Samedi 20 décembre Le Concert Spirituel
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Samedi 20 décembre Le Concert Spirituel
Samedi 20 décembre Le Concert Spirituel | Anna Maria Panzarella | Hervé Niquet Dans le cadre du cycle Le modèle Lully Samedi 20 décembre 2008 et mardi 6 janvier 2009 Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Le Concert Spirituel | Anna Maria Panzarella | Hervé Niquet | Samedi 20 décembre Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle Le modèle Lully SAMEDI 20 DÉCEMBRE 2008 ET MARDI 6 JANVIER 2009 Si l’homme Lully meurt dans la disgrâce royale en 1687, le compositeur connaît une gloire qui ne faiblira qu’avec la Révolution. À Paris, son Académie royale échoit à ses ils Louis et Jean-Baptiste. On continuera de représenter les succès paternels jusqu’à Marie-Antoinette. Et Rameau composant le monologue de Phèdre pour Hippolyte et Aricie se réfère encore au récitatif d’Armide. Lully dispose dans son orchestre de musiciens exceptionnels. Marin Marais, Antoine Forqueray sont des instrumentistes de l’Académie. Les violons s’appellent Rebel, Jean-Féry et son ils François, ou bien Francœur. Les lûtes et les hautbois, ce sont les Hotteterre, Jean, Martin, Nicolas et Louis. L’orchestre de Lully est aussi international. Pelham Humfrey y joue. C’est l’un des professeurs de Purcell. Un natif de Megève, Georg Mufat, travaille avec Lully. Le style de ce Savoyard enfante Kerll et Pachelbel. Le violoniste Johann Fischer est copiste du Surintendant. Par lui Bach connaît ses opus comme en témoigne la facture des ouvertures et des suites. Fischer, actif dans l’orchestre de l’Opéra du Marché-aux-Oies de Hambourg, est un lien entre l’Académie de Paris et cet opéra du Nord animé par des imprésarios-compositeurs-directeurs, tels Conradi et Keiser. Voire Telemann, dont l’Orpheus est bâti sur un livret français mis en musique par Louis Lully. Car l’Académie de Lully, c’est aussi une entreprise. Pour la fonder, il s’est inspiré du fonctionnement des opéras publics de Venise où œuvraient Monteverdi et Cavalli. Le modèle économique de l’établissement français essaime en Europe dès que son succès, commercial et esthétique, se répand par les gazettes et les courriers diplomatiques. Dès 1678, Isis est donné au Schouwburg, l’opéra d’Amsterdam. La salle du Quai-au-Foin de Bruxelles s’ouvre en 1682 avec Thésée. Les œuvres du Surintendant, remaniées, traduites, sont données dans nombre de cours allemandes : Psyché à Herrenhausen en 1684, Proserpine en 1687 chez le duc de Brunswick à Wolfenbüttel. La Royal Academy de Haendel a un nom singulièrement français. On y monte des opéras sur des livrets de Quinault : Amadigi, Teseo. Et Gluck donnant son Armide en 1777 utilise le même livret que l’original de 1686. Tout au long du XVIIIe siècle, l’Académie royale reste l’institution phare des Lumières. Adorée, fustigée, elle est l’épicentre des querelles esthétiques du temps : lullistes ou ramistes, gluckistes ou piccinistes. Lorsque bien plus tard Vincent d’Indy disserte sur la diction de Pelléas, il établit un lien direct entre Debussy et le recitar cantando. Il aurait aussi bien pu renvoyer à la folie de Roland. Quant à la scène inale du Dialogue des carmélites de Poulenc, sa scansion semble faire écho au Miserere du Surintendant. Singulière longévité pour le Florentin Lully, modèle d’immigration choisie ! Vincent Borel SAMEDI 20 DÉCEMBRE – 20H Salle des concerts Première partie : le créateur et le modèle Jean-Baptiste Lully Suite de Proserpine Suite d’Atys Suite de Persée entracte Deuxième partie : le mythe Jean-Baptiste Lully/François Francœur et François Rebel Suite de Proserpine Suite d’Armide Jean-Baptiste Lully/Antoine Dauvergne, Bernard de Bury et François Francœur Suite de Persée Le Concert Spirituel Hervé Niquet, direction Anna Maria Panzarella, soprano Partitions éditées par Fannie Vernaz et Sébastien Daucé © Éditions des Abbesses et Le Concert Spirituel à l’exception d’Atys de Jean-Baptiste Lully : partitions réalisées par Les Arts Florissants et William Christie. Fin du concert vers 21h50. 3 Première partie : le créateur et le modèle Jean-Baptiste Lully (1632-1687) Suite tirée de Proserpine, tragédie en musique en un prologue et cinq actes Menuet Gavotte Air Premier Air Deuxième Air Sinfonie Prélude Air de Cérès « Déserts écartés, tristes lieux » Sinfonie Création : 3 février 1680 à Saint-Germain-en-Laye par l’Académie royale de musique en présence du roi ; 16 novembre 1680 à Paris. Livret : Philippe Quinault d’après les Métamorphoses d’Ovide. Suite tirée d’Atys, tragédie en musique en un prologue et cinq actes Entrée des Nations Entrée des Zéphyrs Air suite de Flore Air du Zéphyr Entrée des Phrygiens Deuxième Air des Phrygiens Sommeil Prélude et Air de Cybèle « Espoirs si chers et si doux » Menuet Gavotte Création : 10 janvier 1676 à Saint-Germain-en-Laye par l’Académie royale de musique en présence du roi. Livret : Philippe Quinault d’après les Métamorphoses d’Ovide. Suite tirée de Persée, tragédie en musique en un prologue et cinq actes Ouverture Jeux junoniens Air d’Andromède « Infortunés, qu’un monstre afreux » 4 Entrée des Cyclopes Entrée des Nymphes guerrières Entrée des Divinités infernales Air de Mérope « Ô mort, venez inir mon destin déplorable » Création : 17 avril 1682 au Théâtre du Palais-Royal à Paris par l’Académie royale de musique ; 21 juillet 1682 au Manège de la Grande Écurie du château de Versailles. Livret : Philippe Quinault d’après les Métamorphoses d’Ovide. entracte Deuxième partie : le mythe Jean-Baptiste Lully/François Francœur (1698-1787) et François Rebel (1701-1775) Suite tirée de Proserpine Ouverture Air d’Aréthuse « Vaine ierté, faible rigueur » Menuets 1 et 2 Chaconne – bourrées – chaconne Air de Proserpine « Les traits que l’Amour lance » Mouvement de chaconne Création dans la version révisée : 14 novembre 1758, lieu inconnu. Livret : Philippe Quinault et un autre auteur anonyme. Suite tirée d’Armide Ouverture Air Gavottes 1 et 2 Air d’Armide « Enin, il est en ma puissance » Airs 1 et 2 Création de la version révisée : 3 novembre 1761 au Théâtre du Palais-Royal à Paris. Livret : Philippe Quinault d’après Virgile et La Jérusalem délivrée du Tasse. 5 Jean-Baptiste Lully/Antoine Dauvergne (1713-1797), Bernard de Bury (1720-1785) et François Francœur Suite tirée de Persée Ouverture Air grave pour la lutte Air vif Air pour l’exercice de l’arc Air d’Andromède : « Infortunés qu’un monstre » Air pour les Nymphes guerrières Air pour les Cyclopes Air pour les Divinités infernales Prélude Prélude pour le combat Air d’Andromède « Dieux qui me destinez » Air pour les Fantômes Création de la version révisée : 17 mai 1770 pour l’inauguration de l’Opéra Gabriel à Versailles, à l’occasion du mariage du dauphin, futur Louis XVI, et de Marie-Antoinette. Livret : Philippe Quinault, revu par Nicolas-René Joliveau. « Un petit homme d’assez mauvaise mine et d’un extérieur fort négligé » (Antoine Bauderon de Sénecé). Et pourtant, de 1661, année de sa nomination à la charge de Surintendant et Compositeur de la Chambre du Roi, à sa disparition en 1687, Jean-Baptiste Lully fut le maître toutpuissant de la musique à la cour de Louis XIV, parvenant à faire interdire d’opéra son grand rival Marc-Antoine Charpentier. C’est donc comme un état des lieux du lullysme que propose ce soir Le Concert Spirituel, au gré d’un programme qui mêle des œuvres originales du Florentin à des morceaux réorchestrés par d’autres auteurs, ainsi qu’à des partitions écrites sur les livrets que le compositeur avait mis en d’autres circonstances en musique. Mais d’abord, pour plus de clarté, suivons le il d’une histoire commencée sous la Fronde chez la Grande Mademoiselle, désireuse d’avoir à sa disposition un jeune Italien « pour s’entretenir dans sa langue ». Rallié au parti du roi en 1652, Lully voit dès ce moment sa fortune faite. Il danse dans les ballets et séduit le jeune souverain par les airs qu’il compose. Et le début de sa carrière oicielle coïncide très logiquement avec l’obtention de la citoyenneté française en 1661. Dans ce règne sans partage, Hervé Niquet a vu trois étapes, distinguant le créateur, le modèle et le mythe. 6 Dans une première phase qu’on dira fondatrice (1664-1671), Lully collabore avec les plus grands poètes : Molière, Corneille, etc., écrivant, entre autres, tous les intermèdes musicaux de la production du premier nommé. En 1671, nouvelle date clé dans la carrière de celui que toute la cour appelle déjà « Baptiste » : la tragi-comédie Psyché, co-production de Molière, Corneille et Lully, lequel en fait un véritable opéra, dont le succès est triomphal. Le récitatif à la française y voit le jour, bien éloigné du recitar cantando des origines. Mais la suite est moins glorieuse pour l’image de marque du musicien qui, jaloux de son pouvoir, prend ombrage du succès rencontré par la Pomone de Cambert et Perrin et prétexte une concurrence déloyale pour faire jeter en prison le même Perrin (qui avait pourtant obtenu du roi le privilège d’une « Académie d’opéra ») et l’éliminer comme rival. En 1672, Louis XIV lui accorde le monopole d’opéra dans tout le royaume. Un privilège à qui nous devons la brassée de chefs-d’œuvre composés entre 1673 et 1686, au rythme, en moyenne, d’une tragédie lyrique par an. De Cadmus et Hermione à Armide, le destin et le style de l’opéra français ont donc été assumés par un seul homme, lequel, une fois disparu, se révéla chef de ile incontesté face à la génération montante – Collasse, Desmarest, Campra, Marin Marais –, d’ailleurs essentiellement nourrie de son exemple (seule la Médée de Charpentier fait exception). Et la collaboration avec le librettiste Quinault, inaugurée précisément avec Cadmus et Hermione, donnera tant de satisfaction à Louis XIV que la salle du Palais-Royal, occupée jusque-là par Molière (mort en février de la même année) et les siens, sera attribuée au musicien et à sa troupe. Au demeurant, cette suprématie du tandem Lully-Quinault ira longtemps de soi pour le public. Et leurs ouvrages seront repris d’innombrables fois au XVIIIe siècle, avec quantité d’arrangements et d’ajouts, relet des modes luctuantes, mais sans que soit remis en question l’essentiel, à savoir la supériorité des partitions pionnières sur la production lyrique qui a suivi. Pourtant, c’est au tournant des années 1750 que le changement se manifeste, par la faute de Rameau qui, tel un révélateur, va accuser alors les rides de l’aîné. La musique de Lully, soudain jugée terne, archaïque, obsolète, n’est plus pour les mélomanes un domaine réservé et l’on ose dès lors la retoucher en donnant de nouvelles couleurs à l’orchestre et surtout en l’habillant de nouveaux airs et de nouvelles danses. C’est un peu l’histoire de ces modiications que nous raconte ce soir Le Concert Spirituel, non sans avoir insisté dans son prologue sur les « standards » proposés de son vivant par le modèle. À la suite (ouverture et suite de danses) tirée de Proserpine (1680) et ornée du chant aligé de Cérès (« Déserts écartés, tristes lieux »), succède celle tirée du précieux Atys (1676), où Cybèle laisse parler des sentiments plus gratiiants (« Espoirs si chers et si doux »). Et l’on conclut sur un dernier emblème : la suite de Persée (1682), imagerie de danses suggestives, accompagnée de deux plaintes vrillantes (« Infortunés, qu’un monstre afreux » et « Ô mort, venez inir mon destin déplorable »). 7 Passé ces prototypes, le mythe peut prendre corps. Ce qui nous vaut plusieurs reprises et aménagements qui témoignent de la vitalité du lullysme revu et corrigé jusque dans les années 1770. En 1761, Francœur et Rebel remettent sur le métier la suite d’Armide en l’agrémentant d’airs et de danses anonymes. Neuf ans plus tard, c’est au tour de la suite de Persée donnée à l’occasion du mariage du Dauphin (le futur Louis XVI) et de Marie-Antoinette et où Lully est mis au goût du jour par les soins d’Antoine Dauvergne (1713-1797), l’auteur de l’opéra-comique Les Troqueurs, et de Bernard de Bury (1720-1785). Sans parler de l’ultime hommage, cette fois adressé à Quinault, le poète préféré de Lully (onze tragédies lyriques et deux grands ballets), qui connaîtra deux moments de gloire posthume vers la in du siècle. D’abord, grâce au chevalier Gluck qui reconduit le livret d’Armide dans son opéra éponyme de 1777 ; puis avec François Philidor qui fait de même pour son Persée en 1781. Preuve que, directement ou indirectement, le genre imaginé par l’industrieux Florentin a traversé le temps sans dommage et dominé l’esthétique musicale de deux siècles, jusqu’à la in de l’Âge des Lumières. Roger Tellart 8 Jean-Baptiste Lully Hélas ! Par tant d’attraits falloit-il me surprendre ? « Déserts écartés, sombres lieux » Heureuse si toujours j’avois pu m’en défendre ! (extrait de Proserpine, acte V, scène 2) L’Amour, qui me lattoit, me cachoit son courroux : C’est donc pour me frapper des plus funestes coups, Cérès Que le cruel Amour m’a fait un cœur si tendre ! Déserts escartés, sombres lieux, Espoirs si chers et si doux, Cachez mes soupirs et mes larmes. Ah ! Pourquoi me trompez-vous ? Mon désespoir a trop de charmes Pour les impitoyables dieux. Philippe Quinault, Déserts escartés, sombres lieux, d’après les Métamorphoses d’Ovide Cachez mes soupirs et mes larmes. Les dieux estoient jaloux de mon sort glorieux ; C’est un doux spectacle à leurs yeux « Infortunés, qu’un monstre afreux » Que les malheurs cruels dont je suis poursuivie : (extrait de Persée, acte II, scène 5) Ils se font un plaisir de mes cris furieux ; Jupiter m’a livrée à leur barbare envie : Andromède Jupiter me trahit, ma ille m’est ravie. Infortunés, qu’un monstre afreux Je perds ce que j’aimois le mieux ; A changés en rochers par ses regards terribles, Infortunée, hélas! Le jour m’est odieux, Vous ne ressentez plus vos destins rigoureux, Et je suis pour jamais condamnée à la vie. Et vos cœurs endurcis sont pour jamais paisibles. Ah ! Je ne puis soufrir la lumière des cieux ! Hélas ! Les cœurs sensibles sont mille fois plus Mon désespoir a trop de charmes malheureux. Pour les impitoyables dieux ; Déserts escartés, sombres lieux, Cachez mes soupirs et mes larmes. « Ô mort, venez inir mon destin déplorable » (extrait de Persée, acte V, scène 1) Philippe Quinault, d’après les Métamorphoses d’Ovide Mérope Ô mort ! Venez inir mon destin déplorable. Ma rivale jouit d’un sort trop favorable, « Espoirs si chers et si doux » Et je soufrirois trop, si je ne mourois pas. (extrait d’Atys, acte III, scène 8) Son bonheur m’a rendu le jour insupportable ; La nuit afreuse du trépas Cybèle Me paroit moins épouvantable. Espoirs si chers et si doux, Ô mort ! Venez inir mon destin déplorable. Ah ! Pourquoi me trompez-vous ? Hélas ! Funeste mort, hélas ! Des suprêmes grandeurs vous m’avez fait descendre, Pour les cœurs fortunés vous êtes efroyable ; Mille cœurs m’adoroient, je les néglige tous, Mais vos horreurs ont des appas Je n’en demande qu’un, il a peine à se rendre ; Pour un cœur que l’amour a rendu misérable. Je ne sens que chagrins et que soupçons jaloux ; Ô mort ! Venez inir mon destin déplorable. Est-ce le sort charmant que je devois attendre Espoirs si chers et si doux, Philippe Quinault, Ah ! Pourquoi me trompez-vous ? d’après les Métamorphoses d’Ovide 9 Jean-Baptiste Lully/François Francœur et François Rebel « Les traits que l’Amour lance » « Vaine ierté, faible rigueur » (extrait de Proserpine, acte V) (extrait de Proserpine, acte I, scène 4) Proserpine Aréthuse Les traits que l’Amour lance Vaine ierté, faible rigueur, Sont toujours des traits vainqueurs, Que vous avez peu de puissance Il règne sur tous les cœurs : Contre l’amour et la constance ! Pourquoi lui faire résistance ? Vaine ierté, faible rigueur, Les traits que l’amour lance Ah ! Que vous gardez mal mon cœur ! Sont toujours des traits vainqueurs. En vain, par vos conseils je me fais violence Cédons au plus charmant des Dieux, Je combats vainement une douce langueur. L’efort qu’on fait pour se défendre Hélas ! Vous m’engagez à faire résistance, Ne sert qu’à rendre son triomphe plus glorieux. Et vous me laissez sans défense Anonyme Au pouvoir de l’Amour vainqueur ? Vaine ierté, faible rigueur, « Enin, il est en ma puissance » Ah ! Que vous gardez mal mon cœur ! (extrait d’Armide, acte II, scène 5) Je vois Alphée, Ô dieux ! Où sera mon asile ! Armide Mon cœur est déjà charmé, Enin, il est en ma puissance, Et ma fuite est inutile. Ce fatal ennemi, ce superbe vainqueur. Hélas ! Qu’il est diicile Le charme du sommeil le livre à ma vengeance. De fuir un amant aimé ! Je vais percer son invincible cœur. Il approche… je tremble… Par lui, tous mes captifs sont sortis d’esclavage, Ah, faut-il qu’il jouisse du trouble honteux où je suis. Qu’il éprouve toute ma rage ! Pardonne, amour, si je le fuis, (Elle va pour frapper Renaud, mais ne peut s’y résoudre) J’en ressens un cruel supplice ; Quel trouble me saisit, qui me fait hésiter ? Mais n’importe, je veux l’éviter si je puis. Achevons… je frémis ! Vengeons-nous… je soupire ! Philippe Quinault Est-ce ainsi que je dois me venger aujourd’hui ? Ma colère s’éteint quand j’approche de lui. Plus je le vois, plus ma vengeance est vaine. Mon bras tremblant se refuse à ma haine. Ah ! Quelle cruauté de lui ravir le jour ! À ce jeune héros tout cède sur la terre. Qui croiroit qu’il fût né seulement pour la guerre ! Il semble être fait pour l’Amour. Ne puis-je me venger à moins qu’il ne périsse ? Hé ! Ne suit-il pas que l’Amour le punisse ? 10 Puisqu’il n’a pu trouver les yeux assez charmants, « Dieux qui me destinez » Qu’il m’aime au moins par mes enchantements, (extrait de Persée, acte IV, scène 5) Que, s’il se peut, je le haïsse. Andromède Venez, secondez mes désirs, Dieux ! Qui me destinez une mort si cruelle, Démons, transformez-vous en d’aimables zéphyrs. Hélas ! Pourquoi me lattiez-vous Je cède à ce vainqueur, la pitié me surmonte ; De l’espoir d’un destin si doux ? Cachez ma faiblesse et ma honte Quel souvenir charmant en mourant je rappelle, Dans les plus reculés déserts : Le ils de Jupiter eût été mon époux. Volez, volez, conduisez-nous au bout de l’univers ! Ah ! Que ma vie eût été belle ! Philippe Quinault, Vous, dont je tiens le jour d’après Virgile et La Jérusalem délivrée du Tasse. Et vous, peuple idèle, Je vais léchir les dieux irrités contre nous, Jean-Baptiste Lully/Antoine Dauvergne, Et si ma mère est criminelle, Bernard de Bury et François Francœur C’est moi qui dois calmer le céleste courroux ! Par le sang que j’ai reçu d’elle, « Infortunés, qu’un monstre afreux » Heureuse de périr pour le salut de tous. (extrait de Persée, acte II, scène 5) Philippe Quinault (révision par Nicolas-René Joliveau) Andromède Infortunés, qu’un monstre afreux A changés en rochers par ses regards terribles, Vous ne ressentez plus vos destins rigoureux, Et vos cœurs endurcis sont pour jamais paisibles. Hélas ! Les cœurs sensibles sont mille fois plus malheureux. Il ne m’aime que trop, et tout me sollicite de l’aimer à mon tour, C’est du plus grand des dieux qu’il a reçu le jour ; Dans nos périls mortels l’amour le précipite : Comment ne pas aimer un héros qui mérite De l’univers entier et l’hommage et l’amour. Il vient… faut-il que mon cœur se trahisse ! Ô ciel ! Il va partir, il me cherche en ces lieux. Que lui dirai-je hélas ! Et quel supplice De ne pouvoir mêler mes pleurs à ses adieux. 11 Anna Maria Panzarella Cimarosa), Lauretta (Gianni Schicchi), Desmarest et Boismortier), il s’attache Anna Maria Panzarella est née à Nannetta (Falstaf), Achille (Deidamia à ressusciter les chefs-d’œuvre du Grenoble de parents italiens. Après de Haendel), Ismene (Antigona de théâtre lyrique français (Proserpine de avoir étudié au Conservatoire de Traetta), la comtesse Adèle (Le Comte Lully, Médée de Charpentier, Sémélé Genève, elle entre au Royal College d’Ory de Rossini), Stephano (Roméo de Marais, Callirhoé de Destouches, of Music de Londres et termine sa et Juliette), Micaela (Carmen), Sophie Le Triomphe d’Iris de Clérambault, formation au National Opera Studio (Werther de Massenet), Angélique Pygmalion de Rameau, Don Quichotte de Londres. Anna Maria Panzarella fait (Roland de Lully), Alphise (Les chez la duchesse et Daphnis et Chloé ses débuts en 1993 au Grand Théâtre Boréades de Rameau), Émilie (Les de Boismortier, entre autres). Pour de Genève. Elle se produit ensuite Indes galantes de Rameau), Aricie Hervé Niquet, passion ne rime pas sur les scènes de Grande-Bretagne (Hippolyte et Aricie de Rameau), Érinice avec exclusion : Haendel, Lorenzani, (Royal Opera House à Covent Garden, (Zoroastre de Rameau), Andromède Purcell, Bach, Haydn, Gossec, Rigel, Festival de Glyndebourne), des (Persée de Lully) et Cidippe (Vénus Philidor et Mozart igurent eux aussi États-Unis (Los Angeles, Seattle), et Adonis de Desmarest), Drusilla fréquemment aux programmes de France (Opéra National de Paris, (Le Couronnement de Poppée de du Concert Spirituel. C’est avec Théâtre du Châtelet, Théâtre des Monteverdi), Télaïre (Castor et Pollux le même esprit de curiosité et de Champs-Élysées, Opéra de Bordeaux, de Rameau). Anna Maria Panzarella relecture du répertoire qu’Hervé Festival d’Aix-en-Provence, Opéra interprétera prochainement les rôles Niquet crée en 2002 à Montréal La de Nancy et de Lorraine, Opéra d’Érinice (Zoroastre de Rameau) à Nouvele Sinfonie, orchestre canadien de Lyon), de Belgique (Théâtre de l’Opéra-Comique de Paris, Deianira dont la vocation est de défendre La Monnaie), des Pays-Bas (Opéra (Ercole amante de Cavalli) à l’Opéra la musique baroque française en d’Amsterdam), de Suisse (Opernhaus d’Amsterdam, Donna Elvira (Don Amérique du Nord. Soutenu dès de Zurich, Opéra de Lausanne) et de Giovanni) à l’Opéra de Rennes et l’origine par la Fondation BNP Suède (Drottningholm). Artiste très Despina (Così fan tutte) au Festival de Paribas, le travail de cette formation sollicitée, Anna Maria Panzarella a Glyndebourne. a été récompensé par le Prix AFAA participé à de nombreux concerts en 2003. L’année suivante, Hervé et festivals internationaux. Elle Hervé Niquet Niquet est nommé chef et directeur chante sous la direction de chefs Après une formation complète de artistique de l’orchestre symphonique d’orchestre tels que Gary Bertini, claveciniste, organiste, pianiste, de l’Académie Beethoven à Anvers. Ivor Bolton, Frédéric Chaslin, William chanteur, compositeur, chef de chœur En 2006, il crée un grand chœur Christie, James Conlon, Alan Curtis, et chef d’orchestre, Hervé Niquet fait symphonique régional en Languedoc- Jonathan Darlington, Emmanuelle ses premiers pas en tant que chef Roussillon. Appréciant également Haïm, Bernard Haitink, Armin de chant à l’Opéra national de Paris les musiques du XIXe siècle, Hervé Jordan, Charles Mackerras, Antonio (1980). En 1987, il fonde Le Concert Niquet est régulièrement invité Pappano, Evelino Pidò, Christophe Spirituel avec lequel il explore à diriger chœurs et orchestres Rousset, Jean-Christophe Spinosi et depuis lors les répertoires rares de dans des ouvrages symphoniques Marcello Viotti. Son répertoire inclut l’époque baroque, privilégiant le et lyriques de Lesueur, Gounod, les rôles mozartiens de Susanna (Les patrimoine français auquel il consacre Chabrier, Ofenbach, Berlioz, Franck, Noces de Figaro), Pamina (La Flûte la majeure partie de son énergie : Dukas, Mendelssohn et Schumann, enchantée), Donna Elvira et Zerlina tout en interprétant des œuvres entre autres. Parmi ses nombreuses (Don Giovanni), Servilia (La Clémence sacrées emblématiques (messes productions en 2006-2007, Hervé de Titus), Despina (Così fan tutte), mais et motets de Charpentier, Lully, Niquet dirige Mahler au Japon, aussi Elisetta (Le Mariage secret de Gilles, Campra, Rameau, Colasse, Saint-Saëns à Cracovie, Dauvergne, 12 Rebel, Rameau et Rigel à Zagreb, Noël de Saint-Saëns et des motets de comptait alors. C’est en hommage à Mendelssohn, Mozart, Méhul, Halévy Chausson, Delibes et Gounod avec cette institution historique qu’Hervé et Gounod à la tête de l’Orchestre l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra Niquet choisit de baptiser de ce nom National de Montpellier, Mozart de Nice ; Beethoven, Schumann l’ensemble qu’il crée en 1987. Il y avec l’Orchestre National des Pays et Méhul à la tête de l’Orchestre insule la même ambition, le même de la Loire, ainsi que Paul et Virginie Philharmonique de Fribourg. À la engagement, le même éclectisme et de Lesueur à la tête de l’Orchestre tête du Concert Spirituel, il dirigera – surtout – le même esprit d’équipe. Philharmonique de Radio France. King Arthur de Purcell (Théâtre Pour toutes ces raisons, Le Concert Il donne La Création et la Messe des Champs-Élysées, Opéra de Spirituel est aujourd’hui devenu Nelson de Haydn à la tête du Sinfonia Montpellier, Barbican Centre de l’un des ensembles de référence Varsovia, mais aussi des œuvres Londres et Grande Philharmonie pour l’interprétation de la musique de Varney, Gounod, Ofenbach et de Luxembourg), Don Giovanni de baroque sur instruments anciens, Ambroise Thomas avec l’Orchestre Mozart à l’Opéra de Montpellier, collaborant à ce titre étroitement Poitou-Charentes. Il dirige le concert le Requiem de Mozart en tournée aux actions du Centre de Musique du nouvel an à la Philharmonie de notamment Salle Pleyel à Paris, les Baroque de Versailles et se produisant Berlin avec le Messie de Haendel à Water Music et Music for the Royal régulièrement à la Chapelle et à la tête du RIAS Kammerchor et de Fireworks de Haendel en tournée l’Opéra du Château de Versailles. l’Akademie für Alte Musik de Berlin. en Europe au Concertgebouw Sous la baguette d’Hervé Niquet, Durant la saison 2007-2008, Hervé d’Amsterdam, au De Doelen de le chœur et l’orchestre du Concert Niquet dirige des œuvres de Chabrier, Rotterdam, au Vredenburg d’Utrecht Spirituel s’attachent à redonner Ambroise Thomas, Gounod, Delibes et au Palais des Beaux-Arts de vie au grand répertoire français et des symphonies de Schumann et Bruxelles puis en tournée au Japon des XVIIe et XVIIIe siècles : musique Beethoven à la tête de l’Orchestre à Nagoya, Osaka et Tokyo. sacrée (messes et motets de Lully, National de Montpellier. À la scène, Charpentier, Rameau, Gilles, Brossard, il dirige La Flûte enchantée de Mozart Le Concert Spirituel Desmarest, Colasse, Lalande, et Orphée aux enfers d’Ofenbach Le Concert Spirituel fut la première et Philidor), musique instrumentale (Opéra de Montpellier) ainsi que la plus prestigieuse des institutions (Boismortier) et surtout opéra, l’Orfeo de Monteverdi en Croatie. de concert public en France au XVIIIe domaine dans lequel les musiciens À la tête de l’Académie Baroque siècle (1725-1789). Réputé dans de l’ensemble exhument des chefs- d’Ambronay, il monte Le Carnaval et toute l’Europe, il attirait les plus d’œuvre oubliés, comme Médée de la Folie de Destouches en tournée à grands virtuoses et les principaux Charpentier, Sémélé de Marin Marais, travers l’Europe (Festival d’Opéra de compositeurs de l’époque. La Proserpine de Lully, Le Triomphe d’Iris Sibiu, Opéra de Bucarest, Opéra de programmation y était audacieuse : de Clérambault, Daphnis et Chloé et Varsovie, Auditorium de Valladolid, le patrimoine français y côtoyait les Don Quichotte chez la duchesse de Opéra-Comique, Capitole de créations les plus originales et les Boismortier, Pygmalion de Rameau Toulouse…). Il vient de diriger La genres les plus éclectiques y furent ou Callirhoé de Destouches. Avec Belle Hélène d’Ofenbach à l’Opéra joués (divertissements, extraits l’esprit d’ouverture qui caractérisait de Nantes et d’Angers. Parmi ses d’opéras, cantates, grands motets, le Concert Spirituel de Paris, Hervé prochains engagements igurent symphonies, sonates et concertos). Niquet aborde aussi les œuvres de des symphonies et concertos de La masse imposante des solistes, des Purcell (Roi Arthur, Didon et Énée), Gossec, Leduc, Haydn et Dalayrac choristes et des instrumentistes – Lorenzani (motets), Bach (Messe en si) à la tête de l’Orchestre d’Auvergne plus d’une centaine ! – réunissait les ou Haendel (le Messie, Water Music, avec Alexandre Tharaud ; l’Oratorio de meilleurs interprètes que la France Music for the Royal Fireworks). Il se 13 penche également sur le répertoire Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées, la communauté d’agglomération classique dont il interprète des Théâtre du Châtelet et Cité de la de Montpellier, la ville de Paris et le ouvrages célèbres (Don Giovanni, musique (Paris), Palais des Papes Sénat. Le Concert Spirituel bénéicie Requiem, Symphonie « Paris » de (Avignon), Arsenal (Metz), Gulbenkian du soutien de la Fondation Bru et de Mozart, Les Sept Dernières Paroles du (Lisbonne), Library of Congress Christ en croix de Haydn) ou inconnus (Washington). Le Concert Spirituel a (Te Deum de Philidor, symphonies de été nommé aux Grammy Awards pour Violons la Fondation BNP Paribas. Rigel et Gossec, entre autres). En vingt les Sérénades chez Marie Leczinska Alice Piérot (1er violon) ans, Le Concert Spirituel s’est illustré de Boismortier. Plusieurs de ses Olivier Briand dans les festivals les plus prestigieux enregistrements ont été sélectionnés Myriam Cambreling en France et à l’étranger : Festival par le Sunday Times ou Gramophone. Benjamin Chénier d’Ambronay, Printemps des Arts de Hervé Niquet a reçu l’Edison Price Stephan Dudermel Monte-Carlo, Septembre Musical de pour les Water Music et Music for Nathalie Fontaine l’Orne, Villa Médicis (Rome), Festival the Royal Fireworks de Haendel au Andrée Mitermite d’Utrecht, Festival de música antigua Concertgebouw d’Amsterdam, en mai Yannis Roger (Séville), Festival Lufthansa de musique 2004. Le Concert Spirituel enregistre Marie Rouquié baroque (Londres), Musikfest de exclusivement pour Glossa Music, Florence Stroesser Brême, Festival de musique ancienne un label distribué par harmonia Laura Vadjon de Boston, Festival de musique du mundi. Durant la saison 2008-2009, Rheingau, Festival des Flandres, Le Concert Spirituel est notamment Altos Festival de Póvoa de Varzim, Festival invité Salle Pleyel (Paris) pour le Te Judith Depoutot d’Art Sacré (Paris), Automne musical Deum de Philidor et le Requiem de Marie-Liesse Barau du Centre de Musique Baroque de Mozart, il donne King Arthur de Purcell Fanny Paccoud Versailles, Festival de Sablé, Festival (Théâtre des Champs-Élysées, Opéra de Beaune, Festival de Saint-Michel- de Montpellier, Barbican Centre de en-Thiérache, Festival de musique Londres et Grande Philharmonie Violoncelles de Potsdam Sans-Souci, Festival de de Luxembourg), Don Giovanni de Tormod Dalen Radio France et Montpellier, Festival Mozart à l’Opéra de Montpellier. Nils de Dinechin de Schwetzingen, Festival de musique L’orchestre redonne également les Françoise Rojat Annabelle Luis MDR de Leipzig, Festival de La Water Music et Music for the Royal Hilary Metzger Chaise-Dieu, Festival des musiques Fireworks de Haendel (version Paul Rousseau sacrées de Fès (Maroc). Le Concert originale), d’abord en tournée Spirituel est également invité dans européenne (Concertgebouw Contrebasses les plus grandes salles en France d’Amsterdam, De Doelen de Luc Devanne et à l’étranger : Concertgebouw Rotterdam, Vredenburg d’Utrecht et Brigitte Quentin (Amsterdam), Palais des Beaux-Arts Palais des Beaux-Arts de Bruxelles), (Bruxelles), Kurhaus de Wiesbaden, puis en tournée au Japon (Nagoya, Théorbes Victoria Hall (Genève), Barbican Osaka, Tokyo). Depuis janvier 2006, Bruno Helstrofer (Londres), Grande Philharmonie de Le Concert Spirituel et Hervé Niquet Thomas Dunford Luxembourg, Opéra d’Avignon, Opéra sont en résidence à l’Opéra de de Rouen, Opéra de Montpellier, Montpellier, résidence subventionnée Clavecins Auditorium de Lyon, Desingel par la DRAC Languedoc-Roussillon/ Sébastien d’Hérin (Anvers), Opéra Comique, Salle ministère de la Culture, Elisabeth Geiger 14 Flûtes Philippe Allain-Dupré Jacques-Antoine Bresch Hautbois Héloïse Gaillard Luc Marchal Clarinettes Nicola Boud Philippe Castejon Bassons Nicolas André Mélanie Flahaut Cors Cyrille Grenot Emma Cottet Trompettes Gilles Rapin Jean-Baptiste Lapierre Timbales Cyril Landriau 15 Et aussi… SAMEDI 17 JANVIER, 20H Don Quixote Semi-opéra de Henry Purcell et John Eccles Livret de Thomas Durfey d’après Cervantès Reconstitution réalisée par Philip Pickett et Peter Holman Version de concert New London Consort Philip Pickett, direction Joanne Lunn, soprano Julia Gooding, soprano Andrew King, ténor Joseph Cornwell, ténor Michael George, baryton-basse Simon Grant, baryton-basse Mark Rowlinson, baryton-basse MARDI 3 FÉVRIER, 20H Ludi Musici L’Esprit de la danse (1450-1650) Montserrat Figueras, soprano Solistes de la Capella Reial de Catalunya Hespèrion XXI Pierre Hamon, lûtes Dimitri Psonis, santur, percussions Andrew Lawrence-King, psalterium, arpa doppia Pedro Estevan, percussions Ensemble de violes Jordi Savall, viole, direction > MUSÉE Des visites-ateliers sont proposées tous les jours pendant les vacances pour les 4-11 ans. > CONCERT ÉDUCATIF SAMEDI 28 MARS, 11H Chantez ! De Mozart à Webern Œuvres de Mozart, Beethoven, Schubert, Boulez... Les Siècles François-Xavier Roth, direction Pierre Charvet, présentation MARDI 3 MARS, 20H Antonio Vivaldi Sinfonia pour cordes RV 156 Concerto pour quatre violons et cordes Johann Sebastian Bach Concerto pour quatre clavecins et cordes Felix Mendelssohn Symphonie pour cordes n° 1 Felix Mendelssohn / Johann Sebastian Bach Concerto pour trois pianos et cordes Concerto Köln Andreas Staier, Antonio Piricone, Christian Rieger, Gerald Hambitzer, clavecins, pianos-forte SAMEDI 7 MARS, 20H DIMANCHE 8 MARS, 16H30 Le Jardin des Voix L’académie des Arts Florissants pour les jeunes chanteurs – 4ème édition Les Arts Florissants Les solistes du Jardin des Voix William Christie, direction musicale Vincent Boussard, mise en espace MERCREDI 11 MARS, 20H Giovanni Battista Pergolesi Stabat Mater Igor Stravinski Pulcinella > MÉDIATHÈQUE http://mediatheque.cite-musique.fr En écho à ce concert, nous vous proposons… … de lire : Lully ou le musicien du Soleil de Philippe Beaussant • L’Opéra à Paris : du Roi Soleil à Louis le Bien-Aimé de Robert Fajon … de regarder : Proserpine de Jean-Baptiste Lully par Le Concert Spirituel, Hervé Niquet (direction), Magali Léger (Proserpine), concert ilmé à la Cité de la musique en mars 2006 • Persée de Jean-Baptiste Lully par le Tafelmusik Baroque Orchestra, Hervé Niquet (direction), Cyril Auvity (Persée), … d’écouter en suivant la partition : Atys de Jean-Baptiste Lully par Les Arts Florissants, William Christie (direction), Guy de Mey (Atys), Guillemette Laurens (Cybèle) • Armide de Jean-Baptiste Lully par La Chapelle royale, Philippe Herreweghe (direction), Guillemette Laurens (Armide) > COLLÈGES Les Musiciens du Louvre Marc Minkowski, direction Miah Persson, soprano Romina Basso, mezzo-soprano Yann Beuron, ténor Vito Priante, basse > CONCERTS SUR INSTRUMENTS DU MUSÉE L’Opéra au siècle des Lumières Cycle de 15 séances, les jeudis de 15h30 à 17h30 Du 5 février au 18 juin La Musique occidentale du Moyen Age à 1750 Cycle de 30 séances, les mercredis de 15h30 à 17h30 Du 1er octobre 2008 au 17 juin 2009 MERCREDI 4 ET JEUDI 5 MARS, 20H Hommage à Wanda Landowska > COLLOQUE Skip Sempé, clavecin Andreas Ruckers/Pascal Taskin 1646/1780, clavecin Gaveau 1923 (collection Musée de la musique), clavicorde Dolmetsch 1932 Jos van Immerseel, clavecin Andreas Ruckers/Pascal Taskin 1646/1780 (collection Musée de la musique) MERCREDI 4 MARS, DE 9H30 À 18H JEUDI 5 MARS, DE 10H À 17H30 Wanda Landowska et la renaissance de la musique ancienne Sous la direction de Jean-Jacques Eigeldinger, musicologue. Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Elza Gibus | Stagiaires : Marie Laviéville et Romain Pangaud Imprimeur VINCENT | Imprimeur FRANCE REPRO | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 > CONCERTS