Chanter avec Louanne en créant de nouveaux quatrains

Transcription

Chanter avec Louanne en créant de nouveaux quatrains
Chanter avec Louanne en créant de nouveaux quatrains - Juin 2016 - D’après Un automne à Paris Amin et Ibrahim Maalouf - Décembre 2015
http://eduscol.education.fr/cid97065/nouvelles-ressources.html Les élèves chantent les quatrains en gras, en alternance avec l’interprète (sur une mélodie identique au premier quatrain). A l’issue de l’interprétation, ils
créent un quatrain personnel. Fichier son disponible auprès de [email protected] Classe de CM1 – Annick Pisano de l’école Raymond Teisseire Marseille – IEN Marseille 6 - Samyra et Shanyssa,
Nora, Léna et Mohamed, Alyiah, Enzo, Naël et Teddy et Lohan, Eléna, Mathis, Jennah, Kamélia et Mériem, Chérine, Aïcha et Ilham, Clara Bianchi et Mélissa, Clara Burguière, Romane, Vivien.
Création A
Création B
Création C
Création D
A la pauvre personne morte
Une musique sur les lèvres
Tous ensemble nous chanterons
Et pour toujours
Aux personnes qui sont battues
Des attentats à Paris
Pour ces personnes abattues
Qui n’sont plus là
Au pauvre ami qui est mort
Une chanson qui est triste
Ensemble nous danserons
Main dans la main
On m’attaqu’ j’ai peur maman
Un terroriste qui arrive
Un spectacle qui est fini
Nous chanterons
Un attentat en Belgique
Aux familles qui ont pleuré
Résistons contre la mort
La tête haute…
Rendons hommage aux blessés
Aux personnes violentées
Rendons tout c’qu’ils ont perdu
Injustement
Pour tous ceux qui sont blessés
Pour ceux qui ont les larmes aux yeux
Ensemble nous partirons
Main dans la main
Je n’sais pas quoi faire maman
J’ai perdu la raison maman
Mon cœur pleur’ ce soir maman
Ce sera ça !
Aux pauvres gens qui sont morts
Nous rendons un bel hommage
En écrivant cet’ chanson
Vive Paris
Ceux qui sont partis, Paris
A cause des attentats
Nos amis qui ont brulé
Pourquoi tout ça ?
Les attentats c’est fini
Pour tous ceux qui ont brulé
Dans la mort et la souffrance
A tout jamais
Si tu n’es pas comme moi
Cela n’est pas très très grave
Au bord de la Seine ici
Je suis très bien
Bleu, blanc rouge, couleurs de France
Les amis, gardez espoir
Car la vie n’est pas finie
Gardons espoir
Ville de Paris reste forte
Ceux qui ont battu Paris
L’espoir doit vivre dans nos cœurs
Pourquoi tout ça ?
Nous devons faire quelque chose
Un automne à Paris
Et des gens dans la tristesse
Et la souffrance
J’ai tellement froid maman
A Bruxelles un attentat
Des coups de feu au secours !
J’ai peur maman !
A nos amis de Bruxelles
Désolés pour l’attentat
Nous sommes tous désespérés.
A nos amis
L’avenir doit rester bien
Hommes et femmes doivent lutter
Les gens doivent vivre pour Paris
Pourquoi tout ça ?
Et ça va être notre tour
Marseille dans la souffrance
La France dans la tristesse
A tout jamais
Et Paris est magnifique
Mais il y a des attentats
La ville des amoureux
Tu nous quittes là ….
A l’Europe, aux attentats
En la première capitale
Au plus beau jour de la nuit
Soyons soudés
Pourquoi tous ces terroristes ?
Pourquoi s’attaquent-ils à nous ?
Pourquoi ont- ils pris Paris ?
Pourquoi tout ça ?
A tous ceux qui ont résisté
Aux attentas de novembre
A nos amis qui ont perdu
L’espoir de vivre
Aux pauvres gens qui sont morts
A cause des attentats,
je rends un très bel hommage
Par cette chanson.
Aux bougies qui sont brûlées
Aux proches qui ont survécu
Aux gens qui ont eu ce drame
Force vient à nous !
Le soleil va disparaître
Et la lune réapparaître
Pourquoi suis-je née ce jour ?
Pourquoi tout ça ?
L’espoir mort à tout jamais
Les mamans désespérées
D’voir leurs enfants douloureux
A nos amis
A tous ceux qui sont morts
Dans ces derniers attentats
Allumons une belle bougie
Pour penser à eux
Aux familles qui sont tombées
A la violence de Daesh
A la violence terroriste
A ces pauvr’ gens
A la lueur de nos flammes
Qui brillent encore dans nos yeux
Elle ne nous a pas quittés
Elle restera
A l’amie qui est mortelle
Une chanson sur l’bout des doigts
Nous chant’rons main dans la main
Et nous jouerons
Faut résister aux attaques
Les pays vont nous aider
Notre patrie à protéger
Aidons Bruxelles !
Un automne à Paris
Amin et Ibrahim Maalouf
Décembre 2015
A l’amie / qui est tombée,
Une chanson / sur les lèvres,
Ensemble / nous chanterons,
Main dans la main.
Pour tous ceux / qui sont tombés,
Pour tous ceux / qui ont pleuré,
Ensemble / nous resterons,
Main dans la main.
Pour Paris, ses quais, sa brume,
La plage sous ses pavés,
La brise qui fait danser
Ses feuilles mortes.
Paris, ses flâneurs, ses ombres,
Ses amoureux qui roucoulent,
Ses bancs publics, ses platanes,
Ses feuilles mortes.
Paris qui s’éveille à l’aube,
Deux cafés noirs en terrasse,
Un jardinier qui moissonne
Ses feuilles mortes.
A l’amie qui est tombée,
Une chanson sur les lèvres,
Ensemble nous chanterons,
Main dans la main.
A ceux qui / se sont battus
Pour que Paris / reste libre,
Que Paris / reste Paris,
La tête haute.
Aux homm’s / qui sont venus
Des quatre coins / de la terre,
Dans l’uniqu’ / espoir de vivre
La tête haute.
Aux femmes qui ont subi,
Humiliations et violences,
Pour avoir osé garder
La tête haute.
Pour tous ceux / qui sont tombés,
Pour tous ceux / qui ont pleuré,
Ensemble / nous resterons,
Main dans la main.
Nous reprendrons les accents
Des aînés qui ne sont plus.
Leurs mots au milieu des nôtres,
Nous chanterons.
“J’ai deux amours”, “Douce France”,
“Non, je ne regrette rien”,
“Ami, entends-tu”, “Paname”
Nous chanterons.
Dans la langue de Racine,
De Senghor, d’Apollinaire,
De Proust, de Kateb Yacine,
Nous chanterons.
A l’amie qui est tombée,
Une chanson sur les lèvres,
Ensemble nous chanterons,
Main dans la main.
A vous tous / qui gardez foi
En la dignité de l’homme,
Dans tous les / pays du monde,
Et pour toujours.
L’avenir / vous appartient,
Il vous donnera raison,
Il sera / à votre image,
Et pour toujours.
Vous pourrez voir refluer
Le fanatisme, la haine,
L’aveuglement, l’ignorance,
Et pour toujours.
A l’amie qui est tombée,
Une chanson sur les lèvres,
Ensemble nous chanterons,
Main dans la main.
Pour tous ceux qui sont tombés,
Pour tous ceux qui ont pleuré,
Ensemble nous resterons,
Main dans la main.
Que jamais plus la terreur
Ne vienne souiller nos villes,
Ni jamais, jamais la haine
Souiller nos cœurs.
Que la musiqu’ / demeure,
Dans nos rues/comm’en nos âmes
Pour toujours / un témoignage
De liberté.