n° 833 - Gimest

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n° 833 - Gimest
n° 833
14 août 2008
H E B D O I N T E R N E D U C E N T R E N U C L É A I R E D E P R O D U C T I O N D ’ É L E C T R I C I T É D E C AT T E N O M
Chiffre de la semaine
milliards d’euros,
c’est le montant
que GRTgaz
(filiale transport de Gaz de
France-Suez) a investi pour
étendre son réseau en Lorraine.
Les chantiers emploient plus
de 1000 personnes.
Le principal chantier en
cours est l’achèvement du
doublement de l’artère nord-est
pour acheminer le gaz russe de
la frontière franco-allemande
au site gazier de Cerville (54).
2 EPR en ChineEDF et
CGNPC sont parvenus à un
accord pour la construction
de 2 réacteurs nucléaires de
technologie EPR en Chine.
Après la signature d’un accord
cadre le 26 novembre 2007 à
Pékin en présence des 2 chefs
d’Etat français et chinois, EDF
et l’électricien chinois China
Guangdong Nuclear Power
Holding Company (CGNPC)
ont concrétisé, le 10 août, à
Pékin les accords finaux de
création d’une joint venture
dénommée Guangdong
Taishan Nuclear Power Joint
Venture Company Limited
(TNPC).
L’objet de la joint venture est
de construire et d’exploiter
2 centrales nucléaires à
Taishan, dans la province de
Guangdong, sur le modèle du
réacteur EPR actuellement
construit par EDF à
Flamanville.
La participation d’EDF au sein
de TNPC s’élève à 30% pour
50 ans, soit la durée maximale
autorisée pour une joint
venture en Chine.
VD2 : un alternateur capricieux !
A la Une
Depuis dimanche 10 août 19h, la rotation de la ligne d’arbre de l’alternateur de la tranche
2 ne fonctionne pas. Depuis ce jour, le site, appuyé par l’entreprise JEUMONT et le Parc,
réalise des expertises afin de déterminer la cause de cet aléa et permettre de recoupler la
tranche au réseau.
Plusieurs hypothèses peuvent être à l’origine de
ce dysfonctionnement. Pour trouver la cause
réelle de cette avarie, le CNPE se doit donc de
mener plusieurs investigations et « procéder par
élimination ». Le désaccouplement de la turbine
et de l’alternateur a déjà permis de constater que
le blocage se situe du côté de l’alternateur.
Tout le monde est « sur le pont » pour résoudre
dans les meilleurs délais ce problème qui décale
chaque jour le recouplage de la tranche 2. Le
bureau d’études de JEUMONT est sollicité,
SIEMENS et JEUMONT réalisent divers essais
et réglages conjointement avec le SEA, le SME et
l’AMT, le Parc suit également l’affaire en restant
en contact permanent avec le site. Chaque jour
une réunion d’avancement permet de valider
les différentes actions qui ont été menées et de
planifier les activités à venir.
Après presque 3 mois de travaux de maintenance
liés à la VD2, cette dernière activité reste en
parfaite adéquation avec le défi de cet arrêt de
tranche : « la maîtrise de la complexité » !
Information de dernière minute
La raison du blocage en rotation du rotor
alternateur a été identifiée le week-end dernier.
Les léchettes (*) des couvercles intérieurs
remplacées sur cet arrêt étaient en contact
avec l’arbre. Le fortuit a été rectifié et les
couvercles remontés. Les paliers 6 et 7 seront
ensuite remis en place, le Groupê Turbo
Alternateur sera accouplé provisoirement
pour mise en rotation et contrrôle du lignage
avant accouplement définitif.
Le couplage de la tranche 2 est programmé
pour la fin de cette semaine.
* léchettes : pièces en aluminium assurant le presque
contact avec la ligne d’arbre
Stages
Les saisonniers à l’heure d’été !
Comme tous les ans, le site accueille des
saisonniers d’été. Rencontre avec deux d’entre
eux…
Ulric, 20 ans, est en
2ème année de BTS
Infor matique
et
Réseau
au lycée La
Briquerie de
T hionville.
« Je crois que
la centrale est
Loïc et Ulric
le meilleur job d’été
que l’on puisse trouver. Le
travail est parfois répétitif mais néanmoins utile, et le
personnel très sympathique avec nous ». Ulric a été
affecté au SPR. Au quotidien, il effectue du
rangement, du classement, de la plastification
de documents… « Je travaille en binôme avec
CNPE de Cattenom Mission Communication
Anaïs, une autre saisonnière, le travail est ainsi moins
ennuyeux ».
Il y a aussi Loïc, 21 ans, qui fait ses études dans
le même lycée qu’Ulric : « Moi, je suis affecté au
service Conduite ½ , mais j’ai des immersions
dans de nombreux services. J’effectue également
du classement, du traitement de texte…
j’essaie en tous cas de rendre service ».
Les tâches ne sont-elles pas trop
ennuyeuses ? « Il n’y a pas de travail
inutile, comme il n’y a pas de saut-métier »
répondra-t-il.
Ulric et Loïc ont réellement apprécié leurs
rapports avec la hiérarchie : « Nous effectuons tous
les jours des comptes-rendus, et nous nous apercevons
de la satisfaction de nos responsables sur
notre travail. Nous avons eu ainsi
la chance de pouvoir visiter la
centrale ».
Contact : Bruno SERIS
 : 73.20
Sécurité
L’AEIM Industries investit pour
la sécurité routière
rvé
FELD AN
M
He
Le 13 juin dernier, l’Association Intérex a organisé
sa 18ème journée à thème sur « le risque routier
professionnel ». De nombreuses entreprises ont
participé à cette réunion. Hervé FELDMAN,
permanent site, responsable Qualité-SécuritéEnvironnement-Radioprotection à l’ A.E.I.M
Industries à Cattenom en a profité pour présenter le
plan d’action mis en place au sein de la société.
A Cattenom, A.E.I.M Industries emploie 50
salariés. Ce personnel effectue de nombreux
déplacements chez ses divers clients et
utilise un parc de 20 véhicules. Sachant que
le risque routier est à l’origine de 25% des
accidents mortels du travail et de 5% des
accidents avec incapacité permanente, cette
société s’est lancée dans une démarche de
prévention.
« Nous avons pris ce risque en compte à travers
notamment le document unique
et une lettre d’engagement de
la Direction. Il a été ensuite
évalué en analysant :
• la fréquence des accidents
de la route en mission,
• les situations de travail
des salariés effectuant des
missions,
• les mesures prises pour
éviter,
rationaliser
ou
préparer
les
déplacements,
• l’état du parc de véhicules
de société, son entretien et
sa maintenance
• les
besoins
de
communiquer
en
conduisant (téléphone portable, GPS)
• les aptitudes médicales des salariés à
conduire…
Cette évaluation nous a permis alors d’identifier les
facteurs de risques autour de 4 domaines :
1. Les
déplacements
(fatigue,
stress,
vitesse excessive, contraintes horaires,
imprudence…)
2. Le parc de véhicules, (mauvais entretien,
validité des contrôles techniques…)
La communication (utilisation du téléphone et
du GPS en conduisant)
4. Les compétences (absence du permis de
conduire, état de santé du conducteur, drogue,
alcoolémie…).
Grâce à cette approche, nous avons pu faire le
point sur l’état actuel du management du risque
routier au sein de l’entreprise, réaliser une étude de
l’exposition au risque et établir un plan d’action
annuel » explique Hervé.
.L’ensemble a abouti à
l’établissement d’un plan
d’action risque routier. Il
se présente sous forme
d’actions de prévention.
Les déplacements sont
organisés par la société
et ne sont pas laissés à
l’initiative du salarié :
ils
sont
anticipés
(départ la veille, calcul
de
l’itinéraire…),
valorisés (rémunération
des heures de routes,
réservation et règlement
des chambres) afin
d’éviter stress et fatigue.
Les véhicules sont essentiellement sous
contrat leasing incluant l’entretien, le
dépannage et le remplacement tous les 3
ans.
Enfin, le personnel est informé, sensibilisé
et recyclé périodiquement.(formation
Sauveteur Secouriste du Travail).
3.
Une interview
glamour...
Ambiance intimiste dans la salle de
conférence du CIP ce jeudi 7 août. Une
journaliste du Républicain Lorrain,
studieuse et attentive, interviewe 4 salariées
du site intervenant sur la VD2.
Muriel HUBERT au SEA, Corinne
HERMANT au Service Projet-Planification,
Muriel MOREAUX au SPR et enfin Carine
KLEIN responsable des visites au CIP, se
sont prêtées au jeu. Toutes les 4 interviennent
actuellement sur le grand chantier de la
visite décennale, chacune à sa manière !
Les 3 premières sont des scientifiques, et
exercent des métiers d’hommes. Malgré
le bruit et la chaleur. « Ici c’est avant tout
une grande famille », a souligné Muriel. Elles
reconnaissent qu’EDF a longtemps été
misogyne (11% de femmes au CNPE de
Cattenom aujourd’hui), mais qu’il ne tient
qu’à tous de changer les mentalités. Carine,
la 4ème, affirme que dans la communication
une femme s’en sort généralement assez
facilement. De formation littéraire, elle
a expliqué combien il était difficile de
comprendre le fonctionnement d’une
centrale nucléaire, et surtout, de le rendre
accessible et compréhensible à tout un
chacun.
Si l’une peut enchaîner 5 heures de visites et
créer un dossier par visite, les autres vivent
au rythme des astreintes et de la pression
des arrêts de tranche. L’atmosphère était
pourtant détendue, et le débat a pris des
allures de réunion entre copines. Saluons
ces femmes investies dans leur métier et leur
vie familiale, et rendez-vous dans quelques
semaines dans le Républicain Lorrain !
Passion
Bravo l’artiste !
Ambiance joviale à la galerie d’art du
centre ville de Thionville.
Le 29 juillet, jour du vernissage de
l’exposition de Gérard ROGER, nous
entrons dans une atmosphère utopique,
des tableaux qui vous laissent rêveurs,
des couleurs et des formes qui vous font
voyager. Des personnes qui contemplent,
critiquent, interrogent… et qui félicitent
l’artiste. Au milieu de toutes ces
sollicitations, Gérard (salarié EDF à la
Métiers
protection de site) semble
ému. Le grand jour est
enfin arrivé : exposer ses
œuvres dans une galerie,
partager sa passion avec
la famille, les amis, les
collègues et aussi les
passants intrigués par
ses toiles originales. Son
pinceau talentueux retrace
ses nombreux voyages :
Gerard ROGER devant
l’une de ses oeuvres
Afrique, Australie ou
e n c o r e E t a t s - U n i s .
L’exposition a duré une
semaine. Une semaine
durant laquelle Roger
aura pu savourer le plaisir
de voir ses œuvres sous
les projecteurs.
Félicitons notre collègue
de la protection de site, et
bonne route à toi Gérard !