Tour de France by US Métro Transports

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Tour de France by US Métro Transports
Tour de France by U.S. Métro Transports
Quel défi pour 2011 ? Cette année, le choix est plutôt restreint vu que l’on organise P-B-P (ParisBrest-Paris). Participer à P-B-P ne m’intéresse guère, je ne parviens pas à me motiver. Or pour de
telles distances, la motivation représente 60-70 % de l’effort à accomplir.
Après avoir fait quelques recherches concernant le TDF, j’opte pour des raisons pratiques de
prendre le départ à Saint- Amand-les-Eaux. En plus, je peux partir quand cela me convient. Le
montant d’engagement de €50 étant raisonnable et les autres frais ne dépendent que de soimême.
Que ce record de Patrick Plaine est à améliorer était la conclusion de mes calculs. Avec un temps
de 13 jours 9 heures et 20 minutes réalisé en 1978, le moment est venu d’y apporter du
changement. Quoique, quand un record tient 33 ans et que depuis 10 ans d’autres tentent de le
battre; la tâche s’avère ardue. Tout cela réduit fortement la marge des « contretemps ». En plus,
on s’impose le régime de devoir parcourir quotidiennement de nombreux kilomètres.
Voici le premier problème : comment s’y préparer ? Beaucoup de longues distances ? Des séances
d’intervalle ? Des étapes courtes, mais rapides ? Longue et rapide ? Ou simplement, un peu de
tout ? J’opte pour le dernier : beaucoup de variation, long/court/rapide/lent en alternance.
A la maison, on convient que je prendrai le départ le vendredi 8 juillet 2011. C’est à 5 heures du
matin que je m’élance à Saint-Amand-les-Eaux. Les premiers 350 km sont connus du fait que je les
avais déjà parcourus pendant les vacances de Pâques comme étape de reconnaissance et
vérification. Dans les villes de contrôle, je m’arrête le temps de faire pointer mon carnet de route.
Pour le reste du temps, c’est pédaler, pédaler et encore pédaler… Comme je ne suis pas une
frontière naturelle, le parcours est très vallonné. Vers 18 heures, j’arrive à Pont-à-Mousson. Je m’y
rends dans une pizzeria. Une pizza prendra 30 minutes, donc je me contente de pâtes. 30 minutes
plus tard, je reprends la route direction Sarrebourg où j’arrive quand la nuit tombe.
Me voilà prévenu des problèmes à venir. Après 21 heures, il est pratiquement impossible de
trouver un hôtel ouvert, sauf si vous rencontrez les grandes chaînes où il est possible de réserver à
l’aide d’une carte de crédit. A Sarrebourg, tous les hôtels que je rencontre sont «complets ». Après
quelque aller-retour et quelques kilomètres en dehors du centre, je trouve finalement un hôtel
ouvert. Le réceptionnaire a l’air étonné en me voyant, mais il peut m’offrir un lit. L’homme me
raconte qu’un festival de musique baroque a lieu dans la ville et que de ce fait, tout le centre est
complet.
La douche et le lit font leur travail, c’est merveilleux. Hier soir, quand je disais au réceptionnaire
que je comptais partir à 4 heures du matin, il croyait que je blaguais. Pas de problème, à 4 heures,
l’homme m’ouvre le local vélo.
Direction Dabo : voilà que ça grimpe tout de suite et ça me rend chaud directement. Question : où
vais-je faire pointer mon carnet dans une petite paroisse à 5h30 du matin? Chez le boulanger, les
lumières sont déjà allumées, rien d’étonnant. Une voiture s’arrête, le chauffeur entre dans le
magasin. Voilà que je m’arrête sans tarder, j’achète quelques viennoiseries et un cola. Je me
prépare à effectuer la descente vers la vallée du Rhin.
Le pédaler n’est guère facile. Du faux plat et un petit vent de face. Après Hesingue(Bâle), la route
prend la direction des monts du Jura. Le pédaler reste difficile, voire pénible. Quand je demande à
un autre cycliste le temps qu’il faut pour arriver à Morteau, il m’affirme une demi-heure toute en
descente. Cela me semble peu crédible, mais néanmoins positif. En bref : il me faut un petit 90
minutes pour parcourir sans arrêter les 25 km. Effectivement, les derniers 3-4 km descendent ; la
demi-heure c’est probablement pour la voiture…
Vers 21 heures, j’arrive à Pontarlier où je découvre quelques panneaux publicitaires d’Ibis et F1.
Difficile à résister à cette tentation après une dure journée de vélo. L’hôtel Ibis est vite trouvé, le
F1 se trouve quelques 100 mètres plus loin. Celui-ci coûte la moitié moins cher. Je décide d’y aller
dormir. J’y reçois la dernière chambre. Dans cet hôtel séjournent de nombreux jeunes gens
participant à une épreuve internationale de karting. Comme ils ont beaucoup à se raconter, il y a
pas mal de tapage nocturne. Demain matin, je prendrai ma revanche. Mais après quelque temps,
le calme revient. A 4h15, je pars au moment qu’un groupe d’hôtes rejoignent l’hôtel après une
sortie nocturne. Ils me regardent bizarrement, mais ils n’en pensent pas moins.
Direction Bellegarde: voilà que ça descend à nouveau, mais dans une pluie battante. Parfois une
pluie ordinaire, parfois des seaux d’eau lesquels recouvrent la route d’une couche d’eau de 1-2 cm.
Heureusement cette route est large et d’excellente qualité. Ma distance de freinage étant de 200300 mètres, je ne fais aucun effort pour ralentir. De ce fait, je dépasse à du 50-60 km/h toutes les
voitures roulant à peine à du 10 km/h.
Après Bonneville, je grimpe mon premier col : le Col des Aravis. Des années précédentes, je sais
qu’il s’agit d’un col facile. Voilà que le suivant se présente : le Col de la Madeleine. Heureusement
je peux le monter par la face agréable sans devoir passer par ces affreux villages de ski avec leurs
inévitables ascenseurs et pistes. La montée me prend un peu plus de temps que prévu. Poursuivre
ma route, direction Valloire après le Col du Télégraphe n’est plus possible aujourd’hui.
Il y a encore de la lumière dans un hôtel Etap lequel est malheureusement complet. Le patron me
déconseille de continuer direction Saint-Michel-de-Maurienne. Plus aucun lit n’y est disponible vu
que demain on y dispute l’Etape du Tour avec 10 000 participants. Cette Etape du Tour pour
cyclotouristes est disputée sur un circuit fermé comme le Tour des Flandres en Belgique. Mais le
patron est compréhensif et il m’autorise à dormir sur un matelas dans un débarras à vélos.
Super !!! Assez de place, je peux dormir propre dans un endroit sec et chaud après une journée de
vélo dans la pluie et le froid.
Si je me lève seulement à 5 heures, le patron est disposé à m’offrir et aux autres cyclistes un super
petit déjeuner. Mais comme je reste sur ma position de partir à 4 heures, il me déclare fou. Donc
pas de super petit déjeuner pour moi. Dans le frigo de la chambre se trouve la provision de
yoghourt pour le petit déjeuner. Sans piper mot, je me procure 1 litre de yoghourt que je mangerai
en cachette. Lorsque je quitte l’hôtel, le patron me salue et il me souhaite beaucoup de succès lors
de mon périple.
Afin de prendre le chemin exact direction Col du Télégraphe, j’enclenche mon GPS. Celui-ci refuse
tout service. De l’eau s’est infiltrée dans l’écran. Que faire ? Ici, je peux me passer du GPS. Mais
après-demain, il me le faudra afin de ne pas perdre trop de temps en cherchant la bonne route. La
seule carte de France en ma possession est à l’échelle de 1/1 000 000 c.à.d. 1 cm = 10 km. Dans ce
cas, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de détails. Dans les Alpes, je connais le chemin, mais dans
quelques jours…
Hier soir, je pensais que le patron exagérait sérieusement. Mais partout où je passe, il y a des
cyclistes qui se préparent et cela à 5 h du matin. Lorsque je veux entamer l’ascension du Col du
Télégraphe, je me fais arrêter par quelques gendarmes. La route est fermée pour l’Etape du Tour,
alors qu’un grand nombre de voitures descendent du col.
Point 1 : la route est fermée. Point 2 : je serais un « fraudeur ». Point 3 : je serais un « tricheur » car
partant trop tôt. Après avoir tout expliqué et avoir promis de me mettre à l’écart lors du passage
des coureurs, je peux finalement passer.
Jamais il m’est arrivé de grimper un col où il y a tant d’animation et certainement pas à ce
moment-là de la journée. Des centaines de voitures viennent à ma rencontre. Il faut faire la file
direction Modane pour pouvoir accéder au lieu de départ. Après quelque temps, ces mêmes
voitures, la femme au volant se dirigent vers Alpe d’Huez là où se situe l’arrivée. A 7h30, la route
est finalement fermée. Le calme revient.
Après Valloire, je vois ici et là des gens qui attendent leur équipe/coéquipiers afin de pouvoir les
approvisionner avec les aliments et boissons adéquats. Ainsi les participants franchiront la ligne
d’arrivée avec un minimum de perte de temps. Les gens qui s’apprêtent à photographier les
coureurs me prennent comme cobaye. Etant le premier, je teste également les compteurs de
passage des coureurs.
Vers 8h30, j’arrive au sommet du Galibier où je prends quelques photos. J’entame la descente vers
le Col du Lautaret où la police m’arrête une nouvelle voie. Maintenant la descente direction Bourg
d’Oisans est interdite. Heureusement je dois aller direction Briançon. Au programme sont : Col
d’Izoard, Col de Vars et Col de la Bonnette. C’est à Saint-Sauveur-de-Tinée que je compte loger.
Pour la première fois dans ma vie, je me réjouis d’apprendre que les hôtels auxquels je m’adresse
sont complets. Tellement ils sont sales. Voilà une raison d’entamer le Col de Saint-Martin.
Quand je vois encore de la lumière à hauteur d’un B&B, je me renseigne pour une place disponible.
Hélas ! Pendant que la patronne se renseigne par téléphone, j’entame une conversation avec le
patron et les autres hôtes. A un moment donné, le patron me demande si j’habite loin de Roulers
et il raconte avec un humble sourire de la « Brugsebaan » et « Gentsebaan ». C’est pour cela que
je suis venu dans le Midi de la France.
Dans une auberge juste avant le col, il y a un dortoir pour moi tout seul. Je peux choisir entre un
des 8 lits. Une fois dans le lit, je continue à me tracasser pour mon GPS. Que fais-je faire?
Continuer tranquillement à l’aide d’une carte ou tout de même essayer de réaliser un temps
acceptable ?
Quand le réveil sonne à 4 heures, je ne me lève pas sans peine et je me prépare. La fatigue
commence à se manifester.
Je haïs de descendre un col la nuit parce qu’il est impossible de se laisser aller et puis l’on manque
la vue générale. Mais cette fois-ci, il s’agit naturellement d’une exception. Il n’y a pas d’autre choix.
J’essaye quand-même mon GPS, on ne sait jamais. Il fonctionne quelques minutes, puis il s’éteint.
C’est une bonne nouvelle, car ainsi il m’est permis de contrôler de temps à autre l’exactitude de
ma route.
Une fois le Col de Turini franchi, c’est la descente direction Côte d’Azur. Ici, l’animation va en
croissant. Le soleil brille à merveille et j’espère que l’eau dans mon GPS s’évaporera rapidement.
Effectivement, l’eau s’évapore, mais elle se fixe entre l’écran et l’écran LCD. Résultat : tout devient
illisible.
En pédalant, je remarque une anomalie à mon vélo. Mais quoi ? Je m’arrête une nouvelle fois, mais
il n’y a rien à voir. Un peu plus loin, je constate que mon porte-bagage est sur le point de lâcher de
son support. Dans le village où je me trouve sont quelques garages. J’y trouverai bien quelqu’un
capable de souder de l’aluminium. Garage 1 : non. Garage 2 : non, mais ils me renseignent un
garage-carrosserie juste en dehors du village. Là, je pourrais être aidé. La réponse se laisse
deviner : impossible, pour de telles réparations, il faut se rendre à Grasse, 25 km à l’aller et 25 km
au retour. Et où aller dans une ville que l’on ne connaît pas ? Grâce à quelques recherches
supplémentaires et à l’aide de quelques personnes , je trouve finalement un atelier voulant souder
mon porte-bagage au courant de l’après-midi. 30 minutes plus tard, me voilà reparti.
En route direction Gorges du Verdon, j’ai la chance que le vent change un peu de direction. C’est la
première fois depuis mon départ que je peux rouler le vent dans le dos. Que fait-on quand on a
déjà perdu beaucoup de temps et que le vent est favorable? En effet, on prolonge l’étape de
quelques heures. A l’approche d’une averse, je décide d’attendre dans un abribus. Là, après deux
heures de sommeil je me réjouis de pouvoir continuer et j’espère d’atteindre en 1 jour les
Pyrénées. A condition que le Mistral ne se met pas à souffler de face. Il fallait s’y attendre. Aux
alentours de Perpignan, j’atteins péniblement les 20 km/h. Au contrôle de Rivesaltes, je décide
d’aller à l’hôtel. Les batteries sont épuisées, les derniers 500 km y sont pour quelque chose.
Le lendemain est le 14 juillet et en France, c’est évidemment la « Fête du Vandalisme ». J’ai été
profondément choqué en voyant le vandalisme et les provocations à l’encontre de la police et cela
à 3h30 du matin. Je sais, un être normal dort à cette heure-là. La police et les jeunes gens
m’observent d’un œil stupéfait lors de mon passage.
Toutes les Pyrénées y passent : Col de Puymorens, Col de Porte, Col du Portet d’Aspet, Col des
Ares. A Bagnères-de-Luchon, je prends une chambre d’hôtel. Je veux être bien reposé pour le
lendemain.
Etant en retard sur mon schéma très optimiste et sachant que le TDF « pro » tourne dans les
parages, je sais maintenant que l’on va se croiser, mais sur quel col? Tout sauf ça, le plus grand
cirque sur roues.
D’après l’info reçue à l’hôtel, ce sera sur le Col de l’Aubisque. Il me reste qu’ partir à 3h30 pour
entamer l’ascension du Col de Peyresourde comme échauffement, ensuite le Col d’Aspin et le Col
de Tourmalet. Le TDF »pro » est passé par ici la veille. Ce que je vois ressemble à une vraie
décharge. C’est inouï ! C’est véritablement le « Day After » où tout le monde se réveille à 9 heures
du matin. Un homme dont le motor-home s’est embourbé me demande de le venir secourir, que
pense-t-il ? Alors qu’il y a des dizaines d’autres propriétaires de motor-homes sont là en
spectateurs. C’est le monde à l’envers.
Maintenant j’entame le sprint vers le Col d’Aubisque. En route, j’apprends que les coureurs
devraient être sur le col vers 16 heures. Mais à quelle heure sera barrée la route ? Je parie sur 2
heures à l’avance. J’ignore le nombre de kilomètres vers le col, ainsi que le temps qu’il faut. Ce que
je sais, c’est que je suis en train de foncer et que plus personne ne me dépasse. C’est finalement à
12h40 que j’arrive au sommet du col où c’est noir de monde. Ouf, voilà le col est franchi, je peux
me laisser aller, j’en suis quitte.
A 13 heures piles et à 2 km de Laruns, la roue est fermée pour tout le monde. Pas moyen d’y
échapper. J’avais vu sur la carte qu’une fois à Laruns, il y avait moyen de longer la grande route,
mais c’est à 2 km. Il me reste qu’à marcher sur 50 mètres, puis enfourcher mon vélo et être un peu
désobéissant. J’atteins la ville d’Arudy en parcourant de petits chemins ruraux. Arrivé sur les
derniers 100 mètres du parcours de la course, un véhicule de la caravane de Vittel m’offre une
bouteille d’eau. Des spectateurs n’hésitent pas une seule seconde à arracher cette bouteille de
mes mains. Je n’ai plus l’énergie pour protester. Tantôt, j’irai au magasin. Là, j’aurai des boissons à
volonté. Je suis surtout content d’être libéré de ce cirque.
Euphorique, je décide de téléphoner à la maison. Je demande de me réserver un hôtel. Un coup
d’œil rapide sur la carte me fait dire que Libourne est encore faisable cette nuit. A ce moment, je
ne réalise pas encore qu’il me reste encore 300 km à parcourir. Avec l’adresse d’un hôtel à SaintEmilion en poche, je pédale… Quand j’y arrive vers 4 heures du matin, l’hôtel est introuvable.
Après plusieurs coups de téléphone à la maison et des recherches dans un rayon de 2 km, il s’avère
que l’hôtel a changé de nom, l’entrée principale est devenue la sortie de secours et que la sonnette
ne fonctionne pas. S’il devait s’agir d’un hôtel bon marché, je serais parti depuis longtemps. Mais
l’envie d’une bonne douche et d’un lit me stimulent dans ma recherche. Après quelques coups de
téléphone à un autre numéro, le propriétaire se décide à descendre et accepte mon
enregistrement tardif (ah! ah !). Le petit déjeuner revient à €10, pardon ? Je m’adresse à un autre
hôte et … c’est gratuit. Après avoir cherché pendant 2 heures, je peux finalement me mettre au lit.
Après les Pyrénées, j’espère avoir le vent dans le dos. Ce n’est pas le cas. Il faut d’abord passer par
Brest et puis… Un dimanche matin, en Bretagne, je roule face au vent. Que vois-je, un club de cyclo
s’est mis dans ma roue. S.V.P. Je les laisse passer et que font-ils ? Ils bifurquent. Me voilà à
nouveau seul.
Brest est un rien trop loin pour aujourd’hui. A Pont l’Abbé, je vois encore de la lumière dans un
hôtel. Ici, je pourrai dormir quelques heures. Mon courage s’est envolé, le record m’échappe. Un
coup de téléphone à la maison et que me dit ma femme: « Pédaler encore un petit peu et le record
est dans le sac ». Oui, oui, pédaler encore un peu. Que s’est-il passé? Je me suis trompé d’un jour
dans mes calculs. C’est qu’il me fallait, un but réaliste.
Cette bonne nouvelle me fournit de l’énergie nouvelle laquelle me permet de dormir peu et de
pédaler à cadence soutenue. Elle est nécessaire dans cette randonnée reliant tous les coins retirés
d’un pays.
De Saint-Brieuc à Saint-Amand-les-Eaux, je roule carrément non-stop. Une fois Le Havre, la route
m’est déjà connue. Cela me facilite la tâche, d’une part et d’autre part, le décompte final peut
commencer.
Après quelques téléphones à la maison j’apprends que ma femme m’attendra à Marquise. Cette
bonne nouvelle s’avérera une motivation positive par après. Vite, vite vers Saint-Amand-les-Eaux
et les 4800 km seront accomplis. Finito, basta… J’y arrive le jeudi 21 juillet 2011 à 7h15 du matin
dans un état d’épuisement avancé. Le temps total est de 13 jours 2 heures et 15 minutes.