Steve Jobs - MyOfficialStory

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Steve Jobs - MyOfficialStory
Le dieu de la consommation :
Steve Jobs
Il a le pouvoir de dicter ses goûts à la foule et de révolutionner une industrie après l’autre. La
méthode de Steve Jobs semble parfois surnaturelle.
Le mystère tout puissant
Steve Jobs communique peu, mais lorsqu’il
présente un nouveau produit ou un certificat de
santé, c’est toute la planète qui l’écoute. Son
itinéraire lui a permis d’acquérir une connaissance
transversale : créateur d’Apple en 1976, il en est
évincé en 1985 et se consacre alors à Pixar - qui
produira « Toy Story » ou « Nemo » avant sa
revente à Disney- et NeXT, une société
d’informatique qui sera rachetée par Apple lors de
son retour en fanfare, en 1997. Son « génie »
peut se résumer en quelques mots : innovation,
design et communication. Il est un des rares à
imposer ses conditions à ses distributeurs et à ses
utilisateurs. Ses choix technologiques sont parfois
discutables mais la distribution ou le prix ne sont
pas négociables chez ce caractère bien trempé. Le
public en redemande et les employés se tiennent à
carreau.
La sacro-sainte « expérience »
Il faut avoir vu un « Apple store », et notamment
celui de New York pour mesurer l’étendue du
miracle. Tout a été réinventé. Au « Genius bar »,
les consommateurs rencontrent des spécialistes
24h sur 24. L’encaissement peut se faire un peu
n’importe où, les rayons fonctionnent par solution et
non par produit, etc… L’idée consiste à proposer
une véritable expérience d’achat, qui se prolonge
ensuite en expérience de possession. Les produits
Apple sont devenus des codes sociaux et leur
consommation, des actes fondateurs. Allelulia.
C’est sur ce principe vertigineux que l’I-pod a
révolutionné l’industrie de la musique, l’Iphone celui
de la téléphonie. C’est désormais l’Ipad qui
s’attaque au monde de la presse.
Amen
Élu CEO de la décennie par Fortune en 2009, Steve
Jobs a largement éclipsé Bill Gates dans la
catégorie des entrepreneurs adulés. Ses coups de
génie ne se comptent plus, notamment celui qui
consiste à faire développer des programmes par
les utilisateurs ou de pouvoir zoomer une photo en
écartant deux doigts. Sa santé fragile l’a écarté
quelques mois du devant de la scène. Son départ
est tellement redouté par la bourse que personne
n’ose l’envisager. Or il suffit d’observer son visage
ces derniers mois pour comprendre que la charge
de travail qu’il s’impose n’est pas compatible avec
le travail surhumain que le marché attend de lui. Le
monde d’Apple peut-il survrire sans son créateur ?
Qui vivra verra.
Analyse : Peut-on dicter à la foule ses envies ?
En manque Dans le cas de Steve Jobs, qui
s’appuie sur une forte innovation et un effet de
mode colossal, le manque soigneusement
orchestré constitue un puissant moteur, qu’il
s’agisse de produits dans les magasins ou de son
PDG dans les médias. Design Un peu de couleur
a suffit pour transformer un produit « commun » en
best seller. Steve Jobs a démontré que tout ne se
résume pas à la technologie et au prix.
L’expérience et marketing Sans doute inspiré par
la culture asiatique des « status symbols », Apple
met en avant une expérience lors de l’achat et de
l’utilisation de ses produits. Le marketing fait le
reste.