Après moi… le déluge. Les propos outrageants de l`élu communiste
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Après moi… le déluge. Les propos outrageants de l`élu communiste
Les propos outrageants de l’élu communiste Le dérapage obscène d’un conseiller municipal membre du parti communiste à l’encontre du maire et au-delà des centaines de milliers d’adhérents de l’UMP doit être vigoureusement dénoncé et il est très regrettable non seulement que l’intéressé ait jusqu’à présent refusé de s’excuser mais aussi qu’aucun des membres de son groupe ne se soit senti obligé de se désolidariser de ses propos outrageants en conseil municipal. Rappel des faits : alors que Kader Bouallaga, élu de la majorité municipale, s’attardait dans une des expositions du formidable festival ImageSingulières sur la photo d’un slogan raciste du mouvement extrémiste Ordre nouveau (sinistre organisation d’obédience néo-nazie dans les années 70 admiratrice de Mussolini ou de l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach fusillé à la Libération, qui avait choisi la croix celtique pour emblème), l’élu d’opposition Jean-Luc Bou n’a rien trouvé de plus intelligent que de dire, en public, que “ça tombait bien” qu’il regarde une telle photo puisqu’il soutenait “des gens qui font partie de cet ordre nouveau”. Sommé de s’excuser ou s’expliquer à ce propos, l’intéressé n’en a pas retiré un mot, se contentant de rappeler qu’une poignée de jeunes qui rejoignirent par la suite des partis centristes ou de droite républicaine s’égarèrent il y a quarante ans dans ce type d’organisation extrémiste. Ce que personne n’ignore mais qui ne peut en rien justifier cet amalgame honteux entre la dérive passée de quelques uns et l’immense majorité des adhérents d’un grand parti républicain d’inspiration gaulliste (dont la totalité de celles et ceux qui y adhèrent au sein de la majorité sétoise). Cette généralisation abusive à partir de ce qui représenta peut être 0,1% des militants concernés est d’autant plus déplacée venant du militant d’un parti certes aujourd’hui républicain mais dont une proportion sans commune mesure avec ces 0,1% soutint en son temps les atroces régimes inspirés de la dictature stalinienne. Ce dérapage est de sa part le comble du cynisme irresponsable que d’essayer ainsi de déstabiliser un élu, d’origine algérienne donc d’autant plus sensible à ces questions, en se livrant ainsi à la provocation et l’amalgame honteux. Manipuler ainsi l’histoire que restituent si justement les photographes présentés au festival à travers ces témoignages de différentes époques est déshonorant. Ne désespérons pas que l’élu en question finisse par prendre conscience du caractère insultant de ses propos et s’excuse auprès des milliers d’adhérents d’un parti dont rien dans les valeurs ou les fondements ne se rapproche de l’idéologie nazie (d’autant qu’il trouve son inspiration dans l’action de la plus illustre figure de la Résistance à l’occupant nazi). Excuses qui, pour le coup, n’auraient rien de déshonorant. Rappel : Ci-dessus la majorité municipale s’arroge le droit de rédiger illégalement, une tribune libre alors que cet espace est réservé exclusivement à l’opposition comme l’a jugé le Tribunal Administratif de Montpellier le 4 novembre 2008. La majorité dispose des 23 autres pages pour vanter son action et elle ne s’en prive pas ! sète.fr 76 juin 2010 Après moi… le déluge. 22 t r i b u n e l i b r e En ce qui concerne l’éclairage public et la signalisation lumineuse, s’il est normal que majorité et opposition ne soient pas d’accord sur la manière d’aborder ce sujet et s’expriment sur les points de désaccord, il est absolument inadmissible que la majorité manie le mensonge à ce point. En effet, page 4 du Sete.fr de mai 2010, le rédacteur n’hésite pas à dire que : “cette opération sera génératrice d’économies financières”. C’est faux et archi faux puisque l’étude de faisabilité montre que le coût annuel de fonctionnement sera plus que doublé par rapport à aujourd’hui “c’est l’entreprise qui financera l’opération et la ville n’aura pas recours à l’emprunt” .Encore faux car, si c’est l’entreprise qui emprunte, elle va répercuter ces coûts (capital et intérêts) dans un loyer exorbitant payé par la ville (voir ci-dessus) “ville et entreprise doivent partager risques et bénéfices de manière intéressante pour les deux parties”. L’expérience a La majorité municipale montré que les entreprises privées n’ont jamais l’habitude de partager leurs bénéfices. Par contre on peut être sûr que les risques seront partagés. La ville s’est engagée pour au moins vingt ans d’une manière plus que légère : l’étude de faisabilité a été bâclée et ne démontre en rien la nécessité de passer par une telle procédure, les personnels concernés sont contre, les dix élus qui avaient vraiment étudié le dossier ont voté contre. Alors que le souci de la municipalité, par ces temps de crise financière, devrait être de gérer les fonds publics au mieux des intérêts des sétois, la majorité municipale n’hésite pas à : faire supporter par nos enfants les conséquences financières des décisions d’aujourd’hui (contrat avec loyers pendant au moins 20 ans). utiliser une procédure à des fins électoralistes. En effet le contrat prévoira que l’essentiel de l’investissement se fasse de suite (début 2011) mais que la ville ne commencera à payer le “loyer” que 3 ans après, soit en 2014, année des élections municipales. Le maire (ou son candidat successeur) pourront se vanter d’avoir valorisé la ville mais en omettant de dire que le budget municipal est fortement engagé pour encore au moins 17 ans. “Acheter maintenant, payer plus tard” semble être la devise du maire. Cela s’appelle, en jargon financier, de la cavalerie. Les élus de TOUS POUR SETE www.touspoursete.fr