Mars - Avril 2005
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Mars - Avril 2005
n° 75 ANGLETmagazine MARS - AVRIL 2005 DANS LA VILLE : Place Lamothe La métamorphose a commencé ANGLET EN FÊTE ! ACCUEILS JEUNESSE : Anglet a sa charte de qualité EXPRESSIONS : Le concert “3R” PORTRAIT : Gilles Bordonado INITIATIVES : Success story www.anglet.fr LE BUDGET 2005 > p. 6 CHANT CHORAL EN CLASSE > p. 10 DOSSIER : EAU POTABLE > p. 13 CÔTÉ COUR… CÔTÉ JARDIN> p. 21 I SOMMAIRE Édito Dans la ville SOMMAIRE I 2 4 Place Lamothe : la métamorphose a commencé. Quand le buget prend forme. Anglet a sa “charte de qualité”. De petits chanteurs à Galois... Dossier 13 Eau potable : présever la ressource. Rencontre 18 L’acupuncture de l’espace. Expressions 19 Les fêtes 2005. “Coursayres” de toute leur âme. Autopsie d’un conte. Les Guinch’ Pepettes. Concert “3R”. Côté cour… côté jardin. Tremplin rock. L’Estudiantina en concert. “À Cœur Joie”. Chœur du Conservatioire de Bayonne. Cimaises libres. “On va où le monde ?”. Les aquarellistes basques. Costumes du Pays Basque. Iñaki Olazabal. Conférences. Sagarno gaua (soirée cidrerie). Sant-Pançart gascon. Carnaval des enfants. Traditionnelle ‘cracade” et feu d’artifice. Omelette pascale. Spectacles et lectures pour jeune public. Repères 25 Nom de nom ! Portrait 26 Gilles Bordonado. Initiatives 28 Directeur de la publication : Robert Villenave Direction de la communication : L. Béobide Rédaction : L. Béobide. Ont participé à ce numéro : V. Biard, B. Alter. Directeur artistique : Ph. Villard / VÉGA Photos : Tohier, Hélin, Biard, SMUN, D.R. Publicité : Supports Promotion, Anglet Photogravure : Isokea Impression : Frontère Droits de l’homme. Marchathon, IIe édition. Plongée sous-marine. Gymnastique. Prévention des jeunes. Bien consommer. Rectificatif. Inscriptions scolaires. Dépôt légal : à parution. Expression des groupes politiques d’opposition. Success Story. D’Anglet au Sénégal. Bon à savoir Carnet 31 32 État civil. Encart municipal 1 ANGLET MAGAZINE N° 75 I ACTION PUBLIQUE I Entretien avec Robert Villenave Des finances solides pour engager l’avenir ! Photo : Patrick Tohier projet pour Anglet, dans le strict respect des règles de l’équilibre budgétaire. Ainsi, en 2005, le volume des investissements avoisine les 13 millions d’euros, soit deux fois plus que l’an passé. L’année budgétaire 2005 est en cours. Vous dites : “objectif atteint”, pourquoi ? Robert Villenave : Grâce à une gestion rigoureuse et volontariste, nous avons inversé depuis trois ans une tendance à la hausse de nos charges qui progressaient plus vite que nos recettes et risquaient de priver, à terme, la Ville de toute capacité d’investir pour l’avenir. Notre action s’est exercée dans trois directions : Maîtriser impérativement l’augmentation des dépenses dans tous les domaines, tout en veillant cependant au maintien de la qualité du service public ; Ajuster notre niveau d’investissement tout en réduisant l’endettement de la Ville jusqu’à pouvoir dégager des marges de manœuvre en matière d’autofinancement, ce qui est le cas aujourd’hui ; Assurer des recettes fiscales, en nous mettant au niveau des deux villes voisines, tout en restant dans une moyenne acceptable, bien au-dessous de la moyenne nationale des villes de même importance. Ce redressement, maintenant opéré, nous permet d’assurer à l’avenir des ressources suffisantes pour assurer la bonne réalisation du 2 ANGLET MAGAZINE N° 75 Des finances en bonne forme, une capacité d’investir retrouvée : quels en seront les retours pour les Angloys ? Robert Villenave : À plusieurs niveaux : nous nous sommes engagés à renforcer les aides accordées aux associations. Nous avons concentré nos efforts sur les équipements d’accueil de la petite enfance dont les crédits ont progressé de 50 %. Le volume global de ces aides est porté à 2,45 millions d’euros soit 12 % de plus que l’an dernier. Les crédits du sport et de la culture gagnent respectivement 12 et 8 %. Deuxièmement, en investissant dans des opérations d’amélioration de nos équipements publics pour un meilleur service rendu aux Angloys : l’extension et la mise aux normes de la piscine El Hogar, celle de la crèche de la CroixRouge à Blancpignon, l’aménagement du réfectoire de l’école Jean-Jaurès, l’agrandissement de la Maison pour tous, pour satisfaire les besoins des associations. La remise à flot de notre patrimoine fait aussi partie des priorités. Pour la première fois, une étude sur notre patrimoine est en cours. 2005 verra aussi la rénovation de la salle des fêtes de la mairie ou de celle de la Chambre d’Amour, lieux de mémoire forts pour les Angloys. Enfin, se poursuivent l’amélioration des quartiers et de la sécurité en ville, rue de Hausquette, carrefour du Bois-Belin, boulevard des Plages, et place Lamothe. Les travaux de la place Lamothe sont en cours et posent quelques contraintes aux riverains et usagers. C’est un peu le prix à payer de la transformation. Qu’avez-vous à dire ? Robert Villenave : Cet aménagement sera un acte majeur et exemplaire pour l’amélioration et l’embellissement de notre cadre de vie. Aujourd’hui, le traitement de notre espace public s’impose pour que chaque utilisateur (piéton, handicapé, cycliste, écolier, usager des transports en commun ou auto- mobiliste) trouve sa place dans un environnement à échelle humaine. Grâce à cet aménagement, la place Lamothe deviendra un lieu très qualitatif et sécurisé. Un lieu d’échange, de dynamisation du commerce de proximité, un espace pour flâner, fréquenter les commerces et aussi un lieu de convivialité durant les périodes de congés scolaires, autour du fronton réhabilité. Cet aménagement est aussi nécessaire pour que les rues Albert-le-Barillier et de Hausquette retrouvent une circulation plus apaisée, et redeviennent ainsi un axe de sécurité pour tous. Je suis sûr que d’ici quelques mois, lorsque sera passée la gêne hélas inévitable des travaux, les Angloys, et surtout les riverains, seront fiers de cet espace réhabilité au cœur de notre ville. Alors, je demande juste un peu de patience… On a tous à y gagner ! Vous avez signé une charte de qualité pour les centres de loisirs dont la ville est gestionnaire. Dans quel objectif ? Robert Villenave : J’ai souhaité, dès mon arrivée, que l’on développe une action volontariste à l’égard de la jeunesse pour dynamiser et améliorer l’offre d’animation et d’accueil existant. Nous avons créé en 2002 la Direction de la jeunesse et de l’action éducative pour centraliser, planifier et gérer les actions d’animation envers les jeunes et les scolaires. Le rattachement à ce service de différents pôles, liés à l’enfance et à la jeunesse, a facilité la cohérence des actions municipales, et a permis de mettre en place de nombreuses animations adaptées aux besoins des familles et des jeunes. Nous avons également signé, en février 2003, la Convention éducation temps libre pour définir notre projet éducatif avec l’appui de nombreux partenaires, comme la Jeunesse et les Sports. Enfin, nous avons centralisé les démarches pour les parents concernant toutes les prestations liées à la jeunesse. La nouvelle charte de qualité dans nos structures va permettre d’améliorer l’accueil, de bâtir des projets pédagogiques cohérents, de fédérer nos équipes d’animateurs autour d’un objectif valorisant et motivant, pour mieux préparer nos jeunes à être les citoyens de demain. Je suis fier effectivement du travail accompli dans nos structures, souvent reconnues comme modèles et visitées par de nombreuses communes qui souhaitent s’en inspirer. À propos de citoyenneté, vous avez récemment présidé au lancement d’une nouvelle commission extramunicipale de la jeunesse. Quel regard portez-vous sur cette initiative ? Robert Villenave : Cette idée a pris forme pour la première fois en 2003, elle repose sur le volontariat des jeunes (dont on sait qu’ils ne sont pas naturellement préoccupés par les affaires publiques). Mais, en leur donnant la parole, en leur permettant d’être acteurs de leur ville, de se frotter aux réalités, de saisir les élus sur des questions qu’ils jugent importantes, on peut leur donner envie de s’impliquer. C’est aussi une façon, pour nous, élus, de mieux comprendre leurs attentes et leurs besoins, et d’initier ensemble des projets qui leur tiennent à cœur. Lors de la première session, certaines initiatives sont nées de leur réflexion. Je pense aux Ateliers J des activités d’initiation, scientifique, sportive ou culturelle pour les pré-adolescents ; les tremplins rock, durant les fêtes d’Anglet, sont nés de leur volonté. Bien sûr, il faut perfectionner le système, et nous, élus, devons veiller à adopter une attitude d’écoute attentive à leur égard. Nous leur donnons également la possibilité d’utiliser les technologies puisqu’un site Web, dont ils auront la responsabilité, leur permettra de faire vivre la commission et de véhiculer l’information, d’acquérir des méthodes rédactionnelles et une rigueur dans la présentation. Nous essaierons également d’impliquer les plus âgés, ce qui est moins facile quand on est avant tout préoccupé par son avenir et son insertion professionnelle. Mais je lance ici un appel aux 17-21 ans pour qu’ils nous rejoignent dans cette démarche. Sous la houlette de la première adjointe Maylis de Menditte, le service de la Jeunesse et un animateur dédié à cette mission sont à leur écoute. 3 ANGLET MAGAZINE N° 75 I DANS LA VILLE I PROJET D’AMÉNAGEMENT DE LA BARRE I Le vaste chantier de transformation de la place Lamothe en espace piétonnier est en cours. Il se déroulera en quatre phases, tout au long du premier semestre 2005. Place Lamothe Illustration : Arpage La métamorphose a commencé 4 ANGLET MAGAZINE N° 75 Le chiffre Pour donner à la place un aspect paysager et vert : e nouveau visage de la place Lamothe prendra forme au fil des mois. En attendant, riverains, usagers et commerçants de la place s’adaptent, bon an mal an, à quelques contraintes incontournables depuis la fin du mois de janvier, date à laquelle les premiers tractopelles sont entrés en action. Le chantier se déroule en quatre phases (lire encadré) et la livraison finale est prévue à l’horizon du mois de septembre. Cela vaut la peine d’attendre, puisque, à l’issue de cette métamorphose, la place Lamothe ouvrira sur un espace piétonnier, libre de toute occupation automobile sur une surface de 1 200 m2. Les usagers emprunteront de larges trottoirs, pourront flâner et s’attarder en terrasses, ou sur les bancs du petit square arboré, devant une fontaine (un espace dégagé grâce à la déviation de la rue le-Barillier vers l’avenue EugèneBernain). L’automobile s’y fera moins menaçante grâce à un terre-plein central qui réduit la largeur des voies à 3,50 m, et qui facilitera le tourne à gauche au carrefour. La vitesse des voitures y sera ralentie puisque la place passera en zone 30. L 125 arbres et 1130 arbustes seront plantés. Seule inconnue à ce jour, le sort du vieux cèdre bleu qui devrait être transplanté pour pourvoir à l’installation des réseaux (notamment le passage de la conduite de gaz). Tout doit être entrepris pour conserver le végétal. En cas d’échec, il sera remplacé. LE CALENDRIER DU CHANTIER Phase 1 (Depuis le 7 février) : réfection des réseaux d’assainissement dans le carrefour (rue de Hausquette/Albert-le-Barillier/Eugène-Bernain). Sont fermées : la rue de Hausquette jusqu’au niveau de la rue d’Augeron et la rue Albert-le-Barillier jusqu’à l’allée de Quintaou. Un itinéraire de déviation est en place. Les accès piétonniers aux commerces et à la place sont maintenus. (Du 28 février au 16 avril), aménagement de voirie sur la rue Albert-le Barillier (depuis de l’allée de Quintaou), terrassement du parking de la bibliothèque et enfouissements des réseaux (EDF-GDF, eau potable, France Télécom…). Phase 2 (28 mars au 20 mai) : aménagement du parking devant la bibliothèque et de la partie supérieure de la rue Albert-le-Barillier. Phase 3 (9 mai au 13 juillet) : réalisation de la place devant les commerces. Le carrefour (entre les rues de Hausquette, le-Barillier-Eugène-Bernain) sera terminé fin juin, pour rétablir le sens de circulation. Phase 4 (11 juillet au 19 août) : aménagement de la cour de l’école, du mur de clôture et du fronton. Phase 5 (8 août au 9 septembre) : réalisation du petit square attenant à l’école. Le centre de la place offrira un espace dégagé devant les commerces, l’accès aux écoles sera sécurisé. L’aménagement de la place est à la fois simple, esthétique et pratique : dallage en béton avec calepinage en pavés pour le sol. Les façades des commerces orientées au sud seront dégagées pour pouvoir installer des terrasses. Les automobilistes pourront stationner en épis, le long des voies de circulation. Une double rangée d’arbres offrira une zone d’ombrage profitable aux piétons et aux voitures. Le petit parking, devant la bibliothèque, sera aussi réaménagé et planté. Le nombre de places de stationnement passera à cent trente. Enfin, les parents d’élèves y trouveront leur compte puisque l’accès à l’école maternelle et au groupe scolaire sera amélioré grâce à l’élargissement des trottoirs devant l’entrée, permettant de cheminer en sécurité. Enfin, l’entrée de l’école fera face au parvis de la bibliothèque auquel elle est reliée par un passage traversant surélevé. Pour informer les usagers, les commerçants de l’avancée des travaux un comité de suivi des travaux a été mis en place sous la houlette de deux élus (1). Il est chargé de suivre le déroulement mais aussi de recueillir toutes les questions et doléances des riverains. Une lettre d’information aux riverains est également destinée à mieux faire circuler l’information (également téléchargeable sur wwww.anglet fr). Enfin un numéro vert d’appel est mis en place pour répondre à toutes les questions sur l’évolution des travaux. L. B. EN BREF Crèche Croix-Rouge TRANSFERT TEMPORAIRE Depuis le 20 janvier, les petits pensionnaires de la crèche CroixRouge ont délaissé leurs anciennes installations de la rue Rénéric à Blancpignon, pour investir le deuxième niveau de la villa Quintaou. Enfants et personnels vivent sans trop de difficultés d’adaptation dans des locaux provisoires, mais fonctionnels, le temps du chantier. Ce dernier devrait durer six mois pour mettre aux normes la crèche de Blancpignon, et réaliser une extension de 114 m2. Carrefour Hausquette -Bois-Belin MANŒUVRES SOUTERRAINES Les travaux d’aménagement du carrefour entre les rues de Hardoy, Hausquette et Bois-Belin ont démarré le 21 février. La circulation restera réglementée jusqu’au 22 avril, celle des bus et des camions sera détournée, le temps d’intervenir sur l’ensemble des réseaux souterrains qui convergent par ce site (gaz haute pression, eau potable, eaux usées et lignes téléphoniques). Toutefois, la desserte des commerces reste assurée. Côté hydraulique, il s’agit de redimensionner la canalisation qui abrite le ruisseau de Florence sous le carrefour, pour éviter les débordements en cas de fortes pluies. Après, s’engageront les travaux de réaménagement du carrefour, sous maîtrise d’ouvrage de la Ville. Le futur schéma de circulation prévoit la création d’une voie “tourne à gauche” sur le carrefour régulé par des feux. Des îlots séparateurs sur la chaussée favoriseront le ralentissement des véhicules et amélioreront les traversées cyclables et piétonnes pour sécuriser cet axe sur lequel transitent près de 15 000 véhicules par jour. Pour réaliser ces travaux, une bande de quatre mètres de terrain est grignotée sur le petit jardin Marcel-Dufourg. Allée de l’Empereur TRAVAUX HYDRAULIQUES La pose d’une canalisation d’eau pluviale se poursuivra jusqu’au 21 mars. Cet ouvrage, réalisé sous la maîtrise d’œuvre de la Ville, est destiné à régler les problèmes d’inondation du quartier lors de fortes pluies. 5 ANGLET MAGAZINE N° 75 I DANS LA VILLE I ÉQUIPEMENT I Le budget reste l’acte majeur de la vie municipale. En fin d’année, le conseil municipal d’Anglet vote le budget primitif, c’est-à-dire les prévisions de dépenses et de recettes de la collectivité pour l’année qui suit. Ce vote est l’aboutissement d’un travail des services et d’un débat des élus. En voici les grandes lignes pour l’année 2005. Quand le budget prend forme 1 L’élaboration du budget d’une année nécessite une préparation approfondie des services et des élus pour assurer dans les meilleures conditions les choix à venir. L’effort de préparation est lancé dès le mois d’octobre de l’année précédente, avec la réunion de la commission des finances et le débat d’orientations budgétaires en conseil municipal. Le débat ne donne pas lieu à vote, il n’est pas non plus l’expression d’une décision définitive même si des orientations sont annoncées. Sa préparation n’échappe pas aux contraintes qui pèsent sur le contexte économique international, national, local, et sur les grandes orientations fixées par l’État en matière financière et réglementaire. 2 Au mois de décembre, les données sont alors fiables pour présenter le projet du budget abouti. La commission des finances est à nouveau réunie, puis le conseil municipal adopte le budget au cours d’un vote, et après débats en séance publique. Le budget se vote en équilibre des recettes et dépenses. En 2005, le volume total du budget atteint 37,7 millions d’euros. 3 Dès le mois de janvier, l’exécution du budget peut commencer. Cette somme couvre les besoins de la commune tant pour sa gestion quotidienne (les dépenses de fonctionnement) que pour ses opérations d’aménagement et d’équipement (les investissements). Chaque section comprend des recettes et des dépenses. À la fin de l’année, les élus adopteront le compte administratif qui rend compte de l’état réel des dépenses et recettes effectuées. 6 ANGLET MAGAZINE N° 75 LES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS DE 2004 SOCIAL L’effort en matière d’action sociale et de petite enfance se poursuit. Après l’extension de la crèche de Quintaou, livrée en 2004, l’agrandissement de la crèche de la Croix-Rouge à Blancpignon (320 000 euros) est lancé. Il confortera les moyens de garde collectifs dans le quartier. AMÉNAGEMENTS DE QUARTIER 4 La Ville reste attentive à la maîtrise de ses dépenses de fonctionnement. En 2005, les dépenses de gestion d’Anglet (frais de personnels, fournitures, allocations et subventions diverses, et frais financiers) représentent 26 millions d’euros. Elles restent très stables par rapport à l’année précédente (+1,30 %). Les frais financiers continuent à diminuer très fortement (- 8,63 %), en raison de la baisse des taux, mais aussi de la tendance au désendettement de la Ville, engagée depuis deux ans (le volume de la dette a été ramené à 26,7 millions d’euros en 2004, contre 32,2 millions d’euros en 2003). Des moyens importants sont dégagés pour poursuivre les aménagements de sécurité, satisfaire les besoins de liaison douce entre les quartiers et conforter le cadre de vie. Sont prévus : la liaison mixte (piétonnière et cyclable), rue de Hausquette, le secteur piétonnier du front de mer à la Chambre d’Amour, la 1re tranche de travaux au boulevard des Plages (trottoirs et stationnement) ainsi que l’avenue de l’Adour et l’amélioration de la rue des Quatre-Cantons. Sur le plan des aménagements urbains, les travaux de la place Lamothe sont lancés. CULTURE Après un cheminement du dossier, la réhabilitation des écuries de Baroja intervient cette année. Réaménagées de fond en comble, elles deviendront un pôle culturel, une vocation de création pour le chant choral, le théâtre, la musique. Cela représente un investissement de 1 260 000 euros. SPORT 5 Maîtriser les coûts permet de mieux soutenir certaines actions. Les aides accordées aux associations et établissements publics se montent à 2,45 millions d’euros. Elles progressent de 12 % par rapport à l’an dernier notamment avec un effort marqué sur la petite enfance (+ 50 %). Les crédits du sport et de la culture progressent respectivement de 12 et 15 %. Les dépenses concernent la sécurité, la mise aux normes et l’amélioration des équipements sportifs communaux. : l’achèvement de la première tranche de la piscine d’El Hogar vient de s’achever début 2005. Les études pour une deuxième tranche (espace ludique) seront lancées. TOURISME 320 000 euros sont investis pour réaménager l’antenne de l’Office de tourisme des Sables-d’Or. L’amélioration des sanitaires du littoral se poursuit. PATRIMOINE/ACCUEIL DU PUBLIC Des équipements importants du patrimoine angloy seront rénovés ou réaménagés : la salle des fêtes, la salle des mariages de l’hôtel de ville, la villa El Hogar, la salle des fêtes de la Chambre d’amour. L’extension de la Maison pour tous, pour satisfaire les besoins des associations, est aussi prévue. SCOLAIRE La mise en conformité dans les écoles se poursuit. L’effort en 2005 sera porté sur l’école Jean-Jaurès à Blancpignon, avec l’aménagement de classes et l’extension du réfectoire. Anglet s’efforce d’augmenter son épargne et de diminuer son endettement afin d’autofinancer au maximum ses dépenses d’investissement. Cette année, l’effort a permis d’envisager une épargne brute (3,6 millions d’euros en 2005 contre 1,6 million d’euros en 2003, soit 50 % de plus). Cette tendance permet d’assurer des ressources suffisantes pour la réalisation des investissements à venir, dans le respect des règles de l’équilibre budgétaire. Ainsi pour 2005, le volume des investissements doit dépasser les 8 millions d’euros, sans compter les reports de 2004 déjà engagés pour un montant total de crédits qui avoisine les 5 millions d’euros (voir encadré). Ce chiffre permet d’inverser la tendance des dernières années et donne une nouvelle marge de manœuvre à la collectivité. 6 Les ressources de la Ville sont constituées par les impôts et taxes, mais aussi par les produits de l’exploitation des services publics, les dotations et participations de l’État. Le budget 2005 table sur une augmentation de 5 % des recettes. L’augmentation du nombre de contribuables angloys laisse prévoir une augmentation des bases de 3 %. Les taux évolueraient de 3 % mais ils ne sont votés qu’à la mi-mars, lorsque l’État aura confirmé l’augmentation des bases. L’évolution des taux permet de suivre le rythme de l’inflation et d’assurer un ajustement par rapport aux communes voisines. Cependant, les impôts payés par les Angloys sont inférieurs à la moyenne des impôts payés dans les villes françaises de même importance (567 euros par foyer contre 721 euros dans les villes de même importance) (1). L. B. 7 (1) Source 2004 – Ministère des Finances. 7 ANGLET MAGAZINE N° 75 I JEUNESSE I VIE PÉRISCOLAIRE I Une charte qualité est mise en place au sein des divers centres de loisirs d’Anglet (Baroja, accueils périscolaires et Jean-Jaurès). Commune à l’ensemble des structures, elle doit aider les animateurs à mieux prendre en compte le temps libre de l’enfant et du jeune pour participer à son épanouissement. Centres de loisirs Anglet a sa “charte de qualité” es structures d’accueil municipales, gérées par le service de la jeunesse et de l’action éducative, occupent une place importante dans les loisirs réservés aux jeunes Angloys de 3 à 17 ans. Elles leur offrent un accueil éducatif varié, sur l’ensemble de leur temps libre : petites et grandes vacances, mercredis mais aussi pendant temps périscolaire, avant et après l’école dans huit groupes scolaires publics (1). Par ailleurs les plus grands bénéficient aussi du dispositif “Éducation temps libres” qui permet de développer des activités culturelles, artistiques, scientifiques (ateliers J et séjours thématiques) dans les locaux de l’école Jean-Jaurès à Blancpignon (2). Ces structures constituent donc un maillon important de l’accueil et de l’animation en direction des jeunes et à ce titre jouent un rôle dans l’aménagement des rythmes de vie de nos enfants et ce dès le plus jeune âge, jusqu’à l’adolescence. Mais leur organisation se veut souple, adaptée à la demande, évolutive et résolument innovante. Et pour que toutes les structures et les animateurs partagent un même projet éducatif, la Ville et ses partenaires, déjà engagés au sein d’une “Convention Temps Libres” ont signé, le 16 février dernier, une charte de qualité. L Cette démarche qualité se fonde sur une approche éducative de l’enfant. Le centre de loisirs sans hébergement ne sont pas des garderies, qu’on se le dise ! Ce sont des lieux d’accueil, d’épanouissement 8 ANGLET MAGAZINE N° 75 et d’éveil des enfants et des jeunes, au travers des loisirs : on y apprend l’autonomie, la socialisation, on y gère le temps libre à travers des projets, avec un objectif de réussite, mais aussi de plaisir… tout en restant attentif au désir propre des enfants, à leur rythme de vie, leurs centres d’intérêt ou leur expérience familiale. “L’accueil périscolaire doit assurer la transition entre le temps de l’école et de la famille, mais un enfant à aussi le droit de ne rien faire !” plaide Maylis de Menditte, adjointe déléguée à jeunesse, au lien social et à la citoyenneté. Toutes ces valeurs sont affirmées dans un projet éducatif. À Anglet, on a opté pour la méthode dite “en marchant” car les choses ne sont pas figées. Les activités sont ouvertes sur les attentes, les besoins et le contexte extérieur. Les parents sont associés au projet pour “permettre à l’enfant d’être acteur de son temps de loisirs”. Il adapte les activités aux besoins réels de l’enfant, en complémentarité avec le milieu scolaire. Au centre de loisirs de Baroja, les enfants sont répartis en sept groupes afin que les projets d’animation collent bien à chaque tranche d’âge (3 ans, 4 ans, 5 ans, 6 ans, 7 ans, 8/9 ans et 10/12 ans). Ils s’adaptent aux temps forts d’une journée (matin, soir, activités encadrées, jeux libres, temps de repos…). Les 3-6 ans représentent la majorité des enfants avec plus de cent cinquante bambins qui fréquentent le centre l’été. On y prend donc en compte leurs besoins avec un projet pédagogique spécial “petite enfance”. La qualité, c’est aussi la synergie avec l’environnement extérieur et un service amélioré rendu aux familles. Dans les CLSH, les enfants ne sont pas dans une bulle. Tous les aspects de l’environnement local (équipements culturels ou sportifs, milieux naturels, travail avec des associations partenaires ou les artistes locaux) sont utilisés, et l’équipe peut ainsi choisir celui qui s’intègre le mieux au projet pédagogique. À Baroja, plusieurs projets ont été réalisés dont certains sont en cours avec des structures qui accueillent les enfants déficients comme le Nid basque, ou l’établissement Plancousut de Biarritz. Enfin, pour parfaire le service, un accueil unique a été mis en place au Domaine de Baroja. Depuis novembre 2002, quatre prestations sont offertes sur place (restaurants scolaires, centre de loisirs Baroja, périscolaires et Jean-Jaurès). Les familles peuvent ainsi, sur un même lieu, avoir accès à l’ensemble des prestations développées pour leurs enfants. Les familles peuvent également régler ces prestations par prélèvement automatique. L.B. (1) De 7 h 30 à 9 h et de 17 h à 18 h 30 aux écoles Édouard- Herriot, Évariste-Galois et Sutar. De 7 h 30 à 8 h 30, et de 16 h 30 à 18 h 30, aux écoles Aristide-Briand, Jean-Jaurès, JustinLarrebat, Tivoli et Camiade. (2) S’y rajoutent les activités sportives extra-scolaires (sport J) organisées par le service municipal des sports. (3) Un animateur pour douze enfants au-dessus de 6 ans à Baroja et quatorze enfants dans le périscolaire. ENTRETIEN Toute l’équipe des trois CLSH et des activités périscolaires s’est engagée dans le projet qualité. À Baroja, dix-neuf animateurs prennent les enfants en charge durant les mercredis et les petites vacances. Leur nombre s’élève à quarante-cinq en été. Toute l’équipe est mobilisée dans ce projet, autour de l’encadrement. Le CLSH périscolaire est géré par un directeur assisté de huit référents dans chaque site scolaire, travaillant dans des locaux spécifiques et adaptés. Le taux d’encadrement est d’un animateur pour dix enfants pour les moins de 6 ans (3). Au total, trente-cinq animateurs diplômés travaillent sur les différents sites. La qualité entend aussi la formation des équipes d’animateurs. Ces derniers suivent en permanence des stages divers (petite enfance, activités sportives, expression, contes, jeux, astronomie, arts plastiques, mosaïques, etc.). Ils sont mis en place en fonction des besoins pédagogiques et du public accueilli. Les temps de préparation de projets pédagogiques et d’évaluation font également partie du dispositif qualité, lors de réunions hebdomadaires ou de réunions mensuelles de bilan (travail d’équipe, relations avec les enfants…). MAYLIS DE MENDITTE, ADJOINTE DÉLÉGUÉE À LA JEUNESSE, AU LIEN SOCIAL ET LA CITOYENNETÉ Anglet Magazine : Une charte de qualité, pourquoi ? Maylis de Menditte : Pour s’appuyer sur une politique de l’enfance en référence à des valeurs éducatives que nous avons formalisées dans un projet. Nous y réaffirmons que les jeunes Angloys de 3 à 17 ans sont au centre de nos préoccupations, et que nos structures doivent participer à leur épanouissement, à leur éveil, leur ouverture sur le monde, dans le respect de leurs besoins et de leur propre vécu. Cela permet à tous les animateurs et à l’encadrement de prendre aujourd’hui acte du niveau de qualité atteint, et d’encourager les initiatives dans ce domaine, en fonction des contraintes spécifiques à chacune de nos structures. A.M. : Comment a été menée la démarche ? M. de M. : C’est une initiative conjointe de la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports, des Caisses d’allocations familiales de Pau et Bayonne, du Conseil général, de la Mutualité sociale agricole, élaborée avec la participation des principaux acteurs de terrain. La Ville d’Anglet, gestionnaire de ses propres structures a souhaité s’engager dans cette voie. La signature de la charte à Anglet concrétise l’engagement de tous les signataires, pour faciliter une démarche de qualité, dans le respect des attributions de chacun, et de notre propre contexte local. Nous avons fait un état des lieux et rédigé un document commun qui sert de cadre à notre équipe pédagogique pour les centres de loisirs (Baroja, les huit accueils périscolaires et Jean-Jaurès), car il est important que l’ensemble de nos animateurs participent à un même projet. A.M. : Quelle est la place des parents dans ce dispositif ? M. de M. : Pour établir une relation de qualité avec les parents, nous avons mis en place un “groupe animation parents” à l’automne 2003. Il permet de les intégrer au fonctionnement du centre de loisirs pour qu’ils puissent participer à l’évaluation et formuler des propositions. Pour les autres, une “journée portes ouvertes” leur est proposée. Ils ont aussi un contact personnalisé avec un animateur au moment de l’accueil du matin ou du soir, pour échanger sur l’enfant et les informer du fonctionnement du CLSH et du déroulement de la journée. Le chiffre Plus de 600 petits Angloys sont accueillis dans les centres de loisir d’Anglet (Baroja, accueils périscolaires, Jean-Jaurès) EN QUELQUES DATES… 1998 : Ouverture du centre de loisirs de Baroja, dans un parc boisé de 4 ha, suite à une enquête de besoins réalisée auprès de familles. Mise en place d’un service d’accueil (avant et après l’école) dans huit des neuf groupes scolaires publics déclarés en centre de loisirs auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports. 2002 : Création du service municipal de la Jeunesse et de l’Action éducative, pour centraliser, animer et gérer l’ensemble des activités tournées vers la jeunesse. Février 2003 : signature de la “Convention éducation temps libres” avec la Caisse d’allocations familiales, le ministère de la Jeunesse et des Ssports. Novembre 2003 : Création du guichet unique à Baroja, pour l’inscription et le règlement de toutes les prestations liées à la jeunesse. Février 2005 : Signature de la “charte de qualité” pour l’ensemble des accueils jeunesse (Centre de loisirs Baroja, périscolaire et Jean-Jaurès). 9 ANGLET MAGAZINE N° 75 I VIE SCOLAIRE I CULTURE I Une classe de CE1 à horaires aménagés, dédiée au chant choral est prévue pour la rentrée prochaine. Trois heures hebdomadaires seront au programme des choristes en herbe. Enseignement scolaire De petits chanteurs à Galois... 10 ANGLET MAGAZINE N° 75 u Pays Basque, par tradition, on aime chanter. Plus généralement, le public se révèle fan de chant. Il n’y a qu’à voir le succès du film “Les Choristes”, sorti il y a tout juste un an, pour comprendre cet engouement. Huit millions et demi de spectateurs l’ont vu au cinéma, il s’est déjà vendu un million de disques de la bande originale, le DVD s’arrache et le succès est également au rendez-vous sur scène. C’est dans ce contexte porteur que le Conservatoire de musique, par la voix de son directeur Xavier Delette, l’Éducation nationale par celle de l’inspecteur départemental Claude Goga et de Mme Cartathéguy, directrice de l’école ÉvaristeGalois, et les élus d’Anglet (1) ont annoncé (en chœur), la création d’une classe à horaires aménagés (à dominante chant choral) pour les jeunes écoliers du BAB. Au niveau d’Anglet, ce projet assoit la A vocation culturelle de la Ville, en prélude à la réhabilitation des écuries du château Baroja, qui offrira aux futurs élèves des salles spécialement équipées à l’automne 2005 (voir Anglet Magazine n° 74). La classe à horaires aménagés ouvrira à l’école Évariste-Galois dès la rentrée prochaine, et l’enseignement de la musique y sera dispensé dans le temps scolaire, à raison de deux séances de 1 h 30 par semaine. Les séances seront consacrées aux techniques vocales et polyphoniques pour apprendre “à placer sa voix, le seul instrument qui fait partie du corps” précise Lætitia Casabianca, professeur de chant choral. “Il y aura des séances de répétition pour aborder la pratique chorale collective et la polyphonie avec un accent particulier sur l’écoute” enchaîne-t-elle. En corollaire, les élèves seront initiés à la musique (harmonie, rythme et mélodie) par l’apprentissage du clavier, ainsi qu’à l’expression corporelle. Ils seront aussi confrontés aux langues étrangères pour aborder un répertoire varié. Bien sûr, la classe à horaires aménagés viendra compléter le paysage musical des écoles d’Anglet. Dans ces dernières, les intervenants des centres musicaux ruraux et une animatrice municipale sensibilisent déjà les enfants à la musique. Mais ici on ira un peu plus loin, pour mieux encadrer les aptitudes tout en inculquant les principes de rigueur par rapport à la pratique du chant choral. Cette première promotion sera ouverte à une vingtaine d’élèves de CE1, choisis par rapport à leur motivation. Cependant “le but n’est pas de constituer une élite de futurs solistes” selon Xavier Delette, qui dirige le Conservatoire, “mais au contraire de proposer une approche éducative cohérente qui intègre pleinement la dimension artistique”. L’enfant pourra ainsi développer son goût pour le chant et canaliser son potentiel en complémentarité avec les autres matières. La décision doit être confirmée par l’inspecteur d’Académie une fois la carte scolaire dévoilée, mais pour l’heure, le conseil de l’école qui l’intégrera dans son projet d’établissement et la DRAC (2) ont émis des avis favorables. Au sein du groupe scolaire ÉvaristeGalois, l’engouement est déjà palpable : une vingtaine de familles ont fait connaître leur intérêt pour cette section. Rappelons que sur le modèle des classes à horaires aménagés, d’autres expériences sont déjà menées avec succès dans l’agglomération BAB dans les établissements de Saint-Léon à Bayonne et Jules-Ferry à Biarritz. Les petits élèves n’auront que l’embarras du choix ! L.B. (1) J.-B. Mortalena, adjoint, délégué à la culture et B. Gimenez, adjoint délégué à l’enseignement. (2) Direction régionale de l’action culturelle. EN PRATIQUE La classe de chant choral concerne tous les écoliers de l’agglomération à condition de s’inscrire en CE 1 à Évariste-Galois. La classe aura une capacité de vingt à vingt-cinq élèves pour l’année 2005. La section devrait à terme concerner les niveaux CE1, CE2, CM1 et CM2. Pour tout renseignement sur l’inscription : Service de la jeunesse et de l’enseignement Villa Beatrix Enea Rue Albert-le-Barillier. Tél. 05 59 58 33 41. 11 ANGLET MAGAZINE N° 75 DOSSIER EAU POTABLE PRESERVER LA RESSOURCE 13 ANGLET MAGAZINE N° 75 Indispensable à la vie et aux activités humaines, l’eau est un bien précieux qu’il faut préserver. Agir sur l’environnement des sources, rendre l’eau potable, maintenir sa qualité et préserver la ressource tout en maîtrisant les coûts, tels sont les enjeux pour la collectivité. De lourds investissements sont en projet pour sécuriser notre alimentation en eau en potable. eau est omniprésente dans notre vie quotidienne… Un adulte consomme cent quarante litres d’eau par jour en moyenne, et nous buvons à peu près 1 % de l’eau que nous utilisons ! C’est pourtant cet usage, le plus exigeant, qui détermine les paramètres de qualité et aussi le coût de l’eau. Cette eau provient toujours de ressources naturelles. Celle d’Anglet est issue de la Nive, une rivière bien connue au Pays Basque, à l’aval immédiat d’Ustaritz, au niveau du seuil d’Haïtze. C’est une ressource de surface sans problème de qualité majeur, qui est renouvelable, mais qui demeure cependant vulnérable aux pollutions accidentelles. La Nive draine un bassin versant d’environ 950 km2, pour partie urbanisé, sur lequel les risques liés aux activités humaines ne sont pas négligeables. Or, cette ressource est indispensable car unique pour la majorité des collectivités desservies. L’ Le service de l’eau met en relation plusieurs acteurs : l’usager, des partenaires publics et parfois privés. La production d’eau potable relève d’une compétence intercommunale. L’ampleur des travaux, l’importance de l’investissement à réaliser ou la technicité des tâches à accomplir pour protéger les ressources ont amené les communes à se regrouper et mettre leurs moyens en commun dans le cadre d’une structure intercommunale. Localement, c’est le Syndicat mixte de l’usine de la Nive (1) (SMUN) qui produit de l’eau potable pour un ensemble PaysBasque et sud Landes, soit un territoire qui regroupe une trentaine de communes (voir encadré). Le chiffre Le Syndicat mixte de l’usine de la Nive dessert en eau potable 190 000 habitants du Pays Basque et du sud des Landes. Cette population peut atteindre 400 000 habitants en période estivale. 14 ANGLET MAGAZINE N° 75 DOSSIER PRESERVER L’eau potable est fournie par une unité de production, propriété du SMUN. Elle se compose de deux sites : le captage sur la Nive à Ustaritz, et l’usine de traitement, à Anglet-Sutar. Aujourd’hui, le SMUN est en contrat avec la Lyonnaise des Eaux pour l’exploitation par affermage du service public de production d’eau potable. Ce service dessert cent quatre-vingtdix mille habitants, jusqu’à quatre cent mille en été. Pour ce qui est d’Anglet, l’usine de La Barre et le forage des Pontôts servent d’appoint en été par rapport à l’alimentation provenant de la Nive. Celle-ci fournit quand même 100 % des besoins en eau (hors saison) des quarante-six mille habitants desservis à Anglet. Le chiffre Le SMUN produit 11,5 LA RESSOURCE EN EAU POTABLE millions de m3 d’eau potable par an. Il peut fournir jusqu’à 56 000 m3 d’eau par jour, soit 56 millions de litres ! UN LARGE BASSIN DE VIE Le Syndicat mixte de l’usine de la Nive produit de l’eau potable pour le bassin de vie Pays-Basque et sud Landes, couvrant pour partie la vallée de la Nive et le Val d’Adour. Les collectivités membres du SMUN sont donc situées à la fois dans le département des Pyrénées-Atlantiques (64) et dans celui des Landes (40) : Ce sont : - Les cinq communes de : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Guéthary ; - Le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable de la vallée de la Nive (Ahetze, Arbonne, Arcangues, Bassussarry, Briscous, Cambo les Bains, Halsou, Itxassou, Jatxou, Lahonce, Larressore, Mouguerre, St-Pierre-d’Irube, Urcuit, Urt, Ustaritz, Villefranque) ; - Le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Boucau-TarnosOndres-Saint-Martin-de-Seignanx. 15 ANGLET MAGAZINE N° 75 Le chiffre 16 millions d’euros TTC sont le montant total prévisionnel du programme d’investissement pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en eau. Porté par le SMUN, ce programme est cofinancé par l’Agence de l’Eau et le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques. BIENTÔT UNE ENQUÊTE PUBLIQUE L'enquête publique relative à “ la protection du captage et à la sécurisation de l’alimentation en eau potable” devrait se dérouler entre les mois de mars et avril 2005. Dans cette perspective, une réunion d'information a déjà été tenue par le SMUN, à Anglet-Sutar, le 18 janvier dernier, qui illustre la démarche de transparence et de concertation qu’entend mener le SMUN, de concert avec la Ville, sur ce dossier. Que se passerait-il en cas de pollution accidentelle, de crue exceptionnelle ou d’incident technique à l’usine ? L’autonomie d’approvisionnement ne dépasse pas quelques heures en période de pointe… L’ampleur du bassin de vie dont la Nive est la principale ressource en eau et la fragilité propre à ce type d’approvisionnement ont poussé le SMUN à prendre fermement les choses en main. Stimulé par la nécessité de sécuriser ses installations et par le renforcement des obligations réglementaires, le SMUN a décidé de faire un effort soutenu d’investissement pour mieux répondre aux besoins du service public de production d’eau potable, et lui donner les moyens de produire en permanence une eau de bonne qualité (y compris en cas de pollutions accidentelles susceptibles d’engendrer une rupture des 16 ANGLET MAGAZINE N° 75 approvisionnements). Le SMUN a engagé fin 2002, sous l’égide d’un Comité de pilotage élargi aux administrations et co-financeurs, les études pour définir les modalités de sécurisation de sa prise d’eau. Ces études débouchent aujourd’hui sur des projets concrets qui feront bientôt l’objet d’une enquête publique (voir encadré). Plusieurs dispositifs permettront de sécuriser la prise d’eau de l’usine de la Nive. À Ustaritz tout d’abord, grâce à la mise en place d’un système d’alerte à la pollution, “Nous devons connaître et maîtriser le risque le plus tôt possible” précise -t-on au Syndicat mixte. Le futur système d’alerte pourra confiner les éventuelles pollutions avant qu’elles ne soient acheminées par les canalisations qui conduisent à l’usine. Le dispositif prévoit aussi des périmètres de protection autour de la zone de captage à Ustaritz. Ces périmètres sont divisés en deux principaux secteurs : une zone d’un hectare interdite au public (là où se situe la station de pompage actuelle et où se situera le futur système d’alerte), dite “périmètre immédiat”, et une zone en amont de la prise d’eau, dite “périmètre rapproché” dont la délimitation aura des conséquences sur les riverains des deux côtés de la rivière. Au total, les périmètres de protection concernent 40,3 ha en rive gauche de la Nive, et 49 ha sur la rive droite. Ainsi, en plus de sécuriser les routes avoisinantes et les cours d’eau, les riverains devront respecter certaines règles en matières d’assainissement et de stockage de produits. Les constructions devront satisfaire à de nouvelles exigences, et l’activité agricole sur cette zone sera invitée à respecter des contraintes complémentaires. Pour éviter les conséquences d’une rupture de l’alimentation, le Syndicat envisage de stocker l’eau dans des réservoirs. En cas de situation critique, ces réservoirs d’une capacité de 28 000 m3, soit une réserve de consommation de 12 h en période de pointe (donc en été), assumeront les besoins du bassin de population (20 heures en moyenne, hors été), le temps de la pollution passagère ; le lieu retenu pour cette implantation se situe aux abords de l’usine. Là, des réservoirs, dont la conception sera finalisée lors des études à venir, seront encastrés dans le sol, et dissimulés dans un espace paysager et clôturé. Le chantier devrait commencer à la mi-2006 et s’étaler sur une durée d’au moins an avec certaines contraintes pour les riverains du quartier Sutar, au rang desquelles la modification des plans de circulation. “Ces deux bassins sont importants dans le dispositif de sécurisation” précisent les responsables techniques du SMUN “mais nous pensons également diversifier la ressource en eau et développer l’interconnexion avec le sud des Landes pour accroître la durée d’autonomie du territoire desservi en cas d’incident prolongé”. DOSSIER PRESERVER LA RESSOURCE EN EAU POTABLE UNE EAU PROPRE À CONSOMMER Avant de pouvoir couler fraîche et pure dans le verre, l’eau doit d’abord devenir pleinement eau potable, propre à la consommation. Même si elle a été captée dans la rivière la plus claire, elle est chargée en effet de matière (sables, sédiments) et d’éléments polluants (bactéries…). Prélevée en surface (1), l’eau subit un traitement complet, en plusieurs étapes. 1 - L’eau est acheminée jusqu’à l’usine par deux canalisations (chacune d’environ 7 km), après un pré-traitement simple (dégrillage, tamisage). 2 - L’usine de la Nive produit au maximum 56 000 m3/jour sur quatre filières en parallèle, qui correspondent historiquement aux tranches de construction : - Trois filières classiques (51 000 m3/jour) : adjonction de charbon actif, décantation/floculation, filtration sur sable, ozonation, chloration. Une filière de filtration sur membranes (ultrafiltration) : 5 000 m3/jour. Ici, pas d’adjuvants chimiques mais une ultrafiltration au travers de longues fibres organiques creuses et poreuses dont chaque minuscule pore est d’environ un centième de micron de diamètre. (1) Au niveau du seuil d’Haïtze, à l’aval du bourg d’Ustaritz. Ces travaux n’auront qu’un impact faible sur la facture d’eau des usagers. Il s’agit pour le SMUN de concilier le renforcement de ses capacités d’investissement pour développer les équipements indispensables à un service public de qualité, et la maîtrise de l’évolution du prix de la production de l’eau potable. Ces travaux de sécurisation seront co-financées à hauteur de 25 % par l’Agence de l’Eau Adour Garonne et de 35 % par le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques. Au final, ils devraient se traduire par une légère augmentation par mètre cube d’eau produit, de l’ordre de 5 centimes d’euros. Si l’on se réfère à la consommation moyenne annuelle d’une famille (120 m3 environ), l’augmentation liée aux investissements du SMUN sera donc de l’ordre de 6 euros par an sur la facture d’un usager, “c’està-dire le prix de quatre packs d’eau minérale” indique-t-on au SMUN. Pour accompagner ces investissements et travailler à l’échelle du bassin versant des Nives, le SMUN s’est également engagé aux côtés du Syndicat mixte du contrat de rivière des Nives et des communes qui en sont membres. En effet, la reconquête de la qualité des eaux des Nives intéresse directement la production d’eau potable. Elle passe par la mise en œuvre de programmes d’assainissement sur le bassin versant des Nives : nouvelles stations d’épuration, réduction des rejets directs en Nive, télégestion des postes de refoulement sont autant d’investissements qui ont un impact bénéfique sur la chaîne de l’eau prélevée dans la Nive, et diminuent les risques de pollution accidentelle. Depuis 2003, le SMUN participent donc aux investissements arrêtés dans le cadre du contrat de rivière, à hauteur de 760 000 euros sur la durée du contrat. Le maintien de notre précieuse ressource en eau est donc à ce prix… À suivre. (1) Il est composé d’un comité syndical (assemblée pleinière) et d’un bureau avec un président. Le Comité syndical définit la politique du syndicat, vote le budget, décide des grandes orientations du service public de production d’eau potable et des investissements à réaliser. Il regroupe dix-neuf délégués titulaires élus par chaque collectivité membre (chacune disposant aussi d’un délégué suppléant, soit sept suppléants au total). Pour Anglet les délégués titulaires sont : Valérie Dequeker, Daniel DUFAU (Vice-Président du SMUN), Henri Poncini, Lucius Millet-Barbe. Déléguée Suppléante : Nicole Darasse. 17 ANGLET MAGAZINE N° 75 I RENCONTRE I ASSOCIATION I “Dis-moi où tu vis et je te dirai qui tu es”. Point par point, pièce par pièce, le Feng Shui, cet art oriental, permet, par des changements, de faire entrer l’harmonie dans notre lieu de vie. Dans notre maison, l’énergie doit circuler… Feng Shui L’acupuncture de l’espace On fonctionne dans notre maison comme dans notre corps…, explique Sylvaine Laurendin, présidente de l’association Carré magique (1) créée en mars 2003, notre maison c’est une extension de notre peau, de nous-même, notre corps ultime, notre intérieur, au sens littéral”. “C’est du copié-collé entre notre maison et nous”, renchérit Régine Héliot, experte diplômée de l’académie de Feng Shui occidental. Cet art chinois, vieux de six mille ans, travaille sur les perceptions subtiles, sensorielles et inconscientes, qui traversent la décoration et l’aménagement intérieur. Il s’appuie sur quelques principes de base : le Tao, ancienne sagesse permettant d’ordonner notre vie pour rester en harmonie avec nous-même, les autres, la nature ; le yin et le yang, alliance des contraires qui réalise l’équilibre positif ; le chi, l’énergie ; le bagua, carte symbolique de l’espace qui localise huit zones où se projette notre inconscient ; les cinq éléments : feu, terre, métal, eau et bois représentant de façon métaphorique les différents états de l’énergie, en perpétuel changement. Nous formons notre environnement et celui-ci nous forme à son tour… ou nous déforme. “ Régine Héliot “C’est du copié-collé entre notre maison et nous...” 18 ANGLET MAGAZINE N° 75 “Quand je fais des expertises, j’arrive dans des lieux où tout est bloqué comme si l’on retenait sa respiration…” raconte Régine. Une étudiante préparant une école de chimie traversait une mauvaise passe. Une analyse de sa chambre a été faite : l’armoire fut changée de place, les rideaux enlevés. Le soir même elle travaillait jusqu’à minuit, et, un mois et demi plus tard, son année était gagnée. “Elle avait repositionné et retravaillé sa maîtrise du lieu…” Un pilote de ligne habitait un appartement où des piles de magazines, d’objets de brocante jonchaient le sol… “La première chose fut de débloquer l’énergie.” Des propriétaires laissaient le bassin d’eau de leur maison pourrir, leur entreprise a fait faillite. L’énergie, cette force invisible omniprésente a été renouvelée : ici, en jetant les revues qui encombraient, là, en faisant tourner l’eau du bassin en permanence…. Un autre exemple que la présidente de l’association a vécu : “Nous avons activé la zone prospérité dans mon lieu et j’ai été remboursée d’une dette. C’est très concret, ce n’est pas magique, c’est presque physique. Si Einstein était là, il nous expliquerait les forces mystérieuses de la nature, impalpables…” Modifier son intérieur, rendre un lieu vivant et vibrant, travailler sur la circulation intelligente du “chi”, cette domothérapie (2), Régine Héliot la pratique depuis sept ans. Après des études supérieures de commerce, cette enseignante, passionnée de développement personnel, continue de dessiner des maisons, décorer des intérieurs et des jardins. Mais un jour, elle apprend le drame “d’une amie morte de dépression chez elle”. Très affectée, elle lit des livres de Feng Shui et entreprend des études en Belgique qui dureront quatre ans. “C’est très énergisant d’aider… Avec le Feng Shui on change ce que Alberto Eiguer (3), appelle l’image interne de la maison.” À écouter cette experte, on apprend que les centres vitaux de la maison résident tout d’abord dans l’entrée, reflet de l’image que chacun a de lui-même et de celle qu’il donne aux autres. “C’est important de la rendre chaleureuse et accueillante. Mettre de la couleur, c’est une vibration intimement connectée à notre psychisme…, des éclairages, des plantes et pensez au sens olfactif et auditif : encens, musique…” Puis, la cuisine, lieu de la santé et de la vitalité. “Le vert et l’orange apportent une touche de gaieté et l’élément bois, la fidélité à la nature…”. Et la chambre, zone amour, subtil mariage yin et yang, principe réceptif et principe émissif. Un éclairage tamisé invite à la détente. L’emplacement du lit obéit à des principes simples. “Aujourd’hui nous sommes dans une quête du sens, souligne Régine Héliot. Le stress est présent et fatigue notre corps. La maison est notre deuxième rempart, notre enveloppe où nous retrouvons le beau et le bon. En agissant sur notre lieu de vie, il agit sur nous. On le transforme pour qu’il nous renvoie les meilleures énergies possibles. Notre maison va nous porter dans ce bien-être. B. A. (1) Carré magique – Bureau d’études et d’expertises Feng Shui 05 59 03 58 98/06 70 99 77 47. [email protected] Régine Héliot et Annick de Jonghe, son associée belge, travaillent à la sortie d’un livre. (2) Thérapie de la maison. (3) Alberto Eiguer “L’inconscient de la maison”. Éd. Dunod. Les Fêtes 2005 “Coursayres” de toute leur âme Autopsie d’un conte Les Guinch’Pepettes ARTS EXPOSITIONS CONCERTS FÊTES ACTUALITÉS Concert “3R” Tremplin rock L’Estudiantina en concert Chœurs du Conservatoire de Bayonne Cimaises Libres “On va où le monde ?” Les aquarellistes basques Costumes du Pays Basque Iñaki Olazabal Le Carnaval “Histoire des tissus” & “Le code du costume en Pays Basque” À L’UTLA Gaston Fébus, prince des Pyrénées Sagarno gaua Sant-Pançart gascon Carnaval des enfants Traditionnelle “cracade” et feu d’artifice Omelette pascale Spectacle pour les enfants Course landaise et jeux ruraux La Lecture du mercredi Les Lectures du Coussin rouge Les Livres d’artistes Agenda “médiatique” 19 ANGLET MAGAZINE N° 75 L’agenda FÊTES Les Fêtes 2005 PROJECTION Autopsie d’un conte Cette projection d’après le conte Cendrillon des frères Grimm est présentée par Digital Compagnie. Nous connaissons cette fable dont les traces dans l’histoire remontent au IXe siècle avant Jésus-Christ. Nous connaissons aussi la version de Walt Disney qui a pu faire rêver beaucoup de petites filles, surtout par sa fin romantique. Mais, pour parvenir à cet épilogue heureux, Cendrillon doit affronter des épreuves, et n’est-ce pas là le message délivré par ces contes savamment initiatiques comme “Le Petit chaperon rouge” et tant d’autres ? Cette proposition artistique met l’accent sur l’univers sonore et le spectateur devient auditeur. Ainsi immergé dans les sons, le public découvre des images montrant les personnages sous un autre angle. Pour adultes. Du 10 au 26 mars : les jeudis et vendredis à 21 h, et samedis à 18 h et 21 h, à la villa Baroja. Réservation conseillée au 06 77 40 77 65. Entrée : 9 euros (6 euros pour les moins de 25 ans). SPECTACLE/CONCERT Les Guinch’Pepettes Le cru 2005 s’annonce excellent. De nouvelles forces vives, associatives, les Instituts (basque et occitan) se sont joints aux bénévoles du Comité des fêtes d’Anglet, en associant les manifestations de la semaine culturelle basque et gasconne aux festivités, et avec le partenariat de la Ville qui apporte un programme culturel et un soutien technique. Résultat : la mise en commun des moyens à permis d’apporter un nouveau souffle à ce rendez-vous festif et culturel. Cette année présente de nombreux temps forts (voir détail dans l’agenda), avec un programme placé sous le signe de la musique, de la danse, des traditions, des expositions, de la fête et de la convivialité. De nombreuses animations sont prévues pour les enfants (goûter-spectacle, course landaise des enfants, jeux de la ferme…). Enfin, il n’y a pas de Saint-Léon sans la traditionnelle fête foraine, installée à la Chambre d’Amour. Du 5 au 27 mars Le programme complet sur www.anglet.fr PROJECTION “Coursayres” de toute leur âme Ou l’art d’être gascon. La réalisatrice Sylvie Licard produit son huitième film sur l’identité et la culture gasconne, diffusé dans le cadre des fêtes d’Anglet. Il raconte la course landaise pour la faire aimer et représenter l’identité gasconne d’une manière forte. Le 7 mars, à 20 h, à la salle des fêtes de la mairie. Entrée 5 euros. 20 ANGLET MAGAZINE N° 75 Un spectacle de variétés haut en couleurs avec rétrospective des grands moments musicaux et des chansons célèbres des années 1900 à nos jours (en duo, trio ou quartet). Le 12 mars, à 15 h, à la salle Saint-Jean. Entrée libre. Concert “3R” (reggae/rock/ragga) Donné dans le cadre des fêtes d’Anglet et de la journée interculturelle organisée par le Gaztetxe d’Anglet avec la participation de l’Institut Occitan, ce concert est placé sous le signe des rencontres basco-occitanes. Au programme : Moussu T e lei Jovents (ex chanteur de Massillia Sound System), Root’S System (ska/reggae/roots) et Little Hit Man (sound system). Entre les groupes, le public pourra assister à un spectacle de txalaparta, et des projections sur grand écran. Une soirée haute en couleurs, où différentes cultures se mêlent à la fête. Le 5 mars, à 21 h 30, sous le chapiteau des fêtes, à la Chambre d’Amour. Entrée : 7 euros. SPECTACLE/CONCERT Côté cour… côté jardin Voici les deux aspects de la danse pour un spectacle qui a décidé d’innover en revisitant les danses traditionnelles. Claude Iruretagoyena, et la Compagnie Maritzuli présentent ce spectacle en “deux temps, et trois mouvements” selon une double perspective qui, depuis l’Académie de danse royale, créée par Luly en 1661, permettait aux danseurs de s’orienter côté cour ou côté jardin. “Côté cour”, il y a d’abord ces unions simples et raffinées entre la danse paysanne et la danse de cour, qui se sont mutuellement influencées. Vestiges de ces métissages, on trouve la célébration au XVIe siècle de la fête Eguski Jaia en Biscaye. On trouve aussi la Pamperruque, célèbre danse bayonnaise du XVIIIe siècle. Reflets de ces unions à la fois savantes et élaborées qui font la renommée et l’orgueil de la tradition populaire basque. Côté jardin, on y découvre les danses traditionnelles basques de Basse-Navarre et de Soule, où la quarantaine de danseuses et danseurs s’emploient à démonter leurs qualités physiques et techniques dans quelque cent cinquante costumes du XVIe au XIXe siècle. Une occasion pour cette compagnie de démontrer l’universalité d’une danse basque qui a pu s’inscrire dans les canons de la danse universelle classique. Claude Iruretagoyena eta Maritzuli Konpaniak Aurkezten dute : Côté Cour… Côté Jardin… “2 edo 3 denboraldi, 2 edo 3 mugimenduzko” ikuskizun bat Ohizko euskal dantzaren bertze ikuspegi baten deskubritzeko parada ! Bi edo Hiru denboraldi eta mugimendu : elgarri eragiten duten “baserritar” dantza eta korte dantzaren elgarretaratzearen lekukoak, mestizaia hauen aztarna garrantzitsuak : Bizkaian “eguzki jaia” bestaren 16garren mendeko ospakizuna. “La Pamperruque”, 18garren mendeko baiones dantza famatu bat. Coté Cour” lehen parte hunen oinarria osatzen duten lokarri eder eta sinpleen islada. Bi edo Hiru denboraldi eta mugimendu : 19 garren mende osoan zehar “dantza printzipioz” erregimentuetan erakatsi dituzten dantza maisu eta maisu kalifiatuen harteko elkartzearen leucomaïne. Mestizaia hauen aztarna garrantzitsuak : xiberuko dantza tradizionala. Baxe-Nafarroko dantza traditionnaire. Côté Jardin ! euskal tradizioaren urgulu eta fama egiten duten lokarri jakintsun eta aberatsen islandais. Bi partetan erakusten dituen oren bat eta 40minutako ikuskizuna (40 dantzari, 16garren mendetik 19garren mendea arte izan diren 150bat jantzi, koregrafia eta taula zuzendaritza baten bidez, dantza tradizionalaren arradeskubritze bat. Euskal-Herrian dantzaren historiari buruzko ikuskizun bat. Euskal-Herriko dantzaren aldeko ikuskizun baten historioa. Le 6 mars, à 17 h, à la salle Saint-Jean. Entrée : 10 euros (adultes), 8 euros (enfants), gratuit (jusqu’à 5 ans). SPECTACLE/CONCERT Tremplin rock Dans la plus pure tradition des tremplins rocks des années soixante-dix, trois groupes s’affrontent sur scène durant 45 mn de “live” pour chacun. Le jury désignera le vainqueur du tremplin des fêtes 2005. Le 18 mars, à 21 h 30, à la Chambre d’Amour (sous chapiteau). Entrée gratuite. L’Estudiantina en concert Le groupe instrumental dirigé par Christian Laborde, comprenant mandolines, guitares et petits luths espagnols, se produit dans le cadre des fêtes d’Anglet. Le 18 mars, à 20 h, en l’église Saint-Joseph de Blancpignon. Entrée libre. CHANT CHORAL “À Cœur Joie” La chorale “À Cœur joie” présente son concert annuel dans le cadre des fêtes. La première partie est consacrée au répertoire sacré (messe de Janacek et œuvres de Saint-Saens). En deuxième partie, des chants basques et des extraits de la comédie musicale West Side Story de Bernstein sont au programme, sous la direction de Philippe Mendes, avec à l’orgue et au piano à quatre mains : M.-J. Goudard, C. Mendes, M. Cazaubon. Le 11 mars, à 21 h, en l’église Saint-Léon. Entrée : 10 euros, (gratuit pour les enfants de moins de 10 ans). Chœurs du Conservatoire de Bayonne Le jeune Chœur “Con Fuoco” et l’Ensemble vocal du CNR de Bayonne, dirigés par Læticia Casabianca sur le thème des musiques vocales du monde. Entrée libre. Le 15 mars, à 20 h 30, en l’église Sainte-Bernadette de Chassin. EXPOSITION Cimaises Libres La XIXe édition de cette exposition d’artistes amateurs est organisée par Carré Libre, le Comité des fêtes, et le service culturel de la Ville. Peintures, sculptures, dessins sont exposés pendant trois jours. Du 11 au 13 mars, à la salle des fêtes de la Chambre d’Amour. Entrée Libre. De 10 h 30 à 19 h. 21 ANGLET MAGAZINE N° 75 L’agenda EXPOSITION “On va où le monde ?” Après l’hommage à Aristide de Susa Mendes, la bibliothèque poursuit la réflexion sur l’engagement citoyen. Cette exposition interactive a été conçue et réalisée par l’Agence régionale pour l’écrit et le livre en Aquitaine et les Éditions Rue du monde. Fin 1996, Alain Serres, auteur pour la jeunesse, créait les Éditions Rue du monde, afin de proposer des livres qui permettent aux enfants “d’interroger et imaginer le monde”, de grandir malins. L’exposition propose un itinéraire ludique qui permet à l’enfant de cheminer dans six espaces pour s’étonner, rencontrer du beau et du sensible, élaborer des repères historiques, culturels et humanistes, s’exprimer et imaginer. Les espaces reprennent les grands thèmes des ouvrages de Rue du monde. Du 2 au 25 mars, à la bibliothèque. Entrée libre. Les aquarellistes basques Cette association, créée en 1945 à Bilbao, regroupe des aquarellistes de renom de chacune des provinces basques d’outre-Bidassoa. Quarante-cinq artistes représentant chacune d’elles ont regroupé leur talent autour d’Enrique Otchotorena, président de la délégation du Guipuzcoa. Ils présenteront leurs œuvres dans les salons de la Villa Beatrix Enea, répondant ainsi à l’invitation du service culturel d’Anglet. Du 1er au 31 mars, du mardi au samedi, de 10 h à 12 h, et de 14 h à 18 h, à la villa Beatrix Enea. Costumes du Pays Basque L’esprit de création du peuple basque se révèle à travers les costumes et leur histoire au cours des siècles. En témoignage, toute une variété de coiffes ou tenues, différentes pour chaque village ou province, qui font du costume un art populaire extrêmement expressif en Pays Basque. De la jupe de couleur rouge, “gona gorri”, aux foulards blancs “burundais” en forme de coiffe, des gilets de soie et de velours pour les hommes, aux bérets bleus, rouges, ou noirs. Mais aussi les costumes des vallées pyrénéennes de Navarre, ceux en peau, portés par les bergers, ou ces personnages singuliers de Soule, parés de riches ornements, tels que le “txerrero”, le “gattine”, le “zamalzain”, etc. Du 5 au 19 mars, du mardi au samedi de 10 h à 12 h, et de 14 h à 18 h, à la Maison pour Tous. Iñaki Olazabal Ce sculpteur, né à Andoain en 1959, vit et travaille à Zumaya. Artiste de renommée internationale dont la spécialité est le travail du zinc. Entre ses présentations à Arco (foire internationale d’Art contemporain, à Madrid) en février, et son exposition au musée de Guéthary en avril, il a accepté d’installer son atelier de façon temporaire dans le patio de la mairie où chacun d’entre nous peut le rencontrer. Du 1er 19 mars, du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, patio de la mairie. 22 ANGLET MAGAZINE N° 75 CONFÉRENCES Le Carnaval “Les traditions voulaient repousser la vieille année et les âmes errantes, et réveiller l’ours, ancêtre mythique des hommes, qui amène la fertilité aux nouveaux couples, à la terre et aux troupeaux.” Thierry Truffaut, diplômé de l’École des Hautes-Études en sciences sociales fait une présentation des carnavals en Europe et de ses particularités basques et occitanes. Le 8 mars, 18 h 30 à la Maison pour tous. “Histoire des tissus” & “Le code du costume en Pays Basque” Les deux thèmes seront traités conjointement par Micheline Viseux, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet et Claude Iruretagoyena, pour montrer que l’histoire des peuples se révèlent aussi à travers le textile et les styles de vêtements. Le 16 mars, à 18 h 30, à la maison pour Tous. À L’UTLA Toute la magie du carnaval de l’une des plus belle cités du monde fera l’objet de la conférence donnée par le photographe Paul Lutz, suivie d’un repas italien. Maïté Lafourcade, professeur émérite de l’université de Pau et des pays de l’Adour présente “La frontière franco-espagnole” et André Lagaillardie, guide conférencier, “Mon ami Saint Augustin”. Les 8, 22 mars et 19 avril à 17 h 30, au Villagium d’Anglet (VVF). Gaston Fébus, prince des Pyrénées En 1391, au retour d’une chasse à l’ours dans son Béarn “qu’il tenait de Dieu seul”, s’éteignait celui qui fut le prince le plus fascinant de son siècle et l’un des hommes les plus cultivés de son temps. Il fut en particulier l’auteur de l’un des plus beaux livres du Moyen Âge, le Livre de la chasse. Le 9 mars, à 18 h 30, au Domaine de Baroja (salle Aci Gasconha). Entrée : 2 euros, et verre de l’amitié offert à la fin de la conférence. CONFÉRENCES Quels matériaux pour restaurer le bâti ancien ? Pour ceux qui s’intéressent de près au patrimoine er cherche les moyens de le conserver, Y. Bareyre évoque les méthodes de restauration. Organisé par Aci Gasconha. Le 13 avril à l’Espaci gascon, 19, rue des Quatre Cantons. Entrée libre. 18 h 30. Renseignements au 05 59 03 34 78. Vers une culture de la non-violence Depuis plus de trente ans, Jean-Marie Muller philosophe français, écrivain et directeur des études à l’Institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits (IRNC) tente de relever ce grand défi : “passer de la culture de la violence à celle de la non-violence”. Il crée le Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) destiné à “réfléchir sur la philosophie et la stratégie de l’action non-violente”. Largement reconnu, par la cohérence et le caractère concret de ses théories en matière de stratégies civiles non-violentes de défense et de sécurité, il est alors invité par l’État français à mener une étude sur la résistance civile laquelle suscitera la création de l’institut de recherche sur la résolution non-violente des conflits. Cette réflexion sur l’engagement citoyen se poursuivra jusqu’en mai. Le 16 avril, à 18 h 30, à la bibliothèque. Entrée libre. Réservation conseillée : 05 59 52 17 55. CARNAVALS/ANIMATIONS Sagarno gaua (soirée cidrerie) La soirée commence à l’heure de l’apéritif avec une animation autour du cidre (histoire, senteurs et dégustation). Elle se poursuit de 19 h à 21 h, en apéritif animé autour des mutxikoak et de Angelu Kantuz (chants populaires) à 20 h. À 21 h, Sagarhotegi afaria (omelette, txuleta, txoxt) avec la participation des “sagarno” : Sagarmuin, Txopinondo, Eztigar. Animation musicale avec Kiki Bordatxo. Le 12 mars, à partir de 18 h 30. Réservation du repas : 25 euros, à l’Office de tourisme (limité à 400 places). Sant-Pançart gascon Pour brûler Sant Pançart venez tous déguisés ! Ce carnaval est organisé dans le cadre des fêtes d’Anglet. Un prix du meilleur déguisement “enfant et adulte” sera décerné. Le thème du Carnaval retrace les vieux métiers d’Anglet : gemmeurs, vignerons, tilholèrs, malhouns (naufrageurs), maraîchers…” Le 13 mars, 15 h, Chambre d’Amour. Tout public. Carnaval des enfants Deux cents enfants qui suivent un enseignement en langue basque à Édouard-Herriot, Stella Maris et l’Ikastola, défilent ensemble pour une après-midi “Ziripot, Musikalaria, Sorgina, Zirzila, Joalduna”… Le défilé partira à 15 h du VVF, pour longer la plage des Sables-d’Or. San Pantzar sera jugé et la sentence exécutée par les enfants ! Venez nombreux les encourager, danser et chanter avec eux. Un goûter est offert à tous les participants. Pour se joindre au défilé, contacter l’association au 05 59 03 35 15. Le 19 mars, à 15 h, à la Chambre d’Amour. Établir un projet éducatif Traditionnelle “cracade” et feu d’artifice Mettre en place un projet d’accueil individualisé scolaire en exemple pratique. Comment évaluer la situation de son enfant et qui contacter à l’école et hors de l’école ? Comment mettre en place les aides ? Cette information est organisée par Redys Pays Basque, qui a pour objectif de développer l’information sur les troubles de l’apprentissage chez l’enfant. Plus de deux cents convives sont attendus à la fameuse “cracade angloye” du Comité des fêtes entre garbure et ardi gasna. Tout cela mis en musique par Gérad Luc et son orchestre. Un feu d’artifice est tiré à 20 h. Le 19 mars, à 19 h 30, à la salle des fêtes de la Chambre d’Amour. Réservation obligatoire avant le 14 mars. Repas 20 euros. Renseignements au 05 59 63 23 54. Omelette pascale Un rendez-vous traditionnel et convivial, organisé par Les Mailhouns pour la confection, la cuisson et la dégustation de l’omelette dans une poêle de 1,80 m de diamètre. Le 28 mars, à la place des Cinq-Cantons. De 10 h à 12 h 30. Ouvert à tous. Les 9 mars et 6 avril, à 20 h 30, à la Maison pour tous. Entrée libre. Renseignements au 05 59 03 27 01. 23 ANGLET MAGAZINE N° 75 L’agenda JEUNE PUBLIC JEUNE PUBLIC Spectacle pour les enfants Les Livres d’artistes Ce spectacle, animé par le chanteur et comédien Guy Lamour, est offert aux enfants par le Comité des fêtes d’Anglet. Il est suivi d’un goûter. Le 9 mars, à 15 h, à la salle des fêtes de la Chambre d’Amour. Course landaise et jeux ruraux Voilà des initiations proposées dans le cadre des fêtes d’Anglet qui ne seront pas pour déplaire aux plus jeunes ! La course landaise, ses écarts et ses sauts (pratiqués avec une vachette inoffensive...) et quatorze jeux (lever de botte de paille, lever de l’enclume, course de bêches, échasses, course d’épis de maïs, jeu de la charrette…) sont proposés aux enfants : Les 23 mars et 13 avril, à 15 h 30, à la bibliothèque. Entrée libre sur inscription préalable : à la bibliothèque ou au 05 59 52 17 55. ÉDITION Agenda “médiatique” Le 16 mars, à 14 h 30, à la Chambre d’Amour (sous chapiteau). Entrée gratuite. La Lecture du mercredi La bibliothèque et les Éditions Rue du monde proposent une rencontre avec Alain Serres, auteur et éditeur de littérature jeunesse, aux Éditions Rue du monde. “Connaissez-vous ?.. les Éditions Rue du Monde” sera le thème de la lecture du mercredi. “Clowns et compagnie : quel cirque!” sera le thème prochain. Pour les enfants à partir de 4 ans . Les 7 mars, 9 mars et 6 avril, à 15 h 30, à la bibliothèque. Entrée libre sur inscription préalable, nombre de places limité : directement à la bibliothèque ou au 05 59 52 17 55, 15 jours avant la séance, aux heures d’ouverture. Les Lectures du Coussin rouge Découvrir ou redécouvrir Les trésors de la littérature enfantine à travers les contes de Grimm. Un Cycle de lectures de contes classiques pour retrouver la beauté du texte intégral original. Pour tous, à partir de 6 ans, avec Dominique Dauge Marty, du théâtre des Chimères. Les 16 mars et 20 avril, à 17 h la bibliothèque municipale. Entrée libre sur inscription préalable à la bibliothèque ou au 05 59 52 17 55. 24 ANGLET MAGAZINE N° 75 Pour les enfants accompagnés à partir de 5 ans la bibliothèque présente “Lire et jouer avec les Éditions Rue du Monde” dans le cadre de l’exposition : “On va où le monde ?” et “Lire et jouer avec les Abécédaires”. Pour les enfants accompagnés, à partir de 4 ans. 2005… l’occasion de jeter un regard en arrière et prendre un instant de réflexion. Miroir du temps qui passe, la presse sert d’outil. En effet, elle, qui transcrit les faits qui rythment notre vie, révèle aussi la transformation des façons de penser. Ainsi ce vieux patois”, qu’elle n’évoquait jamais est devenu occitan, gascon, limousin, languedocien, provençal, béarnais… autant de mots qu’elle cite aujourd’hui volontiers. C’est cette évolution que l’agenda de l’Institut Occitan a voulu mettre en exergue à travers le regard des médias sur le monde occitan mais aussi à travers le regard que les Occitans portent sur le monde. Institut occitan : 19, rue des Quatre-Cantons. Tél. 05 59 03 09 13. Courriel : [email protected] Gagnez un agenda sur www.anglet.fr lhèu lo parat de dar ua uelhada a l’endarrèr e de’s préner ua pausòta entà pensar drin. Miralh deu temps qui passa, la premsa que servirà d’utís. En efèit, era, qui transcriu las hèitas qui ritman la nosta vita, que dèisha véder tanben la transformacion deus biais de pensar. Atau aqueth vielh “patoès”, qui n’evocava pas jamei qu’ei vadut occitan, gascon, lemosin, lengadocian, provençau, bearnés… autant de mots que cita de bon grat, uei lo dia. Qu’ei aquera evolucion que l’agenda de l’Institut Occitan a volut har vàler per l’espiar eus mèdias suu monde occitan mes tanben per l’espiar ue los occitans an de cap au onde. I REPÈRES I CHIFFES CLÈS I Depuis le 1er janvier, la nouvelle loi sur le nom de famille s’applique. Elle prévoit plusieurs possibilités selon la date de naissance et la situation de l’enfant. Mais aujourd’hui, peu de familles ont bouleversé leurs habitudes. Le nom patronymique reste celui du père. État civil Nom de nom ! a date du 1er janvier 2005 va passer à la postérité et, dans quelques siècles, les généalogistes se demanderont peut-être quelle mouche a piqué le législateur qui a décidé qu’à cette date le nom du père ne serait plus systématiquement attribué à un nouveau-né, mais que celuici pourrait porter soit le nom de son papa, soit le nom de sa maman, soit les deux noms séparés par un trait d’union, dans l’ordre choisi d’un commun accord par les deux parents… Sachant que tous les enfants de la même fratrie devront en principe porter le même nom de famille, c’est quand même un sacré changement ! Si le législateur s’est penché sur cette question, c’est pour rétablir l’égalité entre les sexes et pour répondre aux pressions du Conseil de l’Europe qui sommait la France de s’aligner sur ses voisins européens en matière de transmission de noms. Passée inaperçue lors du vote au printemps 2002 par l’Assemblée nationale (1), la loi est entrée en vigueur ce 1er janvier 2005. L Comme dans toute loi, il y a de bonnes choses comme la possibilité de sauver d’une disparition certains patronymes rares. On estime qu’un nom de famille lorsqu’il n’est plus porté que par une trentaine d’individus est presque sûr de disparaître à moyen terme. Autre point positif, le moyen d’adoucir certains noms difficiles à porter par l’adjonction d’un deuxième patronyme. Mais comme tout bouleversement législatif, la nouvelle loi est assortie de quelques inconvénients. En effet, qu’adviendra-t-il dans une vingtaine d’années lorsque l’enfant né le 2 septembre 1990 ou après, fondera sa propre famille ? Il ne pourra accoler au nom de sa promise qu’un seul des deux noms qu’il aura portés jusqu’alors. Il lui faudra donc effectuer un choix qui, dans certains cas, pourra s’avérer cornélien ! Les généalogistes risquent donc de “s’arracher quelques cheveux” même si cette science passe par l’épluchage minutieux des actes d’état civil sur lesquels figurent obligatoirement les noms des ascendants. En mairie, et notamment dans celles qui ont sur leur territoire une maternité, le personnel de l’état civil est là pour informer et procéder aux démarches. “Nous expliquons les nouvelles modalités aux parents qui le souhaitent ” entend-on à Anglet. “Mais comme nous n’avons pas de maternité sur Anglet, c’est à Bayonne que cette formalité est accomplie en ce qui concerne les enfants nés depuis le 1er janvier” précise Pascale David, responsable du service de l’état civil. En effet, depuis le début de l’année, sur une vingtaine de naissances dont les parents habitent la commune, seul un enfant porte les deux noms de ses deux parents, les autres familles ayant opté pour le nom du père. Toutefois, quelques familles remplissent un dossier à Anglet. Cette mesure concerne les enfants nés entre le 2 septembre 1990 et le 1er janvier 2005. Au début du mois de février, ils étaient six à opter pour un double patronyme. Les demandes ne se bousculent donc pas au portillon. En Allemagne où mesure semblable a été prise depuis 1997, l’impact a d’ailleurs été limité, et selon certains spécialistes, les familles françaises ne semblent pas tout à fait prêtes à un bouleversement radical de leurs habitudes en la matière. À suivre… L. B. EN PRATIQUE L’adjonction de nom La loi prévoit une période transitoire pour les enfants nés entre le 2 septembre 1990 et le 1er janvier 2005. Ainsi, pendant 18 mois, du 1er janvier 2005 au 30 juin 2006 inclus, les parents exerçant l’autorité parentale pourront seulement ajouter au nom de leur enfant, celui du parent qui ne lui a pas transmis le sien, dans la limite d’un seul nom de famille. La demande se fera sous la forme d’une déclaration conjointe établie sur papier libre mais signée des deux parents et devra être remise à l’officier d’état civil du domicile de l’aîné des enfants communs. Le nom ainsi attribué est dévolu à l’ensemble des enfants communs, nés et à naître. L’assentiment du ou des enfants communs de plus de 13 ans est obligatoire. Cette faculté ne peut être exercée qu’une seule fois. Renseignements : Hôtel de ville. Service de l’état civil. Tél. 05 59 58 35 37. (1) Loi n° 2002-304 du 4 mars 2002 relative au nom de famille. 25 ANGLET MAGAZINE N° 75 I PORTRAIT I GILLES BORDONADO I À 13 ans, Gilles Bordonado est champion de karting en ligue Aquitaine. Il a les yeux rivés sur la piste et des rêves en ligne de mire. Portrait, kart sur table… Gilles Bordonado Graine de champion éjà dans son youpala, le bambin dévalait l’escalier de la maison, rejouant sans le savoir une des scènes du Cuirassé Potemkine. Puis, à 5 ans, sur le circuit de Briscous, c’est sur les genoux de son père, passionné de Formule 1, qu’il a senti sur son visage l’ivresse de l’accélération… À Biarritz, Gilles est tout seul aux commandes et, dès l’âge de raison, ses parents lui achètent son premier mini-kart muni d’un moteur de 60 cm3. “Au début, c’était du loisir, raconte sa mère, le mercredi, le samedi, le dimanche. On lui a donné à choisir entre le foot et le Kart… on ne pensait pas que cela continuerait comme cela.” “Je n’étais pas très doué de mes pieds”, s’excuse avec un sourire d’ange “Fangio” junior… C’était déjà parti… Il s’inscrit au Kart-Club de Bayonne. À 10 ans, Gilles Bordonado commence la compétition avec un moteur de 85 cm3/13 cv, “on pouvait aller jusqu’à 100 km/h”. Le frisson, pour sa mère, c’est au premier tour : “j’ai peur car ils sont tous ensemble, minimes et cadets confondus. Le premier virage, tout le monde veut le prendre.” Gilles se souvient d’un départ où il a laissé les autres prendre de l’avance “puis j’ai accéléré… j’arrivais plus vite en prenant extérieur… il y en a un qui m’a vu et qui m’a mis un coup en freinant sur l’arrière. Je suis parti dans le décor à la limite des pneus qui sont à 40 m de la piste… J’avais du gravier sur tout le plancher avant.” D Mais le jeune pilote a pris des “plombs” (1) donc de l’expérience. Aujourd’hui, pour prendre le pouls de la course, il attend les deux ou trois premiers virages “que cela se décante bien…”. Facture, Magesq, Nontron, Mérignac, Layrac… la famille “kartésienne” est en route dès le vendredi soir. Ils sont soudés. On ne change pas une famille qui gagne… La course débute dès le samedi avec les tests. “On peut travailler sur l’adhérence à la piste en faisant des réglages sur la pression, en rentrant plus les 26 ANGLET MAGAZINE N° 75 moyeux. Je dois tourner une soixantaine de tours pour bien régler.” Puis, le dimanche à 8 h du matin, les essais carburant. “Si on est mal réglé on fera du 4 temps, on pétaradera en bout de ligne droite et on ira moins vite.” Le jeune pilote dit toujours ce qu’il ressent à son père devenu son mécanicien. Vient ensuite le briefing avec le directeur de course, les commissaires, les pilotes. “Avec les mêmes recommandations : pas trop de violence sur la piste - un tour de retard et c’est l’élimination…” Enfin, ce sont les essais chrono et la position sur la grille de départ qui se décide. Une course c’est quatorze à seize tours. Gilles a des rites de champion. Avant chaque départ, il met sa cagoule à l’envers, une petite superstition qu’il a gardée de sa première victoire. Durant la canicule, il faisait 50 °C dans les casques et les combinaisons collaient à la peau. Les médecins étaient là à chaque tour. “Parfois, on sort en pleurant tellement on a les nerfs.” Souvent c’est chacun pour soi, mais si la course est belle, les copains se serrent la main en roulant. Sur les 1 200 m de la piste de Briscous, Gilles fait son tour en 53 secondes. “Tout dépend des virages sur la piste…” confie-t-il d’un air technique et entendu. Ces virages c’est Frank Sainrame qui lui a appris à les négocier et M. Vinch à ne pas avoir peur d’aller de temps en temps au bac à sable. “Quand on rentre dans un virage, il faut être le plus à l’intérieur au bon moment. Si un autre kart est très près, je vais être plus au milieu pour lui fermer la porte, pour éviter qu’il essaie de me passer quitte à prendre un petit plomb et je sors un peu large. Prendre la meilleure trajectoire c’est celle qui est le plus à la corde”. Après trois ans en compétitions, Gilles a participé à vingt-trois courses et totalise sept pole positions, quinze podiums, quatre victoires et un titre de champion de Ligue d’Aquitaine 2004. Il n’a disputé que neuf courses cette année car le sport est onéreux. “Une course au championnat de France c’est 1 500 à 2 000 euros, explique sa mère. Il faut compter l’inscription, les déplacements, une remorque, l’hôtel -restaurant, les pneus de compétitions, l’essence…”. Toute la famille cherche des partenaires, envoie des dossiers de presse. Le “France” (2) Gilles rêve d’y faire un coup d’éclat, “marquer 3° et monter dans le top 10 ou le top 5…” Son idée est de s’inscrire dans la filière sports-études au Mans. “J’aimerais être pilote d’usine comme Davide Foré, pilote italien. Il faut trouver un volant, une écurie… Après 20 ans, c’est trop tard”. Grâce à ce sport, il a appris le respect de celui qui gagne et la force de se battre. Derrière une élégante gentillesse, on devine la ténacité et le désir secret caché derrière une petite phrase : “Vous savez, Schumacher et les meilleurs de la F1, ils sont partis du kart…”. B. A. GILLES BORDONADO : 32, AV. DE MAIGNON - BÂT B - ANGLET TÉL. 05 59 31 49 68. [email protected] (1) Un coup. (2) Le championnat de France. 27 ANGLET MAGAZINE N° 75 I INITIATIVES I ENTREPRISE I Go-Micro, c’est l’histoire à succès d’une reconversion professionnelle réussie. André Combe, alors au chômage, a lancé son entreprise de maintenance informatique. Aujourd’hui, Go-Micro compte une soixantaine d’employés et se développe en Europe. Son histoire a même suscité des reportages dans les grands médias nationaux. André Combe Success Story Anglet Magazine : Quelle est l’histoire de Go-Micro ? André Combe : J’ai créé la société le 4 juillet 2001. J’ai été cadre commercial chez France Telecom Câbles sur Bordeaux, puis à Anglet, pendant une vingtaine d’années. Suite à un licenciement, ma femme et moi avons radicalement changé puisque nous avons travaillé, pendant plus d’un an, comme ouvriers agricoles ! Nous avons voulu faire un “break” avant de démarrer autre chose. J’avais découvert l’informatique en 1983 et l’Internet en 1998. Je me suis dit que cela allait développer le marché de l’informatique. Je n’avais pas les compétences techniques pour créer des sites. Le marché de la vente de matériel était déjà saturé. J’ai pensé alors qu’il fallait proposer uniquement du service, du conseil et de la maintenance. Cela a rapidement décollé puisque nous avons embauché un technicien au bout de trois mois, puis un commercial sept mois après. ANDRÉ COMBE A.M. : Quel était l’investissement de départ ? A.C. : J’ai eu une aide de l’ADI, un organisme qui aide les personnes qui ne peuvent pas bénéficier de financement pour monter une entreprise. J’ai obtenu quatre mille euros, remboursables en deux ans, pour démarrer. Depuis, Go-Micro travaille en fonds propre. A.M. : Que proposez-vous à vos clients ? A.C. : Le concept est basé sur du 100 % service. Nous ne vendons pas de matériel. Nous avons une action de conseil auprès des particuliers, des professionnels et des collectivités. Ces conseils sont objectifs puisque nous ne vendons rien, mais nous pouvons leur trouver les meilleures offres du marché en fonction de leurs besoins. Nous intervenons ensuite sur l’installation, la formation, le dépannage, la sécurité, l’assistance. A.M. : Qui sont vos clients ? A.C. : Au départ, nos clients étaient majoritairement des particuliers. Aujourd’hui, les entreprises représentent les trois quarts de notre clientèle. Nous comptons environ deux mille clients sur la Côte Basque. L’équipe d’Anglet est composée de neuf personnes. Nous faisons également de la formation continue. 28 ANGLET MAGAZINE N° 75 A.M. : Quels rapports entretenez-vous avec les revendeurs de matériel informatique ? A.C. : Avant d’ouvrir une agence, nous faisons une étude (accueil, service, etc.) après des revendeurs locaux. Nous choisissons ensuite les points de vente vers lesquels nous enverrons nos clients. Nous faisons faire des devis et sélectionnons les plus intéressants. Au client ensuite de faire son choix. A.M. : Et la tentation de vendre du matériel ? A.C. : Si nous faisons cela, nous sommes morts. Nous passons des contrats au niveau national avec des grands groupes. Nous intervenons pour eux et avec eux parce que, justement, nous ne vendons pas de matériel. A.M. : Quel développement envisagez-vous ? A.C. : Dans les années soixante-dix, les grandes surfaces se sont développées au détriment des petits commerçants dont était composée ma famille. Je me suis dit qu’il pourrait m’arriver la même chose. J’ai fait le choix de développer le réseau, non pas pour attaquer les autres mais pour mieux se défendre. J’ai cherché des partenaires an Aquitaine et j’ai rencontré Jean-Marie Desobry, le gérant d’une société de maintenance informatique, avec qui je me suis associé. Nous développons maintenant le réseau sous la marque Go-Micro. A.M. : Vous cherchez donc des partenaires ? A.C. : Oui, nous développons le concept sous forme de franchise. Nous participons d’ailleurs au salon Franchiseexpo à Paris en mars. Pour l’instant, nous en sommes à vingt-cinq agences et, à la fin février 2005, nous serons une trentaine. Nous sommes une soixantaine d’employés dans la société et nous devrions doubler ce chiffre d’ici la fin de l’année. Nous venons de lancer la Belgique et le Luxembourg et ensuite les Pays-Bas. Après le passage sur TF1, nous sommes passés de deux candidatures par jour à quatre-vingts pendant les semaines suivantes. Go-Micro a été nommée entreprise de la semaine par l’émission Les coulisses de l’économie. V. B. GO-MICRO : CENTRE LES ALIZÉS, AVENUE JEAN-LÉON LAPORTE. www.go-micro.net I INITIATIVES I HUMANITAIRE I Les élèves de l’ISA-BTP, l’école d’ingénieurs de Montaury, préparent un voyage humanitaire au Sénégal du 8 avril au 5 mai. Frédéric Betbeder, élève ingénieur et vice-président de l’association montée pour réaliser le projet, nous explique l’originalité de ce voyage. Frédéric Betbeder D’Anglet au Sénégal Anglet Magazine : comment est née l’idée de ce voyage à but humanitaire ? Frédéric Betbeder : Nous sommes trente-deux élèves de la cinquième année de l’ISA-BTP, l’école d’ingénieurs à Anglet. Cette dernière année se caractérise par deux choses : un projet de fin d’études à caractère commercial réalisé en collaboration avec une entreprise et par un voyage d’agrément de fin d’année. Depuis sept ans que l’école existe, cela se passe comme cela. Dès la fin de la troisième année, nous pensions à un projet original. Nous nous disions qu’un simple voyage touristique, appareil photo autour du cou, ne constituerait pas un souvenir durable. Nous voulions faire quelque chose qui nous marque à vie. Nous voulons donner à notre projet de fin d’études un caractère humain et le fusionner avec le voyage final de notre cursus. Cela a abouti sur une idée de voyage humanitaire au Sénégal. A.M. : Quel est votre projet ? F.B. : Nous sommes entrés en contact avec une association nommée “Chênes et baobabs” par le biais de nos professeurs. Cette association a déjà construit un centre à Nguékohh, un village situé à 80 km au sud de Dakar. Ce centre propose l’insertion de personnes handicapées avec, par exemple, des cours d’informatique ou des leçons de français. Les représentants de cette association nous ont parlé d’un projet qui leur tenait à cœur : un terrain de basket handisport avec des vestiaires adaptés. Il faut savoir qu’au Sénégal les handicapés sont souvent condamnés à rester chez eux. Ce projet nous a séduits et nous avons décidé de les aider à le réaliser. A.M. : Quelle est la spécificité d’un terrain de basket handisport ? F.B. : La hauteur des panneaux est adaptée, mais nous allons bâtir un terrain également utilisable par des non-handicapés. L’autre spécificité de ce terrain réside dans la conception du terrain. Sa surface et le toit des vestiaires récupéreront l’eau de pluie qui ne tombe pas plus de deux mois dans l’année. Dans une optique de développement durable, le bassin de récupération fournira de l’eau pour des cultures maraîchères. Nous avons fait une étude hydromé- trique pour anticiper les travaux. Deux de nos professeurs sont déjà partis là-bas collecter des informations. A.M. : Tous les élèves de la promotion seront du voyage ? F.B. : Oui, nous partons à trente-deux là-bas pour construire le terrain. Nous sommes sept filles et vingt-cinq garçons. Nous sommes une dizaine du Pays Basque, dont deux Angloyes, et les autres élèves viennent du reste de la France. Nous partons avec nos outils, mais nous allons essayer d’acheter le maximum de matériaux sur place. L’association “Chênes et baobabs” a fait un recensement des personnes que l’on pourrait toucher grâce à notre projet : une centaine de personnes seraient concernées. Le village compte environ douze mille habitants. Nous ne nous limitons évidemment pas au village et comptons toucher la région. Nous nous sommes assurés, avec l’association “Chênes et baobabs”, qu’il y aurait un suivi de notre mission. Une antenne de cette association a été créée au Pays Basque. A.M. : Comment avez-vous organisé le projet ? F.B. : Les trente-deux élèves ont monté une association, appelée Proxima Estacion. Nous avons travaillé un an et demi pour monter le projet et nous avons divisé les tâches et les avons regroupées en plusieurs commissions : animation, communication ou financement. Le budget s’élève à 126 000 euros. La construction en représente 60 % ; 24 % pour la logistique et 14 % dédiés à la formation sur place : ordinateurs, cours de français. Le budget n’est pas complètement bouclé. Nous avons environ 50 000 euros qui viennent essentiellement d’entreprises privées. Nous faisons un appel aux dons A.M. : Vous connaissez déjà l’Afrique ? F.B. : Je ne suis jamais allé en Afrique. Le Sénégal est un pays qui m’attire beaucoup, déjà pour la musique. C’est une culture qui nous apportera énormément. V. B. FRÉDÉRIC BETBEDER (en haut à droite) et une partie des élèves de la cinquième année de l’ISA-BTP. ASSOCIATION PROXIMA ESTACION CHEZ M. FRÉDÉRIC BETBEDER RÉSIDENCE VÉRONIKA, CHEMIN DES HÊTRES - BAYONNE. http://isabtp.univ-pau.fr/proximaestacion E-MAIL : [email protected] ANTENNE PAYS BASQUE ASSOCIATION “CHÊNES ET BAOBABS” E-MAIL : [email protected] TÉL. 05 59 70 23 49. 29 ANGLET MAGAZINE N° 75 I DROITS DE L’HOMME Amnesty International est un mouvement indépendant de tout gouvernement, de toute idéologie, de tout intérêt économique et de croyance religieuse. Lors de ses réunions mensuelles, le groupe 245 Anglet Côte Basque informe de son organisation et de ses actions dont l’un des objectif est d’intervenir par des campagnes de lettres, télégrammes, e-mails auprès des autorités d’un pays, en faveur des prisonniers d’opinion ou prisonniers politiques, afin d’obtenir leur libération ou une procédure conforme aux exigences de la déclaration des droits de l’homme. L’autre objectif est de s’opposer à l’application et à l’exécution de la torture, des “disparitions” inexpliquées et de la peine de mort pour chaque cas dont elle a connaissance. Pour connaître les prochaines dates de permanence : Amnesty International au 05 59 44 12 28. MARCHATON, 2E ÉDITION En 2003, en partenariat avec les Lions club du Pays Basque, mille sept cent cinquante enfants des écoles primaires publiques et privées du BAB ont participé à une grande marche de solidarité pour financer l’acquisition de chiens guides d’aveugles. Les enfants ont parcouru plus de 7 400 km, ce qui a permis de récolter la somme de 36 000 euros et de financer l’achat de trois chiens guides d’aveugles. Le Marchaton est une marche parrainée. Chaque candidat marcheur recherche des parrains et obtient une somme, définie à l’avance, pour chaque kilomètre parcouru. L’esprit Marchaton est plus qu’une simple marche, c’est une démarche personnelle vécue collectivement. C’est aussi une action de pédagogie qui permet la rencontre d’une classe avec un aveugle et son chien, pour aborder de manière positive les notions de handicap. Tout cela dans un esprit festif et de camaraderie. La deuxième édition du Marchaton se déroulera le 22 avril sur le littoral, entre les plages de La Barre et les Cavaliers. Les Lions club espèrent faire encore mieux cette année. PLONGÉE SOUS-MARINE Rêve d’enfant, rêve d’adulte ? Qui n’a pas rêvé, au bord de la mer lors de ses vacances, de pénétrer sous le miroir de la surface ? En partenariat avec la piscine municipale d’Anglet et à l’occasion de la réouverture de celle-ci, le club de plongée Anglet Subaquatique-Club intégré au BAB Subaquatique accueille le public et lui propose de découvrir ses activités. Que ce soit pour les enfants ou les adultes, une plongée initiatique, avec remise d’un diplôme et d’une photo numérique, et une première incursion dans l’eau avec un scaphandre autonome sont proposées. Des moniteurs, diplômés d’État, sont là pour répondre à l’ensemble des interrogations en ce qui concerne l’activité et sa pratique. Le 19 mars 2005 à la piscine municipale (matériel fourni). Réservations et renseignements au 05 59 24 80 40 ou au 06 09 26 22 65. Fax : 05 59 22 33 49. GYMNASTIQUE Gymnastique, stretching, remise en forme en cours privés à domicile ou en cabinet de kinésithérapie, Serge Le Roy, diplômé depuis plus de quinze ans en musculations éducative sportive et d’entretien, propose une approche adaptée aux besoins. Débutants ou sportifs de haut niveau, qui recherchent la détente, la performance ou la ligne, Gym Concept répond aux demandes par toutes sortes d’activités de remises en forme : de la gymnastique au sol traditionnelle (abdos-fessiers) ou avec accessoires (bâtons, step, haltères, et machines), de la méthode Pilates à l’aquagym, BON À SAVOIR mais aussi de l’électro-stimulation ou de la relaxation et de l’école du dos. Les cours se pratiquent à domicile ou en séances de cabinet de kinésithérapie. Renseignements et rendez-vous au 05 59 03 81 13 ou 06 20 45 74 76 ou par e-mail : [email protected] PRÉVENTION DES JEUNES L’établissement exploitation SNCF de Bayonne a lancé une campagne de prévention au respect des règles de sécurité à l’attention des jeunes et de leur famille, au slogan : “Faut pas l’fer”. Cette campagne de sensibilisation aborde la prévention des risques ferroviaires mise en valeur par huit thèmes qui sont les règles d’or de la sécurité et du comportement citoyen que doivent adopter les voyageurs, comme “la gare n’est pas un terrain de jeu”. La vie est importante, il faut la préserver, car le danger ne prend pas de vacances. En restant vigilant, le train reste un des moyens de transport les plus sûrs. BIEN CONSOMMER “Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste” : tel est le slogan sur lequel s’appuie l’association Max Havelaar pour promouvoir le label du commerce équitable. Du 30 avril au 15 mai, Max Havelaar organise, à l’occasion de la 5e quinzaine du commerce équitable, un événement national lors duquel neuf producteurs du commerce équitable viendront à la rencontre des Français pour témoigner de son impact sur leurs conditions de vie et de travail. À cette occasion, plus de trois mille animations sont réalisées par les associations, les collectivités locales, les marques et distributeurs qui vendent des produits du commerce équitable pour sensibiliser toujours plus de citoyens à cette forme de consommation responsable. La I INFOS PRATIQUES I quinzaine, c’est le moment de comprendre les enjeux du commerce équitable, et ainsi faire en sorte que les producteurs soient encore plus nombreux à bénéficier d’une rémunération décente pour leur travail et d’un accès à la santé et à l’éducation, en instaurant des règles commerciales plus justes. C’est aussi l’occasion pour vous de découvrir ou retrouver l’ensemble des produits portant le label Max Havelaar dans vos points de vente habituels : café, thé, sucre, cacao, riz, jus de fruit, miel, bananes, mangues, ananas, épices, coton, parce que nos achats ici changent leur vie là-bas ! Retrouvez toutes les informations sur le site : www.maxhavelaarfrance.org RECTIFICATIF Dans le reportage dédié au chanteur Michel Etcheverry, édité dans Anglet Magazine n° 75, l’auteur de la chanson Aupa BO est Xavier Lorente et non Michel Etcheverry comme indiqué par erreur. INSCRIPTIONS SCOLAIRES Pour les nouvelles inscriptions scolaires en maternelle et les passages en cours préparatoire pour la rentrée scolaire 20052006, les familles seront accueillies les après-midi, du 14 mars au 31 mai, au centre de loisirs Baroja, 19, rue des QuatreCantons, du lundi au jeudi, de 13 h à 18 h, et le vendredi de 13 h à 17 h. Liste des pièces à fournir : livret de famille, carnet de santé de l’enfant, justificatif de domicile récent (moins de trois mois), numéro de Sécurité sociale, numéro CAF, numéro du contrat d’assurance scolaire, certificat de radiation (dans le cas d’un enfant scolarisé dans une autre école), dérogation pour les enfants domiciliés hors de la commune. Pour tout renseignement complémentaire contacter : Tél. 05 59 03 08 40, ou courriel : [email protected] 31 ANGLET MAGAZINE N° 75 I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS CARNET I NAISSANCES NOVEMBRE : THÉO CAZAURAN • IBAN LATAPY • AMAIA GALIARD • CHLOÉ MORIN • ALEXIS LEGAZ • LOU JOURNADE • LÉNA MARTIN • IBAN CASENAVE • PIERRE MOUESCA • TOM LARRONDO • JEAN COCAGNE • LÔRÉA DROUILLARD • SOFIA BAALI • QUENTIN OSPITAL. DÉCEMBRE : MANON ETCHEMENDY • CLARISSE DUBOUÉ • MIKEL COSTA • STELLA BOURY • ENZO MENDRIBIL • CHLOÉ SALEMI • CAMILLE BRINGAS • TOM HONTAS • ANTOINE DARDE • OIHAN HASTOY • ALEXANDRE CABOT. JANVIER : ROMANE MENDIBOURE-TARTAGLINO • LOLA ROMEYER • ALEXIS FERCHICHE • POL HODY • NICOLAS VAILLES • TANIA HARDOY • KILIAN BIDART • ANTOINE PILET • NOAH PUYODEBAT. MARIAGES NOVEMBRE : SERGE LOSTE ET MARIE-HÉLÈNE ETCHEVERRY • ALEXANDRE MASLO MORON • OLIVIER THOMAS ET ISABELLE PACHECO • MICHEL VITELLI ET LABARSOUQUE • PHILIPPE QUESNEL ET ET ALEXANDRA CÉLESTE MENDES CARINE NGNABOE. DÉCEMBRE : STÉPHANE FLEURY ET STÉPHANIE MOUSTROU • FABIEN DECLÈVE ET CHANTAL CUYOL- LAA. JANVIER : NICOLAS ISNARD LEMY • AMOUR FELIX ET ET LAETITIA CASSAGNE • STÉPHAN LABRUCHERIE ET ANNE BARTHE- DANIELLE HUYNH. DÉCÈS NOVEMBRE : JACQUELINE HUYGE VVE RICHER, 94 ANS NANDEZ, 100 • MIREILLE TASQUÉ VVE FONTANEAU, 77 79 DE LA ANS ANS • ADRIENNE ROBIN VVE MUNDUBELTZ, 82 92 ANS • HENRIETTE BOUSQUET, 75 93 ANS • JEAN LARRABURU, 66 ANS ANS • MARIE SALÉS ÉP LAMAISON, • MARIE GABRIELLE LAVIGNE VVE BOYER, ANS • MADELEINE VÈQUE VVE • MANUEL PEREIRA MARQUES, 59 • LUCIENNE LANNEMAYOU VVE ANASSO-BISCAY, 85 ANS • JEAN-LUCIEN DUSSARRAT, 81 PRAT, 91 ANGLET MAGAZINE N° 75 • MARIA CEINOS VVE HER- ANS. JANVIER : PAULE HÉIER VVE PINAN LUCARRÉ, 93 ANS ANS ANS • • ELISABETH DONAPÉTRY VVE ITHOURBOURU, 85 82 BAUME, 93 ANS ANS. DÉCEMBRE : MARIE LOUISE BORTHELLE, 73 32 • MARIA MARQUES DA SILVA, 75 JEANNE PORTU, 45 ANS • CHARLOTTE VAQUIER ANS ANS. ANS ANS ANS DE VALLIER DE BY, • PIERRE BRUNET, 83 • HENRIETTE BERGÈS VVE FAUVEAU, • ERNEST DULAU, 93 ANS • JEANNE SILVA VVE CAZALA- Anglet Magazine n° 75 - Février/mars 2005 EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES D’OPPOSITION Le bilan de l’équipe Villenave après 4 ans de mandat Le groupe “Anglet Notre Ville” est composé de neuf conseillers municipaux Jean Espilondo (PS) Conseiller général d’Anglet nord Lionel Blanc (Verts) Anne-Marie Borda (PC) Georges Daubagna (Verts) Robert Lagareste (PS) Maritxu Maury (PS) Guy Mondorge (PS) Annie Mordrelle (PS) J.-Claude Paul-Dejean (MDC) En 2002, le maire d’Anglet a emprunté plus qu’il n’avait été prévu au budget prévisionnel. Mais cet emprunt n’a pas servi à investir, à créer. Il a essentiellement servi à rembourser une partie de la dette de son prédécesseur…. et de la période d’intense activité qui avait précédé les élections. Aucuns travaux ou projet nouveaux n’étaient mis en chantier. En 2003 au contraire, pour 6 millions d’euros d’emprunts prévus, seul 0,5 million était réalisé. Tous les projets annoncés étaient retardés, mais dans un même temps le maire augmentait les impôts locaux. On continuait ainsi à rembourser les emprunts très importants réalisés au temps de M. Lamassoure et du premier mandat de M. Villenave. En 2004, à nouveau, 2 millions seulement d’emprunts réalisés pour 6 millions annoncés. À nouveau les grands projets sont repoussés, mais les ressources fiscales continuent d’augmenter (+7,2 % par rapport à 2003). Et l’on continue à rembourser la dette. Pendant ces 4 premières années de mandat, rien de sérieux n’a vu le jour dans Anglet. Il est toujours aussi difficile voire impossible de s’y loger pour les revenus modestes. Et demain ?… Et demain ? Tout va démarrer, peut-être… Mais quels choix de priorités ? Et qui va payer, sinon vous ? • Les fonds européens ont fondu comme neige au soleil. • La Cour des comptes épingle la gestion de la Communauté d’agglomération et son endettement faramineux. C’est pourtant sur elle que compte l’équipe municipale pour subventionner ses projets. • Le Conseil général et le Conseil régional vont être obligés d’augmenter vos impôts pour compenser le désengagement de l’État et une décentralisation incohérente. • La ville annonce encore une augmentation de 7 % de ses rentrées fiscales pour 2005. Et les emprunts qui seront nécessaires pour essayer de faire en 2 ans ce que l’on a repoussé pendant 4 annoncent pour ceux qui succéderont à l’équipe Villenave des difficultés majeures. Que ce soit pour la Ville, la Communauté d’agglomération, le Département ou la Région, le contribuable est toujours le même : Vous ! Les Priorités Les priorités sont-elles donc aujourd’hui d’envisager simultanément 2 complexes culturels au service du chant choral ? Nous avions voté notre accord pour le premier, avec de nombreux bémols. Le second projet est tombé du ciel sans crier gare, comme en leur temps le centre aqualudique, le 2e anneau de la patinoire ou encore, rappelez vous, Port Chiberta. Mais rassurons-nous. Tous ces projets étaient accompagnés par l’immobilité bienveillante de MM. Borotra, Grenet et Lamassoure. Un gage de non-faisabilité, en quelque sorte… Les priorités ne sont-elles pas plutôt le logement financièrement accessible à tous ? Une 2e maison de retraite publique pour nos anciens aux revenus modestes ? Le petit commerce de proximité ? Le désengorgement routier des plages et les solutions alternatives d’accès saisonnier ? Un maillage de transports en commun digne d’une ville de 40 000 habitants ? À quand une véritable communauté de vie dans le BAB ? Les priorités ne sont-elles pas enfin de construire une vraie Communauté d’agglomération, avec des compétences réellement partagées ? Le besoin essentiel de tous les Angloys, de toutes nos associations, est de pouvoir utiliser toutes les structures réalisées à prix d’or en grande partie grâce à nos impôts (Médiathèque de Biarritz, Espace d’exposition Iraty de Biarritz, Théâtre de Bayonne, équipements sportifs) aux mêmes conditions que les résidents de ces villes. La priorité n’est pas de multiplier les structures mais de bâtir un vrai projet commun, d’avoir des ambitions à la mesure d’une zone urbaine de 150 000 habitants. Pendant ce temps-là, on vous propose de dilapider nos maigres ressources dans des micro-réalisations qui, bien que modestes, vont déjà bien au-delà de nos petits moyens financiers. Cette politique du visible, du médiatique, nous endette et nous empêche d’avancer, même à petits pas, vers des objectifs socialement plus prioritaires. Anglet Magazine n° 75 - Février/mars 2005 EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES D’OPPOSITION DE LA POLITIQUE SPECTACLE À LA RAISON GARDÉE Lundi de Pentecôte M. Chirac l’a dit. MM. Raffarin et Villenave vont le faire. Adieu le jour férié du lundi de Pentecôte, inscrit depuis des décennies dans la vie sociale des Français, jour de rendez-vous incontournables, d’événements culturels, sportifs ou associatifs. Pourtant, n’en déplaise à M. le baron Seillières, ce jour était souvent aussi une manne économique pour de nombreux commerçants, restaurateurs ou entrepreneurs du tourisme. Les Français ne travaillent pas assez, ne cotisent pas assez pour être solidaires des personnes âgées. Il fallait donc supprimer un jour férié, empêcher les Français de se reposer pour mieux travailler. Et, pardon M. le baron, de consommer… M. Villenave a demandé à son conseil municipal de valider cette ineptie. Élus d’Anglet Notre Ville, nous avons exprimé haut et fort notre désaccord. On croyait la Droite sourde. Les réactions aux dernières manifestations ont prouvé qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les fonctionnaires municipaux travailleront le lundi de Pentecôte. Sutar chante “l’Eau Vive” Le 18 janvier dernier, J.-R. Etchegarray, président du Syndicat mixte de l’usine de la Nive, a présenté aux habitants de Sutar le projet d’implantation, près de l’usine de traitement des eaux, de 2 réservoirs (peut-être 3) destinés à sécuriser la distribution d’eau en cas de pollution accidentelle de la Nive. Pour enfouir ces 28 000 m3 de stockage, des travaux importants seront nécessaires, qui perturberont forcément la vie des riverains. À noter que ce projet important avait été oublié dans le Plan local d’urbanisme. L’enquête publique, qui aura lieu, en mars-avril 2005, n’aura pour objet que d’entériner la décision de réalisation de cet équipement, mais absolument pas les conditions de déroulement ou l’impact paysager de cette structure. En conséquence, A.-M. Borda et Guy Mondorge, conseillers municipaux d’Anglet notre Ville, présents à cette réunion, ont demandé à ce qu’un engagement écrit, définissant la procédure de concertation avec les riverains tout au long de l’étude de maîtrise d’œuvre et pendant la réalisation des travaux, soit inclus dans cette enquête publique. Une réponse favorable leur a été donnée. Il restera à s’assurer que la promesse sera tenue. Nous vous engageons donc à vous informer et à vous rendre nombreux en mairie pour consulter cette enquête publique dès son ouverture, afin d’y exprimer vos avis, remarques et questions. Une équipe, une alternative crédible pour préparer l’avenir. Un élu municipal Jean-Claude Lamoure Un site Internet www.proposons.com E-mail : [email protected] Devinette : “Je suis une ville de près de 40 000 habitants, je dispose des ressources d’une ville de 15 000, et j’ai des projets que ne renierait pas une ville de 50 000… qui suis-je ?” Réponse : Anglet la magicienne, rare ville à vouloir faire rêver ses citoyens électeurs par des effets d’annonces dignes d’une politique spectacle. But : Faire de l’électeur un spectateur-citoyen, l’entraîner dans un tourbillon qui l’éloigne de ses réalités quotidiennes tellement plus modestes qu’elles en deviennent presque incongrues… Illustration : Faire un investissement de 11 millions d’euros pour une patinoire à La Barre, alors que le quartier Montdeville est encore en attente de tout-àl’égout et que le quartier Sutar, lui, aurait bien besoin de trottoirs… Raison gardée : L’Europe nous prive de subventions FEDER, elle nous oblige, selon le maire, “de réduire la voilure” en abandonnant l’investissement patinoire. C’est bon pour nos finances et cela permet de répondre aux vrais enjeux des citoyens, de ceux qui aboutissent à des décisions importantes pour leur vie quotidienne, et cela, sans attendre une période pré-électorale. J.-C Lamoure Opposition de droite Suppression de la douane maritime d’Anglet. Une faute lourde un drame humain. Le Gouvernement, qui ne cesse de déclarer qu’il veut lutter contre l’insécurité, a décidé brutalement de démanteler le poste de la douane maritime d’Anglet et de St-Jean-de-Luz et de désarmer la vedette rapide qui lui sert à assurer sa mission. Celle-ci est pourtant essentielle puisque la mer est un espace sans contrainte où s’exercent de nombreuses activités illicites : terrorisme, piraterie, contrebande, trafic de drogue et d’armes, immigration clandestine, pillage de biens culturels et de la ressource halieutique, pollution, travail illégal, etc. Ce démantèlement est une faute lourde, une grave erreur, dont nous connaîtrons bientôt les conséquences néfastes. Ce n’est pas simplement une question technique, car il concerne les hommes et les femmes qui travaillent dans ce service. Des familles entières, dont bon nombre vivent dans notre ville. En effet, à ce jour, tout reclassement sur place semble exclu. Ce sont donc 23 agents et leurs familles qui peuvent être déplacés d’office. Il s’agit d’un vrai drame humain. “Anglet Notre Ville” condamne avec force ce projet. Jean Espilondo a écrit au Premier ministre pour lui demander de revenir sur cette réorganisation, et de maintenir le service de la douane maritime sur la côte basque.