Dossier de presse / Scènes / Saison 2014#03

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Dossier de presse / Scènes / Saison 2014#03
Dossier de presse
Scènes
septembre - décembre 2014
Contact Communication/Presse : Aurélie Garzuel /[email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67
DANSE
Ioannis Mandafounis
Twisted Pair, 2013 / 60’
Mardi 23 et mercredi 24 septembre / 20h
Ioannis Mandafounis est un chorégraphe et danseur prolifique. Genevois né en 1981, formé au Conservatoire de
Paris, il a notamment fait partie de la Forsythe Company de 2005 à 2009. Il est cofondateur du projet Mamaza,
avec Fabrice Mazliah et May Zarhy. Sa pièce Twisted Pair rend compte d’une recherche sur la perception du
temps, en explorant le potentiel des forces qui le régisse. Le décalage permanent entre chorégraphie et narration fait émerger une composition stratifiée où coexistent présent et passé. Chaque impulsion provoque
une réaction en chaîne d’actions physiques qui se traduit par une constante réorganisation des personnages
durant de la pièce. Le spectateur lui-même se retrouve pris dans ce jeu où son regard définit les limites du
territoire de la performance.
Conception, chorégraphie et interprétation : Ioannis Mandafounis, Olivia Ortega, Katerina Skiada et Nikos Dragonas / lumière : David Kretonic / son : POL / administration : Mélanie Fréguin / Production : Cie Projet 11 / coproductions : Théâtre de l’Usine Genève, Prairie Pourcent culturel Migros / soutiens : Ville de Genève, République et Canton de Genève, Loterie romande, Fondation Nestlé pour l’Art, Société
suisse des auteurs, Fondation Ernst Göhner
« Si ses installations-performances valorisent un processus, sur scène Ioannis Mandafounis ne présente pas
ses expérimentations et recherches chorégraphiques en l’état, mais des projets pensés pour le regard du
public. Tel Twisted Pair, pièce de danse issue d’une collaboration qui réunit un danseur et une danseuse grecs,
Katerina Skiada et Nikos Dragonas, une danseuse genevoise Olivia Ortega et Ioannis Mandafounis. Les questions
qui ont nourri la recherche – être touché émotionnellement implique-t-il une action physique ? Nos sensations
peuvent-elles être perturbées par nos perceptions ?– trouvent sur le plateau une incarnation aussi intensément physique que joyeusement théâtrale. Les regards, les paroles muettes, le poids des corps, les bruits des
actions perçues en différé, construisent une histoire d’amitié, de sexe, de jalousie... à interpréter librement.»
Extrait de l’article de Myriam Kridi pour le journal Le Phare
Prix des places : 7 et 10 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
PERFORMANCE
Uriel Orlow
Unmade Film : The Proposal
Jeudi 25 septembre / 20h
En 2013, le Centre culturel suisse a présenté l’exposition personnelle d’Uriel Orlow, Unmade Film, un corpus
d’œuvres polymorphes qu’il a développé sur deux ans, quatre expositions et de multiples collaborations. En
2014 paraît un livre qui rassemble tous les chapitres du projet et de nombreuses contributions. Pour marquer
la sortie de cet ouvrage, Uriel Orlow propose une conférence/performance durant laquelle il retourne à l’origine de sa recherche, à savoir l’hôpital psychiatrique Kfar Sha’ul à Jérusalem. L’exposition posait la question de
la narration ou de l’impossibilité de faire un film traitant de l’histoire complexe de ce lieu. La performance qui
mêle lecture, vidéo, images et son relève à la fois du storytelling et de l’autobiographie.
A l’issue de la performance, lancement de l’édition complète du livre Unmade Film
Textes: Erik Bullot, Yoa’d Ghanadry, Avery Gordon, Esmail Nashif, Ilan Pappé, Hanan Toukan, Andrea Thal et Uriel
Orlow. Editions fink, Zurich
Entrée libre
Réservation : 01 42 71 44 50 ou [email protected]
PERFORMANCE
Anne Rochat
Nuit blanche
Samedi 4 octobre / dès 19h
Anne Rochat, née en 1982, vit dans la Vallée de Joux. Elle a été lauréate notamment de la bourse culturelle de
la Fondation Leenaards en 2010, de celle du canton de Vaud en 2011, ou du Prix Irène Reymond en 2013. Elle
effectue régulièrement des résidences, comme à Varanasi en Inde et à Rome en 2011-2012.
Anne Rochat met son corps au cœur de sa pratique artistique, que ce soit dans des performances en solo ou
avec d’autres artistes, notamment Gilles Furtwängler ou Yann Marussich. Elle en explore les limites physiques,
entre résistance et épuisement. Pour le contexte particulier de Nuit blanche, elle investit la vitrine de la librairie du CCS avec une performance inédite qui explore un état de conscience altérée sur une durée d’environ 8
heures.
Visible depuis la vitrine de la librairie.
«Depuis 2009, les performances d’Anne Rochat se multiplient et rencontrent un succès certain, de la Suisse
au Caire en passant par Londres ou Tours. Le point commun entre ses propositions: une tension entre sa personne et un objet ou un autre corps. On ne sait jamais qui est dominant et qui est dominé, explique l’artiste. Elle
précise son propos en racontant une perfo faite récemment à l’Eglise suisse de Londres: Je suis entrée dans
l’édifice en traînant une autre artiste avec mes dents pour l’emmener jusqu’à l’autel. Certaines personnes ont
réagi de manière très forte... C’est dans ce genre de lieux que je me sens le plus à l’aise et que mes performances prennent tout leur sens.»
Samuel Schellenberg, Le Courrier, 16 avril 2011
Musique
Olivia Pedroli
Mardi 7 octobre / 20h
Multi-instrumentiste aux doigts de feu et à la voix cristalline, Olivia Pedroli sort ses deux premiers albums
sous le nom de Lole en 2005 et 2007. En 2010, elle publie son premier opus sous son vrai nom et brouille les
frontières entre classique, folk et expérimental, évoluant ainsi vers des horizons résolument plus personnels.
Cette voie lui ouvre de nouvelles perspectives dans les milieux du cinéma, des arts plastiques, de la danse ou
du théâtre. En 2013 elle enregistre à Reykjavik A Thin Line, avec le producteur Valgeir Sigurðsson (Björk, CocoRosie, Camille, Feist, Bonnie Prince Billy). Cet album joue avec les frontières de nos propres dualités et explore
différentes formes d’émotions, de voix et d’arrangements. Il sort à la rentrée 2014 sur le label Cristal Records.
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
Musique
Hildegard lernt fliegen
Mercredi 15 octobre / 20h
Emmené par un chanteur survitaminé, improbable mélange entre James Brown et Bobby McFerrin, qu’il a d’ailleurs accompagné en tournée, cette joyeuse troupe d’helvètes transbahute, depuis quelques années déjà, son
cabaret cinématographique de tavernes chaleureuses en clubs débridés. En beatbox théâtral ou en scat bancal, Andreas Schaerer et sa bande jouent un vaudeville d’avant-garde avec une impressionnante maîtrise rythmique. Leur dernier album The Fundamental Rhythm of Unpolished Brains est un ovni musical sorti au printemps
2014 chez Enja / Harmonia Mundi.
«Hildegard lernt fliegen prend au cirque sa bouffonnerie et sa gravité, et à la pop sa légéreté éthérée. Cela donne
un produit à la croix blanche facilement exportable et des numéros de clowns où on attend la musique,mais...
Andreas Schaerer, ce mutant de la voix qui semble aimer autant Sinatra que Rahzel, la boîte à rythmes vivante
de The Roots, ce crooner nourri de hip-hop et de castrats, de numéro de passe-passe, compose avec virtuosité
des rengaines et parfois va plus loin.»
Extrait de l’article de Alexandre Caldara pour le journal Le Phare
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
THEATRE
Massimo Furlan & Claire de Ribaupierre
Un jour, création 2014 / 1h30
Jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 octobre
En partenariat avec le CCS / Hors les murs : Théâtre de la Cité internationale
Anthropologues, historiens, philosophes s’interrogent aujourd’hui sur les différents modes de conversation
que les vivants entretiennent avec les morts, renonçant à affirmer une séparation nette et définitive entre
les deux mondes. Les artistes et écrivains ont depuis longtemps mis en scène des formes fantômes qui permettent d’essayer de penser le vivant et le mort dans un même espace, et de relever le défi de « penser à partir
du mort ». C’est ce que tente de faire Un jour : rendre une perméabilité aux corps et aux apparitions, laisser
venir les images, les voix, les corps et les questionner, sous toutes leurs formes. Ne pas les enfermer dans des
mots, laisser apparaître des gestes et des mouvements qui disent la séparation, la souffrance, les larmes, le
désir de l’autre.
Avec : Anne Delahaye, Diane Decker, Pierre-Olivier Dittmar, Gianfranco Poddhige, Sun-Hye Hur, Stéphane Vecchione et Massimo Furlan
/ mise en scène : Massimo Furlan assisté de Laurent Gachoud / dramaturgie : Claire de Ribaupierre / scénographie : Massimo Furlan /
lumière : Antoine Friderici / musique : Stéphane Vecchione / technique son : Philippe de Rham / vidéo : Bastien Genoux / régisseur plateau : Hervé Jabveneau / costumes : Séverine Besson / maquillage : Julie Monot / Production : Numéro23Prod / coproductions : Théâtre
Vidy-Lausanne, Théâtre de la Ville de Luxembourg / soutiens : Ville de Lausanne, État de Vaud, Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner
Théâtre de la Cité Internationale / 17 bd Jourdan, 75014 Paris
Prix des places : 7 et 22 € / Réservation : billetterie en ligne (www.theatredelacite.comcom) ou 01 43 13 50 50
GRAND ENTRETIEN Massimo Furlan / Vincent Baudriller
Mardi 14 octobre / 20h / au Centre culturel suisse
Formé à l’École des Beaux-Arts de Lausanne (actuelle ECAL), Massimo Furlan explore la scénographie, puis la
performance, domaine dans lequel il se fait reconnaître en 2002 en rejouant, seul et sans ballon sur un vrai terrain de football, l’intégralité de la finale de la Coupe du monde de 1982. En 2003, il crée Numero23Prod, compagnie avec laquelle il produit aussi bien des performances en solo que des spectacles avec de nombreux acteurs.
Vincent Baudriller présente une première fois le travail de Massimo Furlan en 2010, au festival d’Avignon, avec
la pièce 1973. En 2014, Un jour fait partie de la première saison programmée dans le cadre de son nouveau
mandat au Théâtre de Vidy.
Entrée libre / réservation : 01 42 71 44 50 ou [email protected]
Musique
Erika Stucky
Spidergirl
Vendredi 17 octobre / 20h
Mélange joyeusement explosif, Erika Stucky croise jazz et yodel, folklore local et folk US, le tout servi avec une
virtuosité inouïe et une fantaisie absolue, cri primal et pitreries ludiques à l’appui. Héritière d’un esprit cabaret,
elle propose une relecture de standards, type Jimmy Hendrix ou Doris Day, qu’elle arrose d’un lot de créations
originales. Son nouveau spectacle est une variation du projet Black Widow, ici en trio avec Lucas Niggli, son
batteur attitré et Terry Edwards, multi-instrumentiste connu pour ses collaborations avec Tom Waits.
« Stucky rassemble. C’est étonnant. Depuis une vingtaine d’années, elle raconte des blagues en schwytzerdütsch
à des publics qui n’y comprennent rien mais s’écroulent de rire. Elle métamorphose le yodel en une chose
dangereuse et séduisante. Plus encore, elle parvient à faire croire que Randy Newman, Bob Dylan et Frank
Zappa constituent un groupuscule de troubadours alpins. Car oui, fondamentalement, la culture de Stucky est
américaine. (...)
Stucky est iconoclaste, tout en vénérant la moindre babiole dorée à la feuille. Elle est paradoxale, à l’image de
son origine, de son pays. Elle est comme toutes les sorcières. Elle retourne ses angoisses sur le monde qui
les lui rend bien. La magie de son spectacle avec Michael Blair (gifleur de radiateurs chez Tom Waits) et avec
Terry Edwards (multi-instrumentiste auprès de Nick Cave ou PJ Harvey), c’est une maîtrise absolue de l’art de
la chanson.»
Extrait de l’article de Arnaud Robert pour le journal Le Phare
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
CINE-CONCERT
Philippe Decrauzat et Alan Licht
Anisotropy
Jeudi 23 et vendredi 24 octobre / 20h
Philippe Decrauzat s’emploie, depuis les années 2000, à explorer le champ de l’abstraction et en particulier
de l’art optique et cinétique, principalement par la peinture et le film. Anisotropy est une suite de séquences
filmées qui prend pour sujet une sculpture mise en rotation sur un axe, transposition en aluminium d’un objet
scientifique produit dans le cadre de recherches sur le détournement des ondes. Elle évoque le zootrope, cet
appareil qui, une fois animé manuellement, produit l’illusion du mouvement fondé sur la persistance rétinienne.
Philippe Decrauzat convie le guitariste et compositeur américain Alan Licht à jouer en live pendant la projection
d’une version inédite d’Anisotropy.
En coproduction avec La Bâtie – Festival de Genève.
« Depuis plusieurs années, Philippe Decrauzat développe de manière concomitante à son travail pictural, une
filmographie dont les références iconographiques minent et enrichissent l’ensemble de son œuvre. L’invitation
faîte par ce dernier à Alan Licht, figure centrale de la scène noise et minimale, pour une collaboration autour
d’un de ces derniers films, Anisotropy, peut se voir et s’entendre comme la démonstration par l’amplification
des moteurs de son œuvre : l’évasion spatiale par l’altération des frontières, des seuils de perception et des
distorsions de l’histoire de l’art et de la culture visuelle de la période moderne. »
Extrait de l’article de Olivier Michelon pour le journal Le Phare
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
Musique
Fritz Hauser
Trommel mit Mann
Vendredi 31 octobre / 20h
Fritz Hauser est une figure clé de la percussion, et de son développement en dehors du rôle d’accompagnement. Il présente son solo de batterie dans le monde entier et collabore avec des architectes, chorégraphes,
cinéastes ou metteurs en scène dans le cadre de projets pluridisciplinaires. Malgré son minimalisme extrême
et sans compromis, sa performance Trommel mit Mann (Tambour avec homme) ouvre des espaces de fantaisie
inattendus et crée un monde en soi grâce à une démarche musicale exigeante et virtuose. Parfois souple et
tendre, parfois effrayant, le musicien joue sur son tambour tour à tour amant, enfant, partenaire jusqu’à devenir une extension de lui même.
Le concert est suivi de la projection du film Klangwerker (61’), un portrait de Fritz Hauser réalisé par Erich
Busslinger en 2011.
« Trommel mit Mann (Tambour avec homme) est une œuvre née avec le XXIe siècle. Sous la direction de Barbara
Frey et les lumières de Brigitte Dubach, Fritz Hauser y interroge le rapport du musicien et de son instrument,
mais aussi, et même au-delà, le rapport de l’homme et de l’outil (qu’importe sa nature) qui lui permet de manifester sa présence, en d’autres termes : de s’exprimer. C’est, une heure durant, l’histoire d’une rencontre
puis celle d’une union. Considérant sa caisse-claire, l’homme garde d’abord le silence : il l’écoute, la ressent.
L’instant crucial passé, ce sont alors les premiers gestes. Patient, l’homme va inspectant : sonde (aux doigts, à
la baguette ou au bâton de bois) la circonférence du tambour, explore ses mécanismes, parcourt peau et cadre,
et puis s’emporte pour sembler ne rien saisir des codes de l’objet. Afin de reprendre ses esprits, l’homme en
chasse d’autres, qui tournent dans l’air, à vifs coups de balais. Il peut alors engager un second corps à corps,
ce corps-à-corps qui accouchera d’une créature fabuleuse : nouveau Janus que forment désormais l’homme et
son tambour, dont la peau tremble sous les coups que lui-même se porte et qui change chacune de ses respirations en chant profond. C’est dire qu’il est des « rencontres » inévitables.»
Extrait de l’article de Guillaume Belhomme pour le journal Le Phare
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
PERFORMANCE
Julian Sartorius et Eric Hattan
Avec
Mardi 4 et mercredi 5 novembre / 20h
La rencontre entre le batteur Julian Sartorius et le plasticien Eric Hattan conclut une résidence de programmation proposée au percussionniste qui apprécie les collaborations. En 2014, le public du CCS à ainsi pu le découvrir en duo avec le pianiste Benoît Delbecq ou encore avec la danseuse Marthe Krummenacher. Cette fois-ci,
c’est l’artiste bâlois Eric Hattan qui imagine avec lui un projet intitulé Avec. Il s’agit d’une performance-concert
qui permet de découvrir une partie de la collection de chaises d’Eric Hattan, avec lesquelles l’artiste construit
des sculptures éphémères, destinées dans ce cas à être mises en son par le percussionniste. Ces deux expérimentateurs partagent le goût du jeu, de l’équilibre et du hasard, ingrédients d’une rencontre insolite, spatiale
et rythmique.
Production Centre culturel suisse, Paris
Le « beat » est l’élément déterminant dans la vie de Julian Sartorius (né en 1981, basé à Berne). Batteur depuis
l’âge de cinq ans, il a joué avec Sophie Hunger, Colin Vallon, Dimlite, Merz ou Rhys Chatham. Plus qu’un batteur
c’est un artiste qui appréhende la vie par le rythme, par la percussion, à l’image de son projet Beat Diary, un
coffret de 12 vinyles réunissant 365 tracks enregistrés pendant un an, sur tous supports et au gré de ses
déplacements.
Que ce soit dans la pratique de la sculpture, de la vidéo ou ses interventions dans l’espace public, Eric Hattan
(né en 1955 à Wettingen, basé à Bâle) s’attache à révéler, par des moyens discrets et souvent avec humour,
des détails de notre environnement. On pourrait presque dire que c’est simplement par des déplacements ou
par des détournements d’objets qu’il modifie de façon sensible notre perception du banal, de notre quotidien.
Prix des places : 12 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
THEATRE
Michel Voïta
Dire Combray, 2013, 65’
Mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 novembre / 20h
Pour qui aime lire et dire les textes, À la recherche du temps perdu de Marcel Proust représente un des défis de
la langue française. Pour entrer dans l’œuvre, Michel Voïta a sélectionné trois passages du premier chapitre,
Combray, souhaitant ainsi faire entendre la prose proustienne dans sa continuité, sa durée et sa longueur
réelles. Seul sur scène, sans aucun artifice, le travail de l’acteur met naturellement en évidence la construction, le sens du récit par le ton, le rythme ou la respiration. L’immersion complète de Michel Voïta dans la musicalité du texte lui permet de le restituer dans un jeu tout en émotions.
«Assis, seul en scène, il lit les mots célèbres, pose le livre et continue ; se lève une fois, reprend une fois le livre
en main. Soixante-cinq minutes plus tard, le public est stupéfait d’avoir entendu, dans ces pages familières,
des choses jamais décelées par la lecture. Aucun artifice pourtant, rien que le travail de l’acteur qui s’est laissé
pénétrer par le texte jusqu’à en mettre naturellement en évidence la construction, l’articulation : le sens.
Par le ton, le rythme, la respiration. Voïta n’a pas coupé une incise, une relative, une apparente digression.
Aucune déconstruction dans sa méthode, juste la lente approche de qui veut apprivoiser cette pensée en mouvement. Un jeu sur les émotions, une écoute confiante de l’intuition. « Attendre jusqu’à ce que le sens s’impose ; c’est un processus organique, et non volontaire, par couches successives. Certains enchaînements
m’ont échappé longtemps, pour finir par devenir logiques, limpides. Si je comprends Combray vraiment, alors
je le rends accessible même à des élèves »… pas forcément enthousiastes a priori.»
Extrait de l’article de Jacques Poget pour le journal Le Phare
Prix des places : 7 et 10 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
DANSE
Nicole Seiler
Small Explosion With Glass And Repeat Echo, 2012, 70 ‘
Mercredi 10 et jeudi 11 décembre / 20h
Le Son. La Musique. L’Image. Ces trois composantes clefs de tout spectacle, Nicole Seiler les dissèque, les
déconstruit dans une démarche de recherche conceptuelle de longue haleine, précise, minutieuse, chirurgicale. Après avoir coupé le son dans Playback, puis plongé les spectateurs dans le noir, obligés à voir la danse
avec leurs oreilles dans Amauros, Nicole Seiler se focalise sur l’essentiel chorégraphique : le mouvement et
son rapport au son. Les corps abstraits dialoguent cette fois avec une imagerie sonore concrète. Fidèle à sa
pratique d’impliquer le spectateur, elle propose un spectacle ludique, miroir sensible aux interprétations plurielles, résultat d’un travail de corps sur l’évocation et l’imaginaire social.
Spectacle audiodécrit pour le public aveugle et malvoyant
Chorégraphie: Nicole Seiler / interprétation : YoungSoon Cho Jaquet et Nicole Seiler / costumes : Claude Rueger / création
lumière : Stéphane Gattoni / régie lumière : Antoine Friderici / musique : Stéphane Vecchione / dramaturgie : Christophe
Jaquet / coproductions: Théâtre Arsenic Lausanne, Théâtre de l’Octogone Pully, Cie Nicole Seiler / soutiens : Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Loterie Romande, Société Suisse des Auteurs
Prix des places : 7 et 10 €
Réservation : billetterie en ligne (www.ccsparis.com) ou 01 42 71 44 50
rue de Turenne
Infos pratiques
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Réservations
M° Rambuteau (ligne 11)
ou Saint-Paul (ligne 1)
Bus n° 29
M
Saint-Paul
rue
d
Expositions, tables rondes,
conférences : entrée libre
Entrée au fond du passage
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Tarif plein spectacles : 12 €
Tarif réduit spectacles : 7 €
38 rue des Francs-Bourgeois,
75003 Paris
rue
Ra
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Tarifs
Accès
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Expositions du mardi
au dimanche : 13 h - 19 h
du
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Horaires
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Expositions / Salle de spectacle
EXPOSITIONS LIBRAIRIE
ÉVÉNEMENTS 32
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Musée
Picasso
Rambuteau
M
rue
du R
Centre
ena
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Pompidou
M
http://www.youtube.com/user/
CCSPvideo
Hôtel de Ville
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septembre
ARCHITECTURE
calendrier
septembre décembre
EXPOSITIONS
du 12 septembre
au 14 décembre
Miriam Cahn
Corporel
Les plus beaux livres
suisses 2013 (à la librairie)
mercredi 17 sept. / 20 h
agps
DANSE
mardi 23 et
mercredi 24 sept. / 20 h
Ioannis Mandafounis
ÉVÉNEMENT
jeudi 25 sept. / 20 h
Uriel Orlow
mardi 14 oct. / 20 h
Massimo Furlan
et Vincent Baudriller
MUSIQUE
mercredi 15 oct. / 20 h
Hildegard lernt fliegen
THÉÂTRE
du jeudi 16
au samedi 18 oct.
Massimo Furlan
& Claire de Ribaupierre
(Théâtre de la Cité internationale)
octobre
ARCHITECTURE
du 12 septembre
au 26 octobre
collectif_fact
Le bénéfice du doute
jeudi 2 oct. / 20 h
Buchner Bründler
du 31 octobre
au 14 décembre
Alexandra Navratil
Plunge / Soar
samedi 4 oct. / dès 19 h
Anne Rochat
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GRAND ENTRETIEN
NUIT BLANCHE
MUSIQUE
mardi 7 oct. / 20 h
Olivia Pedroli
MUSIQUE
vendredi 17 oct. / 20 h
Erika Stucky
ÉVÉNEMENT
jeudi 23 et
vendredi 24 oct. / 20 h
Philippe Decrauzat
et Alan Licht
MUSIQUE
vendredi 31 oct. / 20 h
Fritz Hauser
novembre
ÉVÉNEMENT
mardi 4
et mercredi 5 nov. / 20 h
Julian Sartorius
et Eric Hattan
THÉÂTRE
du mercredi 12
au samedi 15 nov. / 20 h
Michel Voïta
GRAPHISME
jeudi 20 nov. / 20 h
NORM
ARCHITECTURE
lundi 24 nov. / 19 h
Jürg Conzett
(Centre Pompidou)
décembre
DANSE
mercredi 10
et jeudi 11 déc. / 20 h
Nicole Seiler
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