Dusapin / Xenakis

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Dusapin / Xenakis
Dusapin / Xenakis
Mardi 30 avril 2013
Studio Ernest-Ansermet
19h15 présentation
20h concert
Pascal Dusapin
Iannis Xenakis
Nicolas Hodges, piano
Ensemble Contrechamps
Michael Wendeberg, direction
Concert enregistré par Espace 2
En coproduction avec le Festival Musica et la Fundação Casa Musica de Porto
+41 22 329 24 00 www.contrechamps.ch
Avec le soutien de la Ville de Genève et de la République et canton de Genève
7. Dusapin / Xenakis
Mardi 30 avril 2013
Studio Ernest-Ansermet
19h15 présentation
20h concert
Pascal Dusapin
Coda pour treize instrumentistes (1992)
Iannis Xenakis
Palimpsest pour ensemble instrumental (1979)
Thallein pour quatorze musiciens (1984)
Pascal Dusapin
Jetzt genau! concertino pour piano et ensemble (création mondiale, commande de Contrechamps, du
Festival Musica et de la Fundação Casa da Música de Porto)
Nicolas Hodges, piano
Ensemble Contrechamps
Michael Wendeberg, direction
Les projets de commandes sont parfois l’occasion de belles rencontres entre des institutions qui poursuivent des buts voisins. C’est par conséquent grâce à ce partenariat
croisé que nous pouvons vous donner à entendre la création du nouveau concerto pour
piano de Pascal Dusapin, interprété par le remarquable Nicolas Hodges.
Seul compositeur dont Pascal Dusapin revendique l’enseignement, Iannis Xenakis sera lui
aussi joué ce soir, dans un diptyque nous permettant de réentendre cette musique dans
laquelle formalisation et abstraction vont de pair.
Concert enregistré par Espace 2 et diffusé dans Musique d’Avenir
En coproduction avec le Festival Musica et la Fundação Casa da Música de Porto
Les œuvres
Pascal Dusapin
Coda
«Coda est un mot que les musiciens connaissent bien. Il indique l’idée d’une conclusion prolongeant de manière libre et quasi
improvisée tout ou une partie du développement musical. Bien qu’en musique cette définition puisse être considérée comme limitée,
les sémiologues élargissent, observent, étudient ce mot par cette question : comment terminer, achever en peu d’éléments un discours
qui rassemble toutes les caractéristiques induites par l’exposé entier (par exemple, les dernières lignes de Madame Bovary de Flaubert).»
Pascal Dusapin
Composée du 13 février au 29 mai 1992, Coda est une partition où chaque bloc, chaque partie, chaque séquence acquiert
la responsabilité d’introduire sa propre fin et la fin même de l’œuvre, d’introduire au chaos du néant, « mais en refusant toutes
terminaisons ou procédés conclusifs aux tensions mises en place ». Dans Hop’ déjà, une citation de la correspondance de Gustave
Flaubert, que Coda éclaire singulièrement : « La bêtise consiste à vouloir conclure… ».
Les répétitions de la polyphonie primitive, « minimaliste », des premières mesures, avec ses quatre notes qui se chevauchent, qui
s’encerclent, sont ainsi déployées et peuvent apparaître à la fois comme la pétrification, la fossilisation d’un paramètre et comme
l’ultime tentative d’ébranler un simple matériau en devenir, comme l’achèvement inaugural de son cours et comme les prémisses
d’« incessantes variations mélodiques et rythmiques par accroissement de leurs territoires harmoniques ».
Loin des processus, le développement continu d’une simplicité initiale trouve dans les contrastes volontiers exagérés, dans la
surprise d’une coupure, dans la vigueur d’un tutti déchiré et dans l’ampleur d’une mélodie à caractère modal, l’utopie d’une verticalité
aux rythmes complexes et perforés, « la métaphore de la toute violente banquise » du Quatuor.
Pascal Dusapin et Laurent Feneyrou, notice du concert Ensemble Intercontemporain/Groupe Vocal de France, 10 janvier 1994
Iannis Xenakis
Palimpsest
À Adriana Panni
On pense habituellement à Xenakis comme à un compositeur appliquant les principes de mathématique pure à sa pratique de
composition. Pourtant, Palimpsest peut être perçu en termes de psychologie de la mémoire. Dans sa Note sur le « Bloc magique » (1925),
Sigmund Freud faisait référence à l’ardoise magique, version moderne du palimpseste1, comme point de départ d’une théorie de la
mémoire. Ce qui fascinait Freud était la façon dont la mémoire persiste en dehors de tout artéfact physique ; l’œuvre de Xenakis peut
être abordée comme une étude sur la persistance « mystique » de la mémoire.
La partition possède une structure multicouches complexe. Elle commence par un torrent de notes au piano solo, dont la densité
est due aux deux mains qui suivent des organisations rythmiques indépendantes. Dans ce flot de notes jouées de manière percussive,
quatre vents (hautbois, clarinette, basson et cor) et cinq cordes (violons, alto, violoncelle et contrebasse) s’insinuent progressivement.
(Ces neuf instruments ne sont pas disposés sur scène par famille : cordes et vents alternent, créant ainsi l’impression que l’on à affaire
à la fois à des musiciens solistes et à un ensemble instrumental.) Petit à petit, au fur et à mesure que la partie de piano s’estompe et
commence à devenir une « trace », ces instruments sont eux-mêmes envahis par une éruption de percussion qui les « efface » à leur
tour.
Cette œuvre devient ainsi une étude élaborée dans l’interaction agressive de niveaux dynamiques ; et, par cette position agressive,
la musique elle-même saisit l’attention de l’auditeur à un niveau plus viscéral qu’acoustique.
D’après Steven Smoliar, examiner.com, 28 février 2012, critique du concert donné le 27 février 2012 au Herbst Theatre
de San Francisco
Traduit et adapté par Jean-Marie Bergère
Iannis Xenakis
Thallein
Thallein, en 1984, est le fruit de la deuxième commande du London Sinfonietta à Xenakis. Le titre signifie
« bourgeonner », la formation de quatorze instruments est celle de l’ensemble britannique, quatre bois, trois cuivres
et un percussionniste jouant en plus des peaux traditionnelles (bongos, toms, grosse caisse) cinq woodblocks,
quatre maracas, un grand gong et un vibraphone. Avec ses dix-sept minutes, cette partition est l’une des pièces
pour ensemble les plus développées de Xenakis.
Avec l’aimable autorisation de Vandenburg
1. Parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte (Le Petit Robert).
Avant Freud, en 1860, Charles Baudelaire avait déjà utilisé cette image du palimpseste de la mémoire : « Oui, lecteur, innombrables sont les poèmes de joie ou de
chagrin qui se sont gravés successivement sur le palimpseste de votre cerveau, et comme les feuilles des forêts vierges, comme les neiges indissolubles de l’Himalaya,
comme la lumière qui tombe sur la lumière, leurs couches incessantes se sont accumulées et se sont, chacune à son tour, recouvertes d’oubli. ». Charles Baudelaire, Les
Paradis artificiels, VIII, « Visions d’Oxford », Le palimpseste, 1860. (N.D.T.)
Pascal Dusapin
Jetzt genau !
La première version de cette pièce s’appelait Genau !.
Commandée par la ville de Karlsruhe pour les 60 ans de Wolfgang Rihm, Genau ! y a été créée le 18 mars 2012 avec Siegfried
Mauser au piano. J’ai choisi ce mot qui signifie tout à fait ou précisément car il me semblait parfaitement s’adapter au nombre 60. Je
m’amuse toujours de l’entendre en Allemagne où il ponctue presque chaque fin de phrase avec quelques variantes comme Jetzt genau !.
Après avoir composé Genau !, j’ai ressenti la nécessité qu’il me fallait continuer cette pièce où s’exprime l’ombre de musiques
toujours venues d’ailleurs et même d’un peu plus loin sans jamais en citer une seule.
Jetzt genau ! est donc la version définitive.
J’ai choisi un petit orchestre où les instruments ne peuvent s’assembler par assimilation de timbres connexes et/ou complémentaires
(par exemple, flûte et clarinette ou trompette et trombone). C’est ainsi que dans Jetzt genau !, aucun instrument ne peut guère se
cacher derrière un autre : clarinette (et clarinette basse), trombone basse, harpe, percussion, violoncelle, contrebasse et piano soliste.
Si l’on peut dire, presque tous sonnent « à cru ».
Dédiée à Wolfgang Rihm, la partition de Jetzt genau ! a été commandée par La Casa da Música de Porto, l’Ensemble Contrechamps
de Genève et le Festival Musica de Strasbourg, lors duquel elle a été créée le 6 octobre 2012 par l’Ensemble Remix de Porto dirigé
par Peter Rundel avec Nicolas Hodges au piano, puis à Porto le 9 octobre 2012.
Pascal Dusapin
Les compositeurs
Pascal Dusapin (1955)
Si Pascal Dusapin s’affirme aujourd’hui comme une des principales et des plus singulières personnalités de la musique française,
c’est sans doute grâce à la régularité et la richesse de son travail. Depuis la fin des années soixante-dix, il se développe en effet dans
tous les domaines de la composition – instrument seul, musique de chambre, ensemble, chœur, orchestre, opéra… et il n’est pas
une forme qui ne serait pas approchée ; même le piano, instrument longtemps délaissé, fait désormais l’objet d’un cycle d’études et
d’un trio. Trois opéras, deux oratorios, quatre quatuors à cordes et des pièces d’orchestre dont, récemment, les quatre « solos pour
orchestre », ont notablement contribué à sa notoriété. Mais au-delà de telle ou telle partition, c’est d’un style et d’une rare constance
créative dont il faut parler.
Soucieux de la facture de ses œuvres, comme de leur rapport aux interprètes, Pascal Dusapin fait montre d’une véritable passion pour
la matière instrumentale ou vocale. Des pièces pour instrument seul – la série en comporte plus d’une quinzaine, reconnaissable par
ses titres débutant par « I » – aux grandes formes, on trouve ce même flux, cette même qualité plastique et sonore, cette même volonté
d’embrasser les techniques et le vocabulaire le plus expressif. Son écriture, très tôt émancipée de l’influence de ses premiers maîtres
(Iannis Xenakis et Franco Donatoni), ne renonce ainsi jamais à un certain lyrisme et au déploiement d’une énergie maîtrisée qui
conjugue rigueur de l’organisation formelle et liberté de l’invention. L’opposition entre des masses sonores brutes et des constructions
fluides, recourant à des systèmes harmoniques plus apaisés, est souvent caractéristique de son style. Les quatre quatuors à cordes,
écrits de 1982 à 1997 offrent certainement le plus bel aperçu des préoccupations et de l’évolution stylistiques du compositeur.
Autre champ d’affinité : les voix, solistes ou chorales. Les références volontiers littéraires, picturales, philosophiques, de Pascal
Dusapin y trouvent leur terrain d’épanouissement, témoignent du réel désir de ne pas enfermer sa démarche et de la garder en éveil
sur le monde. Ses deux oratorios (Niobé et La Melancholia), composés sur des montages de textes anciens, ses quatre opéras qui font
appel à des auteurs contemporains ou du xxe siècle (Olivier Cadiot, Heiner Müller, Gertrude Stein, Aldo Palazzeschi), comme les
récentes pièces pour chœur a cappella ou avec ensemble, illustrent le souci d’une recherche formelle associée à l’aboutissement de
l’expression. Le soin apporté au choix des effectifs et aux architectures souligne encore une fois cette aptitude à développer un langage
libre et foisonnant.
Musicien épris de liberté, ne renonçant ni aux acquis d’un certain classicisme ni aux avancées des avant-gardes, Pascal Dusapin
construit une œuvre véritable, indépendante, à l’abri des chapelles ou des écoles. Destinée tout autant au musicien qu’au profane, elle
s’inscrit dans son siècle avec une acuité certaine.
Antoine Gindt
Éditions Durand-Salabert-Eschig
Iannis Xenakis
Compositeur, architecte, ingénieur civil, Iannis Xenakis, d’origine grecque, est né en 1922 à Braïla (Roumanie). Résistant de la
Seconde Guerre mondiale, puis condamné à mort, il s’est réfugié en France en 1947 et a été naturalisé français en 1965. Xenakis est
mort en 2001.
Il a étudié à l’Institut Polytechnique d’Athènes avant d’entreprendre des études de composition musicale avec Hermann Scherchen,
puis avec Olivier Messiaen. De 1947 à 1960, il est collaborateur de Le Corbusier comme ingénieur et architecte.
Inventeur des concepts de masses musicales, de musique stochastique, de musique symbolique, il fut l’un des premiers à se servir
de l’ordinateur pour le calcul de la forme musicale. Pionnier également dans le domaine de l’électroacoustique, il apparaît aujourd’hui
comme l’une des figures les plus radicales de l’avant-garde, mais aussi l’un des rares créateurs à avoir conquis un large public.
Architecte du Pavillon Philips à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, il a conçu le Polytope – structure de câbles et de
projections lumineuses – pour le Pavillon français de l’Exposition de Montréal (1967) et le Polytope de Cluny, Paris (musique et
projection laser, 1972).
En 1965, il fonde le Centre de Mathématique et Automatique musicale (CEMAMu) de Paris, et a été chercheur au CNRS. Il a
enseigné à l’Université d’Indiana, à la City University de Londres et à la Sorbonne (Paris). Il est l’auteur de plus de cent cinquante
œuvres et de nombreuses publications.
Les musiciens pour ce concert
Le chef
Michael Wendeberg
Michael Wendeberg, chef d’orchestre et pianiste, est né en 1974 à Ebingen (Allemagne). Il commence le piano à cinq ans et
la direction d’orchestre à dix ans. Il a fait ses études de piano auprès de Markus Stange, Bernd Glemser et Benedetto Lupo, et ses
études de direction auprès de Toshiyuki Kamioka à Sarrebruck. Lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux de piano,
il s’est produit en tant que soliste avec de nombreux grands orchestres d’Allemagne. Il a beaucoup collaboré avec le violoniste français
Laurent Korcia, avec qui il a enregistré de nombreux CD. De 2000 à 2005, il a été pianiste soliste à l’Ensemble Intercontemporain,
où il a travaillé intensément avec Pierre Boulez.
Pendant ses études avec Toshiyuki Kamioka, il l’a assisté à l’Opéra de Wuppertal. En 2008-2010, il a travaillé avec Daniel
Baremboim à l’Opéra de Berlin, où il a assisté les chefs invités, Pierre Boulez et Sir Simon Rattle entre autres. En 2010-2011, il fut
le chef du Théâtre National de Mannheim.
Michael Wendeberg a travaillé en tant que chef avec la Staatskapelle Berlin, les Neue Vokalsolisten Stuttgart, le Kammerensemble
Neue Musik Berlin, la Musikfabrik de Cologne, l’Ensemble Contrechamps, le Chœur de chambre de la Staatsoper Berlin Apollini
et Musis, la Philharmonie de Ljubljana, l’Orchestre symphonique de Wuppertal et le Collegium Novum de Zurich, dont il est le
premier chef invité. Il a dirigé à la Biennale de Munich, à Wien Modern, au Festival musicadhoy à Madrid, au Festival de Bregenz,
à la Biennale de Venise et au Festival de Lucerne.
Naturellement, Michael Wendeberg dirige le répertoire classique de Bach à Schoenberg, mais il s’implique intensément dans la
musique contemporaine. Il aime à se confronter à la tradition et recherche ce qui fait la continuité dans l’écoute et l’interprétation de
la musique ancienne et de la musique contemporaine.
Dans ses propres productions d’opéra et de théâtre musical, Michael Wendeberg recherche, dès le début, une étroite collaboration
entre musique et mise en scène. On peut citer : The Man Who Mistook His Wife For A Hat, de Michael Nyman, àWuppertal en 2006, la
création de ArbeitNahrungWohnung d’Enno Poppe (mise en scène d’Anna Viebrock) à la Biennale de Munich en 2008, et Simplicius
Simplizissimus de Karl Amadeus Hartmann (Thomas Fiedler) à la Neue Opernschule Zürich en 2010.
Depuis 2011-2012, il est chef du Théâtre de Lucerne. Il est également Directeur musical de l’Ensemble Contrechamps.
Les interprètes
Nicolas Hodges, piano
En tant que concertiste, Nicolas Hodges a joué ou se produit actuellement avec des orchestres tels que le Boston Symphony, le Los
Angeles Philharmonic, le London Symphony Orchestra, le Berliner Philharmoniker, le Chamber Orchestra of Europe, le London
Philharmonic, le WDR Sinfonieorchester Köln, le City of Birmingham Symphony Orchestra ou avec des ensembles comme le
London Sinfonietta ou encore le Birmingham Contemporary Music Group. Au cours des saisons précédentes, Hodges a été associé
de manière plus étroite aux concertos d’Eliott Carter (en 2004), Beat Furrer et Thomas Adès, créant notamment, de ce compositeur
anglais, In Seven Days pour piano et orchestre en avril 2008 à Londres. Son répertoire inclut des œuvres contemporaines également,
avec en particulier des concertos écrits spécialement à son intention par Georges Aperghis, Pascal Dusapin et Hugues Dufourt.
Parmi les chefs d’orchestre reconnus avec qui Nicolas Hodges a collaboré, on peut citer Thomas Adès, Daniel Barenboim, James
Levine, Leonard Slatkin et Jukka-Pakka Saraste.
Nicolas Hodges se produit aussi en récital au Carnegie Hall et au Wigmore Hall, et ses participations à des festivals incluent entre
autres le Tanglewood Festival, les BBC Proms, le festival de Salzbourg et le Melbourne International Arts Festival.
L’Ensemble Contrechamps
Fondé en 1980, l’Ensemble Contrechamps a pour mission de jouer le répertoire des XXe et XXIe siècles et
de susciter de nouvelles oeuvres. Il anime une saison à Genève comprenant de nombreuses créations et
premières auditions. Son répertoire va de la musique de chambre aux oeuvres pour ensemble de trente
musiciens environ. L’Ensemble Contrechamps a commandé et créé de nombreuses oeuvres et enregistré
plus d’une vingtaine de disques. Il travaille de façon privilégiée avec les compositeurs pour la réalisation
de ses concerts: George Benjamin, William Blank, Unsuk Chin, Xavier Dayer, Hugues Dufourt, Ivan Fedele,
Beat Furrer, Stefano Gervasoni, Barry Guy, Jean-Luc Hervé, Heinz Holliger, Michael Jarrell, György Kurtág,
Martin Matalon, Tristan Murail, Isabel Mundry, Klaus Ospald, Brice Pauset, Mathias Pintscher, Rebecca
Saunders…
L’Ensemble Contrechamps joue sous la direction de chefs tels que Stefan Asbury, Peter Eötvös, Jurjen
Hempel, Jürg Henneberger, Peter Hirsch, Pascal Rophé, Michael Wendeberg par exemple, ainsi qu’avec de
nombreux solistes comme Pierre-Laurent Aimard, Teodoro Anzelotti, Luisa Castellani, Catherine Ciesinsky, Hedwig Fassbender, Rosemary Hardy, Robert Koller, Donatienne Michel-Dansac, Sylvia Nopper, Christoph Prégardien, Yeree Suh, Clémence Tilquin, Kai Wessel, Matthias Würsch … Depuis septembre 2011,
Michael Wendeberg est directeur musical de l’Ensemble.
L’Ensemble est régulièrement invité à l’étranger et participe à des festivals tels que Muziekgebouw aan’t
Ij, Musica à Strasbourg, Festival d’Automne à Paris, Voix nouvelles à Royaumont, Ars Musica de Bruxelles,
Rencontres Gulbenkian de Lisbonne, Festival d’Ankara, Journées SIMC à Francfort, Journées de musique
de chambre contemporaine à Witten, Festival de Salzbourg, Biennale de Venise, Wien-Modern, DeSingel
à Anvers, Festival d’Akiyoshidai à Yamaguchi (Japon), Barossa Music Festival à Adelaïde, Festival International de Musique de Besançon, Märzmusik Berlin, Tage für Neue Musik (Zurich), Lucerne Festival, Festival
Amadeus, etc.
Il collabore régulièrement avec le Centre de Musique Électroacoustique de la Haute École de Musique de
Genève, le Grand Théâtre de Genève et le Musée d’art et d’histoire de Genève. L’Ensemble Contrechamps
propose également de nombreuses activités pédagogiques à destination du public scolaire grâce à des
ateliers, des concerts pour les classes et des répétitions générales commentées, ainsi que des concerts
pour les enfants dans le cadre de son partenariat avec Am Stram Gram, le Théâtre.
Prochains concerts de l’Ensemble
Concert de musique de chambre
L’esprit slave
Dimanche 2 juin 2013
Grand Théâtre de Genève
11h
Concert dirigé
8. Hauser / Varèse
Mardi 28 mai 2013
Studio Ernest-Ansermet
18h15 présentation de la Saison 13-14 par Brice Pauset
20h concert
Ensemble Contrechamps
8 rue de la Coulouvrenière
CH - 1203 Genève
www.contrechamps.ch
Contact presse
[email protected]
+41 22 329 24 00
Avec le soutien de la Ville de Genève et de la République et canton de Genève
Saison en coproduction avec Am Stram Gram Le Théâtre, Archipel - Festival des musiques d’aujourd’hui,
La Bâtie - Festival de Genève, le Centre d’Informatique et d’électronique de la Haute École de Musique
de Genève, la Confédération des Écoles Genevoises de Musique, Danse, Théâtre et Rythmique JaquesDalcroze, le Grand Théâtre de Genève, la Haute École de Musique de Genève, l’HEMU (Haute École de
Musique de Lausanne), le Musée d’Art et d’histoire de Genève et la SMC - Lausanne