dossier de presse - Centre Pompidou Metz
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dossier de presse 13.06 > 05.11.14 centrepompidou-metz.fr en partenariat média avec Constantin Brancusi, L’Oiseau dans l’espace, 1936, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat Conception graphique : Bastien Morin Formes simples Sommaire 1. Présentation Générale de l'exposition "Formes simples" .. . . . . . . . . . . . . 02 2. Parcours de l'exposition .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 3. ENTRETIEN AVEC Jean de Loisy, PIERRE-ALEXIS DUMAS et Laurent Le Bon.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 06 4. Le catalogue.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08 5. Liste des artistes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09 6. Les prêteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 7. La programmation culturelle autour de l'exposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 8. En écho à "Formes simples" : "simples gestes" .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 9. Générique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 10. Le Centre Pompidou-Metz et la Fondation d'entreprise Hermès. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 11. Les partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 12. Visuels Presse .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 1 Formes simples 1. Présentation générale Formes simples Du 13 juin au 5 novembre 2014 Galerie 2 L’exposition Formes simples met en scène notre fascination pour les formes simples, qu’elles soient issues de la préhistoire ou contemporaines. Elle montre la façon dont celles-ci ont été fondamentales pour l’émergence de la modernité. Présentée comme une exposition poétique qui explore du point de vue de la sensation l’apparition des formes simples dans les mondes de l’art, de la nature et des outils, ce projet est fondé historiquement par un regard analytique sur l’histoire du xxe siècle. Le passage du xixe au xxe siècle est une période de redécouverte du vocabulaire de l’épure, au travers des grandes expositions universelles qui présentent un nouveau répertoire de formes, dont la simplicité va captiver les artistes et révolutionner le projet moderne. Celles-ci introduisent, dans l’évolution de l’art moderne, à la fois une alternative à l’éloquence du corps et l’hypothèse d’un universalisme des formes. L’exposition lie des événements scientifiques et des découvertes techniques avec la naissance des formes modernes. Elle rapproche des sujets industriels, mécaniques, mathématiques, physiques, biologiques, phénoménologiques ou archéologiques avec des objets d’art et d’architecture, tout en confrontant ceux-ci à leurs ancêtres archaïques et à des objets naturels. La Fondation d’entreprise Hermès est coproductrice et mécène de l’exposition Formes simples. À cette époque, les débats qui naissent en physique, mathématique, phénoménologie, biologie et esthétique ont des conséquences majeures sur la mécanique, l'industrie, l'architecture et l'art en général. En 1912, alors qu’il visite le Salon de la locomotion aérienne en compagnie de Constantin Brancusi et de Fernand Léger, Marcel Duchamp tombe en arrêt devant une hélice d’avion et s’exclame : « C’est fini, la peinture. Qui désormais pourra faire mieux que cette hélice ? ». Un catalogue accompagne l’exposition. Commissaire : Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo Commissaires associées : Sandra Adam-Couralet, commissaire indépendante Mouna Mekouar, commissaire indépendante Aujourd’hui encore, ces formes épurées, non géométriques, qui s’inscrivent dans l’espace comme dans une progression permanente, continuent d’exercer leur pouvoir d’attraction. Les artistes contemporains, minimalistes comme Ellsworth Kelly, spiritualistes comme Anish Kapoor, métaphysiques comme Tony Smith, ou encore poétiques comme Ernesto Neto, renouvellent l’attention que leur portèrent les inventeurs de la modernité. Scénographie : Laurence Fontaine 2 Formes simples 2. parcours de l'exposition 1. Avant la forme 4. Qui pourra faire mieux que cette hélice ? Cet ensemble préliminaire ne présente pas de formes simples mais il introduit un principe qui les caractérise souvent, une énergie qui travaille le monde : l’advenue de la forme latente dans la matière encore désorganisée. Comme saisis au cours de leurs métamorphoses, appartenant toujours à l’indistinct et déjà à la vie, des mouvements, des silhouettes, des visages gonflent les surfaces. Les œuvres rassemblées dans cette partie manifestent une énergie qui travaille le monde, en agite la fécondité, en accentue les évolutions. Ces objets rituels, sculptures, photographies ou dessins ne copient pas la réalité, ne représentent pas le visible mais miment ou interrogent la vitalité qui anime les choses. Des formes créées par les contraintes auxquelles elles se confrontent, adaptées aux forces qu’elles exercent pour parvenir à leur effet, composent cette section. Nées de la technique, elles acquièrent une beauté venue de leur parfaite adéquation aux nécessités. Des outils primitifs tels qu’un arc, un boomerang, possèdent déjà cette perfection qui, aux xixe et xxe siècles, sera celle de l’ingénierie aéromécanique qui fascinera les artistes. Marcel Duchamp, en visite au Salon de la Locomotion aérienne en 1912, en compagnie de Constantin Brancusi et Fernand Léger, subjugué devant une hélice, affirmera ainsi : « C’est fini, la peinture. Qui désormais pourra faire mieux que cette hélice ? » L’attrait que suscitent les formes simples chez les artistes du xxe siècle puise en partie sa source dans cet intérêt pour des lignes détachées de toute subjectivité, donnant l’impression d’épouser les contraintes du monde auxquelles elles se confrontent et d’être issues, au moins métaphoriquement, des obligations physiques de leur relation à l’univers. 2. La Lune La dynamique mystérieusement réglée de la mécanique du monde est révélée par la forme si simple de la Lune, contemplée par l’Humanité depuis l’aube des temps et source de multiples mythes en raison de sa constante transformation. Célébrée par les poètes, suggérée dans la céramique, peinte, observée, photographiée, atteinte enfin par l’homme, elle est la première forme simple. Qu’elle soit la Lune métaphorique des poètes ou la Lune algébrique des savants, elle suggère un processus autonome de métamorphose qui caractérise la forme comme stase d’une évolution, arrêt dans le temps. 5. Le souffle Le souffle, expression même de la vie, donne une forme à la temporaire viscosité du verre. Cette opération, en raison du caractère symbolique de cette matière vulnérable, s’enrichit de significations vitales dès que s’associent ces deux fragilités. Créer un volume par le souffle signifie injecter le contenu de notre propre corps lors de la transition vitreuse de l’objet pour lui donner son aspect définitif. Du fait des caractéristiques plastiques du matériau, l’objet est comme suspendu entre le matériel et l’immatériel et peut évoquer la fluidité du liquide qu’il contiendrait, l’efficacité d’un effet technique comme la conduite de la colonne d’air lors de l’expiration ou le stade intermédiaire entre le caractère gazeux de notre haleine et sa capture soudain figée par un peu de silice chauffée jusqu’à son point de fusion. 3. Flux Toute forme n’est qu’un état transitoire, provisoirement stabilisé de la matière. Énergie diffusante, expansive, elle manifeste la résonance d’une activité permanente présente au cœur des éléments : pierre, feu, air, eau. Une vitalité discernable à laquelle doivent méditer le moine, ou l’artiste, qui, par son dessin, accordera son geste, son souffle, son rythme pour exprimer les vibrations du cosmos qu’il ressent ou suppose. L’hypothèse d’une concordance entre l’état des choses, l’être et le monde nourrit de nombreuses traditions spirituelles dont, au début de la modernité, les mouvements gnostiques ou théosophiques inspirés par les philosophies orientales. 6. Contenir Contenir, c’est épouser par la forme les propriétés du contenu, ou plutôt mimer par l’étirement ou par le renflement le poids précieux de ce que la matière retient. La forme symbolise la façon dont le vide et le plein s’engendrent l’un l’autre, dont la tension de la surface est déterminée par la nature de ce qu’elle reçoit et par l’effort pour en retenir la chute qui échancre sa géométrie. Les silhouettes modernes retrouvent dans la simplicité dynamique des formes archaïques un répertoire compatible avec les processus industriels. 3 Formes simples 7. Couper 10. Formes mathématiques Couper est un acte symbolique dont l’importance est rendue manifeste par la qualité des objets qui s’y rapportent. Ceuxci sont à la fois des outils et des emblèmes revêtus d’un prestige lié au caractère absolu du geste qu’ils permettent. Signifiant la décision originelle, la séparation entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort, entre le déterminé et l’indéterminé, entre l’intime et le cosmique, la lame – et la coupure qu’elle engendre – est une forme simple porteuse d’un contenu théologique et politique puissant qui, dans la refondation de l'art après la Seconde Guerre mondiale, permet à la fois de rompre et de fonder une nouvelle esthétique. À travers les objets mathématiques élaborés à partir des années 1870 dans un but pédagogique, les scientifiques, en mettant en forme des fonctions qui révèlent les mouvements invisibles et les conséquences physiques de leurs calculs, inventent un répertoire de formes imprévues provoquant dans les références de l’art un dépaysement soudain, comme une abstraction antérieure à l’abstraction. L’intérêt des artistes pour les mathématiques est une tendance ancienne liée à l’invention de la perspective, mais au xxe siècle les nouvelles hypothèses des mathématiciens soutiennent les démarches des cubistes, des constructivistes et des surréalistes. Ce goût pour la représentation des dynamiques imperceptibles s’accentuera alors pour suggérer de nouvelles formes simples. 8. Au-delà de la géométrie 11. Nature, biomorphisme La géométrie étudie ex-nihilo les propriétés de l’espace mettant en forme numérique les relations entre point, droite, plan et volume. C’est un instrument mathématique et symbolique destiné à figurer, à calculer et à comprendre l’organisation du monde et les propriétés des choses. Depuis le Néolithique, des formes complexes sont inventées pour exprimer les combinaisons et les figures qui seraient autant de clés de la création, dont l’expression la plus connue fut l’invention des cinq corps platoniciens. Si les artistes du xxe siècle considérèrent la géométrie, par son apparente objectivité, comme pouvant être une porte vers un art nouveau et universel, c’est a contrario que la géométrie euclidienne est citée ici. Les formes simples paraissent appartenir à un registre différent, saisi dans la dynamique du réel plus que dans l’immobilité mentale des concepts. Leur présence est influencée par l’évolution de la géologie, les découvertes des mathématiques non euclidiennes, et c’est à un au-delà de la géométrie traditionnelle qu’elles nous invitent. Le vivant, les cycles naturels d’évolution des végétaux, leur morphogenèse, les lois de leur développement interne, l’étude de leur diversité et de leur cycle de reproduction et de déclin sont, depuis Aristote – mais plus particulièrement depuis les deux derniers siècles –, l’objet d’études biologiques et de représentations graphiques ou photographiques qui en traquent et modélisent les étapes essentielles C’est au début du xxe siècle que les mécanismes physiologiques du fonctionnement végétal au niveau cellulaire et moléculaire sont identifiés. Les artistes s’inspirent alors de ce nouveau répertoire de formes, saisissant d’une feuille le contour, le ploiement, la valeur décorative ou symbolique, ou d’un fruit le processus de croissance en dehors de toute représentation, simplement par analogie, au plus près des principes, cette fois-ci poétisés, qui président à leur essor. 12. Formes génératrices 9. Formes-forces Les forces fécondantes sont souvent symbolisées par des formes associées à la génération et liées au sacré. Œuf cosmique, lingam, pierres dressées expriment des principes causals vénérés dans de nombreuses religions. Les formes pures qui les signifient sont à la fois parfaites, comme celle, ovoïde, de l’œuf, et transitoires, puisque renfermant la vie évolutive. De tous temps les artistes se sont emparés de ces formes et en ont fait un sujet de réflexion symbolique, alors que ne seront compris qu’au xixe siècle les principes essentiels de la fécondation et de l’embryogenèse. Les forces maîtrisées par une nouvelle physique des matériaux et donc les possibilités ouvertes par la virtuosité des ingénieurs eurent une importance déterminante sur l’art. À l’opposé de la tradition et de l’importance de la proportion chère aux architectes, la construction s’appuie désormais, au tournant du xxe siècle, sur le raisonnement analytique – la tour Eiffel en constituant un exemple emblématique. L’utilisation de nouveaux matériaux (fer, acier, béton armé, etc.), ajoutée à la prouesse de la réalisation et à l’économie de matières et de moyens, permet de générer des effets de contrainte, de tension et d’équilibre, qui transmettent des émotions nouvelles dont s’inspirent les artistes. 4 Formes simples 13. Silhouettes humaines 16. Le poids des choses Les sociétés anciennes sont riches d’exemples de représentation du corps humain d’une extraordinaire simplicité, que l’on pense aux têtes cycladiques ou aux silhouettes de l’Égypte pré-dynastique. Ces épures ont été redécouvertes à la toute fin du xixe siècle et ont immédiatement fasciné les artistes occidentaux. Les idoles cycladiques, par exemple, ont été reproduites par des sculpteurs comme Constantin Brancusi ou Alberto Giacometti, intéressés par la condensation à laquelle parvenaient leurs formes stylisées et dynamiques. En réduisant la représentation du corps à son aspect essentiel, l’artiste oublie la notion d’identité pour parvenir à l’expression synthétique de sa vitalité. Silhouettes et visages ne représentent plus une individualité isolée mais l’Humanité entière. Certaines formes semblent n’être le résultat que du seul destin de la matière qui les constitue, laissée libre de ses mouvements dans l’espace et le temps jusqu’à ce qu’elle se fige à son point de chute. Comme une robe dont l’observateur apprécie le tombé gracieux, qui obéit tout autant au poids de la matière qu’à l’élan du mouvement qui l’emporte, cette section concerne les formes qui composent de nouvelles figures à partir de l’effet de gravité, exprimant ainsi la résistance ou la complicité de leur matière et des lois physiques. 17. Énigmes Rien n’est dérobé. La forme se donne tout entière dans sa simplicité. Néanmoins, celui qui la contemple ne peut s’empêcher d’y projeter un symbole, un mystère soigneusement composé, une énigme. Les facettes de ces formes paraissent chiffrées et pourtant aucune solution ne répond au silence orgueilleux que ces figures muettes nous opposent. Notre regard, étonné par cette fascination durable, projette dans cette simplicité une complexité primordiale, comme si elles détenaient du fait des nécessités qui semblent avoir présidé à leur genèse une révélation retenue, essentielle pour nous, que les mots ne pourraient résumer et qui serait la raison ultime de l’attrait qu’elles exercent sur nous. 14. Silhouettes animales Ces silhouettes animales contiennent et synthétisent l’impression d’une vitesse associée à la forme connue de leur représentation. Ce sont certaines pierres océaniennes, pas ou peu transformées, dont les épures zoomorphes, réceptacles d’un ancêtre ou d’une divinité, en incarnent la puissance et l’énergie sacrée. Cette énergie défiant l’image et accaparant l’espace permet à l’artiste d’en résumer le principe par élision jusqu’à ne conserver que l’efficacité alerte et puissante du vivant. La forme simple ou simplifiée évoque le bond, l’échappée, et suggère le mouvement de silhouettes aperçues de manière exactement opposée à celle de la chronophotographie, qui, à la fin du xixe siècle, multiplie les vues pour s’emparer de la multitude des détails de la mobilité animale. 15. Objets à réaction poétique Il existe un stade imperceptible où l’élision de la forme est spontanément complétée par l’esprit qui la configure. C’est le moment fragile où la pierre est encore absolument une pierre et pourtant déjà autre chose, l’instant où le statut de matériau et le statut de forme cohabitent, comme dans les collections de pierres trouvées et ramassées par Charlotte Perriand, par exemple, symptomatiques de ces objets qui passent d’un statut ordinaire à celui de matériaux « à réaction poétique », pour reprendre les termes de Le Corbusier, c’est-à-dire porteurs de propositions analogiques et métaphoriques. L’érosion que la nature a imposée aux objets trouvés se fait, dans le cas des objets usés, par la cruelle caresse de l’ouvrage. Fabriquées pour parvenir à un outil parfait, modifiées par la répétition des gestes, échancrées par les frottements de la matière, de nouvelles formes apparaissent. La silhouette gagne en force par la faiblesse même que le temps lui a infligée. La forme dit l’insistance de ce dernier sur la matière rendue émouvante, et les fantômes de ceux qui s’en sont servis semblent apparaître dans le matériau finalement raréfié. 5 Formes simples 3. ENTRETIEN AVEC JEAN DE LOISY, PIERRE-ALEXIS DUMAS ET LAURENT LE BON JEAN DE LOISY, PRÉSIDENT DU PALAIS DE TOKYO ET COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION FORMES SIMPLES PIERRE-ALEXIS DUMAS, PRÉSIDENT DE LA FONDATION D’ENTREPRISE HERMÈS LAURENT LE BON, DIRECTEUR DU CENTRE POMPIDOU-METZ Comment est né le projet Formes simples ? entre les contraintes et la fonction. C’est un mystère, une source permanente d’étonnement et d’émotions. Pierre-Alexis Dumas : Dès la création de la Fondation d’entreprise Hermès, nous avons eu l’idée de travailler en amont avec des institutions culturelles sur la conception d’une exposition. Il nous importe, à la Fondation, de pouvoir mettre en forme et accompagner des projets. L’exposition est ainsi née d’une rencontre avec Jean de Loisy, avec qui nous nous sommes mis à dialoguer autour de cette idée de forme simple… L. L. B. : J’expliquerais peut-être les formes simples par antithèse : elles ne sont ni simplistes, ni négatives, ni rapides, ni minimalistes. Ce sont justement, peut-être, des formes très complexes, mais qui ont l’apparence de la simplicité. J. L. : La forme simple se développe entre l’arbitraire de l’artiste et le nécessaire de la physique. Elle est toujours prise entre ces deux pôles ; l’exposition est vraiment construite sur cette tension. Laurent Le Bon : En fait, c’est un triangle… Jean de Loisy, qui avait cette idée depuis longtemps, m’en a touché un mot, tandis que nous développions au Centre Pompidou-Metz un programme d’expositions thématiques relisant l’histoire de l’art à travers un prisme particulier. Le projet s’est ainsi cristallisé autour de la Fondation d’entreprise Hermès, il y a de cela bientôt trois ans. D’où proviennent ces formes dont se sont emparés les artistes modernes ? J. L. : D’un point de vue historique, ces formes, qui étaient très présentes dans les sociétés archaïques, ont disparu en Occident vers le ve siècle av. J.C. avant de réapparaître – c’est en cela que c’est un propos sur la modernité – à la fin du xviiie siècle, sous une triple influence. Tout d’abord les découvertes archéologiques qui ont fasciné les artistes, de l’égyptomanie aux grandes séances de fouilles en Grèce au xixe siècle, où l’on a redécouvert, entre autres, la civilisation cycladique. Puis la technologie, avec l’art des ingénieurs dont Eiffel est un exemple majeur, et une sorte de gnosticisme, qui suscite alors un nouvel intérêt pour les formes primordiales exprimant le rapport de l’homme au cosmos. Enfin, les mathématiques et les sciences, et notamment la biologie qui s’intéresse à ce moment-là au principe de croissance des os, des cellules, des plantes... Ainsi, les références sont toujours très précises lorsque tel biologiste influence Henry Moore ou tel ingénieur inspire Brancusi. Jean de Loisy : Laurent Le Bon était en effet au courant de mes préoccupations sur cette question de la forme. Lorsque j’ai rencontré Pierre-Alexis Dumas, cette réflexion avait seulement une intention, mais pas encore de forme. C’est venu dans la conversation, et l’exposition s’est construite sur trois fondements : l’art, la main (l’outil, si je puis dire) et la nature. Qu’est-ce qu’une forme simple ? J. L. : Il est des formes qui donnent la sensation d’avoir un dynamisme intérieur, qui outrepassent leur définition géométrique et qui ne perdent pas, dans cet élan, leur unité. P.-A. D. : Pour moi, la forme simple résulte d’une somme de contraintes imposées à la matière, c’est l’équilibre minimum 6 Formes simples J. L. : Qu’il s’agisse d’un Arp, d’un Matisse, d’un Brancusi : ce sont des formes inaugurales. L’Oiseau dans l’espace, de Brancusi, en est un exemple : on n’avait jamais vu une forme semblable. Pourtant, elle est incroyablement familière : il n’y a pas de surprise, il n’y a qu’une insistance de notre regard. C’est ce qu’il y a de commun avec la lune ou la mer : ce sont des formes qui nous retiennent. P.-A. D. : La réémergence des formes simples est aussi liée aux disciplines comme l’anthropologie, avec la découverte d’autres cultures et l’arrivée d’objets d’Océanie, d’Afrique, etc. J. L. : Bien sûr ! La redécouverte de ces sociétés archaïques… P.-A. D. : …dont certaines encore vivantes : dans toutes les cultures, il y a des archétypes de formes qui ont su traverser les siècles dans des objets de petite taille selon un fil jamais rompu. C’est passionnant. Peut-on qualifier l’exposition d’universaliste ? J. L. : L’utopie qui est derrière l’invention de la forme simple, dans les années 1910-1920, se développait dans l’hypothèse d’une modernité universelle. Ce sera très frappant dans l’exposition : toutes les cultures sont évoquées à un moment donné, non par un souci d’exhaustivité, mais simplement parce qu’un bol japonais, un vase égyptien, une forme iranienne ou une idole syrienne y figureront au même titre qu’une oeuvre moderne. Que l’on voie une hache polie en Nouvelle-Zélande, dans les Pyrénées ou bien dans le désert du Néguev : c’est presque la même. Il y a un intérêt pour la forme partagé par toutes les cultures. J. L. : C’est une des choses qui nous fascine dans ces formes : elles sont la partie présente d’une mémoire en général très ancienne Comment cette exposition s’inscrit-elle dans la programmation du Centre Pompidou-Metz ? L. L. B. : Avec Formes simples, nous célébrerons notre quatrième anniversaire. C’est plus qu’un symbole puisque, depuis la première année avec Chefs-d’oeuvre ?, chaque été est rythmé par un grand événement thématique. Formes simples se présente comme un volet de ce polyptyque qui, je crois, crée peu à peu notre identité lorraine. Le concept de beauté est-il un élément structurant de l’exposition ? J. L. : Nous sommes ici face à une beauté très particulière, calme, qui surgit avec l’évidence d’un fruit. Toutefois, au thème de la beauté, je préfère celui de la fascination, c’està-dire le fait d’être atteint par quelque chose qui ne semble pas avoir de complexité. La forme simple nous touche avec une modestie évidente : l’ego de l’artiste s’y est réservé. Certes, on reconnaît un Arp, mais je peux le confronter avec un Brancusi et une sculpture grecque archaïque : sincèrement, la différence sera très difficile à repérer. C’est pour cela que les plus grands artistes ont abordé la forme simple en renonçant à une partie de leur personnalité… Qu’apporte la participation de la Fondation d’entreprise Hermès dans l’organisation de cette exposition ? L. L. B. : C’est un partenariat dans la durée, un projet nourri de dialogues. La Fondation est à l’écoute, attentive, présente depuis la première esquisse. Je crois que l’avenir des aventures culturelles se situe dans un partenariat publicprivé éthique fort. P.-A. D. : À la Fondation, nous tenons beaucoup à cette idée d’oeuvre collective. La rencontre avec le Centre PompidouMetz consiste à participer au projet, en être un acteur sans s’ingérer dans le contenu artistique ou la programmation. C’est très motivant, alors que nous essayons de pousser plus loin l’idée d’un mécénat qui soit le plus vertueux possible, c’est-à-dire vraiment au service de l’intérêt général. P.-A. D. : L’individu paraît s’effacer devant une forme archétypale, pour mettre son talent au service d’une forme qui doit venir au monde. Pour moi, la beauté est très présente, mais elle nous échappe perpétuellement. Que souhaitez-vous transmettre au public ? J. L. : Je cherche à l’interroger sur les raisons pour lesquelles il est fasciné par ces formes. Il y a quelque chose qui n’est pas de l’ordre de la compréhension, qui ne peut être saisi que de manière intuitive. Pourquoi une exposition sous forme d’un parcours sensible ? J. L. : Parce que les oeuvres de forme simple sont des oeuvres qui atteignent directement la sensibilité collective, même si elles sont issues d’une complexité théorique ou historique particulière. P.-A. D. : J’espère que cette exposition intriguera et invitera les gens à réfléchir sur le phénomène de la forme. Alors que nous évoluons dans une civilisation matérielle, il me paraît sain de repenser la forme dans un monde saturé d’objets. L. L. B. : C’est un parcours sensible qui est toutefois très construit : il s’appuie notamment sur la richesse des collections du Centre Pompidou. Chaque section a sa force : s’il en manque une, l’échafaudage s’écroule. Il en va de même pour les deux-cents oeuvres de l’exposition : on n’arriverait pas à en supprimer une pour la remplacer facilement par une autre. J. L. : L’exposition organise ainsi une conversation entre des artistes qui ont jusqu’à vingt mille ans d’écart. Ce qui est important, c’est de montrer qu’avec des techniques différentes ils se posent éternellement les mêmes questions, fondamentales, sur la présence de l’homme au milieu de la matière, de l’univers et de la nature, auxquelles ils donnent des réponses formelles parfois différentes. P.-A. D. : Certaines formes sont bouleversantes. Cette exposition peut être lue à plusieurs niveaux, mais elle permettra avant tout la contemplation. Je ne peux pas imaginer que l’on soit indifférent à ce parcours. Article paru dans Le Monde d’Hermès, n° 64, janvier 2014. Propos recueillis par Marylène Malbert. 7 Formes simples 4. Le catalogue Sommaire CENTRE POMPIDOU-METZ 7 Avant-propos Alain Seban 9 Préface en forme simple Laurent Le Bon 11 Préface Pierre-Alexis Dumas 17 Simples ? Jean de Loisy 29 Il n'y pas de formes simples Guitieme Maldonado 30 De la forme simple Portfolio 40 Plan de l'exposition 42 Avant la forme 54 La Lune 62Flux 74 Qui pourra faire mieux que cette hélice ? 86 Le souffle 98 Contenir 106 Couper 116 Au-delà de la géométrie 130Formes-forces 140 Formes mathématiques 152 Nature, biomorphisme Catalogue de l'exposition sous la direction de Jean de Loisy 170 Formes génératrices 182 Silhouettes humaines Coédition Centre Pompidou-Metz / Fondation d'entreprise Hermès 192 Silhouettes animales 200 Objets à réaction poétique Format: 23 x 28 cm, relié, 296 pages Prix : 39 Euros ISBN : 978-2-35983-030-9 214 Le poids des choses 222 énigmes 234 Remarques au hasard Rosalind E. Krauss 242 Liste et notices des oeuvres exposées 288 Générique La sélection de citations qui ponctuent l’ouvrage a été réalisée par Marylène Malbert et Mouna Mekouar. 8 Formes simples 5. Liste des Artistes A ARP Jean J Janssens Ann Veronica B BACKER Jacob Adriaensz BÉOTHY Étienne (Beöthy István, dit) BILL Max BLOSSFELDT Karl BRANCUSI Constantin BRASSAÏ (Gyula Halász, dit) K Kapoor Anish KELLER FRÈRES (Jean-Balthazar et Jean-Jacques Keller, dits) Kelly Ellsworth KLEIN Yves KRULL Germaine KUPKA (František Kupka, dit) C CAGE John CÉSAR CÉZANNE Paul CORMÉRY Jean-François Couturier Marc Cruz-Díez Carlos D DOMINICIS (de) Gino DUCHAMP Marcel DÜRER Albrecht E Eliasson Olafur EVANS Walker F FONTANA Lucio Fritscher Susanna G GABO Naum GESSHIN Wada GIACOMETTI Alberto H HEPWORTH Barbara L LE CORBUSIER (CharlesÉdouard Jeanneret-Gris, dit) LE RICOLAIS Robert M MAN RAY (Emmanuel Rudzitsky, dit) MAPPLETHORPE Robert MAREY Étienne-Jules MATISSE Henri McCall Anthony McCRACKEN John McElheny Josiah MOHOLY-NAGY László MOKUAN Obaku MOORE Henry N Neto Ernesto Neu Patrick NEWMAN Barnett P PAIK Nam June PERRET FRÈRES (Auguste et Gustave Perret, dits) PERRIAND Charlotte PEVSNER Antoine 9 R REDON Odilon Richter Gerhard ROME DE L'ISLE (de) JeanBaptiste Louis ROSSO Medardo S Saulnier Emmanuel SALVIATI Francesco Scheidegger Ernst SCHWITTERS Kurt SÉRUSIER Paul SETSUDÕ Joun Sicilia José María SMITH Tony STEICHEN Edward STRÜWE Carl Sugimoto Hiroshi T Tillmans Wolfgang Tosani Patrick Tsai Charwei U Ufan Lee V Verdier Fabienne W WESTON Edward Y Yonezawa Jiro Formes simples 6. Les prêteurs ALLEMAGNE FRANCE AVIGNON BERLIN Musée Calvet Neugerriemschneider CLAMART Universität der Künste Fondation Arp HANOVRE CONCARNEAU Sprengel Museum Hannover, Sammlung NORD/LB in der Niedersächsischen Sparkassenstiftung Musée de la Pêche COLOGNE LES EYZIES-DE-TAYAC Die Photographische Sammlung/SK Stiftung Kultur Musée national de Préhistoire LYON BELGIQUE Bibliothèque municipale de Lyon Musée des Confluences ANVERS Musée du quai Branly Collection Sylvio Perlstein Musée national des Arts asiatiques Guimet Musée Rodin ÉTATS-UNIS Muséum national d’histoire naturelle SAGE Paris CHICAGO METZ The Field Museum Musée de la Cour d’Or LOS ANGELES PARIS Centre Pompidou Foundation Archives Perriand NEW YORK Bibliothèque nationale de France American Museum of Natural History Centre national des arts plastiques Andrea Rosen Gallery Centre Pompidou Collection Bobbie Foshay César Estate Courtesy Tanya Bonakdar Gallery Cinémathèque française Collection Gian Enzo Sperone Cité de la Musique – musée de la Musique Sperone Westwater Gallery Cité de l’Architecture et du Patrimoine The Museum of Modern Art 10 Formes simples Collection André Magnin SÉLESTAT Collection Antoine de Galbert Frac Alsace Collection David Fleiss TOULOUSE Collection FAJ Les Abattoirs Collection Galerie Maeght Collection Jean-Christophe Charbonnier ROYAUME-UNI École nationale supérieure des Beaux-Arts Fondation Alberto et Annette Giacometti LEEDS Fondation d'entreprise Hermès, pour l'œuvre Souffle de Susanna Fritscher, commande réalisée avec les cristalleries Saint-Louis Leeds Museums and Galleries Fondation Le Corbusier LONDRES Galerie Chantal Crousel Lisson Gallery Galerie Kamel Mennour Tate Galerie Le Minotaure The Petrie Museum of Egyptian Archaeology Galerie Mor.Charpentier University of the Arts London –Archives and Special Collections Centre – London College of Communication Galerie Thaddaeus Ropac Galerie Tornabuoni Art OXFORD Institut Henri-Poincaré Ashmolean Museum of Art & Archaeology Les Arts décoratifs PERRY GREE Mingei Arts Gallery The Henry Moore Foundation Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris Musée d’Art moderne de la Ville de Paris SUISSE Musée des Arts et Métiers – Cnam Musée d’Orsay GENÈVE Musée du Louvre Collection Ahrenberg SAINT-GERMAIN-EN-LAYE ZURICH Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germainen-Laye Fondation Hubert Looser Galerie Gmurzynska 11 Formes simples 7. La programmation culturelle autour de l'exposition Dans le prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose une programmation artistique pluridisciplinaire dans différents espaces : Auditorium Wendel, Studio, galeries, Forum et jardins. Le décloisonnement des espaces et des contenus permet une forme inédite d'échange entre les expositions et le spectacle vivant. Les rendez-vous sont pensés autour des expositions afin d'en développer le thème à travers d'autres champs de la création : danse, musique, cinéma, conférences... Le Centre Pompidou-Metz offre ainsi une lecture vivante de l'art moderne et contemporain en faisant dialoguer entre elles des disciplines artistiques et en favorisant la rencontre entre les artistes et le public. Le Pass Le Pass permet aux visiteurs d'accéder pendant un an à l'ensemble des expositions du Centre PompidouMetz, accompagnés d'une personne de leur choix, et de bénéficier de tarifs réduits pour assister aux spectacles et conférences. Tarif pour une première adhésion : 33 euros. Tarif réadhésion : 27 euros. 12 Formes simples 12 JUIN 21 + 18h30 22 juin SA 15:00 - DI 15:00 + 16:00 Performance DANSE PENWALD: 2: 8 CIRCLES: 8 GESTURES (2010) SOAPÉRA, UNE INSTALLATION TONY ORRICO, CHORÉGRAPHE MATHILDE MONNIER, CHORÉGRAPHE, ET DOMINIQUE FIGARELLA, PEINTRE Les Penwald drawings sont une série de dessins dans lesquels Tony Orrico se transforme, le temps d’une performance, en un spirographe humain. Faisant corps avec une feuille immense, il trace des formes géométriques en mouvement perpétuel. Son geste chorégraphique se crée ainsi spontanément au sein de la sphère formée par ses bras tendus. Chaque dessin unique résulte d’une performance que Tony Orrico ne reproduit que huit fois au total. Celle-ci, à ne pas manquer, sera l’avant-dernière de la série. Soapéra, une installation est une adaptation plastique et performative de Soapéra, la chorégraphie créée en 2009 par Mathilde Monnier et le peintre Dominique Figarella. Au coeur de l’espace, une forme immense en mousse de savon devient le matériau de la performance. Le spectateur est ainsi convié autour d'une oeuvre éphémère en évolution qui modifie sa place et son regard, par des formes manipulées en direct, avant de disparaître... FORUM 60’ – Tarif plein : 15 euros - Tarif réduit* : 10 euros. STUDIO Coproduction Les Spectacles Vivants-Centre Pompidou / Centre chorégraphique national de 150’ – Entrée libre. 21 + Montpellier Languedoc-Roussillon. 22 juin 05 juillet INSTALLATION 20:30 CONCERT DAMASSAMA FORMES SIMPLES LÉONORE MERCIER, ARTISTE PLASTICIENNE ET SONORE ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE Interactif, le Damassama est une installation musicale ludique composée de bols tibétains disposés en amphithéâtre. Grâce à un système de capteurs interposés, il se joue instinctivement, à distance, par de simples gestes. Le temps d’un instant, il nous permet de devenir chefs d’orchestre, créateurs d’un univers sonore oriental intense. Vibrant, amusant et jouissif, ce jeu d’exploration sensorielle et musicale ne laisse pas indifférent. À l’occasion de l’exposition Formes simples, l’Orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier, donne un concert exceptionnel. Au programme, In C de Terry Riley, Clapping music de Steve Reich, 4'33'' de John Cage, Adagio pour cordes de Samuel Barber et Shaker Loops de John Adams. FORUM FORUM 60’ – Tarif plein : 10 euros - Tarif réduit* : 5 euros. En continu – Entrée libre. En partenariat avec l’Orchestre National de Lorraine Production Le Fresnoy promotion 2011 en partenariat avec l’équipe de recherche MINT (Université Lille 1), CNRS, LIFL, UMR 8022 1 IRCICA, INRIA Lille. 13 Formes simples 8. En écho à formes simples : simples gestes Du 18 septembre 2014 à février 2015 La Grande Place, musée du cristal Saint-Louis L’esprit fait la main, la main fait l’esprit. Le geste qui ne crée pas, le geste sans lendemain provoque et définit l’état de conscience. Le geste qui crée exerce une action continue sur la vie intérieure. La main arrache le toucher à sa passivité réceptive, elle l’organise pour l’expérience et pour l’action. Elle apprend à l’homme à posséder l’étendue, le poids, la densité, le nombre. Créant un univers inédit, elle y laisse partout son empreinte. Elle se mesure avec la matière qu’elle métamorphose, avec la forme qu’elle transfigure. Éducatrice de l’homme, elle le multiplie dans l’espace et dans le temps. Henri Focillon, Éloge de la main (1934) À partir du 18 septembre 2014, La Grande Place, Musée du cristal Saint-Louis à Saint-Louis-lès-Bitche, présentera l’exposition Simples gestes en écho à Formes simples. Avec Simples gestes, la Fondation d’entreprise Hermès, à l’instar de son action menée depuis 2008 dans ses six espaces d’exposition (Bruxelles, Berne, New York, Singapour, Séoul, Tokyo), inaugurera un programme d’expositions à La Grande Place, Musée du cristal Saint-Louis à SaintLouis-lès-Bitche. Chaque année, la Fondation y proposera deux expositions tournées principalement vers la création contemporaine. Plutôt thématiques et collectives, ces expositions seront axées autour du matériau verre ou de la question des savoir-faire, sans que ces sujets soient exclusifs. L’exposition Simples gestes souligne la capacité de l’homme à inventer ou répéter des gestes qui sont à l’origine d’un travail, d’une danse, d’un langage, etc., et met ainsi en exergue l’importance de l’Agir dans la création d’une forme. Au sein des cristalleries Saint-Louis, haut lieu de savoirfaire de l’artisanat du cristal, et en contre-point du propos développé dans l’exposition Formes simples, qui se concentre sur le pouvoir de fascination des objets euxmêmes, Simples gestes mettra en avant les lignes éphémères que dessine l’homme lorsqu’il agit. La Fondation d’entreprise Hermès invitera une institution culturelle lorraine à assurer la programmation de cet espace pour trois expositions consécutives. Les artistes choisis pour cette exposition montrent ainsi comment un geste devient une musique, une danse ou une sculpture... En 2014 et 2015, l’institution invitée est le Centre Pompidou-Metz. Commissaires : Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo Sandra Adam-Couralet, commissaire indépendante 14 Formes simples 9. Générique L'exposition Formes simples est une exposition du Centre Pompidou-Metz et de la Fondation d'entreprise Hermès. exposition Commissaire Jean de Loisy Commissaires associés Sandra Adam-Couralet Mouna Mekouar Chef de projet Éléonore Mialonier Scénographe Laurence Fontaine Conception lumière Julia Kravtsova et Vyara Stefanova Conception graphique Atelier Bastien Morin, Gilles Beaujard, Julie Lecœur [Julie Gilles] Fondation d'entreprise Hermès La Fondation d'entreprise Hermès accompagne celles et ceux qui apprennent, maîtrisent, transmettent et explorent les gestes créateurs pour construire le monde d'aujourd'hui et inventer celui de demain. Guidée par le fil rouge des savoir-faire et par la recherche de nouveaux usages, la Fondation agit suivant deux axes complémentaires : savoir-faire et création, savoirfaire et transmission. Pierre-Alexis Dumas Président Catherine Tsekenis Directrice Claire Avignon Assistante de direction Blandine Buxtorf-D’Oria Chef de projet Frédéric Hubin Responsable de l’image éditoriale Clément Le Duc Chef de projet Sacha Menasce Chargée des relations publiques Clémence Miralles-Fraysse Chef de projet Manon Renonciat-Laurent Chef de projet ÉQUIPE FORMES SIMPLES Hacène Lekadir Conseiller communautaire Pierre Muel Conseiller délégué Patrick Thil Conseiller communautaire Pierre-Alexis Dumas Président Catherine Tsekenis Directrice Manon Renonciat-Laurent Chef de projet Frédéric Hubin Responsable de l’image éditoriale Sacha Menasce Chargée des relations publiques Représentants du Centre Pompidou Alain Seban Président Denis Berthomier Directeur général Jean-Marc Auvray Directeur juridique et financier Bernard Blistène Directeur du Musée national d’art moderne Catherine Guillou Directrice des publics Brigitte Léal Directrice adjointe du Musée national d'art moderne en charge des collections PRESSE Philippe Boulet Attaché de presse de la Fondation Ina Delcourt Direction internationale de la presse Annelise Catineau-Franchet Responsable presse internationale Caroline Schwartz-Mailhé Responsable presse France Représentants de la Région Lorraine Nathalie Colin-Oesterlé Conseillère régionale Josiane Madelaine Vice-présidente Jean-Pierre Moinaux Vice-président Rachel Thomas Vice-présidente Roger Tirlicien Conseiller régional Centre pompidou-Metz Le Centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle (EPCC), dont les membres fondateurs sont l’État, le Centre Pompidou, la Région Lorraine, la Communauté d’agglomération de Metz Métropole et la Ville de Metz. CONSEIL D'ADMINISTRATION Représentant de l’État Nacer Meddah Préfet de la Région Lorraine, préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Est, préfet de la Moselle Alain Seban Président Jean-Marie Rausch Président d'honneur Représentants de la Ville de Metz Dominique Gros Maire de Metz, ville siège de l'établissement William Schuman Conseiller délégué Jean-Luc Bohl Vice-président Représentants de Metz Métropole Jean-Luc Bohl Président Arlette Mathias Vice-présidente Margaux Antoine-Fabry Conseillère communautaire Patrick Grivel Conseiller délégué Personnalités qualifiées Frédéric Lemoine Président du directoire de Wendel Patrick Weiten Président du Conseil général de la Moselle 15 Représentants du personnel Djamila Clary Chargée des publics et du développement des ventes Élodie Stroecken Chargée de coordination du pôle programmation équipe du Centre pompidou-Metz Direction Laurent Le Bon Directeur Claire Garnier Chargée de mission auprès du Directeur Secrétariat général Pascal Keller Secrétaire général par intérim Hélène de Bisschop Responsable juridique Émilie Engler Assistante de direction Anne Horvath Assistante de direction Cécilia Zunt-Radot Chargée de mission auprès du Directeur et du Secrétariat général Pôle administration et finances Rodolphe di Sabatino Responsable du pôle administration et finances Jérémy Fleur Chef comptable Mathieu Grenouillet Assistant de gestion en comptabilité Audrey Jeanront Assistante de gestion ressources humaines Alexandra Morizet Responsable des marchés publics Véronique Muller Assistante de gestion en comptabilité Pôle bâtiment et exploitation Philippe Hubert Directeur technique Mouhamadi Assani-Bacar Assistant informatique et audiovisuel Formes simples Christian Bertaux Responsable bâtiment Sébastien Bertaux Agent technique électricien Vivien Cassar Agent technique bâtiment Jean-Philippe Currivant Agent technique éclairage Christian Heschung Responsable des systèmes d’information Stéphane Leroy Chargé d’exploitation André Martinez Responsable sécurité Jean-David Puttini Agent technique peintre Pôle communication et développement Annabelle Türkis Responsable du pôle communication et développement Charline Burger Chargée de communication et d’événementiel Noémie Gotti Chargée de communication et presse Marie-Christine Haas Chargée de communication multimédia Anne-Laure Miller Chargée de communication Amélie Watiez Chargée de communication et d’événementiel Pôle production Olivia Davidson Responsable du pôle production Charline Becker Chef de projet Alexandre Chevalier Régisseur d’espaces Jean-Pierre Del Vecchio Administrateur systèmes et réseaux Jennifer Gies Chef de projet Christine Hall Technicienne audiovisuel et informatique Thibault Leblanc Régisseur spectacle vivant Éléonore Mialonier Chef de projet Fanny Moinel Chef de projet Marie Pessiot Chargée de production pour le spectacle vivant Irène Pomar-Marcos Chef de projet Marianne Pouille Régisseur d’œuvres Julie Schweitzer Chef de projet Jeanne Simoni Chef de projet Amandine Such Assistante de production Anne-Marine Guiberteau Chargée de la programmation jeunes publics et des actions de médiation Benjamin Milazzo Chargé du développement des publics et de la fidélisation Anne Oster Chargée des relations avec les établissements de l’enseignement Agent comptable Jean-Eudes Bour Stagiaires Morgane Bielmann Élise Blin Marie-Claire d’Aligny Mélissa Hiebler Mélodie Saillard Sophie Smenda Pôle programmation Hélène Guenin Responsable du pôle programmation Claire Bonnevie Editrice Géraldine Celli Chargée de programmation Auditorium Wendel et Studio Hélène Meisel Chargée de recherches et d’exposition Alexandra Müller Chargée de recherches et d’exposition Dominique Oukkal Fabricant Élodie Stroecken Chargée de coordination du pôle programmation INTERVENANTS EXTÉRIEURS Réalisation des aménagements muséographiques Lumidéco : Bruno Ischia et son équipe Peinture Debra Frères : Jacques Debra et son équipe Installation électrique et éclairage Cofely Ineo GDF Suez : Christophe Lere et son équipe MPM Équipement : Laurent Capron et son équipe Installation de l'audiovisuel JCD Groupe : Fréderic Pernot et son équipe Cottel : David Cottel et son équipe Pôle publics Aurélie Dablanc Responsable du pôle publics Fedoua Bayoudh Chargée du développement des publics et du tourisme Djamila Clary Chargée des publics et du développement des ventes Jules Coly Chargé de l’accueil et de l’information des publics Transport et emballage des œuvres André Chenue S.A. : Julien Da Costa Noble et son équipe Accrochage des œuvres Artrans Axal : Pierre Heinrich et son équipe Montage, encadrement et soclage des œuvres Version bronze : Patrick Ribeiro et son équipe 16 Constat d'état des œuvres Pascale Accoyer Élodie Aparicio-Bentz Assurance des œuvres Blackwall Green : Robert Graham et son équipe Bureau de contrôle Dekra Industrial : Émilie Grandclaudon Sûreté et sécurité Groupe SGP Sécurité incendie Service départemental d’Incendie et de Secours de la Moselle Médiation Phone Régie Nettoyage Lustral Les Amis du CENTRE POMPIDOU-METZ La vocation des Amis du Centre Pompidou-Metz, association sans but lucratif, est d’accompagner le Centre dans ses projets culturels, de fédérer autour de lui le monde de l’entreprise ainsi que les particuliers désireux de le soutenir. Jean-Jacques Aillagon Ancien ministre, président Ernest-Antoine Seillière Vice-président Philippe Bard Président de Demathieu & Bard, trésorier Lotus Mahé Secrétaire générale Lisa Cartus Assistante de la secrétaire générale Formes simples 10. le Centre Pompidou-Metz et la Fondation d'entreprise Hermès Avec les savoir-faire pour fil rouge, la Fondation d’entreprise Hermès s’intéresse à la créativité déployée par l’homme pour façonner l’objet, l’outil, l’oeuvre. C’est pourquoi la Fondation et le Centre Pompidou-Metz se sont associés pour offrir à un large public un éclairage nouveau sur l’objet dans son épure et sur l’énergie créatrice générée par l'interaction entre l’homme et la nature. Le Centre Pompidou-Metz et la Fondation d’entreprise Hermès s'associent pour concevoir et coproduire l’exposition Formes simples. Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d’une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec des collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz bénéficie de l’expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d’innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d’ouverture à tous les publics. La Fondation d'entreprise Hermès accompagne celles et ceux qui apprennent, maîtrisent, transmettent et explorent les gestes créateurs pour construire le monde d'aujourd'hui et inventer celui de demain. Guidée par le fil rouge des savoir-faire et par la recherche de nouveaux usages, la Fondation agit suivant deux axes complémentaires : savoirfaire et création, savoir-faire et transmission. Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, qui est, avec plus de 100 000 oeuvres, la plus importante collection d’art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde. Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. La Fondation développe ses propres programmes : expositions et résidences d'artistes pour les arts plastiques, New Settings pour les arts de la scène, Prix Émile Hermès pour le design, Académie des savoir-faire, appels à projets pour la biodiversité. Elle soutient également, sur les cinq continents, des organismes qui agissent dans ces différents domaines. En prolongement de ses expositions, le Centre PompidouMetz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma, des conférences et des ateliers jeunes publics. Toutes les actions de la Fondation d'entreprise Hermès, dans leur diversité, sont dictées par une seule et même conviction : Nos gestes nous créent. www.centrepompidou-metz.fr www.fondationdentreprisehermes.org 17 Formes simples 11. Les partenaires Du Centre Pompidou-Metz Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz bénéficie de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics. Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 100 000 œuvres, la plus importante collection d'art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde. Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences. Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur. G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E 18 Formes simples Mécène fondateur G R A N D M E C E N E D E L A C U LT U R E Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz "Le groupe Wendel est très fier de s'être engagé depuis 2010, pour une durée de cinq ans, comme Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz, ce qui lui permet de soutenir un projet phare pour la Lorraine, berceau du groupe et de ses familles fondatrices. Nous avons voulu que ce partenariat s'appuie sur nos valeurs d'entreprise : le long terme, synonyme de fidélité et d'engagement, l'innovation dont nous pensons qu'elle est au cœur de la création de valeur économique mais aussi des activités humaines et artistiques et l'ambition de rayonnement international dans une région française au cœur de l'Europe.", soulignent Frédéric Lemoine, Président du Directoire de Wendel et Ernest Antoine Seillière, VicePrésident des Amis du Centre Pompidou-Metz. Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'invetissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d'investisseur et d'actionnaire professionnel en favorisant le développement à long terme d'entreprises leaders mondiaux dans leur secteur : Bureau Veritas, Legrand, Saint-Gobain, Materis, Stahl ou encore Mecatherm. Créé en 1704 en Lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des années 1970. Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendelparticipations, actionnaire à hauteur de 35% du groupe Wendel. Contact journalistes : Christine Anglade-Pirzadeh : + 33 (0) 1 42 85 63 24 [email protected] Christèle Lion + 33 (0) 1 42 85 91 27 [email protected] www.wendelgroup.com 19 Formes simples 12. Visuels disponibles pour la Presse Des visuels d'œuvres, parmi lesquels les images ci-dessous, sont téléchargeables en ligne à l'adresse suivante : centrepompidou-metz.fr/phototheque Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57 Pyramidion de Ben-neben-sékhaef, Égypte, xxie dynastie, 1069-945 av.-J.-C. Charwei Tsai, Circle II, 2011 Calcaire, 47 × 48 × 50,5 cm Département des Antiquités égyptiennes, Musée du Louvre, Paris © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais - © Georges Poncet KUPKA (Kupka Krantisek, dit), Abstraction, vers 1930-1933 Vidéo couleur, silencieux, 56 secondes Courtesy l'artiste et galerie Mor.Charpentier, Paris Gouache noire et blanche et graphite sur papier, 28,3 × 28 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Don de Mme Eugénie Kupka, 1963 Etienne Béöthy (Béöthy Istvan, dit), Rythmes entrecroisés, 1937 Bois d'amarante, 115 × 27,3 × 26,5 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris © Charwei Tsai © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Philippe Migeat © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Jean-Claude Planchet Constantin Brancusi, L'Oiseau dans l'espace, 1936 Constantin Brancusi, L'Oiseau dans l'espace, marbre noir, vers 1936 GE90 Design Team, Jet Engine Fan Blade (model GE90-115B), 2011 Barbara Hepworth, Single Form, Holly wood, 1937 Tirage provenant peut-être du marbre blanc (1931-1936, Canberra, Australian National Gallery) Plâtre, 183,5 × 14 × 15,5 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Legs Constantin Brancusi, 1957 Épreuve gélatino-argentique, 23,9 x 17,9 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Legs Constantin Brancusi, 1957 Résine composite, revêtement en polyuréthanne et titanium, 121,9 × 58,4 × 43,2 cm The Museum of Modern Art, New York Bois de houx, 89,8 x 28 x 17,6 cm Leeds Museums and Galleries (Leeds Art Gallery) © Bowness, Hepworth Estate © 2014. Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Jacques Faujour © Adagp, Paris 2014 © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Philippe Migeat 20 Formes simples Rhyton, Italie (?), seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C Marcel Duchamp, Air de Paris, 1919/1939 Verre soufflé ; hauteur 20 cm, diamètre 6 cm Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines Musée du Louvre, Paris Collection E. Durand, 1825 Reproduction miniature de l’original, éditée pour la Boîte-en-valise Verre, 4 x 2,5 x 2,5 cm Collection David Fleiss, Paris Galerie 1900-2000, Paris Marbre ; 28 x 28 cm Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Musée du Louvre, Paris Don anonyme en souvenir de E. Bizot, 1993 © Succession Marcel Duchamp / Adagp, Paris 2014 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec Barnett Newman, Untitled (The Break) [La Brèche], 1946 Toupie, île de Bornéo, peuple Dayak, non daté Anonyme, Pièce en acier pour avion, vers 1943 Robert Le Ricolais, Pre-tensionned Monkey Saddle (Model #002), 1958 Encre de Chine sur papier chiffon, marouflé sur toile, 91,5 x 61 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Don de Mme Annalee Newman, 1986, par l’intermédiaire de la Georges Pompidou Art and Culture Foundation Bois sculpté, hauteur 13,5 cm, diamètre 23 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Donation Daniel Cordier, 1989 ; dépôt aux Abattoirs, Toulouse Document envoyé à Constantin Brancusi, peutêtre par William Lescaze, architecte d’origine suisse vivant aux États-Unis Épreuve gélatino-argentique, 20,6 x 25,4 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Legs Constantin Brancusi, 1957 Tube d'acier cintré et laqué, câbles de tension, 18,5 × 53 × 55 cm Centre Pompidou Foundation Dépôt au Musée national d’art moderne, 2010 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski Anonyme, Kandéla, Grèce, Cycladique ancien I (3200-2700 av. J.-C.) © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Jean-Claude Planchet © 2014 The Barnett Newman Foundation / ADAGP, Paris © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jacques Faujour Yonezawa Jiro, Bridge [Pont], 2007 Bambou, canne, racine de cèdre, laque, 21 x 103,5 x 13,6 cm Paris, Mingei Arts Gallery © Photo Pascal Goetgheluck © Mingei Arts Gallery, Paris Anthony McCall, Line describing a cone, 1973/2010 Installation cinématographique, dimensions variables Collection de l'artiste © Anthony McCall © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Bertrand Prévost © Droits réservés © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Philippe Migeat Max Bill, Unendliche Schleife [Ruban sans fin], version IV, 19601961 Man Ray (dit), Radnitzky Emmanuel, Objet mathématique, 1934-1936 Épreuve gélatino-argentique, 30 × 24 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Dation, 1994 Granit gris de Wassen, 130 × 175 × 90 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Achat de l’État, 1962 © Man Ray Trust / ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Georges Meguerditchian © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Jacqueline Hyde 21 José María Sicilia, The Instant, 2013 Or (18 kt), chant d'oiseau (rossignol), 3.50 x 12.20 x 7.50 cm Courtesy de l'artiste et Galerie Chantal Crousel, Paris © Rebecca Fanuele Formes simples Jean Arp, Bourgeon, 1938 Plâtre, 40,5 x 19 x 20 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Saisie de l’Administration des Douanes, 1996 ; dépôt à la Fondation Arp, Clamart © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Adam Rzepka Edward Steichen, Le Commencement du monde (1920), 1920-1926 Épreuve gélatino-argentique, 25,6 x 20,1 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Legs Constantin Brancusi, 1957 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Guy Carrard © The Estate of Edward Steichen / Adagp, Paris, 2014 Statue-menhir, Syrie, Tell Brak, âge du Bronze moyen (1600-1400 av. J.-C.) Basalte, 73 x 53 x 40 cm Département des Antiquités orientales, Musée du Louvre, Paris Don du Cdt Muller et du père Poidebard, 1930 © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Etienne Revault Jean Arp, Coquille formée par une main humaine, 1935 Plâtre, 19 x 35 x 25 cm Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Saisie de l’Administration des Douanes, 1996 ; dépôt à la Fondation Arp, Clamart © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Adam Rzepka Groupe de Syros, Tête de figurine féminine provenant de Kéros, Grèce, Cycladique ancien II (27002300 av J.-C.) Marbre, 27 × 14 × 10 cm Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, Musée du Louvre, Paris Don Rayet, 1873 Karl Blossfeldt, Aristolochia clematitis. Aristoloche clématite, pointe foliaire, non daté Karl Blossfeldt, Equisetum hyemale. Prêle d’hiver, extrêmité d’une jeune pousse, avant 1926 Épreuve gélatino-argentique, 30,1 x 20,1 cm Archives, collection Karl Blossfeldt, Université des Arts, Berlin ; en dépôt de longue durée à Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, Cologne Épreuve gélatino-argentique, 30 x 23,9 cm Archives, collection Karl Blossfeldt, Université des Arts, Berlin ; en dépôt de longue durée à Die Photographische Sammlung / SK Stiftung Kultur, Cologne © L’Université des Arts de Berlin © L’Université des Arts de Berlin Constantin Brancusi, Le Poisson, 1924 Brassaï (Gyula Halász, dit) Oiseau 2 , 1960 Plâtre blanchi, 13,5 x 43 x 2,5 cm Tirage du marbre veiné de 1922 (Philadelphia Museum of Art) Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Legs Constantin Brancusi, 1957 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Georges Meguerditchian © Brassaï Estate © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Adam Rzepka © ADAGP, Paris 2014 Man Ray (dit), Radnitzky Emmanuel, Lampshade [Abat-jour], 1919/1954 Meule et broyon à couleur, Abri des Marseilles (Dordogne), Magdalénien moyen ( xv e-xiv e millénaire av. J.-C.) Odilon Redon, Le Boulet, vers 1882 Calcaire, 29 x 35 cm et 8 x 5 cm Les Eyzies-de-Tayac, musée national de Préhistoire © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michèle Bellot Aluminium peint, 152,5 x 63,5 cm Centre Pompidou, Musée national d'Art moderne Dation, 1994 © Man Ray Trust / ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Jacques Faujour © MNP, Les Eyzies, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Jugie 22 Musée d'Orsay, Paris Localisation : Musée du Louvres, Paris Formes simples Notes 23 Formes simples Notes 24 GE90 Design Team, Jet Engine Fan Blade (model GE90-115B), 2011, The Museum of Modern Art Jean Pigozzi, © 2014.Pompidou, Digital image, Thenational Museum of Modern Art,Paris New © York/Scala, Florence Centre Musée d’art moderne, Jean Pigozzi / Centre Pompidou, Mnam-Cci, Dist. RMN-Grand Palais / image courtesy CAAC – The Pigozzi Collection Conception graphique : Bastien Morin Contacts presse Contacts presse Centre Pompidou-Metz Centre Pompidou-Metz Annabelle Türkis Annabelle Türkis Responsable du pôle du pôle CommunicationResponsable et Développement Communication et Développement +33 (0)3 87 15 39 66 +33 (0)3 87 15 39 66 [email protected] [email protected] Noémie Noémie Gotti Gotti Chargée de de communication Chargée communicationet etpresse presse Développement Pôle Communication et +33 (0)3 87 15 39 63 +33 (0)3 87 15 39 63 [email protected] [email protected] Fondation d'entreprise Hermès Claudine Colin Communication Philippe Boulet Diane Junqua Attaché de presse 60 01 ++33 33(0)1 (0)642827228 00 47 [email protected] [email protected]