Paul GEROUDET (13 décembre 1917- 23 novembre 2006

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Paul GEROUDET (13 décembre 1917- 23 novembre 2006
CORA AIN
Centre culturel
Place St Vincent de Paul
01400 Chatillon sur Chalaronne
Coraain @yahoo.fr
http://cora01.free.fr
Association
D’étude et de
Protection des
Oiseaux
Mammifères
Reptiles et amphibiens
Décembre 2006
Paul GEROUDET
(13 décembre 1917- 23 novembre 2006)
nous a quittés
Au printemps 1978, le tout récent adhérent au CORA que j’étais entrait peu avant midi dans une
librairie bien connue du centre ville à Bourg-en-Bresse. Dans les rayons, je découvrais un livre intitulé
Grands échassiers, Gallinacés, râles d’Europe. Quelques instants plus tard, soulagé de mon argent de poche
pour un bon moment, je m’installais dans une brasserie et commençais la lecture de l’ouvrage. J’y
découvris souvent des références à la Dombes mais aussi, et surtout, dans la monographie consacrée à la
Canepetière, une introduction décrivant ma chère plaine de l’Ain. Presque 30 ans plus tard, je peux
encore en réciter les premières lignes ! Captivé, je ne vis pas passer les heures et mes professeurs se
passèrent de moi tout l’après-midi. Cette fois, le virus, encore timide, était définitivement inoculé… .
J’eus d’assez nombreuses occasions ensuite de rencontrer ou de communiquer avec l’auteur de cet
ouvrage, Paul GEROUDET. Il fut toujours pour moi très bienveillant, bien qu’il fût réputé d’accès
difficile.
Les jeunes naturalistes ne savent pas à quel point l’ornithologie francophone lui est redevable.
Né en 1917, il s’intéresse dès l’âge de 15 ans aux oiseaux de son entourage, particulièrement à ceux du
Léman. Il écrit en 1935 son premier article dans Nos oiseaux, la revue romande bien connue. Jusqu’en
1996, il y publie, seul (la plupart du temps) ou en collaboration, plusieurs centaines d’articles, dont (sous
différents titres au fil des ans) les chroniques ornithologiques romandes de l’hiver 1946 à la saison de
nidification en 1992. Ayant commencé à rédiger celles-ci à une époque où l’ordinateur individuel était
une vue de l’esprit, il continua jusqu’à la fin son laborieux travail de fourmi, compilant manuellement les
données avec pour seuls outils un crayon et une gomme. Il devient rédacteur de la revue en 1939, charge
qu’il assure seul jusqu’en septembre 1983 puis en collaboration avec Claude GUEX jusqu’à fin 1994.
GEROUDET a conservé un certain style à Nos Oiseaux ; notamment, et peut-être parce qu’il maîtrisait
mal cet aspect, il se méfiait du traitement mathématique des données et fort peu d’articles parus dans ‘sa’
revue sous sa direction en contiennent. Toutefois, sous sa férule, la revue genevoise s’ouvrit largement
aux auteurs français et acquit une renommée internationale.
Parallèlement, de nombreux voyages d’études lui font visiter toute l’Europe (dans l’Ain, par
exemple, il commence à explorer la Dombes juste avant le second conflit mondial) et l’amènent en
Afrique, Asie et en Amérique, mais il garde toujours une grande place pour ses premières amours
lémaniques. Ses notes mais aussi la consultation de nombreux articles scientifiques en plusieurs langues
lui permettent de se lancer dans l’écriture d’une histoire naturelle des oiseaux d’Europe dont le premier
tome, consacré aux passereaux, paraît en 1951. Son style est très particulier et reconnaissable, bien loin
de celui télégraphique de différents ouvrages. Les monographies, écrites toujours dans un français
irréprochable, commencent par une introduction d’ambiance (parfois un peu stéréotypées, il est vrai)
puis la biologie de l’espèce est présentée, s’appuyant sur les meilleures et les plus récentes sources. J’ai
souvent été frappé, croyant naïvement avoir découvert un comportement nouveau ou cherchant plus
simplement des renseignements sur un oiseau, de la masse d’informations détaillées figurant dans le
volume forcément restreint de chaque texte. A l’époque, les ornithologues français ne disposaient de rien
1
de tel et ce fut un évènement. Rappelons que le premier tome du Handbuch allemand a été publié à la fin
des années 1960 et que celui du Handbook anglais ne date que de 1977. Dans ces mêmes années, P.
GEROUDET assura la traduction et la version francophone des différentes éditions du PETERSON,
le fameux guide des oiseaux d’Europe, faisant là encore œuvre de pionnier.
En 1967, il quitte l’enseignement (après une trentaine d’années dans les écoles publiques) pour occuper
pendant plus de quatre années un poste de collaborateur au siège du WWF à Morges. Dès 1971, il
travaille en chercheur indépendant grâce à des subsides du Fonds national suisse de la recherche
scientifique.
Dans son pays et en Europe, il s’engage nettement pour la cause de la protection de la Nature et
plusieurs de ses écrits sont de vibrants plaidoyers pour celle-ci ; son activité au sein de la section
genevoise (dont il fut le Président) de la Ligue suisse pour la protection de la Nature ou du Fonds
d’intervention pour les rapaces (il fut l’un des promoteurs de la réintroduction du Gypaète dans les
Alpes) fut remarquable. Pour revenir aux oiseaux, il contribue de manière importante au premier atlas
suisse des oiseaux nicheurs, rédige avec C. GUEX et M. MAIRE le premier atlas équivalent pour le
canton de Genève (1983) et rend hommage aux oiseaux du Léman en 1987. On découvre à cette
occasion que l’écrivain se double d’un illustrateur très honorable.
Différents titres lui furent décernés : docteur honoris causa de l’Université de Neuchâtel en 1963,
de Genève en 1977 ; en France, la grande médaille Isidore Geoffroy Saint-Hilaire lui fut attribuée par la
SNPN en 1962.
En 1991, P. GEROUDET nous avait fait l’honneur, à Ph. LEBRETON, M. DUPUPET et moi-même,
d’écrire la postface du Guide du Naturaliste en Dombes ; il y écrit sa déception éprouvée lors d’un retour sur
les lieux aimés naguère mais aussi ses encouragements adressés à tous ceux qui ont à cœur de préserver
la Dombes où sont nées leurs vocations.
J’ai sous les yeux la dernière lettre qu’il m’ait adressée, écrite en 1995, peu de temps avant que sa
vision, pour reprendre son expression, ne lui « fausse compagnie » définitivement. Les dernières lignes
sont : « Mon système artisanal manuel va faire place aux merveilles de l’informatique. Pour ma part donc, je me retire.
Néanmoins, comme vous le voyez, je tente de nouer encore quelques gerbes tant que je puis écrire (mal) et (difficilement) lire.
Si j’entends bien les oiseaux, je les vois si mal que je les refoule dans les souvenirs ; il faut bien s’y faire et d’ailleurs j’ai eu
une très belle part ».
Nous lui adressons tous un immense merci.
Alain BERNARD
Conférence : l’avifaune de la Dombes au début du 21ème siècle.
Des observations recueillies depuis plus de 50 ans maintenant nous permettent de mesurer assez
précisément l’évolution de l’avifaune dombiste, tant reproductrice que migratrice. Certaines espèces
sont apparues comme nicheuses (Gardebœufs, Grande Aigrette, Fuligule morillon, Guêpier, etc.) alors
que d’autres ont disparu (Petit-duc, Barge à queue noire, Alouette lulu, etc.) et de nombreuses autres
ont connu de fortes variations de leurs effectifs. Ceci est également valable pour les hivernants et les
migrateurs. La conférence que vous présentera Alain BERNARD tentera de mettre en évidence ces
modifications et d’en analyser les causes : modifications du climat, bouleversements des milieux par
l’agriculture, impact de la chasse, etc.
Ne manquez donc pas de réserver votre soirée du 8 décembre 2006 au centre culturel de la Dombes
(grande salle) à Châtillon-sur-Chalaronne pour la dernière conférence de l’année, suivie du pot de l’amitié
(il n’y sera pas servi du vin dombiste, rassurez-vous !).
Recensement d’oiseaux aquatiques
Le prochain recensement international d’oiseaux aquatiques aura lieu les samedi 13 et dimanche 14
janvier2007. Nous avons absolument besoin qu’un grand nombre d’entre vous participe à ce dénombrement,
surtout à celui de la Dombes le dimanche. Notez bien cette date dans vos agendas. Pour que celui-ci ne
commence pas à être insomniaque avant les fêtes de fin d’année, vous pouvez confirmer votre participation à
A. BERNARD au 04 74 35 06 42 ou au 06 78 42 06 01. Un grand merci d’avance.
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CHRONIQUE ORNITHOLOGIQUE OCTOBRE 2006
1 oie rieuse (*) ad. est vue le 27 à Villars. 1 fuligule hybride (*) nyroca X milouin le 20 à Villars
(pC
C).
Sensible passage de grands cormorans en plaine de l’Ain et en Dombes à partir du 16 avec un maxi.
de 300à St-Paul le 28 (aB
B).
Passage de 2 grandes aigrettes à Ceyzériat le 14 (pC
C), en plaine de l’Ain du 20 au 26 : 2 le 20 à
St-Maurice-de-Rémens, 1 le 22 à Château-Gaillard, 1 le 26 à Ambronay (aB
B).
1 cigogne noire le 8 à Ceyzériat (pC
C). Dernière spatule (*) le 1er à Lapeyrouse où elle est accompagnée
d’1 bécasseau cocorli, de 2 (première mention de 2 oiseaux dans l’Ain et Rhône-Alpes) bécasseaux
tachetés (*) et d’1 guifette noire (pC
C, gM
M, bS)
S).
S)
Passage moyen de rapaces cet automne à Ceyzériat avec des maxi. de 107 milans royaux le 5, 58
éperviers d’Europe le 23, 325 buses variables le 29. Les 2 derniers busards des roseaux y sont notés le
20 et le dernier balbuzard le 5 et 9 faucons émerillons y passent du 18 au 31. Ailleurs, 1 balbuzard est
encore noté le 18 à Viriat (pC
C) alors qu’1 faucon hobereau (nouvelle date tardive pour la Dombes) est
vu le 28 à St-Paul.
1ère bécasse des bois en plaine le 18 à Château-Gaillard. Cris de chevaliers aboyeurs le 4 à St-Paul (aB
B).
1 labbe à longue queue (*) le 22 à Ceyzériat. 2 mouettes mélanocéphales (*) de 1er hiver le 12 et 11
mouettes pygmées ad. Le 25 à St-Laurent-sur-Saône (pC
C).
1 pigeon ramier adulte nourrissant 3 jeunes le 10 à Ars (aL
L) amène la reproduction la plus tardive
constatée dans l’Ain alors qu’1 faible maxi. de 420 migrateurs est noté le 27 à Ceyzériat.
1 coucou gris tardif (nouvelle date tardive départementale ?) le 25 à St-Laurent-sur-Saône.
3 chouettes chevêchettes chantant le 31 à Giron.
Maxi. de 242 alouettes lulus le 8 à Ceyzériat (pC
C), le passage de l’espèce étant noté à Château-Gaillard
du 8 au 15 avec un maxi. (rare ici) de 30 en une troupe le 15. Bon passage d’alouettes des champs à
Château-Gaillard du 15 au 22 avec un maxi. le 18 (aB
B), à Ceyzériat le 27 avec 828 ind.
7 dernières hirondelles de rochers le 22 à Ceyzériat (pC
C) et 2 dernières hirondelles rustiques le 20 à Ars
(aL
L).
Dernière bergeronnette printanière et 1 Pipit de Richard (*, seconde mention
départementale) à Ceyzériat le 14 (pC
C).
Nombreux troglodytes chanteurs tout le mois à Château-Gaillard.
Arrivée généralisée, plutôt tardive, des accenteurs mouchets le 18 à Château-Gaillard.
Nombreux rougegorges chanteurs tout le mois à Château-Gaillard. Où le dernier chant de rougequeue
noir est entendu le 26 (aB
B). Dernier rougequeue à front blanc le 18 à St-Laurent-sur-Saône (pC
C), tarier
des prés le 12 à St-Maurice-de-Rémens. Dernier traquet motteux le 15 à Château-Gaillard (aB
B).
50 merles à plastron le 27 à Ceyzériat. Là, un maxi. de 962 grives musiciennes est noté le 2 (pC
C). Le
passage de cette dernière à Château-Gaillard est faible du 1 au 4, mieux marqué le 8, fort du 15 au 18,
à nouveau faible à partir du 22 (aB
B). 1ère grive mauvis le 22 à Ceyzériat (pC
C) et 1ère grive draine en
plaine de l’Ain, plutôt tardive, le 15 à Château-Gaillard.
Après de nombreux cantonnements, y compris dans des champs de maïs, du 1er au 15, le
dernier chant de pouillot véloce est entendu le 21 à Château-Gaillard (aB
B).
1 pie-grièche grise le 25 à St-Laurent-sur-Saône (pC
C).
3 puis 1 tichodromes les 9 et 25 à Ceyzériat (pC
C), 1 à St-Rambert le 15 (dP
P).
1 corneille mantelée (*) apparemment pure le 25 à St-Maurice-de-Rémens (aB
B).
Maxi. de 54239 pinsons des arbres le 22, de 189 pinsons du Nord le 29, de 370 grosbecs le 28 à
Ceyzériat (pC
C). Dernier chant de serin cini le 13 à Frans (aL
L), les 5 derniers étant vus le 20 à ChâteauGaillard où les premiers tarins sont notés le 27 (aB
B). Derniers chants de verdiers le 28 à Ste-Olive (aL
L).
1 bruant zizi chanteur le 27 à Villieu-Loyes-Mollon (aB
B).
aB
B = A. BERNARD, pC
C = P. CROUZIER, aL
L= A. LAMY, gM
M= G. MURTIN, dP
P = D. POMMIER,, bS
S = B. SONNERAT.
Ad. = adulte, ind. = individu(s), maxi = maximum, St(e) = Saint(e).
(*) = sous réserve d’homologation régionale ou nationale.
Alain BERNARD
3
Sud Ouest 17 novembre 2006 AUTEUR: Pierre Verdet
LE RADAR A MIGRATEUR
ENVIRONNEMENT PAYS BASQUE
REVUE DE
PRESSE
Bernard SONNERAT
Nouvelle espèce de
souris découverte à
Chypre
Une nouvelle espèce de souris a été
découverte à Chypre par un
scientifique français travaillant pour
une université britannique, a
rapporté jeudi le Times de Londres.
La souris chypriote, baptisée Mus
Cypriacus, a une tête, des oreilles,
des yeux et des dents plus grands
que les espèces connues jusqu’à
présent et les examens génétiques
ont confirmé qu’il s’agissait bien
d’une espèce jusque là inconnue, a
ajouté le journal. Mus Cypriacus a
été découverte par Thomas Cucchi,
un chercheur français travaillant
pour l’université de Durham alors
qu’il étudiait des dentitions de
souris datant de l’âge de pierre.
Selon le chercheur, la présence de
cette espèce de souris de Chypre
aurait précédé l’arrivée de l’homme
sur l’île méditerranéenne. « De
nouvelles espèces de mammifères
sont en général découvertes dans
des lieux à la forte biodiversité
comme l’Asie du sud-est et on
pensait généralement que tous les
mammifères d’Europe avaient été
identifiés » a-t-il déclaré au Times.
À l'initiative de la Fédération des chasseurs des
Pyrénées-Atlantiques, un radar et une antenne acoustique
ont été testés pour comptabiliser les oiseaux qui s'apprêtent à franchir
les Pyrénées
À la fin du mois d'octobre, les touristes en séjour au Pays basque qui
visitaient le château d'Abbadia ont sans doute été intrigués par la
présence d'un curieux matériel installé dans le parc. Sur fond d'Océan
et de baie de Txingudi, ils découvraient un radar fixé au sommet d'une
nacelle télescopique dressée vers le ciel. Contrairement à l'observatoire
d'astronomie que l'ancien propriétaire des lieux, Antoine d'Abbadie,
avait fait construire dans cette grande bâtisse conçue par Viollet-le-Duc,
l'engin ne pointait pas les étoiles. Non, ce sont les oiseaux qui
expliquent sa présence car le château d'Abaddia, entouré par un
domaine de 64 hectares appartenant au Conservatoire du littoral, se
trouve sur l'un des principaux axes migratoires de la région.
Antenne acoustique. Longeant la corniche qui suit les falaises de
Socoa, les pigeons ramiers, les grives, les alouettes et de nombreux
passereaux défilent le long du golfe de Gascogne pour entrer en
Espagne. À vol de palombe, le poste de comptage d'Urugne tenu par les
techniciens du Groupe d'investigation sur la faune sauvage (GIFS) se
trouve à moins d'un kilomètre et demi du site. "Pour notre expérience, il
nous fallait un bon lieu de passage, au calme", explique Richard Beïtia,
directeur des services techniques de la Fédération des PyrénéesAtlantiques. "Complétant le radar situé dans le parc, une antenne
acoustique installée dans le donjon capte les cris lancés par les grives
et les alouettes lorsqu'elles volent la nuit. Nous voulions savoir si ce
dispositif offrait une alternative fiable au comptage classique réalisé par
des techniciens dénombrant avec leurs jumelles les vols et les
oiseaux."
Ce système de comptage au radar a été mis au point par l'Institut
méditerranéen du patrimoine cynégétique et faunistique (IMPCF), dirigé
par le biologiste et ingénieur en écologie Jean-Claude Ricci. Il a déjà
permis de réaliser plusieurs études sur les migrations des grives dans
le Sud-est, sur les canards en Camargue ou sur les pigeons ramiers en
Ardèche.
Aucun oiseau n'y échappe. Le principe est simple : un radar de marine
de type Furuno détecte les oiseaux passant dans son rayon d'action,
transmet les données à un logiciel qui stocke les images et permet de
les analyser. Les relevés sonores de la station bioacoustique viennent
compléter les informations du radar. Les palombes, grives et alouettes
apparaissent ainsi en petites taches jaunes, leurs trajectoires
s'inscrivent en vert sur le fond bleu nuit de l'écran.
La machine peut repérer des oiseaux volant à des altitudes où ils
restent invisibles à l'oeil nu. "C'est un des avantages de ce système",
confirme Jean-Claude Ricci. "La tranche d'espace balayée par le radar
reste constante et aucun oiseau n'échappe au faisceau. Cela permet au
moins d'affiner les résultats des comptages classiques. Grâce aux
radars, les ornithologues américains recensent tous les oiseaux
survolant le golfe du Mexique", poursuit le scientifique. "Il serait donc
possible de quadriller l'ensemble de la chaîne pyrénéenne avec des
radars pour y étudier les migrations. Trois radars suffiraient pour
couvrir la zone Ouest, entre le littoral basque et Iraty, où s'effectue la
majorité des passages. Mais il serait passionnant de pouvoir observer, à
l'automne, tous les mouvements entre l'Océan et la Méditerranée. Le
radar que nous utilisons coûte 50 000 euros; un camping-car d'occasion
suffit pour l'hébergement d'un technicien travaillant sur un ordinateur
portable." Pour le moment, seule la Fédération des chasseurs des
Pyrénées-Atlantiques a financé ce test, qui s'est révélé concluant.
Le 25 octobre, belle journée de passage, les vols de palombes
déboulant entre la Rhune et l'Océan se sont succédés sur l'écran,
comme les volées de grives et d'alouettes pendant la nuit.
"Ça marche et nous pensons que l'avenir est là", lance Serge
Fedorenko, responsable de la commission migrations à la Fédération
64. "Là, nous sommes seuls, mais nous espérons que ce système sera
développé. Il y a vingt ans, quand nous avions commencé à parler4 de
comptages de palombes, on nous avait pris pour des fous."
PROCHAINES ACTIVITES
VENDREDI 8 DECEMBRE
Conférence
Avifaune de la Dombes
20h30 centre culturel de la Dombes.
Voir circulaire
SAMEDI 16 DECEMBRE
Sortie
Veillée au Grand-Duc en Revermont
En fin d’après-midi, le chant du Grand-Duc
annonce déjà la printemps. Belle ambiance garantie
RDV 15h00 devant la mairie d’Hautecourt .
Hautecourt se trouve sur la D 979 reliant Bourg en Bresse
à Nantua (une dizaine de Kms de Ceyzériat)
VENDREDI 5 JANVIER
Réunion
20h30 Centre Culturel de la Dombes
à Châtillon sur Chalaronne
SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 JANVIER
Comptage international des oiseaux aquatiques
(voir circulaire)
VENDREDI 2 FEVRIER
Réunion
DIMANCHE 4 FEVRIER
Sortie
Le Lac Léman
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