L`inra dans la presse electronique francophone marocaine exercice

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L`inra dans la presse electronique francophone marocaine exercice
L’INRA DANS LA PRESSE ELECTRONIQUE FRANCOPHONE
MAROCAINE
Exercice 2010
Elaboré par : Nezha Mouchfi
Mai 2011
www.inra.org.ma
Direction :
Avenue de la Victoire, BP 415 Rabat P, Maroc
Direction ; Tél : 037770955, 037772642 ; Fax : 037770049 ; E.mail : [email protected]
Secrétariat Général : Tél : 037772639 ; Fax : 037777355 ; E.mail : [email protected]
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Sommaire
1ère Partie : la veille informationnelle : un outil stratégique pour l’entreprise
Introduction
• 1-Outils et démarche
• 2-Titre de journaux ou sites ayant évoqué l’Inra
• 3- Répartition selon la nature et l’objet des articles recensés.
• 4- Répartition des articles selon le domaine de recherche abordé
•
Conclusion
2ème partie : Les articles
Les réalisations de l'INRA au titre de 2009 présentées lors de son conseil d'administration
MAP, édition électronique du 24/12/2010
Le Souss veut valoriser la filière cactus.
L’économiste, édition électronique du 16/12/02010
Séminaire scientifique à Marrakech sur le développement de la production du palmier-dattier
dans le monde arabe
MAP, édition électronique du 16/12/2010
Tanger : Formation sur les modes de conduite des cultures fourragères
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 10/12/2010
Mme Benkhadra représente le Maroc à la réunion de haut niveau sur les changements
climatiques au Mexique.
MAP, édition électronique du 08/12/2010
Atelier international à Rabat sur les rouilles du blé .
MAP, édition électronique du 01/12/2010
Importante délégation marocaine à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques au
Mexique
MAP, édition électronique du 29/11/2010
L'Huile d'olive de Tyout-Chiadma, premier produit distingué d'une AOP
www.agrihebdo.ch/, mise en ligne le 16/11/2010
Biodiversité Ces petits gènes qui font l′avenir
Le Soir-échos, édition électronique du 10/11/2010
Marrakech : l'expérience oléicole régionale présentée à un groupe de journalistes étrangers
Au Fait Maroc, édition électronique du 02/11/2010
Agriculture: La tutelle mise sur la R&D.
L’Economiste, édition électronique du 26/10/2010
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Rencontre à Khouribga sur les moyens de promouvoir l'agriculture dans la région de ChaouiaOurdigha.
MAP, édition électronique du 12/10/2010
Le Maroc veut planter un million de palmiers dattiers d'ici 2030
La vie-eco, édition électronique du 11/10/2010
Q&R : «L’INRA a développé des variétés résistant au Bayoud»
Finances News hebdo, édition électronique du 07/10/2010
Agricuture : suppression des droits de douane sur le blé tendre
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 06/10/2010
Chaouia-Ouardigha: Signature de deux conventions relatives à la production de blé et
l'agrégation de blé tendre.
MAP, édition électronique du 04/10/2010
Maroc Vert, un plan prometteur en faveur de la filière phoenicicole
MAP, édition électronique du 02/10/2010
Oléiculture: Les atouts de la filière
L’économiste édition électronique du 24/09/2010
Importance du secteur oléicole
http://www.oujdacity.net, édition électronique du 16/09/2010
Conservation des écosystèmes
Le Matin, édition électronique du 12/09/2010
Agrumes: Sus à la Tristeza!
L’économiste, édition électronique du 06/09/2010
Agrumes
Trois nouvelles variétés de mandarines créées.
L’économiste, édition électronique du 28/06/2010
Marrakech-Tensift-Al Haouz
Bilan du plan agricole régional
Le Matin, édition électronique du 07/06/2010
Présentation à Marrakech du bilan du Plan régional "Maroc Vert" pour la période 2009-2010
MAP, édition électronique du 05/06/2010
Journée à Kénitra sur la protection phytosanitaire de la menthe.
MAP, édition électronique du 01/06/2010
Ouled Ayad : lancement de la campagne betteravière.
Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 25/05/2010
Agriculture: Bientôt des cartes de fertilité des sols.
L’Economiste, édition électronique du 20/05/2010
Plantes aromatiques et médicinales
La forte demande menace certaines espèces
L’économiste, édition électronique du 12/05/2010
3
Meknès
Le développement des agropôles au Maroc
Le Matin, édition électronique du 09/05/2010
Développement des écosystèmes naturels
Le Maroc et l'Allemagne renforcent leur coopération
Le Matin, édition électronique du 04/05/2010
Le programme Oasis Tafilalet: un projet complémentaire et incitatif (Al Mesbahi)
MAP, édition électronique du 04/05/2010
Le SIAM, une plateforme de partage de compétences et de savoir-faire dans le domaine de
l'agriculture
MAP, édition électronique du 01 /05/2010
Siam 2010
Le Fonds d’investissement de l’OCP opérationnel
L’économiste, édition électronique du 30/04/2010
Le groupe OCP lance à Meknès son programme d'optimisation de l'utilisation des fertilisants
MAP, édition électronique du 29 /04/2010
Un expert de l'INRA reçoit à Alger un prix de l'innovation scientifique de l'OADA
MAP, édition électronique du 28/04/2010
Recherche agronomique : Dans les labos de l’Inra
L’économiste, édition électronique du 28/04/2010
LES CAHIERS DE L’EMERGENCE
L'INRA remporte le 2è Prix de l'Invention scientifique 2009 de l'OADA
MAP, édition électronique du 13/04/2010
Appel à la conjugaison des efforts au niveau international pour lutter contre la maladie des
rouilles du blé
MAP, édition électronique du 12/03/2020
Atelier international à Rabat sur les méthodes de lutte contre la maladie des rouilles du blé
MAP, édition électronique du 10/03/2020
Il faut renforcer la biosécurité dans l'utilisation des biotechnologies agricoles (expert)
MAP, édition électronique du 02/03/2020
La promotion de la recherche agronomique au centre de la réunion de la commission des
secteurs productifs
MAP, édition électronique du 02/03/2020
Meknès: journée d'information sur la production de plants fruitiers certifiés
MAP, édition électronique du 26/03/2010
Comment certifier les plants fruitiers
L’économiste, édition électronique du 23/02/2010
L'expérience marocaine en matière de contrôle de la santé végétarienne présentée à Tunis
MAP, édition électronique du 15/02/2010
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Croisement des races
«L’amélioration génétique exige de lourds protocoles»
L’Economiste, édition électronique du 11/02/2010
Croisement des races
Des moutons plus gros et plus rentables
L’Economiste, édition électronique du 11/02/2010
L'INRA signe deux conventions de partenariat avec des laboratoires producteurs de plants de
palmier-dattier
MAP, édition électronique du 01/02/2010
Settat: Comment valoriser les blés de qualité
L’Economiste, édition électronique du 20/01/2010
Les coopératives agricoles et la valorisation des blés de qualité au centre d'un séminaire à Settat
MAP, édition électronique du 21/01/2010
Maladies des pommes : La lutte biologique plus efficace
L’Economiste, édition électronique du 15/01/2010
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Introduction
La mise en place d’une veille informationnelle dédiée à l’agriculture marocaine sous ses
divers aspects et publiée d’une façon régulière par courrier électronique, vise à cerner et
surveiller l’environnement de l’institut.
Le présent document offre un panorama, même s’il n’est pas exhaustif, des articles de presse
ayant abordé ou cité l’Inra durant l’année 2010.
La finalité de ce travail est de répondre aux questions suivantes : qui dit quoi ? Comment, et
dans quel contexte ? Ceci permettra à l’Inra d’être informé de son environnement, de gérer
son e-réputation et de rendre compte de l’efficacité de ses relations médiatiques.
• 1-Outils et démarche
Divers outils de recherche d’information ont été utilisés : Visite régulière des sites de média,
abonnement aux newsletters et fils RSS (Really Simple Syndication) qui présentent les
dernières mises à jour d’un site web donné, les services de signalement rapides « les alertes »
disponibles sur le web, et qui permettent d’être averti par e-mail quand des articles publiés en
ligne correspondent à un profil de recherche préalablement choisi.
Deux démarches ont été adoptées : la démarche push : l’information est recueillie en fonction
de paramètres définis à l’avance, et la démarche pull qui a permis la surveillance de pages
Web bien définies à l’aide d’agents intelligents de veille et de surveillance.
• 2-Titre de journaux ou sites ayant évoqué l’Inra
La répartition des articles recensés par titres de journaux ou sites électroniques fait ressortir
que , sur un total de 50 articles, l’Agence Maghreb Arab Press ( MAP), agence d’information
oficielle du Maroc et source d’information pour les autres média, s’accapare de la part du lion
avec 46% .
En second rang on trouve le quotidien économique l’économiste avec 28%, suivi du quotidien
le Matin avec 8%. Aujourd’hui le Maroc occupe le quatrième rang avec 6%.
Les autres media se partagent la ciquième place avec 5% .
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Le bilan tiré de ces données c’est que l’Inra doit adopter une stratégie relation presse plus
agressive . Certe, l’Inra est présent dans la presse , mais sa présence reste timide, si on se
refère aux données sus-présentées . Il est utile de tisser des liens avec les journalistes
résponsables des rubriques économie ou agriculture, suciter des articles, et prévoir des prises
en charge lors des journées portes ouvertes, tout en maintenant l’aspect professionnel.
Disposer d’un fichier d’adresses de journalistes susceptibles d’être concernés par
l’information que nous voulons véhiculer s’avère très utile .
L’idée d’organiser des conférences de presse en début de compagne agricole pour présenter
les programmes de recherche et en fin pour présenter les acquis ou l’état d’avancement reste
toujours d’actualité. Il est recommandé de toujours envoyer une copie du communiqué de
presse directement au journaliste , pour être sur que l’information que nous voulons véhiculer
atterisse dans les bonnes mains, et l’accompagner d’un dossier de presse bien gorgé, pour que
le journaliste y pompe les données pour compléter son article.
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• 3- Répartition selon la nature et l’objet des articles recensés.
La répartition selon la nature et l’objet des articles recensés montre une prédominance de la
participation à des manifestations scientifiques avec 46% . On en déduit que l’Institut reste
présent au sein de la communauté scientifique et professionnelle . Ceci aide à la valorisation
de ses acquis lors des différentes manifestations et à la promotion de son expertise
scientifique.
Il est profitable à l’Inra de développer un cycle de conférences sur des thématique porteuses et
d’actualité et d’inviter des scientifiques de renommé internationale pour animer ces
conférences. Ceci va permettre aux jeunes chercheurs de côtoyer les grands scientifiques et
d’améliorer la reconnaissance nationale et internationale de l’Institut.
De même, des conférences grand public peuvent être organiseés afin de vulgariser les sujets
développés par les scientifiques de l’Inra et de rapprocher le monde de la recherche de celui
du public, qui est l’utilisateur final des acquis de la recherche .
l’innovation scientifique vient en deuxième lieu avec 12%. On en déduit que l’Inra garde sa
finalité qui est la production de techniques et technologies agricoles adaptées à
l’environnement et à la société marocaine.
Les articles relatifs au développement et à la vulgarisation agricole occupent la troisième
place avec 8%. Ceci démontre le souci de l’inra pour transférer sa technologie et son savoir
faire vers l’utilisateur final qui est l’agriculteur.
Les articles qui traitent de la coopération occupent la quatrième place avec 6%.
L’obtention de prix scientifiques recule par rapport à l’année 2009 pour occuper la cinquième
place au lieu de la deuxième. La formation et l’intreview viennent en dernier lieu avec 1%
chacun.
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• 4- Répartition des articles selon le domaine de recherche abordé
La lecture de ce graphe démontre que 32% des articles de presse recensés traitent de la
production végétale à savoir l’amélioration génétique des plantes, la multiplication des
plantes, la culture des plantes…suivi du l’économie agricole, développement et sociologie
rurale avec 20%. En troisième rang on trouve la Protection des végétaux avec 16%. Les
ressourecs naturelles et l’environnement occupent la même place que l’agriculture en
général et la gestion de la recherche agronomique avec 12% chacune. La production
animale représente 8% des articles recensés.
Les données ci-dessus présentées démontrent les avancées importantes qu’a réalisé l’Inra en
2010 dans le domaine de la production végétale. En effet , plusieurs nouvelles variétés ont été
créees : olivier ( Tassaout, Mechkat, Barake, Agdal, Dalia), Agrumes ( Mandarine Almahdia,
Almaamora, Al ghanaouia), Des outils de biotéchnologie ont été adoptés pour l’amélioration
génétique du blé tendre. 21 variétés sont en cours d’inscription au catalogue officiel ( palmier
dattier 9, Agrumes 3, blé dur 3, blé tendre 2, Triticale 2, fève 1, Fevrole 1).
La dimension socio-économique suscite l’intérêt de l’institut en tant qu’organe national de
recherche impliqué directement dans la stratégie nationale du développement agricole avec
toutes ses composantes. La valorisation des blés de qualité, la présentation des bonnes
méthodes d’éxtraction d’huile d’olive ou l’utilisation du Cactus comme altérnative de lutte
contre la sécheresse ne sont que des exemples qui montrent l’engagement de l’Inra dans le
processus du développement économique et social du pays.
La potection des végétaux a toujours été un point fort de l’Inra puisqu’on remarque la
présence de ses chercheurs ou leur animation de plusieurs ateliers dédiés aux maladies ou
ravageurs des plantes. L’institut s’est engagé dans plusieurs plans et stratégies de lutte contre
les ravageurs ou maladies des plantes (ex. :plan national de lutte contre la rouille du blé).
La presse n’a pa manqué de rendre visible ces avancées et de les communiquer au grand
publique. Ceci grâce aussi à la politique de communication et de vulgarisation des résultats de
la recherche agronmique et qui se manifeste dans les communiqués de presse émis par l’Inra
aux organes de presse et surtout par l’organisation des journées portes ouvertes et les journées
d’information organisées par les centres Régionaux de la Recherche Agronomique.
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Conclusion
Globalement on peut faire les constats suivants :
La totalité des articles ont cité l’inra d’un angle positif ou informatif ;
La plupart des articles qui parlent exclusivement de l’Inra sont , en fait, des
communiqués de presse publiés par l’agence Maghreb Arabe Presse et repris,
littéralement, par différents média ;
Les dossiers spéciaux sont quasiment absents ;
Dans l’ère des TIC l’Inra a tout intêt à soigner son image en ligne et adopter, comme il a été
suggéré auparavant, une stratégie de relation média plus aggressive pour demeurer présent au
sein de la communauté scientifique nationale.
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Les Articles
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MAP, édition électronique du 24/12/2010
Les réalisations de l'INRA au titre de 2009 présentées lors de son conseil d'administration
Rabat, 24/12/10- Les réalisations de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) au titre de
l'exercice 2009, ont été présentées lors de son conseil d'administration.
Le directeur de l'INRA a exposé, jeudi à Rabat, "les réalisations de l'exercice 2009 en termes
d'activités de recherche et de communication des résultats, de coopération et de développement de
partenariats et des réalisations en matière des ressources humaines et financières", selon un
communiqué de cet institut.
S'exprimant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, M. Moha Marghi, qui
présidait cette réunion, a mis en exergue le rôle moteur de la recherche agronomique dans le
développement agricole et rural du pays et l'engagement de l'INRA à accompagner la mise en œuvre
du plan Maroc Vert.
La réunion a été une occasion pour mettre en relief les efforts entrepris par l'INRA, en termes de
renforcement de la recherche régionale de proximité, pour couvrir les 16 régions du Maroc et
accompagner la mise en œuvre des plans agricoles régionaux (PAR) rentrant dans le cadre du Plan
Maroc Vert, a précisé la même source.
L'accent a été mis également sur la réalisation d'une évaluation à mi-parcours du programme de
recherche moyen terme 2009-2012 de manière à être cohérent avec les PAR, ainsi que sur l'appui et le
suivi de la mise en place des agro-technologies et agro-pôles, pour valoriser au mieux les acquis de
recherche et interagir avec les opérateurs et acteurs régionaux au profit des agriculteurs.
Le lancement et le suivi de l'étude stratégique sur la recherche nationale et la formation agricole et la
concertation avec les partenaires publics et privés, pour la valorisation des obtentions de l'INRA
(révision des conventions), ont été également abordés à l'occasion de cette réunion tenue sous le signe
"renforcement de la recherche agronomique pour accompagner le Plan Maroc Vert".
C'est pour la première fois que les comptes de l'INRA ont été certifiés sans aucune réserve, a indiqué
le communiqué.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/social/les_realisations_de/view
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L’économiste, édition électronique du 16/12/02010
Le Souss veut valoriser la filière cactus (Inra cité, M.Boujghagh)
· Le produit de la région d’Aït Baâmrane en voie d’être
labellisé
· Une unité de conditionnement et de transformation en
projet à Sidi Ifni
· Près de 150.000 ha de cactus à travers le Royaume
La région d’Agadir recèle plus d’une richesse végétale.
Après l’arganier, c’est le cactus qui est au cœur des
préoccupations du Conseil régional du Souss-Massa- Draâ.
Le produit est en voie d’être labellisé. Pour l’heure, la
filière fait l’objet d’une démarche de structuration. A terme,
le cactus de la région d’Aït Baâmrane devrait décrocher une
indication géographique protégée (IGP). L’objectif, bien
sûr, est d’accompagner le développement économique et
social de la zone.
Pour ce faire, il y a au programme la construction d’une unité de conditionnement et de transformation
du cactus à Sidi Ifni. Un projet de 18 millions de DH financé par le département de l’Agriculture, le
Conseil régional du Souss-Massa-Draâ ainsi que le GIE Cactus d’Aït Baâmrane et la municipalité de
Sidi Ifni. Cette dernière contribue par l’octroi d’un terrain. Une fois opérationnel, l’établissement
offrira 90 postes d’emploi permanents lors de ses trois premières années. En outre, il permettra de
réunir l’ensemble des producteurs existants au sein d’une dynamique commune permettant de
défendre les mêmes intérêts. Autrement dit, produire mieux et plus, vendre la totalité du produit sur le
marché national et international. De même que répartir équitablement les gains de plus-value et
rémunérer les prestataires de service d’appui technique et commercial. Le souci, de fait, est une
meilleure répartition de la valeur ajoutée le long de la chaîne alimentaire au profit des producteurs et
d’augmenter le pouvoir de négociation de ces derniers. Dans cette démarche, l’appellation «Cactus Aït
Baâmrane», une fois l’IGP décroché, a une importance capitale dans la mesure où elle sera à l’origine
d’un développement des capacités des acteurs de la filière.
Il faut préciser qu’au Maroc, la superficie totale du cactus est estimée entre 120.000 et 150.000 ha.
C’est une culture présente sur l'ensemble du territoire mais avec des densités variant d'une région à
l'autre. Au sud du Royaume, on la trouve à des altitudes allant de zéro à 1.000 m. Plus précisément,
50% de la superficie nationale se situe à la zone d’Aït Baâmrane et Sidi Ifni. A Agadir, elle occupe
250 ha, à Tiznit 17.600 ha et se situe entre 30.000 et 40.000 ha dans la région de Sidi Ifni. Ainsi, cette
culture permet la mise en valeur de zones enclavées et éloignées. Selon les chercheurs du domaine, cet
arbre présente divers avantages. Ils sont d’ordre écologique, socio-économique, alimentaire,
cosmétique, voire thérapeutique.
D’un point de vue scientifique et écologique, selon Mohamed Boujghagh, ingénieur en chef,
chercheur en amélioration génétique des plantes notamment du cactus, l'utilisation du cactus au
Maroc est une alternative d'envergure pour lutter contre la sécheresse et la désertification. En effet,
cette plante possède une très grande adaptation aux conditions des milieux les plus critiques (aridité du
climat, chaleur, terrains pauvres...). Elle permet, en outre, une production en biomasse très efficiente et
d'une valeur fourragère acceptable. Le cactus constitue ainsi une source fourragère de survie lors des
périodes de sécheresse. Il joue également un rôle important dans la protection des sols.
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100 écotypes
Aux dires du chercheur Mohamed Boujghagh, le Sud marocain dispose d’une très grande variabilité
d’écotypes. En effet, lors de prospections menées en 1999 et 2000 au nord, à l'est et au sud de la ville
d'Agadir et à travers les provinces de Tata, Goulmime, Tiznit (Sidi Ifni, Aït Baâmrane), Inezgane,
Chtouka Aït Baha, Taroudant et Essaouira, 100 écotypes dont Achfri, Aïssa et Moussa ont été
collectés et plantés dans deux sites très distincts. Il s’agit d’Agadir (au domaine expérimental Melk
Zhar) et Laâyoune (au domaine expérimental de Foum Et Oued). Les résultats de ces essais ont révélé
l'existence d'une très grande variabilité génétique entre les écotypes aussi bien au niveau de leurs fruits
que de leurs raquettes. A titre d’exemples, le poids du fruit varie entre 44g et 142g et la teneur en sucre
entre 4,5 et 18,7%.
De nos correspondantes,
I.Bo & M.A
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=104617
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MAP, édition électronique du 16/12/2010
Séminaire scientifique à Marrakech sur le développement de la production du palmier-dattier
dans le monde arabe
Marrakech, 16/12/10- Les travaux d'un séminaire scientifique sur "Le rôle des nouvelles technologies
dans le développement de la production du palmier-dattier dans le monde arabe" se sont ouverts jeudi
à Marrakech.
Ce conclave de deux jours est initié par le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement
supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique en collaboration avec la
Fédération des conseils arabes de la recherche scientifique et l'Université Cadi Ayyad de Marrakech
(UCAM).
Le palmier-dattier est un riche patrimoine phoenicicole tant au niveau historique, culturel
qu'environnemental, a souligné M. Abdelhafid Debbagh, secrétaire général du département de
l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, dans une
allocution lue en son nom par le président de l'UCAM, M. Mohamed Merzak, à l'ouverture de cette
rencontre.
Ce patrimoine est malheureusement en danger de disparition de par notamment la sécheresse, la
désertification, la détérioration de la biodiversité, la propagation de la maladie du Bayoud et
l'exploitation irrationnelle, a-t-il déploré, faisant observer que tous ces facteurs ont agi négativement
sur les populations oasiennes qui ont déserté ces espaces vitaux.
Devant cette situation, les pays arabes sont appelés à relever les défis liés à l'environnement et à
préserver leurs ressources naturelles, dont les palmiers dattiers, a-t-il dit, mettant l'accent à cet égard
sur la nécessité d'encourager la recherche scientifique et d'adopter une stratégie commune visant la
sauvegarde de ce patrimoine à travers notamment l'utilisation des nouvelles technologies.
Il a, d'autre part, relevé que le plan "Maroc Vert" accorde une importance particulière à la
revivification des oasis et la préservation de ce patrimoine, citant à ce propos les programmes de
développement et de sauvegarde des palmiers dattiers à Marrakech ainsi que la plantation d'un million
de palmiers dattiers dans les oasis de Tafilalet à l'horizon 2015.
Pour sa part, le secrétaire général de la Fédération, M. Moubarak Mohamed Mejdoub, a fait remarquer
que le palmier dattier constitue une source indéniable de revenus pour les populations oasiennes,
estimant que cette rencontre offre l'opportunité de mettre en relief l'importance de cet arbre providence
des zones sahariennes et de s'attarder sur les nouvelles technologies à même de promouvoir la
productivité des dattes et de lutter contre toutes les maladies qui affectent le palmier dattier.
De son côté, M. Sedra Moulay Hassan, du Centre régional de la recherche agronomique de
Marrakech, a relevé que le palmier dattier constitue l'épine dorsale des systèmes agricoles oasiens
dans la mesure où il joue un rôle de premier plan aux niveaux économique, social et environnemental.
Après avoir signalé que la superficie occupée par le palmier dattier au Maroc est estimée à 48.000 ha
pour un effectif total de 4,8 millions de pieds, il a fait savoir que la production nationale annuelle des
dattes avoisine 10.000 tonnes.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/seminaire_scientifiq/view
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 10/12/2010
Tanger : Formation sur les modes de conduite des cultures fourragères
Destinée à une quarantaine d’éleveurs, d’agriculteurs et de membres
d’associations professionnelles de la région du nord, une journée de
formation a été organisée, dernièrement, sur les modes de conduite des
cultures fourragères.
Cette journée de formation s’inscrivait dans le cadre d’un ambitieux projet d’élevage caprin, lancé au
profit des professionnels dans la région du nord. Organisée par l’Institut national de la recherche
agronomique (INRA) de Tanger, en collaboration avec la direction régionale de l’agriculture (DRA)
de Tanger-Tétouan et l’Association nationale ovine et caprine (ANOC), cette manifestation s’assignait
pour objectif essentiel de former et approfondir les connaissances des agriculteurs et des éleveurs sur
«les techniques de production des principales cultures fourragères adaptées à la région du nord, ainsi
que sur les modes optimaux de leur valorisation en élevage caprin», a expliqué Rachid Mrabet, chef du
Centre régional de la recherche agronomique (CRRA) de Tanger. Les organisateurs de cette
manifestation ont tenu à rappeler que cette journée de formation a été organisée dans le cadre d’un
projet multidisciplinaire- sur l’élevage caprin- intitulé «Etude du capital de production de l’élevage
caprin du nord du Maroc et proposition de voies de développement durable». Bénéficiant de l’appui de
la coopération technique belge à travers le Fonds de recherches appliquées belge, «ce projet mène des
activités de recherche et de transfert de technologie en matière d’élevage caprin, et ce en collaboration
avec la DRA de Tanger-Tétouan et l’ANOC», a-t-on précisé. Par ailleurs, les travaux de cette
formation d’aspect théorique et pratique, qui se sont déroulés au profit particulièrement des éleveurs,
des agriculteurs ainsi que des membres des associations professionnelles et des coopératives de la
région du nord, ont porté sur les modes de conduite des cultures fourragères et sur la valorisation de la
paille. En outre, cette manifestation a été marquée par une visite à la chèvrerie expérimentale du
CRRA de Tanger. Les participants à la journée de formation ont été informés, lors de cette visite, sur
les caractéristiques techniques de ce bâtiment. Il est à noter que cette manifestation a été clôturée par
une cérémonie de remise d’attestations aux bénéficiaires des travaux de cette formation. Créé au début
des années 60, le CRRA de Tanger est une structure représentant l’INRA au niveau de la région du
Nord. Sa zone d’activité s’étend du nord-ouest atlantique à Al Hoceima. Alors que sa mission
principale consiste essentiellement à participer au développement agricole de la région et mener des
actions de recherche dans l’élevage caprin, la préservation de l’environnement et des ressources
naturelles et le développement des filières agricoles.
Par : Najat Faïssal
DNCR à Tanger
Source : http://www.aujourdhui.ma/regions-details79627.html
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MAP, édition électronique du 08/12/2010
Mme Benkhadra représente le Maroc à la réunion de haut niveau sur les changements
climatiques au Mexique.
Cancun (Mexique), 08/12/10- Mme Amina Benkhadra, ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement, représente le Maroc à la réunion de haut niveau qui se tient dans le cadre de la 16ème
Conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP16) à Cancun, dans le sud-est du
Mexique.
Mme Benkhadra conduit la délégation marocaine à cette réunion de haut niveau, dernier segment de la
COP16 qui devra, à partir de mardi, apporter l'aval des Parties à la Convention-Cadre de l'ONU sur les
changements climatiques aux décisions prises au niveau des experts.
Les experts des 194 Parties à cette convention sont réunis depuis le 29 novembre dernier à Cancun
pour examiner les questions inscrites à l'ordre du jour et soumettre leurs conclusions à la réunion
ministérielle.
La délégation d'experts marocains, forte d'une quarantaine de personnes, a participé activement aux
réunions plénières et aux consultations menées au niveau des groupes arabe et africain et dans le cadre
du groupe des 77+Chine.
Elle est composée de représentants des départements de l'énergie, des mines, de l'eau et de
l'environnement, des Affaires Etrangères et de la coopération, des Affaires économiques générales, de
l'économie et des finances, de l'équipement et des transports, de l'agriculture et de la pêche maritime,
de l'Intérieur, de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace et du Haut commissariat au
plan.
La délégation marocaine comprend également le président du directoire de l'Agence marocaine de
l'énergie solaire(MASEN) et les directeurs des agences pour le développement des énergies
renouvelables et l'efficacité énergétique (ADEREE) et de la promotion et le développement
économique et social des provinces du sud du Royaume.
Y figurent aussi des représentants de l'Institut nationale de la recherche agronomique (INRA) et de
l'Institut royal des études stratégiques ainsi que des parlementaires et présidents de communes.
En marge de la COP16, la délégation marocaine organise, mercredi, une rencontre sur l'approche
marocaine d'adaptation au changement climatique dans les oasis du Royaume.
La rencontre, qui se tient sous le thème "Oasis et zones arides résilientes, territoire engagés'', aura pour
objectif de présenter les opportunités d'investissement dans les zones désertiques, dans un contexte de
crise climatique.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/mme_benkhadra_repres/view
17
MAP, édition électronique du 01/12/2010
Atelier international à Rabat sur les rouilles du blé.
Rabat, 01/12/10- Les travaux d'un atelier international sous le thème: "Sensibilisation sur l'importance
des rouilles du blé au Maroc et la mise en œuvre d'un plan national de prévention et de lutte" ont été
ouverts, mercredi à Rabat, à l'initiative de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA),
avec la participation de plusieurs experts nationaux et étrangers.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre de deux jours, organisée en collaboration avec
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le directeur de l'INRA, M.
Mohammed Badraoui, a indiqué que "notre objectif est de se concerter sur les différentes actions à
entreprendre pour la sensibilisation sur l'importance des maladies des rouilles de blé au Maroc qui
causent des dégâts considérables, aussi bien en termes de rendement qu'en qualité".
La filière céréalière joue un rôle de premier ordre au Maroc sur le plan socio-économique en
contribuant à hauteur de 10 à 20 pc dans le PIB agricole et constitue la principale source de revenu
pour 80 pc de la population active en milieu rural, a-t-il dit, déplorant toutefois le bilan de
développement relativement mitigé de cette filière à cause notamment des contraintes d'ordre
écologique, technique et organisationnel.
Pour faire face à cette situation, a-t-il expliqué, le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime
entreprend un vaste programme de développement de la filière dans le cadre du Plan Maroc Vert qui
consiste en la réalisation d'un socle de production céréalière de l'ordre de 7 millions de tonnes
annuellement à travers l'amélioration du rendement d'environ 50 pc.
La lutte contre ces maladies, dont la rouille brune (rouille des feuilles), la plus dominante au Maroc,
effectuée généralement à travers l'utilisation de variétés résistantes et/ou des traitements
phytosanitaires, a souligné M. Badraoui, n'est pas durable à cause du pouvoir élevé d'adaptation du
pathogène et de son mode de dissémination qui se fait principalement par le vent sur de très longues
distances pouvant atteindre plusieurs centaines de Km.
Pour sa part, le représentant de la FAO au Maroc, M. André Hupin, a indiqué que l'objectif escompté
est de développer un programme d'urgence, d'intervention et de lutte contre la rouille du blé, un
champignon dévastateur qui attaque cette culture.
La meilleure façon de lutter contre ce fléau qui peut être transporté par le vent et se déplacer d'un pays
à un autre consiste, selon lui, à développer des variétés résistantes et à mettre en oeuvre un programme
d'amélioration génétique, de production et de distribution de semences aux agriculteurs, appelant à la
collaboration de tous les intervenants du secteur pour la réussite de ces actions.
18
De son côté, le représentant de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires
(ONSSA), M. Mohamed Belkacimi, a souligné que l'objectif de cet atelier s'inscrit parfaitement dans
la stratégie phytosanitaire de l'ONSSA qui "se base sur des plans de surveillance établis à l'échelle
nationale pour réduire les risques d'introduction d'organismes dangereux pour notre patrimoine
végétal".
Cette stratégie, a-t-il poursuivi, vise à limiter l'impact des crises phytosanitaires, à travers
l'optimisation des mesures de prévention, l'adoption de procédures techniques et administratives
appropriées et l'évaluation adéquate des risques.
Face aux dégâts considérables que peuvent occasionner les rouilles céréalières, et afin de parer à ce
fléau, M. Belkacimi a souligné la nécessité de mettre en place un système de veille phytosanitaire pour
suivre les niveaux de dissémination et de propagation de cette maladie, des plans de surveillance et
d'urgence et d'un programme de recherche pour le développement de nouvelles variétés résistantes.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/atelier_internationa/view
19
MAP, édition électronique du 29/11/2010
Importante délégation marocaine à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques au
Mexique.
Cancun (Mexique), 29 nov (MAP) -Une importante délégation d'experts marocains prend part à la
16ème conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP16), qui a ouvert ses travaux, lundi,
dans la station balnéaire mexicaine de Cancun (sud-est).
Cette conférence, qui se réunit un an après le fiasco de Copenhague, va tenter pendant les deux
prochaines semaines d'avancer dans les négociations vers un accord global d'atténuation des
changements climatiques.
La délégation des experts marocains est composée de représentants des départements de
l'environnement, de l'eau, de l'énergie et des mines, des transports, des finances, de l'agriculture, des
Affaires générales, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de l'Habitat.
Elle est composée également de représentants du Haut commissariat au plan, de l'Agence de
développement des provinces du sud, de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) et de
l'Institut royal des études stratégiques.
Cette délégation des experts sera rejointe, à partir du 7 décembre prochain, par une délégation
ministérielle marocaine qui prendra part au volet gouvernemental de la COP16.
Elle prévoit d'organiser, le 8 décembre en marge de la conférence, une rencontre sur l'approche
marocaine d'adaptation au changement climatique dans les oasis du Royaume.
La rencontre, qui se tient sous le thème ''Oasis et zones arides résilientes, territoire engagés'', aura pour
objectif de présenter les opportunités d'investissement dans les zones désertiques, dans un contexte de
crise climatique.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/social/importante_delegatio/view
20
www.agrihebdo.ch/, mise en ligne le 16/11/2010
Parution semaine 45, 2010
L'Huile d'olive de Tyout-Chiadma, premier produit distingué d'une AOP.
Karine Etter
Perdu dans l'arrière-pays de la province d'Essaouira, la petite commune de Meskala cultive une fierté
nationale: la première AOP enregistrée au Maroc, l'Huile d'olive extra vierge de Tyout-Chiadma.
En avril 2009, l'Huile d'olive de Tyout-Chiadma entrait dans l'histoire: elle obtenait la première
Appellation d'origine protégée (AOP) délivrée au Maroc. Le roi Mohamed VI a remis lui-même le
certificat de reconnaissance AOP aux représentants de la filière oléicole de Tyout-Chiadma et aux
divers acteurs de ce projet pionnier. Initié en 2002, il a impliqué une équipe pluridisciplinaire formée
de chercheurs (INRA Marrakech), d'agriculteurs, de propriétaires de maâsras (petits pressoirs
traditionnels) ainsi que d'acteurs régionaux dans les secteurs de l'agriculture et du développement.
Le processus a duré huit ans et nécessité un important travail participatif. Car si l'huile d'olive produite
à Tyout bénéficiait déjà d'une certaine notoriété régionale à cause de sa typicité et du fruité de ses
arômes, tout était à faire pour entrer dans une démarche AOP: organiser et structurer la filière, définir
la zone géographique, élaborer un cahier des charges, mettre en place une procédure de traçabilité et
de contrôle. En s'engageant dans ce projet, les partenaires visaient quatre objectifs:
Un site particulier
Sur les 15 000 ha d'oliveraies que compte la province d'Essaouira, le site de Tyout représente une zone
marginale d'une centaine d'hectares à 360 mètres d'altitude. Les oliviers s'épanouissent sur 5 km de
chaque côté de l'oued (ruisseau) Ain Sidi Rabie ce qui permet d'irriguer le verger. Centenaires pour la
plupart, les oliviers atteignent plus de 10 mètres de hauteur, une taille peu courante pour la production
oléicole. «Les arbres sont laissés à l'état le plus naturel possible», précise Abdelaali Boudra.
Bien qu'autorisé par le cahier des charges de l'AOP «en cas de nécessité», aucun traitement
phytosanitaire n'a jusqu'à maintenant été appliqué. Pour lutter contre certains nuisibles (parasites), les
agriculteurs ont installé des pièges. Ils sont 120 à posséder des oliviers dans l'aire géographique de
Tyout-Chiadma, regroupés comme membres du système d'irrigation. Il n'y a pas de cadastre, chacun
connaît par tradition ses arbres et s'en occupe selon des pratiques agricoles ancestrales.
La démarche AOP a nécessité de clarifier et unifier les techniques culturales et les méthodes
d'obtention du produit, de l'olivier à l'huile, en impliquant les producteurs. Ce travail a duré trois ans,
de 2005 à 2008, sous la houlette d'un comité technique.
Récolte planifiée
La récolte des olives a lieu en novembre-décembre. Elle est fixée et organisée précisément en
calculant l'indice de maturité des fruits sur la base d'un échantillon - 1 à 2 kg - prélevé de manière
aléatoire dans le verger. Un calendrier de récolte est alors établi et sera exécuté sous la surveillance de
la cellule de contrôle interne.
Les producteurs doivent utiliser des filets ou des bâches tendus sous les arbres afin d'éviter que les
olives ne touchent le sol. Leur transport jusqu'à l'unité de trituration (pressoir) se fait uniquement dans
des caisses en plastique. Entre la récolte et le traitement des olives, le temps ne doit pas excéder 48
21
heures. A Tyout, on récolte 500 tonnes d'olives par saison alors que la production totale dans la région
d'Essaouira atteint 15 000 tonnes.
Modernité et tradition
Dans le cadre du projet AOP, la Coopérative oléicole de Tyout a pu construire une nouvelle unité de
trituration, équipée d'un laboratoire de contrôle. Ces installations modernes restent toutefois calquées
sur les outils de transformation traditionnels: les olives sont broyées dans un pressoir muni de deux
meules en pierre. Si le courant électrique a remplacé la force animale, le rythme de 8 à 10 tours par
minute reste le même qu'autrefois! Pour des questions d'hygiène, le pressoir, les cuves et autres
appareils sont en inox.
Construite sur la commune de Meskala, l'unité de trituration de la Coopérative de Tyout a coûté près
d'un million de dirhams (100 000 euros), financés à 95% par des fonds publics (Ministère de
l'agriculture, DPA d'Essaouira, Fonds régional pour la promotion de l'emploi) et 5% par la
coopérative. Elle peut traiter 2,5 t d'olives par jour, à raison de 15 heures de travail quotidiennes.
Comme la campagne de récolte-transformation dure un mois à 45 jours et que le rendement est estimé
à 18%, sa capacité de production avoisine les 20 t d'huile extra vierge par an, soit 40 000 bouteilles (5
dl).
Système de contrôle
Pour assurer la traçabilité et le contrôle, la filière a mis en place différents registres retraçant le suivi
des activités. Il y a le registre de l'entretien des arbres, le registre de récolte-transport-stockage, le
registre de l'opération de trituration et le registre de la qualité des huiles produites. Les oléiculteurs ont
aussi été formés à la dégustation organoleptique afin de s'assurer que la qualité du produit concorde
avec le descriptif.
Au final, c'est l'organisme de certification indépendant Normacert qui garantit le respect du cahier des
charges par des audits sur place.
Motiver les producteurs à la démarche AOP
Reste maintenant à convaincre les oléiculteurs d'entrer dans la démarche AOP. Sur les 120 agriculteurs
de Tyout, 17 sont membres de la coopérative oléicole mais seuls 9 se sont annoncés partants pour
conformer leur récolte 2010 aux exigences de l'AOP. «Les autres viendront quand ils verront que
l'huile de Tyout-Chiadma peut se vendre plus cher que l'huile d'olive standard», déclare Abdelaali
Boudra. L'espoir est de commercialiser l'extra vierge AOP 20 à 25% au-dessus du prix courant.
Mais il faudra aussi convaincre les consommateurs en ciblant une clientèle indigène plutôt à haut
revenu ainsi que les touristes, nombreux à visiter Essaouira et son bord de mer. «On pourrait organiser
des circuits découverte de l'arrière-pays et ses produits du terroir», lance Abdelaali Boudra. L'idée est
déjà en discussion dans les milieux agricoles et touristiques régionaux.
Source : http://193.247.189.70/agrihebdo/journal/artikel.cfm?id=62575
22
Le Soir-échos, édition électronique du 10/11/2010
Biodiversité Ces petits gènes qui font l′avenir.
Dossier | Aurelie Martin |
L’année 2010 a été déclarée Année internationale de la biodiversité par les Nations Unies.
En faisant le compte-rendu du Deuxième rapport sur l’état des ressources phytogénétiques pour
l’alimentation et l’agriculture dans le monde, la FAO rappelle le futur paysage des denrées
alimentaires provenant de l’agriculture : «D’ici 2050, le monde devra produire deux fois plus
d’aliments qu’en 2000, mais avec la même quantité de terre et en utilisant moins d’eau et autres
intrants [...] La production agricole. Dans cet état de faits, les diversités génétiques des graines c, et
en particulier la production végétale, devra s’intensifier considérablement afin de satisfaire les
besoins d’une population qui devrait augmenter de quelque 40% entre 2005 et 2050». Sans oublier le
changement climatique qui ne cesse de modifier l’environnement des cultures produites ultivées,
autrement appelées ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (RPGAA), sont
envisagées comme le moyen d’aider les agriculteurs à s’adapter aux nouveaux défis
environnementaux. Malheureusement de leur côté, ces ressources sont extrêmement fragiles,
diminuées par le défrichement, les pressions démographiques, le sur-pâturage, la dégradation de
l’environnement et la modification des pratiques agricoles. Aussi, leur conservation et leur utilisation
ont gagné l’intérêt de nombreux pays qui ont décidé d’adopter des lois et règlements nationaux pour la
biodiversité.
Ces engagements sont la continuité de l’adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB)
et du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, dont
l’objectif final est l’édification d’un Plan d’action mondial pour une conservation et une utilisation
durable des RPGAA. Sur ce plan, le Maroc a ratifié nombre de conventions et d’accords bilatéraux,
régionaux et internationaux se rapportant à la protection et à la conservation de la biodiversité. On
compte actuellement une cinquantaine d’accords et de conventions dont les plus appropriés restent la
CDB, signée par le Royaume en 1995, et le Traité international des RPGAA, en octobre 2006.
«Depuis l’indépendance, le Maroc a parcouru d’importantes étapes dans la constitution de collections
nationales de céréales, de légumineuses, d’espèces fourragères et d’autres cultures vivrières. Il
dispose aussi d’importantes collections variétales d’olivier, d’agrumes et de palmier dans les stations
de l’INRA. Ces collections nationales regroupent aussi bien des ressources phytogénétiques locales
que des ressources provenant de collections internationales pour certaines espèces. Je suis
personnellement rassuré en ce qui concerne les céréales et les légumineuses, pour lesquelles le Maroc
a accompli d’importants efforts afin de garantir les ressources phytogénétiques à même d’assurer une
sécurité alimentaire dans ce domaine. Par contre, pour certaines cultures utilisant des hybrides,
notamment les cultures horticoles, le Maroc n’a pas d’autres choix que de s’approvisionner sur le
marché», explique Mohamed Boulif, professeur chargé de la direction de l’Ecole nationale
d’agriculture de Meknès.
Des progrès scientifiques rapides…
Les technologies de l’information et la biologie moléculaire ont introduit de nouvelles techniques pour
la conservation et l’utilisation des RPGAA. Notamment, une grande partie des efforts se sont
concentrés sur les collections de banques de gènes nationales de cultures mineures, de variétés locales,
d’espèces sauvages et de variétés obsolètes. «Le Maroc dispose de banques de gènes dont les plus
importantes se trouvent au niveau de l’INRA et s’évaluant à plusieurs dizaines de milliers d’entrées.
Les autres établissements d’enseignement et de recherche -l’IAV Hassan II et l’ENA- détiennent
des collections thématiques complémentaires telles celles de plantes aromatiques et médicinales, de
certaines cultures alternatives (Stevia), ou des collections de plants à fruits rouges», ajoute
23
M. Boulif. Autre technique, des procédés de maintien à la ferme de la diversité génétique des cultures
gérées par les agriculteurs ont été mis au point. Parallèlement, une étude des aires protégées du pays a
permis l’élaboration d’un réseau qui regroupe 10 parcs nationaux, la réserve de biosphère de l’arganier
(RBA) et plus de 150 sites d’intérêt biologique ou écologique (SIBE) représentatifs sur le plan
bioécologique de zones à écosystèmes remarquables, à forte concentration d’espèces végétales et/ou
animales endémiques rares ou menacées, ou à indice de biodiversité élevé. Enfin, en 2002, la création
d’une banque de gènes centrale a permis de fédérer les activités et d’organiser la conservation ex situ.
Or, comme le souligne le rapport du FAO au niveau mondial : «Bien que bon nombre des entrées
détenues dans les banques de gènes soient en double, toutes les collections ne sont pas
systématiquement dupliquées, et celles qui ne le sont pas risquent de perdre des entrées uniques à la
suite de défaillances techniques, de maladies ou de tout autre calamité parmi une foule de
possibilités». Ainsi, spécialistes et chercheurs s’inquiètent pour la régénération des stocks vieillissants.
Car les lacunes sont encore considérables et les financements beaucoup trop faibles.
…Mais des lacunes encore trop grandes
En effet, le deuxième rapport indiquent que de nombreux pays signalent un manque de financement et
de personnel qualifié pour gérer les banques de gènes. Également, des efforts doivent être réalisés pour
stimuler la production locale des semences, améliorer l’accès aux semences de qualité et développer
des entreprises de semences de petite taille. Autre problème, la sélection végétale et la production de
semences sont généralement effectuées de façon isolée. Or selon le rapport, «l’utilisation durable des
RPGAA ne peut être accomplie qu’au moyen d’une pleine coordination entre les recherches
agronomiques, la production des semences et les systèmes efficaces d’approvisionnement qui
permettent aux agriculteurs d’obtenir dans les temps des semences de bonne qualité». Selon le
deuxième rapport national sur l’état des RPGAA, édité par l’ENA en 2007, le cas du Maroc est
problématique : en dépit de l’abondance des ressources génétiques disponibles, ces dernières ne sont
pas suffisamment exploitées pour améliorer les performances des variétés cultivées. Et si le pays
compte grandement sur l’apport de la coopération internationale, il n’existe jusqu’à présent aucun
cadre national ni de conditions réglementant l’accès aux ressources génétiques. De fait, de nombreuses
espèces sont menacées et la plupart sont répertoriées, déposées et exploitées dans d’autres pays du
monde. Le Maroc devient alors une zone de prélèvement génétique dont il ne tire aucun bénéfice.
Entretien
Mohamed Boulif, professeur, chargé de la direction de l’Ecole nationale d’agriculture de Meknès
(ENAM) «Notre pays est dépendant d’industries semencières»
En quoi les ressources phytogénétiques constituent-elles des matières premières essentielles pour
aider les agriculteurs marocains à s’adapter au changement climatique ou aux risques liés aux
maladies ?
Avec un climat changeant dans toutes les parties du monde (régimes thermiques en hausse,
pluviométrie capricieuses, etc.), il devient nécessaire de développer des variétés qui tolèrent la
sécheresse et les températures élevées. C’est la raison pour laquelle il est indispensable de disposer de
collections de ressources phylogénétiques assez diversifiées dans lesquelles on peut sélectionner les
génotypes adaptés aux nouveaux contextes climatiques. Ces génotypes peuvent être utilisés en tant que
tels quand ils sont agronomiquement valables et productifs. Autrement, ils peuvent être utilisés dans
des programmes d’amélioration génétique pour introduire des qualités déterminées dans les variétés
traditionnelles, populaires auprès des agriculteurs. La diversité naturelle des plantes fait que certaines
variétés et lignées portent des gènes utiles tels ceux permettant aux plantes de résister aux maladies et
aux ravageurs présents localement. Là encore, les ressources phytogénétiques peuvent être exploitées
en tant que telles quand elles sont résistantes, adaptées à l’environnement cible et productives. Sinon,
les lignées dotées de gènes recherchés peuvent servir de parents donneurs pour améliorer la
résistance des variétés utilisées par les agriculteurs. A ce sujet, il y a lieu de rendre hommage à
24
notre Institut national de recherche agronomique (INRA) qui, malgré toutes les difficultés,
maintient des collections nationales qui représentent un stock génétique d’une grande valeur que
nous devons préserver et développer.
Quels sont les lacunes et les besoins du Maroc en ce domaine ?
Les besoins du Maroc en la matière sont immenses. Surtout avec le lancement du plan Maroc Vert qui
vient, à mon avis, à point nommé pour induire une nouvelle vision de l’agriculture dans sa globalité et
orienter les efforts dans le but d’assurer la sécurité alimentaire de notre pays. En effet, ce plan qui vise
essentiellement l’extension des aires de cultures fera nécessairement appel à des variétés adaptées aux
nouvelles zones en fonction des conditions pédoclimatiques qui y prévalent. Evidemment, le Maroc
peut utiliser les ressources phytogénétiques disponibles localement, tout en mettant en place des
programmes d’amélioration génétique visant la production de génotypes adaptés et supérieurs en
rendement, aussi bien en quantité qu’en qualité. Pour ce qui est de l’intensification des cultures visées
par le Pilier II du plan Maroc Vert, notamment les cultures horticoles (maraîchage, arboriculture,
agrumiculture) à haute valeur ajoutée, là également le choix de variétés qui répondent aux exigences
du marché et aux intrants agricoles est essentiel. A ce sujet, je pense que notre pays est encore
dépendant d’industries semencières de pays plus avancés, lesquelles industries ont bénéficié de l’appui
de la recherche menée dans les différentes universités et centres spécialisés en la matière. Notre pays a
tout à gagner à maintenir de bonnes collaborations avec aussi bien les centres de recherche que les
industries spécialisées, tout en faisant les efforts nécessaires pour développer sa propre industrie
semencière locale.
Quelles sont les évolutions de ces ressources phytogénétiques au Maroc ?
Il n’y a pas de craintes à avoir pour les ressources phytogénétiques des espèces cultivées qui sont
cataloguées et stockées, car elles nécessitent tout simplement un effort de régénération périodique pour
maintenir la viabilité du germoplasme. C’est un travail qui peut être très coûteux, car le maintien de
ces collections nécessite des ressources humaines, logistiques et financières. Seules les grandes
puissances pouvaient se permettre cela dans le passé : les USA, l’ex-URSS, la Grande-Bretagne,
l’Allemagne et la France. Actuellement, les centres internationaux comme le CIMMYT, l’ICARDA,
l’ICRISAT, le CIP et d’autres disposent d’importantes banques de gènes auxquelles le Maroc peut
s’adresser pour obtenir les semences et plants afin d’initier ses programmes d’amélioration génétique
des espèces cultivées. S’agissant des ressources phytogénétiques d’espèces sauvages, je pense que les
sécheresses répétitives, accompagnées d’un réchauffement prononcé, peuvent avoir déjà eu un effet
négatif sur la biodiversité naturelle.
Quelle importance de conserver les espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées ?
Il ne faut pas oublier que les plantes cultivées actuellement ont été toutes domestiquées avec le temps à
partir de parents sauvages. Les lots de gènes mis à production (variétés cultivées) dans les champs
d’agriculteurs représentent le résultat d’un long processus de sélection et d’amélioration opéré par
l’homme dans le patrimoine génétique initial naturel. Ce patrimoine, qui constitue un réservoir de
gènes utiles pour la résistance aux maladies et ravageurs (stress biotique) ou au stress abiotique
(sécheresse, chaleur, froid, polluants chimiques), mérite d’être protégé contre toute forme d’érosion,
que ce soit par le fait d’une surexploitation excessive comme c’est la cas des plantes aromatiques et
médicinales, des parcours ou des forêts, ou par le fait simple d’effets environnementaux adverses.
Source : http://www.lesoir-echos.com/2010/11/10/biodiversite-ces-petits-genes-qui-fontl%e2%80%b2avenir/
25
Au Fait Maroc, édition électronique du 02/11/2010
Marrakech : l'expérience oléicole régionale présentée à un groupe de journalistes étrangers
Un groupe composé d'une douzaine de journalistes étrangers issus du Canada, Chine, Inde, Japon et
Russie, s'est enquis, lundi à Marrakech, de l'expérience de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz
dans le domaine de l'oléiculture.
Initié par le Conseil Oléicole International dans le cadre de ses activités promotionnelles, ce voyage de
presse qui devra mener les bénéficiaires vers les villes de Lebrouj, Casablanca, Fès, Meknès et Rabat,
permettra à ce groupe de prendre connaissance des grandes avancées réalisées par le Royaume dans le
domaine oléicole et de production de l'huile d'olive.
Cette visite sera également l'occasion pour les journalistes de mieux s'informer sur les différents
aspects agronomiques, culturels, thérapeutiques et gastronomiques du secteur oléicole national.
Dans ce cadre, une réunion de travail a été tenue au siège de la Direction Régionale de l'Agriculture de
Marrakech, au cours de laquelle les journalistes étrangers ont été conviés à suivre un exposé détaillé
sur les grands axes du plan régional "Maroc Vert" dans le domaine oléicole, les potentialités du
secteur, les difficultés à transcender ainsi que sur la mise en œuvre des projets oléicoles dans la région.
Au niveau de cette région, l'olivier occupe une place essentielle dans les différents programmes
agricoles, avec quelque 131.500 ha, alors que les plantations d'olivier représentent 73 pc de la
superficie arboricole de la région.
Cette région, qui représente 20 pc de la superficie nationale, contribue à hauteur de 25 pc à la
production nationale d'olives (200.000 tonnes/an), et de 70 pc aux exportations nationales de
conserves d'olives.
Afin de développer le secteur oléicole, un contrat programme a été signé entre l'Etat et
l'interprofession oléicole "Interprolive", à l'échelle régionale, avec comme principaux objectifs :
l'extension de la superficie oléicole de 123.400 ha à 156.600 ha, l'intensification de la conduite du
patrimoine de 50 pc à 70 pc des superficies, et l'amélioration des rendements de 1,7 à 5 T/ha à
l'horizon 2020. L'oléiculture représente plus de 50 pc des projets du Plan Agricole Régional "Maroc
Vert" et plus de 70 pc en terme d'investissement.
A l'institut National de Recherche Agronomique (INRA) de Marrakech, le groupe de journalistes
a effectué une visite au laboratoire de qualité ainsi qu'au centre de dégustation de l'huile d'olive
relevant de cette institution, où des explications leur ont été fournies sur les actions menées par l'INRA
pour la promotion du secteur oléicole.
Durant les dernières années, l'INRA a développé un programme de création variétal ayant pour
objectif l'amélioration des performances des variétés sélectionnées "Ménara", "Haouzia" et
"M26", par croisement avec des variétés européennes dotées de caractères performants
touchant la qualité, la quantité de fruit et de l'huile et la résistance au "Spilocea oleaginum".
Par la suite, le groupe des journalistes s'est rendu à la station expérimentale de Tassaoute, un domaine
qui héberge une collection mondiale des variétés d'olivier.
26
Conscient de l'importance des ressources génétiques de l'olivier, l'INRA héberge actuellement
dans ce domaine une collection mondiale de 580 variétés d'olivier originaire des pays du bassin
méditerranéen.
Cette collection représente une importance capitale pour enrichir la gamme variétale nationale avec
des variétés potentiellement performantes et adaptées aux conditions écologiques marocaines. Ces
variétés peuvent servir, à l'avenir, de réservoir à utiliser par les générations futures en réponse à des
contraintes et adversités biotiques ou abiotiques qui peuvent apparaitre.
Les variétés marocaines : "Menara", "Haouzia", et "M26", toutes issues de la Picholine marocaine sont
caractérisées par leur productivité élevée, une entrée en production rapide, bonne aptitude à la
conserve, bonne teneur en huile et moins alternantes, et sont croisées avec les variétés étrangères :
"Leccino", "Arbequina", "Picholine Languedoc" et "Manzanilla".
A noter que 1600 génotypes obtenus de ces croisements ont été installés au Domaine Tassaoute en
1999 pour leur évaluation. Les caractères principaux de la sélection sont la productivité, la teneur en
huile et sa composition en acide oléique, outre des caractères liés à la vigueur des arbres, à la fertilité
et à la régularité de production.
Lors de leur séjour dans la cité ocre, les journalistes étrangers ont effectué une visite à des unités de
conservation d'olives, au cours de laquelle des explications leur ont été fournies sur l'association
interprofessionnelle "Interprolive".
MAP
Source : http://www.aufaitmaroc.com/economie/agricultures-et-peches/2010/11/2/marrakech--lexperienceoleicole-regionale-presentee-a-un-groupe-de-journalistes-etrangers
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L’Economiste, édition électronique du 26/10/2010
Agriculture: La tutelle mise sur la R&D.
· Agropoles, centres
laboratoires à lancer
régionaux
de
recherche
et
· Le contrôle sanitaire sera généralisé de la fourche à la
fourchette
Recherche, formation, encadrement et sécurité sanitaire des
aliments. Tels sont les principaux axes d’accompagnement
inscrits au budget 2011 du ministère de l’Agriculture.
L’accent sera mis sur la poursuite des programmes
nationaux et régionaux. Tout particulièrement, la réalisation
du projet relatif aux cartes de fertilité des sols lancé en
partenariat avec l’Office chérifien des phosphates (cf.
www.leconomiste.com).
En outre, l’année 2011 connaîtra la poursuite de la
construction du laboratoire de production in vitro des plants
du palmier dattier à Errachidia. Il en est de même de la
construction des Centres régionaux de la recherche
agronomique. Trois centres sont programmés en 2011 et
seront implantés dans les villes d’Al Hoceima, Laâyoune et
Guelmim.
Plus ambitieux encore, le lancement de trois nouveaux agropoles dans les régions de Souss Massa, du
Haouz et du Tadla-Azilal. En attendant, il est prévu d’achever la construction des agropoles de
Meknès et de Berkane. Ces unités seront dotées de pôles de recherche&développement et de
contrôle de la qualité des produits alimentaires ainsi que des entités de formation relevant de
l’Institut national de recherche agronomique (INRA).
L’année 2011 sera par ailleurs marquée par un effort sans précédent au niveau de la sécurité sanitaire
des animaux et des végétaux, promet le département de l’Agriculture. Pour rappel, la nouvelle loi sur
la sécurité alimentaire entrera en vigueur en mars 2011. Dès lors, l’accent sera mis sur la sécurisation
du cheptel et le renforcement du contrôle sanitaire. Sur le premier volet, il est prévu de vacciner 18
millions de ruminants contre les diverses maladies (peste des petits ruminants, langue bleue,
parasitoses internes et externes…).
Le contrôle sanitaire sera renforcé sur les lieux de restauration collective, des abattoirs, des unités de
produits de la pêche et des usines de traitement du lait et dérivés. A cet effet, des actions de
modernisation des laboratoires vétérinaires sont programmées. L’objectif est de se conformer aux
standards internationaux. Seulement, aucune indication n’est fournie quant aux équipements qui seront
acquis, les compétences à recruter ni sur l’échéancier arrêté. Pour ce qui est de la protection des
végétaux, le programme cible la lutte contre le feu bactérien des rosacées dans la province d’Ifrane et
de la Tristéza des agrumes dans la région de Larache. Se rangent dans le même cadre, le contrôle de la
production des semences, l’homologation des intrants chimiques et la lutte contre les maladies des
forêts. Sans oublier le contrôle dans le cadre de la répression des fraudes.
Au chapitre de l’enseignement supérieur, il est prévu l’inscription de 2.550 étudiants. L’objectif
affiché est de répondre aux besoins des différentes branches et spécialités mais aussi de s’inscrire dans
28
l’Initiative 10.000 ingénieurs. L’essentiel de l’effectif, soit 77% des étudiants seront accueillis par
l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II. La formation technique et professionnelle n’est pas en
reste. Le programme de formation professionnelle des jeunes ruraux s’assigne pour objectif de former
10.200 apprentis en 2011. S’ajoute aussi la formation de 4.840 techniciens agricoles en vue de
répondre aux besoins générés par la dynamique du Plan Maroc vert.
Chambres d’agriculture: 10 sièges à construire
L’année 2011 connaîtra le lancement de la construction de 10 sièges pour les Chambres d’agriculture.
Les régions concernées sont: Casablanca, Chaouia, Fès, Tanger, Meknès, Oued Eddahab, Laâyoune,
Guelmim, Taoïsant et l’Oriental. Pour ce qui est des six autres régions, la construction des sièges a
démarré en 2010. A noter que le texte réformant ces entités a été adopté en 2009. Ces chambres sont
désormais appelées à participer activement au développement agricole via des actions de formation et
d’information des agriculteurs. Elles doivent fournir aussi l’appui aux organisations professionnelles et
assurer la vulgarisation des techniques et pratiques culturales. A cette fin leurs moyens d’intervention
seront aussi renforcés.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=103594
29
MAP, édition électronique du 12/10/2010
Rencontre à Khouribga sur les moyens de promouvoir l'agriculture dans la région de ChaouiaOurdigha.
Khouribga, 12/10/10- Les mesures de promotion du secteur agricole dans la région de ChaouiaOurdigha ont été au centre d'une journée d'études, organisée lundi à Khouribga, par la direction
régionale de l'Agriculture à Chaouia-Ourdigha.
Parmi les importantes mesures marquant la campagne agricole 2010-2011, a-t-on relevé, la fourniture
de quantités suffisantes de semences et d'engrais ainsi que une subvention de l'Etat pouvant aller
jusqu'à couvrir 50 pc des frais des analyses agricoles pour encourager cette pratique, ainsi que l'aide à
l'achat de tracteur de l'ordre de 30 pc du prix de l'engin (dans la limite de 72.000 DH) et entre 35 et 60
pc pour les autres machines agricoles.
Il y a aussi lieu de citer la poursuite de la mise en œuvre du Programme national d'économie d'eau et la
mise à disposition d'arbres fruitiers, notamment l'olivier qui bénéficie d'un appui du Fonds de
développement agricole.
Concernant le secteur de l'élevage, les mesures d'encouragement portent essentiellement sur
l'exemption des droits de douanes de certains produits de fourrage et l'exonération de taxes douanières
et de la TVA pour l'importation de veaux.
Les participants ont mis en lumière un nombre de projets en cours de réalisation cette année, dont le
stockage de blé tendre à Berrechid, la transition de la culture céréalière vers celle de l'oléiculture à
Benslimane ou encore le projet de développement de la chaîne des viandes rouges à Khouribga.
Pour l'année 2011, plusieurs autres projets sont programmés, tel l'élevage de vaches laitières et le
développement de la chaîne de laitière à Khouribga.
Les agriculteurs ont, à cette occasion, pris connaissance de la mise en place des structures du bureau
national de la sécurité sanitaire des produits et du rôle la direction régionale de Chaouia-Ourdigha et
Abda-Doukkala, chargée notamment du contrôle de la production animale et végétale.
Ils ont également eu un aperçu de l'expérience de l'Institut national de la recherche agronomique et du
centre régional de recherche agronomique à Settat, en vue de l'amélioration de la qualité de la
production animalière et végétale.
A l'issue de cette rencontre de communication, organisée en coopération avec la chambre régionale de
l'agriculture et des coopératives et associations agricoles dans la région, les agriculteurs ont formulé
des suggestions pour l'amélioration de leurs conditions de travail et la promotion du secteur dans le
cadre des projets du Plan Maroc Vert.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/rencontre_a_khouribg/view
30
La vie-éco, édition électronique du 11/10/2010
Le Maroc veut planter un million de palmiers dattiers d'ici 2030
La production sera portée à 160 000 tonnes dès 2020 au lieu de 70 000 à 100 000 tonnes actuellement.
Développement de clones, économie d'eau et modernisation des méthodes d'exploitation sont les trois
piliers de la stratégie de l'Etat.
La productivité moyenne par arbre est de 20 kg par saison alors qu'elle peut aller jusqu'à 100 kg.
Avec la première édition du salon international des dattes du Maroc qui s’est déroulée à Erfoud du 30
septembre au 3 octobre, le Maroc veut donner une plus grande visibilité au secteur phoenicicole, mais
aussi tirer vers le haut toutes les régions qui le produisent et en vivent.
Aujourd’hui, la superficie totale occupée par cet arbre dans les vallées du Ziz et du Draâ
essentiellement (il y a quatre grandes-zones : Meknès Tafilalt, Souss-Massa Draâ, Guelmim-Smara et
l’Oriental, à Figuig spécialement) est de l’ordre de 48 000 ha pour un total de 4,8 millions de pieds. La
production annuelle peut aller de 70 000 à 100 000 tonnes pour une bonne année.
Actuellement, le palmier dattier n’entre que pour 40 à 60% dans les revenus de ceux qui le cultivent et
l’entretiennent durant toute l’année. Cela veut dire qu’il faut qu’ils exercent d’autres activités
d’appoint comme l’élevage ou d’autres cultures. Mais cela signifie surtout que le secteur souffre de
plusieurs maux. D’abord, le bayoud, une maladie qui menace cette espèce, est venu à bout de 10
millions d’arbres durant les cent dernières années, selon les spécialistes du ministère de l’agriculture.
Ensuite, le manque d’eau limite les horizons de développement de cette culture. Enfin, les moyens
encore trop traditionnels d’exploitation réduisent considérablement le rendement.
A titre d’illustration, un arbre ne produit pas plus de 20 kg par an en moyenne. Mais dans certaines
exploitations très modernes, cette moyenne peut se situer entre 50 kg et plus de 100 kg par an. Cela
donne une idée de la marge de progression en termes de productivité et du potentiel de revenu.
Un contrat-programme entériné lors des 3e assises de l'agriculture
Le département de l’agriculture est décidé à mettre les bouchées doubles pour remédier à ces
problèmes. En effet, si le Plan national de restructuration et de développement de la palmeraie remonte
à 1986, relayé par d’autres actions comme l’inscription, en 2000, des oasis du sud marocain dans le
réseau de biosphère de l’Unesco et la loi 01/06 relative au développement durable des palmeraies, a
balisé le terrain, il reste encore beaucoup à faire. Et le ministère de l’agriculture, dans le cadre du plan
Maroc vert (PMV) entend accélérer le processus en travaillant sur plusieurs chantiers.
Il y a par exemple (très important) l’action entreprise au niveau du choix de sélection des plants pour
faire battre en retraite le bayoud (avec l’identification de variétés résistantes comme Najda et d’autres
clones hybrides comme le «khalts» et d’autres cultivars mâles) qui, jusque-là, emporte annuellement 3
31
à 5% du capital de palmiers dattiers. En amont, sont engagés des programmes de sensibilisation à
l’économie de l’eau et d’encouragement à l’optimisation de la ressource.
D’autres actions ont été entreprise, à l’exemple du contrat-programme entériné par les 3e assises de
l’agriculture ou encore la création en novembre 2009 de l’Agence nationale pour le développement
des zones oasiennes et de l’arganier. La finalité est de porter la production à 160 000 tonnes dès 2020
et de replanter, à l’horizon 2030, autour d’un million d’arbres en choisissant les plants sélectionnés et
recommandés par l’Institut national de recherches agronomiques (INRA). D’ailleurs, le
Millenium challenge account (MCA), qui court sur la période 2008-2013, a intégré la palmeraie dans
le cadre de son projet «arboriculture», abondant dans le sens des efforts entrepris par le ministère de
l’agriculture où l’on explique que la mise en place du contrat programme devrait drainer un
investissement global de 7,6 milliards de DH couvrant des actions diverses du pilier I et du pilier II du
PMV.
A noter que ce premier salon international des dattes du Maroc, qui ne veut nullement remplacer le
festival qui se perpétue dans la région depuis les années 40, devait capter quelque 50 000 visiteurs,
dont des touristes qui séjournaient dans la région. Il a attiré 140 exposants et 10 pays invités, entre
autres les Emirats arabes unis (EAU), l’Algérie, la Tunisie et la Libye, et a été l’occasion pour
l’ensemble des producteurs de la région de vendre une partie de leurs produits, qu’il s’agisse
essentiellement de dattes mais aussi de confiture de dattes, de purée...
FOCUS : 4,5% de la production mondiale
Le palmier-dattier est présent dans quatre grandes régions du pays. Il y a d'abord le Tafilalet où se
concentrent 1,75 million d'arbres sur une superficie de 15 000 hectares et qui génère 36,5% de la
production totale (26 000 tonnes). Cette région qui compte 40 000 phoeniciculteurs est talonnée par
celle de Souss-Massa-Draâ (sur 3 provinces : Zagora, Ouarzazate et Tinghir) avec à peu près un
même niveau de production (26 000 tonnes) pour 1,7 million pieds et plus de 70 000 agriculteurs. En
troisième lieu vient se positionne Guelmim- Smara qui compte 1,5 million de palmiers dans 219 oasis
pour une production de 16 000 tonnes. L'Oriental, quant à lui, compte 189 000 pieds exploités par 1
550 agriculteurs sur 1 200 ha. La production annuelle y est en moyenne de 3 200 tonnes. En
définitive, le Maroc réalise 4,5% de la production mondiale mais n'exporte guère plus de 0,3%.
Néanmoins, l'arbre est au centre de la vie des oasis et des régions avoisinantes puisque la moitié de la
production est mise sur le marché pour assurer une partie des revenus des populations, 30% vont
naturellement à l'autoconsommation (alors que la moyenne de consommation dans le pays est de 3 kg
par an et par habitant, elle atteint 15 kg dans les oasis), tandis que 20% sont destinés à l'alimentation
du bétail.
Mohamed El Maâroufi
Source : http://www.lavieeco.com/economie/17741-le-maroc-veut-planter-un-million-de-palmiers-dattiersd-ici-2030.html
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Finances News hebdo, édition électronique du 07/10/2010
Q&R : «L’INRA a développé des variétés résistant au Bayoud»
* Pour lutter contre la Bayoud, l’Institut national de recherche agronomique
(INRA) a adopté le traitement biologique, au détriment de l’option chimique
qui a des effets sur l’écosystème.
* Outre Najda, l’Institut a mis en place huit autres variétés résistantes.
* Eclairage avec Mohamed Badraoui, Directeur de l’INRA.
- Finances News Hebdo : Comment se présente l’état du palmier dattier ?
- Mohamed Badraoui : Il y a de cela un siècle, la palmeraie marocaine comptait 15 millions de plants
et actuellement, on en est à 4,8 millions seulement, et si rien n’est fait pour stopper sa dégradation le
nombre va encore diminuer. Les raisons sont dues en particulier au Bayoud, une maladie qui a été
identifiée depuis le siècle dernier. Elle se transmet d’arbre en arbre par l’intermédiaire de l’irrigation.
Malheureusement, les variétés nobles comme Al Majhoul ou Boufakkos sont sensibles et sont
touchées. Mais il y a des variétés qui sont naturellement résistantes au Bayoud, comme le Bousthaoui.
- F.N.H. : Comment l’INRA opère-t-il pour lutter contre le phénomène ?
- M. B. : Il y a deux options : soit le traitement chimique qui est extrêmement difficile et coûteux avec
des effets secondaires sur l’écosystème, soit le traitement biologique. C’est cette l’option qui a été
adoptée par l’INRA. C’est une option très lente, elle est aussi la plus difficile mais elle est la plus sûre.
Il a donc été décidé de créer des variétés résistantes. Plusieurs équipes de recherche de l’INRA ont
travaillé durant plus de 40 ans sur des programmes pour le développement de souches moins sensibles.
Le Maroc est pionnier à l’échelle internationale dans cette micropropagation par organogénèse qui
garantit l’authenticité variétale, c’est comme un clonage.
- F.N.H. : Qu’en est-il des autres maladies ?
- M. B. : : Il y a d’autres maladies qu’on peut traiter mais le Bayoud est le plus dangereux car, quand
un arbre est touché c’est fini, il périra. Il y a d’autres maladies plus destructrices au niveau
international, mais qui n’existent pas chez nous ; cela nous impose de rester sur nos gardes. Car le
risque de propagation existe chez nous. Le Bayoud qui est une maladie typiquement marocaine, s’est
déplacé il y a quelques années vers l’Algérie et la Mauritanie. Nous avons un important programme de
surveillance. Dans le cadre du contrat-programme de développement de la filière dattière, l’INRA a
signé un contrat-programme avec l’Etat pour le développement des souches et la production de
nouveaux arbres résistants grâce aux laboratoires multiplicateurs.
A cet égard, nous avons créé Najda, une variété à la fois résistante et productive.
D’ailleurs, en Algérie il y a beaucoup de demandes sur Najda. Certains laboratoires algériens veulent
conclure des contrats de multiplication. Outre Najda, nous avons mis au point huit autres variétés
résistantes au Bayoud.
Propos recueillis par C. J.
Source : http://www.financesnews.ma/article_detail.php?id_art=8097
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 06/10/2010
Agricuture : suppression des droits de douane sur le blé tendre.
À l’occasion du lancement de la campagne agricole 2010-2011, de nouvelles mesures ont été
prises.
Le gouvernement adopte une série de mesures pour le bon déroulement de la campagne agricole. Une
résolution formulée par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime,
intervenant, lors d’une rencontre organisée à l’occasion du lancement de la campagne agricole 20102011 lundi à Settat. Ces mesures concernent particulièrement le développement des chaînes de
production, l’approvisionnement en facteurs de production, la gestion des eaux d’irrigation, la
protection des plantes et la santé animale, outre l’encadrement des agriculteurs.
Ainsi, ces mesures comprennent la subvention des semences céréalières dans la limite de 160
dirhams/quintal pour le blé tendre, 170 dirhams/quintal pour le blé dur et 150 dirhams/quintal pour
l’orge. Elles portent également sur la suppression des droits de douane pour les importations de blé
tendre du 16 septembre au 31 décembre 2010. Le but en est d’assurer un approvisionnement normal
du marché, eu égard à la hausse des prix sur le marché mondial et la constitution d’un stock d’un
million de quintaux en semences céréalières. Mais aussi, de l’approvisionnement des agriculteurs en
engrais à des tarifs convenables et la poursuite du programme d’approvisionnement des agriculteurs en
plants d’arbres fruitiers subventionnés à 80% dans le cadre du Fonds de développement agricole
(FDA). Ce programme concerne 4 millions de plants dont 80% d’oliviers.
M. Akhannouch a, par ailleurs, fait part de la poursuite de l’octroi des aides au secteur agricole dans le
cadre du FDA, notamment pour l’extension des superficies plantées en arbres fruitiers, l’équipement
des exploitations agricoles en systèmes d’irrigation économes en eau et en matériel agricole, la
valorisation de la production agricole et le développement des produits du terroir.
Lors du même événement, la production de blé et la recherche-développement agricole ainsi que
l’agrégation de blé tendre dans la région Chaouia-Ouardigha ont fait l’objet de deux conventions de
partenariat. Ces accords ont été signés entre le Groupement d’intérêt économique «Tanmia Al
Filahia», d’une part, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et le ministère de
l’Agriculture et de la Pêche maritime, d’autre part. La première convention, conclue entre «Tanmia Al
Filahia» et l’INRA, vise notamment la mise en œuvre et le suivi du programme de production de blé
dans la région.
Aux termes de cette convention, les deux parties s’engagent à œuvrer pour la valorisation moyenne
dont elles disposent pour le développement de la production agricole et à élaborer et exécuter des
programmes de travail couvrant les différents volets de la production de blé. La seconde convention,
conclue entre le GIE «Tanmia Al Filahia» et le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime,
représenté par la direction régionale de l’agriculture de Chaouia-Ouardigha, concerne un projet
d’agrégation de blé tendre dans la région.
Par : Dounia Mounadi (avec MAP)
Source : http://www.aujourdhui.ma/couverture-details78497.html
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MAP, édition électronique du 04/10/2010
Chaouia-Ouardigha: Signature de deux conventions relatives à la production de blé et
l'agrégation de blé tendre.
Settat, 04/10/10- La production de blé et la recherche-développement agricole ainsi que l'agrégation de
blé tendre dans la région Chaouia-Ouardigha ont fait l'objet, lundi à Settat, de deux conventions de
partenariat signées entre le Groupement d'intérêt économique "Tanmia Al Filahia", d'une part, et
l'Institut national de la Recherche agronomique (INRA) et le ministère de l'Agriculture et de la Pêche
maritime, d'autre part.
La première convention, conclue entre "Tanmia Al Filahia" et l'INRA, vise notamment la mise
en œuvre et le suivi du programme de production de blé dans la région.
Aux termes de cette convention, les deux parties s'engagent à œuvrer à valoriser les moyens dont
elles disposent pour le développement de la production agricole et à élaborer et exécuter des
programmes de travail couvrant les différents volets de la production de blé.
Selon cette convention, une exploitation noyau +nucleus farm+ servira de plateforme de
démonstration et de transfert de technologie dans la région.
A cet effet, les deux parties mettront en place un comité d'orientation mixte composé principalement
des signataires de la convention, aidés par des cadres des deux organismes.
La seconde convention, conclue entre le GIE "Tanmia Al Filahia" et le ministère de l'Agriculture et de
la Pêche maritime, représenté par la Direction régionale de l'Agriculture de Chaouia-Ouardigha,
concerne un projet d'agrégation de blé tendre dans la région.
Elle vise notamment à faciliter l'approvisionnement des agrégés en intrants (semences sélectionnées
des céréales, engrais, produits phytosanitaires, matériel agricole) et assurer l'encadrement adéquat et
rapproché des agrégés.
Les deux conventions de partenariat ont été signées en présence du ministre de l'Agriculture et de la
Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/chaouia-ouardigha__s/view
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MAP, édition électronique du 02/10/2010
Maroc Vert, un plan prometteur en faveur de la filière phoenicicole
Erfoud, 02/10/10 - La filière phoenicicole se taille une place de choix dans le Plan Maroc Vert des
régions à riche potentiel oasien, à la faveur d'une stratégie de valorisation visant l'augmentation de la
production et de la productivité à l'horizon de 2020. L'ambiance prévalant au sein du Salon
Internationale des Dattes (SIDATTES 2010) à Erfoud est là pour supporter cette initiative.
- Mustapha Elouizi -
Objectif majeur : Faire sortir la filière de sa léthargie, en poussant au plus haut ses capacités
compétitives. Pour ce, les intervenants (professionnels, sociétés, administration, coopératives...) ne
lésinent pas sur les moyens.
L'une des plus importantes mesures promotionnelles consiste ainsi à la création d'ici 2020 de quinze
unités de stockage et de conditionnement. L'approche adoptée, axant sur les résultats escomptés,
focalise également sur le suivi et l'accompagnement des agriculteurs sur le terrain.
D'où la détermination des responsables d'améliorer la qualité du rendement des dattes du Tafilalet de
16 pc actuellement, à 61 pc, d'ici 2020. Si l'objectif majeur de toutes ces mesures est d'ériger la filière
des dattes en un levier de développement, les indicateurs statistiques confortent clairement ce
penchant, en entendant doubler la production dattière de 26 mille tonnes en moyennes actuellement, à
53 mille tonnes vers 2020 et d'étendre la superficie de 15.000 ha à 25 mille ha, soit une hausse de
l'ordre de 83 pc.
Selon la stratégie du Plan Maroc Vert, cette aspiration peut-être traduite dans les faits qu'une fois le
taux de professionnalisation des producteurs passe à 15 pc, que la production brute se hisse de 104,5 à
574 mille dh/ha et que le taux d'exportation arrive à constituer 2 pc de la production globale.
Les deux contrats signés avec l'Agence du Partenariat pour le Progrès (APP) et la convention conclue
avec le groupe de la Caisse Nationale du Crédit Agricole (CNCA) sont désormais deux axes
prépondérants dans cette optique. La mise en œuvre devrait conforter les grands choix en la matière.
Si la convention porte sur la distribution de quelque 250 mille plants de palmiers dattiers destinés aux
agriculteurs des zones oasiennes, les deux contrats projettent le financement de 35 mille producteurs
agricoles, bénéficiant du programme de développement relatif à la réhabilitation du palmier dattier.
A l'horizon 2020, le taux d'emballage et de traitement des dattes qui ne dépasse pas actuellement les 11
pc, passerait, grâce aux efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert à 50 pc, soit une
augmentation de plus de 350 pc.
Quant aux projets prévus par les deux grands piliers de ce Plan au niveau régional, ils consistent en
l'aménagement du système oasien, notamment l'extension des oasis sur les terrains collectifs.
En parallèle, la filière des dattes se doit de miser sur la croissance de la productivité, afin de
relever le challenge de la mise à niveau. "Certes, sur le plan de la superficie le Maroc reste classé
parmi les premiers, mais sa productivité laisse toujours à désirer, ce qui nécessite davantage
d'efforts en la matière", soulignent des chercheurs de l'Institut National de la Recherche
Agricole (INRA), participant à la première édition du SIDATTES 2010.
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Les dattes marocaines sont connues pour leur diversité jusqu'à atteindre 250 espèces, mais toujours
est-il que le secteur souffre d'une gestion qui frôle l'anarchie et le marché connaît l'abondance de
produits non commerciales, et ce à raison de 75 pc de la production globale.
La sécheresse, le Bayoud, la mauvaise gestion et le manque de valorisation sont les facteurs qui
impactent négativement ce secteur que le plan vert entend hisser au rang d'une importante source de
revenus. Si le facteur naturel reste aléatoire, et le facteur humain est perfectible, le Bayoud exige plutôt
une attitude rationnelle. Il est nécessaire de coexister avec le Bayoud, et nous devons chercher des
espèces résistant à ce phénomène, telles Nejda qui est déjà sur le marché, et à travers la poursuite des
recherches pour donner naissance à l'espèce " Al Amal " et la mise en place de fermes pilotes.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/maroc_vert_un_plan/view
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L’économiste édition électronique du 24/09/2010
Oléiculture: Les atouts de la filière.
· Un oléipôle à Tassaout
· De nouvelles variétés développées par l’Inra
Ce n’est pas pour rien que le salon de l’oléiculture Oléa se tient à Marrakech. La région de MarrakechTensift-Al Haouz occupe une place de choix avec 25% de la production nationale. Elle représente, en
outre, 70% des exportations nationales des conserves d’olives.
Le secteur se caractérise par son capital productif et l’extension rapide de ses infrastructures agroindustrielles. Et le Plan agricole régional (PAR) vise justement l’extension de la superficie oléicole. Il
prévoit ainsi plus de 50% des projets et 70% de l’investissement dans cette filière. La 6e édition
d’Oléa se tient alors que la dynamique est enclenchée par la mise en œuvre du PAR. A commencer par
la valorisation de la production oléicole et aussi l’amélioration du rendement.
La structuration du secteur, désormais définie autour de l’agrégation est une des pistes identifiées.
L’industriel qui bénéficie d’une subvention de l’Etat assure l’encadrement des agriculteurs.
Dans la filière oléicole, près de 1.250 agriculteurs vont être agrégés dans le cadre de 7 projets. Deux
d’entre eux ont déjà été mis en place. Cinq autres projets sont prêts et feront l’objet de conventions
incessamment. Ils sont portés par Lesieur, Cartier Saada, Framaco, Olives de Rhamna et Sud Atlas
pour un montant d’investissement de 407 millions de DH.
L’olivier dans la région représente 16% du patrimoine national. Il est constitué principalement de la
variété dite Picholine marocaine utilisée aussi bien pour la production d’olives de table que pour
l’extraction d’huile d’olive. Plus de 80% des plantations de la zone sont irriguées.
Les eaux de barrage et de pompage alimentent près de 70.000 ha dans la zone. Le reste des plantations
bénéficie des irrigations à l’occasion des crues des oueds. D’où un programme lancé dans le cadre du
plan Maroc Vert dont l'objectif est de reconvertir près de 80.600 ha dans la zone. Soit un
investissement total de 5 milliards de DH pour généraliser le procédé du goutte-à-goutte.
En année normale, une bonne partie de la production oléicole de la zone est orientée vers la production
d’olives de table. En effet, comme les plantations sont irriguées en grande majorité, leurs fruits, de
meilleure qualité, sont réservés à la conserve.
Du côté de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), des efforts pour développer
les variétés existantes ont été menés. L’institut a développé un programme de création variétal
pour l’amélioration des performances des variétés Ménara, Haouzia et M26. Et ce, via un
croisement avec des variétés européennes performantes touchant aussi bien la qualité, la
quantité de fruit et de l’huile, explique Belkassem Boulouha, coordinateur principal de
recherche lors des conférences organisées en marge du salon. (Voir encadré).
Cinq nouveaux intrants
Près de 1.600 génotypes ont été développés par l’Inra via des croisements. Ils ont été installés au
Domaine Tassaout (région de Marrakech) relevant du Centre régional de la recherche agronomique en
1999 pour leur évaluation. Au terme des études, cinq variétés ont donné de bons résultats à la dixième
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année de plantation. Il s’agit des variétés Tassaout, Mechkat, Braka, Agdal et Dalia. Les deux
dernières sont très recommandées dans les zones de colline et du piémont où elles occupent moins
d’espace avec une productivité élevée et une facilité de la cueillette, d’après Boulouha.
C’est aussi dans le Domaine de Tassaout de Marrakech que sera installé l'Oléapôle de Marrakech. Il
aura pour objectif l'appui au développement et la promotion de la filière oléicole, ainsi que la conduite
de programmes de recherche appliquée et de transfert de technologie. Oléapôle a fait l’objet d’une
convention entre le département de l’agriculture et la Fédération interprofessionnelle marocaine de
l’olive, Interprolive, en juin dernier. Reste à mettre en place son fonctionnement ainsi que son
financement.
B. B.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=102920
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http://www.oujdacity.net , édition électronique du 16/09/2010
Importance du secteur oléicole.
JABER Abdelaziz, CRRA Oujda
Au niveau national, la culture de l’olivier a connu un développement rapide pour passer de
quelques milliers d’hectares, au lendemain de l’indépendance, à 600 000 ha actuellement. Dans le
contexte économique actuel, les attentes et les appuis accordés à cette filière visent l’extension des
superficies et la modernisation du secteur. Le programme national prévoit, en effet, d’atteindre un
million d’hectares d’olivier à l’horizon 2015, soit la mise en place de 400 000 ha durant les dix
prochaines années. Cette extension vient renforcer la cadence d’accroissement annuelle (10.000ha/an)
de cette espèce qui présente une importance socio-économique incontestable à l’échelle nationale (600
000 tonnes d’olives et 15 millions de journées de travail).
Au niveau de la région de l’Oriental, la superficie oléicole est de 60 000 ha (soit 10% du total
national), dont environ les 2/3 sont conduites en bour. Avec une production totale de 80 000 tonnes,
les rendements à l’hectare restent très faibles (de 0.5 à 1 T/ha en bour et de 1 à 2.5 T/ha en irrigué).
Comme révélé par une recherche réalisée au niveau de l’Oriental par les experts de l’INRA en
janvier 2006, la production oléicole est non seulement faible mais aussi très variable à cause surtout
de la non maîtrise des techniques culturales particulièrement de l’utilisation de matériel végétal très
hétérogène et alternant, l’absence ou l’insuffisance des pratiques de la taille, le vieillissement des
vergers,l’utilisation des techniques d’irrigation encore traditionnelles, le mauvais control des maladies
et ravageurs et la prédominance des techniques de transformation malheureusement très archaïques.
En bour comme en irrigué, des potentialités importantes existent pour l’extension de cette culture
qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’hectares. Cette extension pourrait se faire par la
reconversion de quelques 15 000 ha de l’irrigation gravitaire, très consommatrice d’eau, (environ 15
000 m3 par hectare) à l’irrigation localisée permettant ainsi de tripler la superficie irriguée mais encore
plus par la recherche de sites potentiels, estimés également à des milliers d’hectares, qui vont abriter
de nouveaux projets oléicoles sachant que les potentialités édaphiques ne constituent pas le facteur
limitant au niveau de la région de l’Oriental. A ce sujet, une commission pilotée par l’INRA groupant
les acteurs clés de développement de cette filière est entrain de préparer les balises pour le lancement
d’études visant l’identification des sites potentiels et l’élaboration de projets banquables à rentabilité
garanties à mettre à la disposition des investisseurs pour le décollage économique de cette filière.
Concernant le matériel végétal, il est à souligner qu’il est constitué à 96% de la population
picholine marocaine qui est considérée par les chercheurs comme un immense réservoir génétique au
sein duquel d’ailleurs se sont effectués et le sont encore les grands programmes de sélection entrepris
par l’INRA. Ces programmes ont permis la mise sur le marché de deux variétés productives et bien
40
adaptées aux conditions locales à savoir la Menara et la Haouziya. Ces deux variétés disponibles chez
tous les pépiniéristes sont vigoureux et résistants aux principales maladies et présentent aussi une
teneur en huile supérieur à 20 % et de bonne qualité. Une trentaine de lignées sont en cours de
fixation dont une nouvelle variété record vient d’être proclamée lors de la journée olivier organisé par
l’INRA et la profession en décembre 2006 à Meknes.
Quant à la maîtrise des techniques culturales, une fiche technique 2006 de plus de 200 pages et un
ouvrage encyclopédique sur les acquis et contraintes du secteur oléicole sont édités et diffusés par
l’INRA en plus des brochures et autres documents techniques diffusées au quotidien sur le net
L’INRA a mis au point un package technologique important et invite l’ensemble des utilisateurs à en
faire bon usage et accorder la maximum de vigilance quant à l’introduction de matériel étranger
relativement séduisant mais peu adapté et qui risque de ‘polluer’ notre patrimoine oléicole national si
l’on veut préserver l’authenticité de nos productions vers le développement de produits de labellisés et
de terroir.
JABER Abdelaziz Directeur de L’INRA Oujda
Source : http://www.oujdacity.net/nationale-article-30593-fr.html
41
Le Matin, édition électronique du 12/09/2010
Conservation des écosystèmes.
Heureux comme un paysan
Lancement d'un projet-pilote qui cherche à protéger la biodiversité agricole, tout en
sauvegardant le savoir-faire local et la sécurité alimentaire des populations villageoises.
Pour lutter contre la perte du savoir-faire agricole faute de relève chez les jeunes ruraux tout en
valorisant les produits du terroir local, un projet pilote relatif aux Systèmes Ingénieux du Patrimoine
Agricole Mondial (SIPAM), va être lancé au Maroc.
Réalisée en collaboration avec l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), le Conseil
général de développement agricole (CGDA), en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette initiative est financée par le Fonds international du
développement agricole (FIDA) via l'organisation non gouvernementale (ONG) italienne UCODEP,
présente dans les régions arides et montagneuses. Pour les promoteurs des SIPAM, cette nouvelle
approche de conservation des écosystèmes cherche notamment à protéger leur biodiversité agricole
tout en cherchant à sauvegarder le savoir-faire local et la sécurité alimentaire des populations
villageoises.
« Nous proposons aux petits paysans marocains de vivre heureux grâce aux revenus de leurs terres au
lieu d'aller s'installer dans des bidonvilles. Ils possèdent un trésor agricole local, il suffit de l'identifier
et de le valoriser. Par ailleurs, notre projet répond bien aux critères du deuxième pilier du Plan Maroc
Vert, qui vise à accompagner les petits paysans et à encourager une agriculture solidaire. Pour
promouvoir ce concept au Maroc, nous envisageons d'organiser un séminaire au printemps prochain»,
a indiqué Jean Gault, expert à la FAO. Les SIPAM peuvent aussi être considérés comme un rempart
contre la mondialisation, qui cherche à uniformiser les modes de vie. Ainsi, cet outil de la
conservation de la biodiversité peut être utilisé pour la sauvegarde de la diversité culturelle. « Notre
objectif est de créer un partenariat agricole mondial à l'instar du patrimoine culturel de l'humanité
initié par l'Unesco. Dans ce sens, nous envisageons de créer un réseau de suivi de la biodiversité
autour d'une centaine de sites pilotes pour la sauvegarde des patrimoines locaux et perpétuer ces
écosystèmes », a ajouté M. Gault.
Pour expérimenter le SIPAM au Maroc, deux sites pilotes riches en biodiversité ont été choisis :
Imilchil et Imitar dans le Haut-Atlas oriental et Tinghir et Toudra, dans la vallée de Ghris. « Nous
allons étudier, améliorer et valoriser les produits du terroir de ces écosystèmes pour ensuite les intégrer
dans le réseau mondial SIPAM. Mais avant d'arriver à ce stade, il faut revoir les techniques de
production et la gestion des ressources naturelles par les agriculteurs», a souligné Said Saidi, chef du
département de l'amélioration et de la conservation des ressources génétiques à l'Institut
national de la recherche agronomique (INRA) à Rabat.
Après l'expérience des deux sites, il y aura proposition d'intégrer plusieurs sites marocains qui
répondent aux critères du SIPAM dans un projet financé en partie par le Fonds mondial pour
l'environnement, la FAO. « Par la suite, nous devons penser à une charte de la biodiversité dans
laquelle nous devons intégrer entre autres l'inventaire du savoir-faire local, qui est en train de se
perdre. Par exemple, les artisans de la corne ont presque tous disparu », a noté M. Saidi.
Dans le cadre des SIPAM, des sites pilotes ont été identifiés dans plusieurs pays : Algérie, Tunisie,
Kenya, Tanzanie, Chine, Philippines, Chili et Pérou. Dans ce dernier pays et plus précisément dans les
Andes, les cultivateurs ont fait preuve de génie pour s'adapter aux dures conditions climatiques. Ils
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creusent autour de leurs champs des digues où l'eau est chauffée par le soleil. Lorsque les températures
chutent, l'eau en s'évaporant, sert de protection contre le gel pour les variétés de pommes de terre.
C'est un système agricole qui a été perfectionné durant des siècles, parfaitement adapté aux conditions
rigoureuses à 4.000 m d'altitude.
Patrimoine agricole
D'un point de vue conceptuel, un SIPAM est différent d'un site constituant un patrimoine de l'humanité
ou un paysage protégé. Un SIPAM constitue un système vivant et évolutif associant de façon étroite
des communautés humaines et leur territoire. L'expérience acquise par l'Unesco en matière
d'identification des sites du Patrimoine Mondial de l'Humanité a été précieuse pour la formulation des
critères et des procédures utilisés, lors de la sélection des systèmes et des sites. Il est apparu que
l'approche de l'Unesco devait être complétée en apportant davantage d'attention à l'agriculture et en
utilisant une approche en termes des systèmes agraires. L'intérêt et la faisabilité d'une prise en compte
des systèmes agricoles dans le cadre des catégories existantes pour les paysages culturels ainsi que la
création éventuelle d'une nouvelle catégorie de Patrimoine Mondial devraient être explorés
simultanément.
Repères
Démographie
La plupart des systèmes agricoles traditionnels sont menacés par les défaillances des politiques
nationales, par la pauvreté, etc.
Bénéfices
Les Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM) vont générer des bénéfices
écologiques, socioéconomiques.
National
Dans les pays où seront testés les SIPAM, les projets retenus vont favoriser la prise en compte de la
conservation de la biodiversité dans les politiques nationales.
Par Rachid Tarik | LE MATIN
Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?origine=jrn&idr=116&id=138902
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L’économiste, édition électronique du 06/09/2010
Agrumes: Sus à la Tristeza!.
· Plus de 730 ha à arracher et incinérer
· La région de Larache déclarée en quarantaine
· 35.000 DH/ha d’indemnisation
Feu bactérien, charançon rouge du palmier dattier, virus du Nil occidental, autant de ravageurs et
autres maladies virales, qui ont été importés au Maroc en moins d’une année. Mais le fléau le plus
redoutable demeure la Tristeza, cette maladie virale des agrumes dont les souches du virus responsable
ont été détectées dans la région de Larache, l’année dernière. L’Economiste s’en est fait l’écho dans
son édition du 2 septembre 2009.
A l’époque, l’administration et la profession avaient cherché à minimiser, en réduisant la présence du
Citrus Tristeza Virus (CTV) à quelques dizaines d’hectares dans la région de Larache. Depuis lors, la
maladie a gagné plus de 730 ha répartis entre 245 vergers d’agrumes.
Ce ravageur compte à son actif la disparition de millions d’arbres en Argentine, au Brésil, aux EtatsUnis, en Espagne ou encore au Vénézuela. Une réunion dédiée a eu lieu récemment entre la profession
et les responsables concernés. «L’objectif est de plancher sur l’urgence des mesures à prendre, mais
aussi d’obtenir la mobilisation de tous pour contrer le fléau».
A commencer par l’arrachage et l’incinération des arbres contaminés et l’interdiction de la sortie du
matériel végétal à partir des zones infestées. Car, la propagation à longue distance se fait par le
matériel végétal contaminé. La transmission mécanique est rare, étant donné la taille du virus. Apparue
en Asie, la Tristeza est véhiculée par les pucerons. «Ces insectes en constituent les vecteurs
naturels. En tout, 4 espèces ont été identifiées dont 3 existent au Maroc. «Mais la famille la plus
redoutable est le Toxoptera et notamment l’espèce Citricida», explique un chercheur de
l’Institut national de recherche agronomique.
Celle-ci n’a pas encore été repérée au Maroc mais elle est présente au nord de la péninsule ibérique
(Espagne et Portugal). «Toutefois, la vigilance doit être de rigueur. Et les contrôles des végétaux à la
frontière doivent être systématiques», recommande Ahmed Darrab, secrétaire général de l’Association
des producteurs d’agrumes du Maroc. Ceci, sans épargner les moyens logistiques.
Car, si le feu bactérien a été introduit via des plants, «le charançon rouge des palmiers dattiers et
d’ornement a été trouvé dans un vieil hôtel à Tanger», révèle le chercheur de l’Inra. Venu
d’Asie, cet insecte a été repéré en Espagne en 1997 après avoir causé des ravages en Egypte. En 2008,
un autre insecte aussi redoutable mais s’attaquant aux tomates est entré par le port de Nador. C’est le
Tuta absoluta. Cet insecte originaire d’Amérique latine a gagné Agadir. C’est dire que le libre-échange
est un miroir à double face. Il n’empêche qu’il fait place à toutes les mesures de protection. Pourvu
d’en faire recours pour prévenir tout danger.
Pour le moment, il s’agit de parer au plus urgent. Autrement dit, éradiquer le fléau sur place pour
éviter sa propagation aux autres régions de production agrumicole. Selon Hamid Benazzou, directeur
général de l’Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (Onssa), la superficie infestée est de
l’ordre de 730 ha. Les services de cet organisme ont ratissé quelque 1.522 ha totalisant 819 vergers.
«C’est pratiquement l’ensemble du verger agrumicole de la région de Larache», précise Benazzou.
80% de ces exploitations ont une superficie inférieure à 10 ha, 75% ne dépassent pas 5 ha et la moitié
dispose d’une surface de moins de 1 ha. D’où la vulnérabilité des petits producteurs vis-à-vis de
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l’achat des plants bon marché car non certifiés. Le recours à l’importation frauduleuse du matériel
végétal est aussi chose courante. Et c’est l’unique source de contamination que pointent les
professionnels. Bien évidemment après le relâchement du contrôle des végétaux à la frontière.
Quoi qu’il en soit, l’affaire est désormais prise au sérieux. L’administration tout comme la profession
se mobilisent pour mettre en œuvre les mesures de lutte. Pour le moment, deux décisions d’ordre
réglementaire sont à signaler. D’un côté, le gouverneur de la province de Larache a promulgué un
arrêté rendant obligatoire la lutte contre la maladie de la Tristeza. De l’autre, le département de
l’Agriculture a élaboré un arrêté qui se trouve actuellement au niveau du Secrétariat général du
gouvernement. Le texte réaffirme aussi le caractère obligatoire de la lutte contre l’endémie et son
vecteur de propagation, mais dans l’ensemble du territoire national.
L’arrêté, qui a déjà reçu le visa des Finances, fixe par ailleurs les montants d’indemnisation des
exploitants dont les vergers seront arrachés et replantés. Il s’agit d’une prime de 7.000 DH/ha destinée
à couvrir les frais d’arrachage et d’incinération des arbres de la parcelle reconnue contaminée. Son
obtention est conditionnée par la présentation d’un dossier comprenant une demande de l’intéressé et
le procès verbal du comité constatant l’arrachage et l’incinération.
Plan de surveillance du puceron vecteur de la maladie
Le comité est composé de l’exploitant, d’un représentant de la profession, d’un agent de l’autorité
locale et du délégué de la direction de la protection des végétaux. Une autre prime de 28.000 DH/ha
est destinée à couvrir les frais des replantations des vergers contaminés et arrachés. C’est un pactole de
35.000 DH/ ha pour venir en aide aux agrumiculteurs affectés. Montant jugé insuffisant par la
profession. Selon le secrétaire général de l’Aspam, l’indemnisation prévue par le gouvernement
représente à peine 50% des frais à engager au titre de l’arrachage, incinération et replantation. Ceci,
sans compter le manque à gagner pour les années avant l’entrée en production des nouvelles
plantations. Car, les arbres même contaminés par le virus de la maladie continuent de produire… avant
de mourir, est-il indiqué. Seulement, on omet de signaler que le verger de Larache a atteint la limite
d’âge et il faut en tout cas le rajeunir. A quelque chose malheur est bon!
Pour le moment, les mesures de lutte visent la mise en place d’un plan de surveillance du puceron
vecteur de la maladie, l’interdiction de la circulation des plants à partir de Larache moyennant le
renforcement du contrôle de la gendarmerie.
Mort subite
Les associations porte-greffe/greffon sensibles au CTV donnent des symptômes similaires à ceux
causés par certaines maladies des racines et du collet, à savoir un jaunissement des feuilles, un arrêt de
croissance, et chute anormale des feuilles. Les arbres infectés produisent des fruits minuscules. Les
jeunes arbres atteints par le CTV fleurissent de manière précoce et fructifient 1 à 2 ans avant les plants
sains. Mais plus tard, c’est la mort subite.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=102544
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L’économiste, édition électronique du 28/06/2010
Agrumes
Trois nouvelles variétés de mandarines créées
· Elles seront mises à la
disposition des producteurs d’ici
un an
·
Attention
aux
circuits
clandestins de distribution
Bonne
nouvelle
pour
les
agrumiculteurs. L’Institut national
de recherche agronomique vient
d’annoncer la création de trois
nouvelles variétés hybrides de
mandarinier. Il s’agit des variétés
Al Mahdia, Al Gharbaouia et
Maâmora. La première a été
protégée en 2009 et les deux
autres en 2010. «Le programme de
croisement a porté sur une
centaine de variétés dont 5 ont été
finalement sélectionnées lors de la
première phase», indique Hamid Benyahia, chercheur au Centre régional d’Al Menzah, à Kénitra.
Il reste maintenant l’étape d’assainissement par rapport aux principales maladies connues avant la
diffusion des greffons, pour multiplication, auprès des pépiniéristes agréés. Etape, qui doit
nécessairement passer par l’Office national de sécurité sanitaire et alimentaire à qui revient la tâche de
certifier le matériel végétal «sain et indemne des maladies à virus». Autrement dit, il faudrait attendre
au moins une année pour que les plants des nouvelles variétés soient disponibles sur le marché. C’est
que dans ce domaine la recherche variétale nécessite des délais assez longs. Pour ce programme, « il a
fallu 17 ans pour la sélection des portes-greffes et pas moins de 12 années pour le choix variétal»,
précise Benyahia. En effet, l’amélioration génétique des agrumes est complexe à cause de nombreuses
contraintes biologiques, notamment la longueur de la phase juvénile et l’absence de critères de
sélection précoce des caractères agronomiques. Mais, de manière générale, le procédé se base, soit sur
la sélection clonale à partir des mutations spontanées identifiées en verger, soit sur des génotypes
obtenus par hybridation ou par recours aux biotechnologies. C’est la première technique qui a prévalu
entre 1963 et 1990. Celle-ci a abouti à l’amélioration de la clémentine au niveau de l’étalement de la
précocité, du profil du calibrage et de la coloration des fruits. La même technique a aussi permis de
mettre au point de nouvelles variétés de petits fruits et d’oranges qui distinguent l’origine Maroc des
autres pays exportateurs d’agrumes. Nour, Nadorcott ou encore la Maroc Late sont, en effet, issues de
la sélection clonale.
Aujourd’hui, le défi tient à la qualité des fruits mais surtout à la tolérance aux principales maladies.
D’où le recours à l’hybridation. Et la recherche a concerné principalement le porte-greffe Citrange
Troyer dont la tolérance à la Tristéza a été mise en évidence au niveau mondial.
Selon les chercheurs du Centre régional de l’Inra, les résultats obtenus pour les 3 variétés de
mandarines répondent parfaitement aux critères d’ordre qualitatif et commercial. Ceci à divers niveaux
de la productivité, de la présentation et de la qualité organoleptique des fruits. Le seul paramètre qui
reste encore à maîtriser tient à l’aspermie qui signifie l’absence des pépins dans le fruit. Pour
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Benyahia, le nombre relevé est de moins de 3 pépins par fruit. «Seuil, certes, toléré par certains
marchés mais décrié par d’autres», objectent les producteurs qui recommandent le recours à la
technique d’irradiation.
Quoi qu’il en soit, les nouvelles variétés viennent à point nommé dans la mesure où le plan de
développement agrumicole prévoit de porter la production des petits fruits à plus de 1,3 million de
tonnes à l’horizon 2020 contre moins de 500.000 actuellement. D’autant plus que les tendances du
marché restent favorables aux petits agrumes qui doivent constituer les 2 tiers de nos exportations.
Globalement, les besoins pour le renouvellement et l’extension du verger national sont estimés à 1
million de plants par an et sur une période de 10 ans. C’est dire l’importance du marché qui se profile.
C’est pourquoi la profession appelle à la vigilance et recommande aux agriculteurs de
s’approvisionner auprès des pépiniéristes agrées. Le marché étant juteux, le circuit compte un nombre
pléthorique de clandestins. Et nombreux sont les producteurs qui ont eu la mauvaise surprise de
cueillir des oranges alors qu’ils croyaient avoir planté des clémentiniers.
Acquis
L’Inra a aussi à son actif d’autres acquis technologiques spécialement dédiés aux agrumes. Pour ne se
limiter qu’aux plus importants, il y a lieu de citer, l’amélioration de la qualité et de la production du
clémentinier par la fertilisation foliaire. Cette technique a permis l’augmentation de 27% du calibre
exportable et de 20% du rendement. La détermination des besoins en eau d’irrigation a permis quant à
elle une économie de 60% de la ressource tout en améliorant la productivité de 22% dans la région du
Gharb. L’Inra a par ailleurs mis au point des méthodes de lutte, pratiques et respectueuses de
l’environnement, contre les principaux ravageurs des agrumes. Fort malheureusement, la diffusion de
ces acquis auprès des producteurs fait cruellement défaut. A charge pour la vulgarisation d’assurer le
travail.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=101388
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Le Matin, édition électronique du 07/06/2010
Marrakech-Tensift-Al Haouz
Bilan du plan agricole régional
Rencontre pour présenter le bilan du Plan, une année après sa mise en œuvre.
Le bilan du Plan Agricole Régional de Marrakech-Tensift-Al Haouz 2009-2010 et la situation agricole
dans la région ont été l'objet d'une importante réunion qui a eu lieu au siège du Conseil régional à
Sidi Youssef ben Ali.
12 projets d'agrégation sont en cours de préparation, dans les filières de l'olivier, la céréaliculture, le
melon, l'amandier et l'aviculture.
La rencontre qui a été présidée conjointement par Mohamed Mhidia, Wali de la Wilaya de Marrakech
Tensift Al Haouz et Hamid Narjiss, président du Conseil Régional, en présence du directeur de
l'Agence du Développement Agricole, du président de la Fédération Marocaine des Chambres
d'Agriculture et Président de la Chambre Régionale de Marrakech Tensift Al Haouz, et le directeur
Régional d'Agriculture, a également réuni les responsables de l'Institut National de la Recherche
Agronomique de Rabat et de Marrakech, de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, de
l'Agence du Bassin Hydraulique du Tensift, du Crédit Agricole, les Parlementaires et élus de la
Région.
Cette manifestation qui s'insère dans le cadre de l'ouverture sur tous les acteurs et partenaires, vise à
présenter le bilan du Plan Agricole Régional une année après sa mise en œuvre.
Dans son allocution d'ouverture, Mohamed Mhidia a mis l'accent sur les orientations stratégiques du
Plan Maroc Vert et de sa déclinaison régionale. Il a rappelé les atouts agricoles et infrastructurels de la
Région Marrakech Tensdift-Al Haouz, et sa situation géographique, qui lui permettent d'occuper une
place de plus en plus importante en tant que pôle agricole et commercial à l'échelle nationale. Il a
également appelé à la conjugaison des efforts pour surmonter les contraintes, essentiellement celles
relatives aux ressources hydriques limitées. Le président du Conseil Régional a, de son côté, mis
l'accent sur l'approche participative et partenariale multiple qui donne son plein sens à la
régionalisation. Ce Partenariat synergique qui se consolide de manière continue, vise les objectifs du
développement durable régional.
Le Directeur de l'Agence de Développement Agricole, de son côté, a rappelé les principes
fondamentaux du Plan Maroc Vert, et salue ce genre de rencontres qui forgent les bases du
développement global.
La présentation du directeur régional de l'Agriculture a passé en revue les principaux traits du P.A.R
qui comporte 141 projets, en plus des actions transverses, pour un montant global de 10,4 milliards de
dirhams à l'horizon 2020, ainsi que l'état d'avancement de ces projets.
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Dans le cadre de l'économie et la valorisation de l'eau d'irrigation, la DRA a lancé la 1ère tranche de
reconversion à l'irrigation localisée, sur une superficie de 11.900 ha, et d'un montant de 1,7Md de DH,
sur un investissement total qui s'élève à 6 Mds de DH. D'autre part, et dans le cadre du «pilier I» du
PAR, les 9 projets objet de conventions d'agrégation déjà signées, sont en cours de démarrage et
concernent les filières de l'olivier, des agrumes, des agrumes «bio», de la cuniculture et du lait, projets
qui agrégeront à terme 7400 exploitants.
En outre, 12 autres projets d'agrégation sont en cours de préparation, dans les filières de l'olivier, la
céréaliculture, le melon, l'amandier et l'aviculture. L'exposé du Directeur Régional d'Agriculture a en
outre mis l'accent sur les projets du «pilier II» dont 6 sont en cours d'exécution et concernent
l'extension et la valorisation du cactus et de l'olivier, l'élevage ovin, en plus du projet Millenium
Challenge MCA, ainsi que le projet intégré de Labrikiyine Ouled Amer à Rhamna.
Quant à l'investissement dans la Région, a souligné le Directeur Régional, il a connu une hausse très
sensible et a atteint 600 MDH en 2009, pour une aide de 267 MDH, représentant ainsi le cinquième
(1/5) des aides financières à l'échelle nationale.
Le débat qui a suivi la présentation a été très riche, et a porté essentiellement sur la problématique de
l'eau, du foncier, de la commercialisation et la Recherche et l'encadrement qui doivent accompagner
ces développements et la mise en œuvre du PAR.
Les intervenants et les différents acteurs présents ont réitéré leur ferme volonté à s'impliquer
davantage dans ce processus de construction et de développement, afin de garantir la plus grande
synergie nécessaire pour le meilleur succès possible du Plan Maroc Vert, note un communiqué de la
D.R.A. de Marrakech- Tensift-Al Haouz.
Distribution des génisses importées à Kelaa des Sraghnas
L'agrégation, pièce maîtresse du Plan Maroc Vert, commence à donner ses fruits dans la Région
Marrakech Tensift Al Haouz.
Ainsi, dans le cadre de la convention d'Agrégation signée entre l'Agence de Développement Agricole
(ADA), la Direction Régionale d'Agriculture Marrakech Tensift Al Haouz ( DRA) et la société BEST
MILK (Agrégateur), la mise en œuvre de ce projet visant le développement de la filière lait à l'échelle
de la Région, démarre aujourd'hui par la distribution de génisses pleines importées, de race pure au
profit des éleveurs adhérents à l'association Tassaout des Eleveurs d'El Kelaa des Sraghna(ATEK). A
cette occasion, et en présence du directeur de l'Agence de Développement Agricole, du Directeur
Régional de l'Agriculture Marrakech Tensift Al Haouz, du président de l'ATEK, des responsables de la
société «Best Milk» et de la Banque Populaire, le gouverneur de la province d'El Kelaa des Sraghna a
présidé samedi 5 Juin 2010 la cérémonie de distribution de 541 génisses importées de Hollande et
d'Allemagne aux éleveurs.
Cette opération, financée par la banque populaire et d'un montant d'investissement de 13.25 millions
de DH contribuera à l'amélioration génétique du troupeau et par conséquent à l'amélioration de la
productivité et de la production laitière.
Ainsi, le projet d'agrégation par la société Best milk dans la province d'El Kelâa des Sraghna, vise
l'augmentation de la production de lait de 13 à 25 millions de litres à l'horizon 2020, précise un
communiqué de la Direction régionale d'Agriculture de Marrakech-Tensift-Al Haouz.
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Repères
Valorisation
Le P.A.R comporte 141 projets, en plus des actions transverses, pour un montant global de 10,4
milliards de dirhams à l'horizon 2020.
Dans le cadre de l'économie et la valorisation de l'eau d'irrigation, la DRA a lancé la 1ère tranche de
reconversion à l'irrigation localisée, sur une superficie de 11.900 ha, et d'un montant de 1,7Md de DH,
sur un investissement total qui s'élève à 6 Mds de DH.
Dans le cadre du «pilierI» du PAR, les 9 projets objet de conventions d'agrégation déjà signées, sont
en cours de démarrage et concernent les filières de l'olivier, des agrumes, des agrumes «bio», de la
cuniculture et du lait, projets qui agrégeront à terme 7400 exploitants.
Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=134507
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MAP, édition électronique du 05/06/2010
Présentation à Marrakech du bilan du Plan régional "Maroc Vert" pour la période 2009-2010.
Marrakech-05/06/10- La présentation et l'examen du bilan du plan agricole régional " Maroc Vert "
pour la période 2009- 2010 au niveau de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, a été au centre
d'une réunion de travail tenue vendredi à Marrakech, à l'initiative du Conseil de la région.
Initiée en partenariat avec la Direction Régionale de l'Agriculture cette réunion, co-présidée par le wali
de la région, M. Mohamed Mhidia et le président du Conseil de la région, M. Hamid Narjisse, s'insère
dans le cadre de l'ouverture sur les différents acteurs et partenaires agissant dans le domaine.
Cette rencontre qui s'est déroulée en présence notamment de responsables de l'agence du
développement agricole, de la fédération marocaine des chambres agricoles, de chercheurs de
l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) de Rabat et Marrakech et l'Institut
Agronomique et Vétérinaire Hassan II, de l'Agence du Bassin Hydraulique de Tensift, ainsi que des
élus locaux, vise à dresser le bilan de ce plan une année après sa mise en œuvre.
S'exprimant à cette occasion, M. Mhidia a mis l'accent sur les orientations stratégiques du Plan Maroc
Vert et sur sa déclinaison régionale, mettant en lumière les différents atouts agricoles ainsi que les
infrastructures importantes dont dispose la Région de Marrakech-Tensift-Al Haouz.
M. Mhidia a mis en avant également la situation géographique de la région de Marrakech-Tensift-Al
Haouz, qui lui a permis d'occuper une place de choix en tant que pôle agricole et commercial au plan
national, plaidant pour la conjugaison des efforts de tous en vue de transcender toutes les difficultés
pouvant lester le développement agricole dans la région, notamment le déficit en ressources hydriques.
Le Président du Conseil de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz a, de son côté, mis en exergue
l'importance de l'approche participative et partenariale multipartite ainsi que son rôle dans le
renforcement de la régionalisation.
M. Narjisse a estimé, dans ce contexte, que ce partenariat synergique qui ne cesse de se raffermir de
manière continue, tend à concrétiser les efforts visant la réalisation d'un développement durable dans
la région.
Le Directeur régional de l'Agriculture, M. Mohamed Harrass a axé son intervention sur les principaux
traits du Plan Agricole Régional (PAR), qui comporte 141 projets, en plus des actions transverses,
pour un investissement global de 10,4 Mds de DH à l'horizon 2020. Un accent particulier a été mis
également sur l'état d'avancement de ces projets.
" Dans le cadre de l'économie et de la valorisation des eaux d'irrigation, la DRA a lancé la 1ère tranche
de reconversion à l'irrigation localisée, sur une superficie de 11.900 ha, pour un montant de 1,7 Md de
DH, sur un investissement total s'élevant à 6 Mds de DH ", a-t-il précisé.
D'autre part, et dans le cadre du " pilier I " du PAR, les 9 projets objet de conventions d'agrégation
déjà signées, sont en cours de démarrage et concernent les filières de l'olivier, des agrumes, des
agrumes " bio ", de la cuniculture et du lait, a-t-il expliqué, faisant observer que ces projets devront
permettre à terme l'agrégation de 7.400 exploitants. En outre, 12 autres projets d'agrégation sont en
cours de préparation, dans les filières de l'olivier, la céréaliculture, le melon, l'amandier et l'aviculture.
51
Quant aux autres intervenants, ils ont pointé du doigt un certain nombre de problèmes qui handicapent
le développement agricole dans la région, dont le déficit en ressources hydriques, les problèmes liés au
foncier, ainsi que les difficultés en matière de commercialisation, de recherche et d'encadrement.
Ils ont, par la même occasion, réitéré leur détermination à s'impliquer davantage dans ce processus de
construction et de développement, afin d'asseoir les bases d'une véritable synergie pour un meilleur
succès du Plan Maroc Vert.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/presentation_a_marra/view
52
MAP, édition électronique du 01/06/2010
Journée à Kénitra sur la protection phytosanitaire de la menthe.
Rabat, 01/06/10- Une journée sur la protection phytosanitaire de la menthe a été organisée récemment
à Kénitra par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).
Organisée en partenariat avec l'Etablissement autonome du contrôle et de coordination des
exportations (EACCE) et l'Ecole nationale d'agriculture de Meknès (ENAM), cette rencontre a été
l'occasion de présenter les résultats d'un travail de recherche mené conjointement par une équipe de
chercheurs de l'INRA, de l'ENAM et des cadres de l'EACCE dans le cadre d'un projet de recherchedéveloppement financé par le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, indique un
communiqué de l'INRA.
Les participants à cette journée ont débattu notamment de l'homologation de produits phytosanitaires
pour la culture de la menthe, l'encadrement des producteurs en matière de conduite phytosanitaire,
l'organisation de la filière de la menthe par l'agrégation des producteurs et l'encouragement de la
labellisation de la menthe.
Au Maroc, la culture de la menthe présente un grand intérêt pour le consommateur marocain et
constitue une source de financement pour de nombreux agriculteurs. La superficie cultivée en menthe,
au Maroc, avoisine les 3.000 Ha avec une production moyenne de l'ordre de 55.000 tonnes.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/regionales/journee_a_kenitra_su/view
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Aujourd’hui le Maroc, édition électronique du 25/05/2010
Ouled Ayad : lancement de la campagne betteravière.
L’expansion de la capacité journalière de la betterave est passée de 6.500 T l’an dernier à 8.000T
cette année.
La campagne betteravière bat son plein. Et ce sont Mohamed Dardouri, wali de Tadla-Azilal et
gouverneur de la province de Beni Mellal, Noureddine Ouabbou, gouverneur de la province de Fquih
Ben Salah et Ali Biougnach, gouverneur de la province d’Azilal, qui ont présidé, mardi 18 mai à
Ouled Ayad, le lancement de la campagne de cette année.
Cette cérémonie a été organisée dans une ferme pilote qui a été développée dans le cadre d’un
partenariat entre la Société sucrerie raffinerie du Tadla (SUTA) et l’Institut national de la recherche
agronomique (INRA). Cette convention s’assigne pour objectifs de cultiver la betterave avec des
moyens techniques plus adéquats (la préparation du sol, le mode d’irrigation, les traitements
phytosanitaires, etc.).
En vertu de cette convention, la Sucrerie a équipé 24 hectares en système d’irrigation par aspersion
qui est un moyen adapté à différentes cultures comme la betterave, le blé, la luzerne ou le maïs.
Selon des informations recueillies auprès du directeur général de SUTA, Ahmed El Aroui, l’expansion
de la capacité journalière est passée de 6.500 T l’an dernier à 8000T cette année. Quant au rendement
enregistré à l’hectare, il s’élève aujourd’hui à 54 T/hectare, ce qui a permis d’enregistrer une
augmentation de 10T par rapport à la même période de l’an dernier. Et si la richesse en sucre était
l’année dernière de l’ordre de 16,5%, elle a atteint le taux de 19%. Pour ce qui est de la betterave, cette
année est marquée par la généralisation de la semence monogerme qui résiste à la rhizomanie.
Par : Said Frix
DNCR à Benni Mellal
Source : http://www.aujourdhui.ma/regions-details76076.html
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L’Economiste, édition électronique du 20/05/2010
Agriculture: Bientôt des cartes de fertilité des sols.
· 8,7 millions d’hectares
seront couverts d’ici 4 ans
· Avec une fertilisation
conforme aux besoins des
cultures
Bonne nouvelle pour le
monde agricole. D’ici 2014
au plus tard, les agriculteurs
marocains auront à leur
disposition une carte de
fertilité
des
différentes
régions
de
production
agricole. Le projet a été
dévoilé lors de la dernière
édition du Salon international
de l’agriculture qui s’est
déroulée du 28 avril au 3 mai
à
Meknès
(cf.
www.leconomiste.com).
Fruit d’une collaboration
entre le groupe OCP, le
ministère de l’Agriculture et
l’Institut national de la
recherche agronomique (INRA), le projet a démarré par la réalisation d’une carte de fertilité
complète de la province de Meknès, identifiée comme région pilote.
«Basé sur diverses techniques de grande précision, le projet est doté d’une enveloppe de 64 millions
de DH cofinancée par le département de l’Agriculture et l’OCP», est-il indiqué. Il est conduit par
l’INRA en tant que partenaire et professionnel de référence dans ce domaine. L’Institut fédère
aussi l’ensemble de l’expertise nationale, notamment celle de l’Ecole nationale d’agriculture de
Meknès et de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II. Le projet cible la couverture
d’une superficie de 8,7 millions d’hectares d’ici à l’horizon 2014 selon 3 périmètres.
Le premier, d’une superficie d’environ 6 millions d’hectares, concerne les zones bour dont les sols
sont déjà cartographiés. Le second périmètre relève aussi des zones bour mais où la cartographie
devrait être menée sur une surface de 1,9 million d’hectares. Enfin, le dernier périmètre est constitué
des zones de grande hydraulique. Il porte sur 800.000 ha. Le tout sera décliné en cartes de fertilité
régionales et structurées dans un système d’information géographique national (SIG). Ces outils
auront un caractère d’utilité publique et seront mis à la disposition du monde rural via les centres de
conseil et de formation régionaux. Entités que le département de l’Agriculture devrait mettre en place
à cette fin. Baptisés «ferti-conseils», ces centres accompagneront les agriculteurs dans l’application
des résultats de la carte de fertilité.
L’objectif affiché est d’introduire les techniques d’une «fertilisation raisonnée», basée sur une
connaissance accrue des sols et de leurs besoins en engrais. De sorte à en assurer l’apport des
nutriments nécessaires tout en préservant l’équilibre environnemental et les ressources en eau.
55
D’autant plus que les études du plan Maroc Vert ont mis en évidence la baisse tendancielle de la
fertilité des sols. Situation encore aggravée par l’insuffisance des apports en termes de fertilisants.
Selon ces études, seuls 33% des besoins de fertilisation sont apportés. Conjuguée à une faible
rationalisation de l’utilisation des engrais, la carence se traduit par un appauvrissement graduel des
sols. Surtout chez la grande majorité des petits agriculteurs. De fait, à peine 1 million de tonnes
d’engrais est utilisé aujourd’hui, alors que les besoins s’élèvent à 2,5 millions de tonnes. Du coup, le
pourcentage des terres épuisées, principalement celles dédiées aux céréales, est d’environ 74%.
D’où l’intérêt des cartes de fertilité. Mieux encore, les objectifs du plan Maroc Vert demeurent
intimement liés à ces outils. «Mais au-delà, il s’agit de dépasser l’approche traditionnelle qui était axée
sur les moyens d’accroître les rendements pour s’inscrire dans une agriculture durable», est-il
souligné. Car une exploitation intensive des sols qui ne tient pas compte des dimensions biophysiques,
notamment les nutriments et les bilans hydriques, aurait à coup sûr des retombées plutôt négatives. Du
moins, des rendements en deçà des objectifs et pas du tout constants. Or, les indicateurs de fertilité se
basent avant tout sur l’analyse de la nature des sols en rapport avec les cultures à pratiquer.
L’approche permet ainsi de définir avec précision les besoins spécifiques des sols et leur potentiel
d’exploitation agricole.
Abordées sous cet angle, les cartes de fertilité constituent donc un outil d’aide à la prise de décision.
«D’autant plus qu’elles seront réalisées sur des bases scientifiques, reconnues et standardisées
internationalement», assurent les promoteurs du projet. Et les paramètres pris en considération ne sont
autres que la qualité du sol, les données climatiques et les exigences des cultures. Ces cartes
permettent le choix des spéculations en donnant une évaluation agronomique fine de l’aptitude des
terres à être cultivées durablement. Elles permettent aussi d’identifier les bassins où la production sera
le mieux optimisée.
En attendant, l’OCP a mis au point une nouvelle offre pour les distributeurs d’engrais. Visant le
développement de la consommation des fertilisants, le programme offrira des services de conseil et de
formation à ses partenaires. «L’objectif est de permettre aux agriculteurs d’accéder à des produits de
qualité et à des prix abordables», est-il indiqué. Au menu, un soutien financier et logistique sera fourni
par l’OCP à ses distributeurs.
Trois régions pilotes
Une première. L’OCP commercialisera dès la prochaine campagne agricole de nouvelles formules
d’engrais mieux adaptées à la nature des sols et des cultures dans trois régions pilotes: Gharb/Saiss,
Chaouia/Tadla et Doukkala. L’objectif est de rationaliser la fertilisation de certaines cultures majeures.
A commencer par les céréales qui représentent 75% des superficies cultivées au Maroc.
A. G.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=100606
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L’économiste, édition électronique du 12/05/2010
Plantes aromatiques et médicinales
La forte demande menace certaines espèces
· L’origan, le pyrèthre, le muscari, le thym de Broussonet, des plantes surexploitées
· Multiplicité des intervenants et absence de coordination, les boulets de la filière
LES plantes aromatiques et médicinales (PAM) victimes de leur succès! Elles sont de plus en plus
demandées au Maroc avec l’implantation d’unités industrielles spécialisées mais aussi à l’échelle
internationale. D’où une surexploitation qui menace certaines espèces endémiques telles que l’origan,
le pyrèthre, le muscari ou encore le thym de Broussonet. C’est pourquoi l’Institut national de
recherche agronomique (INRA) développe un programme pour la sauvegarde de plusieurs variétés
de ces plantes. «L’institut procède à la collecte de semences de ces espèces et à la constitution de
banques de gènes ou de collections vivantes pour les protéger», explique Chaouki Al Faïz, directeur
de recherche et responsable du programme de PAM à l’INRA. L’Institut s’active donc à la
préservation des plantes spontanées. «Pour y arriver, des chercheurs essaient d’encadrer les
coopératives spécialisées dans les plantes médicinales et de les initier à l’exploitation durable et la
domestication des espèces menacées», ajoute Al Faïz. Le programme d’intervention de l’INRA porte
également sur la sensibilisation de ces coopératives à l’intérêt de développer sur place des activités à
plus forte valeur ajoutée et de ne pas se cantonner dans la vente de PAM à l’état brut. Un programme
d’ateliers entamé depuis dix ans, mais qui tarde à donner ses fruits. D’autant plus que l’INRA ne
dispose pas des ressources humaines nécessaires pour cause de DVD (départs volontaires).
Outre la forte pression sur certaines espèces, la filière est plombée par l’absence d’une structure
corporatiste. De plus, la multiplicité des intervenants complique son développement. En effet, plus de
26 ministères, départements ministériels, bailleurs de fonds et entreprises publiques interviennent dans
ce secteur. Et plus de 14 projets ont été lancés par différents organismes dans la filière ces dernières
années. «Mais ces projets ne font l’objet d’aucune coordination ni capitalisation», explique Mohamed
Hmamouchi, enseignant universitaire et ex-directeur de l’Institut national des plantes aromatiques et
médicinales (INPAM). Par conséquent, l’absence d’un comité de pilotage national débouche sur la
production de produits, dits du terroir, de mauvaise qualité, sans acheteur potentiel. Or, la filière des
PAM pourrait devenir un véritable levier de développement humain. Plusieurs pays, tels que la France,
la Turquie, la Tunisie, l’Iran ont mis en place des stratégies et des plans d’action nationaux, qui
pourraient être pris en exemple. La filière des PAM est caractérisée par sa complexité du fait qu’elle
touche à plusieurs secteurs à la fois comme la santé, la nutrition, l’agronomie, la pharmacie, le
cosmétique, la parfumerie… Ainsi, pour mettre à niveau ce secteur, Hmamouchi propose un
programme d’action s’articulant, entre autres, autour de la législation, la gouvernance, la biodiversité,
l’herboristerie, la qualité, la formation, la communication…
Retombées
«LA modernisation de la filière permettra de contribuer au développement régional à travers la
création de PME, l’amélioration de la qualité, de la technicité, la maîtrise des technologies, sans
oublier la préservation de notre patrimoine naturel», précise Hmamouchi. Autre moyen pour
moderniser la filière, l’adhésion à des réseaux régionaux et internationaux. La création la semaine
dernière de l’Union arabe des plantes aromatiques et médicinales rentre, d’ailleurs, dans ce cadre.
Hassan EL ARIF
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=100411
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Le Matin, édition électronique du 09/05/2010
Meknès
Le développement des agropôles au Maroc
L'Agropolis permettra la création de plus de 18.000 emplois directs et indirects.
A l'occasion de la tenue de la 5e édition du Salon international de l'agriculture du Maroc, le
Centre régional de l'investissement de Meknès-Tafilalet et la Chambre française du commerce et de
l'industrie du Maroc ont tenu au siège du conseil régional une rencontre sous le thème "Le
développement des agropoles au Maroc, vision et état d'avancement".
La manifestation, a été marquée par la présence de Mohamed Faouzi, wali de la région de MeknèsTafilalet et gouverneur de la préfecture de Meknès, du gouverneur de la province de Khénifra, des
présidents du conseil de la région de Meknès-Tafilalet, de la région du centre et de celle de
Champagne-Ardennes, du directeur de la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc, du
directeur des filières de production au ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, du
représentant du MEDZ et du directeur du CRI.
Le wali, lors de son intervention à l'ouverture des travaux de la rencontre,a mis l'accent sur le rôle que
peut jouer la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc dans la prolongation des
rencontres par la dynamisation des accords entre les acteurs économiques des deux pays en vue de
contribuer à la multiplication des leviers de développement en particulier dans le domaine de
l'agriculture.
Après, on a assisté à la présentation des différentes filières du Plan Maroc vert en particulier sur le
plan de la région de Meknès-Tafilalet et à un aperçu détaillé sur l'Agropolis de Meknès qui fait partie
des 6 agropôles programmés dans le Royaume ; il s'agit de ceux du Gharb, du Souss, du Haouz, de
Tadla et de Berkane.
L'Agropolis de Meknès, un véritable levier pour l'agriculture. Le projet de création d'un pôle de
compétence en industrie agricole (agropolis) à Meknès dont la convention de valorisation le
concernant a été signée à l'occasion du 5e SIAM, s'inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du
Plan Maroc vert et du programme émergence. Conformément aux directives de Sa Majesté le Roi, il
vise à renforcer la place de la région de Meknes-Tafilalet en tant que pôle d'éveil des domaines
agricoles et agroalimentaires et améliorer la compétitivité du secteur agroindustriel à travers
l'intégration de l'ensemble de la chaîne de valeurs de l'amont vers l'aval, l'implication de tous les
acteurs du secteur et la mise en place d'une offre complète pour l'accueil des entreprises.
Grâce à son concept novateur, il est attendu que ce programme dépasse le niveau local et régional vers
une dimension nationale et internationale. Au stade de croisière, il permettra au pays de conserver une
part importante de la plus-value dégagée par les industries de transformation des produits agricoles.
Le projet Agropolis de Meknès dont la réalisation est confiée à Medz, dans le cadre d'un partenariat
public-privé, bénéficie d'un positionnement stratégique à l'intérieur d'un espace abritant un noyau de
formation (ENA) et de recherche et développement (Centre régional de l'INRA) ; ce noyau sera
renforcé par la réalisation d'autres établissements de formation et de recherche dans les activités liées à
l'agriculture, l'industrie et l'agroalimentaire. D'autre part, ce projet se situe à proximité des principales
pénétrantes de Meknès et l'axe routier.
Une cité agro-industrielle
Elle regroupe les fonctions de support à l'industrie agroalimentaire et sera gérée par le ministère de
l'Agriculture et de la Pêche maritime ; la première tranche qui comprend 130 ha et dont les travaux ont
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démarré il y a déjà plusieurs mois regroupe toutes les composantes qui constituent le concept général
de l'Agropolis. Conformément aux termes de la convention de valorisation, les autres tranches seront
réalisées en fonction du rythme de valorisation de la 1re tranche ; elles comporteront une extension du
parc agroindustriel, de la plate-forme logistique régionale et de la plate-forme commerciale et de
distribution. Par ailleurs, en vue de permettre une meilleure compétitivité à ce projet à travers la
proposition de prix appropriés de cession et de location aux industriels, le terrain domanial, support du
projet, a été mobilisé à un prix incitatif et les coûts de son branchement aux infrastructures hors site
ont été supportés quasi totalement par les pouvoirs publics dans un cadre solidaire entre les ministères
de l'Intérieur, de l'Economie et des Finances, de l'Equipement et des Transports, de l'Agriculture et de
la Pêche maritime et de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. Le coût
d'aménagement de la 1re tranche est estimé à 580 millions de dirhams. Au stade de pleine exploitation,
ce projet permettra de creer plus de 18.000 emplois directs et indirects.
Repères
Les composantes du projet
L'agro parc sera réalisé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et constitue une
interface entre les établissements concernés du ministère, d'une part, et des producteurs, des
agrégateurs, des producteurs du secteur agrindustriel et des instituts de formation et de recherche,
d'autre part.
Il s'agit d'un pôle de concentration des compétences et de mutualisation des moyens et services
permettant de renforcer les capacités des acteurs et d'accompagner les professionnels dans les efforts
d'amélioration de la productivité des filières compétitives à haut potentiel et à une meilleure
valorisation des produits agricoles de la région.
Par Mokhtar LAKHSSASSI | LE MATIN
Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=132877
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Le Matin, édition électronique du 04/05/2010
Développement des écosystèmes naturels
Le Maroc et l'Allemagne renforcent leur coopération
La coopération maroco-allemande vient de se renforcer par la signature, à Meknès, d'une convention.
(Photo : MAP)
La coopération maroco-allemande vient de se renforcer par la signature, jeudi à Meknès,
d'une convention sur le «développement des écosystèmes naturels et des ressources forestières,
agricoles et pastorales», et ce dans le cadre de la journée allemande au Salon international de
l'agriculture du Maroc (Siam).
Signée entre, d'une part, le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la Désertification
(HCEFLCD) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l'autre, un consortium
composé de deux sociétés privées allemandes, Ipro Dresden et Amykor, la compagnie marocaine de
mines, d'environnement et de recyclage (CMER) et la coopération technique allemande (GTZ), cette
convention s'assigne pour objectif le développement de projets communs et l'échange d'expertises pour
contribuer à la protection de l'environnement.
Elle vise notamment la stabilisation des écosystèmes forestiers et agraires, l'augmentation des
rendements de la production agro-sylvo-pastorale dans des conditions naturelles et la conservation de
la biodiversité dans un contexte de changements climatiques.
Cet accord traduit la volonté des deux pays de promouvoir les innovations aux niveaux des politiques,
des techniques et des stratégies dans les secteurs et régions les plus touchés au Maroc par les
changements climatiques et la désertification.
En vertu de cette convention, qui s'étale dans une première phase sur une durée de deux ans, les parties
signataires s'engagent à contribuer aux projets communs, aux recherches de développement et de
production semi-industrielle, au partage des connaissances, techniques et matériels, aux formations et
aux actions d'innovation et d'application pratique.
Ces projets communs s'intègrent dans le cadre des plans de développement sectoriels du Maroc,
notamment le «Plan Maroc Vert» et les programmes du Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la
lutte contre la Désertification.
Par MAP
Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?origine=exp&idr=103&id=132595
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MAP, édition électronique du 04/05/2010
Le programme Oasis Tafilalet: un projet complémentaire et incitatif (Al Mesbahi)
Rabat, 04/05/10 - Le programme de développement territorial durable des Oasis de Tafilalet est un
projet ambitieux et complémentaire qui prend en considération tous les objectifs stratégiques du
développement durable, a indiqué mardi à Rabat, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Habitat, de
l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, chargé du développement territorial, M. Abdeslam Al
Mesbahi.
Intervenant à l'ouverture d'une réunion d'évaluation et de suivi du Comité de pilotage du programme
de développement territorial durable des Oasis de Tafilalet, M. Al Mesbahi a souligné que ce
programme est conçu de façon à inciter les acteurs locaux à œuvrer en faveur de la protection et la
sauvegarde des Oasis de la région.
Il a noté que l'intérêt porté par les bailleurs de fonds nationaux et internationaux à ce programme
constitue un engagement et un soutien à la vision territoriale intégrée et durable de ce projet pour le
bien-être de la population de cette région, rappelant que ce projet s'est renforcé en 2009, grâce à la
contribution du Fonds de développement rural (FDR), par une enveloppe budgétaire supplémentaire
de 60 millions de dirhams, portant ainsi à 123 millions de dirhams le budget initial alloué à ce projet.
Pour sa part, le représentant-résident du PNUD au Maroc, Mme Alia Al Dalli, a relevé que le choix de
projets comme le "Programme Oasis du Tafilalet'', traduit la volonté du PNUD pour aller vers plus de
convergence et d'efficacité dans la thématique des oasis.
Ce choix s'appuie sur des approches territoriales intégrées privilégiant la décentralisation et la
déconcentration, en accord avec la détermination du Maroc à renforcer la régionalisation et la
démocratie locale, a-t-elle expliqué, précisant que pour faire face à la crise des oasis, ces approches
territoriales et intégrées ont conduit le PNUD à agir sur des aspect et secteurs très variés, tels que la
gestion de l'eau, l'agriculture et l'artisanat.
Le programme de développement des oasis de Tafilalet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de
la stratégie d'aménagement établie par la Direction de l'aménagement du territoire, en collaboration
avec le PNUD.
Ce programme fédérateur, lancé en novembre 2006 et qui s'étale sur 6 ans, a pour objectifs la mise en
place de diverses actions en matière de développement durable dans les oasis de Tafilalet, la
promotion de l'écotourisme, la valorisation des produits de terroirs et l'instauration d'une démarche
stratégique territoriale.
Pour son plan d'action pour l'exercice 2010, ce programme projette de consolider les acquis et ouvrir
des chantiers phares à travers l'actualisation de l'état des connaissances, la mise en place d'un plan de
renforcement des capacités des acteurs communaux et associatifs et le renforcement du rôle de la
femme dans le développement local.
En outre, ce programme implique le ministère de l'Habitat, représenté par le secrétariat d'Etat chargé
du Développement territorial, la région Meknès-Tafilalet, la province d'Errachidia, l'Office régional de
mise en valeur agricole de Tafilalet, l'Agence de développement social (ADS) et l'Institut national de
recherche agronomique (INRA), avec le soutien de bailleurs de fonds internationaux (PNUD, Fonds
français pour l'environnement mondial (FFEM), le Fonds mondial pour l'environnement, la principauté
de Monaco, l'ONG internationale CARI France etc.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/le_programme_oasis_t/view
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MAP, édition électronique du 01 /05/2010
Le SIAM, une plateforme de partage de compétences et de savoir-faire dans le domaine de
l'agriculture
Meknès, 01/05/10- Le Salon international d'agriculture au Maroc (SIAM), dont la 5-ème édition se
tient du 28 avril au 2 mai à Meknès, se veut une plateforme de partage de compétences et de savoirfaire dans le domaine de l'agriculture et de présentation des résultats des dernières recherches de
l'Institut national de la recherche Agronomique (INRA).
Des envoyés spéciaux de la MAP
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed El Asri, directeur de recherche à l'INRA, a indiqué que
l'Institut vise, à travers sa participation à la 5-ème édition du SIAM à communiquer sur les résultats de
ses programmes de recherche stratégiques destinées à appuyer les filières agricoles du Plan Maroc
Vert.
Cette édition accueille plus de 800 exposants marocains et étrangers dont l'Institut national de la
recherche Agronomique (INRA) qui présente à l'occasion du Salon ses résultats de recherches et ses
acquis pour la mise en œuvre du Plan Maroc Vert.
Les recherches menées par l'Institut notamment dans le domaine de l'amélioration génétique de la
production végétale et animale suscitent un vif intérêt de la part des agriculteurs et des professionnels
qui cherchent à tirer le meilleur parti de la science et des dernières découvertes dans le domaine, a-t-il
fait savoir.
Le stand de l'INRA connaît une forte affluence de la part des agriculteurs et éleveurs qui viennent
s'informer des variétés productives adaptés à leurs zones agro-écologiques, a-t-il ajouté, notant que
l'Institut conduit des programmes régionaux de recherche élaborés à la demande des partenaires et des
clients en vue d'accompagner la mise en œuvre des plans agricoles régionaux au profit de la petite
agriculture durable.
Ces programmes sont conçus pour mieux répondre aux besoins des différentes filières de production et
pour couvrir l'ensemble du territoire national avec ses divers agrosystèmes, a-t-il dit.
Et de souligner que le renforcement des capacités des acteurs, le transfert des technologies et
l'accompagnement des structures de développement dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert sont
les mots d'ordre des projets de recherche de l'INRA.
La convergence entre les orientations du Plan Maroc Vert et le champ d'activités et d'expertises de
l'INRA vient renforcer la programmation régionalisée de la recherche qui prend en charge les
difficultés et les potentialités qui caractérisent le secteur agricole au niveau de chaque agro-système, at-il précisé.
L'Institut National de la Recherche Agronomique "INRA" est un établissement public créé en 1914
avec la mise en place des premiers services de recherche agricole. Sa mission principale consiste à
entreprendre des recherches pour le développement agricole.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/le_siam_une_platefo/view
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L’économiste, édition électronique du 30/04/2010
Siam 2010
Le Fonds d’investissement de l’OCP opérationnel
· 200 millions de DH pour commencer
· Priorité aux zones d’action du groupe
C’EST parti pour le Fonds d’investissement agricole de l’Office chérifien des phosphates. Selon le
groupe OCP, cet instrument dont la mise en place a été annoncée l’année dernière, est désormais
opérationnel. Baptisé «OCP-Innovation fund for agriculture», il se distingue des fonds classiques dans
la mesure où son capital reste ouvert et que les bénéfices seront réinjectés sous forme
d’investissements. Créé pour une durée de 30 ans, ce fonds d’investissement ciblera en exclusivité,
mais dans un premier temps, les zones d’action de l’OCP comme Chaouia, Doukkala, Khouribga,
Youssoufia et Laâyoune. A ce titre, il mobilisera une enveloppe de 200 millions de DH. Un montant
appelé à être augmenté dans les années à venir. Pour le moment, l’objectif est de participer dans 40
entreprises, associations et coopératives sur une durée de 4 ans. Et ce, pour créer à moyen terme un
millier d’emplois stables. Mais la préférence sera donnée aux entités développant des projets intégrés.
Cela dans tous les domaines de production végétale, animale, de valorisation et de commercialisation.
Ainsi, «le Fonds se propose de financer des structures agricoles et agro-industrielles ciblant les filières
identifiées par le plan Maroc Vert», est-il spécifié. Des valeurs comme la protection de
l’environnement et la création de revenus pour les populations qui comptent sur l’agriculture pour
subsister sont aussi retenus comme critères d’éligibilité au financement. Car, le Fonds ambitionne
d’impulser une dynamique créatrice d’emplois.
Néanmoins, l’intérêt est porté également sur les projets émergents ciblant des produits à haute valeur
ajoutée: produits du terroir, plateformes de valorisation et de commercialisation des productions et
projets d’agrégation des agriculteurs. Sans oublier les projets structurants tels l’irrigation raisonnée, la
réhabilitation des terrains miniers ou encore la production de biocarburants. Enfin, le Fonds investira
dans le conseil et l’assistance technique.
Mais dès à présent, les promoteurs du Fonds indiquent que «les mises initiales à récupérer après un
horizon de placement défini seront intégralement replacés pour permettre le financement de nouveaux
projets».
Doté d’une gestion duale, le Fonds est administré par un conseil d’administration où siègent des
représentants de l’OCP. Sa gestion est confiée à une société indépendante de l’investisseur Upline
Investments.
Le Fonds est doté d’un comité technique et d’un comité d’investissements. Ce dernier a la charge de
préparer les décisions d’investissements, d’examiner les rapports d’évaluation soumis par le comité
technique et des diligences établies par la société de gestion. Il assure aussi le suivi postinvestissement.
Cartes de fertilité
Fruit d’une collaboration entre le département de l’Agriculture, l’Inra et l’OCP, le projet de carte de
fertilité des sols du Maroc a été dévoilé hier jeudi 29 avril au Siam. L’OCP a présenté la carte
complète de la région de Meknès, identifiée comme zone pilote. Cofinancée par le ministère et l’OCP,
la carte nationale devrait mobiliser une enveloppe de 64 millions de DH. D’ici 4 ans, toute la surface
agricole utile (8,7 millions d’hectares) sera couverte. De même, toutes les cartes régionales seront
structurées dans un système d’information géographique national (SIG). Cet outil intègre déjà les
paramètres de fertilisation des terres agricoles de Meknès. Elles seront mises à la disposition du monde
rural à travers des centres de conseils.
A.G.
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=100189
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MAP, édition électronique du 29 /04/2010
Le groupe OCP lance à Meknès son programme d'optimisation de l'utilisation des fertilisants
Meknès, 29/04/10- Le groupe OCP a lancé, jeudi à Meknès, son programme d'optimisation de
l'utilisation des fertilisants pour le monde agricole et présenté la carte de fertilité des sols du Maroc.
-envoyés spéciauxCe programme est une nouvelle offre pour les distributeurs destinée à développer la consommation
d'engrais sur le marché national. Il se décline en services de conseil et de formation autour de
l'utilisation des engrais, ont précisé les responsables du groupe OCP, qui ont présenté à la presse les
grandes lignes de ce nouveau mode de distribution des engrais, de nature à permettre aux agriculteurs
d'accéder à des produits de bonne qualité et à des prix abordables.
Les responsables du Groupe ont annoncé à cette occasion la commercialisation par l'OCP dès la
prochaine saison de nouvelles formules d'engrais mieux adaptées à la nature des sols et des cultures
dans trois régions pilotes : Gharb/Sais , Chaouia/Tadla et Doukkala.
L'objectif de cette opération est d'instaurer un "meilleur rationnel agronomique" en ce qui concerne la
fertilisation de certaines cultures majeures, notamment le blé qui représente 75 pc des superficies
cultivées au Maroc, a-t-on ajouté de même source.
A travers le programme d'optimisation de l'utilisation des fertilisants, l'OCP offre un soutien financier
et logistique à ses futurs partenaires, en cofinançant une partie de leurs projets (actions de marketing,
de formation, de sensibilisation et de communication), en leur assurant le volume et la qualité
d'engrais nécessaires et en mettant à leur disposition les résultats de la carte de fertilité.
Ce nouveau modèle de distribution fonctionnera comme un centre d'expertise, procurant conseil et
formation aux agriculteurs autour des techniques de fertilisation raisonnée, à travers des stages de
formation en fertilisation des sols, la communication et la mise en place d'une politique de R&D
adaptée aux différentes cultures et aux régions d'implantation.
Les distributeurs-partenaires dans le cadre de ce programme auront à mettre en place un programme
d'amélioration logistique, en développant aussi bien les capacités de mélange destinées à préparer des
formules d'engrais adaptées que les capacités de stockage permettant de sécuriser l'approvisionnement
du marché national tout au long de l'année.
Concernant la carte de fertilité des sols du Royaume, les responsables du groupe OCP ont indiqué
qu'elle couvrira, d'ici quatre ans, toute la surface agricole utile du Royaume (8,7 millions ha).
Elle est divisée en trois périmètres distincts. Le premier concerne les zones bour cartographiées
(environ 6 millions ha), le deuxième concerne les zones bour non cartographiées (1,9 millions ha),
alors que le troisième porte sur les zones irriguées en grande hydraulique (0,8 millions ha).
L'objectif du projet de la carte de fertilité est d'introduire les techniques d'une "fertilisation
raisonnée", basée sur une connaissance accrue des sols agricoles au niveau national et de leurs
besoins en engrais propres à les satisfaire en éléments nutritifs pour en préserver la composition
fertile.
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Par le lancement de la carte de fertilité complète de la province de Meknès, identifiée comme
une zone pilote, l'OCP contribue à l'élaboration de la carte de fertilité des sols du Maroc, qui est
le fruit d'une étroite collaboration entre le Groupe OCP, le ministère de l'Agriculture et de la
Pêche maritime et l'Institut national de la recherche agricole (INRA).
Ce projet, qui ambitionne de préserver les ressources sol et de protéger les ressources en eau, a
mobilisé une enveloppe globale de 64 millions de dirhams, cofinancée par l'OCP et le
département de l'Agriculture. Il est conduit par l'INRA qui fédère l'ensemble de l'expertise
nationale autour de ce projet notamment celles de ses partenaires à savoir l'Ecole nationale
d'agriculture de Meknès et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.
Les cartes de fertilité régionales seront structurées dans un système d'information géographique
national (SIG), un outil qui intègre déjà les paramètres de fertilisation des terres agricoles de la
Province de Meknès, a-t-on précisé.
Dressant les évaluations récentes des propriétés des sols, ces cartes sont d'utilité publique et seront
mises à la disposition du monde rural à travers des centres de conseils et de formation régionaux,
"ferti-conseil", que le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime met en place à cette fin.
La carte de fertilité, qui s'inscrit dans le cadre du développement agricole durable, permet en outre
l'augmentation de la productivité, une nette amélioration de la qualité de la production agricole. De
plus, elle permet de donner toutes leurs chances aux agriculteurs marocains afin d'exploiter leurs terres
dans des conditions optimums.
A travers les données de cette carte, une stratégie de fertilisation au niveau régional et national sera
élaborée pour développer des formules d'engrais mieux adaptées à chaque région.
Grâce, en particulier, à son savoir-faire en matière de production des engrais, le groupe OCP est
devenu un acteur actif dans les intrants de fertilisation des sols au niveau mondial.
L'appropriation, la maîtrise et le développement des connaissances scientifiques et technologiques
liées à l'industrie des engrais permettent aujourd'hui à l'OCP de développer une gamme large et variée
s'adaptant aux sols agricoles au niveau national et international.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/le_groupe_ocp_lance/view
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MAP, édition électronique du 28/04/2010
Un expert de l'INRA reçoit à Alger un prix de l'innovation scientifique de l'OADA
Alger, 28/04/10- L'expert et chercheur marocain en production animale, Dr Moussa El Fadili, a reçu,
mercredi à Alger, le deuxième prix de l'innovation scientifique décerné par l'Organisation Arabe pour
le Développement Agricole (OADA), à l'occasion de la tenue de la 31ème Assemblée générale de
l'Organisation dans la capitale algérienne.
Cette distinction a été décernée à Dr El Fadili, chercheur et chef du Département de la Production
Animale à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), pour son excellent travail
scientifique intitulé "Productivité et qualité des agneaux et de la viande dans le croisement de la race
Texel au Maroc".
Un total de 85 travaux de recherche réalisés par 227 chercheurs des pays arabes ont été mis en
compétition pour primer seulement 6 travaux, soit 2 pour chaque catégorie (1er, 2ème et 3ème) de
prix, a souligné à la MAP l'expert marocain, se réjouissant de cette distinction à dimension
internationale à même de donner une nouvelle dynamique à la recherche scientifique et partant le
développement du secteur de l'élevage.
La recherche objet de ce prix, le premier du genre décerné à un Marocain dans la catégorie élevage, a
été réalisée dans le cadre d'un programme de recherche ambitieux mené par l'INRA. Ce programme,
visait la valorisation des ressources génétiques locales dans des schémas de production de viande
ovine performants destinés aux zones favorables, l'augmentation de la productivité des troupeaux et
l'amélioration de la qualité de la viande dont les retombées sont importantes pour les revenus des
agriculteurs marocains, a expliqué Dr El Fadili dans un document remis à la MAP.
Les résultats sur les différentes performances zootechniques, les caractéristiques de la carcasse et la
qualité de la viande enregistrés dans ce travail ont été concluants et sont en mesure de contribuer à la
réalisation des objectifs du Plan Maroc Vert en viandes de qualité et donc pour le développement de la
filière ovine des piliers I et II, a-t-il ajouté.
Dans le domaine de valorisation des races locales ovines marocaines, notamment en croisement,
l'INRA est en possession d'acquis et d'expertises qui sont en mesure d'orienter et de contribuer au
développement de la filière des viandes rouges au Maroc, a-t-il noté.
L'Organisation Arabe pour le Développement Agricole lance chaque année le prix de l'innovation
scientifique dans le domaine agricole aux profits des chercheurs et scientifiques des états membres.
Pour l'année 2009, les thèmes de recherche objet du prix de l'innovation scientifique de l'OADA ont
concerné les domaines de la santé et de la production animale.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/un_expert_de_l_inra/view
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L’économiste, édition électronique du 28/04/2010
LES CAHIERS DE L’EMERGENCE
Recherche agronomique : Dans les labos de l’Inra
· L’Institut étoffe son offre technologique
· Cactus, colza, abricotier… les valorisations
L’INSTITUT national de la recherche agronomique (Inra)
déborde de projets : cactus, palmier-dattier, amandier,
figuiers, abricotier, colza… et cette valorisation peut
rapporter gros. L’huile d’argan en est le parfait exemple. Le
cactus est en train de prendre le même chemin: huile,
confiture, farine, filets de cactus, fruits frais et confits,
nectar, infusion. Surtout qu’il a des bienfaits reconnus sur
la santé: anti-cholestérol, anti-diabète et anti-rides. Le
cactus dispose aujourd’hui d’un espace d’essai pour
regrouper toutes les variétés (220 en tout).
Des industriels s’y intéressent, surtout que 1 litre d’huile de
cactus est vendu à 10.000 dh.
Les efforts se succèdent notamment pour le palmier dattier. L’Inra est très avancé dans ce domaine.
Les chercheurs marocains parcourent les quatre coins du monde pour faire la promotion de la culture
in vitro du palmier dattier, nécessaire à la reconstitution des palmeraies: pays du Golfe, les EtatsUnis,… Pour le Maroc, c’est 3 millions de plants qu’il faudra planter d’ici 2020.
L’institut produit la souche, par culture de tissu en laboratoire, une technologie développée pendant
plus de 30 ans et qui a été distinguée par le grand prix Khalifa international du palmier dattier. Les
laboratoires privées se chargent ensuite de la multiplication des plants. C’est de la recherche
stratégique comme tout ce qui relève de l’économie d’eau, la sécurité alimentaire, création de variétés
de céréales de légumineuses, d’oliviers, d’agrumes…
Selon le directeur de l’Inra, Mohamed Badraoui, chiffre à l’appui, l’investissement dans la recherche
et technologique est très rentable. Les efforts ont permis d’augmenter le rendement des céréales de 0.5
quintal / hectare et par an. Lors des 5 dernières années, le Maroc cultivait en moyenne 5 millions
d’hectares de céréales. Les apports technologiques de la recherche se mesurent à 2,5 millions de
quintaux. A 200 dh le quintal (qui peut aller jusqu’à 300 dh), l’apport de la technologie en valeur
s’élève à 500 millions de DH.
Autre exemple, l’Institut a développé un semoir direct sans travail préalable de sol, qui permet un gain
de productivité de 30%, une économie en eau de plus de 30% et une économie de 70% d’énergie. Un
certain nombre de machines a été diffusé aux coopératives. Coût du semoir : 120.000dh. « Il faut des
industriels qui acceptent de prendre le risque. Mais nous n’avons pas encore de genre d’industriels»,
rétorque Badraoui.
En 2008, l’Inra a élaboré son offre technologique dédiée à l’amélioration de la productivité, à assurer
la qualité de la production et à préserver les ressources naturelles.
L’Inra est par ailleurs très impliqué dans le plan Maroc Vert. Il a participé à l’élaboration des plans
agricoles régionaux et identifier plusieurs thèmes et axes de R&D pour accompagner la mise en œuvre
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des projets identifiés. Ce plan a imaginé un système d’agrégation : un producteur qui veut investir,
peut être aidé par l’Etat pour ce qui concerne le foncier par exemple. L’investisseur doit s’engager à
son tour à acheter la matière première qu’il met à la disposition de l’agriculteur. Il s’engage aussi à
racheter toute sa production. « Nous voulons multiplier les partenariats avec les grands groupes», dit
Badraoui. L’Inra a cependant relevé deux contraintes majeures: la majorité des agriculteurs n’ont pas
de moyen pour investir et les exportations sont faibles. Il est donc impossible d’utiliser les
technologies à grande échelle.
1.100 salariés dont 190 chercheurs seulement
LES capacités humaines de l’Inra ne peuvent pas répondre à tous les défis dans l’immédiat. L’institut
compte aujourd’hui 190 chercheurs, 250 techniciens, 40 administrateurs, sur un total de 1.100
employés. Selon le directeur de l’Inra, cette structure doit être inversée : il faut plus de chercheurs que
de personnel d’appui. Idem pour le budget de l’Institut qui s’élève à 250 millions de DH, le volet
fonctionnement absorbe 60% du budget total. « Nous ne sommes pas une structure qui fait du social
mais de la recherche. Nous avons donc procédé en 2009 à un départ volontaire », dit-il. Ce sont déjà
166 personnes qui ont bénéficié de ce plan. L’Inra a obtenu cette année 20 nouveaux postes
budgétaires contre 10 habituellement. Par ailleurs, la fonction chercheur n’est pas encore reconnu en
tant que métier sauf à l’Inra qui a un statut de chercheur depuis 2003. « Si on veut développer la
recherche, il est nécessaire de changer le statut de chercheur pour attirer les compétences. Nous avons
perdu déjà beaucoup de nos chercheurs», indique Badraoui. L’institut essaie tant bien que mal d’y
remédier. Il signe des partenariats avec les universités pour accueillir des stagiaires, en général des
thésards, et ce afin de gagner en mutualisant les moyens humains.
Jihane KABBAJ
Source : http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=100147
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MAP, édition électronique du 13/04/2010
L'INRA remporte le 2è Prix de l'Invention scientifique 2009 de l'OADA
Rabat- L'ingénieur agronome chercheur à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA),
M. Moussa El Fadili
, a remporté le Second Prix de l'Invention scientifique 2009, décerné par l'Organisation Arabe pour le
Développement Agricole (OADA) pour son ouvrage intitulé "Productivité et qualité des agneaux et de
la viande dans le croisement de la race ovine Texel belge au Maroc".
Un communiqué de l'INRA indique que ce prestigieux prix récompense les institutions et les
personnes physiques du monde arabe pour leurs travaux de recherche ayant contribué au
développement scientifique et agricole dans les pays arabes.
La distinction que vient de recevoir M. El Fadili, selon le communiqué, est une reconnaissance pour
les efforts de recherche déployés par l'INRA pendant plus d'une décennie en matière de recherche sur
la production animale, notamment en amélioration génétique et en croisement.
Ce travail de recherche visait l'amélioration de la conformation et la qualité de la carcasse des agneaux
dans le but de contribuer à la diversification des schémas de production de la viande des agneaux au
Maroc, ajoute la même source.
Cette distinction dénote de la pertinence des choix stratégiques des programmes de recherche entrepris
sur le terrain par l'INRA pour contribuer à la mise en œuvre du Plan Maroc Vert.
La cérémonie de remise de ce Prix d'Excellence aura lieu le 28 avril à Alger, à l'occasion de la tenue
de la 31-ème Assemblée Générale de l'OADA, précise le communiqué.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/lire_aussi/l_inra_remporte_le_2/view
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MAP, édition électronique du 12/03/2020
Appel à la conjugaison des efforts au niveau international pour lutter contre la maladie des
rouilles du blé
Rabat, 12/03/10- La lutte contre la maladie des rouilles du blé nécessite la conjugaison des efforts au
niveau international à travers le contrôle, l'échange de données et le renforcement des systèmes de
résistance génétique dans les laboratoires et instituts spécialisés, ont souligné les participants à un
atelier sur cette maladie fongique.
Lors de cette rencontre internationale, initiée par l'Institut national de recherche agronomique
(INRA), sous le thème: "les méthodes de lutte contre la maladie des rouilles du blé au Maroc",
plusieurs experts ont mis l'accent sur la gravité de cette maladie qui s'attaque principalement aux
feuilles et aux tiges de blé.
Ils ont également précisé que compte tenu de ses aspects génétiques et chimiques, la rouille du blé se
caractérise par sa capacité à s'adapter à des températures modérées et peut être disséminée par le vent
pour parcourir des distances allant jusqu'à 2.000 km.
Intervenant dans ce cadre, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime,
M. Moha Morghi, a indiqué que l'amélioration de la production du blé au Maroc est tributaire de la
maîtrise d'un certain nombre de contraintes techniques et protectionnistes, ainsi que la lutte contre les
bio-maladies, notamment les parasites et les champignons, comme les rouilles du blé.
Ces maladies pourraient générer des dégâts graves sur le plan et de la quantité et de la qualité de la
production et toucher jusqu'à 80 pc des superficies cultivées en blé, a ajouté M. Morghi, dans une
allocution lue en son nom.
Il a également précisé que malgré les progrès enregistrés dans la production céréalière au cours des
dernières années, la moyenne annuelle de la production est affectée par un ensemble de contraintes
écologique, technique et organisationnelle.
Le secrétaire général du département de l'Agriculture a rappelé dans ce cadre la décision du
gouvernement et des professionnels du secteur d'élaborer un projet visant la promotion de blé, qui
s'inscrit dans le cadre des objectifs du "Plan Maroc Vert".
Une table ronde sur la stratégie nationale de lutte contre la maladie de la rouille du blé a été organisée
à l'occasion de cet atelier international, initié en partenariat avec le Centre international de recherche
agricole dans les zones arides (ICARDA) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO).
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/appel_a_la_conjugais/view
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MAP, édition électronique du 10/03/2020
Atelier international à Rabat sur les méthodes de lutte contre la maladie des rouilles du blé
Rabat, 10/03/10- L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) organisera, vendredi
prochain à Rabat, un atelier international sur les méthodes de lutte contre les rouilles du blé au Maroc.
L'INRA a indiqué, mercredi dans un communiqué, que cette rencontre est initiée en collaboration
avec le Centre international pour la recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) et
l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Il vise à informer et sensibiliser la communauté des agriculteurs, producteurs, chercheurs, décideurs et
vulgarisateurs sur la problématique des rouilles du blé.
Les participants, qui feront le point sur l'état d'avancement des programmes de recherche entrepris par
l'INRA dans ce domaine, se pencheront sur les moyens de lutte et d'éradication, qui permettront de
renforcer la stratégie nationale de lutte contre cette maladie à travers l'échange des expériences
nationales et internationales.
Les rouilles du blé, brune, jaune ou noire, constituent une véritable menace pour la production des blés
au Maroc et causent chaque année d'importants dégâts estimés à des millions de dirhams, a précisé
l'INRA.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/atelier_internationa/view
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MAP, édition électronique du 02/03/2020
Il faut renforcer la biosécurité dans l'utilisation des biotechnologies agricoles (expert)
Mexico, 02/03/10 - L'utilisation des biotechnologies dans le domaine agricole au Maroc est ''bien
avancée'' par rapport aux autres pays de la région, mais elle devra être renforcée davantage par
l'implémentation de mesures de biosécurité.
C'est le constat établi par Dr Driss Iraqi, coordinateur de l'unité de biosécurité à l'Institut national de
recherche agronomique (INRA), qui représente le Maroc à une conférence sur les biotechnologies
agricoles, organisée du 1er au 4 mars courant par l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans la ville mexicaine de Guadalajara (nord-ouest).
Dans un entretien à MAP-Mexico, Dr Iraqi a expliqué que cette conférence internationale, qui réunit
les représentants d'une soixantaine de pays en voie de développement et des ONG spécialisées, vise à
impulser l'utilisation des biotechnologies agricoles pour assurer la sécurité alimentaire dans ces pays.
L'INRA avait jeté, dès 1997, les bases scientifiques pour introduire les biotechnologies dans le
domaine agricole et depuis cette date, les chercheurs marocains ont intégré ces nouvelles technologies
dans l'amélioration de variétés de semences ayant une grande tolérance à la sécheresse et à la salinité.
Cette évolution a placé le Maroc à l'avant-garde des pays de la région en matière de biotechnologies
agricoles, a relevé l'expert marocain, soulignant qu'il reste, néanmoins, un bon chemin à parcourir pour
atteindre un degré satisfaisant dans le domaine de la biosécurité.
A ce propos, l'expert marocain a dévoilé un projet de coopération avec un centre de recherches italien
leader en biosécurité, qui a fait part de sa disponibilité à former des spécialistes marocains dans ce
domaine.
La réunion de Guadalajara se veut, dans ce sens, un forum adéquat pour ''tisser des liens de
coopération'' entre différents pays dans le domaine des biotechnologies et garantir un usage à bon
escient de ces techniques de pointe.
Au terme de quatre jours d'intenses débats, a ajouté l'expert marocain, les participants seront en
mesure d'établir une ''feuille de route'' pour l'élaboration d'une stratégie adaptée aux pays en
développement dans l'utilisation des biotechnologies.
La réunion devra également définir les axes de coopération internationale afin d'ériger les
biotechnologies en priorité dans la pratique agricole et combattre l'insécurité alimentaire et la faim
dans le monde.
Evoquant le sujet polémique des organismes génétiquement modifiés (OGM), Dr Iraqi a plaidé pour
''un traitement au cas par cas'' de cette problématique qui sera abordée lors de cette conférence.
Pour la FAO, la conférence de Guadalajara est destinée à explorer le potentiel des nouvelles
technologies agricoles pour affronter les défis du changement climatique et de la faim et à aborder le
problème de l'inaccessibilité et des coûts élevés des biotechnologies brevetées pour les pays en
développement et les petits agriculteurs.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/lire_aussi/il_faut_renforcer_la/view
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MAP, édition électronique du 02/03/2020
La promotion de la recherche agronomique au centre de la réunion de la commission des
secteurs productifs
Rabat, 02/03/10 - Les moyens de promouvoir la recherche agronomique en tant que levier du
développement agricole ont été mardi au centre d'une réunion de la Commission des secteurs
productifs à la Chambre des représentants.
Lors de cette réunion qui s'est déroulée en présence du ministre de l'Agriculture et de la pêche
maritime, M. Aziz Akhannouch, les députés ont été unanimes à souligner le rôle de la recherche
agronomique dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, en tant que déterminant du développement
du secteur agricole.
Ils ont également mis l'accent sur un certain nombre de problèmes structurels qui entravent la
recherche agronomique, notamment la faiblesse du budget alloué à la recherche (0,25 pc du PIB
agricole) et du budget d'investissement de certains instituts et établissements de formation.
Les députés ont également souligné la nécessité d'adapter les programmes de formation aux
spécificités agricoles nationales, ajoutant que la plupart des programmes adoptés dans les
établissements et instituts agronomiques ne traitent pas de certaines questions de grande importance,
notamment l'agriculture de subsistance et l'agriculture dans les régions sahariennes.
La promotion de la recherche agronomique au Maroc passe par l'amélioration des conditions
matérielles des enseignants et chercheurs en agronomie, ont-ils affirmé.
La réunion a été également marquée par la présentation d'exposés portant notamment sur le rôle de la
recherche agronomique dans l'accompagnement du Plan Maroc vert.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l'Institut national de la recherche agronomique
(INRA), M. Mohamed Badraoui a indiqué que l'INRA a adopté des programmes régionaux de
recherche à moyen terme pour la période (2008-2012) qui seront traduits en des projets pratiques.
Il a, en outre, indiqué que l'INRA assure l'accompagnement du Plan Maroc Vert par la réalisation de
programmes de recherche en vue de présenter des techniques agricoles adaptées et des expertises dans
le cadre des pôles agricoles et adopter une méthodologie contractuelle avec les autorités de tutelle et
les partenaires.
De son côté, le directeur de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, M. Mohamed
Seddiki a mis l'accent sur la stratégie adoptée par l'Institut ayant pour objectif la mise à niveau de
l'établissement et de ses ressources matérielles et humaines.
Cette approche est fondée sur une analyse stratégique de la position de l'IAV eu égard à ses
potentialités, ses problèmes et les défis qu'il est appelé à affronter, a-t-il expliqué.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/la_promotion_de_la_r/view
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MAP, édition électronique du 26/03/2010
Meknès: journée d'information sur la production de plants fruitiers certifiés.
Meknès, 26/02/10 - L'Association marocaine des producteurs des plants certifiés (AMPPC) et l'Institut
national de la recherche agronomique (INRA-Meknès) ont organisé, jeudi à Meknès, une journée
d'information sur "la production de plants fruitiers certifiés".
Cette rencontre, qui entre dans le cadre des orientations du Plan Maroc Vert, a constitué une
opportunité d'échange entre les principaux acteurs de la filière sur les acquis de collaboration entre la
profession et la recherche agronomique pour la valorisation et la promotion des résultats de recherche.
L'INRA a, à cette occasion, présenté ses obtentions variétales de rosacées à noyaux (olivier, agrumes
et palmier dattier), ainsi que les mesures réglementaires et techniques accompagnant l'exploitation et la
production des plants certifiés.
Cette journée d'étude intervient dans un contexte où l'arboriculture fruitière marocaine connait une
véritable évolution tant sur le plan extension des superficies qu'à celui du choix du matériel variétal
(espèces et variétés).
Elle s'inscrit également dans une logique entamée depuis plusieurs années et visant essentiellement le
renforcement et la consolidation des liens entre l'INRA et la profession pour le développement du
secteur en vue de faire face au défis majeurs des changements climatiques et de la concurrence
étrangère, selon la même source.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/meknes__journee_d_in/view
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L’économiste, édition électronique du 23/02/2010
Comment certifier les plants fruitiers
· Un séminaire leur est dédié par l’Inra le 25 février
· Obtentions variétales de rosacées à noyaux, d’olivier,
d’agrumes… au programme
APRÈS avoir développé une méthode de lutte biologique
alternative à l’usage des pesticides contre les maladies de
post-récolte des pommes, les chercheurs de l’Institut
national de la recherche agronomique (Inra – Meknès)
affichent de nouvelles ambitions. Avec l’Association
marocaine des producteurs de plants certifiés (AMPPC), ils
organisent une journée d’information relative à la
production des plants fruitiers certifiés. Cette manifestation
se tiendra au siège du Conseil régional, le 25 février. Pour
ses initiateurs, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des
orientations du plan Maroc vert. Y seront présentées les obtentions variétales Inra de rosacées à
noyaux, d’olivier, d’agrumes, et du palmier dattier ainsi que les mesures réglementaires et techniques
accompagnant leur exploitation pour la production de plants certifiés.
«La journée sera ouverte à tous les acteurs concernés», indiquent les organisateurs. «Nous nous
adressons essentiellement aux pépiniéristes, aux arboriculteurs, aux industriels et aux agents de
développement», ajoutent-ils. Ceci, à travers la création d’un espace de concertation autour des
mesures requises pour accompagner le secteur arboricole par le plan Maroc vert.
Rappelons que l’Inra organise depuis sa création des séminaires de réflexion qui lui servent de points
d’ordre pour l’orientation de ses recherches. Recherches qui se réfèrent, d’habitude, à quatre
principaux axes. Le premier axe concerne la gestion intégrée de l’arboriculture au titre de laquelle
deux porte-greffes d’amandier, tolérants à la sécheresse, et deux variétés d’abricotier,
complémentaires à la variété de base Canino, qui se prêtent au séchage, ont été proposées à
l’inscription au catalogue officiel.
En 2007, à titre d’exemple, l’institut a pu enrichir les collections vivantes, plateforme de base à
l’amélioration génétique, par 135 génotypes, dont 53 d’oliviers, 21 d’amandiers et 61 de caroubiers,
sélectionnés au sein du patrimoine génétique local. La même année, l’Institut s’était déjà distingué par
la création de la première variété de colza, baptisée «Narjisse» qui présente une teneur élevée en huile
(50%) complètement indemne d’acide érucique. Ce résultat couronnait les travaux entrepris au titre du
deuxième axe de recherche intitulé «Intensification durable des grandes cultures». C’est dans ce cadre
aussi que deux variétés de blé dur, résistantes à la cécidomyie et à la rouille brune et tolérantes à la
sécheresse, avaient été proposées pour inscription au catalogue officiel. S’agissant du troisième axe de
recherche «Conservation des ressources naturelles, protection de l’environnement et biodiversité», les
principaux résultats enregistrés concernent l’indentification de la qualité physico-chimique et
minéralogique des sols du Saïss et la fertilisation azotée du blé tendre sous semis direct.
Youness SAAD ALAMI
Source: http://www.leconomiste.com/article.html?a=98771
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MAP, édition électronique du 15/02/2010
L'expérience marocaine en matière de contrôle de la santé végétarienne présentée à Tunis
Tunis, 15/02/10 - La rencontre maghrébine sur le système de contrôle de la santé végétarienne et
gestion des risques de l'utilisation des pesticides, s'est ouverte lundi à Tunis, avec la participation d'une
délégation marocaine composée d'experts agronomes.
Lors de cette rencontre, la délégation marocaine a passé en revue l'expérience du Royaume en la
matière, rappelant que le plan adopté par le Maroc vise à empêcher la propagation des maladies
menaçant les végétaux, à mettre en place des mesures de lutte contre ces infections et à mettre à la
disposition des agriculteurs des produits efficaces conformes aux normes internationales.
Le plan a également pour but de veiller sur le bon usage des pesticides autorisés afin d'éviter la
pollution de l'environnement, particulièrement des ressources hydriques et du sol, a-t-elle ajouté.
La délégation a, en outre, présenté les différents mécanismes de contrôle sanitaire des végétaux,
notamment le dispositif de protection des végétaux, les textes législatifs en vigueur et les procédures
de surveillance et de contrôle.
Les experts marocains ont, par ailleurs, évoqué plusieurs maladies menaçant les végétaux dans la
région maghrébine telles le charançon rouge, un insecte qui a décimé les palmiers de Tanger en 2008,
et la Tutta Absoluta qui menace les tomates.
Après avoir appelé à multiplier les efforts et à assurer la coordination des services spécialisés pour
éradiquer le charançon rouge, la délégation marocaine a précisé que l'Office national de sécurité
sanitaire des aliments (ONSSA), relevant du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, a mis
en place une stratégie axée sur le contrôle et le traitement chimique des palmiers.
Les experts marocains ont, également, souligné la gravité de la Tutta Absoluta, connue par la rapidité
de sa croissance et la difficulté d'en faire face, appelant les parties concernées dans les pays du
Maghreb arabe à coordonner leurs actions pour lutter contre cette maladie.
S'agissant de la gestion des risques de l'utilisation des pesticides, ils ont relevé que le Maroc est doté
d'un arsenal juridique important, citant entre autres la loi 42-95 relative au contrôle du commerce des
produits pesticides.
La délégation marocaine, qui participe à cette rencontre, est composée de MM. Mekki Chouibani et
Mohamed Amal Rahil, responsables à l'ONSSA, ainsi que de Fouad Abbad Andaloussiainsi, chef de
département de la Protection des plantes à l'Institut national de recherche agronomique (INRA).
Prennent part également à cette rencontre des délégations maghrébines, des représentants du
secrétariat général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et d l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Source : http://www.map.ma/fr/sections/social/l_experience_marocai_1/view
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L’Economiste, édition électronique du 11/02/2010
Croisement des races
«L’amélioration génétique exige de lourds protocoles»
Entretien avec Moussa El Fadili, ingénieur chercheur
Ingénieur agronome et auteur de nombreux travaux de
recherches sur la valorisation des ovins, Moussa El Fadili a
participé à la création d’une race ovine synthétique à l’INRA
Maroc. Le chercheur explique les enjeux de la technique de
croisement des races ovines.
- L’Economiste: Quels sont les enjeux de vos expériences de
croisement des races ovines?
- Moussa El Fadili : Globalement, nos travaux visent d’une part à
contribuer à la sécurité alimentaire de la population en protéines animales et à faire face à la demande
des consommateurs. D’autre part, nous cherchons à exploiter et valoriser la diversité génétique du
cheptel ovin national. De manière plus spécifique, nous nous sommes engagés à quantifier et à évaluer
les performances zootechniques, les productivités et les caractéristiques de la carcasse et de la viande
de 5 races locales en élevage pure et celles des animaux issus des différents croisements.
- Quelles applications peut-on en faire au Maroc et à l’étranger?
- Au niveau national, nous pouvons d’ores et déjà passer à la phase de vulgarisation des croisements
au niveau des éleveurs privés.
Il s’agit là de pratiques qui pourraient contribuer à la réalisation des objectifs de la production en
viandes rouges fixés par le plan Maroc Vert. Il est aussi important de signaler que quelques actions de
transfert chez les éleveurs d’ovins croisés prolifiques ont déjà été entamées par l’INRA.
D’ailleurs, la distribution et le suivi de 260 brebis et 17 béliers chez des éleveurs a donné des résultats
concluants. Il est donc temps que les décideurs appuient ce type d’action à grande échelle, non
seulement à travers l’encouragement des croisements de types terminaux, mais également par la
reconnaissance, la vulgarisation et l’accompagnement des nouvelles races créées au Maroc.
- Quels sont les moyens techniques, humains et financiers mis en œuvre?
- La recherche en amélioration génétique exige des protocoles lourds et nécessite des moyens
importants. Cette recherche a été possible grâce aux moyens propres de l’INRA et grâce à l’appui des
partenaires nationaux (direction de l’élevage, direction de l’enseignement, de la recherche et du
développement) et internationaux (coopération bilatérale avec l’Allemagne, la Belgique et la France).
- Que vaut l’expertise marocaine dans ce domaine?
- Nous avons pu évaluer et caractériser nos ressources génétiques locales standardisées dans différents
schémas de croisement. Dans ce domaine, nous sommes en possession d’acquis et d’expertises qui
sont en mesure d’orienter et de contribuer au développement de la filière des viandes rouges au Maroc.
Nos travaux ont été également publiés dans des revues et présentés dans des congrès internationaux.
Propos recueillis par Hassan El ARIF
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=98541#loop
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L’Economiste, édition électronique du 11/02/2010
Croisement des races
Des moutons plus gros et plus rentables
· Objectif: mettre sur le marché des agneaux de 3 à 5
mois
· Le Marocain consomme 4 kg de viande ovine par an
La demande en viande rouge, toutes origines confondues,
croîtra de 2,3% à l’horizon 2020 au Maroc. Or, la filière est
confrontée à plusieurs contraintes: la taille réduite des
effectifs exploités, la cherté des aliments, le faible
encadrement sanitaire du cheptel, l’absence d’un
programme de production…
Globalement, la production nationale de viandes rouges
d’origine bovine, ovine et caprine, s’est établie à 386.000
tonnes en 2007, contre 220.000 en 1984 (soit un
accroissement annuel d’environ 2,4%). Cette production
satisfait 98% des besoins de la consommation nationale.
Durant les 20 dernières années, la consommation de viandes rouges avait tendance à stagner. Elle est
passée de 8,2 kg par an et par habitant à 11,7 kg. Le contrat-programme signé avec la filière dans le
cadre du plan Maroc Vert vise à la porter à 13,4 kg à l’horizon 2014 pour une production de 450.000
tonnes.
Quant à la viande de mouton, le plan Maroc Vert vise à maintenir le niveau de consommation à 4 kg
par an et par habitant pour une production de 160.000 tonnes, contre 120.000 actuellement.
La technique des croisements ovins peut-elle donc constituer la parade pour satisfaire la demande? En
tout cas, depuis 1992, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a lancé un programme
de croisements ovins. Un projet qui s’est appuyé sur les principales races locales standardisées. Ces
races sont connues pour leur capacité d’adaptation aux conditions de pâturage. Il s’agit du D’man, une
race prolifique, connue pour ses aptitudes de reproduction et de races améliorées, dotées de capacités
de croissance élevées.
«Nos travaux visent à valoriser cette diversité génétique en favorisant l’apparition et l’augmentation,
dans les produits issus des croisements, de la fréquence des allèles et gènes favorables pour des
caractères d’intérêt économique», indique Moussa El Fadili, chercheur et chef du département de la
production animale (DPA) à l’INRA.
Pour l’expert, il s’agit également d’identifier les meilleures combinaisons de races en croisement et de
déterminer les schémas de croisement favorisant des performances élevées. Cette approche permet de
tirer profit de la variabilité des ressources génétiques existantes et de la complémentarité entre les
races. Le département de la production animale de l’INRA utilise des techniques et des méthodologies
largement pratiquées dans les pays développés. «Deux grandes voies de croisement peuvent être
distinguées. Il s’agit des croisements discontinus à finalité commerciale et des croisements continus à
finalité génétique», précise le chercheur. Chaque croisement peut impliquer deux, trois, voire quatre
races sélectionnées sur la base d’aptitudes différentes. Trois plans de croisement sont pratiqués à
l’INRA.
78
Le croisement terminal simple, appelé aussi industriel, permet d’obtenir des produits destinés à la
boucherie à un très jeune âge (3 à 5 mois).
Dans ce cas, le bélier apporte sa vitesse de croissance, sa bonne conformation et sa qualité de carcasse,
tandis que la brebis apporte essentiellement sa rusticité et ses aptitudes maternelles. Ce qui permet de
produire des agneaux de boucherie de très bonne qualité. «Dans nos recherches, nous avons opté pour
les races locales telles que Timahdite, Sardi, Béni Guil, Boujâad et D’man) comme support de
croisement avec des races de béliers d’origine française (Ile-de-France, Mérinos Précoce, Lacaune
Viande)», indique l’expert. La race belge Texel a été introduite pour la première fois au Maroc dans le
cadre d’une collaboration entre l’INRA et l’université de Liège.
Une autre méthode de croisement est dite à double étage. C’est une technique faisant intervenir trois
races différentes. Dans le 1er étage, des béliers de la race prolifique D’man sont croisés avec des
brebis de races locales non prolifiques (Timahdite, Sardi, BéniGuil et Boujâad) pour obtenir des brebis
croisées de 1re génération (F1DT, F1DS, F1DG et F1DB). Ces brebis sont croisées à leur tour dans le
2e étage avec des béliers de races améliorées (Ile-de-France, Mérinos Précoce, Lacaune Viande et
Texel belge).
Autre technique utilisée par l’INRA, le croisement pour la création de nouvelles races. Un procédé de
métissage consistant à croiser deux races pures présentant des caractères complémentaires. «Les
résultats obtenus sont concluants. Cependant, l’indisponibilité de ce type de brebis au niveau national
constitue une contrainte pour la productivité numérique. C’est pour cela que nous nous sommes
engagés dès 1998 dans un important programme de création d’une nouvelle race composite», ajoute le
chef de la DPA.
Ainsi, la nouvelle race est obtenue à partir des croisements réciproques entre les races fondatrices,
D’man et Timahdite. Composés de 50% de gènes D’man et de 50% de gènes Timahdite, les mâles et
femelles croisés sont accouplés entre eux au niveau de différentes générations (F1 à F4) pour
introgresser les gènes d’intérêt présents dans chacune des races. Une phase de brassage qui a nécessité
plus de 10 ans de travaux pour obtenir les premiers animaux de la nouvelle race.
«Pour l’heure, nous sommes en cours de multiplication et de fixation des caractères d’intérêt chez la
nouvelle race baptisée INRA 180. Ceci étant, la création d’une nouvelle race est un processus long et
très onéreux», déclare El Fadili. Les travaux effectués par l’INRA ne sont pas limités au domaine
expérimental d’El Koudia puisque des animaux croisés ont déjà été transférés chez les éleveurs de
Casablanca, Benslimane, Khemisset, Kénitra et Settat.
Masse musculaire
La nouvelle race obtenue se caractérise par un faible dépôt de gras et un bon développement
musculaire. Contrairement aux races ovines locales qui se démarquent par leur gras en raison des
conditions climatiques. Au niveau des abattoirs, les carcasses pourraient donc être vendues à des prix
plus intéressants. Ce qui n’est pas le cas des autres races, payées plutôt en fonction de l’âge et de
l’aspect sanitaire et non sur le plan de la qualité. Un critère qui repose uniquement sur la masse
musculaire.
Hassan EL ARIF
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=98540
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MAP, édition électronique du 01/02/2010
L'INRA signe deux conventions de partenariat avec des laboratoires producteurs de plants de
palmier-dattier
Rabat, 01/02/10 - L'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et les laboratoires
producteurs de plants de palmier-dattier ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de partenariat dans
le domaine de la micro-propagation du palmier-dattier par les techniques de culture in vitro, indique
un communiqué du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime.
Signées sous la présidence du ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch,
ces conventions visent l'initialisation de bourgeons de différentes variétés et clones de palmier-dattier
et l'amélioration des techniques de multiplication in vitro.
S'inscrivant dans le cadre du programme de réhabilitation et de développement des palmiers lancé
récemment par SM le Roi Mohammed VI, ces conventions ont pour objectifs la sécurisation de
l'approvisionnement du marché à travers la production pendant la période 2010-2020, de 2,9 millions
de plants de variétés adaptées, tolérantes au Bayoud et autres ravageurs, indemnes de toute maladie et
à haute valeur ajoutée commerciale.
Le secteur phoenicicole, fort des Hautes Orientations royales, bénéficie d'un intérêt particulier vu son
importance sur les plans économique, social, environnemental et culturel. Il représente également la
principale activité agricole dans les régions oasiennes.
Selon le ministère, l'Etat prévoit l'institution d'une subvention à la création de nouvelles plantations de
palmier-dattier pour inciter les opérateurs et investisseurs à multiplier leurs efforts dans ce secteur.
Cette subvention sera de 100 pc pour les plantations réalisées à l'intérieur des palmeraies et de 80 pc
pour celles réalisées à l'extérieur.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/l_inra_signe_deux_co/view
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L’Economiste, édition électronique du 20/01/2010
Settat: Comment valoriser les blés de qualité
· Séminaire aujourd’hui et demain sur la question
· Les coopératives agricoles, premières concernées
La coopérative Khémisset-Chaouia pour le développement
agricole et l’Institut national de la recherche
agronomique (INRA) de Settat organisent un séminaire
sur «les coopératives agricoles et la valorisation des blés de
qualité au Maroc». Cette manifestation va se dérouler à
partir d’aujourd’hui, 20 janvier au siège du Centre régionale
de la recherche agronomique (CRRA) de Settat. Le
séminaire est organisé en partenariat avec les ONG
françaises Fert et France export céréales, l’ONG hollandaise
Agriterra, la Chambre d’agriculture de Meknès, l’Ecole
nationale d’agriculture de Meknès et l’Institut agronomique
et vétérinaire Hassan II de Rabat. L’occasion, c’est la
clôture du projet «coopératives agricoles et valorisation des blés de qualité au Maroc». Clôture qui
coïncide avec le démarrage et la mise en œuvre du plan Maroc Vert aux niveaux national et régional.
Les acquis constituent une ébauche d’expérience pour le développement de la filière blé dans deux
grandes zones connues pour leur production de blé de qualité, à savoir la Chaouia et le Saïss. En fait,
les acquis ont été réalisés sur les différents maillons de la filière depuis l’organisation des producteurs
jusqu’à la commercialisation collective du blé de qualité, en passant par l’amélioration de la
productivité et de la qualité, le nettoyage, le stockage et la conservation. Ce séminaire constitue une
opportunité pour tous les acteurs concernés par cette filière blé pour l’échange d’informations et
d’expériences.
Le projet en question avait pour objectifs le renforcement de la capacité des coopératives de base,
l’amélioration de la production et de la qualité du blé au niveau de l’exploitation, la promotion des
techniques de stockage et de conservation de la qualité du blé, la valorisation et la commercialisation
collective. Il a été conduit sur une période de trois ans (janvier 2007-décembre 2009) dans les régions
de la Chaouia-Ouardigha et Meknès-Tafilalet, chez des coopératives créées dans le cadre des
coopératives agricoles locales.
Les coopératives bénéficiaires sont, pour la province de Settat, Khémisset-Chaouia, Taouayte, Oulad
Sghiar et Mallita Loued. Pour la province de Meknès, ce sont les coopératives Aissaouia et Al
Idrisssia, alors que pour la province de Khénifra, il s’agit de la coopérative de Bouhssoussen. Les
activités réalisées par le projet et qui feront l’objet de présentations plénières en présence de tous les
acteurs locaux, régionaux et nationaux de la filière blé, sont le renforcement organisationnel et
logistique des capacités de la coopérative de base. Il est également question de parler de la conduite
des essais agronomiques participatifs en fermes pour l’amélioration de la production et de la qualité du
blé à Khémisset-Chaouia et Bouhssoussen. L’on abordera également la conception et la fabrication
participative de «Tarare» (sorte de grand tamis) pour le triage et le nettoyage du grain sur le lieu même
de l’exploitation pour une meilleure qualité physique du blé. L’étude de la formation sur l’impact du
système de stockage sur la conservation de la qualité du blé et l’initiation de la commercialisation
collective du blé de qualité à Khémisset-Chaouia feront aussi l’objet d’une présentation.
81
Vocation agricole
La région de Chaouia-Ouardigha est connue pour ses ressources hydriques abondantes. En effet, les
apports pluviométriques sont de l’ordre de 7 milliards de m3. C’est ce qui en fait une région à vocation
fortement agricole. Ses ressources sont très diversifiées et elle dispose d’une superficie agricole utile
de 933.000 ha, soit environ 12% de la superficie agricole utile nationale et représentant 10% de la
production agricole. La production céréalière, elle, est de 1,7 million de tonnes, soit 20% de la
production nationale.
De notre correspondant,
Abdellah ECHAKHS
Source : http://www.leconomiste.com/article.html?a=98118
82
MAP, édition électronique du 21/01/2010
Les coopératives agricoles et la valorisation des blés de qualité au centre d'un séminaire à Settat
Casablanca, 21/01/10 -'' Les coopératives agricoles et la valorisation des blés de qualité au Maroc'' est
le thème d'un séminaire organisé à Settat par la coopérative Khémisset-Chaouia pour le
développement agricole et l'Institut national de la Recherche agronomique de Settat.
Cette manifestation, organisée en partenariat avec des ONG de France et des Pays-Bas et des
partenaires nationaux, marque la clôture du projet "coopératives agricoles et valorisation des blés de
qualité au Maroc" qui a pour objectifs, notamment le renfoncement des capacités des coopératives de
base, l'amélioration de la production et de la qualité du blé au niveau de l'exploitation, la promotion
des techniques de stockage et de conservation de la qualité du blé.
Il a été conduit sur une période de trois ans (janvier 2007-décembre 2009) dans les régions de
Chaouia-Ouardigha et Meknès-Tafillalt, à travers des coopératives créées localement.
Les acquis de ce projet constituent, selon les organisateurs, une ébauche d'expérience pour le
développement de la filière blé dans deux grandes zones connues pour leur production du blé de
qualité, à savoir la Chaouia et le Saïs.
Selon la même source, ses acquis ont été réalisés sur les différents maillons de la filière depuis
l'organisation des producteurs jusqu'à la commercialisation collective du blé de qualité en passant par
l'amélioration de la productivité et de la qualité, le nettoyage, le stockage et la conservation.
Ce séminaire constitue une opportunité pour tous les acteurs concernés par cette filière pour l'échange
d'information et des expériences.
Les coopératives bénéficiaires sont au niveau de la province de Settat: Khémisset Chaouia, Talouayte,
Oulad Sghiyar et Mallita Loued, alors que pour la province de Meknès, il s'agit des coopératives
Aissaouia et el Edrissia, ainsi que la coopérative de Bouhssoussen (province de Khénifra).
Les activités réalisées par le projet et qui feront l'objet des présentations plénières devant tous les
acteurs locaux, régionaux et nationaux de la filière blé consistent en le renforcement organisationnel et
logistique des capacités de la coopérative de base, la conduite des essais agronomiques participatifs en
fermes pour l'amélioration de la production et de la qualité du blé à Khémisset Chaouia et à
Bouhssousse.
Elles consistent également en la conception et la fabrication participative de Tarare pour le triage et
nettoyage du grain sur l'exploitation pour une meilleure qualité physique du blé, ainsi que l'étude et la
formation sur l'impact du système de stockage sur la conservation de la qualité du blé à la Khémisset
Chaoui.
Source : http://www.map.ma/fr/sections/economie/les_cooperatives_agr/view
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L’Economiste, édition électronique du 15/01/2010 (Inra cité)
Maladies des pommes
La lutte biologique plus efficace
· Les résultats d’une récente recherche de l’INRA
· 90% d’efficacité, parole d’experts
Les experts du Centre régional de la recherche
agronomique (CRRA), relevant de l’Institut national de la
recherche agronomique (INRA-Meknès), ont développé
une méthode de lutte biologique alternative à l’usage des
pesticides contre les maladies de post-récolte des pommes.
Cette méthode a donné de bons résultats. «Nous avons
sélectionné deux levures qui protègent les pommes à plus
de 90% des pourritures de post-récolte». C’est ce
qu’affirment, en effet, les chercheurs de l’Institut. Et
d’ajouter que les deux souches répondent positivement aux
exigences d’homologation. Leur traçage par usage d’un
milieu semi-sélectif (outil classique) et une empreinte
génétique (outil moléculaire) a été développé. Ces deux
outils ont été appliqués ensemble avec succès pour
l’identification et le suivi des deux levures une fois
introduites sur le fruit.
Techniquement, ces deux souches peuvent être utilisées en végétation avant l’entreposage des pommes
sans problème, car elles tolèrent les rayons UVB qui arrivent au sol. La méthode est expérimentée
depuis 2004. Aujourd’hui, elle s’avère très utile. D’autant plus que le Maroc est second producteur
africain de pommes avec 30% de la production du continent. La seule région de Meknès accapare le
tiers de la superficie nationale dédiée à cette culture (près de 9.000 ha). Elle dispose aussi d’une
capacité frigorifique de 45.000 tonnes. «Les pommes entreposées dans les frigos subissent
malheureusement des détériorations suite aux problèmes phytosanitaires», indiquent les experts du
CRRA. Et d’ajouter que les pertes peuvent atteindre 30% et sont occasionnées essentiellement par des
maladies d’origine fongique telles que Botrytis cinerea, Penicillium expansum, Fusariumavenaceum.
En fait, l’incidence de chacun de ces parasites reste à déterminer, même s’il semble que deux parasites
de blessures (B. cinerea et P. expansum) soient à l’origine des nombreuses contaminations observées
sur les fruits (BondouxP. 1992). Ces pertes, économiquement importantes, agissent sur le prix de vente
de la pomme, devenant souvent supérieur au pouvoir d’achat d’une grande majorité des couches
sociales. Il faut aussi dire que les méthodes de lutte utilisées contre ces parasites sont principalement
de nature chimique, les fongicides les plus utilisés appartenant à la famille des benzidimazoles. Pour
les responsables du CRRA, l’usage de ces fongicides a engendré l’apparition de souches pathogènes
résistantes et la pollution de l’environnement.
Par ailleurs, la plupart des pays importateurs de fruits, et plus particulièrement les pays européens, ont
adopté des législations très strictes vis-à-vis de l’emploi des pesticides. Ainsi, l’utilisation de certains
produits est déjà limitée. D’autant plus que le traitement (par vinchlozoline) ne peut plus être utilisé
sur pommier et poirier que pendant la période de floraison pour combattre la pourriture de la mouche
(B. cinerea). L’autre insecticide, le captane, est interdit en Allemagne et en Hollande pour des
problèmes d’éco-toxicologie. L’on sait également que dans d’autres pays européens, la période entre la
dernière application de cette matière active et la récolte est prolongée. Et dans un avenir proche,
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certains produits efficaces (benzimidazoles) ne seront plus autorisés. Ces mesures s’accompagnent
d’une réduction des limites maximales de résidus tolérés sur les fruits.
Aussi, la recherche d’une alternative de lutte permettant, d’une part, de réduire les dégâts dus aux
maladies de post-récolte et, d’autre part, de répondre aux contraintes imposées par le marché
international, est-elle devenue une des priorités de ce secteur. Selon le CRRA, parmi les méthodes de
lutte alternatives, une attention considérable est portée sur la lutte biologique. Les résultats obtenus
durant les dix dernières années dans ce domaine ont montré que cette dernière peut constituer une
alternative intéressante à la lutte chimique.
Technique de traçage
Au Maroc, le développement de la lutte biologique vis-à-vis des maladies de conservation des
pommes passe par la réalisation, tout d’abord, de la sélection des antagonistes des deux principaux
parasites des pommes. Toutefois, l’application de ces antagonistes et leur commercialisation à grande
échelle nécessitent des études préliminaires concernant l’efficacité des techniques d’application et
l’influence des différents facteurs environnementaux (température, humidité relative, rayonnement…)
sur leur développement et leur dispersion ainsi que l’évolution de leur population parmi la microflore
épiphytique. Ceci nécessite le développement d’une technique de traçage des antagonistes permettant
de les identifier et de les détecter de façon spécifique dans l’environnement où ils sont introduits. En
plus de cet aspect qualitatif, le traçage permet de suivre la dynamique de population de l’agent de lutte
biologique en fonction du temps, et ce, outre son objectif fondamental d’identification de la souche
d’intérêt afin de protéger sa commercialisation.
Youness SAAD ALAMI
Source: http://www.leconomiste.com/article.html?a=98021
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