RAPPORT D`ACTIVITES
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RAPPORT D`ACTIVITES
RESOPAD 43 1 SOMMAIRE Introduction ....................................................................... page 1 I) Résultat de l'activité ................................................... pages 3 à 6 Quelques chiffres............................................................ pages 3 à6 Raisons des non-intégration ............................................ page 6 Analyse........................................................................... page 6 II) Les objectifs du réseau............................................... pages 7 à 14 Objectifs opérationnels ................................................... pages 8 à 14 III) Les missions de chacun ........................................ pages 15 à 28 Activité du service ........................................................... page 15 Bilan coordination .......................................................... pages 15 à 16 Activité tandem médical ................................................. page 17 Missions administratives ................................................. page 18 Activité de l'assistante sociale .......................................... pages 19 à 24 Activité de la psychologue ............................................... pages 25 à 28 IV) Vie de l'association ................................................ page 29 Conclusion ....................................................................... page 30 2 INTRODUCTION L'année 2006 dans le réseau a été marquée par plusieurs évènements importants : 1° la disparition définitive de toutes les prestations dérogatoires pour les soignants, hormis les rémunérations des coordinations qui ont été elles aussi revues à la baisse : 80 € pour les médecins et 40€ pour les infirmières et les autres intervenants. 2° l'arrivée au sein de l'équipe de nouvelles personnes : l'embauche d'une nouvelle infirmière coordinatrice, Elisabeth Brouillat, après une période de 6 mois sans IDE. C'est une nouvelle personnalité qui entraîne des réajustements dans le travail, et une résultante positive pour les patients qui se sentent suivis de plus près. Ensuite, en septembre, il y a eu le départ d'Isabelle Largier, psychologue, à laquelle succède Cathy Convert. Cette dernière s'implique de plus en plus dans ce monde particulier des accompagnements en fin de vie. 3° La souplesse de la structure en réseau nous a permis aussi cette année de prendre en charge au domicile des situations avec des entourages peu solides, voire absents ou hors normes. Cela a abouti parfois à des impasses difficiles à résoudre, mais aussi, souvent, à de belles réussites dans des situations que l’on aurait jugé vouées à l'échec. 4° 2006 est aussi marquée par la participation du réseau à la réflexion et au montage du dossier d'HAD sur le bassin du Puy. Ceci s'est manifesté par la participation à toutes les réunions au cours de l'année avec le CHER , la clinique Bon Secours et les libéraux. Notre positionnement et notre souci principal ont été les suivants : garantir au sein de l'HAD une prise en charge des soins palliatifs qui respecte les dimensions de "patient global " au centre d'une "prise en charge pluridisciplinaire" qui inclut bien sûr les soignants du domicile et les bénévoles. 5° 2006 est aussi une année de développement de l'activité formation des personnels en maison de retraite. La formation représente un espace important d'échange de pratiques, c’est aussi un outil essentiel pour la progression de la culture palliative dans le tissu médico-social. 6°Parallèlement, les prises en charge par le réseau de résidents en maison de retraite, se sont aussi développées. 1 I. Résultats de l’activité Population concernée - Zone géographique couverte par le réseau RESOPAD 43 intervient sur tout le département de la Haute-Loire - Nombre de patients nouvellement inclus : entre le 01/01 et le 31/12 2006 : 76 intégrations + 12 en maison de retraite, soit au total: 88 patients. - File active : nouveaux patients inclus en 2006 + ceux inclus les années précédentes et toujours pris en charge - entre le 01/01 et le 31/12 2006 : 76 + 17 soit 93 patients en file active + 12 en maison de retraite - Population cible : nombre de patients que le réseau prévoyait de prendre en charge entre le 01/01 et le 31/12 2006 : 18 patients/jour soit une file active de 96 patients pour le domicile. 1. Tableau des demandes d’intégration : 2002 Demandes 2003 114 2004 2005 Total 2006 113 127 110 108 572 76 76 369 Intégrations 73 68 76 Patients/jour (moyenne) 12 15 15 14 15 - 45 5374 50 35 29 5348 5174 5319 201 25352 Refus Journées Patients 42 4137 Durée moyenne de prise en charge 57 jours 79 jours 70 jours 68 jours 70 jours - Considérons la durée médiane de prise en charge. En effet il y a une grande disparité dans les durées, certaines sont très courtes (2 jours) et d’autres au contraire sont très longues (241 jours). Sur les 70 patients présents dans le réseau et sortis en 2006, la médiane est donc de 31 jours. Pour information, certains patients souffrant de maladie neuro dégénérative sont suivis par le réseau depuis plus d’an an. Journées Patients 700 600 500 400 300 200 100 0 2002 2003 2004 2005 2 Ju in Ju ille t A Se o pt ût em br e O ct ob N ov re em b D éc re em br e M ai ril Av vr ie r M ar s Fé Ja nv ie r 2006 Sur l’année 2006, le réseau a enregistré 108 demandes et prononcé 76 intégrations. Les refus ont sensiblement diminué cette année, la file active moyenne est à 15 patients pris en charge par jour et la durée moyenne de prise en charge à 70 journées. La baisse des rémunérations des forfaits, et la suppression du forfait journalier pour les infirmières, ont suscité un flottement des intégrations en début d'année. A noter que depuis juin 2006 le nombre d'intégrations a connu une augmentation progressive. 2. Selon le secteur géographique Secteur Est (Yssingelais) 17 Secteur Ouest (Brivadois) 7 52 Secteur Bassin du Puy Total 76 Selon le secteur géographique 22% Secteur Est (Yssingelais) Secteur Ouest (Brivadois) 9% Secteur Bassin du Puy 69% Le réseau couvre toujours inégalement l’ensemble du territoire départemental : le bassin du Puy reste le plus actif avec environ 70% des intégrations. 3. Selon les caisses d’affiliation CPAM MSA UTIM SLI AUTRES TOTAL 48 11 4 1 12 76 Selon les caisses d'affiliation 16% 5% UTIM 1% CPAM 14% MSA SLI 64% 3 AUTRES 4. Selon les pathologies 3% 8% Cancer 89% neuro dégénérative autres 89 % des demandes concernent une pathologie cancéreuse. Les maladies neuro dégénératives représentent un quota d’activité constant, faible en proportion, mais demandant un fort investissement des équipes soignantes et du réseau, et une coordination complexe, associant de multiples intervenants. 5. Selon le sexe 2002 2003 2004 2005 2006 Hommes 38 36 50 43 38 Femmes 35 32 26 33 38 Total 73 68 76 76 76 6. Selon la situation au jour de la demande Maintien à domicile 35 Retour à domicile 41 Total 76 On remarque ici une augmentation des retours à domicile, ce qui est à rapprocher du § 9 7. Selon le lieu du décès A domicile 48 % A l'hôpital 52 % On remarque que depuis l'année 2005, la tendance de l'augmentation des décès à l'hôpital se confirme pour cette année 2006. 4 8. Selon l’âge 2002 2003 2004 2006 2005 10-19 ans 1 1 1 0 0 20-29 ans 0 1 0 0 0 30-39 ans 2 2 4 2 0 40-49 ans 4 3 6 7 6 50-59 ans 7 9 13 10 16 60-69 ans 14 9 17 18 14 70-79 ans 25 24 23 20 23 80-89 ans 15 13 9 13 13 + 90 ans 5 6 3 6 4 73 68 76 76 76 Total 9. Selon les demandeurs 2001 2002 43.75% 2003 47.8% 2004 38.5% 2005 28.7% Hôpitaux 27.5% 33.6% 37.7% 46.5% 45.4% 224 Famille 22.5% 12.4% 15.6% 21.8% 25.9% 119 Autres 6.25% 6.2% 8.2% 3% 4.6% 35 160 113 122 101 108 604 Professionnels libéraux Total en patients Total 2006 en patients 24% 226 Le tableau montre sur les quatre années, une baisse constante des demandes des libéraux, une prépondérance des demandes hospitalières, tandis que les demandes en provenance des familles augmentent régulièrement. 10. Professionnels adhérents à l'association Nombre total de professionnels adhérents au réseau _ -Maisons de retraite _ Professionnels de santé : Dont médecins Généralistes Dont pharmaciens Dont infirmières diplômées d'Etat Dont masseurs kinésithérapeutes + 19 adhérents non professionnels de santé 5 Association 183 17 167 41 45 66 15 11. Raisons de la non-intégration de certains patients 2002 Décédés avant intégration ou dégradation de l'état Critères de fin de vie non validés Pas assez d'entourage Demande de renseignements Professionnels ne désirant pas intégrer RESOPAD En Maison de retraite Caisses d’affiliation non encore signataires Autres (Patients préférant rester à l’hôpital, pas sur le 43) TOTAL 2003 2004 2005 2006 17 20 20 17 19 12 4 2 5 1 9 5 7 1 7 5 1 3 1 1 4 4 8 4 4 2 0 1 2 3 1 1 3 4 42 45 49 0 0 1 35 1 29 L’analyse globale de ces paramètres de l’activité suggère plusieurs hypothèses : Comme en 2005, on voit bien que le réseau est un outil utilisé de plus en plus par les structures hospitalières pour assurer et organiser les retours à domicile. RESOPAD 43 a alors le même rôle qu'une HAD. Il se confirme aussi que les libéraux font moins appel au réseau qu'au début. Cela est bien sûr à mettre en lien avec la baisse définitive des rémunérations. On note aussi que cette activité et ce mode de travail particulier autour d'un patient n'est donc que peu reconnue. Par ailleurs grâce au travail du réseau depuis 2002, on peut penser que la culture palliative a progressé dans le monde médical. Pour un certain nombre de situations, les équipes du domicile se débrouillent sans doute sans nous. On remarque par contre que les demandes issues des familles augmentent nettement, ceci est un signe positif de l’implantation du réseau dans la population et dans le paysage de santé. Le réseau répond à un besoin réel. Comme en 2005, on remarque que la proportion de décès à domicile est en baisse. Cela est aussi en lien avec l'orientation du réseau : accepter désormais des prises en charge, même dans des situations avec des entourages peu solides ou peu convaincus d'emblée à l'idée de réaliser un accompagnement jusqu'à la fin. La venue de l'HAD va surement bousculer ces paramètres. Cela pose des questions importantes qui sont à résoudre par nous même, parce que nous avons, seuls, l'expérience de la réalité de la coordination médicale à la charnière de l'hôpital et du domicile: Quelle implication du réseau dans le GCS et quelles seront les conséquences ? Quelle articulation pratique entre RESOPAD et l’ HAD pour les prises en charge palliatives ? Quelles exigences devons-nous, ou pouvons nous avoir sur le fonctionnement de l'HAD ? Et enfin quelles sont les conséquences sur la pérennité et l'utilité de l'existence des deux structures ? 6 II) Les Objectifs du réseau Objectifs généraux poursuivis par le réseau: - Permettre aux équipes traitantes de réaliser des prises en charges conformes à la démarche palliative dans le département de la Haute-Loire, à domicile ou en maison de retraite en s'appuyant sur les dispositifs existants - Revaloriser les professionnels en augmentant leur compétence grâce à la formation et à l'éducation pour la santé en soins palliatifs. - Situer le patient au cœur du système en coordonnant tous les acteurs. 7 Objectifs opérationnels: Objectifs opérationnels I) Prise en charge des patients à domicile: Actions mises en œuvre Echéancier des actions I A) Traitement des demandes d'intégration Visite au patient du Dans les 3 j suivant la médecin demande. coordinateur Validation des critères médicaux, sociaux et psychologiques auprès des services hospitaliers et libéraux I B) Suivi multidisciplinaire du patient Réunion de coordination réunissant tous les acteurs du domicile et la famille et prenant en compte le médical, -un volet social: Aide sociale (montage de dossiers financiers, recherche de personnel …) 1 réunion mensuelle Animée par les binômes Visite au domicile et participation aux réunions si besoin Démarches diverses Résultats atteints (selon Indicateurs de suivi retenus) 31 visites de pré-intégration par le médecin et /ou l’IDE 22 visites de pré-intégration de l'AS 108 demandes d'expertise 76 intégrations 29 refus. Raisons des non intégration les plus fréquentes (19 décès ou dégradation de l'état général avant intégration, 3 critères de fin de vie non validés, 1 entourage insuffisant, 4 refus de l'équipe traitante, 2 autres) 157 réunions de coordination 924 participants 158 comptes-rendus de réunion de coordination Répartition du nombre de participants : 293 binômes réseau 150 médecins traitants 222 Infirmières traitantes 120 Pharmaciens 43 Kinés 8 psychologue réseau 43 Familles 4 Stagiaires 8 Aides ménagères 1 Bénévole 15 Assistante sociale réseau 105 visites de suivi, 12 enquêtes sociales, 89 patients suivis par l'assistante sociale. De janvier à août 2006 : 55 visites (suivis, -un volet de Visite au domicile, à visites post mortem, réunion de coordination) Soutien l'hôpital et participation De septembre à décembre : psychologique aux réunions si besoin 53 entretiens (39 à domicile, 11 à l'hôpital, 3 à (patient, entourage, Resopad) équipe) Dont 10 entretiens avec la famille dont 2 post mortem Dont 16 entretiens avec le malade Et dont 27 entretiens malade et/ou famille. 8 entretiens téléphoniques 8 -un volet d'anticipation des situations: I C) Suivi rapproché Utilisation à la demande décidée en réunion de coordination Mise en place de 25 trousses d'urgence et de : 5 Protocoles Douleur 4 Protocole digestif 2 Protocoles Cutanée 2 Protocoles sédation Réunion d'équipe 1 fois par semaine des permanents du réseau pour une revue des patients et mesures d'ajustement si besoin. 52 réunions avec en moyenne 6 participants Contact régulier Après réunions auprès des familles d'équipe si besoin ou des équipes traitantes par les salariés du réseau pour les patients Réajuster les aides et aménager le plan de soins Pour le médecin coordinateur : 23 patients nécessitant une implication à domicile de médecin réseau. 56 visites domicile dont 7 mises en place de PCA et 3 mises en place de sédation. Pour l'infirmière coordinatrice : 66 visites en cours de prise en charge I D): aide financière aux patients I E) Suivi particulier lors du décès 9 Remboursement de produits hors LLP 1 fois par mois et plus si demandes de l'assistante sociale Aide exceptionnelle A la demande et sur commission Aide et soutien aux familles et aux équipes lors du décès du patient - sociale - médicale - psychologique Réunion post mortem Réunion post mortem si besoin et ou visite de 21 Visites de l'AS après Décès l'assistante sociale et 2 visites de la psychologue après Décès (de psychologue septembre à décembre) 43 Fiches d'évaluation de la phase ultime pour les décès à domicile 56 patients ont bénéficié de cette aide pour un montant total de 9249,30 € (ainsi que 1146.50€ concernant des demandes de 2005 mais réglées en 2006) Argent récolté grâce à des dons et autres ressources (tel concert….) reversé sous forme d'aide exceptionnelle (aides pour le quotidien), aux familles en grande difficulté financière, pour permettre de maintenir leur patient à domicile. 5 familles aidées pour un montant global de 1218.99€ II): Prise en charge Signature de de patients en convention Maison de Retraite: En 2006, poursuite des 17 maisons de retraite signataires actions initiées en 2005, 5245€ d'adhésion conventions renouvelées Visite au patient et Sur demande aux équipes, familles, médecins traitants. III Formation et entretien des connaissances: III A) avec les professionnels du réseau: Travail et réflexion sur un cas clinique, mise en place de protocoles pour les équipes du domicile, réflexion critique sur les prises en charge. 12 patients pris en charge 24 consultations avec les équipes des maisons de retraite A chaque visite, établissement d'une fiche de conseils de soins. Réunion de 5 réunions sur l'année 2006 professionnels de santé. 17 janvier 14 mars 4 avril 19 septembre 24 novembre ¤Supplément de Suite action 2005. Du formation du 27 mars 2006 au 01 médecin avril 2006. coordinateur, DIU de SP Formation de l'infirmière coordinatrice, DU SP Le 19 et 20 octobre 2006 Le 23 et 24 novembre 2006 Le 14 et 15 décembre 2006 Formation au logiciel ACCESS Le 18 et 22 décembre 2006 Médecin coordinateur et Secrétaire comptable Perfectionnement au logiciel EBP Paye Le 28 décembre 2006 Secrétaire comptable : 5 heures Participation aux Le 15-16-17 juin 2006 différents Congrès organisés autour des Soins Palliatifs Du 15 au 18 novembre 2006 10 12ème Congrès de Soins Palliatifs 2 salariés : infirmière coordinatrice et médecin coordinateur Congrès Douleur à Nantes 2 infirmières animant des modules formation RESOPAD en lien avec la douleur. III B) avec les professionnels libéraux du département : Organisation des soirées formation 2 soirées ont été organisées sur 2006. Thèmes : Traitement de la douleur à domicile en soins palliatifs Date : mercredi 28 Juin 2006 Lieux : IFSI Intervenant : Docteur Gilbert André de la consultation Douleur au CHER Nombre de participants 32 participants Médecins : 4 Ide : 16 Pharmaciens : 7 Kiné : 1 Aides soignants : 3 Autres : 1 La «nutrition artificielle» technique nutrition et hydratation Date : Mardi 12 décembre 2006 Lieux : IFSI Intervenant : Docteur Guy Béraud gastroentérologue, clinique Bon Secours Lieux : IFSI Nombre de participants : 43 participants Médecins : 5 IDE : 23 Pharmaciens : 7 Kiné : 1 Autres : 5 III C) Stagiaires DU Accueil des stagiaires pour les sensibiliser aux soins palliatifs III D) Formations auprès des Maisons de retraite et autres structures Présentation de Intervention de l’association l'assistante sociale à RESOPAD et l'AFPA information sur les soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie à domicile. . Le 26 janvier 2006 et le 23 septembre 2006, auprès d'Assistants de vie. Intervention gratuite III E)Formation auprès des structures En lien avec les Un planning est établi maisons de retraite chaque semestre pour et grâce au soutien chaque cycle financier de la Fondation de France un programme de formation en soins palliatifs a été mis en place en 2005 et se poursuit en 2006. Sur l’année 2006, 36 demi-journées de formation ont été dispensées. 11 Suivant demandes et 3 stagiaires disponibilité du service 2 DU 1 Elève infirmière Instaurer une culture des soins palliatifs au sein des établissements. Les établissements concernés ont été les suivants : Foyer Notre Dame - Beaulieu Mapad Villa Marie- Cayres Association Ste Monique- Coubon Maison de retraite de l’hôpital local à Craponne Saint Dominique à Craponne Maison de retraite Paradis- Espaly Foyer St Jean Laussonne Foyer les Chalmettes – le Puy Résidence Bel Horizon- Le Puy La Roseraie Rosières Foyer Bon Accueil – Solignac IV) Créer des liens avec d'autres structures IV A) Structures Rencontres avec impliquées dans JALMALV pour les SP une revue des patients de RESOPAD 43 accompagnés par des bénévoles Sur les deux années 78 stagiaires ont été inscrits pour participer à ce projet. Démarche en SP : 26 personnes (10 ide et 16 aides-soignants) Symptôme de fin de vie : 25 personnes (11 ide et 14 aides-soignants) Equipe pluridisciplinaire : 37 personnes (12 Le parcours de ide et 25 aides-soignants) formation (de 27 Accompagnement : 39 personnes (14 ide et 25 heures) était réparti en aides-soignants) différents modules. Ethique : 44 personnes (17 ide et 27 aidessoignants) Les Escarres : 41 personnes (20 ide et 21 aides-soignants) Nutrition et Hydratation : 41 (15 ide et 26 aides-soignants) La douleur et son évaluation : 39 personnes (19 ide et 20 aides-soignants) Le Deuil : 41 personnes (22 ide et 19 aidessoignants) . Montant encaissé : Fond assurances formation et maison de retraite : 8716€ Fondation de France : 3067.76€ Régulières et en fonctions des patients en commun Le 20 janvier Le 17 février Le 17 mars Le 24 novembre Réunions avec Dates : l'UMSP du CHER le 17/01 le 7/03 le 16/05 le 1/08 le 3/10 le6/12 12 4 rencontres sur 2006, 13 patients suivis en commun. 6 réunions sur l'année. Echange de pratiques Lien ville/hôpital Mise en place d’un suivi pour les patients communs : 5 sur l’année 2006 Réunions avec les Réunions du collège associations Soins infirmier Palliatifs - Loire /HauteLoire - Auvergne Présence de l’infirmière coordonnatrice 3 réunions sur l'année au CHU St Etienne 1 réunion par trimestre La psychologue du réseau a participé à 1 du collège psychologue rencontre Echanger sur les pratiques Rencontre de la SRAAP 1 réunion le 10 octobre pour tenter de relancer une dynamique régionale autour des soins palliatifs. Participation du médecin du réseau Participation à la coordination SLA organisée par le service de neurologie du CHU de ST Etienne, traitement des dossiers communs Dates Le5/01 Le 10/05 Le 6/07 Le 7/09 Le 16/11 Points avec les équipes sur les patients communs : 5 en 2006 Approfondissement des connaissances sur la SLA par l’étude de l’ensemble des dossiers de patients SLA du CHU Soutien et éclairage pertinent pour les patients suivis en commun. IV B) Maintenir des liens de collaboration confraternelle Ponctuellement, visite du médecin coordinateur ou de l’ide dans les services hospitaliers susceptibles d'avoir des patients en soins palliatifs et mise à disposition des plaquettes d’information sur le réseau Des interventions ponctuelles en fonction des besoins et des disponibilités Collaboration excellente avec les services d'oncologie du CH E. Roux, idem avec les structures stéphanoises, CHU, Institut Cancérologie Loire, USP du CHU, CH de Firminy et du Chambon Feugerolles. Peu de contacts avec les hôpitaux clermontois Contacts réguliers avec la Clinique Bon Secours, et les Hôpitaux locaux. Consultation douleur du CHER IV C) Maintenir des liens fonctionnels pour le service rendu au patient Mise en relation avec les intervenants du domicile (ADMR, Ste Elisabeth); Conseil Général, familles, caisses assurances maladie 13 30 Personnes suivies par les associations d'aides à domicile Nombre de dossiers APA suivis par l'assistante sociale : 37 V) Actions promotionnelles grand public. Mise en place de plaquettes destinées aux patients et aux équipes traitantes Automne 2006 Elaboration et édition de nouvelles plaquettes de présentation Plaquettes grand public : 1000 Plaquettes professionnels de santé : 1000 Mise en place d'affiches pour présenter RESOPAD (Objectifs, propositions…) Participation à la Date : 12 septembre journée "Douleur" 2006 Sous l’égide du Docteur Gilbert ANDRE de l’unité douleur du CHER En collaboration avec le ligue contre le cancer, l’UMSP et le Rotary Participants : Médecin coordinateur Infirmière coordinatrice Responsable administratif Psychologue Assistante Sociale Infirmière réseau Mise en place d’une exposition et participation à une table ronde afin de sensibiliser le grand public à la prise en charge de la douleur et faire connaître l’action du réseau. VI) Mise en place d'une autoévaluation Elaboration d’une fiche de synthèse de prise en charge Fiche renseignée à la 70 dossiers renseignés sur l’année 2006 fin de la prise en charge Eclairage des points faibles et points forts de la de chaque patient. prise en charge. VII) Mise en place d’une structure HAD sur le département Rencontres et réflexion avec les acteurs hospitaliers publics et privés et les libéraux sur l’opportunité et la faisabilité d’une telle structure sur le département Différentes réunions ou rencontres : 6/09 rencontre prestataire privé OMEGA SANTE 19/09 rencontre CHER Ensuite réunions de travail des différents partenaires le 23 et 25/10, le 6,22 et28/11, le 13 et18 /12 14 le 30 novembre dépôt d’un dossier commun dans le cadre d'un GCS de mise en place d'une structure HAD. Réflexion toujours en cours pour élaborer un partenariat pertinent des acteurs locaux (hôpitaux public et privé, structure associative : réseau de soins palliatifs et représentant des professionnels libéraux) III) Les Missions de chacun Activité du service 1. L’équipe des permanents L’Equipe est une entité importante dans le réseau, elle est le lien entre les binômes, les libéraux et les familles. La collaboration de chacun, la circulation des informations, le partage des compétences sont indispensables pour le réseau, dans l’éthique des soins palliatifs. Les changements dans l'équipe des permanents au cours de l'année 2006 : Le poste d'infirmière coordinatrice est resté administrativement vacant d’octobre 2005 à février 2006, date à laquelle Elisabeth Brouillat a été recrutée Cathy Convert, psychologue remplace depuis début septembre Isabelle Largier. Formation du personnel Formations suivies par le personnel : (détail dans tableau de synthèse des activités) - 12ème Congrès de soins palliatifs Formation informatique D.U. en soins palliatifs Congrès douleur Poursuite du DIU 2. A propos du bilan de la coordination en 2006, aspect qualitatif et réflexions. Les axes de travail de l'équipe de coordination en 2006 on été les suivants: 1) Resserrer les liens avec les patients, les structures hospitalières et les soignants du domicile. Les liens avec les soignants: Les coordinations autour du patient restent le vrai lieu de parole et de progression dans la pluridisciplinarité, encore plus quand les familles sont présentes ainsi que les personnes qui sont au quotidien des patients : auxiliaires de vie ou aides à domicile. Cette année 157 réunions de coordination ont eu lieu. Les liens avec les patients: L'équipe fait une mise au point de toutes les situations des patients au moins 1 fois par semaine, en réunion d'équipe. C'est le moment où l'on se partage les tâches: visites à domicile, contact avec les spécialistes, intervention de la psychologue, de l’assistante sociale etc.… Par ailleurs nous avons remis en place une astreinte médicale téléphonique 24h/ 24 très demandée et appréciée par les patients. Cette astreinte, assez délicate à positionner dans la tête des gens, entre "SAMU médico-social" et "inutile puisque vous ne venez pas", est souvent très réconfortante et efficace. Les liens avec les structures hospitalières: Nombreuses collaborations pratiques et travail en commun avec les structures de soins palliatifs hospitalières : principalement avec l'EMSP du CHER, mais aussi les services et équipes mobiles de St Etienne, de Firminy, de l'hôpital Georges Claudinon au Chambon Feugerolles, voire plus éloignées : Clermont ou Lyon. 2) Réfléchir sur notre action et améliorer la qualité de notre travail. Pour cela nous avons mis en place des formations du personnel et créé des outils d'auto évaluation qualitative. Cette tentative d’auto évaluation est bien sûr à améliorer. 15 La qualité du travail et l'autoévaluation qualitative: Le but est de maintenir notre action dans l'optique de favoriser la vie dans ces fins de vie douloureuses, de faire retrouver le sens de ces instants précieux et uniques pour le patient et son entourage, afin que se vive autre chose que l'attente de la mort. Ce rôle reste primordial dans notre action, la psychologue en est souvent dépositaire mais pas uniquement. Cet aspect a le malheur d'être difficilement quantifiable, il est aussi difficile à réaliser mais il ne doit pas être perdu de vue. C'est dans ce but que nous avons réalisé une fiche de fin de prise en charge où sont colligés les éléments qui ont été sources de difficultés à surmonter ou qui ont représenté une limite du réseau. Les tableaux cidessous sont une tentative de quantification, relativement "asséchante » par rapport à la réalité du vécu. Items ayant demandé une implication maximum du réseau sur l'année 2006 2% Démarches sociales 2% 3% 3% Douleur 7% Aide psychologique 28% Organisation matérielle Organisation de la sortie 11% Décision médicale et /ou éthique Implication entourage éloigné Sortie avec entourage réticent Info sédation 12% 17% Sedation 15% Manque de parole avec le patient et/ou son entourage difficultés de gestion de la douleur Les limites du réseau 8% 19% 12% 12% défaut de l'entourage et ou épuisement Interventions trop courtes Z 18% 14% 17% Défaut de permanence des soins Manque de parole avec les soignants difficultés sociales 16 Activité du tandem médical de coordination du réseau Depuis janvier 2005, le médecin coordinateur est aussi le directeur du réseau et dégage ainsi l'association de certaines contraintes. Concernant les missions de soins et de coordination depuis fin février Elisabeth Brouillat est venue renforcer l’équipe. Un petit rappel : toutes les demandes d’intégration sont étudiées par l’équipe médicale du réseau. Avant d’effectuer une intégration une étude précise de la situation est effectuée, les différents critères d’intégration sont alors vérifiés (critères médicaux, accord du patient et de son entourage, accord de l’équipe soignante du domicile) Si une décision d’intégration est posée, alors un binôme de coordination est désigné. Ce binôme de coordination composé d’un médecin et d’une IDE diplômés en soins palliatifs et salariés du réseau, organise alors la coordination entre les soignants du domicile. En 2006, le médecin coordinateur a assuré 56% des nouvelles prises en charge en tant que médecin binôme de coordination. Les trois autres médecins binômes (Jean-Paul Brustel, Jean-Louis Merlin et Jo Bessenay) ont assuré les 44%restants. L’infirmière coordonatrice, quant à elle, en a assuré 47 % en tant qu'infirmière binôme. Quant aux 4 autres infirmières réseau (Martine Bethery, Madeline Bonnet, Annette Martin, Cécile Vigouroux) elles ont assuré les 53% des nouvelles prises en charge restantes. L'infirmière coordinatrice : Répartition du temps infirmier demandes intégration et visites total heures coord 6% 12% 6% Visite à l'hopital 22% deplacement réunion équipe 12% 15% 12% 12% 3% travail administratif formation reçue formation donnée réunion extra Du 21 février 2006 au 31 aout 2006, Mme Brouillat était à 60% Equivalent temps plein à Resopad 43 et à partir du 01 septembre 2006 elle est passée à 75% ETP Le médecin coordinateur Pour l'année 2006, Mr Voron a effectué en moyenne un 88% ETP. Outre l'activité décrite au chapitre "Bilan de l'équipe de coordination 2006", le médecin assure différentes tâches en tant que directeur du réseau: Au niveau associatif : Une participation constante aux réunions de bureau, aux conseils d'administration, aux assemblées générales, où il rend compte de la vie du réseau, des orientations prises et de l'activité auprès des patients, ainsi que de la vie de l'équipe et de ses aléas. Au niveau local : Mise en place du projet HAD : participation à toutes les réunions de travail sur ce thème, et sur la création du GCS. Au niveau régional : Participe en tant que vice président aux travaux de la Société Régionale Auvergne d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (SRAAP). 17 Les missions administratives au sein du réseau Le service administratif représente 1.70 ETP sur l'année 2006. Depuis le mois d'avril 2006, le poste de secrétaire comptable est passé à 1.20 Equivalent temps plein. Cette année les missions administratives n’ont pas connu de modifications majeures. Les missions classiques du pôle administratif ont perduré au cours de cette année 2006, à savoir : Secrétariat de l’association (préparation des convocations, des courriers de l’association, participation aux diverses réunions et rédaction des comptes-rendus) 18 Participation régulière aux différentes réunions : bureaux, conseils d’administration, et assemblée générale Secrétariat du service (le standard téléphonique, envoi et réception du courrier, gestion des fournitures, du logiciel informatique, suivi administratif des patients et préparation des classeurs pour la coordination, participation aux réunions d’équipe, élaboration des plannings du personnel et des vacances et tous travaux complexes de secrétariat) Conception des outils de communication (plaquettes, affiches…) Comptabilité et tenue de la paye (élaboration des salaires, élaboration des déclarations (taxe sur salaire, ASSEDIC,…), état de la caisse, règlement des factures et enregistrement, rapprochement bancaire, enregistrement comptable, élaboration des budgets et préparation du bilan en lien avec le cabinet comptable et le commissaire aux comptes) Suivi des conventions et négociations avec les financeurs Suivi, organisation de la formation du personnel et gestion des demandes de remboursement (détail dans tableau) Organisation des soirées formation en lien avec l’infirmière et/ou le médecin (détail dans tableau) Organisation, logistique : élaboration des plannings, des conventions, des facturations, des évaluations, des supports de formations pour l’activité formation auprès des personnels des maisons de retraite (détail dans tableau) Recherche de financement et élaboration de projets pour développer et pérenniser l’activité formation du réseau qui connait depuis janvier 2005 un développement constant. Les missions sociales au sein du réseau La mission principale du service social de RESOPAD43 est de répondre au plus près aux besoins sociaux des patients. Les demandes sont variées, et leur résolution nécessite un partenariat important, chaque situation nécessite une étude personnalisée. La solution sera la plus proche possible de la demande, compte tenu des moyens proposés par la législation et les multiples partenaires. Nombre de patients pris en charge ces 3 dernières années evolution du nombre de prises en charge 100 90 80 89 73 75 2004 2005 70 60 50 40 30 20 10 0 2006 Le suivi des patients. Les visites Avant toute action, il est nécessaire de faire une étude de besoins minutieuse, pour que l'aide apportée corresponde bien à la demande. La visite à l'hôpital ou à domicile est le meilleur moyen pour cette évaluation. Visites après 14% non intégré 4% avant 14% pendant 68% La plupart des visites se passent pendant le suivi des patients et peuvent même se prolonger après le décès pour aider à la résolution de problèmes administratifs. 19 Les thèmes abordés thèmes d' activités étude des besoins 19% handicap 2% nuits 1% autre 3% aide à domicile 32% démarches après décès 4% législation 6% bénévoles 5% logement 3% matériel 14% aide financière 7% invalidité 4% On voit sur ce graphique, la prédominance de l'aide à domicile sur les autres activités, l'importance de l'étude des besoins et la nécessité de mise en place de matériel. On peut également observer la diversité des activités de l'action sociale. 20 Le partenariat partenaires assurance maladie 4% employeur 1% MDPH 2% mutuelle association 3% 2% collectivités locales 1% autre 2% JALMALV 3% famille 27% auxiliaire de vie 3% hôpital 7% assoc' aide à domicile 11% service APA 13% équipe traitante 8% AS 13% La résolution des difficultés sociales s'appuie sur de nombreux partenaires: famille, services sociaux, conseil général, équipe traitante, association d'aide à domicile, JALMALV et autres associations, organisme d'assurance maladie, mutuelle…etc. Ce travail coordonné permet une meilleure prise en charge des patients. 21 EXEMPLE D'UNE SITUATION SOCIALE Il s'agit de la situation d'une jeune femme atteinte d'une maladie neurodégénérative, elle est actuellement complètement paralysée, privée d'expression orale, elle vit avec son mari et leurs deux enfants de 8 et 10 ans. Les difficultés sociales sont multiples, elles concernent tous les thèmes de la vie : famille, handicap, budget, vacances, école, travail du conjoint, aides humaines. besoins détectés actions partenaires résultats matériel dialogue avec le couple et les partenaires pour un matériel bien mise en place d'une plate-forme monte-escalier adapté fournisseurs élévatrice et son financement aménagement de la maison, aide aux recherche des financeurs démarches pour permis de construire et plan incliné potentiels financeurs aide au financement constitution des dossiers de achat et financement d'un fauteuil roulant plate-forme demande de financement famille électrique services (SVA, MDPH, CPAM, fauteuil roulant électrique négociations appareil de communication coordination des partenaires agrandissement de la maison enfants CRFM, Hôp. nord, ergo, médecins) aménagement de la salle de bains DDE, mairie parents, communauté accompagnement à l'école recherche d'un service compétent d'agglomération suivi psychologique dialogue avec les parents protection dialogue avec les partenaires organisation d'une présence aux heures de foot rencontre avec le milieu scolaire loisirs scolarité conjoint temps de travail 22 mise en place du service pas de suivi à ce jour (opposition instituteur, psychologue du réseau parentale) couple, école, assistante sociale du décision commune d'un suivi renforcé secteur, auxiliaires de vie, par le réseau et l'équipe traitante en infirmière traitante, médecin, bonne coordination ADMR, famille, MDPH, conseil général augmentation du nombre d'heures parents, école constatation de la bonne marche mari, employeur, CPAM , aménagement du temps de travail médecine du travail mise en place d'un mi-temps thérapeutique et allègement du poste de travail soutien psychologique aide aux démarches discussion en équipe visites à domicile équipe réseau et médecin traitant organismes et couple suivi rapproché par le médecin traitant et mise en route d'un suivi psychologique mise en route des demandes vacances prise de contact avec auxiliaires de entreprise de travail à domicile sur mise en place d'une aide à domicile organisation du quotidien vie, demande de financement le lieu du séjour, MDPH, famille 7jours/7 et 7 h / jour et son financement aide à domicile financement emploi du temps soutien des employées financier aides humaines matériels logement revenus assurances vacances loisir 23 contact avec financeurs et partenaires étude du besoin familial et transmission au service d'aide à domicile écoute de leurs difficultés, les convier à la réunion de coordination, orientation sur une écoute psychologique, recherche de personnel supplémentaire financement adapté à l'évolution des services sociaux, MDPH, ADMR, besoins ADMR, auxiliaires de vie, famille ajustement au plus près des besoins réseau, psychologue de l'ADMR et du réseau, auxiliaires de vie suivi psychologique des auxiliaires de vie et renforcement de l'équipe par une embauche supplémentaire démarches diverses Mise en route de sorties famille, MDPH, conseil général, RESOPAD, CPAM, services sociaux, mutuelle, compagnie d'assurance, caisse de prévoyance, ………… Communauté d'agglomération et ADMR les financements trouvés ont permis une amélioration des conditions de vie pour une participation familiale raisonnable. Mise en place effective Autres activités Diverses réunions internes au réseau ou liens avec des partenaires externes contribuent à une bonne coordination et un travail de meilleure qualité. Liens internes au réseau Réunion d'équipe hebdomadaire Participation à des coordinations (15) Réunion avec les professionnels de santé (5) Liens avec des partenaires Rencontre avec JALMALV (4) Travail en partenariat avec l'ADMR (5) Entretien avec des auxiliaires de vie et constitution d'un répertoire mis à jour régulièrement. Rencontre avec une sophrologue Rendez-vous avec une entreprise de travail à domicile Lien par informatique avec les collègues qui travaillent en soins palliatifs Activités de formation Formation continue avec un groupe d'Assistants sociaux spécialisés (6) Participation à une soirée formation RESOPAD Formatrice en soins palliatifs pour le module équipe pluridisciplinaire Information sur le réseau auprès d'assistantes de vie en formation à l'AFPA et d'une étudiante de l'IFSI en vue de la rédaction de son mémoire sur le thème des soins palliatifs. Conclusion Le travail de l'assistante sociale est très varié ; au cours de l'année, il y a une alternance intéressante entre les activités relatives aux patients, intenses à certaines périodes, et les autres qui permettent un recul, une vision plus globale du réseau et du travail social, et un perfectionnement. Le service social est un élément indispensable à l'activité du réseau ; il participe pleinement à la mission du maintien à domicile des patients en fin de vie. 24 Activité de la psychologue (du 08/09/2006 au 31/12/2006). Présente sur le poste depuis le 08/09/2006. Poste à mi temps : présente un lundi sur deux, le mercredi et le vendredi Rôles du psychologue : - assurer, à la demande, un soutien psychologique auprès des malades et de leur entourage - assurer, à la demande, un soutien psychologique auprès des équipes traitantes - participer aux réunions de coordination et aux réunions d’équipes dans un but d’échange, de partage et de transmission d’informations ceci dans le souci d’un travail en équipe pluridisciplinaire Description de l’activité : - entretiens individuels auprès des malades et/ ou de leurs familles dans le cadre d’un travail de soutien et d’accompagnement psychologique. La demande peut émaner de la famille, du patient lui-même. Le soutien psychologique est généralement proposé par les membres de l’équipe lors des visites précédant l’intégration dans le réseau. Ce travail de soutien peut être proposé à l’entourage jusqu’à deux mois après le décès du patient. Ensuite, ceux-ci peuvent être orientés, par exemple, vers des groupes de paroles autour du deuil ou des suivis individuels proposés par l’association JALMALV. Travail de lien avec les autres membres de l’équipe par des transmissions orales et/ ou écrites des données importantes pour la prise en charge du patient. - participation aux réunions de coordination pour les patients bénéficiant d’une prise en charge psychologique : selon la disponibilité et la pertinence des données à transmettre (rédaction de comptes rendus à l’attention des participants à la réunion de coordination en cas d’indisponibilité - participation aux réunions de travail avec les équipes binômes Nombre de visites : 24 patients et familles ont bénéficié de soutien psychologique de septembre à décembre 2006. 20 patients et 20 familles ont été rencontrés. De septembre à décembre 2006, j’ai réalisé 53 entretiens dont : - 25 10 entretiens avec la famille (dont 2 entretiens post mortem) 16 entretiens avec le malade 27 entretiens avec le malade et/ puis sa famille Personnes reçues en entretien 19% 30% famille famille et/ puis patient patient 51% Les entretiens ont une durée moyenne de 45 minutes. Chaque situation et chaque prise en charge étant singulière, ce temps peut bien entendu varier selon le contexte, et essentiellement la fatigabilité du patient. J’ai effectué 50 visites, 8 entretiens téléphoniques et reçu 3 personnes pour un entretien dans les locaux de RESOPAD 43. Sur ces 50 visites, je me suis rendue 39 fois à domicile et 11 fois à l’hôpital. Lieu des entretiens 13% 5% resopad 43 18% domicile hôpital téléphone 64% Ainsi, on relève une fréquence moyenne d’un peu plus de 3 visites par semaine. Il est assez difficile de pouvoir relever un nombre moyen de rencontres pour une prise en charge. En effet, on note pour chaque patient un nombre moyen de 2,5 entretiens pour une prise en charge. Mais nous devons prendre ces résultats avec précaution et nous y intéresser plus en détail car sur 24 patients et/ ou familles rencontrés, 11 personnes n’ont bénéficié que d’un seul entretien et d’autres ont été pris en charge plus longuement (plus de 5 entretiens), certains étant toujours accompagnés au cours de l’année 2007. A l’issue des 61 entretiens effectués cette année, 28 comptes rendus ont été rédigés. Généralement, après chaque premier entretien, un compte rendu est rédigé : visant à éclairer l’équipe sur les difficultés psychologiques auxquelles sont confrontés le patient et sa famille. Il s’agit d’une évaluation de la situation avec proposition de prise en charge. Ensuite, lors de l’avancée de la prise en charge, j’avise régulièrement, mais non systématiquement, l’équipe du déroulement du travail entrepris. Ces comptes rendus sont également utiles lors des réunions de coordination où je ne peux me rendre pour permettre un éclairage psychologique de la situation. 26 Réunions de coordination Dans la mesure du possible, j’ai essayé de participer aux réunions de coordination des patients qui bénéficient d’un soutien psychologique. Lorsque l’emploi du temps ne l’a pas permis, un contact avec les binômes pour les informer du déroulement de l’accompagnement a été effectué ou un compte rendu écrit a été transmis. J’ai ainsi participé à 8 réunions de coordination. Réunions d’équipe Une fois par semaine, l’équipe de RESOPAD au complet se réunit pour une réunion d’équipe. Même si des informations sont régulièrement transmises de manière informelle, ces réunions constituent un temps où nous pouvons réfléchir et construire ensemble un projet de prise en charge cohérente pour chaque patient. Chacun fait part aux autres de sa vision de l’accompagnement effectué, des besoins, des problématiques rencontrées, et ce travail pluridisciplinaire permet d’enrichir la prise en charge en ayant une vision globale du patient et de sa situation. De plus, ces réunions sont souvent l’occasion de demandes ou de mise en exergue d’indications de soutien psychologique pour un patient (suite à des réunions de coordinations où je n’ai pas pu être présente par exemple). Réunion avec l’unité mobile de soins palliatifs Tous les deux mois, l’équipe de RESOPAD et celle de l’UMSP se réunissent pour échanger autour des situations des patients communs aux deux équipes. C’est un travail nécessaire de collaboration pour permettre une meilleure prise en charge lors de l’organisation des sorties d’hôpital mais également au cours d’éventuelles ré hospitalisations. J’ai participé à une de ces réunions en 2006 mais je travaille en partenariat avec la psychologue de l’UMSP avec qui j’ai des fréquents contacts. En effet, le relais est systématiquement passé lorsque des patients passent d’une structure à l’autre. Ce travail, assez informel, est très important pour pouvoir proposer aux patients un suivi et une prise en charge psychologique. Réunion avec les bénévoles d’accompagnement de JALMALV Tous les deux mois, une réunion est organisée entre les membres de RESOPAD 43 et les bénévoles d’accompagnement de JALMALV. Ces réunions sont des moments d’échanges, de réflexion sur la complémentarité des interventions et des pratiques. Elles visent aussi à ce que les bénévoles puissent nous faire part de leurs ressentis ; nous transmettre des informations importantes pour permettre d’améliorer la prise en charge au domicile par l’équipe de RESOPAD. Pour cette dernière, cela peut également être l’occasion de demander, pour de nouveaux patients, un accompagnement par les bénévoles. Réunions de supervision Des réunions de supervision sont prévues dans l’exercice de l’activité de psychologue. En 2006, j’ai participé à une réunion de supervision organisée à l’Hôpital des Charpennes à Lyon. Il s’agit d’un groupe de travail et de réflexion qui se réunit 2h tous les deux mois : y participent presque exclusivement des psychologues exerçant en soins palliatifs. Collège des psychologues Depuis cette année, les psychologues de la région Auvergne exerçant en soins palliatifs se réunissent en collège. J’ai participé à une de ces réunions qui a lieu une fois par trimestre. 27 Formation Ayant débuté à RESOPAD en septembre 2006, je n’ai pas assuré de formation cette année. En effet, j’ai exprimé le besoin de prendre mes repères dans cette structure, de m’inscrire dans une équipe, pouvoir commencer à acquérir une expérience et me former moi-même au travail en soins palliatifs avant d’animer des formations. Il a ainsi été convenu que je ne débute les formations qu’à partir de 2007. En ce qui concerne le dernier semestre 2006, une seule formation a eu lieu, animée par une psychologue extérieure au réseau. J’ai pu participer avec elle à cette formation, ce qui a été formateur pour moi. Nous avons ainsi pu échanger autour de l’expérience de formation que ce soit en termes de formation théorique ou d’approche pédagogique. Cette première approche par l’observation participante m’a permis d’aborder plus sereinement les formations à venir. Conclusion Présente à RESOPAD seulement depuis septembre 2006, il m’a fallu au cours de ces quatre premiers mois, trouver ma place, que ce soit auprès des patients, des équipes traitantes mais également au sein de l’équipe de RESOPAD. Il m’a aussi bien fallu me familiariser au travail en équipe pluridisciplinaire, au fonctionnement de RESOPAD mais aussi à la spécificité du travail du psychologue en soins palliatifs et également au domicile. Après une nécessaire période d’adaptation et avec le soutien et la complicité des membres de l’équipe de RESOPAD, mon intégration a pu progressivement s’effectuer. Au cours des accompagnements difficiles, le travail en équipe pluridisciplinaire mais également les réunions de supervision m’ont permis de trouver un étayage de qualité et d’ainsi évoluer dans mes questionnements théoriques et méthodologiques. 28 IV) Vie de l'association L’association compte 186 adhérents individuels et 17 maisons de retraite : Elle donne à l’équipe les grandes orientations et guide son travail. Elle débat et tranche lors des décisions importantes Elle participe aux recrutements du personnel Le conseil d’administration est composé de 43 membres : 26 membres représentants de différents organismes et 17 membres individuels élus par l’AG pour 3 ans et renouvelables par tiers. Ce conseil s’est réuni 2 fois en 2006. Le bureau est composé de 12 membres : Michel Portal est président Arlette Prades est vice présidente Jacques Labrosse est trésorier Marie jo Barralon est trésorière adjointe Dominique Gential est secrétaire En cours d’année deux membres ont démissionné pour des raisons personnelles : Fernand Rodriguez et Roger Bertrand. Le bureau s’est réuni 5 fois au cours de cette année. Une commission recrutement s’est réunit 3 fois pour la sélection des candidatures et les entretiens d’embauche pour le poste de l’infirmière coordinatrice et celui de la psychologue. 29 CONCLUSION Le réseau reste un outil réellement reconnu par les patients comme une structure d'aide véritable. Il est désormais bien identifié sur tout le département. Les divers partenariats sont maintenant bien établis et fonctionnent de manière satisfaisante. Toutefois, tout au long de son histoire, le réseau a été en permanence, ralenti dans son fonctionnement par de nombreux réajustements ou exigences nouvelles : le dossier de pérennisation, les diverses modifications d'actes dérogatoires et leurs explications parfois difficiles auprès des professionnels, les nouveaux impératifs administratifs et comptables à rendre aux différentes tutelles, et enfin une nouvelle évaluation à laquelle nous devons faire face pour fin avril 2007. Elle portera sur les trois dernières années et les critères nous ont été transmis en février 2007. Aussi, nous avons parfois le sentiment que l’administratif prend le pas sur le médical et la formation, et pourtant il faut rester très vigilant sur ce qui fait l'essence même des soins palliatifs à domicile. En effet le patient doit être au centre de nos préoccupations, en restant le malade sujet. Nous devons l'aider si possible à réhabiliter ou réinvestir ce qui fait sens pour lui, à ce moment unique et si difficile de sa vie. Nous devons être les garants de cette orientation fondamentale pour les patients en soins palliatifs, qui seraient pris en charge dans le cadre d'une future HAD. C'est notre devoir d'y veiller. 30