albanie, 1207 km est
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09 16 Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée Invitation presse 01 I 09 I 16 Département de la communication 1 esplanade du J4 CS 10351 13213 Marseille Cedex 02 Responsable département Julie BASQUIN T +33 (0)4 84 35 14 71 [email protected] Contact Presse Mucem Muriel FILLEUL T +33 (0)4 84 35 14 74 Mob 06 37 59 29 36 [email protected] Assistante Presse Lisa STUDER T +33 (0)4 84 35 14 79 [email protected] www.mucem.org INVITATION VISITE PRESSE VENDREDI 23 SEPTEMBRE À PARTIR DE 14H15 Rendez-vous au bâtiment Georges Henri Rivière - au Fort Saint-Jean - 13002 Marseille ALBANIE, 1207 KM EST Exposition du 24 septembre 2016 au 2 janvier 2017 Bâtiment Georges Henri Rivière - Fort Saint-Jean (320 m2) 1207 kilomètres séparent Marseille de Tirana, la capitale de l’Albanie, soit à peine le double du trajet Paris-Marseille ou, à quelques kilomètres près, la distance qui sépare la cité phocéenne de Berlin. L’ambition de ce projet est d’attirer l’attention sur un pays des Balkans géographiquement et culturellement proche de nous, dont l’histoire et l’identité appartiennent pleinement à la culture méditerranéenne Leonard Qylafi, Imagery 7, huile sur mais qui demeure pourtant assez méconnu des Français. Il se trouve toile, 2014 © Leonard Qylafi que l’histoire et l’identité albanaises sont aujourd’hui au coeur des préoccupations des artistes de ce pays, pour la plupart encore marqués par la chute du régime communiste, en 1991, et la mise en place d’une houleuse « période de transition ». Onze artistes albanais contemporains seront présentés dans l’exposition. Commissariat général : Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au Mucem Scénographie : Olivier Bedu, Struc’ Archi Nous avons le plaisir de vous accueillir VENDREDI 23 SEPTEMBRE à PARTIR DE 14H15 dans le hall d’accueil DU BÂTIMENT GEORGES HENRI RIVIèRE pour une visite presse : 14H15 – REMISE BADGES - Hall du bâtiment Georges Henri Rivière - Fort Saint-Jean 14H45 – MOT D’ACCUEIL - Entrée salle exposition «Albanie, 1207 km est» : Mot d’accueil par le commissaire de l’exposition Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au Mucem, le scénographe Olivier Bedu, Struc’ Archi. 15H00 – VISITE EXPOSITION «Albanie, 1207 km est» - Bâtiment Georges Henri Rivière - Fort Saint-Jean (1h) : Visite de l’exposition avec Jean-François Chougnet, président du Mucem, le commissaire Jean-Roch Bouiller, le scénographe Olivier Bedu, et les artistes. 16H00 - Temps pour les interviews Nous vous demandons de bien vouloir nous confirmer votre participation à la visite presse avant le 22 septembre, par mail au service presse, et de vous présenter muni(e) de cette invitation (Entrée publique Bâtiment Georges Henri Rivière - Fort Saint-Jean). 1 Dans l’attente du plaisir de vous retrouver, Bien cordialement. COMMUNIQUÉ DE PRESSE ALBANIE, 1207 KM EST > Exposition du 24 septembre 2016 au 2 janvier 2017 Fort Saint-Jean, Bâtiment Georges Henri Rivière (espace de 320 m2) Cette exposition s’inscrit dans un agenda particulièrement dense entre la France et l’Albanie avec la signature très récente d’une déclaration d’intention pour le développement culturel et le lancement d’un temps fort albanais en France de septembre 2016 au printemps 2017, dont cet événement constitue un premier rendez-vous. Le Mucem remercie Monsieur Bernard FITOUSSI, ambassadeur de France à Tirana, et Monsieur Dritan TOLA, ambassadeur d’Albanie en France. 1207 kilomètres séparent Marseille de Tirana, la capitale de l’Albanie, soit à peine le double du trajet Paris-Marseille ou, à quelques kilomètres près, la distance qui sépare la cité phocéenne de Berlin. L’ambition de ce projet est d’attirer l’attention sur un pays des Balkans géographiquement et culturellement proche de nous, dont l’histoire et l’identité appartiennent pleinement à la culture méditerranéenne mais qui demeure pourtant assez méconnu des Français. Il se trouve que l’histoire et l’identité albanaises sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des artistes de ce pays, pour la plupart encore marqués par la chute du régime communiste, en 1991, et la mise en place d’une houleuse « période de transition ». Leur donner la parole est une manière de nous interroger nous-mêmes sur ce que nous savons du passé et de l’actualité de l’Albanie, des questions de société qui la traversent et de sa géopolitique, au point de basculement entre l’Adriatique et la Méditerranée, entre les frontières du Monténégro, du Kosovo, de la Macédoine et de la Grèce. Après les dialogues engagés ces dernières années avec des artistes venus du Maroc, de Grèce ou de Tunisie, le Mucem propose ici une discussion avec onze artistes albanais contemporains, tous engagés d’une manière ou d’une autre dans un questionnement sur l’identité de leur pays. Il ne s’agit évidemment pas de les enfermer dans cette quête identitaire. Toute œuvre porte en elle une aspiration à l’universel, même si elle prend ses racines dans un terreau particulier. Or, il semble que le terreau albanais soit particulièrement riche… Après avoir subi une des pires dictatures de l’après-Seconde Guerre mondiale, les soubresauts du postcommunisme et les conséquences indirectes des guerres des Balkans, l’Albanie est depuis 2009 candidate à l’entrée dans l’Union européenne. Elle est par ailleurs l’un des rares pays au monde à avoir un Premier ministre artiste, féru d’art contemporain international, Edi Rama, depuis 2013. Maire de Tirana entre 2000 et 2011, il s’était déjà fait connaître pour avoir fait repeindre la ville en couleurs vives, matérialisant une utopie artistique souvent exprimée mais rarement mise en acte, basée sur l’hypothèse du pouvoir des artistes à changer la vie. Cette opération a marqué les esprits et retentit encore sur la scène artistique du pays, comme retentissent les questionnements autour d’une mémoire collective à reconstruire, d’un passé communiste à dépasser, d’un folklore à interroger avec précaution. 2 Cette exposition rassemble, autour de ces questions, des œuvres de jeunes artistes albanais, sélectionnés par un jury international, avec la participation des conservatrices du Centre Pompidou, Christine Macel et Alicia Knock, pour le Salon d’art contemporain de Tirana en 2015, et des œuvres d’artistes albanais présents dans les collections françaises, bien connus du public international. Les références à l’histoire, au folklore albanais, au réalisme socialiste ou aux événements marquants de la « période de transition » sont omniprésentes dans ces œuvres. C’est la raison pour laquelle le Mucem a choisi de les faire dialoguer avec un tableau réaliste socialiste prêté par la Galerie nationale de Tirana (une huile sur toile de Zef Soshi, Krijimi i kooperativës në Mal ësi [La Création de la coopérative dans les montagnes], 1974) et avec les collections historiques albanaises tirées des collections du Mucem (dépôt du Musée national d’histoire naturelle). Ces dernières ont été sélectionnées, interprétées et confrontées à d’autres objets par une artiste albanaise contemporaine, Edit Pulaj, par ailleurs bonne connaisseuse de l’art populaire albanais. Plusieurs axes se croisent donc dans l’exposition : les liens entre art, pouvoir, image, imagerie, histoire, propagande… dans un pays encore très marqué par son passé récent, vingt-cinq ans après la chute de la dictature communiste ; les liens entre folklore et identité ; le pouvoir des artistes à changer la ville et la vie, notamment à travers l’opération urbanistico-artistique des années 2000 à Tirana. Artistes présentés dans l’exposition : Endri Dani est né en 1987 à Shkodra* Yllka Gjollesha est née en 1985 à Dibra* Ilir Kaso est né en 1982 à Përmet* Adrian Paci est né en 1969 à Shkodra Edit Pulaj est née en 1974 à Tirana Leonard Qylafi est né en 1980 à Korca* Anri Sala est né en 1974 à Tirana Ermela Teli est née en 1981 à Tirana* Driant Zeneli est né en 1983 à Shkodra* Fani Zguro est né en 1977 à Tirana* Enkelejd Zonja est né en 1979 à Fier* * Artistes présents au Salon de Tirana 2015, organisé par le ministère de la Culture d’Albanie et l’ambassade de France à Tirana. Commissariat général : Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au Mucem Scénographie : Olivier Bedu, Struc’ Archi 3