performances veille - Performances Group

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PERFORMANCES VEILLE
SECTEUR TOURISME & HOTELLERIE
Numéro 341 Semaine du 15 au 21 Aout 2014
TABLE DES MATIÈRES
 Parole aux diplômés en Tourisme ................................................................................................... 1
 Dossier de l'été : Booking reste le pire ami des hôteliers ................................................................ 7
 GOOGLE SE LANCE DANS LA PROMOTION DU TOURISME EN GRÈCE ........................ 7
 MINOR HOTEL GROUP SE DÉVELOPPE EN AFRIQUE ........................................................ 8
 TURKEY LOSES $400 MILLION DUE TO CANCELLATIONS FROM ISRAELI
TOURISTS .................................................................................................................................. 11
 HAUSSE DE L’ACTIVITÉ POUR LES 6 PREMIERS MOIS DE L’ANNÉE........................... 12
 LA TVA DANS LA RESTAURATION AILLEURS EN EUROPE ............................................ 14
 PAROLE AUX DIPLOMES EN TOURISME
18 AOÛT 2014 / TOURISME DURABLE
3 diplômés, 3 parcours différents, mais une seule passion, une seule ambition :
l’évolution du tourisme.
Thomas Lachaux, Serigne Mamadou Mboup et Alexandra Trusca ont en poche
leurs masters 2 dans le domaine touristique et dans des branches différentes.
Seulement, comme de plus en plus de lauréats, l’insertion professionnelle reste
très difficile, malgré leurs recherches avec abnégation et leurs diverses
expériences acquises tout au long de leurs études. Comment se fait-il que dans
le pays qui accueille le plus de touristes dans le monde, l’insertion
professionnelle soit si difficile pour plusieurs diplômés ? Quel regard portent-ils
sur l'avenir du secteur?
Je les ai rencontrés afin de leur donner la parole sur leur situation
professionnelle actuelle et celle l’emploi dans le tourisme en France. Une
interview croisée, détaillée et assez révélatrice de l’état d’esprit de certains
étudiants, qui ne se veut ni moralisatrice encore moins un modèle absolu. Elle
pose néanmoins des pistes de réflexion des diplômés sur leur insertion
professionnelle, dans l’espoir de tirer la sonnette d’alarme chez les
professionnels.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Pouvez-vous présenter à nos
membres ?
Thomas Lachaux: Je m’appelle Thomas Lachaux, j’ai 26 ans et je suis originaire de
Nancy en Lorraine. Je vis actuellement à Lyon où JE SUIS EN SERVICE CIVIQUE A
L’OFFICE DE TOURISME DU GRAND LYON.
1
Serigne Mamadou Mboup: Je m’appelle Serigne Mamadou Mboup j’ai 32 ans et je vis
en France depuis 2007 je suis de nationalité Sénégalaise.
Alexandra Trusca: Je m’appelle Alexandra Trusca, je suis de nationalité Roumaine, j’ai
25 ans et je suis en France (Nantes) depuis 6 mois.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Quel est votre parcours ?
Thomas Lachaux : Après un BACCALAUREAT ECONOMIQUE ET SOCIAL obtenu
en 2007, je me suis orienté vers une LICENCE DE GEOGRAPHIE, domaine que je
maîtrisais et appréciais particulièrement. Cette licence m’a permis de participer au
programme Erasmus en Espagne où j’y ai découvert le domaine du tourisme et des loisirs
via des UE d’ouverture.
Ainsi, je me suis inscris, dans la foulée, au MASTER TOURISME ET AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE proposé par l’université de Pau ; master très attrayant puisqu’il ouvrait sur
un DOUBLE MASTER FRANCO-ESPAGNOL EN TOURISME.
J’ai donc terminé mon cursus universitaire en Espagne en 2012, dernière année
uniquement vouée au monde du tourisme sous toutes ces facettes.
Serigne Mamadou Mboup: J’ai eu mon BAC LITTERAIRE EN 2002 puis je suis allé à
Marrakech pour faire un BTS en marketing hôtelier et touristique. Après avoir obtenu
mon BTS en 2005 je suis allé à L’INSTITUT SUPERIEUR INTERNATIONAL DU TOURISME
DE TANGER (ISITT) pour faire une LICENCE ET UNE MAITRISE EN ADMINISTRATION
ET GESTION DE ENTREPRISES HOTELIERES ET TOURISTIQUES.
En 2007 je suis venu en France faire un MASTER 2 EN ECONOMIE ET MANAGEMENT DU
TOURISME A L’UNIVERSITE DE PERPIGNAN.
Alexandra Trusca : Après avoir terminé L'ECOLE SECONDAIRE (DANS LA SECTION
MATHEMATIQUES-INFORMATIQUE), j'ai décidé d'étudier à l’ACADEMIE DES ETUDES
ECONOMIQUES DE BUCAREST, dans la section COMMERCE ET TOURISME. J'ai terminé
la faculté en 2011 après une année prise pour travailler dans une entreprise où je pouvais
utiliser les langues que j'ai apprises (anglais et espagnol) afin d'augmenter mes chances
d'être acceptée dans une étude de Master II à l'étranger.
Par conséquent, je quittais mon travail en juin 2012 parce que j'ai été acceptée pour
étudier au Danemark. Avec beaucoup de motivation, j’ai commencé ce MASTER EN
TOURISME EN SEPTEMBRE 2012, où j'ai appris beaucoup de nouvelles choses dans un
système d'enseignement totalement différent. J'ai même eu l'occasion de suivre un stage
(Stage Erasmus) dans une auberge bien connue à BARCELONE, où je travaillais comme
organisatrice d’événements. Après ce stage, j'ai eu un semestre consacré à l'écriture de
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mon projet final (Mémoire), que J'AI DECIDE DE FAIRE EN FRANCE DANS UNE VILLE
PRES DE LA PLACE DE LA CONSTRUCTION DE L'AEROPORT NOTRE DAME DES
LANDES. La raison réside dans le fait que le sujet de mon projet a été très lié à la
viabilité du projet de l'aéroport.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Pourquoi le choix de la filière
« tourisme » pour les études supérieures ?
Thomas Lachaux: J’ai choisi cette filière pour deux raisons principales :
-
un INTERET PARTICULIER POUR CE DOMAINE issu de nombreux voyages et de
mon cursus initial
-
UN DOMAINE QUE J’IMAGINAIS AVEC DES DEBOUCHES DANS LE PAYS LE PLUS
VISITE AU MONDE.
Serigne Mamadou Mboup: CELA A TOUJOURS ETE UNE VOLONTE DEPUIS LE LYCEE
CAR C’ETAIT CE QUE JE VOULAIS FAIRE APRES LE BAC.
Alexandra Trusca: Pour moi personnellement, le tourisme représente un moyen de
découvrir le monde, et non seulement les différentes destinations, mais les différentes
cultures, les gens, les coutumes aussi, etc. Ayant cela à l'esprit, COMMENT POURRAI-JE
MIEUX DECOUVRIR LE MONDE, SI CE N'EST PAR LA CONSTRUCTION D'UNE CARRIERE
DANS LE TOURISME? Le tourisme est un vaste et diversifié domaine, où vous pouvez
choisir de travailler avec les gens, pour les gens et pour/dans les destinations qui sont en
constante évolution. Par conséquent, J'AI CHOISI D'ETUDIER CELA, CAR IL ELARGIT
MON POINT DE VUE SUR CE MONDE ET M'A RENDUE PLUS CONSCIENTE DES GENS,
DES LIEUX ET DES CULTURES.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Etes-vous parvenu à vous
insérer professionnellement dans les entreprises touristiques/hôtelières ?
Thomas Lachaux: Non. A la suite de mon cursus j’ai immédiatement cherché un emploi
partout en France. A côté de ces recherches j’ai commencé une formation continue en
russe, marché qui semble porteur pour les années à venir.
Aujourd’hui je suis en service civique à l’office de tourisme du Grand Lyon, une manière
comme une autre de s'insérer dans le monde professionnel du tourisme.
Serigne Mamadou Mboup: A part un stage de 6 mois en 2008 dans un hôtel 4 etoiles à
Bruxelles en Belgique ; je n’ai jamais pu trouver un poste au sein d’un
établissement hôtelier et ou touristique.
3
Alexandra Trusca: Oui, j'ai travaillé dans une agence de voyage pour quelques mois
dans le département des ventes, mais j'ai dû arrêter à cause de mes études et
examens. Le deuxième emploi en tourisme a été le stage que j'ai fait à Barcelone
dans une auberge de luxe où je travaillais comme un planificateur d'événements. Ce sont
mes expériences dans le domaine du tourisme jusqu'à maintenant, et en ce moment je
suis à la recherche d'autres opportunités similaires, en France, où je peux
prouver mes compétences que j'ai acquises au cours de mon parcours
professionnel et éducatif.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Comment expliqueriez-vous
justement ce recrutement de plus en plus faible des lauréats du secteur ?
Thomas Lachaux: Du côté du recrutement dans le secteur public, je pense que
les élus sont beaucoup trop frileux à investir dans le domaine du tourisme. Certes, il y
a “la crise” qui pénalise les recettes fiscales, etc. mais le tourisme vit toujours et il y a
toujours des niches apportant des ressources aux différents territoires.
Du côté du secteur privé, j’imagine que l’impact de la crise a beaucoup plus d’effets
directs et que les recrutements en pâtissent directement.
La situation actuelle envoie les flux de touristes vers les principaux concurrents et
c’est aux professionnels du tourisme et aux élus de travailler ensemble pour
relancer la machine.
Serigne Mamadou Mboup: Hélas je n’ai aucune explication !!! D’autant plus que nous
sommes en France la première destination touristique du monde où les
établissements et structures ont toujours des besoins forts en ressources humaines.
Alexandra Trusca: Etant ici en France que depuis quelques mois, JE NE PEUX
ANALYSER PROFONDEMENT LE SECTEUR DU TOURISMEmais ce que je pense au sujet
de cette ‘FAILLITE DES LAUREATS DU SECTEUR’ est que les jeunes diplômés ne sont
pas très bien compris par les entreprises quand il s'agit de leurs capacités d'appliquer ce
qu'ils ont appris au cours de leur parcours scolaire. Peut-être qu'IL EST DE NOTRE
RESPONSABILITE DE DEMONTRER NOS CAPACITES, A CONDITION QUE
L’OPPORTUNITE NOUS SOIT DONNEE DE LE FAIRE.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Envisagez-vous de continuer à
chercher du travail dans le domaine touristique ou au contraire chercheriez-vous à vous
reconvertir ailleurs ?
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Thomas Lachaux: Oui je continue à chercher dans ce domaine. Il me plaît
énormément de par sa transversalité et je connais le potentiel pour les décennies à
venir. J’estime aussi avoir ma pierre à apporter à l’édifice.
Serigne Mamadou Mboup :Je continue toujours à chercher même si je suis de
plus en plus pessimiste ; chose qui m’a conduit en ce moment à entamer une
reconversion ailleurs. La seule motivation qui reste est le fait que j’ai bien bossé pour
obtenir des diplômes dans le domaine dans lequel j’ai toujours voulu
travailler. Dommage que je sois obligé de me reconvertir pour trouver du travail.
Alexandra Trusca: Je vais continuer la recherche d'opportunités et je suis plus que
sûre qu'à un moment donné je vais trouver quelque chose qui, même si au début ne
sonnera pas comme mon «emploi de rêve», il aidera à construire.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Quel regard portez-vous sur le
secteur aujourd’hui ?
Thomas Lachaux: LE TOURISME EST DEVENU UN SECTEUR LAMBDA DE L’ECONOMIE
AVEC UNE CONCURRENCE DE PLUS EN PLUS RUDE (la France face à l’Europe de l’est /
les Balkans, etc.)
Il est donc nécessaire, plus qu’à l'accoutumée, de RENOUVELER LES OFFRES AFIN DE
RENDRE CHAQUE SEJOUR, CHAQUE VISITE UNIQUE.
Serigne Mamadou Mboup: C’est un secteur qui est à son apogée. Il est l’un des
secteurs clés de ce pays. J’ai plutôt un regard d’étonnement du fait que c’est un secteur
qui marche très bien et dont les lendemains seront certainement meilleurs mais qui ne
recrute pas les diplômés du secteur.
Alexandra Trusca: Ce secteur est très large et comprend beaucoup d'activités que
les jeunes d’aujourd’hui peuvent faire sans aucun doute. Mais les gens changent, les
entreprises sont en train de changer, et les destinations aussi. Ainsi, cet environnement
dynamique devrait permettre à chacun (nous, qui sommes à la recherche d'emplois dans
le tourisme et aux entreprises) de faire preuve de souplesse et de compréhension
suffisant pour être prêt à travailler sur un marché concurrentiel.La France est ouverte à
l'extérieur, ce qui devrait être une bonne occasion pour les entreprises d'être ouvertes
aux jeunes gens qui peuvent les aider à consolider leurs liens avec les autres pays.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Quel est votre message aux
professionnels du secteur ?
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Thomas Lachaux: Il est important de miser aussi sur la jeunesse. La crise actuelle
est aussi issue de l’appréhension de recruter parmi les jeunes diplômés.
La France jouit encore d’une image acceptable, autant en profiter pour tenter de
nouvelles choses.
Serigne Mamadou Mboup: De donner la chance aux diplômés du secteur ; et
d’œuvrer pour.
Alexandra Trusca : À mon avis, la clé de ce secteur est l’ouverture à des gens
internationaux qui peuvent apporter avec leurs cultures et point de vue sur le monde
une perspective différente pour les entreprises qui cherchent innovation et la créativité
pour leur activité.
Sylvie ASSINE (ATD-Acteurs du Tourisme Durable) : Sujet d’actualité oblige, que
pensez-vous des 5 pôles d’excellence priorisés par le gouvernement pour rendre le
tourisme plus durable, plus responsable en France et atteindre cet objectif ambitieux de
100 millions de touristes ?
Thomas Lachaux: La constitution de pôles d’excellence réunissant les différents acteurs
et futurs acteurs du tourisme est évidemment une bonne chose que ce soit pour être à la
pointe des dernières tendances ou pour le recrutement des jeunes diplômés (en espérant
que ça soit l’un des objectifs officieux).
Serigne Mamadou Mboup: Je trouve que c’est une bonne chose de prioriser ces pôles
d’excellence car c’est bien d’avoir une vision ou de se fixer des objectifs à atteindre pour
booster davantage le secteur touristique. De plus, quand c’est fait de manière
responsable on ne peut qu’approuver. Le tourisme doit être pratiqué de façon
responsable et durable.
Alexandra Trusca: Je pense que c'est une bonne initiative qui peut surtout aider
l’économie. Ce sont des objectifs généraux qui ne peuvent pas avoir un impact
direct et positif pour nous, les «chercheurs d'emploi» mais pour le long termeils
pourraient apporter des avantages à toutes les parties impliquées.
Interview réalisée par Sylvie K. ASSINE
CHARGEE GESTION EDITORIAL/ETUDES TOURISME DURABLE/COMMUNITY
MANAGEMENT
ATD-Acteurs du Tourisme Durable
Source: Tourisme durable
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DOSSIER
DE L'ETE : BOOKING RESTE LE PIRE AMI DES
HOTELIERS
21 AOÛT 2014 / LECHOTOURISTIQUE
Le géant du web s'attire les foudres de nombre d'hôteliers, qui avouent ne plus
pouvoir couper le cordon. Le gouvernement a porté plainte contre Booking, dans
l'espoir d'initier des relations plus équilibrées.
Booking fascine autant qu'il inquiète les professionnels de l'hôtellerie. Environ 300 000
visiteurs uniques français consultent chaque jour ce site d'une redoutable efficacité
commerciale, selon Médiamétrie. La filiale de l'américainPriceline s'est hissée au
deuxième rang des sites marchands français de voyages, derrière Voyages-sncf.com, loin
devant Air France.
A l'échelle mondiale, 500 000 hôteliers sont devenus partenaires du site, qui s'invite sur
les terres d'Abritel avec sa nouvelle marque Villas.com. Nombre d'hôteliers sont
aujourd'hui Booking-dépendants, en plus de Google-dépendants.
Les hébergeurs n'en sont pas moins vent debout contre la centrale de réservations
hôtelières, qui leur coûte des sommes astronomiques en commissions, achète
sur Google les noms des hôtels*, et impose la parité tarifaire. Dénonçant un rapport de
force déséquilibré, le ministre de l'Economie a d'ailleurs assigné le géant de l'hôtellerie.
Cependant, la justice ne règlera pas tout. S'ils veulent améliorer leurs ventes directes, les
hôteliers devront aussi consacrer plus d'énergie à leur stratégie digitale. C'est le sens du
projet FairBooking, qui rallie beaucoup d'hébergeurs, mais a l'inconvénient majeur de ne
pas avoir de moyens financiers.
Source: Lechotouristique
 GOOGLE SE LANCE DANS LA PROMOTION DU TOURISME EN
GRECE
21 AOÛT 2014 / VEILLEINFOTOURISME
AFP - 21 août 2014
Publié le 21 août 2014
7
Le géant de l'internet Google va offrir des cours "de gestion" à 3.000 entreprises
touristiques sur l'île de Crète dans le cadre d'une initiative de promotion du secteur en
Grèce, a-t-on appris jeudi auprès de l'Union des entreprises de tourisme (Sete).
"Vu la poursuite de la hausse du tourisme ces deux dernières années, Google s'est
intéressé à la promotion des services touristiques, en aidant surtout les petites
entreprises, qui sont le coeur du secteur", a expliqué à l'AFP Andréas Andreadis, le
président de la Sete.
Le coup d'envoi de l'initiative "Grow Greek Tourism on line" de Google, en coopération
avec le ministère du tourisme et la Sete, commencera en Crète (sud) les 2 et 3
septembre et "environ 3.000 entreprises vont y participer", selon M. Andreadis.
Il s'agira de séminaires visant à fournir aux entreprises touristiques (hôtels, tavernes...)
"les capacités digitales adéquates pour renforcer leur image sur internet et aider à leur
développement pendant toute l'année", selon un communiqué de la Sete.
L'objectif est notamment de prolonger la période touristique, qui actuellement couvre
surtout les mois de juin à septembre, grâce aux outils développés par Google pour
améliorer la visibilité sur internet.
Frappée par la crise de la dette depuis cinq ans, la Grèce mise sur le tourisme, moteur de
son économie, pour relancer son économie.
Selon les prévisions officielles, elle devrait battre un nouveau record cette année avec
l'arrivée de plus de 21 millions de visiteurs, après un record déjà enregistré l'année
dernière avec environ 20 millions, soit le double de la population du pays.
Le renforcement de la présence du tourisme grec sur la toile, pourrait créer quelque
100.000 nouveaux emplois, selon une étude d'Oxford Economics publiée fin 2013 et citée
par la Sete.
Source: Veilleinfotourisme
MINOR HOTEL GROUP SE DÉVELOPPE EN AFRIQUE
28 AOÛT 2014 / HOSPITALITY-ON
Grâce à un partenariat signé avec le groupe Sun International, Minor Hotel
Group renforce sa présence en Afrique avec 8 nouveaux hôtels qu’il gérera et
distribuera. Le groupe originaire de Bangkok ajoute ainsi plus de 1300 chambres
dans 5 pays différents à son portefeuille sur le continent.
8
MASERU SUN - LESOTHO
Minor Hotel Group poursuit sa croissance sur le continent africain. En effet le groupe
thaïlandais a conclu un accord avec Sun International pour gérer et distribuer 8
établissements en Afrique, dans 5 pays différents. Le groupe opérera ainsi les
hôtels Royal Livingstone (173 chambres) et Zambezi Sun (212), en Zambie, le Gaborone
Sun (196 chambres) au Botswana, le Lesotho Sun (158) et le Maseru Sun (105) au
Lesotho, le Royal Swazi(149) et l’Ezulwini Sun (202) au Swaziland ainsi que le Kalahari
Sands (173) en Namibie. Au total plus de 1300 chambres en Afrique, qui font suite à un
investissement de 64 millions de dollars US (environ 48 millions d’euros). Concernant les
hôtels zambiens, Minor Hotel Group se porte à 50 % du capital des deux établissements,
et entre 37,5 et 80 % des 6 autres fleurons. Récemment, le groupe avait déjà investi au
Mozambique sur le continent (lire notre article).
Pour Dillip Rajakarier, ce partenariat avec Sun International pourrait par ailleurs se
prolonger pour des opportunités dans l’hôtellerie et le tourisme des jeux, en s’impliquant
dans des hôtels et casinos de Sun International en Afrique et en Asie.
Pour rappel, Minor Hotel Group opère des hôtels avec ses marque Anantara et Avani, et
dispose de partenariats avec d’’autres enseignes telles que JW Marriott, Four Seasons ou
encore St. Regis à Bangkok notamment.
Source: Hospitality-on
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 UN NOUVEL HÔTEL SIGNÉ PROTEA AU NIGERIA
20 AOUT 2014 / HOSPITALITY-ON
Protea Hotels, acteur majeur de l’hôtellerie en Afrique, a annoncé l’ouverture
d’un établissement de 117 chambres dans la banlieue de Lagos, plus grande ville
du Nigeria. Marriott, détenteur de la marque, compte par ailleurs développer son
offre dans le pays d’ici 2018.
PROTEA HOTELS
La chaîne hôtelière africaine Protea Hotels, déjà installée dans de nombreux pays sur le
continent, poursuit son développement au Nigeria. Un établissement neuf, le Protea Hotel
Select Ikeja y a en effet ouvert ses portes, dans la banlieue de l'ancienne capitale du
pays, Lagos. Il dispose de 117 chambres dont 8 suites, mais aussi d'espaces adéquats
pour réunions et conférences.
Marriott, nouveau propriétaire de la chaîne souhaite par ailleurs développer son offre dans
le pays en ajoutant 5 hôtels à son portefeuille nigérian d'ici 2018, sous plusieurs de ses
enseignes. Ainsi, l'African Pride Avalon Hotel & Spa, le Lagos Marriott Hotel, Victoria
Island, le Courtyard Marriott Abuja, le Marriott Executive Apartments Abuja et le Lagos
Marriott Hotel, Ikeja GRA devraient voir le jour dans les trois prochaines années, et
permettront à Marriott de recenser 905 chambres supplémentaires au Nigeria.
Le président directeur général de Marriott International au Moyen-Orient et en Afrique
Alex Kyriakidis déclare ainsi que, "l'empreinte de plus en plus rapide de Marriott
International à travers le Moyen-Orient et l'Afrique est une réponse au potentiel que nous
continuons à observer dans la région. Actuellement, nous constatons une forte croissance
10
du PIB en Afrique sub-saharienne qui se traduit par des opportunités pour notre industrie.
Le Nigeria est l'un de nos marchés clés et présente une formidable opportunité pour nous
avec les hôtels déjà existants que nous avons à Lagos, ainsi que le solide portefeuille
d'hôtels qui s'y ajouteront d'ici 2018 ".
Source: Hospitality-on
 TURKEY LOSES $400 MILLION DUE TO CANCELLATIONS
FROM ISRAELI TOURISTS
12 AOÛT 2014 / ANSAMED.INFO
Eturbo news, 12 août 2014
Publié le 12 août 2014
Thématique: Conflit armé, Impact sur le tourisme
Aug 12, 2014
ISTANBUL, Turkey - The Turkish tourism industry has been seriously affected by the
recent tension between former allies Turkey and Israel.
The Turkish economy has lost at least USD 400 million due to reservation cancellations
from Israeli tourists, according to tourism agencies.
Some 50,000 Israelis have cancelled their reservations indefinitely. Furthermore, the
Israel Travel Agents Association has announced that it cancelled 100,000 reservations out
of a total of 150,000.
According to a survey commissioned by the TravelList price comparison company, 84% of
Israelis are refusing to travel to Turkey, 9% are waiting for a reconciliation meeting
between Israeli and Turkish leaders before they decide what to do, and only 4% believe
that Israelis can still travel to Turkey regardless of the security situation.
Source: ansamed.info
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HAUSSE
DE L’ACTIVITE POUR LES 6 PREMIERS MOIS DE
L’ANNEE
19 AOÛT 2014 / TOURISMAPOST
En attendant la fin de la saison estivale pour faire un bilan, l’Observatoire du
Tourisme vient de publier les statistiques des 6 premiers mois de l’année. Les
principaux indicateurs sont en hausses.
Selon l’Observatoire du Tourisme, à fin juin 2014, le volume des arrivées aux postes
frontières a atteint 4.44 millions de touriste en progression de +6% par rapport à l’année
2013 (+9% pour les TES et +2% pour les MRE).
Les arrivées de touristes en provenance de l’Allemagne, du Royaume Uni et de l’Italie ont
fortement progressé (+9%, +19% et +14% respectivement). La France, la Belgique et
l’Espagne ont affiché également des hausses notables de +6%, +5% et +3%
respectivement.
Les nuitées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés
pour cette période, ont, quand à elles, enregistré une hausse de +7% par rapport à la
même période de 2013 (+9% pour les touristes non-résidents et +1% pour les
résidents).
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Les deux pôles touristiques Marrakech et Agadir ont enregistré des hausses de +8% et
+6% respectivement. Les autres destinations ont également affiché des résultats très
positifs : Casablanca (+9%), Fès (+12%), Rabat (+6%) et Tanger (+7%).
Le taux d’occupation jusqu’à fin juin 2014 a enregistré une hausse de deux points par
rapport à 2013. Il s’est situé à 45% cette année.
Durant les six premiers mois de 2014, les recettes générées par l’activité touristique des
non-résidents au Maroc se sont élevées à 26,1 milliards de dirhams contre 24,9 milliards
de dirhams en 2013, soit une progression de +4,5%.
Source: Tourismapost
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LA TVA DANS LA RESTAURATION AILLEURS EN EUROPE
13 AOÛT 2014 / 24HEURES.CH
Chaque pays de l'UE concocte son propre menu en matière de taxation dans la
restauration. Tour d'horizon avant la votation sur l’initiative de Gastrosuisse sur laquelle
on se prononcera le 28 septembre.
Une dizaine de pays prélèvent le maximum aussi bien sur le plat pris au bistro que sur
celui acheté pour être ensuite mangé sur le pouce.
Les pays de l'Union européenne (UE) ne sont pas à l'unisson concernant la taxation de la
restauration et des plats à l'emporter. Seuls quatre d'entre eux (Allemagne, RoyaumeUni, Estonie, République tchèque) prévoient un taux normal (avoisinant les 20%) et un
taux réduit. Pour compliquer encore la comparaison, chaque Etat y va de sa propre
politique concernant les boissons alcoolisées. Idem des produits alimentaires «bruts».
Selon la documentation fournie par la Commission européenne, l'Allemagne impose à
19% les services fournis par les restaurants alors que le «take away» n'écope que de 7%.
La Grande-Bretagne va jusqu'à exonérer les plats à l'emporter mais uniquement s'ils sont
achetés ailleurs que dans un lieu de restauration. Autrement, le taux plein de 20%
s'applique.
Une dizaine de pays prélèvent le maximum aussi bien sur le plat pris au bistro que sur
celui acheté pour être ensuite mangé sur le pouce. Au Danemark, la TVA affiche 25%
dans les deux cas, au Portugal 23%.
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Taux réduits
La moitié des Etats membres ont choisi des taux réduits. Mais là encore, les pratiques
divergent. Le Luxembourg applique indistinctement son taux super réduit de 3% (qui
prévaut aussi pour les produits alimentaires). La variante la plus basse du taux réduit est
aussi généralisée aux Pays-Bas (6%) et en Autriche (10%).
En France, en Italie et en Espagne, la TVA s'élève à 10% que ce soit pour les plats servis
au restaurant ou ceux à l'emporter. Mais ce n'est pas le taux minimum. Une situation
semblable - avec d'autres taux - se retrouve ailleurs, comme en Suède ou en Pologne.
Enfin, trois pays ont opté pour une imposition réduite mais différenciée. La Belgique
prélève le taux minimal de 6% sur la mitraillette sauce andalouse commandée à la
baraque à frites mais 12% sur le waterzooï servi au bistro. Situation analogue à Chypre
avec 5 et 9%.
L'Irlande a trouvé encore une autre solution. Les restaurants y sont privilégiés avec une
taxation à 9% contre 13,5% pour les plats à l'emporter. Les services de restauration
fournis aux patients dans les hôpitaux et aux étudiants dans les établissements scolaires
sont même exonérés.
Source: 24heures.CH
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