraires à ses valeurs personnelles, comme commettre un acte illégal (vol, fraude, contrefaçon, etc.). Des problèmes à l’école ou au travail Ces problèmes se traduisent par un absentéisme, une perte de productivité et des occasions professionnelles ratées. Tiré de Jeu : aide et référence adolescents/2012020901/ Recettes de Mamie Une des recettes préférées de Mamie: RECETTE POUR UNE MAISON HEUREUSE 4 tasses d’amour 2 tasses de loyauté 6 tasses de foi 2 tasses de tendresse 3 tasses de pardon 6 tasses de compréhension 4 tasses d’amitié 5 cuillérées d’espoir 6 tasses de rire Mélangez soigneusement l’amour et la loyauté. Ajoutez la foi, la tendresse, le pardon, la compréhension, l’amitié et l’espoir. Assaisonnez abondamment de rire et dégustez avec un rayon de soleil. À servir tous les jours Salade de macaroni au thon 2 tasses (500 ml) de macaroni 1 carotte râpée 1 oignon coupé finement 1 branche de céleri en dés 2 conserves (170 g ch.) thon égoutté 3 c. soupe (45ml) de sirop d’érable 1 c. soupe (15ml) de vinaigre blanc 1/3 tasse (125ml) de sauce à salade Set, poivre et persil au goût Faire cuire les pâtes, les égoutter et les rincer à l’eau froide. Mélanger avec tous les autres ingrédients et assaisonner au goût. Bon appétit! Mamie Source: www.recettes.qc.ca Pour rejoindre le commissaire aux plaintes et à la qualité des services M. Hubert Côté au 450-432-1118 ou 1-888-345-1395, poste 299 [email protected] Pour rejoindre le Comité des usagers, usagers, communiquez au 450-432-3788 [email protected] POUR CONTINUER À RECEVOIR LE CLAIRON…. VOUS DEVEZ VOUS INSCRIRE PAR TÉLÉPHONE: 450-432-1858, poste 220 RE NO U IN VELL SC RIP EME SV TIO NT N P D’ ou sans frais 1-888-345-1395 POUR LE RECEVOIR PAR LA POSTE OU PAR COURRIEL Le Clairon est aussi disponible sur le site internet du Centre André-Boudreau