eglise reformee de france - Paroisse Protestante Montbéliard

Transcription

eglise reformee de france - Paroisse Protestante Montbéliard
Association pour le 400ème anniversaire
18 rue Viette
25200 Montbéliard
tél. 09 61 22 07 62
www.temple-saint-martin.org
Forum
Convictions particulières et fraternité républicaine
samedi 20 octobre 16h30 – 18h30
au théâtre municipal
Intervenants :
Jean Tartier,ancien Inspecteur ecclésiastique de l'Église évangélique luthérienne de France / Montbéliard,
ancien Président de la Fédération Protestante de France
Jacqueline Costa-Lascoux, CNRS, membre du Haut Conseil à l’Intégration, Vice-Présidente de la Ligue
de l’Enseignement, Présidente de la fédération nationale des Ecoles de Parents et des Educateurs (FNEPE),
membre de la Commission française pour l’UNESCO, reprend cette question de l’histoire et des enjeux
particuliers en France
Alfred Grosser, Professeur émérite des Universités à « Science Po », et « médiateur entre Français et
Allemands, entre croyants et incroyants », développe le rapport entre « valeurs européennes et identités »
Animation :
Jean-Luc Mouton, Directeur du journal « Réforme »
Partenaires :
Journal Réforme et Fondation Arc-en-Ciel
Argument
Convictions particulières et fraternité républicaine
Peut-on parler d’un particularisme du Pays de Montbéliard, principauté allemande jusqu’en 1793 ?
Le modèle républicain et laïque français, qui a fait ses preuves, est-il en évolution ?
L’Allemagne, notre partenaire européen, articule autrement fraternité républicaine et convictions
particulières (philosophiques et spirituelles !)
Comment cela fonctionne-t-il, est-ce en discussion ?
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Pour aller plus loin dans le débat
Les identités multiples nuisent-elle à une appartenance républicaine ?
Les convictions particulières sont-elles solubles dans la fraternité républicaine ?
Nous sommes une société pluri-culturelle où chacun est aussi porteur de plusieurs identités : comment cela
s’articule t-il avec un « vivre ensemble » qui présuppose des valeurs, principes, temps, éléments
communs ?
La reconnaissance de la diversité n’est-elle pas un ventre mou de juxtapositions sans rencontres ni
échange, ni débat, ni recherche de compromis pour un « vivre ensemble » ?
L’affirmation de la pluralité et des diversités n’est-elle qu’un vœu pieu laissant à l’écart les zones de
débats et de désaccords :
être en République, n’est-ce pas poser aussi des fondamentaux pour tous, reconnaître aussi une place aux
minorités sans pour autant renoncer à ces fondamentaux ?
Si « la vraie tolérance est d’accepter que l’autre représente une vérité qui me manque sans pour autant que
j’abdique mes convictions », qu’en est-il d’une « vraie » pratique des divergences ?
L’ouverture et la reconnaissance des multiples, cette tolérance généreuse, peut-elle fonctionner avec une
fraternité républicaine qui présuppose des choix, des hiérarchisations et une loi commune ?
Y a t-il un creuset commun non négociable ?
Le « vivre ensemble » suppose de se reconnaître des raisons nécessaires et suffisantes pour recevoir nos
différences dans la cité plus comme une richesse que comme une menace ?
Comment nos fraternités de pensées et de convictions peuvent-elles se reconnaître et s’enrichir de la
fraternité républicaine ?
Peut-on fonder une fraternité républicaine sans référence à ses valeurs identitaires ?

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