Fréquence optic - 4 juin 2015 - Institut Des Données De Santé

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Fréquence optic - 4 juin 2015 - Institut Des Données De Santé
Date : 04/06/2015
Heure : 11:17:44
www.frequenceoptic.fr
Pays : France
Dynamisme : 7
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MGEN, Malakoff Médéric : ce qu'ils réclament
Reçus ensemble par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), Guillaume Sarkozy,
délégué général de Malakoff Médéric, et Thierry Beaudet, président du groupe MGEN ont échangé sur le
thème de l'évolution du rôle des complémentaires santé.
Le 28 mai, l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) a invité Thierry Beaudet (à droite),
président du groupe MGEN, et Guillaume Sarkozy (à gauche), délégué général de Malakoff Médéric,
à partager leurs vues concernant le rôle, les responsabilités et les perspectives des complémentaires
santé. À l'unisson, tous deux estiment d'abord que les complémentaires santé sont actuellement entravées
parce ce qu'ils appellent "le carcan réglementaire". Dans leur viseur, notamment, la récente refonte des
contrats responsables. Ils y voient une augmentation des contraintes, ce qui rend selon eux les "marges de
différentiation de plus en plus étroites". "Les coûts que nous supportons sont de plus en plus importants,
mais on ne nous accorde aucun rôle et nous sommes cantonnés au statut de payeur aveugle", déplorent
de façon plus générale les deux décideurs.
D'autre part, pour Thierry Beaudet comme pour Guillaume Sarkozy, la question des données de santé
est un levier que les OCAM doivent pouvoir activer. Sans un mot pour la procédure européenne qui pèse
actuellement sur le gouvernement à ce propos, ils réclament un accès des complémentaires aux données de
santé en possession de l'Assurance maladie. Thierry Beaudet explique le but : "Etre plus efficient en ciblant
les populations auxquelles s'adressent les programmes de prévention et en ayant les moyens, ensuite,
d'en évaluer la pertinence." Tout en faisant valoir que "le consentement personnel est un sujet majeur", le
président de la MGEN fait écho à la position de la Mutualité Française qui, rappelons-le, appelle à "revoir
les prérogatives de l'Institut des données de santé (IDS) qui agirait en qualité de tiers de confiance, (et
souhaite) mettre tous les acteurs concernés autour de la table et se fixer des règles déontologiques très
strictes. "Guillaume Sarkozy va plus loin, plaidant de son côté pour un accès aux données personnelles non
anonymisées, afin, justifie-t-il, de "construire une transversalité dans l'offre de soins".
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